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    Les retraités : 09 Decembre /2014

    Dépenses des caisses de sécurité sociale
    Une situation financière précaire

    Il y a très peu d’informations qui circulent sur la situation financière des caisses de Sécurité sociale, et pourtant c’est un droit élémentaire pour les assurés sociaux d’être tenus au courant, car à près tout, ce sont eux les bailleurs de ces organismes. Le droit à l’accès à l’information pour les assurés sociaux est bafoué par les administrateurs de ces caisses, alors que réglementairement le décret de janvier 1992 portant statut des organismes de sécurité sociale est clair à ce sujet. Jeudi dernier, sur les ondes de Radio Chaîne III, le directeur de la Sécurité sociale auprès du ministère de tutelle a fait des déclarations un peu trop rassurantes sur la santé financière de ces caisses.

    Le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a d’abord précisé que «le niveau de dépenses de la sécurité sociale avait encore augmenté en 2014», sans donner de détails sur les dépenses de chacune des principales caisses, à savoir la Cnas, la Casnos et la CNR. Il a juste indiqué de manière évasive et approximative que pour la Cnas et la Casnos les dépenses liées à l’assurance maladie (et au financement des hôpitaux publics) seraient de 300 milliards de dinars chaque année, que le montant du «forfait hôpitaux» (contribution des caisses de sécurité sociale fixée par la loi de finances) avait augmenté en 2014 de 15% par rapport à 2013, se chiffrant à 65 milliards de DA. Mais selon lui, si les dépenses «santé» de la sécurité sociales sont en hausse, la situation financière de la Cnas et de la Casnos est «au vert… et que notre leitmotiv est de maintenir les équilibres financiers.
    Ce qui est fait actuellement». Sans donner plus de détails. Il a ajouté cependant que ces organismes couvraient l’ensemble de leurs dépenses, avec leurs propres moyens, tout en souhaitant que les partenaires sociaux réfléchissent à une meilleure stratégie «qui permette de renforcer les bases de ces caisses afin d’éviter d’éventuels déficits».
    En un mot, la situation financière n’est pas catastrophique, mais il s’agit d’un équilibre précaire.
    Le directeur général de la sécurité sociale au ministère du Travail est prévenant : «Il faut penser à court et à moyen terme, à maintenir ces équilibres financiers. Mais il ne faut surtout pas attendre d’éventuels déséquilibres financiers comme ça se produit dans beaucoup de pays. Il faut être préventif en prenant des décisions en concertation avec les partenaires sociaux». Là aussi, il ne donne pas de précisions et n’indique aucune piste pour l’avenir. Il n’en dira pas plus aussi au sujet de la CNR : juste que sa trésorerie «est au vert» et qu’«avec ses propres moyens, elle couvre complètement les dépenses».
    Sans oser remettre en cause directement les retraites proportionnelle et sans conditions d’âge (départs avant l’âge légal de 60 ans), il a déclaré que «beaucoup de choses ont été faites dans le cadre de la tripartite mais déclinées par la suite en groupes de travail» et que «des propositions ont été faites pour être concrétisées», sans préciser lesquelles (en fait une tripartite avait avalisé la suppression des retraites proportionnelle et sans conditions d’âge, mais l’UGTA avait demandé à surseoir à cette mesure).

    Aller vers l’adaptation du système national des retraites
    Pour le directeur général de la sécurité sociale au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, «il faudra aller vers l’adaptation du système national des retraites, particulièrement dans son volet retraite avant l’âge de 60 ans. Il y va également de la pérennité d’un système de retraite basé sur la solidarité intergénérationnelle», et d’ajouter que «ces adaptations devront se faire sans porter atteinte aux droits des travailleurs, se fera de manière progressive et qu’on ne peut pas aller vers une suppression pure et simple».
    En fait, il n’a pas voulu rappeler que ce système de retraite proportionnelle et sans conditions d’âge, en application depuis 1997, coûtait excessivement cher à la CNR : plusieurs centaines de milliards de dinars depuis cette date, à la seule charge de la CNR, alors qu’il s’agissait d’une décision prise unilatéralement par le gouvernement suite aux directives du FMI et de la Banque mondiale dans le cadre des programmes d’ajustement structurel dont la dissolution de nombreuses entreprises publiques.
    Décidément, du côté des pouvoirs publics, on se contente de faire en sorte que les équilibres financiers des caisses de Sécurité sociale soient juste assurés, vision à court terme inquiétante pour la pérennité du système de sécurité sociale.
    Djilali Hadjadj

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    Courrier des lecteurs


    Gestion catastrophique des mutuelles en Algérie

    En tant que simple citoyen soucieux de notre politique sociale qui serait bien meilleure s'il y avait la bonne volonté de nos décideurs qui sont là distraits et sans la moindre inquiétude pour l'amélioration du système de sécurité sociale, je me permets d'apporter mon point de vue par rapport à l'enquête réalisée par la journaliste Djamila Kourta (El Watan du 9 novembre 2014) à laquelle je dois respect et considération (…), car de nos jours, rares sont les personnes qui pensent à cette catégorie de population démunie, sauf à faire des promesses creuses. Pour un bon fondement du sujet rapporté par cette journaliste, ma question : est-ce une menace sur les caisses de sécurité sociale ou est-ce une mauvaise gestion ? Il serait plus juste de parler de la mauvaise gestion des caisses de sécurité sociale :
    1- ces employeurs privés qui ne déclarent pas leurs salariés à la sécurité sociale, c'est un enfreint à la législation de la sécurité sociale qui demeure toujours impuni ;
    2- même quand il y a déclaration, c'est sur le minimum des salaires, soit le montant du SNMG (18 000 DA) ;
    3- le montant colossal réservé au Fonds de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), et ce, depuis 1996, sans voir à ce jour de résultats concrets ;
    4- la gestion catastrophique des Mutuelles en Algérie, mutuelles qui n'apportent pas de vrais avantages à leurs adhérents, et en premier la retraite complémentaire comme certains systèmes de sécurité sociale à travers le monde. En conclusion voici les fondements de la menace. A bon entendeur, bon vent.
    S. B.

    Droit à la réintégration
    Je suis un salarié dans un hôtel : j’ai été suspendu par le directeur depuis le 21 octobre 2012 première suspension ; deuxième suspension le 19 novembre 2012 à ce jour pour le motif : détournement imaginaire de la part de ce directeur. Ensuite j’ai été poursuivi en justice. Après expertise et audience au niveau du tribunal de Rouiba, la justice a prononcé la relaxe totale.
    Le directeur de l’hôtel fait appel devant la Cour de Boumerdès, même relaxe notifiée. Ma question est : quelle est la procédure à suivre pour avoir tous mes droits et ma réintégration, vu que la justice n'a prononcé aucune condamnation et comment faire ? Merci.
    Saïd Tiaicht

    Réponse : Il serait utile de prendre contact avec l’inspection du Travail qui relève de la wilaya de Boumerdès. Comme vous devez vous rapprocher des services de la justice pour obtenir votre réintégration.

