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Les flops high-tech de l'année 2012
Nul n'est à l'abri d'un lancement raté ou d'erreurs stratégiques menant à l'impasse. En 2012, les géants n'ont pas été épargnés qu'il s'agisse d'Apple, de HP, de Nokia ou de Facebook.
01net
le 28/12/12 à 17h00

Dans un secteur où l'innovation est le moteur du dynamisme, la prise de risque et l'échec éventuel font partie du modèle économique. Mais il est aussi des erreurs d'analyse ou des inflexions de stratégie qui conduisent à l'impasse.
L'année 2012 n'aura pas épargné les géants de l'informatique et du Web. Qu'il s'agisse d'Apple, qui a frôle l'accident industriel avec le lancement catastrophique de son application Plans, ou de HP, qui semble désespérément engagé sur une mauvaise pente. L'année 2012 aura aussi confirmé les difficultés de stars déchues comme Nokia qui, ayant manqué le virage des smartphones, peine à se réinventer ou l'échec d'une diversification d'un géant des médias comme le groupe Murdoch.
Découvrez les flops de l'année dans notre diaporama.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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L'application Plans d'Apple frôle l'accident industriel
Apple aurait-il perdu la main ? Plans, son application de cartographie, qui remplaçait Google Maps avec la nouvelle version iOS de l'iPhone 5, a frôlé l’accident industriel. Décriée par de nombreux utilisateurs pour son imprécision provoquant des erreurs et des mauvais guidages, elle a même contraint le président d’Apple, Tim Cook, à présenter ses excuses au nom de l’entreprise. Ce lancement raté a provoqué dans la foulée lelicenciement de ses responsables. Depuis, Apple met les bouchées doubles pour corriger Plans. Depuis la mi-décembre une version native de Google Maps pour iOS est de retour dans l'App Store. Maps est une véritable nouveauté qui offre l’affichage 3D des villes du monde et Street View, qui fait désormais partie de l’application.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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Annus horriblis pour Hewlett-Packard
L’année 2012 peut être qualifiée d’année noire pour Hewlett-Packard. Ses pertes annuelles abyssales de 12,7 milliards de dollars montrent l'ampleur de la tâche de redressement qu’il reste à accomplir pour Meg Whitman, à la tête de l'entreprise depuis septembre 2011. Cette perte est due à une dépréciation exceptionnelle de 85 % de la valeur de l'éditeur de logiciels britannique Autonomy, acquis à prix d’or en 2011. Pire : cette charge serait motivée par des erreurs comptables et des anticipations erronées de chiffre d'affaires, relevées par l'actuelle direction d'HP. Pour couronner le tout, les autres indicateurs de ses activités de base sont à la baisse : le revenu de la micro-informatique a baissé de 14 % en un an. Son activité imprimantes a vu son chiffre d'affaires 2012 décliner de -5 % et la division serveurs et stockage de -9 %.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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La loi Hadopi en mal de décisions judiciaires significatives
L’état des lieux de l'application de la loi Hadopi en nombre de dossiers renvoyés devant la justice, reste mince. Sur les quatorze dossierstransmis aux parquets compétents : neuf procédures sont en cours d'enquête; une est en cours d'audience en vue d'une ordonnance pénale et une a été classée sans suite. Mais, c'est sur le nombre de décisions judiciaires rendues que le bilan de l'Hadopi apparaît insatisfaisant. Seulement trois procédures ont abouti à des jugements définitifs. Il y eut la condamnation en 2012 à une peine d'amende de 150 euros d'un internaute, pour avoir téléchargé deux chansons de la chanteuse Rihanna. Une relaxe a été prononcée. Enfin,une dispense de peine a été prononcée, l'internaute échappant ainsi à une amende ou à la suspension de son abonnement Internet.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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Facebook rate son entrée en Bourse
Le plus célèbre des réseaux sociaux est entré en Bourse en mai dernier. Pendant les semaines qui ont précédé cette introduction sur le marché, Facebook et ses dirigeants ont tout fait pour séduire les investisseurs. Mais les marchés émettent quelques doutes. Le jour J, la société est valorisée à plus de 38 dollars par action, soit un total de 104 milliards de dollars. Hélas pour Mark Zuckerberg, patron et créateur du site, l’action décline au fil des semaines pour atteindre les 17 dollars en septembre dernier. Les investisseurs ne croient pas en la capacité de Facebook de monétiser son immense base d’utilisateurs. Mais à force de rachat d’applications, le site commence à séduire à nouveau. En cette fin décembre, le cours de l’action est revenu à plus de 26 dollars.
Dernière modification par SIDALI55 ; 28/12/2012 à 19h30.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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presse.lemoteur.fr, un pâle concurrent de Google News
Huit éditeurs de presse français ont décidé de lancer un service concurrent à Google News, en collaboration avec Orange. Depuis la mi-décembre, il est accessible sous l’URL presse.lemoteur.fr. D’allure assez sommaire, la page d’accueil se compose d’une cartouche de recherche et d’une « focus box » qui indique le top 5 des recherches les plus demandées sur le moteur d’Orange au niveau des actualités. Cela dit, ce nouveau service ne risque pas de faire de l’ombre à Google News. Il n’y a pas de classement thématique et l’offre éditoriale est faible. Par ailleurs, le service ne semble pas techniquement au point.
