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Discussion: Radar de Maghreb-Sat

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    Post Radar de Maghreb-Sat 12/12/2014

    FLASH INFOS : 12/12/2014

    A la une/Actualité

    Conférence-débat de Mouloud Hamrouche à Sidi Bel Abbés : « La rencontre n’aura pas lieu samedi », selon Hakim Addad



    le 12.12.14 | 16h51


    Il y a manifestement un gros cafouillage autour de la conférence-débat que devait animer l’ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, demain samedi 13 décembre à Sidi Bel Abbès.


    Une conférence portant sur le thème du « consensus national et la bonne gouvernance», qui devait se tenir à la maison de la culture Kateb Yacine. Hakim Addad, militant associatif proche de Hamrouche, contacté cet après-midi, a indiqué que la rencontre n’ « aura pas lieu samedi ».

    Annulation ou simple report ?

    «Nous déplorons ce contretemps et espérons qu'il ne s'agit que d'un report à brève échéance. Nous nous excusons vivement auprès des citoyens de la ville», a-t-il ajouté.
    Mercredi dernier, M. Addad avait fait part à la presse du refus de l’administration locale d’autoriser cette rencontre pour des «motifs sécuritaires», selon lui.
    Aucun écrit n’a, cependant, été transmis aux organisateurs. « Nous avons été informé verbalement du refus d’autoriser la rencontre », explique notre interlocuteur.
    Jeudi, en milieu d’après-midi, le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), Benyagoub Abdelmajid indiquait que la demande déposée par l’Union nationale des fils de chahid (UNFC) «ne remplissait pas les conditions légales ».
    «L’UNFC ne dispose pas encore d’un agrément officiel, en conséquence nous ne pouvons délivrer une autorisation à une organisation non agrée. C’est la loi», avait-il déclaré.
    Vers 18h, le DRAG annonce la lavée de l’interdiction. Officiellement, M. Hamrouche pourra tenir sa conférence à la maison de la culture
    Kateb Yacine de Sidi Bel Abbés, comme prévu.
    «L’autorisation a été accordée sur la base d’une demande déposée par trois personnes mandatées par les organisateurs», devait-t-il précisé.
    « Nous préférons temporiser en ce début de semaine avant de décider de quoi que ce soit », nous fait savoir M. Addad au sujet de l’organisation de cette conférence-débat pas comme les autres.


    El Para aux enquêteurs du DRS
    Exclusif Les révélations de Abderrezak

    le 12.12.14 | 10h00

    Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para ou Abou Haydara, ex-parachutiste ayant déserté les rangs de l’armée pour se joindre au Groupe islamique armé (GIA) dès la constitution des groupes terroristes en Algérie, extradé du Tchad vers l’Algérie en octobre 2004 au terme d’une médiation d’El Gueddafi, n’a, depuis, jamais été jugé.
    Cependant, il a été interrogé à maintes reprises par la police judiciaire des services de renseignement (DRS) dans le cadre de l’enquête préliminaire le concernant. Des sources concordantes, proches du dossier, révèlent certaines de ses réponses lors de ses interrogatoires, où il reconnaît avoir reçu une rançon de 5 millions de dollars de la part de l’Allemagne – ce pays avait toujours nié lui avoir versé de rançon – en contrepartie de la libération, en août 2003, de 14 touristes (9 Allemands, 4 Suisses et un Néerlandais).
    Au cours de son interrogatoire, Amari Saïfi a reconnu que l’ANP avait déjà réussi à libérer 18 autres touristes enlevés par Abou Haydara et ses acolytes – ils étaient au départ 32 touristes à avoir été enlevés, en 2003, par les terroristes dans le Sud algérien. «Mon intention n’était pas d’effectuer un rapt. C’est au cours de notre déplacement que nous avons rencontré, par pur hasard, ces touristes et c’est à ce moment-là que m’est venue l’idée de les enlever pour demander une rançon en contrepartie de leur libération», a expliqué Amari Saïfi. «Je venais de créer la katiba Tarik Ibn Ziyad et je comptais une quarantaine d’éléments. Cette même katiba a été convoitée par la suite par l’actuel émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), ennemi juré de Hassan Hattab dont j’étais proche», ajoute El Para.
    «Dès l’enlèvement de ces touristes, nous avons été traqués par l’armée qui a pu en libérer 18. Nous avons décidé de prendre la fuite avec les 14 autres touristes en nous réfugiant au nord du Mali, sachant que l’armée se refuse d’entrer dans le territoire d’un autre pays», a précisé aux enquêteurs Amari Saïfi, ancien «émir» de la zone 5 du GSPC né d’une dissidence, en 1998, du GIA. C’est peut-être de là qu’est venue aux terroristes l’idée de se retrancher au nord du Mali et d’y établir leur quartier général.
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    C’était en 2003. Les conditions de vie des plus difficiles dans cette partie du nord malien et les liens tissés par Mokhtar Belmokhtar avec certaines tribus auraient facilité les choses pour El Para et ses acolytes. «Nous nous sommes démarqués du GIA qui commettait des massacres contre les populations, en créant le GSPC, en 1998, avec Hassan Hattab et Mokhtar Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbès). Le départ de Hassan Hattab du GSPC s’explique par sa volonté de se repentir, mais également par son souhait d’échapper à Abdelmalek Droukdel (alias Abou Mossaab Abdelouadoud) qui, plus tard, a cherché à l’éliminer, à éliminer Khaled Abou El Abbès et à m’éliminer moi-même pour le contrôle de la katiba Tarik Ibn Ziyad», a également confié Amari Saifi.
    Pour cet ancien «émir» de la zone 5 du GSPC, «Abou Mossaab Abdelouadoud, devenu ‘émir’ national de cette organisation terroriste, s’est intéressé à la katiba Tarik Ibn Ziyad après l’obtention de la rançon de 5 millions de dollars. C’était pour des questions d’argent que des ‘émirs’ du GSPC s’affrontaient». A en croire Abou Haydara, Abdelmalek Droukdel voulait placer à la tête de cette katiba un homme à lui, en la personne de Abdelhamid Abou Zeid – éliminé, rappelle-t-on, il y a plusieurs mois, par les armées française et tchadienne au nord du Mali.
    Les «émirs» du GSPC et d’AQMI se faisaient la guerre pour l’obtention des rançons. C’est à partir de là que les enlèvements de ressortissants étrangers ont augmenté en nombre et en rythme. Ce qui se passait également entre «émirs» du GIA. Amari Saïfi a également évoqué les procédés utilisés pour l’achat d’armes et de munitions au Mali et au Niger avec l’argent des rançons. L’enquête préliminaire concernant El Para n’étant pas encore arrivée à terme, ce dernier n’a toujours pas été jugé bien qu’il soit cité dans plusieurs affaires programmées pour audience. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, s’est contenté de déclarer, le 4 décembre, que l’affaire El Para «est devant la justice qui doit se prononcer à son sujet».


    Un avion d’Air Algérie saisi à l’aéroport de Bruxelles


    Par Lila Ghali | 12/12/2014 | 20:54



    Un avion d’Air Algérie a été saisi par les autorités belges, vendredi soir, suite à une plainte d’une société belge pour des dettes de 2 millions de dollars de pièce de rechange non réglées par la compagnie algérienne.
    Un huissier de justice a procédé à l’exécution de la décision judiciaire à l’encontre d’Air Algérie. Alors que les voyageurs du vol AH 2063 d’Air Algérie en provenance de Bruxelles vers Alger ont été contraint de quitter l’avion pour un autre vol.





    A la une/Analyse


    La chute du cours du pétrole et les inquiétudes du FMI
    sur l’économie algérienne
    Algerie
    ,
    Rente
    ,
    Hydrocarbures
    ,
    Chute Du Pétrole
    ,
    Rapport FMI




    Le brent est coté le 12 décembre à 62 dollars le baril et à le WIT à 55 dollars et paradoxalement avec une stabilisation euro/dollar à 1,246 dollars un euro, et déjà la grande compagnie américaine Haliburton annonce la suppression de 1000 emplois suivie par d’autres compagnies. La chute des prix du pétrole va conduire dans les années à venir à de profondes restructurations au niveau pétrolier et gazier.
    Le ministère des finances algérien.
    Le rapport du FMI en date du 12 décembre 2014 attire l’attention du gouvernement algérien sur ces tendances. Environ 97% des recettes d’exportation provenant des hydrocarbures, et important 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées, facteur essentiel de l’origine des réserves de change, des subventions et des plans d’investissements, cet état de fait pose l’urgence pour le ministère de l’Energie algérien et Sonatrach de revoir profondément son management stratégique, de donner une nouvelle impulsion au Conseil national de l’Energie , comme facteur d’adaptation.1.- Fondé en 1919, à Dallas aux USA, la compagnie Haliburton a eu un chiffre d’affaires dépassant 8 milliards de dollars pour le second trimestre 2014 contre 7,3 au premier trimestre 2014. Elle a un effectif de plus de 80.000 personnes avec une présence dans plus de 80 pays et des centaines de filiales, elle est le second fournisseur de services à l’industrie pétrolière et gazière dans le monde. LE plan de licenciement annoncé par la compagnie Haliburton de 1000 emplois pour l’instant devrait donc toucher en priorité la Russie, l’Afrique et à un moindre degré l’Europe. Ces difficultés ne sont pas propres à cette société.2.- Par exemple les deux majors Total et Shell, qui totalisent environ la moitié de la production gabonaise, estimée à 230.000 barils par jour, ont vu leurs activités fortement perturbées et menacent de licencier. Cela pose d’ailleurs pour l’Algérie une question d’attractivité, la taxe sur les superprofits risquant de faire fuir les investisseurs étrangers. Au moment où la Sonatrach annonce un plan d’investissement de 100 milliards de dollars, sans analyser sa rentabilité future face à un marché mondial incertain et turbulent, les canalisations et les GLN travaillant actuellement en dessous de leur capacité (50/60%), nous avons les premières incidences de la chute du cours des hydrocarbures au niveau mondial. Le groupe britannique BP a annoncé une réduction entre un et deux milliards de dollars en 2015 avec la suppression de centaines d’emplois. L’américain ConocoPhillips annonce une réduction de ses investissements de 20 %, à 13,5 milliards de dollars en 2015. Statoil annonce le report de 30 des 100 projets potentiels, parmi les plus coûteux, et Royal Dutch Shell qu’elle pourrait fermer son champ de Draugen en mer du Nord, dix ans plus tôt que prévu.3.- Il est prévoir comme cela s’est passé pour le secteur financier au lendemain de la crise de 2008 à une profonde restructuration des grandes compagnies pétrolières et gazières qui, avec les économies d’échelle, pourront être rentables, ce qui explique que des compagnies comme Haliburton ne changent pas profondément de stratégie pouvant résister à des cours plancher de 60/70 dollars, les compagnies marginales étant absorbées ou évincées du marché. Et ce en attendant le prix d’équilibre qui sera fonction essentiellement d’une entente entre l’Arabie saoudite et les USA du fait que selon les experts internationaux , le seuil de rentabilité fluctue entre 75/80 dollars, sachant qu’il est souhaitable à terme un prix d’équilibre entre 80/90 dollars. Les nouvelles technologies pourront faire baisser les coûts, d’où l’importance stratégique de l’économie de la connaissance qui couplée avec la bonne gouvernance sont les leviers de tout processus de développement fiable. Mais pour l’instant, il faut un prix de 78/80 dollars pour les sables bitumineux du Canada so, de 75/76 dollars pour le pétrole non conventionnel américain, de 73/75 dollars pour l’offshore très profond au Brésil et de 70 dollars pour certains projets mexicains. Entre temps des pays mono-exportateurs ayant une forte population (les pays du Golfe peuvent tenir à 50 dollars le baril), de faibles capacités et une dépense publique importante souvent mal gérée comme le Venezuela ( déjà en semi-faillite), l’Iran, l’Algérie et la Russie dont le budget dépasse les 100/120 dollars, risquent des tensions budgétaires et des tensions sociales si cela dure plus de trois années pour des raisons de géostratégie.4.- Quelle est l’attitude du gouvernement algérien face à ces tendances lourdes qui s’annoncent et qui seront de longue durée ? Le rapport du FMI en date du 12 décembre tout en soulignant que le cadre macro-macro-économique est relativement positif met en garde le gouvernement algérien qu’il est éphémère sans de profondes réformes structurelles. Pour le FMI, les menaces qui pèsent sur la stabilité macroéconomique s’accentuent en Algérie où les déficits devraient se creuser à plus de 7%, avec un accroissement du chômage voilé par des emplois administratifs non créateurs de valeur ajoutée et le taux de croissance annoncé de 4% l’est en grande partie dû à la dépense publique dont le montant n’est pas proportionnel aux impacts avec des surcoûts exorbitants. La chute des cours du pétrole est défavorable aux exportations, tandis que les importations, stimulées par les dépenses publiques continuent d’augmenter. Pour la première fois en près de 15 ans, note le FMI, «le compte des transactions courantes devrait se solder par un déficit», et à moyen terme, les déficits en Algérie devraient se creuser car les «exportations ne sont pas suffisamment diversifiées, l’IDE est freiné par les restrictions sur l’actionnariat», les subventions et les transferts sociaux plus de 26% du PIB (compressant artificiellement le taux d’inflation), encouragent la forte consommation intérieure d’hydrocarbures.»



    A la une/Mémoire
    Saïd Mekbel, il y a 20 ans


    Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" barrait la une du journal du Matin du dimanche 4 décembre 1994.

    Saïd Mekbel assassiné par des hommes armés le 3 décembre 1994.
    C’était aussi le titre de l’article que j’avais écrit à chaud, à la demande de la rédaction du Matin, juste après qu’on eut emmené Said Mekbel à l’hôpital. Il relatait ce moment pénible vécu par toute la rédaction. Ce samedi 3 décembre, jour où on lui avait tiré dessus, on était cinq, présents, dans cette pizzeria de la rue Belhouchet à Hussein Dey où se trouvait alors le siège du Matin : moi, le photographe H. Ouahab, A. Djakoun, Amar Ouagueni (mort assassiné neuf mois après en août 1995), notre jeune collègue Anissa H qui déjeunait avec Saïd. Et contrairement à ce qui a été écrit plus tard, Saïd Mekbel ne gisait pas sur le sol dans une mare de sang. Il était encore assis, à table, tenant encore sa fourchette et son couteau, et respirait très fort…Le jour même, suite à une plainte du ministère de la Défense, Mohamed Benchicou écopait de six mois de prison.En bref, voici l’article en question…"Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" (Le Matin du 4 décembre 1994)"On ne fera pas un article trémolo, pleurnichard, comme s’y attendent certainement ceux qui ont commandité un tel acte, et ce, par égard, par respect à Saïd Mekbel.Hier, deux sbires de Ali Benhadj, avec qui nous convient de dialoguer Mehri, Ait Ahmed, Ben Bella et autres Djaballah, ont tiré sur Saï Mekbel. Said était attablé à la pizzeria qui se trouve à moins de trente mètres du journal quand il fut victime de cet attentat. Bien sûr ces «courageux résistants» comme les appelle Mehri, savaient que Said n’était pas armé et qu’il serait incapable de se défendre.Dans le restaurant au fond de la salle, Saïd était encore assis, les mains sur la table, il n’était pas à terre, la tête légèrement incliné comme s’il réfléchissait à quelque chose, avec cet air malicieux qu’on lui connaissait quand il préparait son billet. Sur la table, une assiette de crudités qu’il venait d’entamer. La salle était vide.On s’est approché de lui. On lui a dit quelques mots, de tenir…Il ne nous a, bien sûr, pas répondu. Il a été transporté encore en vie à l’hôpital (C’est Ouahab qui l’a transporté dans ses bras vers l’ambulance qui arrivait.NDLR). A l’heure où ces lignes sont écrites, Said Mekbel lutte encore contre la mort.Pour la rédaction du Matin, c’est un coup dur, terrible. C’est un coup dur également pour l’opinion démocratique. Said, comme beaucoup, avait la possibilité de partir à l’étranger. Il refusait cette éventualité. Dernièrement, il nous déclarait, au vu de l’évolution de la situation politique, que les démocrates devraient rentrer de l’étranger… Bien que consternée par cette terrible nouvelle, la rédaction du Matin a décidé de réagir en fabriquant ce numéro et en republiant son «Mesmar J’ha» paru dans notre édition d’hier. Ainsi les commanditaires de ce crime crapuleux sauront que Le Matin ne s’arrêtera pas et surtout qu’il ne changera pas de ligne éditoriale ; cette ligne qui est la raison d’être du journal, qui ne nous a pas fait beaucoup d’amis, et qui fait grincer certains journaleux en mal d’inspiration. Said, comme d’autres, a payé le tribut de cette liberté d’informer qu’on essaie de faire taire par tous les moyens.Une chose est sûre, Said Mekbel n’avait aucune haine pour ses adversaires. Il suffit, pour ce faire, de relire ses billets..."La fin de l’article (deux petits paraghraphes) évoquait la bio de Saïd Mekbel.

    A la une/Sport_Foot-Ball



    Coupe du Monde des clubs :
    Les choses sérieuses commencent pour l’ESS



    le 11.12.14 | 10h00



    Les Sétifiens à pied d’œuvre, hier à...


    Séjournant et travaillant dans d’excellentes conditions, les Noir et Blanc se concentrent sur leur sujet. Respectant à la lettre les consignes, les camarades de Mellouli ne quittent le deuxième étage de l’hôtel qu’en cas de nécessité. Les contacts avec les envoyés de la presse nationale ou internationale, sont réglementés.


    Rien n’est donc laissé au hasard. Les Sétifiens, qui font connaissance avec les exigences de la haute compétition, se rendent à l’évidence que le professionnalisme n’est pas un slogan mais une rigueur absolue. «Notre participation à la Coupe du monde est l’occasion idoine pour améliorer et renforcer la gestion sportive, administrative et médicale de l’Entente.
    On a besoin de tels rendez-vous pour mériter le statut de club professionnel. Nous sommes ici pour apprendre. On doit le mentionner sans aucun complexe», souligne la cheville ouvrière du club, le directeur administratif, Rachid Djerroudi. Le responsable de la barre technique, Khierredine Madoui, abonde dans le même sens : «Le dernier succès en championnat national a fait du bien au groupe qui s’est déplacé au Maroc avec un bon état d’esprit.
    Nous sommes conscients que l’apprentissage en Coupe du monde des clubs sera difficile mais le collectif n’est pas disposé à abdiquer. Ayant tout à gagner, les joueurs ne se présenteront pas en spectateurs. Même si la mission s’annonce ardue, nous ferons le maximum pour nous être à la hauteur de l’événement. Nous devons saisir cette opportunité pour renforcer l’expérience acquise en Ligue des champions d’Afrique.» Pour le jeune technicien sétifien, le rendez-vous mondial tombe à pic pour sa formation.
    Sachant que celle-ci vient de passer sans casse les 8 étapes du dernier marathon. «Intervenant après la finale de la LDC et les 7 importants et difficiles matchs du championnat, la CMC tombe à pic. Elle permet à mes joueurs de mettre entre parenthèses, pour un moment, le stress de la compétition nationale et goûter à de nouvelles sensations», précise Madoui qui ne compte pas chambouler son plan d’action basé, pour l’heure, sur l’aspect physique


    Des ténors quitteront la compétition !


    le 12.12.14 | 10h00




    Fortunes diverses pour la JSK et le MCA.


    La 51e édition de la Coupe d’Algérie de football verra, ce week-end, l’entrée en lice des 16 clubs de la Ligue 1 Mobilis pour le compte des 32es de finale.