    Où m’adresser en tant que mutualiste pétrolier ?
    D'abord permettez-moi de vous remercier pour votre rubrique «Le Soir Retraite» que je trouve très intéressante. Aussi, je viens par la présente solliciter votre aide et me fournir le renseignement dont j'ai besoin concernant la mutuelle pétrole (MIP).
    En effet, je suis retraité depuis août 2013 et je ne touche pas encore la mutuelle car j'ignore où m'adresser pour constituer le dossier. Pour votre information, j'ai travaillé à l'ENGTP, filiale Sonatrach, Réghaîa et résidant à Boumerdès. Je vous prie de m'orienter pour pouvoir bénéficier de cette mutuelle (pétrole) en m'indiquant le dossier à fournir ainsi que l'adresse. Merci pour votre assistance.
    Maâmar Osmani

    Réponse :
    Adresses de la MIP : 45 lotissement Kaouch II , BP 12/16002 Chéraga, wilaya d’Alger / tél. 0 21 37 27 88 / 021 37 27 04.
    MIP direction génerale : -Hai Hadj Messaoud bloc n°1 Lido, Borj El Kiffan, Alger / Email : <[email protected]>
    MIP direction régime général: -Cité du sahel villa n°5 Air de France, Bouzaréah, Alger Tél.fax : 021 94 13 56 -021 94 28 91-021 94 27 02 / Email : [email protected]

    Années de formation et calcul de la retraite
    Le lecteur qui a demandé pour l’ENS (A. Rabah). Je connais une personne sortie de l'ITE : ses deux années de formation ont été prises en charge. Il semblerait que les agents de la CNR travaillent au pif!! Chacun y va de son propre refrain. J'ai contacté trois agences de la CNR, j'ai eu deux sons de cloche. Alors que l'ATS est fournie par service compétent avec une mention spéciale comme quoi il y a eu cotisation de l'assurance vieillesse, certaines agences refusent de compter les deux années. Allez savoir pourquoi.
    A. B.

    Réponse : Tout à fait d’accord avec ce lecteur : la CNR n’a pas une démarche cohérente à propos de cette question de la prise en compte ou non des années de formation dans le calcul de la pension de retraite.
    La règle est pourtant simple : le versement (ou non) d’une quote-part retraite dans les cotisations doit faire la différence. Il est urgent que la direction générale de la CNR rappelle avec fermeté à ses agences de wilaya ce que prévoit la loi, par une circulaire appropriée.

    Revalorisation annuelle des pensions et retraite proportionnelle
    En réponse à une question posée par un lecteur de votre rubrique «Retraite», vous avez mentionné ce qui suit : «Ces pensions sont liquidées de manière définitive et ne sont ni révisables ni portées au minimum des pensions». Qu'en est-il des réévaluations annuelles des pensions décidées par la CNR au mois de mai ? Concernent-elles aussi les retraites proportionnelles ?
    Messaoud hamimeche

    Réponse : Ainsi que nous l’avions précisé à un autre lecteur dans «Le Soir retraite» du 2 décembre 2014, la revalorisation annuelle des pensions de retraite est légalement acquise pour cette catégorie de retraités. Juste rappeler cependant, qu’hormis le droit à la revalorisation, les pensions des retraités sans condition d’âge et à la proportionnelle sont liquidées de manière définitive et ne sont ni révisables ni portées au minimum des pensions de retraite tel que prévu par l'article 16 de la loi 83/12 de 1983, révisée et complétée, relative à la retraite.
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    Dernière modification par zadhand ; 09/12/2014 à 00h09. Motif: Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
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    Les retraités : 16 Décembre /2014

    Des sénateurs relancent le débat sur les mutuelles sociales
    Trop tard !

    Dans le cadre de la présentation pour adoption, des membres du Conseil de la nation ont critiqué mardi 9 décembre 2014 certains aspects du projet de loi relatif aux mutuelles sociales tels le contrôle et le prix de référence de remboursement des frais médicaux des assurés sociaux. Démarche tardive et vaine, car le projet de loi a déjà été approuvé par l’Assemblée populaire nationale.
    Il y a eu quand même quelques interventions qui ne sont pas inintéressantes. C’est ainsi, selon l’APS, que le sénateur Salah Derradji a insisté sur la nécessaire création d'une autorité de régulation et de contrôle car elle constitue, selon lui, la «meilleure manière» d'appliquer les mesures relatives à l'utilisation des fonds d'épargne de la mutuelle. «50% des articles prévus par le projet de loi ne servent pas les intérêts des adhérents», a-t-il dit. Le projet de loi qui comporte 110 articles pour l'amendement de l'ancienne loi sur les mutuelles a été élaboré sans y «associer les parties concernées du fait que plusieurs mutuelles sociales, au nombre de 36 à travers le pays, n'ont pas été invitées par la tutelle à prendre part au débat ni à l'élaboration du texte de loi», a-t-il affirmé.
    Il a appelé à mettre en place une «base de références qui permettra un large débat avec tous les partenaires sur les problèmes communs». S'agissant du système de sécurité sociale, le sénateur a souligné l'impératif de «régler le problème des travailleurs non déclarés en prenant les mesures nécessaires contre les entreprises qui emploient illicitement des travailleurs».
    «De nombreux problèmes et dépassements liés aux dépenses»
    Par ailleurs, le sénateur Daoud a mis l'accent sur le contrôle administratif et financier des mutuelles précisant que ce sont les conseils d'administration élues des mutuelles qui «assurent la gestion administrative et financière», ce qui a suscité, a-t-il dit, de «nombreux problèmes et dépassements liés aux dépenses des fonds des adhérents dans des domaines non prévus par la loi». Il a proposé, dans ce sens, la «redynamisation du contrôle administratif et financier en astreignant les mutuelles à envoyer des rapports au ministère sur leurs activités». Un taux de 2% de la masse salariale devrait, selon la loi, être orienté vers les œuvres sociales, a-t-il dit, précisant que ce montant s'élevait à plusieurs milliards dans certains secteurs et qu'il était «dépensé anarchiquement».
    Il a appelé à «trouver un mécanisme de complémentarité entre le travail des œuvres sociales et celui des mutuelles sociales en vue de bénéficier efficacement des milliards des œuvres sociales». Selon certains membres du Conseil de la nation, le montant de référence du remboursement des assurés sociaux «ne correspond pas aux frais des examens médicaux» appelant à l'actualisation des prix adoptés.
    LSR

    Le gouvernement appelle les entreprises retardataires à s’acquitter des cotisations dues
    auprès de la Cnas


    Le ministre en charge de la Sécurité sociale a appelé mardi dernier les entreprises retardataires à s’acquitter des cotisations dues auprès de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas). Certaines entreprises publiques et privées ont accusé un retard dans le paiement de leurs cotisations à la Cnas, occasionnant un déséquilibre dans le budget des caisses de Sécurité sociale, dont la CNR. Concernant la révision de la tarification des soins médicaux, le ministre a fait état d'une nouvelle convention entre les médecins et le système des assurances sociales au titre de l'élargissement du système du tiers payant.
    Nombre de lectures : 492

    Objectif d’augmentation du taux d'adhésion aux mutuelles sociales de 10% à 80% du nombre des travailleurs

    Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a affirmé, mardi dernier, que son secteur œuvrait à «l'augmentation du taux d'adhésion aux mutuelles sociales, de 10% à 80% du nombre global des travailleurs». Le ministre, qui présentait le projet de loi relatif aux mutuelles sociales lors d'une séance plénière du Conseil de la nation, a précisé que «le nombre de travailleurs mutualistes est actuellement estimé à 1,2 million d'adhérents, tandis que le nombre global de travailleurs assurés sociaux est de 10,5 millions», a-t-il ajouté. S'agissant du contenu du projet de loi sur les mutuelles sociales, il a souligné qu'il visait essentiellement l'adaptation de la législation en matière de création de mutuelles sociales, estimant que cela constituait un «acquis important pour les mutualistes du fait qu'il vise l'amélioration de leur situation aussi bien pour les travailleurs salariés, non salariés et retraités». Le projet de loi prévoit l'institution de la retraite complémentaire au titre des prestations facultatives des mutuelles sociales visant à permettre aux travailleurs de bénéficier, à l'âge de la retraite, de revenus complémentaires : «L'ouverture du droit à la pension de retraite complémentaire est prévu à l'âge légal de la retraite du régime général de la Sécurité sociale, et cela après une durée minimum de cotisation de 15 années» à la mutuelle sociale. S'agissant de l'intégration des mutuelles sociales au système de la carte Chifa et au système du tiers payant, le projet de loi permet aux assurés sociaux adhérents à la mutuelle sociale de bénéficier des avantages des deux systèmes suscités. Le texte de loi prévoit, en outre, des dispositions fixant «le taux maximum des dépenses de la mutuelle sociale et son fonctionnement fixé à 8%, conformément aux critères de gestion adoptés par les caisses d'assurance sociale». Le projet de loi fixe les conditions et les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des mutuelles sociales et s'inscrit dans le cadre de la réforme de la mutuelle sociale qui constitue un système de couverture sociale complémentaire du système national de sécurité sociale, au titre des réformes réalisées au profit de ce secteur.
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    Droit à la retraite pour les «Patriotes»
    Une année entière pour signer un décret d’application !

