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Discussion: Economie

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    Re : Economie

    Nonce Paolini, le PDG de TF1, indique que le groupe Le Monde propose à nouveau de racheter LCI




    Le groupe Le Monde a de nouveau proposé à TF1 de racheter LCI, a indiqué le PDG de TF1 Nonce Paolini jeudi devant le CSA, indigné d'une offre qui intervient au moment où la chaîne plaide pour un passage en gratuit pour ne pas fermer.

    L'offre de rachat du Monde suppose le refus du CSA, et semble donc affaiblir l'argument de TF1 qui menace de fermer la chaîne d'info si le Conseil ne l'autorise pas à passer en gratuit. La décision est attendue la semaine prochaine.

    Le Monde a déjà offert de racheter LCI l'an dernier, annonçant son intention dans la presse juste avant que le CSA ne refuse le passage en clair de LCI. TF1 avait sèchement refusé cette offre.

    Sans fermer la porte à des discussions, Nonce Paolini s'est emporté contre le moment choisi pour cette nouvelle proposition.

    Interrogé par un membre du CSA sur cette initiative du Monde -- la dévoilant au passage -- Nonce Paolini a répondu que 'il ne savait pas si cette proposition était "de la provocation ou si c'est sérieux".

    "C'est quelque chose dont on aura à juger si votre conseil refuse le passage en clair de LCI", a-t-il lancé au CSA qui l'auditionnait une dernière fois jeudi matin sur ce dossier.

    "Mais estimez-vous éthique que vendredi dernier, nous recevions une lettre à 19h30 (intitulée) +nouvelle proposition pour acquérir LCI+, alors que nous avions cette audition aujourd'hui ?", s'est-il interrogé.

    "C'est avec stupéfaction qu'on la lit et on constate qu'à nouveau, après avoir fait des propositions sur les estrades dans des conditions que je qualifierais de scandaleuses il y a 18 mois, on réitère, avec une correspondance notamment qualifiée +mon cher Nonce+ comme si nous étions l'un et l'autre parfaitement d'accord pour discuter de ce sujet ?", a-t-il poursuivi.

    "Vous jugerez de la pratique, de l'éthique de ceux qui aujourd'hui dirigent un journal qui professe des leçons de morale à longueur de pages. Je suis extrêmement choqué par un comportement de ce type", a-t-il dit.

    "Il n'y a aucune discussion avec le Monde.

    Si des discussions doivent avoir lieu ce n'est que dans un cas de figure que vous connaissez aussi bien que moi" -- autrement dit, si LCI ne peut pas passer en gratuit, a-t-il affirmé.

    Contacté par l'AFP, Louis Dreyfus, qui représente les actionnaires du journal, a répondu : "les actionnaires du Monde n'ont jamais fait mystère de leur souhait de développer un pôle audiovisuel.

    Nous pensions que TF1 souhaitait que ces discussions restent confidentielles".

    Le PDG de TF1 répété que si LCI ne devenait pas gratuite, il envisageait sa "fermeture ou pourquoi pas, sa reprise".......??

  2. #2
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    Post Le crédit à la consommation à partir de janvier

    A la une Actualité/Le crédit à la consommation à partir de janvier 2016
    le 12.12.15 | 10h00

    Le mode opératoire de la formule arrêté jeudi

    Après plusieurs retards

    Le crédit à la consommation sera officiellement lancé début 2016.
    C’est ce qu’a déclaré, jeudi, Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie
    et des Mines, suite à une réunion de travail qu’il a tenue
    avec le ministre du Commerce,Bekhti Belaïb,
    et le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd.

    Credit-a-la-consommation-a-partir-de-janvier-2016.jpg

    Dans le souci de coordonner la relance de ce crédit tant attendu
    par les ménages, et dont le processus de mise en œuvre
    sera effectué dès cette semaine, cette réunion avait aussi
    pour but essentiel de fixer le mode opératoire permettant
    de définir les produits concernés par ce crédit. De ce fait,
    il a été décidé que seuls les produits fabriqués
    ou assemblés localement et destinés à la vente aux particuliers
    seront éligibles. Le champ a été ouvert à toutes
    les entreprises productrices en Algérie dans le souci d’encourager
    le produit «Made in Algeria»
    et réduire un tant soit peu la facture de l’importation.

    Pour rappel, le retour de ce crédit, gelé en 2009 au profit
    du crédit immobilier, a été décidé par la tripartite de février 2014. Toutefois, il a connu, comme tous les projets et décisions prises
    par les autorités algériennes, d’énormes retards liés à
    la lenteur des procédures et aussi à la contestation de certaines associations de défense des droits de consommateurs quant
    au taux d’intérêt jugé trop élevé. Malgré les appels de
    ces associations au taux d’intérêt zéro sur ces crédits,
    ces derniers restent tout de même fixés entre 5 et 8%.