    Le vainqueur de la dernière édition, le MC Alger, sera en appel dès demain à Constantine face au CS Constantine pour ce qui est considéré comme l’affiche incontestable de ce tour. Treize rencontres sont au menu de la journée d’aujourd’hui avec déjà une autre confrontation entre deux clubs de la Ligue 1, à savoir le MO Béjaïa et la JS Saoura. Cette affiche se jouera malheureusement à huis clos. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé, lundi dernier, de suspendre le stade de Béjaïa, en raison des incidents ayant émaillé la fin du match MOB-USMA, qui a vu l’équipe visiteuse s’imposer sur le score d’un but à zéro.
    Du coup, les Crabes ne pourront compter que sur eux-mêmes afin de pouvoir valider leur ticket pour le tour suivant. La mission ne s’annonce pas simple, surtout que l’équipe semble être sous pression après sa dernière contre-performance. Le club sudiste avait déjà réussi à tenir en échec le MOB en championnat lors de la seconde journée (1-1). Avec le huis clos, il peut entrevoir le match de cet après-midi avec des ambitions à la hausse. Le RC Arbaâ, pas du tout en confiance ces dernières semaines, sera en danger à Batna, où il aura à affronter le MSP Batna. Certes, la formation des Aurès évolue désormais en Division amateur, groupe Est, mais le club est toujours considéré comme un sérieux client, lorsqu’il évolue face aux «grands».
    L’autre pensionnaire de la Ligue 1, le NAHD, devra évoluer sur du velours, puisqu’il recevra la modeste formation de l’AS Marsa. Le petit poucet de l’épreuve, l’ER Ouled Moussa, qui joue au septième palier, sera en appel à Guelma. Il est vrai que l’Escadron noir n’est plus le même club de jadis. C’est ce qui pousse d’ailleurs la formation de la wilaya de Boumerdès à se déplacer à l’est du pays avec des ambitions. La confrontation DRB Tadjenanet -HB Chelghoum Laïd, qui se jouera à huis clos, ne manquera pas d’intérêt. Il en est de même pour les rencontres USM Oran-ES Mostaganem et Hamra Annaba-USM Chéraga. La journée de demain sera dominée par les matches CS Constantine -MC Alger, USM Blida-CR Belouizdad, AS Khroub-MC Oran et JSM Béjaïa-CA Bordj Bou Arréridj.



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    A la une/Actualité

    La baisse du pétrole et la problématique du crédit à la consommation en Algérie
    Algerie,Pétrole,Rente,économie,Développement,PME/PMI,Crédit à La Consommation.


    Certains responsables qui vivent de la rente poussent à généraliser le crédit à la consommation. Cette mesure permettra-t-elle de relancer la production nationale et ralentir la valeur des importations ou avoir l’effet contraire ?

    Le crédit à la consommation a fait exploser les importations notamment de voitures.


    1.- Rappelons que la sortie de devises a été en 2013 de 55 milliards de dollars de biens plus 12 milliards de dollars d’importation de services soit 67 milliards de dollars, montant auquel il faut ajouter 5 à 7 milliards de dollars de transferts légaux de capitaux des sociétés étrangères soit 72 à 74 milliards de dollars. La loi de finances 2015 prévoit 60 milliards de dollars d’importations de biens ce qui nous donnerait 80 milliards de dollars de sorties de devises. Or Sonatrach qui représente 98% des exportations a eu une recette de 73 milliards de dollars entre 2010/2011, 63 milliards de dollars en 2013 et certainement comme je l’ai annoncé depuis plusieurs mois entre 55/56 milliards de dollars fin 2014 et non 60 milliards de dollars comme annoncé par certains responsables. Avec un cours moyen de 70 dollars les recettes de Sonatrach seront inférieures à 50 milliards de dollars et pour 60 dollars approcheront les 40 milliards de dollars. Or que la loi de finances prévisionnelle 2015 fonctionne sur un cours supérieur à 125 dollars, encore qu’il faille tenir compte des restes à réaliser importants du fait du divorce entre les objectifs et les moyens de réalisation source de surcoûts.2.- Environ 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées proviennent des importations et le taux d’intégration de toutes les entreprises ne dépassent pas 15%, fonctionnant avec des matières premières et des équipements importés. C’est que le tissu économique global est représenté par 83% de petits commerce et services. Le secteur industriel représente moins de 5% du produit intérieur brut et à l’intérieur de ces 5%, plus de 95% sont des PMI-PME peu initiées au management stratégique et non compétitives par rapport aux normes internationales en matière de coût et de qualité. Dès lors la généralisation du crédit à la consommation gonflera la rubrique matières premières importées et donc une accélération de la sorite devises et constituera une rente pour ceux qui en bénéficieront. Elle ne devrait concerner que les entreprises dont le taux d’intégration réel (matières premières et équipement) dépasse les 50%.3.- Donc, attention aux effets pervers et aux impacts négatifs de la crise de 1986, bien qu’à la différence de cette période, l’Algérie a une dette extérieure faible et des réserves de change permettant des anti-chocs de court terme. Mais, avec un cours de 60/70 dollars, l’on ne peut tenir au-delà de 4 années au rythme de l’actuelle dépense souvent sans contreparties productives où transferts sociaux et subventions généralisées et sans ciblage, représentent 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB, ce qui est intenable dans le temps. L’on ne doit pas gaspiller ces réserves qui doivent être utilisées pour réaliser cette nécessaire transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales, passant par une nouvelle gouvernance, la réhabilitation de l’entreprise créatrice de richesse et son fondement l’économie de la connaissance. Mais avant tout, la mobilisation de toutes les forces de la Nation reposant sur la morale de ceux qui dirigent la Cité, avec un discours de vérité, ni autosatisfaction, ni sinistrose, devant donner l’exemple afin de rétablir la confiance, sans laquelle aucun développement ne peut se réaliser, face à l’austérité qui s’annonce est stratégique. Car, ceux qui avaient un autre discours d’autosatisfaction et aujourd’hui un discours de sinistrose pour voiler leurs incompétences ne sont pas crédibles.Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités et expert international



    L’Observatoire contre l’islamophobie condamne les propos d’Eric Zemmour
    Il appelle à la déportation des musulmans hors de France






    L’Observatoire national contre l’islamophobie a réagi aux propos du journaliste français, Eric Zemmour, dans le journal italien Corriere della Serra, en les qualifiant de “scandaleux”. “Monsieur Zemmour prône la déportation des musulmans hors de France sous prétexte que leur présence entraînerait le chaos national”, lit-on dans un communiqué de l’ONCI signé par son président, Abdellah Zekri. “Ces propos viennent s’ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’islam et des musulmans, qui cultive l’amalgame entre islam et terrorisme”, ajoute Abdellah Zekri, qui décrit le journal proche des thèses de l’extrême droite en France comme un “adepte du choc des civilisations (…) qui ne cherche qu’à dresser les composantes de la nation les unes contre les autres”. L’Observatoire national contre l’islamophobie rappelle au passage les déclarations controversées de ce journaliste sur le régime de Vichy, l’accusant de récidiver avec cette proposition de déportation. “En bon nostalgique de l’Algérie française, M. Zemmour nous a habitués à le considérer comme un cracheur de venin. En imaginant possible la déportation de 5 millions de musulmans, il prône désormais l’avènement d’une nouvelle solution finale. Il oublie juste que des centaines de ses compatriotes de confession juive doivent la vie à des centaines d’autres de confession musulmane. M. Zemmour a la mémoire courte et il n’hésite même plus à renier son histoire communautaire pour pouvoir exister”, lit-on encore dans le communiqué qui interpelle les pouvoirs publics français contre ce “déferlement de tant de haine”. À l’heure où est mise en œuvre toute une série de mesures pour enrayer l’obscurantisme dans l’esprit des jeunes, doit-on laisser un petit soldat de la haine continuer à mener son combat antirépublicain sur les ondes et dans les médias ? Ou alors, nous fait-on la démonstration du “deux poids, deux mesures”, s’interroge l’Observatoire contre l’islamophobie. Et ce dernier de conclure que “par leur silence devant ses attaques permanentes contre les musulmans citoyens français, nos hommes politiques cautionnent et encouragent de tels propos”.

    Polémique sur les musulmans : Eric Zemmour dénonce une "manipulation fantastique"
    Pour la première fois, le polémiste s'est expliqué ce matin sur RTL à propos de la polémique créée par son interview publiée dans "Il Corriere della Sera" le 30 octobre dernier.

    Éric Zemmour s'exprime face à la polémique - Vidéo Dailymotion

    L'heure de la contre-attaque a sonné pour Eric Zemmour. Après plusieurs jours de polémique autour de son interview donnée au journal italien "Il Corriere della Sera", le polémiste a pris la parole sur RTL ce matin, dénonçant "une manipulation fantastique". "On m'a accusé d'avoir prononcé un mot que je n'ai pas prononcé. On m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n'a même pas été prononcé (sous-entendu même pas par le journaliste italien, ndlr). C'est une histoire extraordinaire, on a là une manipulation fantastique. On m'accuse de ne pas avoir dit quelque chose mais de l'avoir pensé" a lâché le polémiste.
    Eric Zemmour a ensuite été invité à préciser sa pensée sur le fond de l'affaire. "Vous ne souhaitez pas, ne demandez pas, le départ des musulmans ou des Maghrébins de notre pays ?" a ainsi interrogé Yves Calvi. "De toute façon, je ne souhaite ni ne demande rien du tout, vous comprenez ? C'est ridicule. Il y a des citoyens français. On ne va pas faire partir des citoyens français. Il y a des étrangers. Un Etat a le droit de dire aux étrangers : 'non maintenant vous rentrez chez vous'. Entre les deux, il n'y a rien. C'est tout, c'est simple" a expliqué l'intervenant de "Ça se dispute" sur iTELE.
    Interrogé ensuite sur les réactions du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et de Bruno Le Roux à son interview, Eric Zemmour n'a pas caché son atterrement. "C'est la vieille phrase de Saint-Just : 'Pas de liberté pour les ennemis de la liberté'. La gauche en est toujours là. C'était la Terreur, je vous le rappelle Yves (Calvi, ndlr). Quand Bruno Le Roux dit ça, c'est vraiment l'héritier de Saint-Just" a-t-il taclé, très remonté.
    "Leçons de morale" et "bûcher médiatique"

    Avant de poursuivre : "Et quand le ministre de l'Intérieur vient dire qu'il faut manifester contre moi, se mobiliser contre moi... Vous vous rendez compte ! Un ministre de l'Intérieur ! Qui est chargé de faire respecter l'ordre et la sécurité des citoyens qui appelle à manifester contre un citoyen français...." s'est-il offusqué. "On a déjà un Premier ministre qui a dit que mon livre n'était pas digne d'être lu. On a maintenant un ministre de l'Intérieur qui appelle à manifester contre moi. Mais la prochaine fois, qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont envoyer mes lecteurs en prison ?"
    Questionné enfin sur la haine contre les musulmans que certains lui reprochent de propager, Eric Zemmour a balayé ces accusations. "Il n'y a aucune incitation à la haine. J'essaye d'analyser rationellement une situation" a-t-il expliqué. Avant de revenir sur l'interview du "Corriere della Sera" : "Il faut revenir à l'origine. C'est Jean-Luc Mélenchon qui a traduit une interview alors qu'il reconnaît lui-même qu'il ne parle pas italien. Et qui a fait monter ça avec des médias complaisants qui n'ont même pas vérifié leurs sources, qui ont préféré les leçons de morale, me mettre sur le bûcher médiatique plutôt que de simplement vérifier" a-t-il dénoncé. Avant de lâcher : "Ce sont des méthodes staliniennes !".




    Les ministres de la Justice et de l’Intérieur interpellés
    Après l’appel au meurtre contre le journaliste Kamel Daoud







    Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d’une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l’ex-FIS.
    Une pétition de solidarité à Kamel Daoud, intitulée “Non à l’obscurantisme”, vient d’être publiée sur le réseau social facebook, dans trois langues (arabe, français et anglais), pour interpeller la responsabilité des ministres de la Justice et de l'Intérieur. Les signataires condamnent “avec force les appels au meurtre public” d’Abdelfattah Hamadache, autoproclamé chef salafiste, contre le chroniqueur et écrivain. Ils relèvent que cette dérive “n’est pas surprenante” devant “la démission” de l’État face aux “aventuriers pseudoreligieux qui distillent la haine”. Ils appellent, en outre, les deux ministres à enclencher des “poursuites” contre les promoteurs de ces appels qui rappellent “les pires moments de l’Algérie face au GIA”.
    Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d'une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l'ex-FIS. Dans son invitation au meurtre, rendue publique le 16 décembre, le fondateur du Front de la sahwa islamique salafiste libre, formation non agréée, vise Kamel Daoud, qu'il qualifie d’“apostat”, d’“ennemi de la religion” et de “sionisé”. Il appelle le pouvoir à “appliquer la charia” et à “le condamner à mort, en le tuant publiquement pour la guerre qu’il mène contre Dieu et le Prophète”. La sortie de Hamadache fait suite à l’émission télévisée “On n’est pas couché” (France 2), transmise le 13 décembre, qui a reçu le journaliste-écrivain algérien pour parler de son livre Meursault, contre-enquête. Réagissant sur le réseau social, Daoud a écrit : “Fetwa pour me tuer émise par le mouvement salafiste algérien. Signée par Abd El-Fettah Hamadache. Voilà où mène le sentiment d'impunité chez ces gens-là.” Il a néanmoins fait savoir qu’il craint pour sa vie et qu’il déposera une plainte contre l’auteur de la “fetwa”, “parce que c’est un appel au meurtre”. Quant à Hamadache, interrogé par TSA, il ne s’est pas rétracté, si ce n’est d’assumer sa “responsabilité” et d’observer qu’il n’a pas dit qu’il allait “le tuer” et qu’il n’a pas appelé “les musulmans à le faire”. Seulement, expliquera-t-il, Daoud “est impardonnable en disant : “Je lis leur livre’’, en s’excluant, avant de réitérer son appel au pouvoir algérien, afin d’appliquer “al-had” (la condamnation à mort).
    Abdelfattah Hamadache n’est pas à sa première sortie du genre. Il s’en est déjà pris à des responsables de partis politiques et du mouvement social, avec qui il ne partageait pas les mêmes positions politiques et idéologiques, sans que cela inquiète les pouvoirs publics. C’est le cas, notamment, du porte-parole du MDS, Hamid Ferhi, d’Amara Benyounès, secrétaire général du MPA, et de la porte-parole du mouvement Barakat, Amira Bouraoui. Il a même accusé le “renégat” Ferhat Mehenni d’“impie” et de “traître”, et dénoncé, en 2013, les cadenas d’amour accrochés par des couples amoureux sur les grillages du pont de Télemly, à Alger, qualifiant d’acte intolérable et de “sorcellerie”. À la veille de la dernière élection présidentielle, cet individu a confié à la chaîne qatarie Al-Jazeera que s’il était élu président en 2014, il instituerait “une police islamique”.
    Faut-il alors dénoncer les déclarations violentes et extrémistes de Hamadache ? Bien entendu ! Au nom du devoir de mémoire, il n’est pas question de cautionner les appels aux meurtres contre des citoyens, encore moins d’être les complices du laxisme ambiant. Même si les opinions de Kamel Daoud dérangent ou ne sont pas toujours partagées. Le salafiste Hamadache doit rendre des comptes !



    Une jeune fille se jette d’un véhicule pour échapper à un viol à Aflou
    Le conducteur a été appréhendé par des usagers de la route

    Un signalement donné par un citoyen sur le numéro vert 10 55 faisait état de la chute d’une jeune fille d'un véhicule sur la route reliant Aflou à El-Bayadh, à 7 km à l’ouest de la localité d'Aflou, avec des blessures diverses ; le conducteur a pu être appréhendé par des usagers de la route. En fait, la jeune fille, se sentant menacée de viol, s’est carrément jetée du véhicule qui roulait. Alertés, les gendarmes de la brigade d'Aflou se sont aussitôt déplacés sur les lieux, où ils ont arrêté le conducteur et secouru la victime qui a été évacuée vers l'établissement sanitaire d'Aflou, où elle est gardée en observation médicale.

    Régions Est Skikda

    Sidi Mezghiche : Le secret de la commune la plus propre de Skikda


    le 18.12.14 | 10h00

    Une salubrité qui devrait créer l’émulation dans d’autres villes


    La ville attend toujours les équipements qu’elle a gagnés avec le premier prix de la propreté.
    Sidi-Mezghiche n’est plus ce bourg quelconque qu’on traversait autrefois sans garder de ses panoramas le moindre souvenir. Il y a seulement quelques années, ce chef-lieu de commune se limitait à quelques maisonnettes coloniales ceinturant une route toujours boueuse, quelques cafés et autant de gargotes.
    Aujourd’hui, Sidi-Mezghiche vit une véritable mue, contrairement à plusieurs autres communes de la wilaya de Skikda. Des logements sont en construction, deux salles de sport, une piscine de proximité, mais ce qui frappe le visiteur reste incontestablement la propreté des lieux. En 2013 déjà, cette paisible commune avait obtenu le prix de la commune la plus proprede la wilaya. Une année après, le même rythme est maintenu et Sidi-Mezghiche reste encore propre. «La propreté a fini par devenir un fait-accompli» dira M. Bouhajla, vice-président à l’APC.
    Quand le citoyen adhère…
    Cette réussite est à mettre à l’actif des élus et des citoyens aussi. La commune met ses maigres moyens au service des habitants et ces derniers lui rendent la pareille en respectant les règles. «Vous pouvez faire le tour de la commune vous ne trouverez aucune trace des déchets ménagers et c’est grâce à la contribution de nos concitoyens qui respectent les horaires du ramassage».
    En effet, le réflexe de sortir ses déchets à des heures fixes est devenu une tradition citoyenne. L’hiver, les habitants de Sidi Mezghiche sortent leurs ordures de 19h à 21h et durant l’été, l’heure est repoussée jusqu’à 22h. En dehors de ces horaires, aucun habitant ne se permet de laisser ses déchets ménagers à l’air libre. Un véritable réflexe citoyen s’est ainsi incrusté dans les mœurs des habitants pour devenir une habitude.
    Pour les déchets des commerçants longeant la rue principale, le problème ne s’est jamais posé. «Il faut savoir que Sidi Mezghiche vit beaucoup la nuit. Ici les cafés ne ferment qu’à minuit, tout comme les épiceries et autres restaurants. Un fait qui permet à ces commerçants de ne faire sortir leurs déchets qu’à la vue du camion de ramassage de la commune», explique M. Bouhajla. Mais ce réflexe n’est en fait qu’une réponse aux efforts consentis par l’équipe dirigeante de l’APC qui est à son deuxième mandat.
    «Nous n’avons pas suffisamment de moyens mais nous parvenons tout de même à optimiser ce dont nous disposons pour une meilleure efficience», dira le maire. Ainsi, 20 agents, entre contractuels et permanents, se relayent chaque jour pour balayer toutes les routes de la commune. Pour les 16 mechtas dépendantes de la commune, chaque semaine des opérations de nettoyage sont organisées.
    L’APC qui fait tout !
    En sillonnant les lotissements et quartiers de Sidi Mezghiche, on remarque la présence de corbeilles à papier à chaque coin de rue, même dans les lotissements les plus éloignés. On remarquera aussi que l’état des routes est impeccable et vous ne trouverez aucun nid de poule sur l’ensemble des chemins de la commune. Un fait que les élus expliquent par l’implication de la municipalité dans tous les travaux de voiries: «Si une fuite d’eau se déclare dans le périmètre urbain, on fait appel aux agents de l’ADE pour l’aspect technique mais pour remettre la chaussée en son état initiale, c’est la commune qui s’en charge».
    Et le même élu de préciser : «Nous accompagnons les techniciens de l’ADE et dès qu’ils terminent de colmater leur fuite, on prend le relais pour bitumer le jour même l’espace concerné. Nous avons anticipé en mettant en place une régie communale qui nous permet de palier aux urgences et d’éviter à nos concitoyens de vivre le calvaire des routes défoncées». L’autre point fort de cette commune, c’est incontestablement l’attention réservée à l’éclairage public.
    Ici, tout le réseau fonctionne à 100%. «Vous ne trouverez aucune lampe grillée que ce soit au chef-lieu de commune ou dans les 16 mechtas. Là aussi, les citoyens jouent le jeu en nous informant à chaque fois qu’une lampe est hors service», rajoute un autre. «A Sidi-Mezghiche, les soirées des fêtes de mariage se font dans la rue grâce à l’étendue de l’éclairage public», témoigne un habitant. Mais tout ceci ne doit pas cacher un manque criard en moyens. La municipalité, dont le budget ne dépasse jamais les 05 milliards de centimes, ne dispose que de trois camions pour la gestion des déchets. «Nous rêvons de bénéficier d’un camion balayeur.
    Il nous permettra de faire face au manque du personnel, car avec 20 agents de nettoyage, il nous devient difficile des fois d’accomplir nos actions convenablement», dira M. Bouhajla. Puisse cette doléance parvenir à qui de droit car il reste à relever que cette commune qui a raflé le premier prix de la commune la plus propre n’a toujours pas reçu les dividendes de ce même prix. Au départ, on avait laissé comprendre que les trois premières communes allaient bénéficier d’équipements réservés à la gestion des déchets. Plus d’une année après, ces mêmes communes attendent encore et Sidi Mezghiche encore plus au vu des efforts palpables consentis sur le terrain et non dans les salons politiciens.