    Les Patriotes avaient prévu la semaine dernière de marcher sur Alger, à partir de Blida, pour obtenir un droit à la retraite pourtant inscrit dans la loi de finances pour 2014, loi adoptée il y a une... année ! Leur marche - plusieurs centaines de Patriotes étaient venus de plusieurs régions du pays - a été empêchée par le gouvernement, mais une délégation des manifestants a fini par être reçue par des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur.
    On leur a promis de mettre en place une commission interministérielle où figureront des représentants de l’Intérieur, du Travail, de la Défense et des Finances afin d’étudier et prendre en compte les revendications des Patriotes. «Il y a beaucoup de cas, ceux qui sont blessés, handicapés, décédés, les exclus et ceux qui activent toujours auprès de l’armée dans des opérations de ratissage dans les montagnes.
    L’essentiel, c’est que les pouvoirs publics ont finalement répondu à notre appel pour nous délivrer de ce conflit, qui n’a que trop duré», a estimé le représentant des Patriotes.
    Pris de panique par cet énième mouvement social, le gouvernement a fini par signer dans la foulée un décret d’application (pris par le Premier ministre) d’une disposition de la loi de finances pour 2014, relative au droit à une retraite exceptionnelle pour les Patriotes. Mais pourquoi avoir mis une année entière pour publier ce texte réglementaire ? Qui a failli ? Le ministère de l’Intérieur ? Le ministère des finances ?
    Le secrétariat général du gouvernement qui gère les publications officielles ou tout simplement le cabinet du Premier ministre où le projet de décret moisissait dans un tiroir ? Pour rappel, la loi n° 13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 est parue au Journal Officiel n°68 du 30 décembre 2014 (voir ci-dessous le lien électronique de ce numéro).

    Du pain sur la planche pour la CNR
    Ce que prévoit son article 77 : «Les citoyens volontaires ayant participé aux côtés de l’Armée nationale populaire à la lutte contre la subversion et le terrorisme, postérieurement à 1992, conformément à la réglementation en vigueur, ouvrent droit à une pension de retraite proportionnelle exceptionnelle et au rachat, sur le budget de l’Etat, des cotisations de sécurité sociale et de retraite. Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire.» Fin de citation.
    Il y aurait à peu près 80 000 Patriotes : combien parmi eux auront droit à cette retraite exceptionnelle et combien cela coûtera à la charge de l’Etat ? Du pain sur la planche pour la CNR qui gérera ces dossiers pour le compte de l’Etat, en espérant que ces derniers payent effectivement les cotisations sociales dues. Et dire que cette marche aurait pu dégénérer par la faute de bureaucrates incompétents et défaillants !
    Djilali Hadjadj
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    Dernière modification par zadhand ; 16/12/2014 à 16h44. Motif: Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
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    Les retraités : 23 Décembre /2014

    Libre débat
    Retraite à deux vitesses


    A mon tour j'apporte ma contribution à cette rubrique concernant deux types de retraite en Algérie. En premier, les retraités des grandes sociétés nationales comme Sonatrach et Sonelgaz. Ceux-ci se plaignent souvent du niveau de leurs retraites et demandent toujours à leurs différentes caisses des régularisations, des rappels, des mises à niveau avec effet rétroactif, alors que la plupart touchent mensuellement des retraites accumulées (retraite CNR+retraite complémentaire+mutuelles) atteignant six fois le SNMG actuel.

    C’est-à-dire qu’en tant que retraités, ils atteignent le seuil d’éligibilité pour un logement... LPP ; cela, bien sûr, sans comptabiliser la fameuse indemnité de fin de carrière (IFC) qu’ils ont touchée et qui est équivalente, suivant leurs statuts, à au moins dix années de retraite d’un petit fonctionnaire.
    Mais eux sont régis par une convention collective sur mesure, avec des avantages notamment en matière d’indemnités soumises à cotisations en dehors de notre fameuse «Fonction publique», non productive d’après nos décideurs. De ce fait, à leur retraite, ils touchent quasiment leur dernier salaire d’activité à 100% (80% CNR+20% mutuelle). L’Algérie est peut-être le seul pays au monde où un retraité peut conserver les mêmes revenus qu’en activité et parfois même plus avec la «femme au foyer». C’est formidable pour les heureux élus, surtout si Dieu leur prête longue vie. Heureusement que le législateur a quand même plafonné à 15 (quinze) fois le SNMG le montant brut d’une pension de retraite, soit actuellement 270 000 DA. En second, il y a nous, pauvres fonctionnaires retraités, des cadres de l’éducation et de la santé, avec parfois une quarantaine d’années d’ancienneté validée, qui arrivons péniblement au 12e échelon de note carrière avec une retraite de 45 000 DA mensuels et même beaucoup moins pour les malheureux sortis en retraite avant la date fatidique de 2008, dont des chefs d’établissement ordonnateurs. De plus, nous n’avons bénéficié d’aucune indemnité de fin de carrière, d’aucune retraite complémentaire, d’aucune mutuelle.

    Nécessité d’équité sociale
    Nos «œuvres sociales» nous ont accordé un coup de balai de 30 000 DA ou 20 000 DA en tout et pour tout. C’est à la fois injuste et indigne pour les bons et loyaux services rendus à la nation par cette génération de fonctionnaires compétents, quoi qu’on en dise, qu’on le veuille ou non, qui a su relever le défi post-indépendance avec abnégation pour faire fonctionner la grosse machine administrative léguée par le colonisateur en général et tous les établissements publics d’enseignement et de santé en particulier. Ainsi, et par équité sociale, il serait souhaitable de prendre d’urgence les dispositions suivantes :
    1- exonération de l’IRG pour toutes les pensions inférieures à 60 000 DA ;
    2- accorder une bonification de 2,5% pour chaque année validée au-delà de 32 ans jusqu’à 40 ans de service accumulés et validés.
    A mon humble avis, ces mesures toucheront à peine quelque 150 000 retraités — d’après les statistiques de la CNR au 31 décembre 2011 — du fait que 1 600 000 retraités sont déjà exonérés : l’impact financier sera négligeable sur le budget de l’Etat et quasiment nul pour la CNR.
    Bessaïh Madjid, intendant principal, retraité
    (Bordj Menaïel, wilaya de Boumerdès

    Nombre de lectures : 5211

    Bonne année 2015 de la part des retraités Sonatrach Ouest


    A l’occasion de la nouvelle année 2015, le président et les membres fondateurs de l’Association des travailleurs retraités Sonatrach Ouest présentent leurs meilleurs vœux de bonheur et de santé à tous les retraités ainsi qu’à l’ensemble du collectif du Soir d’Algérie qui nous fait bénéficier de cet espace chaque mardi, sans oublier le chargé de cette page, et une pensée pour tous nos amis qui nous ont quittés.
    Association des travailleurs retraités SH/Ouest/BP 662
    ORAN- RP 31000 /
    Tél : 06.61.69.22.54/Fax: 041.39.37.15 / Email : dima.wakfine @yahoofr

    Nombre de lectures : 807


    Courrier des lecteurs
    Justice envers les retraités
    Avec une lueur d'espoir à l'occasion du congrès national de l’UGTA prévu du 4 au 6 janvier 2015. Comme annoncé. Il faut concilier la justice et la liberté.
    Car si les hommes politiques échouent à concilier la justice et la liberté, alors ils échouent à tout.
    Et jamais cette politique de faire le bien ne sera jamais notre tâche ; faire toujours le mal sera notre seul délice, comme étant le contraire de la volonté de Dieu. Et si elle a tiré le bien de notre mal, nous devons travailler à pervertir cette fin et à trouver dans le bien des moyens de faire du mal. Régner est digne d'ambition, même en enfer. Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis.
    Quand pour les uns il est difficile pour notre gouvernement d'être juste. Pour les retraités il faut avoir cet grandeur d’âme qui consistera à accepter cette injustice. Pour éviter d'être eux-mêmes injustes.
    A bon entendeur ! Pour une politique sociale dans ses vrais sens, et non cette politique creuse comme toujours.