Devant l’accueil mitigé qui lui a été réservé, Orange a tenu à préciser que l'objectif était « d'expérimenter de nouveaux modèles de renvois d'audience vers les articles de presse ». Ce n’était donc pas un vrai service opérationnel…
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Annus horriblis pour Hewlett-Packard
L’année 2012 peut être qualifiée d’année noire pour Hewlett-Packard. Ses pertes annuelles abyssales de 12,7 milliards de dollars montrent l'ampleur de la tâche de redressement qu’il reste à accomplir pour Meg Whitman, à la tête de l'entreprise depuis septembre 2011. Cette perte est due à une dépréciation exceptionnelle de 85 % de la valeur de l'éditeur de logiciels britannique Autonomy, acquis à prix d’or en 2011. Pire : cette charge serait motivée par des erreurs comptables et des anticipations erronées de chiffre d'affaires, relevées par l'actuelle direction d'HP. Pour couronner le tout, les autres indicateurs de ses activités de base sont à la baisse : le revenu de la micro-informatique a baissé de 14 % en un an. Son activité imprimantes a vu son chiffre d'affaires 2012 décliner de -5 % et la division serveurs et stockage de -9 %.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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presse.lemoteur.fr, un pâle concurrent de Google News
Huit éditeurs de presse français ont décidé de lancer un service concurrent à Google News, en collaboration avec Orange. Depuis la mi-décembre, il est accessible sous l’URL presse.lemoteur.fr. D’allure assez sommaire, la page d’accueil se compose d’une cartouche de recherche et d’une « focus box » qui indique le top 5 des recherches les plus demandées sur le moteur d’Orange au niveau des actualités. Cela dit, ce nouveau service ne risque pas de faire de l’ombre à Google News. Il n’y a pas de classement thématique et l’offre éditoriale est faible. Par ailleurs, le service ne semble pas techniquement au point.
Devant l’accueil mitigé qui lui a été réservé, Orange a tenu à préciser que l'objectif était « d'expérimenter de nouveaux modèles de renvois d'audience vers les articles de presse ». Ce n’était donc pas un vrai service opérationnel…
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Annus horriblis pour Hewlett-Packard
L’année 2012 peut être qualifiée d’année noire pour Hewlett-Packard. Ses pertes annuelles abyssales de 12,7 milliards de dollars montrent l'ampleur de la tâche de redressement qu’il reste à accomplir pour Meg Whitman, à la tête de l'entreprise depuis septembre 2011. Cette perte est due à une dépréciation exceptionnelle de 85 % de la valeur de l'éditeur de logiciels britannique Autonomy, acquis à prix d’or en 2011. Pire : cette charge serait motivée par des erreurs comptables et des anticipations erronées de chiffre d'affaires, relevées par l'actuelle direction d'HP. Pour couronner le tout, les autres indicateurs de ses activités de base sont à la baisse : le revenu de la micro-informatique a baissé de 14 % en un an. Son activité imprimantes a vu son chiffre d'affaires 2012 décliner de -5 % et la division serveurs et stockage de -9 %.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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La chute du géant Nokia
Après quatorze années de règne sur le secteur de la téléphonie mobile, Nokia a annoncé en avril avoir cédé la place à Samsung. Le fabricant n’a pas su contrer la déferlante des smartphones haut de gamme et s’est fait distancer sur le marché des mobiles d’entrée de gamme. En octobre, il a enregistré son sixième trimestre consécutif de perte nette avant impôts : 943 millions d’euros. Et les ventes de mobiles continuent de dégringoler : -34 % par rapport au même trimestre de 2011, passant de 5,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires à 3,563 milliards d'euros en douze mois. Symbole de la déroute du géant, ce même mois d’octobre, il envisageait de vendre son siège social.
L'ancien n°1 parie aujourd’hui sur Windows Phone pour reconquérir des parts de marché. Ce n’est pas gagné.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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The Daily : le quotidien pour tablettes disparaît
Lancé en février 2011 par le magnat des médias Rupert Murdoch, The Daily était le premier quotidien payant entièrement destiné aux tablettes.Le projet était doté d’un budget de 23 millions d’euros et la rédaction comptait 100 journalistes. Dix-sept mois plus tard, un plan social entraînait le licenciement d’un tiers des salariés et de sérieux changements éditoriaux. Cet hiver, The Daily disparaît définitivement. Rupert Murdoch espérait séduire 500 000 abonnés mais n’a réussi qu’à en réunir un peu plus de 100 000, malgré des tarifs d’abonnements somme toute pas si élevés. De nombreux éditeurs de presse voyaient dans les tablettes un relais de croissance. Il faut croire que les « tablonautes » ne sont pas encore prêts.
Dernière modification par SIDALI55 ; 28/12/2012 à 19h35.
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Re : Les flops high-tech de l'année 2012
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The Daily : le quotidien pour tablettes disparaît
Lancé en février 2011 par le magnat des médias Rupert Murdoch, The Daily était le premier quotidien payant entièrement destiné aux tablettes.Le projet était doté d’un budget de 23 millions d’euros et la rédaction comptait 100 journalistes. Dix-sept mois plus tard, un plan social entraînait le licenciement d’un tiers des salariés et de sérieux changements éditoriaux. Cet hiver, The Daily disparaît définitivement. Rupert Murdoch espérait séduire 500 000 abonnés mais n’a réussi qu’à en réunir un peu plus de 100 000, malgré des tarifs d’abonnements somme toute pas si élevés. De nombreux éditeurs de presse voyaient dans les tablettes un relais de croissance. Il faut croire que les « tablonautes » ne sont pas encore prêts.
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