    Le point noir de Sidi Mezghiche : «Cachez-moi cette décharge sauvage»

    A moins de deux kilomètres seulement de Sidi Mezghiche, la verdure du paysage agricole est subitement altérée par une immense tâche noire. Une vaste étendue, servant de décharge municipale est là, exposée, sur la route et donnant un aspect des plus hideux aux lieux.
    «On n’a pas le choix. On déverse nos déchets ménagers dans ces lieux car nous ne disposons pas d’autres décharges contrôlées. Le salut ne viendra que lorsqu’on ouvrira la décharge intercommunale de Tamalous », explique l’un des élus.
    Approchée, Mlle Beririche, directrice de l’environnement dira: «Effectivement, on ne pourra éradiquer cette décharge que lorsque le centre d’enfouissement technique (CET)deTamalous ouvrira ses portes. Actuellement, ce centre est en phase d’achèvement. Le casier principal est déjà achevé à 100 %, et il nous reste encore à parachever l’accès ainsi que quelques aménagements légers.
    Ce CET sera fonctionnel dans quelques mois et c’est alors qu’on engagera des travaux d’éradication des décharges sauvages, dont celle de Sidi Mezghiche». Une bonne nouvelle qui fera certainement plaisir aux élus et aux habitants de la commune. K .O.



    Khider Ouahab

    A la une/Culture
    Grande participation étrangère
    Festival International de la musique andalouse et des musiques anciennes



    le 18.12.14 | 10h00

    La neuvième édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes est de retour, du 20 au 29 décembre 2014, à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth.



    Quatorze pays étrangers se produiront aux côtés d’associations et d’orchestres algériens spécialisés dans la musique andalouse et des musiques anciennes. Parmi les participants internationaux, citons entre autres la France, la Grèce, la Chine, le Portugal, l’Irak, l’Egypte, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.
    Ainsi, durant dix jours, trois spectacles seront à l’honneur à titre gracieux, et ce, chaque soir dès 20h. Les grandes lignes de cette programmation 2014 ont été dévoilées, mercredi, au niveau du théâtre National d’Alger, lors d’un point de presse animé par le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui. Ce dernier a souligné que cette neuvième édition s’inscrit dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
    Pour le commissaire, le festival en question se veut «un lien où chacun s’enrichit de la culture de l’autre, prend conscience du fabuleux trésor qu’il doit à l’autre. C’est également un lieu où le langage universel prend son sens et son envol au-delà de ses limites». Cette neuvième édition regroupera outre les pays étrangers, des associations lauréates du premier prix de la musique algérienne arabo-andalouse et des fusions de genre musical.
    A titre d’exemple, on retiendra la prestation de la fusion d’Andalou Project (Allemagne, Maroc, Espagne), la fusion de «Séville à Tunis» proposée par un ensemble de musiciens venus de Tunisie, d’Espagne, d’Algérie et l’Ensemble Mezdj de Marseille et la musique d’Orient et du Moyen-Orient, tels que l’Irak, la Syrie, l’Iran, la Turquie et la Chine.
    De même que ce festival verra la participation de l’Ensemble national ainsi que les trois Ensembles régionaux d’Alger, de Constantine et de Tlemcen. La nouba classique algérienne occupera une place de choix : façon singulière de mieux vulgariser et de préserver ce pan de notre patrimoine musical ancestral.
    Le festival rendra cette année un vibrant hommage, dans la soirée du 22 décembre, à l’une des figures de proue de la chanson algérienne, à savoir l’artiste Seloua. En marge des soirées qui seront données au quotidien, les organisateurs ont maintenu le planning des conférences qui seront données du 22 au 28 décembre, à partir de 10h, à la Bibliothèque nationale d’El Hamma.
    Parmi les thèmes qui seront débattus, citons entre autres «L’histoire de la musique andalouse dans les pays du Maghreb», «La structure du mode de la nouba Zidane». Une rencontre également prévue avec les luthiers en Algérie. Le hall de la salle Ibn Zeydoun abritera, tout au long de la durée du festival, une exposition consacrée aux instruments de musique ayant appartenu à de grands maîtres de la musique andalouse. Il est à noter qu’un concours national de violon et d’alto pour les écoles çanna d’Alger, gharnati de Tlemcen et malouf de Constantine sera lancé en direction des jeunes âgés entre 12 et 17 ans.


    Pages hebdo/ Portrait

    «Le MCA a perdu son âme et ses repères»
    Zoubir Bachir. Ancien capitaine du MCA, dirigeant démissionnaire du Doyen




    le 18.12.14 | 10h00


    Il est moins grave de perdre que de se perdre.

    «L’homme a son avenir devant lui, mais il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour.»
    Pierre Dac



    Dans le milieu passionné, passionnel et tourmenté du Mouloudia, la démission d’un membre important du conseil d’administration, l’ancien capitaine du Doyen, est venue encore compliquer les choses. La rumeur s’est saisie de ce fait pour en faire tout un plat en expliquant ce départ, dû selon certains à l’intransigeance du président qui n’aurait pas accédé au vœu de Bachi de voyager avec l’équipe en Espagne ; selon d’autres, Zoubir aurait mal pris l’éventuelle venue de Serrar qui briguerait le poste de manager général du Doyen.
    Ces rumeurs font sourire Bachi qui ne se voit pas quémander un voyage : «J’en ai largement les moyens et ce serait mesquin de ma part de solliciter le club pour cela.» Quant à Serrar, Bachi n’a pas souvenir que son cas a été posé un jour au conseil d’administration du club. Plus sérieusement et cela transparaît dans ses propos, ce départ, expérience inaboutie, est vécu comme une profonde frustration. La posture du club l’attriste, mais il ne jette l’anathème sur personne, car il ne s’est pas trompé de colère.
    C’est lorsqu’il revisite les différentes étapes de sa carrière qui couvre deux décennies que Bachi est le plus saisissant : «J’ai été fidèle à moi-même et à mes convictions, et c’est peut-être cela l’honneur de ma vie.»
    Plutôt du genre taiseux, Zoubir se lâche quand il s’agit de foot, de surcroît lorsque l’entretien bifurque sur l’état lamentable de son club de toujours, le Mouloudia.

    Débuts à El Biar
    Pas du tout le genre à se noyer dans le bavardage et la gesticulation, ce qui à l’évidence a été pris pour de la faiblesse par ses contempteurs. La mode étant au populisme et à la démagogie. La vie a calibré Zoubir pour atterrir au MCA, l’un des prestigieux clubs d’Algérie, mais qui n’en est pas moins un géant aux pieds d’argile. Alors, c’est quoi cette démission ? La question lui fait lever les yeux au ciel. «En mon âme et conscience et malgré le fait que je suis ancien joueur avec un vécu et une expérience non négligeables, j’estimais que je n’étais pas utile. J’ai remis en cause mon rôle au sein du conseil d’administration. J’ai donné des avis qui n’ont pas été pris en compte. Et comme le club traverse une crise assez aiguë, je n’ai pas envie d’en rajouter.» «Depuis la réforme sportive de 1977, le MC Alger a perdu ses repères et son âme», explique-il. «En 1976, le club crée l’exploit en remportant un triplé historique — coupe, championnat et coupe d’Afrique des clubs champions. L’année d’après, le club se retrouve dirigé par un staff qui n’avait pas le profil pour prendre en charge un club d’une telle envergure. C’est une décision qui devait grandement porter préjudice au développement du Mouloudia, soumis par ailleurs à une forte pression. Il n’y a pas eu de continuité.
    C’est le résultat d’une démarche qui perdure depuis des décennies. Pis, le club est passé entre les mains de gens qui se sont servis du MCA comme tremplin pour fructifier leurs affaires et non pour aider à son épanouissement. Cela dure depuis que Sonatrach s’est débarrassée d’une manière non conforme ni à la règlementation, ni au respect de l’éthique, du sigle et des couleurs en 1988. La famille mouloudéenne n’a pas été conviée à la récupération de ce sigle et l’assemblée générale était amputée d’une grande majorité d’authentiques Mouloudéens au profit de gens qui n’avaient rien à voir avec le Mouloudia. Donc, le problème est un problème de légitimité. A partir du moment où il y a eu une rupture il y a 40 ans avec l’environnement naturel du club, s’est posé le problème de leadership du club qui, hélas, en a lourdement subi les conséquences», constate l’ancien leader de l’équipe.
    Zoubir, qui n’a plus tout à fait la silhouette de ses 20 ans, en garde malgré tout l’élégance. Dans ses propos mesurés, on sent qu’il ne veut ni blesser, ni attenter à quiconque.«Lorsque j’ai été contacté par le P-DG de Sonatrach de l’époque, M. Zerguine en l’occurrence, après le sacre de la coupe d’Algérie, en 2013, j’estimais que c’était pour moi un honneur d’être sollicité en tant qu’ancien joueur. Il était de mon devoir d’y répondre favorablement, ce que j’ai fait. Je me suis aperçu pendant plusieurs réunions que mon rôle au sein du conseil était purement formel. Les décisions importantes étaient prises sans moi. Par exemple, je n’ai pas été informé du recrutement et du choix de Charef et de son staff et des larges prérogatives qui lui ont été accordées dès son installation. Malgré cela, je n’ai pas voulu faire de vagues pour préserver l’équilibre du groupe.»
    Au creux de la vague
    Bref, Bachi estime se sentir de trop, alors il a quitté la table prenant à son compte cette maxime de Descartes. «C’est proprement ne valoir rien que de n’être utile à personne.»Considérant qu’on a perdu bien peu quand on garde l’honneur ! Y a-t-il espoir de voir un sursaut pour ne pas dire un sauvetage du club ? «Cela dépendra de la réaction des joueurs qui se retrouvent au pied du mur. C’est à eux de trouver l’énergie nécessaire et la volonté pour sortir de cette impasse. Les responsables se démènent comme ils peuvent et essaient de faire ce qui, à leurs yeux, est susceptible de déclencher le déclic, mais comme je l’ai dit, le dernier mot revient toujours aux joueurs.»
    Choyés, sécurisés sur le plan pécuniaire, les joueurs jouissent d’une stabilité certaine que beaucoup leur envient. La notoriété du club qui ne la tient pas seulement de ses titres et de son droit d’aînesse étant le doyen, mais aussi de sa garde rapprochée, assurée par la plus grande entreprise nationale qui fait jaser dans les chaumières des autres clubs, font que le MCA est un club pas comme les autres. Même sa mauvaise passe actuelle si elle chagrine ses fans, intrigue les plus irréductibles.
    L'euphorie de la coupe d'Afrique
    Est-ce que l’environnement du club n’y est-il pas pour quelque chose ? «Peut-être, s’interroge Bachi, qui met aussi en avant le rôle néfaste d’une certaine presse qui ne s’est pas contentée de rester dans son rôle d’informer, mais est allée au-delà en s’immisçant dans les affaires internes du club, créant parfois des situations troubles. Tout se sait, même ce qui est censé être du domaine du secret. Certaines décisions prises au conseil n’ayant même pas franchi la salle de réunion qu’elles sont colportées à l’extérieur», révèle l’ancien capitaine qui ajoute qu’«il est inconcevable que certains extrapolent autour de déclarations supposées ou avérées de joueurs et de dirigeants en ajoutant une couche à la polémique, cela crée un malaise et n’est pas très bon pour la stabilité de l’équipe.»
    Plus généralement, Bachi qui fonde des espoirs sur notre équipe nationale, n’en émet pas moins des réserves sur le «pourvoyeur» de cette équipe. «L’équipe nationale ne reflète pas le niveau du football en Algérie dont les responsables ont opté pour la constitution d’une formation composée quasiment de joueurs algériens évoluant à l’étranger. C’est peut-être une solution de rechange puisqu’il n’y a pas pour le moment d’alternative sérieuse», admet Bachi qui ajoute que «la formation au niveau de nos clubs est pratiquement absente, sans parler des jeunes catégories délaissées par leurs dirigeants, obnubilés par le résultat immédiat et son corollaire, le maintien des responsables en place pour perpétuer leur pouvoir. On est en train de vivre un simulacre de mauvaise copie», soutient-il.
    Pour lui, «le professionnalisme reste au stade de simple slogan avec lequel certains se gargarisent. On en est loin, car le professionnalisme ne se décrète pas. Il faut créer les bases en s’appuyant sur une organisation impeccable, tant au plan des mentalités, des infrastructures ou de la gestion. Comme tout le monde le sait, ce n’est pas le cas chez nous où c’est plutôt le bricolage qui prime. La situation frôle l’anarchie. Les institutions chargées du contrôle et du respect de la réglementation s’en accommodent malheureusement.»
    Bachi, avec une brochette de joueurs, aura su allier sport et études. «Maintenant, c’est impossible. Si on fait des statistiques, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup qui mènent de concert une carrière sportive et universitaire. A notre époque, c’était possible car le rythme des entraînements (2 fois par semaine entre midi et quatorze heures) le permettait. On peut citer les Aïssaoui, Fergani, Abdouche, Atoui, Lalla, des joueurs brillants qui ont réussi leur carrière professionnelle ! La décision de la limite d’âge de ne pas s’expatrier nous a coupé les jambes. On était des retraités bien avant l’heure. C’était un beau gâchis. C’était, faut-il le préciser, des décisions arbitraires qui n’avaient rien à voir avec le sport !»
    Bachi avait été convoqué pour la première fois au MCA à 17 ans. «A Aïn M’lila, je n’ai pas joué, mais Omar Betrouni si, il a reçu un caillou sur la tête pendant le match, ironise-t-il. Moi, je n’ai commencé à jouer qu’à la phase retour.» C’était l’année où le MCA avait rétrogradé par décision du ministre chargé des Sports après les échauffourées contre le MCO. «J’ai joué mon premier match seniors contre l’OMR avec comme entraîneur Omar Hahad. On a accédé cette saison-là ; je me rappelle que les dirigeants avaient décidé de mettre dans le bain des jeunes : Betrouni, Maloufi, Zenir, Amrous, Bachta… Puis, ce fut l’ère Khabatou, l’entraîneur qui m’a le plus marqué car il a toujours été en avance sur son temps. Il avait le souci de former et voyait toujours loin.»
    Bachi garde dans un coin de sa mémoire le triomphe de la coupe d’Afrique en 1976, «aboutissement de toute une carrière.» Le plus mauvais souvenir ? «Paradoxalement, ce sont les deux titres que nous avions remportés sous la bannière du… MPA après la réforme dans l’indifférence quasi totale du public et de la direction du club. Cela m’avait grandement choqué à l’époque ! C’était comme une greffe qui n’a pas pris, une sorte de rejet de la part de ceux qui se sont indûment accaparés du club. Je l’ai ressenti comme cela. Mais je reste toujours un fidèle supporter, un fervent Mouloudéen ! Ça me collera à la peau jusqu’à la fin de ma vie. Il est de l’intérêt du MCA de tout faire pour ne pas l’enfoncer davantage. Je dis cela sans vouloir me disculper.»
    Adepte du grand large
    Bachi est père de deux filles et un garçon, ce dernier a fait des études en chirurgie cardio-vasculaire et effectue son service à Tamanrasset. Sa fille a été championne d’Algérie de tennis. «Elle l’a pratiqué pour son propre plaisir dans les jeunes catégories. Elle a fait le choix des études». Nous ne pouvions nous quitter après ce passionnant face-à-face sans évoquer l’autre passion de Zoubir : la mer. «Après le foot, c’est en effet la grande bleue qui m’attire et me fascine. Peut-être cela est-il dû à mes origines de Dellys et à mon père, Ahmed, qui était un pêcheur à Ras El Moul. Tous les week-ends, j’allais avec lui ; cette passion m’a poursuivi jusqu’à ma retraite. J’ai acheté un petit bateau et lorsqu’il fait beau je vais me ressourcer au large, loin des fureurs, des rumeurs de la ville et de la foule déchaînée…». Un climat apaisé dont le MCA a grandement besoin par les mauvais temps qui courent...


    A la une/Sport_Foot-Ball
    Mondial des clubs. ESS 2 - Wanderers FC 2


    Sétif arrache la 5e place

    Cueillis à froid, les Ententistes entament mal une rencontre jouée dans un stade presque vide. Secoués par le but de Castelen qui profite d’une balle perdue, les Sétifiens tentent de se refaire, mais n’arrivent pas à perturber l’adversaire évoluant en bloc.


    A la reprise, les Noir et Blanc, ambitieux, reviennent avec de meilleures intentions. Le centre de Younès (50’) oblige l’arrière gauche australien à tromper son gardien, au grand bonheur des Sétifiens, qui remettent ainsi les pendules à l’heure. Sept minutes après, Ziaya profite d’un beau centre de Gasmi pour donner l’avantage à son équipe.
    Cette réalisation ne décourage pas les Australiens, qui laissent des espaces qui ne sont pas exploités par les Noir et Blanc. Au lieu de presser un adversaire émoussé physiquement, les Ententistes se replient, commettent des fautes non loin de leur surface, ce qui permet aux Australiens d’égaliser à trois minutes de la fin et d’aller vers les tirs au but qui sourient aux champions d’Afrique, arrachant ainsi la 5e place et un chèque de 1,5 million de dollars.

    Fiche technique

    Grand stade de Marrakech
    - Arbitres : Norbert Huata (Tahiti), Tevita Makasini (Tonga) et Paul Ahupu (Tahiti)
    - Buts : Castelen (5’) Saba (87’) Wanderers - Mullen (50’ csc) Ziaya (57’) ESS
    - Averts : Haliti, Mullen, Poljak (Wanderers) - Aroussi (ESS)
    - ESS : Khedairia, Megatli, Ze Ondo, Aroussi, Mellouli, Zerara, Gasmi, Ziaya, Younès (Belaimeri 75’), Djahnit, Lamri (Lagraa 64’)
    - Entr. : Madoui
    - Wanderers FC : Bouzanis, Mullen, Golec, L. Haliti, Poljak (Fofanah 78’), Sotirio (Saba 66’), Castelen, Adeleke, Trifiro, Alessi, Baccus (Juric 68’)
    - Entr. : Tony Popovic


    Real Madrid 4 - Cruz Azul 0 : Madrid, sans forcer

    Candidats à la succession du Bayern Munich, détenteurs du dernier titre mondial, les Madrilènes ont, sans trop appuyer sur l’accélérateur, pris le meilleur sur une bonne formation mexicaine d’Azul Cruz.


    Dominant son sujet, la bande à Ancelloti a pointé quatre buts bien construits. Profitant d’une hasardeuse sortie du gardien mexicain, Ramos (15’), de la tête, matérialise le coup franc, bien botté par Kroos. Le retrait du latéral droit Carvajal (36’) prenant de vitesse la défense, permet à Karim Benzema de corser l’addition. A quatre minutes de la fin de la première mi-temps, Marcelo descend un attaquant mexicain. Chargé de l’exécution du penalty, Gerardo Torrado échoue face à un Casillas impérial.
    Le même scénario se reproduit lors de la seconde manche. Jouant juste et à l’économie, le champion d’Europe, bien emmené par un Christian Ronaldo jouissant, à l’instar de son club, d’une très grande popularité au Maroc, sert Bale (50’) qui, d’une tête, plie la rencontre jouée devant 45 152 spectateurs aux anges. Le jeune Isco (72’) scelle définitivement le sort d’une partie dominée par un Real qui file tout droit vers un autre titre.








    Dernière modification par zadhand ; 19/12/2014 à 00h25. Motif: Radar de Maghreb-Sat 19/12/2014
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    A la une/Actualité
    Berriane (Ghardaïa) : les causes des derniers affrontements


    le 26.12.14 | 17h33





    Si ce n’est encore l’amas de toutes sortes d’objet hétéroclites, tels que les pierres, les pneus incendiés et les douilles des grenades lacrymogènes étalées sur le bitume, rien ne laisse deviner que des affrontements ont eu lieu ici, sur toute la longueur du boulevard qui divise Berriane en deux, par cette stratégique route qui est la nationale une, qui traverse l’Algérie de part en part du nord au sud.