    Revalorisation de ma pension pour... 2015 !
    Je voudrais me renseigner sur ma revalorisation de pension de retraite à compter du 1er mai 2015. Avec les 12% de 2014 ? Je perçois maintenant 43 113,37 DA net. L’avantage principal est de 53 370,79 DA. Je suis mariée sans conjoint à charge. Merci pour les informations que vous donnez pour les pauvres retraités.
    Mme N. R.

    Réponse :
    Nous n’avons aucune information sur le taux de la revalorisation annuelle des pensions de retraite pour 2015. Par contre, la CNR a prévu pour l’année prochaine un budget prévisionnel pour financer l’éventuelle revalorisation.
    Au plan de la procédure réglementaire, il faut rappeler que c’est le conseil d’administration de la CNR qui fait une proposition de taux de revalorisation au ministre en charge de la Sécurité sociale — en fonction des disponibilités financières —, et c’est à ce dernier de prendre un arrêté fixant le taux définitif, arrêté qui sera publié au Journal officiel.

    Augmentations ?
    Je suis en retraite depuis le 1er mai 2013. Est-ce que ma pension de retraite sera revalorisée à compter du 1er janvier 2015 ? Avec l’annulation de l’article 87 bis du Code du travail , est-ce que l’IRG sera modifié ? Merci de l’information.
    Rahou Boualem

    Réponse :
    L’article 43 de la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, modifiée et complétée, précise que les pensions et allocations de retraite sont revalorisées avec effet du 1er mai de chaque année par arrêté du ministre chargé de la Sécurité sociale sur proposition du conseil d’administration.
    La finalité de cette disposition vise à garantir une augmentation régulière du montant de la pension en adaptant les pensions aux variations des conditions économiques. On n’y ouvre droit qu’une année après le 1er mai, date de la revalorisation.
    Quant aux incidences éventuelles de la suppression de l’article 87 bis du Code du travail sur le barème de l’IRG, il est encore tôt pour le savoir.


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    Les retraités : 13 Janvier 2015
    Prime exceptionnelle pour les petites retraites en France
    Les émigrés en bénéficieront


    Des centaines de milliers d’émigrés Algériens sont à la retraite : beaucoup parmi eux sont très âgés, malades et vivent en France dans des conditions très difficiles, avec de petites pensions (très souvent percevant juste les minimas sociaux). Pour les émigrés qui vont bientôt partir en retraite, ce n’est pas la joie : ils subissent de plein fouet les conséquences négatives des nouvelles réformes de la retraite, travailler plus, cotiser plus et des pensions recalculées à la baisse. Le gouvernement français vient de lacher du lest, même si pas grand-chose de positif ne s’annonce pour 2015.
    Un décret paru mercredi 31 décembre 2014 au Journal officiel (JO) en France entérine le versement de la prime exceptionnelle de 40 euros pour les retraités touchant une pension inférieure à 1 200 euros, promise par le gouvernement à l'automne. La prime de 40 euros (3,30 euros mensuels sur un an) sera versée en un paiement unique aux retraités dont le montant total des pensions de retraite était inférieur ou égal à 1 200 euros mensuels au 30 septembre 2014. «Lorsqu'un assuré relève de plusieurs régimes obligatoires de base, le versement exceptionnel est effectué par celui qui lui verse la pension de base dont le montant est le plus élevé au 30 septembre 2014», précise le texte, qui entre en vigueur le lendemain de sa publication. En y ajoutant le coût du relèvement de 8 euros du minimum vieillesse à 800 euros, ces coups de pouce pour les personnes âgées modestes coûteront environ 250 millions d'euros à l'État, avait chiffré en septembre le Premier ministre français. Dans le cadre du plan de 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017, le gouvernement français avait décidé le gel de toutes les pensions de retraite jusqu'en octobre 2015 (1,3 milliard d'économies escomptées), avant de choisir d'épargner les retraités modestes, situés sous le seuil de 1 200 euros. Mais la très faible inflation prévue pour 2014 se traduisait par une revalorisation nulle. Devant les protestations, le gouvernement a finalement décidé de compenser l'effet négatif de l'inflation sur les petites retraites par cette prime exceptionnelle et le relèvement du minimum vieillesse.

    Ce qu’il y aura de nouveau en 2015
    Pour encore bénéficier du départ à la retraite progressif possible à partir de 60 ans, il faudra remplir une condition : totaliser 150 trimestres validés. A signaler aussi que le temps de travail partiel ne devra pas excéder 80% du temps plein. Pendant cette période hybride, le revenu du salarié (salaire + fraction de pension) restera inchangé. Par ailleurs, les droits des conjoints collaborateurs sont sécurisés (commerçants, artisans, professions libérales, chefs d'entreprise, exploitants agricoles). Autre nouveauté : pour valider un trimestre, les femmes gagnant moins de 1,5 fois le Smic devront justifier de 150 heures travaillées au lieu de 200. Les jeunes pourront racheter des trimestres à prix cassé au titre de leurs années d'études. Ils pourront cotiser à hauteur de 300 € par trimestre (limité à 2) pour que leur stage soit pris en compte dans le calcul de leur future retraite.
    Au sujet des retraites complémentaires, il y aura en 2015 une hausse de 0,1 point des taux obligatoires de cotisation à l'Agirc (cadres) et à l'Arrco (non-cadres).
    LSR

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    Imbroglio et cacophonie autour de la suppression de l'article 87 bis du Code du travail


    Les retombées éventuelles de la suppression de l'article 87 bis du Code du travail sur les salaires continuent d’alimenter la chronique, et le gouvernement ne communique presque pas à ce sujet ou le fait très mal. Il est vrai qu’entre la période où cette décision a été prise il y a quelques mois et la date de sa mise en application *— le 1er janvier 2015 —, la très forte chute des prix du pétrole est passée par là, entraînant une baisse drastique des recettes attendues : ce qui peut expliquer les tergiversations du gouvernement sur les modalités d’application de cette décision très attendue par les «petits» salariés. Au vu des nouvelles contraintes budgétaires, est-ce que le gouvernement reverra à la baisse cette décision ? En attendant, l’UGTA a été chargée de faire patienter les éventuels bénéficiaires de cette mesure
    «La réévaluation des salaires, générée par l'abrogation de l'article 87 bis, de la loi 90-11 relative aux relations de travail, sera effective dès la fin de ce mois de janvier, ou début février au plus tard», a indiqué il y a quelques jours à la Chaîne I le secrétaire national chargé des conflits à l'UGTA. Selon lui, «toutes les dispositions ont été prises au niveau des ministères concernés — Finances et Travail — et la direction générale de la Fonction publique pour le versement des augmentations de salaire, générées par l'abrogation de l'article 87 bis, à la fin de ce mois de janvier, ou février au plus tard, avec un effet rétroactif depuis le 1er janvier 2015».
    Il a en outre précisé que les montants de ces augmentations «seront de niveaux différents en fonction des primes et indemnités, liées à chaque poste et chaque catégorie socio-professionnelle».
    On commencera par les salariés de la Fonction publique, puis la mesure sera élargie «au secteur économique dans une deuxième étape, après la fin des négociations avec les partenaires sociaux, et la nouvelle définition du Salaire national minimum garanti (SNMG)», a indiqué le représentant de l’UGTA.

    Y aura-t-il des retombées positives pour les retraités ?
    L’application de la mesure, d’après lui, «va nécessiter, sur une période de trois années, une enveloppe d'environ 30 milliards de dollars». Il faut rappeler que l’article 87 bis du Code du travail qui a été abrogé, le SNMG (Salaire national minimum garanti) était composé du salaire de base, des indemnités et différentes primes, ce qui réduisait le montant du SNMG à pas grand-chose. A travers la suppression de cet article, on irait vers une nouvelle définition du SNMG, avec une incidence financière énorme pour le budget de l’Etat et les finances des entreprises économiques. Nombre de lecteurs s’interrogent sur les éventuelles répercussions sur le montant des pensions de retraite : il n’y en aura pas, de manière directe, le montant du SNMG n’étant pas modifié ; par contre, pour les salariés qui bénéficieront de la suppression de cet article, leurs nouveaux salaires auront notamment pour conséquence une révision prévisionnelle à la hausse de leur future pension de retraite.
    LSR

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    Courrier des lecteurs


    Retraite à deux vitesses

    Dans la rubrique libre débat du 23 décembre 2014, l’auteur a fait allusion aux retraités de Sonatrach en mentionnant qu’ils touchent la retraite CNR + la mutuelle.
    Mais il a oublié de mentionner que ces travailleurs ont passé la majeure partie de leur vie loin de leurs familles et parfois dans des conditions de vie sévères (chaleur, vent de sable, danger, stress, maladies, etc.) et qu’ils ont quatre cotisations à faire chaque mois, à savoir la retraite CNR + la retraite anticipée + la mutuelle + l’assurance-chômage. Sincères salutations.
    Adel Ghoul

    «Arrêtez de vous plaindre !»

    Bonsoir les retraités ! Je vous prie d'arrêter de vous plaindre de ne pas joindre les deux bouts avec des retraites de 45 000 DA (je ne parle pas des grands retraités de 100 000 DA et plus, ceux-là ne font pas partie du petit peuple des fumeurs de verveine), et ce, pour au moins une raison : la grande majorité d'entre vous n'a plus d'enfant en bas âge. Par voie de conséquence, votre retraite suffit amplement à vos besoins, sauf si vous cherchez le superficiel. Je voudrais attirer votre attention sur une catégorie de gens qui n'ont pas de retraite du tout et qui travaillent encore à l'âge de 60 ans, sans assurance sociale, toutes les nuits sans aucun repos, et qui travaillent même le vendredi et les jours de fêtes, et ce, pour un salaire de 4 000 DA par semaine et qui remercie Dieu en tout moment pour ce salaire de crainte de le voir disparaître. Je suis de ces gens-là et malgré la précarité dans laquelle je vis depuis 1987, date de ma démission forcée de mon poste, j'ai réussi, avec l'aide de Dieu, à donner une bonne éducation à tous mes enfants (six) au point où quatre d'entre eux ont terminé leurs études universitaires (deux viennent de commencer à travailler), un va passer son bac cette année et l'autre est encore au CEM. Alors, remerciez Dieu en tout moment, et sachez que rien ne vaut la «qanaâ» dont parlait notre Prophète (QSSSL) et qui fait de celui qui la possède le plus riche des gens. Salut et sans rancune.
    Lakhdar hamidi

    Méprise de la CNR et de la justice

    Je suis un «retraité proportionnel» qui souffre depuis longtemps, je suis lésé dans mes droits. J'expose le cas de ma pauvre situation avec l’agence CNR de Sétif qui n'a pas voulu intégrer mes deux fiches de paye — solde de tout compte (STC) de mes congés d'indemnité compensatoire et de mes heures supplémentaires payées par l'entreprise et soumises aux cotisations avec quote-part retraite (rémunération). La CNR ne veut pas appliquer le droit, la loi légitime, ni son règlement intérieur, mais, hélas, après plusieurs années de course, ma pension a été de nouveau révisée avec mes heures supplémentaires, mais retranchée (tronquée) de quarante mois et mes congés refusés. Après plusieurs revendications et écrits faits aux responsables, tous grades confondus aux niveaux local et national, aucune réponse ne m’est parvenue. Alors j'ai poursuivi la CNR en justice (chambre des affaires sociales), mais avec les réponses et leurs rapports à la justice, pleins de tricheries, de mensonges et combinaisons, le juge a tranché en sa faveur : quatre jugements sans raison, refusés pour cause de manque de mesure de procédures. Ma revendication était parfaitement construite. Pour la quatrième fois j'ai fait appel (cassation à la chambre des requêtes), mais dommage, l’agence CNR de Sétif avec son rapport rendu avec une simulation comme quoi ils m’ont payé, a déposé une note qui justifie la révision de ma pension. C'est vrai, mais ils ne m’ont révisé que cinq années et m’ont privé de quarante mois de mes congés. Pour calculer une pension, ils disent que la base de l'opération n’est comptée que sur soixante mois, ce qui veut dire que les congés et l’indemnité compensatoire sont des mois de plus (bis, ter, etc.) : pour toutes ces raisons, le juge a pris une décision partiale, injuste, nuisible, etc.
    Pour terminer mon histoire, ma question est la suivante : est-ce que je peux porter mon affaire devant la Cour suprême? Je ne veux pas abandonner mon droit qui est bloqué depuis plusieurs années. Veuillez s’il vous plaît me répondre dans les plus brefs délais, parce que l'expiration du délai de recours est dans deux mois.
    Kheddad Mouloud, Beni s, Sétif, 19010

    Réponse : Vous avez parfaitement le droit de porter l’affaire devant la Cour suprême. Ce qu’a prévu la législation s’agissant de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge ; il convient de signaler que sont validées et entrent en compte pour le calcul de la durée retenue, notamment les périodes de congés réglementaires payés ou d’indemnité compensatoire de congés payés. Quant au salaire de référence, servant de base de calcul de la pension de retraite, c’est le salaire soumis à cotisation de sécurité sociale ou assiette des cotisations de sécurité sociale. Cette assiette est constituée de l’ensemble des éléments du salaire ou du revenu proportionnel aux résultats du travail, à l’exclusion des prestations à caractère familial, des indemnités représentatives de frais, des primes et indemnités à caractère exceptionnel et des indemnités liées à des conditions particulières de résidence et d’isolement. Par primes et indemnités à caractère exceptionnel, on entend notamment : les sommes réparant un préjudice, telles que l’indemnité de licenciement ; les primes, indemnités ou gratifications à caractère exceptionnel, telle l’indemnité de départ en retraite.

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    Les retraités : 20 Janvier 2015

    Situation financière des organismes de sécurité sociale
    Le gouvernement inquiet

    La trésorerie des caisses de sécurité sociale, dont la CNR, est dans le rouge, et ça ne date pas d’aujourd’hui. Ce qui est nouveau, c’est que le gouvernement ose enfin le reconnaître et en parler publiquement. Les dépenses de ces organismes augmentent de manière vertigineuse (remboursement du médicament plus particulièrement) et les recettes se tassent (crise de l’emploi, emplois non déclarés en très forte hausse et insuffisances dans le recouvrement des cotisations). La CNR est aussi frappée de plein fouet : de plus en plus de départs à la retraite qui ne pourront plus être pris en charge si la situation perdure.