    Et pourtant, il a fallu faire appel à des renforts de forces anti- émeutes qui sont rapidement parvenues de Ghardaïa pour qu’enfin la situation soit sous contrôle et que le calme soit revenu. Que s’est il passé en fait et quel est le problème ? C’est en fait tout un concours de circonstances qui en est la cause. Le premier est l’incendie de trois véhicules dans un garage la nuit du mercredi au jeudi à la sortie nord de la ville de Berriane, à quelques encablures de la sûreté de daïra de Berriane. Acte de malveillance ou accident ? L’enquête ouverte à ce sujet par le service de police judiciaire de la sûreté de daïra de Berriane déterminera les causes et circonstances. Mais l'enchaînement des faits le lendemain donnera à cette affaire une inclinaison dangereuse.

    En effet, vers 11 h 30, les cris d’une femme travaillant à la daïra et surtout ceux d’un employé de la Casnos qui courait en se disant victime d’agression de la part d’un citoyen dans l’exercice de ses fonctions, ont failli mettre le feu aux poudres. Il n’en fallait pas plus que cette grave inconscience de cet employé de la Casnos, pour rameuter tout le quartier arabe situé juste en face d’où des dizaines de jeunes dévalaient des ruelles en pente, pour s’en prendre à leurs voisins mozabites.

    « Nous voulons vivre en paix »

    Heureusement que les forces antiémeutes de la police, stationnés depuis des mois sur cette route nationale, devenue par la force des évènements une frontière tacitement reconnue par les deux communautés, ont rapidement réagi et empêchés énergiquement ces jeunes de la traverser, évitant ainsi le contact,
    pour ne pas dire l'inévitable affrontement

    Pendant plus de 3 heures, soit jusqu’aux environs de 20 heures, la route nationale a été coupée à la circulation, entraînant un embouteillage de plusieurs centaines de véhicules, bus et camions aux deux extrémités de la ville . Vers 20 heures quelques automobilistes, connaissant la région, ont toutefois réussi à contourner la ville par des chemins de pistes détournées. Ce n’est que vers 20 heurs 30 que finalement el calme est revenu et la route rouverte à la circulation.

    Trois policiers ont été blessés par des jets de pierres et aucune arrestation n’a été opérée. Les renforts sont toujours sur place stationnés aux points chauds et stratégiques de la ville alors des appels au calme, émanant des sages et des notables de la ville appellent au calme et à la sagesse de tous.

    « Nous ne voulons pas de cette violence, nous voulons vivre en paix comme nous l’avons toujours fait, nous sommes un même peuple et c’est notre pays à tous. Notre destin est lié, nous sommes de ce fait condamnés à vivre ensemble, laissons donc nos enfants grandir dans la paix et la concorde », nous lance un marchand de journaux qui nous a reconnu.

    Séisme à Blida : Du traumatisme au relogement

    le 26.12.14 | 10h00

    Anissa Sabraoui et son fils Abderezzak espèrent mieux que ce taudis, au centre-ville de Hammam Melouane.


    Déjà éprouvés par des conditions de vie lamentables, les habitants de Hammam Melouane comme ceux de Chebli se consolent du traumatisme du dernier séisme en espérant un relogement.


    Certains magasins ont rouvert. Poteries et bijoux artisanaux sont exposés. Des dizaines d’enfants proposent des galettes aux passagers. L’hôtel et le hammam accueillent toujours, mais aucun client en vue ! «Les visiteurs ne viennent plus depuis le séisme», regrette un vendeur de galettes dont l’âge ne dépasse pas la dizaine. Hammam Melouane semble renouer avec son quotidien, mais le tourisme, qui constitue la principale activité de cette localité de la wilaya de Blida, est désormais gelé. «Nous vivons un traumatisme quotidien. Nous n’arrivons pas à dormir dans nos appartements complètement délabrés. Nous ne savons plus où aller», se lamente Ahmed Djerroudi, 35 ans, père de deux enfants, qui habite la cité 32 Lgts de l’OPGI, à la sortie de la ville.
    «Personne ne dort chez soi. On ne vient là que pendant la journée. La plupart des hommes passent la nuit dehors ou dans leurs voitures. Quant aux femmes et aux enfants, ils sont hébergés par des voisins», fulmine Boudjemaâ Laboudi, 67 ans, qui partage ce qui «reste» de son appartement du rez-de-chaussée avec sa famille nombreuse. Après la peur, c’est la bataille pour le relogement. Ici, c’est le sujet qui préoccupe tout le monde. Dans ce quartier, qui compte 38 familles logées depuis 2003, la plupart des appartements ont été fortement touchés.
    Les murs fissurés sont en partie effondrés. Les traces du séisme sont bien visibles sur tous les blocs. Les habitants vivent le calvaire. «Ce sont les services du Contrôle technique de construction (CTC) qui nous ont conseillé de ne plus rester ici», ajoute Ahmed, qui partage sa demeure avec sa sœur, mère d’un enfant. «Ils nous font courir d’un service à un autre. Le président de l’APC nous envoie au chef de daïra qui, de son côté, nous redirige vers l’OPGI ! Nous ne savons plus à qui nous adresser», se plaint la sœur aînée d’Ahmed.
    Sinistrés
    Hier, la population a été réveillée encore une fois par les secousses d’une réplique qui les a empêchés de regagner leurs lits. Le matin, quelques femmes occupent une partie de la cour de la cité pendant que d’autres sont «obligées» de rester à l’intérieur pour préparer le déjeuner. Les hommes, eux, préfèrent passer la journée en ville. Messaoud Azzouni, 72 ans, père de 10 enfants, aussi sinistré, dénonce : «Le dernier séisme a mis notre bâtiment dans un état lamentable. Ces bâtisses qui n’ont pas été rénovées ne peuvent plus tenir aujourd’hui !» Le fils de Boudjemaâ intervient : «Qu’allons-nous faire maintenant ? Veulent-ils que nous finissions sous les décombres ?»
    D’après les habitants, les sinistrés seront relogés à Larbaâ, une autre commune de la même wilaya. Depuis 2003, plusieurs jeunes de cette cité se sont mariés. Les familles d’un même foyer se sont multipliées, ce qui pourrait entraver l’opération de relogement. «Nous voulons bien être relogés, mais le nombre de familles habitant chaque appartement doit être pris en considération», insiste Ahmed. Certains sinistrés sont optimistes et attendent de bonnes nouvelles. «Les habitants attendent une solution de la daïra ou de l’OPGI», espère un trentenaire de la cité des 32 Lgts. D’autres, comme Ahmed, sont sceptiques : «De fausses promesses, comme toujours.»
    A Chebli, au nord de Hammam Melouane, où le Craag a situé l’épicentre du dernier séisme, la vie reprend doucement son cours. Khellif Abdelkader, président de l’APC de Chebli, semble confiant : «Nous avons 552 familles sinistrées dont 10% seulement ont besoin d’être relogées rapidement. Une cellule de crise a été installée depuis le début de la semaine dernière. Le CTC a déjà inspecté toutes les demeures touchées. Nous attendons leur diagnostic pour entamer notre réunion avec la wilaya et établir l’ordre des priorités.» Le plafond de la maison des Kramou, l’une des familles sinistrées, ne tient plus. «Nous sommes trois familles à habiter dans cette maison coloniale complètement dégradée, surtout depuis le séisme de 2013. Aujourd’hui, nous ne demandons qu’à partir d’ici pour être relogés ailleurs et bénéficier enfin d’une vie tranquille, loin du danger», espère Mohamed Amine Kramou, 30 ans. Le même souhait est émis par Anissa Sabraoui, veuve, qui vit seule avec son fils Abderezzak, 19 ans, au lieudit place du 20 Août, au centre-ville de Chebli.
    Vieux
    «Nous souffrons du problème de logement depuis des années. Nous avons bénéficié précédemment d’un appartement qui m’a été attribué avec ma sœur, mariée elle aussi. Nous l’avons refusé car nous avons deux foyers différents, ma sœur et moi. Depuis, le chef de daïra l’a attribué à une autre femme avec qui je suis toujours en justice, dénonce Anissa. Je veux avoir une vie digne avec mon fils. C’est tout ce que je demande.» Abderezzak, lui, souhaite «avoir une vie qui ressemble à celle de tout les Algériens». Les voisins de Abderezzak, deux vieux malades, qui arrivent à peine à s’exprimer, vivent seuls dans une ancienne maison ébranlée, elle aussi, par le séisme. Il s’agit de Abdelkader Driouèche, 85 ans, et sa femme dont on ne peut comprendre que le mot «dar» (maison). Ils ne sont toujours pas relogés alors qu’ils survivent dans une situation lamentable. Depuis quelques années, le séisme est devenu une occasion en or pour des milliers de demandeurs de logement afin de remettre la question sur table. A Bab El Oued et La Casbah, comme à Hammam Melouane et Chebli, le problème de relogement n’est toujours pas réglé. Vraisemblablement, les répliques de la crise du logement dépassent le traumatisme et la peur causés par le séisme.

    Sit-in des relogés de la cité 1032 Logements de Douéra

    Les sinistrés de Bab El Oued touchés par le séisme du 1er août dernier, relogés une semaine plus tard dans la cité 1032 Logements, à Ouled Mendil (Douéra) envisagent d’observer un sit-in. Selon Kamel Aoufi, président de l’association Immeubles menaçant ruine, cette démarche vient après le délai de 20 jours accordé par l’OPGI qui exige des relogés 70 000 DA comme premiers versement. «Ce sont des familles démunies. Les chefs de famille touchent à peine le SMIG, ils n’arriveront jamais à collecter cette somme en si peu de temps, sachant qu’ils étaient propriétaires avant la catastrophe», ajoute le président de l’association. (Hanane Semane)


    LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA QUALIFIE “LA CRISE DES PRIX” DU PÉTROLE DE “SÉVÈRE”

    Budget : le gouvernement revoit sa copie

    Vendredi 26 décembre 2014-23:34:15

    vendredi 26 décembre 2014 - 23:34:15Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”.
    Des coupes budgétaires seront prises et des arbitrages seront prononcés, mais pas au détriment des transferts sociaux qui seront, à court terme, préservés.
    L’optimisme, affiché ostentatoirement par le gouvernement quant à l’amortissement de l’effet de la chute importante et prolongée du prix du baril du Brent sur l’économie et la finance nationales, s’est brutalement dissipé, cédant la place à de sérieuses inquiétudes. L’Exécutif, faussement serein, depuis notamment la fameuse réunion de l’Opep où le niveau de la production du pétrole a été maintenu, accentuant du coup la tendance déjà fortement baissière des prix, finit par admettre la réalité d’une crise aiguë. Une crise tellement préoccupante d’ailleurs qu’un mini-Conseil des ministres lui est consacré mardi.
    C’est très significatif, au demeurant, que le président de la République, peu enclin à la convocation du Conseil des ministres depuis son AVC et la convalescence qui s’en est suivie, intervienne pour couper court au laïus gouvernemental, lequel était jusque-là loin de cadrer avec la réalité. Mardi, donc, le président Bouteflika instruisait son gouvernement de revenir de sa fuite en avant et de se mobiliser pour faire face à cette crise de pétrole qualifiée, pour la première fois, de “sévère” et dont les lendemains sont incertains. “La crise actuelle des prix du pétrole est sévère, avec des perspectives imprévisibles à court terme. Aussi le gouvernement est chargé d’en assurer un suivi permanent et d’examiner, trimestriellement, sous la direction du Premier ministre, toute adaptation qui s’avérerait nécessaire dans la gestion économique est budgétaire”, a-t-il averti à l’issue du conseil restreint. La recommandation ainsi faite de procéder à des évaluations trimestrielles, autrement dit de s’astreindre à une vigilance accrue, est, à vrai dire, le signe patent d’une panique à bord. Et pour cause ! Dans le cas du gouvernement algérien, les implications économiques et financières de la chute du prix du baril du pétrole en appellent à des corollaires politiques. Les difficultés économiques qu’occasionnerait cette chute des prix du pétrole sont source d’inquiétudes pour le pouvoir en place dont la survie se trouve menacée. L’indigence financière mettrait inéluctablement à mal un pouvoir qui se maintient et se perpétue par la rente. D’ailleurs, c’est par le recours à l’outrance dans la subvention et à la hausse salariale qu’il s’est mis à l’abri des bourrasques qui ont soufflé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en 2011 à tel point d’ailleurs que, surpris par la crise, il se retrouve face à un terrible dilemme : rationnaliser la dépense publique sans toutefois renoncer à la subvention et à l’investissement.

    Choix cornélien
    Le gouvernement est rattrapé par son imprévision et son autisme qui a fait qu’il a refusé d’écouter les voix, fort nombreuses, au demeurant, alertant sur les risques encourus à maintenir un tel train de dépenses en l’absence de niches financières exploitables en dehors de l’exportation des hydrocarbures. À quelle politique se rendra-t-il pour ne pas subir de plein fouet les effets de la crise ? Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”. “Le président Bouteflika a instruit le gouvernement d’exclure toute remise en cause de la politique d’investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d’emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, de la santé et du logement”, est-il souligné dans le communiqué sanctionnant le Conseil restreint des ministres. C’est donc dans le budget de fonctionnement qu’il va falloir opérer des coupes, sinon à tout le moins le rationnaliser. “Le président de la République a également chargé le gouvernement de s’atteler à la rationalisation de la dépense publique, notamment au niveau du budget de fonctionnement.” La crise est donc bien ressentie, même si, pour ne pas avoir à avouer des erreurs d’aiguillage économique, l’Exécutif invité à ne pas céder au désarroi, rappelant que l’État “dispose d’une certaine marge de manœuvre résultant d’un désendettement public anticipé quasi total, des réserves de changes constituées, ainsi que de l’épargne publique accumulée au Fonds de régulation des recettes”. Mais pour combien de temps l’État puisera encore dans la réserve accumulée ? Le Fonds de régulation des recettes (FRR) est passé de 7 000 milliards de dinars en 2012 à juste 4 500 milliards de dinars en 2014.
    Si la courbe des prix du pétrole continue à décroître, les réserves vont corrélativement s’épuiser. C’est pour cela que le discours du gouvernement, qui se veut rassurant, manque de pertinence. En effet, les experts ne perçoivent pas comment s’en tenir à une feuille de route, conçue en fonction d’une opulence financière, alors que le tableau affiche un net reflux des recettes. Une équation quasi impossible à résoudre pour un gouvernement qui estime pouvoir réussir, durant les courts rattrapages, ce qu’il n’a pu faire durant 15 ans.




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    FLASH INFOS : 02 Janvier 2015

    A la une/Actualité
    Des manifestants bloquent l’accès au premier forage de gaz de schiste en Algérie

    le 02.01.15 | 18h32
    Des dizaines de citoyens d’In Salah ont poursuivi vendredi leur mouvement de protestation entamé le 31 décembre. Après quelques heures d’ouverture, la transsaharienne, sur le carrefour des deux Sahla et à 35 Km de la ville,
    a encore été fermée à la circulation.


    Beaucoup de jeunes, des étudiants universitaires qui ne veulent pas quitter leur région en ce moment crucial de son histoire ou son avenir se joue à quelque kilomètres seulement de la zone urbaine et des exploitations agricoles ancestrales et nouvelles mais aussi des membres actifs de la société civile locale se sont postés toute la journée en face du premier forage de gaz de schiste algérien. Le PK 35 de la RN 1 s’étalant d’Alger jusqu’aux frontières sud et au-delà compte la station de gaz conventionnel de Hassi Moumene mais aussi toutes les entreprises d’exploration et d’exploitation du gaz dont Petrofac, qui est la joint-venture British Petroleum et Sonatrach, la plus importante de la région.

    Une manif et des slogans

    Les banderoles et slogans brandis par les manifestants depuis deux jours sont en arabe et en français. On y lit en gros caractère : « oui au solaire thermique, non au gaz de schiste », « non à l'extermination du sud par le gaz de schiste », « In Salah agonise ». Les jeunes semblent déterminés, la délégation qui s’est entretenue jeudi avec le chef de daïra a expressément demandé que ces doléances soient transmises directement au président de la République. Ce courrier signé par les représentants d’une vingtaine de quartiers de In Salah demande un moratoire contre le gaz de schiste. Prenant la parole à tour de roles, les présidents des associations locales de protection de l'environnement se disent choqués par l’attitude hautaine du ministre de l'énergie à In Salah. "Il est arrivé et il est parti comme un voleur" disent-ils. Il a constaté que le forage fonctionnait et il est reparti. Aucune consultation de la population, aucun contact avec le maire, le chef de daïra ou les élus locaux.

    In Salah, à quoi sert le gaz ?

    Pour des membres actifs de la société civile, In Salah renaît de ses cendres et compte peser sur cette décision aussi brusque que méprisante de commencer l’exploitation du gaz de schiste avant la date annoncée par le gouvernement l’été dernier, à savoir l’horizon 2020. « Le Tidikelt fait le décompte de ses acquis : rien », écrit une activiste de la région. In Salah c’est le gisement ouvert à toutes sortes de pompage. Le gaz vers l'étranger, l'eau vers Tamanrasset, l'électricité vers d’autres région et rien pour In Salah ou le vent de sable, la canicule et le néant mettent la population dans une situation que personne ne leur envie. Parce que à In Salah, la situation est tellement invivable que les habitants ressentent cette offense gouvernementale comme une humiliation de trop.

    Conjuguée à l’oubli et à la négligence des décideurs depuis l’indépendance, la capitale du Tidikelt, cette paume de la main ouverte et hospitalière, l’humiliation donne des idées de tout fermer et d’attendre de voir venir. Les habitants donnent un ultimatum au gouvernement.

    Moratoire

    Le gouvernement est devant un exercice difficile de communication et de conviction. Les gens d’In Salah veulent de vrais arguments. « Si l'Etat veut forer pour extraire le gaz de schiste, il faudra qu'il nous démontre via des experts au dessus de tout soupçon que cette activité est sans danger pour l’humain, la faune et la flore », disent-ils.

    Un député a dit qu’il a voté contre la loi des hydrocarbures mais que les voix des élus restent insignifiantes dans une configuration qui pousse à l’unanimisme. Certains citoyens ont réalisé cette semaine qu'ils travaillaient pour l'entreprise qui compte les assassiner. Quelques intervenants ont été plus radicaux : c’est un non définitif au gaz de schiste, une fermeture immédiate du forage qu’ils exigent.

    Et devant l’absence de réaction des autorités, les manifestants occupent toujours la route nationale n° 1 qui reste bloquée.


    Il faut se préparer à des années de disette
    Ahmed Benbitour. Ancien chef de gouvernement



    le 02.01.15 | 10h00

    Il est né le 20 juin 1946 à Metlili, Ghardaïa. Diplômé en sciences économiques, titulaire aussi d’une licence en sciences mathématiques appliquées de l’université d’Alger, d’un diplôme d’études approfondies en statistiques et d’une maîtrise en administration des affaires. Sénateur au Conseil de la nation (1998-1999), il est désigné chef de gouvernement en 1999, avant de démissionner,
    neuf mois plus tard.

    Plusieurs fois ministre de 1992 à 1996, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle de 2014, avant de se retirer le 3 mars, et d’appeler au boycott du scrutin. Il est aujourd’hui membre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD).


    La suite : http://www.elwatan.com/actualite/il-faut-se-preparer-a-des-annees-de-disette-02-01-2015-283681_109.php

    A la une/Economie
    L’Algérie exportera 750.000 m3 de GNL vers l'Egypte en 2015
    le 30.12.14 | 16h49


    L'Algérie et l'Egypte ont signé lundi un accord d'approvisionnement de l'Egypte en 2015 de 750.000 mètres cubes de GNL répartis sur six cargaisons.


    Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.
    Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.
    Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.
    Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
    Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.
    Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
    Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
    Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.
    Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.
    Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.

    Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.

    Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.

    Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
    Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.

    Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
    Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
    Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.

    Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.

    A la une/Culture
    5ème Festival international des arts de l'Ahaggar : la fête sous les étoiles du Tidessi


    le 31.12.14 | 15h48


    Groupe musical Issouder



    Tamanrasset
    De notre envoyé spécial
    L'Asouf ou « le blues des Touareg » était à l'honneur mardi soir au campement de Tidessi, à 12 km au nord de Tamanrasset, à l'ouverture du 5ème Festival international des arts de l'Ahaggar. L'équipe de Ahmed Aouali, commissaire du festival, a choisi d'offrir la première grande scène aux groupes locaux. Il s'agit de Issouder de In Guezzam et de Aguenar, Imazourag ainsi que Issekta de Tamanrasset.
    Les quatre groupes, crées ces cinq dernières années, développent des projets musicaux construits autour de la guitare, de la basse, de la batterie et du jembé . « Nous faisons de la musique pour exprimer ce que nous vivons. Nous évoquons la vie du targui et toutes les choses qui lui manquent dans le sahara. Nous avons appris le jeu de la guitare et la composition sans avoir étudié la musique. Nous avons appris sur le tas. Cette musique s'adapte parfaitement à ce que nous voulons dire » , a expliqué Othamne Chikhaoui, leader de Issouder.
    Pour ce groupe, comme pour d'autres, les maliens de Tinariwen ont montré la voie à suivre Othamne Chikhaoui et d'autres artistes en herbe parlent aussi de Ali Farka Touré. Le groupe Imazourag a introduit le tazamart, la flûte targuie, dans ses compositions, donnant un touche roots au chant. « Pour nous, tazamart s'adapte parfaitement à ce que nous faisons. La guitare électrique dialogue bien avec cette flûte. Nous voulons également introduire l'imzad dans le futur », a relevé Iddaoui Mohmed Hiballah connu par le sobriquet de « Belou », leader de Imazourag.
    Le campement de Tidessi, qui est situé non loin de l'aéroport de Tamanrasset, accueille plusieurs activités durant le festival comme les jeux traditionnels targuis (tidas et karad), des ateliers d'animations artistiques coordonnés par Arezki Larbi, des espaces contes animés par Seddik Meslem, un atelier calligraphie tifinagh par Smail Metmati et Mohamed Hamza et un espace musiques et danses africaines tenu par Sabine Pakora et Astou Faye assistées de Moussa Koita et Souleymane Dembele.
    « Je ne parle ni l'arabe ni le tamachaq. J'essaie donc de trouver des activités qui me permettent de communiquer avec les enfants et avec les gens d'ici. La musique et la danse me permettent de le faire. Nous allons animer un atelier d'expression corporelle. Nous allons proposer des chorégraphies Mandingues et laisser les enfants et les adultes s'exprimer comme ils l'entendent. Ils s'agit de danses qu'on peut trouver dans la tradition africaine », a expliqué l'ivoirienne Sabine Pakora.

    Danse Mandingue

    « L'empire Mandingue correspondait à un grand territoire qui est divisé aujourd'hui entre le Mali, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée. La culture Mandingue existe toujours. Il y a donc des rythmes et des expressions corporelles communs à ces différents pays. Les bases rythmiques sont identiques pour tous ces pays mais avec des adaptations différentes. Pour les percussions, le djembé est à la base avec le doum », a-t-elle ajouté.

    L'artiste-peintre Djahida Houadef s'occupe de l'atelier dessin et peinture. « Cette année, j'ai choisi le thème de la géométrie. J'ai déroulé un papier Kraft pour que les participants puissent dessiner des formes géométriques qui rappelle les dunes ou les maisons où l'on peut trouver des signes amazighs. Je suggère notamment aux enfants de rajouter des choses dans leurs dessins. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais je leur donne des conseils. Les enfants adorent cela. Chaque année, c'est le même intérêt qui est montré. C'est un atelier qui leur permet de s'exprimer, de se rencontrer, d'échanger. Il est important que chaque enfant voit ce que son voisin fait. Ils regardent, se partagent des choses », a souligné Djahida Houadef.
    Plusieurs artisans de bijoux, de vannerie et de cuir présentent leurs produits aux visiteurs, certains fabriquent des oeuvre sur place. Le campement de Tidessi accueille aussi deux expositions de photographie, l'une consacrée aux quatre précédentes éditions du festival et l'autre à l'artiste et photographe, Fayçal Mohamed Abdelaziz, disparu cette année.
    Parallèlement, les festivaliers sont invités à visiter le monument de Tin Hinan et le Centre d'interprétation de l'Office national du parc de l'Ahaggar (OPNA). Un concours de contes et légendes sahariens sera organisé, à l'initiative, de janvier à mars 2015. Les prix seront remis aux lauréats durant le mois du patrimoine (à partir du 18 avril 2015) à Tamanrasset. Le jeudi 1 janvier, une soirée sera consacrée à Othmane Baly avec des concerts du fils du défunt artiste, Nabil Baly, de Choughli, de Toumast Ténéré qui font le déplacement de Djanet ainsi que de Rezkaoui d'Abalessa.
    Lors de la cérémonie officielle d'ouverture à la Maison de la culture de Tamanrasset, Ahmed Aouali a évoqué l'idée de « l'échange culturel » que défend et porte le festival. Un événement ouvert sur l'Afrique et ses richesses artistiques. Il a souligné aussi la nécessité de protéger, de sauvegarder et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de la région saharienne.
    «Beaucoup d'algériens ignorent ce patrimoine et la richesse qu'il porte. Le festival contribue à le faire connaître. Cet héritage culturel et historique a toute son importance dans la promotion du tourisme dans le sud du pays. Il en est de même pour l'artisanat », a déclaré, pour sa part, le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djamaa. Fayçal Métaoui


    A la une/CAN_2015-E.N
    Equipe nationale : La bande à Gourcuff se remet au travail


    le 02.01.15 | 10h00

    Les Algériens déjà dans l’ambiance de la CAN

    C’est aujourd’hui que les choses sérieuses vont commencer pour la sélection algérienne de football, avec le début du stage prévu au Centre technique national de Sidi Moussa.


    Les poulains du sélectionneur national, Christian Gourcuff, vont devoir se remettre au travail pour préparer la phase finale de la CAN, programmée du 17 janvier au 8 février prochains en Guinée équatoriale. Versés dans le groupe C, les Verts s’attendent à une mission délicate face au Ghana, à l’Afrique du Sud et au Sénégal. Le staff technique avait publié le 15 décembre dernier la liste des 23 éléments qui devraient faire la campagne continentale.
    Mais des doutes subsistent toujours sur la présence d’Essaïd Belkalem et le joueur de Newcastle, Mehdi Abeid. Les deux joueurs risquent fort bien de déclarer forfait pour la CAN en raison de blessures. D’ailleurs, Ahmed Kashi est pressenti pour suppléer le milieu de terrain de Newcastle, alors que Liassine Cadamuro devrait remplacer Belkalem si la gravité de la blessure de ce dernier se confirmait. Même si le stage de la sélection algérienne débute aujourd’hui, le technicien français ne pourra avoir tous ses éléments sous la main que lundi prochain.
    En effet, les joueurs évoluant en Espagne et au Portugal, à savoir Sofiane Feghouli, Foued Kadir, Medhi Lacen, Islam Slimani et Yassine Brahimi ont été autorisés par la FAF à prendre part aux matches de championnat prévus ce week-end. Du coup, le vrai travail ne pourra commencer qu’à partir du 6 janvier. Le staff technique aura cinq jours pour préparer son premier test amical face à la Tunisie, prévu le 11 février prochain à Radès.
    De retour à Alger juste après le match, la délégation algérienne s’envolera le 15 janvier pour la Guinée équatoriale. Sur place, le staff technique devrait effectuer les derniers réglages dans la ville de Mongomo avant le coup d’envoi de la CAN. Les Algériens seront certainement sous pression. Car si l’équipe est considérée comme la nation n°1 en Afrique, elle devra le prouver lors de cette CAN. Et pour cela, elle devra éviter le moindre le faux pas dans le groupe de la mort. Le premier match face à l’Afrique du Sud, prévu le 19 janvier prochain, sera révélateur quant à la capacité des coéquipiers de Raïs M’bolhi d’aller jusqu’au bout dans cette compétition.


    30 000 spectateurs pour le match amical Tunisie-Algérie

    Quelque 30 000 spectateurs devraient être autorisés à assister au match amical entre les sélections tunisienne et algérienne de football, le 11 janvier, à 18h au stade Radès à Tunis, a rapporté hier la presse locale.
    Les rencontres de football en Tunisie se jouent depuis quelques années devant un nombre limité de spectateurs pour des raisons sécuritaires.
    Aucune précision n’a encore été donnée à propos du nombre de billets qui seront réservés aux supporters de la sélection algérienne qui désirent assister à cette seule joute amicale dans le programme des Verts avant le rendez-vous africain qui aura lieu entre le 17 janvier et le 8 février en Guinée équatoriale.


    A la une/Angleterre/Liverpool_Foot-Ball


    Angleterre: Gerrard, l'îcone de Liverpool, s'en va
    Par AFPil y a 5 heures


    Steven Gerrard, l'icône de Liverpool, a annoncé vendredi qu'il quitterait à la fin de la saison les Reds qu'il a menés aux plus hautes récompenses, hormis le titre de champion d'Angleterre, cruel manque au formidable palmarès de ce géant du football anglais.
    Perché au sommet d'une tour, même le Liverbird, l'oiseau mythique emblème de la ville, n'avait pas vu le coup venir.
    "Stevie G", comme le surnomment affectueusement les fans des Reds, a décidé de partir en juin prochain alors que son contrat avec le club de la Mersey prendra fin.
    "Ça a été la décision la plus difficile de ma vie", a indiqué dans un communiqué le milieu de terrain anglais qui a passé seize saisons, soit toute sa carrière professionnelle, à Liverpool.
    Ancien capitaine de l'Angleterre (114 sélections jusqu'à sa retraite internationale après le Mondial-2014), arrivé à l'âge de neuf ans chez les "Reds", Gerrard a ajouté qu'il avait l'intention "de continuer à jouer" sans préciser où.


    Steven Gerrard après avoir marqué contre Leicester City en championnat, le 1er janvier 2015 à Liverp …

    "Ce ne sera pas un club concurrent et je ne jouerai pas contre Liverpool, je ne peux pas l'envisager", a simplement indiqué celui qui aura alors 35 ans.
    Il ne pouvait en être autrement pour Gerrard, l'âme et le souffle du Liverpool des années 2000, un des rares joueurs de football de l'époque moderne à n'avoir pas changé de boutique en cours de carrière.
    - Glissade fatale pour le titre -
    De fait, Gerrard, ce +Scouser+ pure souche, natif de Whiston dans la banlieue Est de la ville, représente bien plus que son seul club.
    Il symbolise à lui seul sa ville, Liverpool, jadis grande cité prospère du Nord de l'Angleterre, décimée par le déclin industriel dans les années 70 et qui retrouve peu à peu sa gloire d'antan.


    Graphique sur la carrière et le palmarès de Steven Gerard

    Lancé par Gérard Houllier dans le grand bain à 18 ans en novembre 1998, Gerrard a depuis disputé près de 500 matches de Premier League et 129 de Coupes d'Europe.
    Dans la ville qui a vu grandir les Beatles, Gerrard a longtemps fait croire, par son talent, que le titre de champion qui échappe au club depuis 1990 pouvait redevenir un tube à la mode.
    Vainqueur de la Ligue des Champions en 2005, au terme d'une finale ahurissante face au Milan AC, de la Coupe de l'UEFA en 2001, ainsi que des Coupes d'Angleterre (2001 et 2006) et de la Ligue (2001, 2003 et 2012), Gerrard a également soulevé deux Supercoupes d'Europe (2001 et 2005).
    Sa qualité de passe longue phénoménale, son engagement sans faille et ses qualités de buteur (180 buts en club, 21 en sélection) l'ont propulsé au rang des meilleurs milieu de terrain du monde (3e au Ballon d'or 2005).
    Au point que les sirènes des plus grands clubs ont souvent résonné à ses oreilles avant que Gerrard ne réaffirme à chaque fois son attachement à ses couleurs.
    Les fans de Liverpool ont évidemment composé un hymne à sa gloire, sur l'air de +Que sera, sera+.
    Mais, douleur suprême, le titre national s'est toujours dérobé à lui, comme une malédiction qui colle à la peau.
    Le pire aura été l'épilogue de la saison dernière.
    Alors que jamais Liverpool n'avait été aussi proche de retrouver le titre, c'est Gerrard, seul au milieu de terrain, qui glissa et offrit à Chelsea un but qui fit basculer le championnat. Quelques semaines plus tard, c'est Manchester City qui fut sacré...
    Géant dans son club, comme dans son pays, Gerrard s'en va donc. Mais fidèle à l'hymne des Reds, il ne marchera jamais seul.








    Dernière modification par zadhand ; 03/01/2015 à 01h09. Motif: Radar de Maghreb-Sat 02 Janvier 2015
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    FLASH INFOS : 09 Janvier 2015

    A la une/Actualité

    Charlie Hebdo : les services secrets algériens auraient prévenu leurs homologues français
    le 09.01.15 | 17h2




    Les services de renseignement algériens auraient informé les Français de l’imminence d’une opération terroriste, 24 heures avant l’attaque qui a ciblé, mercredi dernier, le journal Charlie Hebdo.

    « Le 6 janvier dernier, les services secrets algériens préviennent leurs homologues français qu’une opération terroriste d’envergure était en préparation sur le territoire français », a révélé, ce vendredi, le rédacteur en chef de la chaîne iTélé, Lucas Menget, en citant des informations exclusives.
    Les deux frères Kouachi, auteurs présumés de l’attentat qui a coûté la vie à 12 personnes en plein cœur de Paris, appartiennent à un cellule qui compte essentiellement des franco-algériens. La cellule en question existait depuis au moins 2001 puisque l’un de ses membres a été arrêté alors qu’il préparait un attentant contre l’ambassade américaine à Paris, a ajouté Lucas Menget.

    Plusieurs membres de cette cellule ont été entendus par un juge antiterroriste en 2010 dans la sillage de la tentative d’évasion de prison de Smain Ait Belkacem, un autre membre de la bande dirigée par le prédicateur Farid Ben Yettou.
    Les frères Kouachi ont bénéficié d’un entraînement militaire au Yémen, selon la même source.
    Elwatan.com


    A la une/INTERNATIONAL
    France

    Fin des deux prises d'otages, mort des auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo


    le 09.01.15 | 18h17


    Les forces d'élite françaises ont lancé simultanément l'assaut vendredi et tué les deux jihadistes accusés du massacre de Charlie Hebdo, ainsi que l'auteur d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché juif à Paris.


    Ce dénouement met fin à trois jours d'une vaste traque après l'attaque aux cris d'"Allah Akbar" contre le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi à Paris qui a fait douze morts. Cet attentat, le plus meurtrier en France, a provoqué une onde de choc dans le monde entier.

    Peu avant 16H00 GMT, les unités d'élite de la gendarmerie ont abattu Saïd et Chérif Kouachi qui sortaient, en leur tirant dessus, de l'imprimerie où ils s'étaient retranchés avec un otage. Un membre des forces de l'ordre a été blessé dans l'opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. L'otage en revanche a été libéré, sain et sauf. Les chaînes de télévision en continu ont montré des images de puissantes détonations suivies d'une fumée blanche.

    Parallèlement, un assaut a été donné contre un supermarché juif dans l'est parisien où un homme avait pris plusieurs personnes en otage, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux personnes avaient été tuées dans la fusillade qui s'était produite au début de la prise d'otage.

    Après plusieurs détonations, des policiers ont pénétré dans le magasin. Au moins cinq otages sont sortis peu après protégés par des policiers, ont constaté des journalistes de l'AFP. On ignorait si d'autres otages avaient été blessés ou tués.

    Situation sans précédent

    Les autorités françaises devaient gérer une situation sans précédent dans l'histoire moderne du pays: deux prises d'otages à 50 km de distance perpétrées par des personnes lourdement armées et déterminées, dernier acte d'une tragédie entamée mercredi avec l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo. Le quartier près de la supérette avait été complètement bouclé et tous les occupants des immeubles avoisinant ont été priés de rester dans les bâtiments.

    Les écoliers ont été confinés dans leurs établissements. Des policiers en tenue d'intervention ont pris position, protégés par des boucliers pare-balles. "C'est un drame. Ca veut dire quoi, nous les juifs de France, on doit partir en Israël?", demandait un jeune homme de 20 ans, Ilan, kippa sur la tête. Israël a d'ailleurs indiqué suivre "avec inquiétude la situation à Paris", et évoqué une "offensive terroriste" en France.

    L'auteur de la prise d'otages à Paris a été identité comme Amedy Coulibaly, un homme de 32 ans suspecté d'avoir avait tué la veille une jeune policière municipale à Montrouge, dans la banlieue sud de la capitale, et blessé une autre personne. Tué dans l'assaut des forces de l'ordre, Coulibaly aurait également un lien avec les frères Kouachi.

    La traque de Chérif et Saïd Kouachi, deux frères français d'origine algérienne, était entrée vendredi matin dans sa phase finale après trois jours de recherches intenses dans le nord de la France. Des unités d'élite de la gendarmerie les encerclaient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à une quarantaine de km au nord-est de Paris, où ils s'étaient retranchés, lourdement armés, avec un otage. Rues désertes, rideaux de fer des commerces abaissés, accès routiers coupés par les forces de l'ordre, Dammartin était une ville morte en état de siège plongée dans la brume. Les chaînes de télévision en continue suivaient en direct l'intervention des forces de l'ordre.

    Stigmatisation

    Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, se trouvaient depuis des années sur la liste noire américaine du terrorisme, et que Saïd Kouachi s'était entraîné au maniement des armes au Yémen en 2011. Selon diverses sources locales, il avait aussi fréquenté une université fondamentaliste au Yemen avant de batailler contre des miliciens chiites dans ce pays. Les deux frères étaient sur la "No Fly List" qui interdit à ceux qui y figurent de prendre des vols au départ ou à destination des Etats-Unis.

    Selon un automobiliste dont ils avaient dérobé la voiture mercredi à Paris, ils ont revendiqué une affiliation avec "Al-Qaïda Yemen". Après une réunion de crise à l'Elysée au lendemain d'une journée de deuil national, le président François Hollande a appelé "tous les citoyens" à manifester dimanche, lors de marches prévues pour dénoncer le massacre de Charlie Hebdo, et à refuser toute "surenchère" ou "stigmatisation".

    Cet appel n'a pas suffi à désamorcer la polémique sur l'éventuelle présence du Front national (extrême droite) à la manifestation. Reçue à l'Elysée comme d'autres dirigeants politiques, la présidente du FN Marine Le Pen a déploré ne pas avoir été invitée, y voyant une "interdiction" pour son mouvement ou ses représentants.

    De leur côté, les représentants de l'islam de France ont appelé les fidèles à condamner le terrorisme et à "rejoindre massivement la manifestation nationale" dimanche.

    Vendredi, jour de prière pour les musulmans, un hommage spécifique a été rendu aux victimes de l'attentat dans toutes les mosquées de France. Depuis mercredi, plusieurs incidents contre des lieux de culte musulmans ont été recensés en France.

    Une journée à traquer les frères Kouachi

    le 09.01.15 | 10h00

    Elément du GIPN au nord-est de Paris
    La France s’est réveillée, hier matin, assommée, mais aussi avec un immense élan d’espoir de solidarité qui s’est manifesté dans toutes les villes de l’Hexagone et au-delà. La bonne nouvelle est que l’enquête sur les auteurs du massacre des journalistes de Charlie Hebdo avance à grands pas.