    Pour le ministre en charge de la Sécurité sociale, 2015 sera l’année du recouvrement des cotisations : c’est dire que la situation financière des organismes de sécurité sociale suscite beaucoup d’inquiétude au niveau des pouvoirs publics, alors qu’il y a quelques mois à peine, les discours officiels étaient plutôt optimistes. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a affirmé, le lundi 12 janvier 2015 à Guelma, que 2015 sera l’année du recouvrement des cotisations dues par les employeurs publics et privés aux différentes caisses de sécurité sociale. Des instructions fermes ont été signifiées aux responsables de la Caisse nationale d’assurances sociales (CNAS) et de la Caisse de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) pour activer l’opération de recouvrement en proposant aux employeurs «différents modes possibles de règlement et, le cas échéant, des facilités et des calendriers de paiement», a précisé le ministre dans une déclaration à la presse, en marge de sa tournée de travail dans cette wilaya. «La plupart des employeurs ne versent malheureusement pas leurs cotisations aux caisses de sécurité sociale», a déploré le ministre, soulignant que les cotisations dues par une entreprise installée à Alger (sans la citer) ont fini par atteindre les 4 milliards de dinars ! Les inspecteurs du travail exerçant dans les wilayas ont été exhortés à «placer la vérification du paiement des cotisations dues aux caisses de sécurité en tête de leurs activités», a ajouté le ministre, avant de faire état de l’importance de ces recouvrements pour l’équilibre financier de ces caisses dont les prestations bénéficient à 34 millions d'Algériens (assurés et leurs ayants droit). Le ministre a appelé les opérateurs et employeurs à faire preuve de «sens de responsabilité nationale» et à «contribuer à l’équilibre financier des caisses qui versent annuellement 160 milliards de dinars, soit l’équivalent de 2 milliards dollars au titre du remboursement de médicaments».

    Protéger les salariés non déclarés
    Le ministre, qui est également intervenu sur les ondes de la radio locale de Guelma, a par ailleurs affirmé que la loi de finances pour 2015 a «pris toutes les dispositions pour soutenir l’emploi». Il a également rappelé que l’année en cours devra connaître la création de 350 000 emplois permanents et temporaires, sans plus de précisions. Le ministre a également indiqué que les diplômés, notamment universitaires, seront orientés vers le secteur économique qui bénéficiera de «nombreux avantages incitatifs à la création d’emplois». Il a aussi précisé que l’annulation de l’article 87 bis du code du travail est «irréversible» et sera appliquée au cours de cette année, soulignant que les textes d’application de cette mesure sont «en cours d’élaboration», sans en dire plus sur le calendrier de la mise en application de cette décision. Cette mesure, a-t-il rappelé, concerne les travailleurs classés dans les catégories de 1 à 10 et touchera 1,45 million d’employés de la fonction publique et autant dans le secteur économique. Ces augmentations des salaires permettront de revoir à la hausse le montant des cotisations de sécurité sociale, notamment pour les salaires déclarés, ce qui aura une répercussion positive sur les recettes des organismes de sécurité sociale dont la CNR. Malheureusement, selon des chiffres rendus publics par l’ONS (Office national des statistiques), les emplois déclarés à la sécurité sociale (une obligation légale) sont de moins en moins importants, et les salariés non déclarés sont de plus en plus nombreux, ce qui a pour conséquence moins de recettes pour les caisses de sécurité sociale. A l’explosion de l’emploi informel, principalement dans le secteur privé, s’ajoute le non-paiement des cotisations, ou leur paiement avec énormément de retard, par un grand nombre d’employeurs, secteurs public et privé confondus, ce qui pose le problème de l’efficacité des services de recouvrement des cotisations. Les pouvoirs publics doivent réagir avec fermeté : il y va de l’avenir de notre système de protection sociale.
    Djilali Hadjadj

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    L’Ecole supérieure de la sécurité sociale réceptionnée
    en septembre prochain
    L’Ecole supérieure de la sécurité sociale (ESSS) d’Alger sera réceptionnée «courant septembre 2015», a indiqué le 11 janvier 2015, à Souk-Ahras, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Cet établissement est en cours de réalisation à Ben Aknoun (Alger).
    L’ESSS représente la concrétisation de la convention signée entre le gouvernement algérien et l’Organisation internationale du travail (OIT), a relevé le ministre. L’école comprendra quatre spécialités : règlementation de la protection sociale, management stratégique des organismes de sécurité sociale, risques de la sécurité sociale et gestion des systèmes informatiques de la sécurité sociale. La réalisation de cette école qui aura une capacité de 400 places pédagogiques s’inscrit également dans le cadre du développement des ressources humaines du secteur et la formation continue des cadres nationaux ainsi que ceux du Maghreb arabe et d’Afrique.
    Par ailleurs, le projet de la nouvelle loi du travail qui sera élaboré avec la participation des partenaires sociaux «ne touchera pas aux acquis et aux droits du travailleur algérien mais œuvrera à les préserver et les consolider», a encore affirmé le ministre. Ce projet, a-t-il encore noté, comprendra des articles qui s’inscriront dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et le travail informel, et sera en adéquation avec les recommandations de l’OIT et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie.

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    Mauritanie
    Des retraités réclament une revalorisation de leur pension


    Plusieurs centaines de retraités mauritaniens issus de la Fonction publique ont organisé le lundi 12 janvier 2015 un sit-in devant la présidence de la République pour réclamer une hausse de leur pension. Le 28 novembre dernier, rappelle-t-on, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait annoncé une hausse des salaires variant de 30 à 50% suivant les catégories dans le secteur public.
    En plus de la revalorisation de la pension, ces retraités revendiquent «l’attribution de parcelles de terrain, un système d’octroi de prêts en vue d’entreprendre des activités génératrices de revenus (AGR) et une révision des taux d’intérêts bancaires». Parmi les manifestants, on notait des retraités militaires dénonçant les méthodes de recrutement au sein de la Mauritanienne de sécurité privée (Msp), dont les responsables sont accusés de choisir des éléments «inaptes» à exercer la profession d’agents de sécurité à la place des anciens militaires.

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    Post L’avenir des retraites en demi-teinte

    Les retraités : 27 Janvier 2015

    Étude mondiale de la banque HSBC
    L’avenir des retraites en demi-teinte

    Tour d'horizon à partir de la dernière étude «L'avenir des retraites» de la banque HSBC — 8e édition du genre — publiée ce mardi 20 janvier 2015 : elle a été réalisée par Ipsos Mori en août et septembre 2014 pour le compte de HSBC.
    Plus de 16 000 personnes ont été interrogées en ligne dans 15 pays : Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Canada, Australie, Inde, Hong Kong, Singapour, Brésil, Taïwan, Emirats arabes unis, Mexique, Malaisie, Indonésie, Turquie.
    Réalisée pour le compte de la HSBC, «L'avenir de la retraite» est une série d'études indépendantes de premier plan sur les tendances mondiales en matière de retraite.
    Elle offre des observations bien documentées relativement aux principales préoccupations découlant du vieillissement des populations et de l'augmentation de l'espérance de vie partout dans le monde. L'enquête est représentative pour chaque pays des personnes de 25 ans et plus en activité ou à la retraite. Les résultats mondiaux correspondent à la moyenne des pays et territoires ayant fait l'objet de l'enquête.
    L'étude HSBC porte sur 15 pays différents et permet d'intéressantes comparaisons. Notez cependant que les moyennes mondiales ne sont pas pondérées en fonction de la population. Un Canadien interrogé a ainsi autant de poids qu'un Taïwanais ou qu'un Turc. Dans le cas qui nous intéresse ici, les personnes interrogées dans ces 15 pays sont moins d'un quart (23%) à anticiper une baisse de leur qualité de vie. Il n'est pourtant pas rare de voir ses revenus diminuer et son niveau de vie se dégrader quand on arrête de travailler.