    Des éléments du GIGN ont investi tôt hier matin une cité-dortoir dans la ville de Reims (nord- est de Paris), d’où sont originaires les deux assaillants présumés. Selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les deux suspects ont été vus dans la région de l’Aisne, à l’est de Paris. Il s’agirait de deux frères Chérif et Saïd Kouachi, soupçonnés d’être derrière le massacre d’hier qui a fait 12 victimes, dont 10 journalistes de Charlie Hebdo.
    Plus tard dans la soirée, rapporte Le Figaro, un hélicoptère survolait la zone de Villers-Cotterêts, où le pompiste d’une station-service Avia avait reconnu Chérif et Saïd Kouachi, les policiers du raid passaient au peigne fin les villes des alentours, de Crépy-en-Valois à Longpont. Les deux hommes auraient vraisemblablement abandonné leur véhicule, une Clio grise, et se déplaceraient à pied.
    Irak
    Les enquêteurs les ont identifiés après avoir trouvé la carte d’identité de l’un des assaillants dans la voiture volée et abandonnée, elle aussi, au niveau de la rue de Meaux dans le 19e arrondissement de Paris. Les deux suspects sont connus de la police et des services français.
    Respectivement âgés de 32 et 34 ans, les deux frères nés à Paris avaient fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de sécurité, mais rien «ne présageait qu’ils allaient passer à un tel acte», a affirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Un troisième individu, âgé de 18 ans, s’est rendu de son propre gré à la police, hier soir, après à avoir vu son nom sur les réseaux sociaux et les journaux. C’est un jeune étudiant qui a un lien de parenté avec les assaillants.
    Depuis mercredi soir, il est sous mandat de dépôt et interrogé par la police. Au total donc, ce sont sept personnes liées de près ou de loin à cet attentat qui ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête policière globale qui a concerné plusieurs villes et banlieues. Le benjamin Chérif Kouachi a un parcours édifiant. En 2008, il fut condamné à trois ans de prison dans l’affaire de la filière d’envoi des combattants français en Irak, appelée la «filière des buttes Chaumont».
    Il a été arrêté, en 2005, à l’aéroport de Paris en train d’embarquer vers la Syrie pour passer ensuite en Irak. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2007, son nom apparaitra à nouveau lorsqu’il tentera d’aider Smaïn Aït Belkacem à s’évader de prison. Ce dernier a été condamné, en 2002, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans la vague d’attentats commis dans le RER à Paris en 1995. Toutefois, il a bénéficié d’un non-lieu.
    Berne
    A sa sortie de prison, il se met au vert dans un petit appartement à Reims, mais recommence à fréquenter activement une mosquée à Stalingrad où, semble-t-il, il a approfondi ses connaissances coraniques et religieuses. Sur le plan politique, le président Hollande a reçu hier matin son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont évoqué ensemble les moyens de renforcer la sécurité dans toute la France et les efforts mis en place pour retrouver les suspects.
    Par ailleurs, plus de 800 policiers supplémentaires ont été déployés dans Paris, notamment au niveau des axes principaux de la capitale, devant les établissements publics et les grands médias. «Tout sera fait pour sécuriser la population et retrouver les assassins présumés», avait indiqué, hier matin, Manuel Valls sur France Inter. A noter que plusieurs réunions, impliquant de hauts personnages de l’Etat, vont continuer à se tenir pour suivre les événements.
    Hier à midi pile, une minute de silence a été observée dans toute la France en hommage aux victimes. Les drapeaux resteront en berne trois jours durant. En conséquence de l’attentat contre Charlie Hebdo, le sentiment d’islamophobie semble avoir pris encore plus de proportions. La journée a commencé par une fusillade à Montrouge dans la banlieue sud de Paris, où une jeune policière a perdu la vie. La communauté musulmane de France craint d’être victime d’actes de vengeance, d’autant que plusieurs lieux de culte musulmans ont été attaqués depuis mercredi.
    Au Mans (centre de la France), une mosquée a été visée par des tirs anonymes. Même chose dans la région de la Saône –et-Loire où de nombreux lieux de culte ont été également ciblés. François Hollande a appelé les Français à rester unis et à ne pas se diviser, car c’est ce que cherchent «précisément les ennemis de la France et de la liberté», a-t-il entonné lors de son discours de mercredi soir. Une marche de soutien à Charlie Hebdo aura lieu dimanche à Paris et dans toutes les grandes villes françaises pour dire «Nous sommes tous Charlie Hebdo».

    Yacine Farah




    Les musulmans s’attendent à des lendemains difficiles


    le 09.01.15 | 10h00





    L’intelligentsia de la communauté musulmane tient à se démarquer de l’attaque contre Charlie Hebdo.
    Elle s’inquiète du risque d’amalgame.
    «Nous craignons un vent de panique ; et un point de rupture serait fatal pour la cohésion de notre société !» Hier matin, Nabil Ennasri, politologue spécialiste en sciences islamiques, s’est réveillé, comme de nombreux autres musulmans, inquiet pour l’islam et pour le pays dans lequel il vit et travaille, la France.



    En Algérie, c’est Hamid Demmou, président de l’association internationale soufie Alâwiyya, qui s’est exprimé hier, s’associant «à toutes les voix qui s’élèvent en France et partout dans le monde pour condamner ces actes odieux». «Nous appelons à agir ensemble pour défendre les valeurs de notre société, car c’est son essence même qui est visée.» L’association dénonce des actes de barbarie et appelle : «Ne laissons pas l’ignorance justifier l’intolérable.» Sous l’appelation «Musulmans de France», l’instance représentative de la première communauté musulmane d’Europe, forte de 3,5 à 5 millions de membres, a également réagi dans un communiqué condamnant «l’acte terroriste barbare».
    De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a condamné «de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres». Selon Nabil Ennasri, «ces criminels, qui pensaient venger le Prophète, ont surtout trahi le message de l’islam, usurpé le message du Prophète et mis dans un extrême embarras des millions de citoyens musulmans français».
    Le journaliste et chercheur en soufisme algérien, Saïd Djabelkhir, regrette que cet attentat soit revendiqué au nom de l’islam et n’est, en même temps, pas étonné que des musulmans tuent au nom de l’islam ! «Les textes référentiels de l’islam engendrent inévitablement des attitudes violentes de la part des croyants, quand ils sont lus et interprétés en dehors de l’histoire ou de leur contexte historique», affirme-t-il. Et de Continuer : «Le discours religieux traditionnel du fakih justifie effectivement cette violence, il nous faut beaucoup de courage pour le reconnaître mais il n’en demeure pas moins que c’est la réalité.»
    Diaspora
    Pour le chercheur, la meilleure solution pour combattre le terrorisme est de «s’attaquer aux textes religieux et aux lectures archaïques et discours qui continuent à engendrer et justifier ce terrorisme». Par ailleurs, le spectre d’une montée de l’islamophobie a fait son apparition dès mercredi. Les musulmans, de France ou d’ailleurs, s’attendent à des lendemains difficiles.
    Pendant les premières 24 heures après le crime, trois mosquées ont été visées dans trois villes françaises. A ce sujet, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné, hier «avec la plus grande fermeté ces violences ou ces profanations», déclarant : «Nous ne tolérerons aucun acte, aucune menace visant un lieu de culte, pas plus qu’aucune manifestation hostile dirigée contre les Français en raison de leur origine ou de leur religion.
    Les auteurs de tels actes doivent savoir qu’ils seront eux aussi recherchés, arrêtés et punis.» «Il ne faut pas confondre islam et islamophobie», a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lorsqu’il a condamné l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Hier, le gouvernement marocain a lui aussi mis en garde contre l’islamophobie. Le royaume qui compte une importante diaspora en Europe, appelle à éviter «l’amalgame entre islam et terrorisme» et à une «responsabilité collective» tout en condamnant «une attaque terroriste» et un «acte criminel».
    Plusieurs appels à des sit-in de deuil et de solidarité avec les victimes sont en outre lancés au Maroc, dont l’un est prévu, aujourd’hui à 18h, à Rabat, la capitale. Saïd Djabelkhir craint également que «cette attaque terroriste ne cause une montée de l’islamophobie en France», mais confiant, croit aussi que «l’esprit de citoyenneté l’emportera au final». Ce dernier propose que les musulmans de France et du monde entier sortent défendre la liberté d’expression et fassent entendre leur voix contre le terrorisme quels que soient son origine, sa forme et ses «justificatifs».


    Ryma Maria Benyakoub

    Réseaux sociaux : Les Algériens se disent «choqués»


    le 09.01.15 | 10h00

    L’attentat au journal satirique Charlie Hebdo a divisé les Algériens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Des ashtag je suis Charlie je_suis_Ahmed (le policier tué victime aussi) ont envahi les profils des internautes bouleversés. «Profondément choqué par le massacre de Charlie Hebdo. Je m’incline à la mémoire des victimes.
    J’ai toujours admiré l’immense Wolinsky», écrit un lecteur algérien de ce journal sur sa page facebook. «Pour ces déchets de l’humanité qui prétendent venger le prophète, qui ne leur a rien demandé d’ailleurs, Celui-ci dit : ‘‘L’encre de l’élève (savant, écrivain) est plus sacrée que le sang d’un martyr’’», commente un autre. Certains expriment leur solidarité en changeant leur photo de profil avec des photos d’une des victimes ou une de leurs caricatures, ou tout simplement par un carré noir en signe de deuil.
    Frappés dans leurs principes et religion, des internautes défendent l’islam avec des versets coraniques qui incitent à la cœxistence ou qui bannissent l’assassinat tels que : «Si quelqu’un tue un homme sans qu’il y ait eu meurtre ou violence commise sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes» [5:32] El Mâi’da. N. K., de son côté, dénie toute confession musulmane aux assassins : «Je suis musulman, mais ne me sens en rien concerné par le fait que le crime commis ait été au nom d’Allah ou pour venger le Prophète, ni même qu’ils soient des musulmans présumés».
    Dans le même sens, un Bougiote dédie un poème titré «Le Broyeur» aux victimes de l’attentat : «Si ce soleil était à portée de leurs mains ; Bien des démons l’auraient détourné». Sur les réseaux sociaux, une large part des commentaires est consacrée à la théorie du complot. «A qui profite le crime ?», demandent certains en laissant sous-entendre que ce drame pourrait être l’œuvre du gouvernement français pour lequel l’amalgame permettrait de détourner l’opinion publique des vrais problèmes des Français.
    A. A. se demande ainsi : «La France a armé les ‘‘rebelles’’ islamistes en Syrie, et le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, avait déclaré qu’Al Nosra faisait du ‘‘bon boulot’’. Je ne sais pas ce qui est le plus ‘‘choquant’’ : la barbarie des empereurs ou le terrorisme des faibles.» A. M. rappelle même la responsabilité de l’Etat français qui a soutenu la «révolution libyenne». «Je ne sais pas si le peuple libyen ‘‘condamne’’ l’attentat qui vient de se produire en France.
    Cela dit, ils ne peuvent probablement pas le faire de manière officielle : ils n’ont plus de pays.» Des discours haineux envers le journal, il y en a eu aussi. Y. B. écrit : «Respectez ma religion et mon Prophète Mohamed (SAWS) ou la mort et la peur règneront dans vos cœurs et vos esprits.»
    Malgré l’effroi, l’humour a parfois percé : M. A. ironise sur facebook : «Je me suis toujours dit que si ça devait tourner trop mal pour moi, il me resterait les jupes de Marianne. Avec la tragédie de Charlie Hebdo, je commence à douter que les jupons de Marianne puissent me servir de gilet pare-balles...» Un autre sur facebook publie : «Il faut qu’ils attrapent ces salauds avant qu’ils ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit tous obligés de scander : ‘‘Je suis Eric Zemmour’’.»

    Hanane Semane

    A la une/CULTURE

    Nouvel an Berbère : Aït Menguellet fête Yennayer 2965 au Zénith de Paris


    le 07.01.15 | 10h00


    Après un dernier album Isefra, bien abouti et une tournée estivale des plus riches en Algérie, Lounis Aït Menguellet entame tambour battant l’année 2015 avec un grand concert au Zénith de Paris.


    Aït Menguellet célébrera, en compagnie de milliers d’Algériens, le Nouvel an berbère dit Yennayer placé sous le signe de la fête et des retrouvailles. Le concert aura lieu le 11 janvier à 16h. Et promet d’être un moment de convivialité et de partage, d’autant plus que Yennayer est l’une des fêtes les plus populaires chez les Amazighs.
    Le Brassens kabyle, comme on le surnomme, enchantera son auditoire avec des mélodies et des chansons qui ne cessent de traverser le temps. Sans prendre une ride. Témoin et parfois acteur des combats menés pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbères, Lounis Aït Menguellet a goûté aux affres de la prison en 1986 au temps du pouvoir unique.
    Une Algérie réconciliée avec elle-même et avec le monde
    Hier comme aujourd’hui, il est le porte-drapeau d’une revendication identitaire longtemps occultée par les pouvoirs en place. Le port où s’amarrent toutes les espérances des lendemains auxquels croient tous ceux qui espèrent que la constitutionnalisation de la langue berbère deviendra un jour réalité.
    Tantôt philosophe, tantôt visionnaire, Aït Menguellet a toujours dénoncé les injustices, les inégalités, l’extrémisme ainsi que l’islamisation rampante en Algérie. Il est le témoin des convulsions que traverse la société algérienne depuis les années 1970.
    Infatigable militant, il continue de chanter pour que chaque Algérien dispose de ses droits fondamentaux.

    Celui de s’exprimer et de croire librement. Il est un porteur d’espoir pour un peuple qui est à l’affût de la moindre lumière pouvant lui faire voir de quoi l’avenir sera fait. Chanteur prolixe et rigoureux, Aït Menguellet continue de représenter l’espoir d’une Algérie qui veut se réconcilier avec elle-même et avec sa véritable histoire.
    Une Algérie ouverte sur ses différentes composantes humaines et sur le monde. Par ailleurs, d’autres célébrations du nouvel an berbère auront également lieu dans toute la France et en Europe. A Paris, la maire Anne Hidalgo organise une soirée musicale et festive en compagnie de nombreux artistes. C’est le cas aussi au Canada et aux Etats-Unis où vit une importante communauté algérienne.
    Yacine Farah
    A la une/EN_CAN2015
    Raouraoua : «L’Algérie visera les demi-finales»

    le 09.01.15 | 10h00

    Raouraoua assure que les Verts seront dans de bonnes conditions à Mongomo


    La sélection algérienne de football visera les demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2015) qui débutera le 17 janvier en Guinée équatoriale, a indiqué hier à l’APS le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua. «Notre objectif est d’atteindre les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations, si on passe en finale ce sera un bonus.


    Je ne veux pas mettre de la pression inutile sur l’équipe ou se présenter au tournoi dans la peau de favori», a déclaré Raouraoua en marge de la cérémonie de signature de la prolongation du contrat de partenariat entre la FAF et le constructeur automobile Peugeot pour quatre ans. Au premier tour de la CAN-2015, l’Algérie évoluera dans le groupe C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
    Les Verts entameront le tournoi contre les Bafana Bafana le 19 janvier à Mongomo, avant de croiser le fer contre respectivement le Ghana, le 23, et le Sénégal le 27 janvier. Lors de la CAN-2013 en Afrique du Sud, l’Algérie avait été éliminée dès le premier tour après deux défaites contre la Tunisie (1-0) et le Togo (2-0) et un nul face à la Côte d’Ivoire (2-2).
    Assurance
    Par ailleurs, le premier responsable de la FAF s’est voulu rassurant sur les conditions de séjour des partenaires de Yacine Brahimi dans la ville de Mongomo. «Je suis tranquille sur le plan de l’hébergement de l’équipe algérienne à Mongomo. Toutes les conditions seront réunies pour un excellent séjour de la délégation algérienne en Guinée équatoriale. D’ailleurs, nous avons dépêché sur place une délégation qui arrive aujourd’hui à Mongomo pour préparer l’arrivée de l’équipe le 15 janvier prochain», a précise Raouraoua.
    En effet, le vice-président de la FAF, Jahid Zefzaf, le manager général de l’équipe, Walid Sadi, ainsi que le chef cuisinier et le médecin ont quitté Alger pour la Guinée équatoriale. «En tant que responsable du site de la compétition à Mongomo lors de la CAN-2015, je serai très près de l’équipe nationale et je m’attellerai à ce que tout soit réuni pour rendre le séjour de notre sélection agréable sur tous les plans.
    Concernant la nouvelle pelouse, je peux vous assurer qu’elle est de bonne qualité», a expliqué le président de la FAF, qui se rendra le 12 janvier en Guinée équatoriale pour prendre part aux réunions du comité exécutif de la CAF, ainsi qu’aux travaux de la commission d’organisation de la CAN.
    APS


    Dernière modification par zadhand ; 09/01/2015 à 22h26. Motif: Radar de Maghreb-Sat 09 Janvier 2015
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    Accueil/Mémoire

    Je suis Boudiaf
    Pouvoir, Algerie, Terrorisme, Sécurité, Politique, Mohamed Boudiaf, Rassemblement



    Mohamed Boudiaf à son retour avec Sid Ahmed Ghozali devenu son chef de gouvernement.

    Je suis Boudiaf. Je suis Ben Boulaid. Je suis Ben M’hidi. Je suis Didouche. Je suis Abane. Je suis Krim. Nous avons tous été lâchement assassinés, certains par le colonialisme, d’autres, comme moi, à la suite d’un "acte isolé".

    Je suis Boudiaf et constate que l’Algérie vit une crise grave alors qu’elle dispose des moyens nécessaires pour la surmonter. Les événements d’Octobre 1988 ont constitué l’aboutissement du processus de rupture et aggravé le discrédit d’un pouvoir coupé du peuple.La faiblesse de l’Etat, conjuguée au laxisme et aux jeux stériles de pouvoir, ont contribué à l’ouverture de la porte à la falsification de la démocratie pour s’emparer du pouvoir en vue de frapper à mort, et la démocratie et les libertés que la Constitution était pourtant censée sauvegarder.Je suis Boudiaf et pour sortir de cette ornière, propose de :- Convaincre de la nécessité d’un changement radical ;- Faire face aux velléités d’ingérence étrangère ;- Animer le peuple de civisme et de foi patriotique;
    - S’attacher à l’identité algérienne composée des cultures berbère, africaine, musulmane et arabe ;
    - Aspirer à la promotion d’une société solidaire, ouverte sur le progrès et la modernité ;- Eduquer le peuple au respect de la chose publique, de l’Etat de droit et de la justice sociale.Je suis Boudiaf et appelle à mobiliser en vue de la constitution d’un Rassemblement National autour de principes et d’objectifs clairement définis.Le Rassemblement National ne sera pas le résultat de compromis opportunistes ou de marchandages politiciens. Il œuvrera à l’émergence des cadres politiques honnêtes, voués au redressement du pays.Il travaillera à intégrer davantage les jeunes en les mobilisant pour la solution de leurs problèmes et en les encourageant à assumer pleinement les responsabilités qui leur reviennent dans l’édification nationale.Je suis Boudiaf et j’imagine le Rassemblement National se constituer autour d’un projet national. Il appartiendra à ses hommes et femmes, à ses structures d’en préciser le contenu.Je suis Boudiaf et milite pour que le projet national s’inscrive dans la logique du changement radical, longtemps attendu par notre peuple, à savoir :- Rupture radicale avec les pratiques, les méthodes et les personnes qui sont à l’origine de la crise que vit le pays ;- Rétablissement de la confiance du peuple en lui-même et en ses institutions.Je suis Boudiaf et projette un Rassemblement National qui s’attellera à mettre en place une lutte acharnée contre la corruption, à travers :- Un Etat qui soit non seulement fort, mais aussi juste et moral. Le peuple attend de ses administrations un changement de comportement, davantage de respect et aussi d’efficacité.- Un Etat qui doit être doté d’une administration moderne fonctionnant selon des normes et des règles précises avec des mécanismes de contrôle efficace, afin de prendre correctement en charge la régulation de la vie économique et sociale.- Réformer les administrations centrales et locales qui ont souffert depuis l’indépendance, de l’instabilité liée aux fluctuations et changements des gouvernements. Il convient de créer un Corps de Commis de l’Etat compétents, efficaces et intègres, capables d’assurer, en toutes circonstances, le service public.- Une administration et des grands corps de l’Etat qui doivent être assainis et les cadres honnêtes, qui ont été marginalisés, réhabilités.Je suis Boudiaf et sur le plan économique, le Rassemblement National lancera les principes de :- Libérer les initiatives et l’esprit d’entreprise en éliminant les verrous bureaucratiques, les tracasseries administratives et les blocages de toutes natures.- Moderniser le fonctionnement de l’économie par l’intégration du progrès technologique et l’amélioration de la formation des cadres et de la qualité du management.- Redéfinir le rôle de l’Etat dont l’action doit porter sur la création des économies de base pour le développement économique : mobilisation hydraulique, infrastructure, formation, recherche, cadre juridique, contrôle.- Créer les conditions pour une vraie relance de l’agriculture en œuvrant au règlement de la question foncière, en impulsant des actions de mise en valeur et de rénovation rurale, en développant les économies rurales de différentes zones (Nord, Hauts-Plateaux, steppe, Sud).- Réorganiser les circuits de distribution et de commercialisation, réformer le système bancaire et financier dans le sens d’une plus grande efficacité et d’une plus grande transparence.Je suis Boudiaf et déplore que notre Ecole, c’est-à-dire l’avenir de la Nation soit aussi compromis. A cet effet, je suggère de :- Revoir les contenus pédagogiques et la méthode d’enseignement ;
    - Améliorer la qualification du personnel enseignant par la formation ;
    - Accorder les mêmes chances à tous les enfants à travers l’ensemble du territoire national; ce qui suppose une profonde réforme de la répartition des moyens et dans l’élévation du niveau des enseignants ;
    - Soustraire définitivement les mosquées et les lieux d’éducation à toutes les formes d’activité partisanes et aux luttes idéologiques ;
    - Ouvrir l’école et l’université sur la société et sur les sciences modernes.Enfin, le Rassemblement National vise à créer un espace d’expression, de confrontation des idées et de participation. Il veut être un cadre de rencontre pour tous ceux qui croient aux potentialités du peuple algérien. Il veut devenir l’instrument, par le dialogue constructif, d’une mobilisation nationale autour d’un simple mot d’ordre : l’Algérie avant tout.
    Nacer Boudiaf
    A la une/Actualité
    Des milliers de personnes manifestent à Alger pour dénoncer les dessins de Charlie Hebdo ( Vidéo )


    le 16.01.15 | 15h13 |
    Mis à jour le 16.01.15 | 18h07
    Des milliers de personnes ont marché, ce vendredi à Alger, pour dénoncer les caricatures « blasphématoires » du journal français Charlie Hebdo à l’encontre du prophète Mohamed.