    Des actifs qui ne se précipitent pas pour se préparer
    Parmi les pays développés concernés par l'étude, les Français ne sont pas les plus pressés pour se mettre à épargner. 29% d'entre eux considèrent que l'âge maximal auquel les gens doivent commencer à se préparer pour leurs vieux jours est de 30 ans s'ils veulent conserver une qualité de vie similaire. Le passage du monde actif à celui de la retraite est souvent délicat financièrement. Lorsqu'on interroge les retraités, 41% d'entre eux indiquent que leur niveau de vie est moins bon qu'avant leur retraite. Le taux de remplacement (part que représente la pension versée par rapport au dernier salaire) est de 68,6% en cas de départ à taux plein (en France par exemple) pour la génération née en 1953, selon le Conseil d'orientation des retraites. Et il devrait baisser au cours des prochaines années. Les Turcs, les plus nombreux en proportion à se plaindre d'un niveau de vie inférieur, alors que la moyenne mondiale se situe à 25% d'après l'enquête HSBC. Les Américains, les Brésiliens ou encore les Anglais semblent beaucoup moins déçus par les prestations reçues.

    L'épargne complémentaire pas encore dans les mœurs
    Un peu partout dans le monde, les actifs sont nombreux à ne pas pouvoir ou à ne pas vouloir épargner pour leur retraite. 48% des actifs interrogés sont dans ce cas en France, contre 25% aux Etats-Unis, 26% en Inde ou 37% au Royaume-Uni.
    Ces actifs estiment que leur épargne personnelle (hors pensions de retraite) devrait durer seulement 8 ans à partir de leur départ en retraite, contre 11 ans en moyenne dans le monde.
    Il faut dire que dans certains pays, les pensions versées par le régime général et la complémentaire obligatoire fournissent encore 85% des revenus des retraités, alors dans les seuls pays de l'OCDE ( pays riches), ce ratio tombe à 63% et dans la plupart des pays émergents, il est bien inférieur. Il est donc assez logique que ceux qui versent beaucoup d'argent via leurs cotisations disposent de moins de sous à mettre de côté pour leur retraite que les habitants d'autres pays dont les systèmes de retraite sont moins centralisés. Mais de plus en plus d’ actifs sont toutefois en train de changer leurs habitudes et ils investissent de plus en plus dans l'épargne retraite individuelle.

    Une prise de conscience de la nouvelle génération
    La donne a changé : une inflexion dans les attitudes des nouvelles générations ? Une inflexion des comportements apparaît dans les nouvelles générations, qui semblent avoir pris acte d’un certain nombre de changements quant à la retraite (recul de l’âge de la cessation d’activité, difficulté à maintenir le niveau de vie antérieur). Ils semblent davantage prêts à épargner, mais sont aussi ceux qui peuvent le plus difficilement le faire étant donné leurs revenus plus limités et leur position dans le cycle de vie (arrivée d’enfants, achat immobilier).
    25% des 25-34 ans sont plus confiants en leur avenir financier que l’an passé.
    A la question de l’âge de la retraite, 11% des 25-34 ans répondent «jamais» et ceux qui évoquent un âge de retraite parlent de 65 ans, soit un an plus tard que les répondants plus âgés.
    Les conclusions de cette étude démontrent que des millions de retraités dans le monde entier ressentiront les effets de la crise économique mondiale pendant des décennies.
    LSR

    Étapes pratiques pour une meilleure retraite
    Dans cerains pays, voici quelques conseils qui sont présentés comme importants et des mesures pratiques tirés des résultats de l'étude qui pourraient aider les actifs qui en ont les moyens à mieux planifier leur avenir financier.

    Commencer à épargner tôt. La retraite peut sembler à des années-lumière quand on est jeune, mais deux retraités sur cinq (40%) affirment que leur niveau de vie à la retraite serait meilleur s'ils avaient commencé à épargner plus tôt. Il est capital de commencer à cotiser à un régime de retraite le plus tôt possible.


    Savoir combien on aura besoin… réellement. Comme l'espérance de vie augmente, ce qui est une bonne nouvelle, la durée moyenne de la retraite pour nombre de retraités dans les pays riches est de 24 ans.
    Malheureusement, ils ne peuvent maintenir le style de vie désiré que pendant 10 ans, ce qui veut dire qu'ils devront vivre pendant 14 ans avec moins d'argent qu'ils le souhaiteraient. Commencez à réfléchir au style de vie que vous souhaitez pendant toute votre retraite et aux montants dont vous aurez besoin pour le financer.

    Renflouer les régimes de retraite complémentaire. Si, comme près de 20% parmi ceux qui ont été sondés, la crise économique mondiale a eu des répercussions directes et significatives sur votre capacité d'épargner en vue de la retraite, 2015 sera-t-elle une bonne année pour cotiser au maximum pour alimenter son compte d’épargne retraite ou retraite complémentaire ?

    Prévoir les imprévus. Près d'un répondant en âge de travailler sur cinq (19 %) a indiqué que la maladie ou un accident l'avait empêché de travailler (cela s'applique aussi au conjoint) et de continuer à épargner autant en prévision de sa retraite. Nul ne peut prévoir l'avenir, mais songez à ce qui pourrait arriver et aux conséquences que cela pourrait avoir sur votre planification financière.

    Les femmes restent les plus fragilisées
    Les femmes sont plus vulnérables que les hommes à la retraite. Les deux précédentes études HSBC sur les retraites l’avaient déjà souligné et la tendance se confirme : plus de 50% des femmes interrogées déclarent que leur capacité à épargner a baissé depuis l’année dernière (vs 42% des hommes).
    Les femmes ont moins confiance que les hommes en leur capacité à maintenir un niveau de vie confortable à la retraite (70% vs 52% des hommes). 61% craignent des difficultés financières une fois retraitées (vs seulement 44% des hommes). Elles estiment que leur épargne personnelle ne durera que 5 ans pendant leur retraite (vs 8 ans l'an passé).

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    Dernière modification par zadhand ; 27/01/2015 à 10h44. Motif: L’avenir des retraites en demi-teinte
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    Post Ces vieillards qui peuvent porter atteinte... à l'ordre public !

    Les retraités
    03 Février 2015


    Libre débat
    Ces vieillards qui peuvent porter atteinte... à l'ordre public !

    Bonjour Le Soir d'Algérie (fondateurs, gestionnaires, journalistes, éditeurs, lecteurs, etc.). Le quotidien Le Soir d'Algérie, à travers sa rubrique «Le Soir-Retraite», est un vrai porte-parole des retraités et, dans plusieurs cas, il est leur représentant à caractère revendicatif, et ce, en l'absence d'une association ou syndicat (UGTA dehors, out, son décès a été déjà constaté...) prenant en charge les vrais problèmes de cette catégorie d'Algériens et les enrôler dans la vie des actuelle et future générations.
    Celle-ci constitue un réservoir et capital expérience aux multiples erreurs à corriger et aux réussites aussi, tous domaines confondus. Cette catégorie d'Algériens, après plusieurs années de labeur jusqu'à l’âge de 60 ans perçoit un pécule mensuel appelé «pension de retraite» ou en langue arabe «maâche», qui signifient tous deux : «DQV» (De Quoi Vivre). Ce n'est ni un salaire, ni un revenu en contrepartie d'une fourniture ou prestation, ni un bénéfice de commerce, etc. A cette pension, seules la Cnas et la CNR ont compris le vrai sens de DQV en y greffant une cotisation de 2% seulement. Quant à l'Etat, il semble gêné par ces vieillards qui occupent les jardins et places publics pour feuilleter les journaux ou autres récits pour combler le vide qui les gangrène. Ils risquent d'être chassés par la police du pouvoir et pourquoi pas poursuivi pour attroupement !!!! Attention et gare !!!! C'est, peut-être, cela qui a poussé l'Etat à maintenir un impôt sur cette minable pension au même titre que les salaires et autres avantages distribués aux travailleurs encore en poste : l'IRG. Cet impôt imposé à la pension de retraite «DQV» est, dans certains cas, nettement supérieur à celui payé par des commerçants (épiciers, artisans, etc., à 15 000 DA/an). Quant au retraité d'environ 55 000 DA/mois de maâche DQV (pension), il en paie plus de 13 000 DA d’IRG /mois.