    La petite foule qui s’est ébranlée de la mosquée El Mouaminine de Belouizdad (ex-Belcourt), après la prière de vendredi, s’est grossie par l’arrivée d’autres groupes de « fidèles » au niveau de la place du 1er mai. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous sommes tous Mohamed », « Nous sacrifions nos vies pour Mohamed » ou encore « Il n y a de dieu que Dieu et Mohamed son prophète ». Ils ont scandé des slogans à la gloire du prophète et des frères Kouachi qualifiés de « martyres ».
    Les slogans en faveur de l’instauration d’un Etat islamique n’ont pas été en reste lors de cette manifestation. La rue Hassiba Ben Bouali a vibré au rythme de « Alayha nahya ou alyha namout wa fi sabiliha noudjahid (pour elle nous vivons, pour elle nous mourrons et pour elle nous combattrons) ». Un chant qui replonge la capitale algérienne dans les années 90 quand le FIS mobilisait des milliers de personnes dans ses manifestations.

    Une dizaine d’arrestations

    A 14h15, la foule est bloquée par un dispositif policier au niveau du Boulevard Amirouche. Les policiers ont pour consigne d’empêcher les manifestants d’arriver à la rue Zighout Youcef où se trouve le siège du Parlement. Les manifestants ont alors pris les petites ruelles adjacentes et rejoignent la rue Ben M’Hidi avant de prendre la direction de Bab El oued, en passant par la place des martyrs.

    Des centaines de manifestants ont réussi à franchir le dispositif policier pour atteindre le siège de la chambre basse du Parlement (APN), où ils ont tenu un sit-in qui a duré près d'une demi-heure. Là, la situation a dégénéré. A 15h00, les policiers chargent la foule. De jeunes manifestants répondent par des jets de pierres. Plusieurs manifestants, environ une dizaine, ont été arrêtés.




    http://www.youtube.com/watch?feature...&v=9v7VMDADMzg

    TIGUENTOURINE «Je n’oublierai jamais ce que m’a dit le terroriste»


    A Tiguentourine, le travail a repris sur fond de mauvais souvenirs

    «Entre nous, on ne fait que parler de ça, le sujet est récurrent. Un nouveau détail resurgit dans ma mémoire ou de celle des collègues à tel point que maintenant, je connais par cœur l’expérience comme elle a été vécue par les autres», raconte Aïssa*. «Ça», il s’agit de la prise d’otages dont les travailleurs du site gazier de Tiguentourine, dans la région d’In Amenas, ont été victimes deux ans auparavant, jour pour jour. Rares sont ceux qui se souviennent d’un tel anniversaire. Même, Bachir, alors ingénieur en hydrocarbures à Tiguentourine, ne se souvient plus exactement de la date.


    La mémoire a déjà enfoui le drame. «Je ne sais plus, c’était début janvier, le 15 ou le 16, me semble-t-il. C’était un jeudi de mémoire, ou alors un mercredi.» Et d’ajouter : «J’avoue que j’ai fait beaucoup d’efforts pour oublier, je ne veux plus trop me remémorer ce qui s’est passé, parler de ces détails réveille en moi des choses, des sentiments, que je ne veux plus expérimenter. Mais il ne faut pas se leurrer, oublier, c’est impossible.» Aïssa, lui aussi ingénieur, âgé de 47 ans, partage ce sentiment : «Peu importe ce qu’on a vécu, l’intensité avec laquelle on l’a vécu, quand on a été à Tiguentourine, c’est une mission impossible d’oublier.» Lui se souvient de la date, et même de l’heure : «C’était le 16 janvier, il devait être 6h quand j’ai entendu les premiers coups de feu.» Chakib*, membre de l’administration confirme : «Ce matin-là, je m’étais réveillé très tôt. Comme j’habitais un petit peu loin, je devais prendre la voiture.

    Chute des prix du pétrole
    la CLTD critique les mesures de « rafistolage» prises par le gouvernement



    le 16.01.15 | 13h34 |
    Mis à jour le 16.01.15 | 17h40
    Les mesures prises par le gouvernement pour faire face aux effets de l’écroulement des cours du pétrole sont du « rafistolage improvisé », a estimé la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion tenue
    hier jeudi à Alger.




    Le gouvernement a annoncé, en fin décembre dernier, des mesures d’austérité pour faire face à l’amenuisement des ressources du pays portant, entre autres, sur le gel des recrutements dans la Fonction publique et la « rationalisation » des importations. Ces mesures n’ont pas convaincu la CLTD qui plaide pour le lancement d’un « véritable » processus de transition démocratique. Ce processus, qui doit commencer par « la mise en place d’une instance indépendante de supervision des élections », est le seul moyen pour « formuler une vision globale de développement à même de sortir le pays de sa dépendance aux hydrocarbures », a-t-on ajouté.
    La CLTD, regroupant les partis FJD (Aadala), Jil Djadid, RCD, MSP et Ennahda, en plus d'Ahmed Benbitour, a salué les populations du sud qui ont exprimé leur refus à l’exploitation du gaz du schiste. Les habitants de cette région sont « conscients des enjeux écologiques puisqu’ils continuent à souffrir des effets des expériences nucléaires effectuées par la France durant les années 60 ».

    Sofiane Djilali à In Salah et Adrar


    Selon la CLTD, la décision portant exploitation des hydrocarbures non conventionnels a été prise « sans réunir le haut conseil de l’énergie et avant de réaliser des études spécifiques sur la région concernée par les forages ».
    Jil Djadid a annoncé que son président Sofiane Djilali, accompagné d'une délégation du Secrétariat national du parti, a pris ce vendredi la route pour In Salah. Les représentants de Jil Djadid devraient s'associer à la population de la région pour « dénoncer l'exploitation du gaz de schiste ». Ils ont prévu, aussi, de rencontrer la population d'Adrar demain samedi.

    A la une/Culture

    "La Mise à pied" d'Ali Malek
    Un roman sobre pour dire un pays perdu


    C'est une histoire presque en dehors du temps que raconte l'écrivain Ali Malek, dans son dernier roman, "La Mise à pied", qui vient de sortir, à Paris, aux éditions Non-Lieu.


    Le roman d'Ali Malek est une fable des temps actuels. Celle d'une génération sans rêve

    C'est la chronique souvent amère d'une génération qui vit, dans bien des cas, à la marge d'une société qui perd progressivement ses valeurs. Mall le personnage principal est comptable dans une fabrique ; une petite erreur de calcul lui vaut une mise à pied d'une semaine. Subitement son entourage professionnel le regarde avec un mauvais œil puisque la paie ne va pas arriver en temps voulu pour tous ces travailleurs qui ont tant de peine à joindre les deux bouts. Mall a une mère qui l'aime beaucoup ; quand elle a dit des reproches à lui faire, elle ne lui cuisine pas ses plats préférés, c'est sa façon à elle de communiquer avec lui. Mall traîne avec lui un mal de vivre oppressant. Pour se sentir un peu mieux, il boit et consomme de la drogue. Mall habite à Malga un patelin perdu quelque part où des chiens viennent le soir semer la pagaille.Au Croissant de lune, un établissement fréquenté par les jeunes et moins jeunes de la région, on consomme des bières sans modération ; ici on ne boit pas pour le plaisir, on boit pour tuer le temps et l'ennui qui l'accompagne. Rachi, Tata, Famille Nombreuse, Bouddah, Boussou, Timbre sont, entre autres, les individus que fréquente Mall. La disparition tragique de son compagnon de défonce, Rachi donne de la peine à Mall. Cette tristesse vient accentuer son malaise.Depuis un moment, Mall ne pense qu'à une femme, une inconnue, d'une grande classe, rencontrée à Malga, avec son mari. Cette inconnue l'obsède, il veut la connaître, elle lui rappelle de bien curieuses choses enfouies dans les territoires apaisants de son enfance. Mall suit les moindres déplacements du couple dans la région. Mais cette passion soudaine d'une femme d'un autre monde va finir par le détruire."La Mise à pied" est une fable des temps actuels ; c'est une fiction qui raconte superbement les horizons bouchés d'une génération sans rêves. "Mall n'avait jamais eu peur dans sa vie. Dans un pays qui avait traversé une guerre civile, il avait été relativement épargné. Mais les guerres civiles ont ceci de différent avec les guerres tout court qu'elles ne prennent jamais fin. Elles se poursuivent alors que les combats ont cessé et que l'ennemi a été terrassé. Les soldats ne retournent jamais dans leurs casernes, ils restent déployés dans les villes et les villages à tout jamais, ils continuent pour l'éternité à tenir en joue un territoire qui avait failli leur être arraché", écrit lucidement Ali Malek.Avec "La Mise à pied", Ali Malek continue ses nombreuses quêtes déjà entamées dans d'autres textes de bonne facture, tels "Bleu mon père, vert mon mari" (2002), "Les Chemins qui remontent" (2003) ou encore "Une Terre bénie de Dieu" (2006). "La Mise à pied" vaut le détour, c'est un roman sobre qui restitue admirablement la réalité poignante d'un pays perdu.
    Youcef Zirem
    La Mise à pied d'Ali Malek, éditions Non-Lieu, 142 pages, 11 euros. Le livre sera disponible en librairie dès la semaine prochaine.






    A la une/CAN-2015
    La demi-finale, seul ticket d’entrée des supporters


    le 16.01.15 | 10h00



    «Le déplacement des supporters algériens en Guinée équatoriale ne se fera que si l’équipe nationale se qualifie en demi-finale, voire en finale.» C’est ce qu’affirme Mohamed Salah Daas*, le chargé de communication de Mobilis. «Si elle accède aux derniers tours, les hôtels désempliront au fur et à mesure, et ce n’est qu’à ce moment-là que les supporters pourront poser leurs bagages», explique-t-il. Alors que le sponsor majeur de la Fédération algérienne de football et de la sélection nationale avait l’habitude d’organiser les déplacements des supporters des Verts, l’opération semble compromise cette fois-ci en raison du manque de structures d’hébergement en Guinée équatoriale.



    L’opérateur est désolé. «On avait dit qu’on attendait le rapport de la Fédération algérienne de football pour savoir s’il nous sera possible d’envoyer le quota habituel de 250 supporters», explique Mohamed Salah Daas. Des contacts préliminaires ont d’ailleurs été établis avec le Touring voyages Algérie afin de préparer le déplacement des supporters. «Nous avions mandaté le Touring Club afin qu’il tâte le terrain, mais le constat est sans appel : il n’y a pas d’infrastructures hôtelières», poursuit-il. Pour Malik, un directeur commercial de 29 ans habitant à Bab El Oued, la délocalisation de la Coupe d’Afrique a chamboulé tous les plans. «Avec un groupe de supporters, on devait partir au Maroc (le pays organisateur à la base, ndlr), cependant, quand la compétition a été délocalisée en Guinée équatoriale, nous avons dû revoir nos plans», explique-t-il.
    Ebola
    «Nous avons été pris de court. Si nous l’avions su au moins six mois à l’avance, nous nous serions débrouillés pour partir, mais dans les conditions actuelles, et face au manque d’infrastructures d’hébergement, c’est impossible», confie-t-il. «Pour ma part, ajoute-t-il, d’autres facteurs sont entrés en considération, à savoir mon congé que j’avais consommé dès que j’ai appris que la compétition serait délocalisée.» Idem pour Mohamed, un buraliste quadragénaire inconditionnel du ballon rond, déçu de ne pas pouvoir suivre les Verts. «La Guinée équatoriale est un très petit pays, où les infrastructures sont rares.
    Il n’y a même pas de journal de référence !» s’exclame-t-il. «Un ami, avec qui j’ai l’habitude de me déplacer, est parti en éclaireur en Guinée Equatoriale, mais face au manque criant d’hôtels et de restauration, il m’a déconseillé de m’aventurer là-bas», indique-t-il. «Avec tous les moyens de la Fédération algérienne de football, l’équipe nationale ne va pas séjourner dans un hôtel de luxe, loin de là, ça en dit long sur les capacités hôtelières de ce pays», explique-t-il. Si l’épidémie d’Ebola, qui a tué plus de 8000 personnes, dont la plupart des cas sont concentrés dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée), a jusqu’à présent épargné la Guinée équatoriale, le spectre du virus ne quitte pas les esprits. «Ebola en a découragé plus d’un», affirme Mohamed le buraliste. «L’Afrique est un continent très difficile et les pays comme la Guinée équatoriale font toujours peur», témoigne-t-il.

    Drapeau

    Délocalisée en Guinée équatoriale après le refus du Maroc d’accueillir le tournoi par crainte d’Ebola, le petit pays d’Afrique centrale a tenté de rassurer les supporters. «Toutes les mesures sanitaires ont été prises pour faire face à l’afflux de supporters. Des tests de température seront par exemple réalisés sur tous les passagers en provenance de l’étranger, dès leur descente de l’avion», ont a affirmé les autorités guinéennes. Si la majorité des supporters des Verts suivront la compétition sur le petit écran, d’autres ont trouvé le moyen d’assister à l’événement sportif via les gradins. C’est le cas de Abdelkader, un retraité de 65 ans qui affirme : «En plus d’être un grand fan de foot, je suis aussi un globe-trotter.
    J’aime découvrir de nouvelles cultures et traditions, et cette expédition en Guinée équatoriale sera une opportunité d’allonger mon carnet de voyages.» Concernant la question de l’hébergement qui a freiné le déplacement de la majorité des supporters, Abdelkader a trouvé la solution :«Je vais occuper une chambre que j’ai louée chez des particuliers.» S’il est ravi de pouvoir suivre les Verts, ce dernier se désole que la Fédération algérienne de football n’ait jamais ne serait-ce qu’un geste envers les supporters algériens, alors qu’ils se déplacent à chaque événement footballistique en masse pour encourager leur équipe. «Je serai accompagné d’un supporter malien. La différence entre lui et moi réside dans le fait que tous ses frais sont payés par la fédération de football de son pays, pour ma part, j’y vais avec mes propres moyens», déclare-t-il.
    El Khadra
    «Le Malien est payé pour encourager mais moi, je le fais gratuitement par amour pour mon pays. Là où je vais, le drapeau de l’Algérie ne me quitte pas et je le brandis fièrement, je ferai de même en Guinée équatoriale», conclut-il. Si le déplacement des supporters pour assister au lancement de la Coupe d’Afrique semble être fortement lié au rendement de l’équipe nationale sur le terrain, une source du Touring Club qui a requis l’anonymat a confirmé qu’un plan est mis en place, en collaboration avec Mobilis, pour le déplacement des inconditionnels d’El Khadra, seulement en cas de qualification de l’Algérie au carré final de la compétition.
    Un déplacement qui ne concernera qu’un nombre réduit de supporters, 2000 environ, pour un voyage qui durera entre 24 à 48 heures. «Les billets seront proposés à un large public dès l’accession au carré final de l’équipe nationale, et le premier arrivé sera le premier servi», précise la source. Cette idée réjouit les supporters. «Dans le cas où l’Algérie se qualifie en finale, Mobilis et le Touring Club organiseront un déplacement des supporters, il est sûr que je serai dans les gradins», espère Malik.
    Un planning partagé par Mohamed le buraliste : «Si c’est une question de 36 heures, je serai sûrement présent.» Les Algériens sont donc prêts à des sacrifices, comme à leur habitude, pour aller soutenir leur équipe. La balle – et le ballon – est maintenant dans le camp des joueurs algériens.


    GEORGES LEEKENS.
    Sélectionneur de la Tunisie L’Algérie est une grande équipe





    Vous êtes bien arrivés ?
    Oui, après un long voyage, nous sommes bien arrivés, mais un peu fatigués. Nous allons maintenant prendre nos quartiers pour bien récupérer et préparer le premier match de ce dimanche contre le Cap-Vert.
    Vous arrivez avec des ambitions, mais aussi avec la déception d’avoir perdu deux éléments importants.
    C’est vrai, nous avons perdu deux joueurs importants, Benyoucef et Khelifa qui s’étaient blessés, samedi, face à l’Algérie, mais nous les avons remplacés par deux jeunes joueurs locaux, Akaïchi et Redjaïbi. Nous n’allons pas nous lamenter. C’est vraiment dommage, mais on doit continuer sans eux. Ce sont les aléas du football.
    Quels sont les enseignements tirés du match amical contre l’Algérie ?
    D’abord, nous avons joué contre une grande équipe algérienne. Même à dix, l’Algérie a prouvé qu’elle est solide. Je pense que c’était un bon test pour les deux groupes. La rencontre était très animée et c’était une fête pour les deux galeries qui se sont bien amusées avant, pendant et après le match.
    Peut-on connaître les objectifs de la Tunisie ?
    Sincèrement, nous n’avons pas d’objectif pour cette CAN. Mais je pense qu’on a un bon groupe et qu’on doit jouer nos chances à fond. Nous allons d’abord tenter de nous qualifier au deuxième tour et après on verra.
    Vous étiez ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, selon vous, qu’est-ce qui a changé depuis par rapport à l’équipe que vous aviez drivée?
    Vous savez, c’est une nouvelle génération. Lorsque j’étais sélectionneur national d’Algérie, la plupart des joueurs étaient des locaux, maintenant l’équipe est constituée de footballeurs évoluant à l’étranger. Je pense qu’on ne peut pas faire de comparaison. A l’époque, nous avons commencé à bâtir quelque chose pour le football algérien et depuis l’Algérie est devenue plus forte grâce notamment au président de la FAF, Raouraoua qui fait un bon travail pour que l’équipe nationale soit toujours plus forte.
    Un souhait particulier pour les deux nations ?
    Evidemment, j’ai déjà entraîné la sélection algérienne et maintenant je suis à la tête de l’équipe de Tunisie. J’ai beaucoup d’estime pour les responsables du football algérien, notamment le président Raouraoua avec lequel je garde de bonnes relations. J’ai été bien accueilli lors du match amical face à la Tunisie et ceci prouve que dix ans après, je garde de bonnes relations avec les responsables algériens. J’espère que les deux équipes, tunisienne et algérienne, feront un bon parcours durant cette CAN.







    Dernière modification par zadhand ; 16/01/2015 à 22h33. Motif: Radar de Maghreb-Sat 16 Janvier 2015
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    Post Radar de Maghreb-Sat 23 Janvier 2015_ CAN 2015 : Gyan fait tomber une Algérie décev

    FLASH INFOS : 23 Janvier 2015
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    A la une/Foot-Ball_CAN-2015

    CAN 2015
    Gyan fait tomber une Algérie décevante et relance le Ghana






    Dans la deuxième journée du groupe C, le Ghana a créé la sensation en s'imposant devant l'Algérie, favorite de cette CAN 2015. Les Black Stars ont réussi leur coup après une première défaite face au Sénégal et se relancent dans la course aux quarts-de-finale. Pour les Fennecs de Christian Gourcuff, décevants, la qualification se jouera lors de la dernière journée.