    La question de l'impôt
    Pendant mes activités professionnelles, la question de l'impôt sur le DQV, qui était déjà posée en public par des retraités, a fait l'objet d'une discussion, à bâtons rompus, avec des étrangers qui m'ont confirmé que cette catégorie de citoyens ne paie qu'un simple forfait réduit au même titre que la sécurité sociale et les mutuelles. Au fait, les mutuelles dans notre pays maintiennent, elles aussi, pour les retraités qui continuent leur adhésion, le taux de cotisation du travailleur en activité, soit 3%. J'espère que ma présente contribution constitue un début de débat autour des capacités en dilution de ces vieillards en partance vers... qui dérangent et leur maâchate-DQV-.
    Fidèle lecteur retraité, A. Ayachi

    Nombre de lectures : 708
    Silence, on rabote les retraites en France !

    Des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les pensions discrètement. L'association «Sauvegarde Retraites» en France les a listées. Ah ! le dossier des retraites...
    A peine refermé qu'il faut déjà le rouvrir. Et cela toujours pour la même raison : combler le déficit. Les gouvernements de droite et de gauche ont multiplié les réformes depuis des années sans atteindre cet objectif. Quant à la dépense, elle s'élève à 280 milliards d’euros par an. Soit un quart de la dépense publique ! «La contrepartie serait un niveau de pension élevé et garanti. Mais la réalité s'avère bien plus nuancée et même en nette contradiction avec ce discours convenu», décrypte un représentant de l'association «Sauvegarde Retraites». Pire, pour ce dernier : «Des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les retraites servies sans qu'il y paraisse trop.» «Sauvegarde Retraites» les a listées dans une étude à paraître. Voici quelques exemples édifiants : «La revalorisation des pensions est généralement indexée sur l'évolution des prix à la consommation. Mais dans les régimes complémentaires des salariés (Agirc et Arrco) — 14 millions de bénéficiaires —, elle est le plus souvent réalisée en dessous de l'inflation. De 1992 à 2001, alors que le taux d'inflation s'est élevé à 14,6 %, les pensions ont été revalorisées de 13,8 % à l'Arrco et de 9,7 % à l'Agirc. En parallèle, les pensions des retraités de la fonction publique ont été augmentées de 15 % (hors péréquation automatique...) ; c'est-à-dire légèrement au-dessus de l'inflation, mais, surtout, 1,2 point au-dessus de celles de l'Arrco et 5,3 points au-dessus de celles de l'Agirc.
    Depuis, cette tendance s'est maintenue. Résultat : le pouvoir d'achat des retraités du privé a diminué, progressivement, année après année. L'an passé encore, les pensions Agirc et Arrco ont été respectivement augmentées de 0,8% et de 0,5%, alors que celles de la fonction publique l'ont été de 1,3%.»
    Les personnes isolées. «Dans le cadre de la loi de finances pour 2009, la demi-part fiscale accordée aux parents isolés a été supprimée de manière progressive. Trois millions de personnes, le plus souvent âgées, isolées et aux revenus modestes, bénéficiaient jusque-là du dispositif.
    Plafonnée à 855 euros en 2010, la réduction d'impôt que pouvait engendrer cette demi-part fiscale a été portée à 120 euros maximum en 2013 et est devenue nulle en 2014.»
    Une nouvelle taxe. «Depuis le 1er avril 2013, tous les retraités imposables à l'impôt sur le revenu sont frappés par la Casa, nouvelle taxe sur les retraites dont le taux initial a été fixé à 0,3%. Officiellement, cette taxe est destinée à financer les organismes liés à la gestion de la dépendance. Dans les faits, c'est surtout le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) qui a bénéficié de ce nouveau prélèvement. Or, le FSV a été créé en 1993 pour soulager la trésorerie des régimes de retraite de base qui commençaient à accuser des déficits. Joli tour de passe-passe ! On reprend d'une main ce que l'on a donné aux retraités de l'autre ; en somme, on baisse les pensions déjà liquidées.»
    L'augmentation de la CSG. Les retraités non imposables à l'impôt sur le revenu paient, au maximum, une CSG (Contribution sociale généralisée) à 3,8%, alors que pour ceux qui sont imposables, ce taux est porté à 6,6%.
    Or, selon le ministère des Affaires sociales, 460 000 retraités devraient acquitter l'impôt sur le revenu et, de ce fait, une CSG à 6,6% s'ils ne recouraient pas à des dispositifs de réduction d'impôt (parfaitement légaux).
    Ce sont donc ces 460 000 retraités qui sont ciblés par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 et qui devront désormais acquitter une CSG à 6,6%, quels que soient les dispositifs de réduction d'impôt auxquels ils auront eu recours. Pour justifier cette mesure, le ministère des Affaires sociales présente ces 460 000 personnes comme «ayant des revenus élevés mais des déductions d'impôt importantes». En réalité, la plupart des retraités qui acquittent la CSG à 3,8% au lieu de 6,6% sont des personnes qui perçoivent plus de 13 900 euros par an (1 158 euros par mois) —quelle fortune ! —, mais qui, déduisant les services d'une aide à domicile, ont un revenu imposable qui, au bout du compte, est inférieur à ce seuil d'imposition.
    En clair, il s'agit, pour la plupart, de retraités âgés qui perçoivent un peu plus de 1 158 euros par mois et qui, pour vivre encore dignement, ont besoin d'une aide extérieure.»

    Nombre de lectures : 1484
    Courrier des lecteurs
    Majoration pour enfants élevés ?

    Bonjour et bonne année 2015 pour l'équipe du Soir d'Algérie, rubrique «Soir retraite». Ma femme est retraitée du régime général et elle ne bénéficie pas de la majoration pour enfants élevés.
    En effet sur la notification c'est indiqué situation de familiale SF : M/O, c'est-à-dire marié sans enfant.
    Or, au moment de la demande, elle a indiqué les nom et prénom de chaque enfant et dans le dossier, elle a joint une copie du livret de famille. Egalement pour moi (le mari) je n’ai pas bénéficié de cette majoration pour enfants.
    Est-ce que j'y ai droit et dans les deux régimes (retraite du régime général et Casnos) ?
    Nos enfants ont été élevés jusqu'à leur majorité. Merci de répondre à mes deux questions.
    Saïdani Brahim

    Réponse :
    Bonne année 2015 ! Nous ne connaissons pas l’existence de cette majoration. Si vous avez des références législatives éventuelles à ce sujet, pourriez-vous nous les communiquer ?

    Droit à la retraite en France
    Je vous prie de bien vouloir m'indiquer, si possible, les démarches qu'il convient d'entreprendre afin de bénéficier de mes droits de retraite en France.
    A ce titre, je vous signale que la caisse de retraite française m'a informé que je dois déposer une demande de retraite auprès de la caisse de retraite algérienne qui lui transmettra des formulaires réglementaires de liaison pour l'étude de mes droits en France.
    M. Hennani

    Réponse :
    C’est effectivement la démarche à faire.

    Revalorisation de ma pension de retraite
    Je viens de prendre ma retraite au mois d'octobre 2013. Est-ce que je peux ouvrir droit au bénéfice de la revalorisation annuelle des pensions de retraite en mai 2015. Merci.
    Rahou Boualem

    Réponse :
    Normalement oui, mais la CNR a toujours eu une position assez ambiguë sur l’année du début de bénéfice de ce droit.

    Nombre de lectures : 613
    A nos lecteurs

    Vu l’important courrier des lecteurs au sujet de la prise en compte ou non des années du service national dans le calcul des pensions de retraite, nous consacrerons un de nos prochains «Soir retraite » à cette question.

    Nombre de lectures : 645

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