    Battu pour son premier match, le Ghana s'est relancé en dominant sur le fil l'Algérie vendredi lors de la 2e journée de la Coupe d'Afrique des Nations (1-0). Asamoah Gyan a inscrit l'unique but de la partie dans les arrêts de jeu.

    Ghana - Algérie : 1-0
    Ghana : Gyan (90+2e)

    Les arrêts de jeu ont cette fois-ci souri au Ghana. Dominés sur le fil par le Sénégal (1-2) pour leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations, les Black Stars ont dompté l’Algérie (1-0) grâce à but d’Asamoah Gyan à la 92e minute. Ils conservent toutes leurs chances d’accéder aux quarts de finale après avoir complètement relancé le suspense.
    Les deux favoris du groupe C ont livré une première mi-temps qui ne restera pas du tout dans les annales. Inoffensif, le Ghana ne tirait pas au but lors des 45 premières minutes et s’en remettait aux centres "dans la boîte." De son côté, l’Algérie se montrait trop attentiste et les tentatives de Ghoulam (4e) et Bentaleb (20e) étaient sans danger pour Brimah.
    L’Algérie ne méritait pas mieux
    Le match s’animait enfin après la pause. Le Ghana frôlait les montants de Raïs M’Bolhi sur les tentatives d’Asamoah (52e) et Ayew (61e). Bousculée, l’Algérie se réveillait et l’intérieur du pied de Bentaleb donnait des sueurs froides à Brimah (65e). Trop timorés, les Fennecs subissaient la fin de match et craquaient au dernier moment. Lancé dans la profondeur, Gyan déposait un Medjani bien emprunté pour ensuite croiser sa frappe et libérer les Black Stars (1-0, 92e). Demi-finaliste des quatre dernières éditions de la CAN, le Ghana est loin d’avoir dit son dernier mot. Il jouera sa qualification contre l’Afrique du Sud alors que l’Algérie, présentée comme la nation favorite, est désormais dans le doute avant son duel explosif contre le Sénégal.


    Le joueur du match
    Asamoah Gyan revient de loin. Touché par une crise de paludisme, l’attaquant d’Al Ain avait dû renoncer au match contre le Sénégal. A court de forme, il s’est tout de même arraché jusqu’au bout pour finalement inscrire le but libérateur.

    On n’a pas aimé
    Les flèches algériennes Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi n’ont pu apporter la solution à des Fennecs qui déçoivent depuis le début de la compétition.

    Résultats du Groupe C :
    Vendredi
    Ghana-Algérie 1-0
    Afrique du Sud-Sénégal 1-1


    Le Sénégal prend les commandes


    Le Sénégal a été accroché par l'Afrique du Sud.

    Tenu en échec par l'Afrique du Sud vendredi (1-1), le Sénégal prend néanmoins les commandes du groupe C de la Coupe d'Afrique des Nations.

    Afrique du Sud - Sénégal : 1-1
    Afrique du Sud : Manyisa (47e)
    Sénégal : Mbodji (60e)

    Le Sénégal n’a pu creuser l’écart. Bousculés par une Afrique du Sud vaillante, les Lions de la Téranga ont concédé le nul (1-1) alors qu’ils pouvaient mettre un pied et quatre orteils en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après la défaite de l’Algérie contre le Ghana (1-0).

    A l’envers pendant plus de cinquante minutes, le Sénégal aurait pu virer en tête à quelques secondes de la pause mais Diouf, pourtant oublié au second poteau sur corner, ne trouvait pas le cadre (45e). Bien plus déterminée, l’Afrique du Sud exerçait un pressing haut et agressif en première période et se procurait plusieurs belles occasions. S’ils manquaient de réalisme à l’image des tentatives infructueuses de Vilakazi (1e, 11e, 17e), les Bafana Bafana prenaient logiquement les devants dès la reprise suite à un centre en retrait qui passait devant toute la défense sénégalaise. A l’affût, Manyisa ajustait Condoul d'un plat du pied droit imparable (1-0, 47e).

    L’Afrique du Sud avait du cœur
    Lundi dernier, l’Afrique du Sud avait ouvert le score avant de couler contre l’Algérie (1-3). Cette fois-ci, les compatriotes de Tokelo Rantie ne sont pas repartis "fanny" malgré l’égalisation sénégalaise signée Mbodji, auteur d’une tête imparable sur coup franc (1-1, 60e). Les deux pays ont chacun eu leur chance de remporter le match : Mabokgwane écœurait le remplaçant sénégalais N’Doye (81e) avant que Gassama n’effectue un tacle décisif dans les pieds du sud-africain Matlaba (84e). Mbodji aurait pu devenir le héros du jour mais sa tête était trop croisée (90e). Le Sénégal, qui n’a pas impressionné, prend tout de même un point d’avance sur l’Algérie et le Ghana avant de défier les Fennecs lors de la dernière journée. Courageuse, l’Afrique du Sud peut encore s’extirper de ce "groupe de la mort" qui laisse la part belle au suspense.

    Le joueur du match
    Inconnu au bataillon, le gardien sud-africain Jackson Mabokgwane a sorti un grand match alors qu’il remplaçait l’habituel titulaire Darren Keet, coupable de deux erreurs de main contre l’Algérie.

    On n’a pas aimé
    Auteur d’un but de la victoire contre le Ghana lors du temps additionnel, Moussa Sow a été bien trop discret ce vendredi. Alain Giresse devrait se poser pas mal de questions avant de concocter son onze pour le dernier match de poule.

    Résultats du Groupe C :
    Vendredi
    Ghana-Algérie 1-0
    Afrique du Sud-Sénégal 1-1



    A la une/Actualité

    Gaz de schiste : La colère du jour d’après


    le 23.01.15 | 10h00


    Karim Tabbou
    La déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal mercredi soir, en contradiction avec les discours d’autres responsables, n’a pas convaincu les militants. Aujourd’hui, les habitants en appellent à une déclaration du président Bouteflika.



    Ce que la plupart des militants attendaient n’est pas arrivé. Abdelmalek Sellal n’a pas annoncé la suspension de l’exploration des ressources en gaz de schiste. «Ce discours est loin de nos réalités. Nous voulons un décret présidentiel pour annuler l’exploration du gaz de schiste», lance Aibek Abdelmalek, militant des droits de l’homme à Ouargla.
    L’objectif du discours est de rassurer, mais la parole ministérielle est dissonante : «Je l’ai dit et je le répète, nous n’en sommes pas à l’étape d’exploitation du gaz de schiste, c’est une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour du gouvernement», a déclaré le Premier ministre, alors que le PDG de Sonatrach affirmait, le 11 décembre dernier, que 70 milliards de dollars allaient être investis sur 20 ans pour produire 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste par an.
    Abdelmalek Sellal a assuré que Sonatrach allait se contenter de «terminer un deuxième forage de prospection en cours dans l’Ahnet» et que l’exploration s’arrêterait «définitivement pendant 4 ans pour faire des études et former des cadres». «C’est habituel de faire une pause après l’exploration, pour évaluer la viabilité commerciale», explique un salarié d’une entreprise d’hydrocarbures.
    Pas de risque donc s’il n’y a pas d’exploitation ? L’exploration serait sans danger ? «Faux», répondent les spécialistes. «Pour la phase d’exploration, c’est-à-dire pour savoir si un puits produit du gaz ou pas, on va utiliser la fracturation. Si ça marche, on reproduit la même technique pour la production et on adapte la technique pour maximiser la production», explique un expert.
    Visions
    Si Abdelmalek Sellal insiste sur la transparence dans les procédures, le journal El Khabar relève que la loi de finances 2015 contient des modifications inhabituelles. En effet, l’article 95 de cette loi, publiée au Journal officiel du 31 décembre dernier introduit dans la législation la définition des hydrocarbures non conventionnels et réglemente les périmètres d’exploitation de ces hydrocarbures.
    La loi sur les hydrocarbures, elle, ne donne aucun détail sur l’exploitation du gaz de schiste. Comme si tout avait été fait dans la précipitation. «Le pouvoir n’a pas de vision, ni pour demain ni pour plus tard. Il doit recourir constamment à des solutions faciles et immédiates», dénonce Lakhdar Ben Khalaf, député et ingénieur d’Etat en exploitation des mines.
    Le Premier ministre a pourtant déclaré, mercredi soir, qu’il n’y avait pas urgence à exploiter ces ressources : «Les réserves nationales d’hydrocarbures, qui étaient suffisantes pour 2027, ont été portées à 2037 grâce aux nouvelles découvertes, il n’y a donc pas un besoin rapide d’exploiter le gaz de schiste.»
    Hier, le ministre de l’Energie a, au contraire, insisté sur l’urgence pour le pays d’exploiter les ressources non conventionnelles, dans un contexte de chute des prix du baril de pétrole. Haider Bendrihem, ancien président du Syndicat des chercheurs, s’interroge : «Le gel de l’exploitation du gaz de schiste démontre que ce pouvoir ne se retrouve plus, ne sait plus quoi faire et a perdu toute légitimité.
    La preuve en est qu’aujourd’hui rien n’est clair, sommes-nous en phase d’exploration, d’exploitation ou de d’expérimentation ?» Redouane Guetass, militant de Ouargla, ajoute : «L’économie algérienne n’a pas besoin dans l’immédiat du gaz de schiste, mais le pouvoir despotique veut l’imposer dans sa feuille de route politique comme ultime solution pour cacher le déficit économique. Nous ne sommes pas des rats de laboratoire !»

    Extrêmes
    Conséquence de ces dissonances, les militants ont l’impression que le dialogue n’est qu’un faux-semblant. Mohamed Djouan, président de l’association Shems d’In Salah, s’emporte : «Le Premier ministre n’a pas cherché à prendre attache avec la population d’In Salah. L’intervention de Sellal a eu pour effet d’énerver d’avantage les manifestants, que ce soit à In Salah ou dans les autres régions qui s’étaient montrées solidaires.
    Ces déclarations de Sellal poussent aux extrêmes. Les manifestants demeurent pacifiques, mais jusqu’à quand pourrons-nous tenir les foules alors que les provocations ne cessent de s’accroître ? Nous sommes là. Nous sommes des Algériens qui ne revendiquent que leur droit. S’ils nous considèrent comme des sans statut, qu’ils nous le disent une bonne fois pour toutes !» Même constat pour Aibek Abdelmalek : «Nous sommes à notre troisième marche anti-gaz de schiste à Ouargla, dans la continuité des manifestations précédentes.
    Nous avons décidé de descendre dans la rue chaque jeudi. Nous étions des milliers, hier encore, pour tenir tête aux autorités. Nous allons marcher au rythme d’In Salah qui a lancé un ultimatum à l’Etat. En cas de ​refus, nous irons d’un commun accord avec les autres wilayas du Sud pour geler toutes les activités et annoncer une grève générale dans nos régions.
    Le discours de Sellal n’a pas été convainquant, nous n’avons pas compris si il s’adressait à nous ou à des économistes.» Dans les rassemblements, des manifestants haussent les épaules à l’évocation du discours du Premier ministre ; pour eux, c’est au président Bouteflika de parler.
    Ferhat Aït Ali, expert financier, qui milite contre l’exploitation du gaz de schiste, partage le même sentiment et ne croit plus aux déclarations officielles : «Tant qu’il n’y a pas de décision officielle, on ne croit à rien. Les réserves d’énergies conventionnelles ne sont pas épuisées et ils doivent exploiter d’autres secteurs. L’adoption de la loi sur l’énergie n’était pas démocratique, c’était un forcing, car ils n’ont pas donné assez de temps pour débattre du sujet. Même les experts qui ont développé une position contre cette initiative n’ont pas été pas consultés».
    Dérives
    Cette incompréhension n’est pas sans risque, selon l’économiste Abderrahmane Mebtoul : «Les tensions au Sud mais également dans la majorité des wilayas montrent clairement qu’il n’y pas d’intermédiation sociale et politique crédible entre l’Etat et les citoyens. Imposer sans dialoguer est totalement dépassé et source de dérives nuisibles pour l’avenir du pays. Il faut éviter d’assimiler la population algérienne à un tube digestif qui accepterait passivement la redistribution de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère.»
    Le député de Tamanrasset, Baba Ali, est conscient de cette distance : «Ici, la population ne veut pas de ce projet en ce moment. Mais l’Etat veut le contraire. Je n’ai pas été convaincu par le discours de Sellal. Et s’ils continuent dans cette politique, je serai surement amené à démissionner. J’ai été élu par la population et je ne peux prendre une décision à son encontre.» Ce membre du RND affirme avoir boycotté, hier, l’audition du ministre de l’Energie à l’APN : «Youcef Yousfi ne peut pas me convaincre.»

    Mohand Aziri, Faten Hayed


    A la une/Culture
    Parler d’islamophobie, c’est déplacer la questiondu racisme vers le religieux
    Lydia Guirous. Auteure



    le 23.01.15 | 10h00

    Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion.

    Auteure de Allah est grand la République aussi (JC Lattès, 2014), Lydia Guirous, 29 ans, est fondatrice et présidente de l’association féministe Future, au Féminin et membre du parti politique français UDI (centre droit) en France



    - Sur les quartiers, vous avez un regard amer depuis Roubaix, parlant de gâchis en raison de la drogue, des trafics en tous genres et du radicalisme musulman. Ne dressez-vous pas un tableau trop cauchemardesque ?
    Absolument pas, la situation n’a cessé de s’aggraver et Roubaix est sans doute la ville la plus emblématique en la matière. Il faut arrêter de se mentir, de se cacher derrière son petit doigt ! Il y a des territoires totalement islamisés et laissés aux mains d’imams peu scrupuleux, haïssant la France, et appelant à rejeter son mode de vie.
    Il existe aujourd’hui des quartiers entièrement halal, il existe aussi des quartiers où l’on ne peut pas prendre un café sur la terrasse si l’on est une femme, où les jeunes filles sont souvent en burqa, alors que la loi l’interdit depuis 2010… Roubaix, comme une grande partie des villes de Seine-Saint-Denis ou comme les quartiers nord de Marseille, connaît la même évolution catastrophique.
    Quant à la drogue et aux trafics d’armes, cela fait bien longtemps qu’ils ont envahi les quartiers. L’argent des trafics finance souvent l’islamisme radical dans les quartiers. Les kalachnikovs n’arrivent pas dans les quartiers par la poste mais par le biais de ces voyous. C’est aussi parmi eux que l’on recrute les futurs terroristes.
    - Vous vous faites la défenseure de la laïcité et du droit des femmes, en parlant de fermeté nécessaire. Est-ce que cela ne risque pas d’accentuer les tensions ?
    Rappeler la laïcité, ce n’est pas accentuer les tensions, c’est simplement faire preuve de fermeté et de cohérence. Céder au fait religieux, c’est abandonner la laïcité, qui est un pilier de notre histoire républicaine. Il ne faut jamais céder à la peur et aux menaces et toujours garder ses principes, c’est la meilleure réponse à donner aux islamistes.
    Laisser une femme en burqa sur la voie publique, c’est renoncer à l’égalité homme-femme, c’est donc renoncer à la République. Autoriser les mères voilées à accompagner des enfants lors des sorties scolaires, c’est briser la neutralité religieuse à l’école, c’est briser la laïcité et affaiblir la République. Mettre en place des horaires spécifiques pour les femmes dans une piscine publique, c’est nier l’égalité homme-femme, donc la République. Fermer les yeux sur les mariages forcés, c’est nier les droits élémentaires des femmes, et nier les droits des femmes.
    - Votre discours contre les extrémismes religieux n’est-il pas en soi un autre extrémisme, de pureté laïque, reproche qui pourrait vous être fait ?

    Non absolument pas ! Je suis laïque parce que je suis républicaine. Cela ne m’empêche pas de garder ma foi que j’exprime uniquement dans le cadre de ma vie privée. Aujourd’hui, en France, les défenseurs de la laïcité sont montrés du doigt et sont accusés d’islamophobie ou de racisme… et les intégristes passent pour des victimes de la société ! On croit rêver !
    Plusieurs raisons peuvent expliquer cette évolution : la couardise, une forme de culpabilité post-coloniale un peu feinte et une stratégie totalement erronée de cantonnement du FN. En voulant ne pas passer pour des racistes, les décideurs politiques et certains médiasont échoué et déroulé le tapis rouge au Front national. La laïcité est un principe de tolérance qui permet de vivre ensemble dans l’espace public en dehors des pratiques religieuses.
    Cela ne veut pas dire que la laïcité nie ou rejette les convictions religieuses, elle reconnaît à chacun sa liberté de culte, mais celui-ci doit s’exprimer dans la sphère privée ou dans les lieux de culte dédiés à cet effet. Si tel n’est pas le cas, la République se morcellera en communautés et s’autodétruira. Pour moi, la laïcité doit être plus strictement respectée à l’école, dans les services publics, et sur la voie publique. La neutralité doit être également étendue aux autres espaces que sont les entreprises et les universités.
    - Pourquoi réfutez-vous le terme d’islamophobie ?
    Parler d’islamophobie, c’est remettre le religieux au cœur du débat politique et public, et c’est déplacer la question du racisme vers le religieux. Pour moi, l’islamophobie est le cheval de Troie de l’islam radical et de tous ceux qui rêvent que la France devienne un pays communautariste. Ce terme a été introduit en France par les leaders d’associations proches des Frères musulmans, il porte beaucoup d’ambiguïtés.
    S’il existe en France du racisme comme dans tous les autres pays, c’est un fantasme de croire que les Français rejettent et stigmatisent en bloc la religion musulmane. La juxtaposition d’«islam» et de «phobie» est une manière de mettre fin à tout débat. Ils rêvent d’isoler les Français de confession musulmane de la communauté nationale, en les cantonnant à leur religion.
    Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion. Enfin, les tenants de l’«islamophobie», en prenant en otage les Français de confession musulmane, cherchent à mettre en place un rapport de force avec la République afin de lui faire renoncer à ses principes et valeurs, au premier rang desquelles la laïcité et l’égalité hommes-femmes.
    - N’avez-vous pas peur des menaces en vous lançant dans ce combat ?
    Non, je n’ai pas peur. J’ai en effet reçu de nombreuses menaces, notamment via les réseaux sociaux. Leurs insultes et menaces ne font que renforcer mon combat pour la laïcité, la liberté et les droits des femmes. Il faut d’urgence combattre et neutraliser l’islam radical et les imams radicaux qui lobotomisent des générations de jeunes écervelés. Continuer la loi du silence, c’est mettre au monde chaque jour de nouveaux Kouachi ou Coulibaly, et cela je le refuse.
    Leurs ennemis sont l’esprit et la raison qu’ils veulent tuer pour laisser place à l’obscurantisme. Je pense que vous comprenez plus que n’importe qui ceux que je combats, car l’Algérie s’est battue pendant une décennie, dans le sang et les larmes, contre ces fanatiques et elle continue encore aujourd’hui, d’ailleurs... Quand on se bat pour la liberté, on ne doit pas avoir peur.

    Lydia Guirous


    Alors que le débat se focalise désormais en France sur les questions d’immigration, d’éducation et laïcité au lendemain des attentats de Paris, Lydia Guirous avait lancé un cri d’alarme dès le mois d’octobre 2014 dans son livre Allah est grand, la République aussi. L’auteure a grandi en France où ses parents se sont installés définitivement en 1989, alors que l’Algérie plongeait dans la fièvre islamiste.
    De France, dont elle se sent partie intégrante, elle décrit comment le même phénomène d’islamisation et de «gangstérisation» a gangrené peu à peu les quartiers de Roubaix où elle a grandi et beaucoup de zones populaires en France. Il faut pouvoir entendre ce message habituellement déformé par les extrémistes de droite.

    Lydia Guirous raconte lucidement son parcours de vie entre deux univers, celui de son enfance et la France, et les batailles qu’elle a dû mener pour exister en tant que femme non embrigadée.
    Après des premiers chapitres émouvants sur sa Kabylie natale et d’autres, stressants, sur la décennie noire en Algérie, elle dit son inquiétude et sa volonté de se battre pour empêcher les dérives de l’enfermement social et culturel qu’elle n’accepte pas, aussi bien en Algérie que dans son pays d’adoption.












    Dernière modification par zadhand ; 23/01/2015 à 23h15. Motif: Radar de Maghreb-Sat 23 Janvier 2015_ CAN 2015 : Gyan fait tomber une Algérie décev
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