    Après cette déclaration, les ménages algériens pourront «enfin»
    s’endetter. Avec le pouvoir d’achat déjà érodé qui sera mis encore
    une fois à rude épreuve après l’application de la loi de finances 2016,
    la classe moyenne sera, selon des spécialistes, encore plus appauvrie.
    Dans ce sens, et pour s’assurer que l’emprunteur sera capable de payer
    tout son dû, une centrale des risques a été mise
    en place par la Banque d’Algérie.

    Ainsi, tout emprunteur sera automatiquement inscrit dans ce fichier
    mis à la disposition de toutes les banques partie prenante de ce
    dispositif. Ces dernières sont, selon la loi, obligées de consulter
    ce fichier avant d’accorder tout crédit pour éviter tout
    surendettement des ménages. Pour le délai de remboursement,
    il a été fixé de 3 jusqu’à 60 mois. En 2009, rappelons-le,
    80% des ménages algériens qui avaient opté pour ce crédit à
    la consommation s’étaient achetés des voitures.
    Les 20% restants se sont rués vers l’ameublement
    et les produits électroménagers.

    Asma Bersali
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    Post Le crédit à la consommation de retour

    A la une Actualité/Commerce_Le crédit à la consommation
    le 02.01.16 | 10h00

    Le crédit à la consommation de retour

    Les ministres du Commerce, des Finances et de l'Industrie ont signé, jeudi dernier,
    l'arrêté interministériel portant sur les conditions et modalités d'octroi du crédit
    à la consommation, rapporte l’agence officielle APS.

    Ce dispositif réglementaire, composé de cinq articles, fixe essentiellement la liste
    des produits industriels fabriqués ou assemblés localement éligibles au crédit à
    la consommation, dont l’entrée en vigueur est attendue dès la semaine prochaine.
    La liste en question, qui comprend sept catégories de produits, à savoir les voitures,
    les ordinateurs, les électroménagers, les meubles et quelques matériaux de construction,
    «sera étendue en fonction de l'évolution de la sphère de production», a relevé
    le ministre du Commerce, lors de la cérémonie de signature de l'arrêté interministériel.

    Pour sa part, le ministre des Finances a souligné que ce crédit, outre le fait d’être un
    dispositif de consolidation du pouvoir d'achat des consommateurs, constitue
    «une mesure de sauvegarde et d'expansion du produit national». Il a appelé les ménages
    à veiller à une gestion «vigilante» et «prudente» de leur budget pour éviter tout surendettement.

    Le ministre de l'Industrie a suggéré, quant à lui, la mise en place d'un autre dispositif qui permettra
    de réorienter la consommation de la production locale par les institutions de l'Etat, afin d'accélérer
    l'appareil de la production nationale. Gelé depuis 2009 pour ralentir les importations et limiter
    le niveau d'endettement des ménages, le crédit à la consommation a été réintroduit
    par l'article 88 de la loi de finances 2015.

    Dans le détail, les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité
    du prix du produit acquis, mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés. Les produits éligibles
    au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux plancher d'intégration du produit.
    Une centrale des risques des entreprises et ménages a été mise en place par la Banque d'Algérie
    pour s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur. Les revenus de l'emprunteur
    devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif
    au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure
    à trois mois et n'excédant pas les soixante mensualités.
    R. E.
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    Post Les réserves de change selon Laksaci

    A la une/Economie
    le 06.01.16 | 12h14


    Les réserves de change à 152,7 mds dollars à fin septembre 2015, selon Laksaci

    Les réserves de change de l'Algérie ont baissé à 152,7 milliards de dollars (mds usd)
    à fin septembre 2015 contre 159,03 mds usd à fin juin 2015, soit une baisse
    de 6,33 mds usd entre juin et septembre, a indiqué,
    mercredi à Alger, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.

    Entre septembre 2014 et septembre 2015, la contraction des réserves de change a été
    de 32,57 mds usd, a-t-il précisé. Par ailleurs, le déficit de la balance des paiements s'est
    établi à 20,8 mds usd au cours des neuf premiers mois 2015 contre un déficit
    de 3,02 mds usd durant la même période de 2014, a souligné le gouverneur dans sa
    présentation du rapport de la conjoncture économique et financière en présence
    des P-dg des banques et établissements financiers en activité en Algérie.
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    Re : Les réserves de change selon Laksaci

    Economie: Samsung s'attend à une année 2016 plus difficile ...

    Samsung Electronics a déclaré lundi s'attendre à des conditions d'activité difficiles en 2016 en raison de la faiblesse de l'économie mondiale et du durcissement de la concurrence sur des marchés clés, comme les mémoires ou les "smartphones".

    Dans un communiqué, le géant sud-coréen de l'électronique explique que son directeur général, Kwon Oh-hyun, a déclaré aux salariés du groupe dans un message à l'occasion du Nouvel An que la croissance mondiale resterait faible cette année et que certains facteurs d'incertitude, comme les risques financiers liés aux pays émergents, allaient se renforcer.

    Son message n'inclut aucune prévision chiffrée mais il a alimenté les interrogations sur la qualité des résultats financiers de Samsung pour le trimestre octobre-décembre.

    A la clôture de la Bourse de Séoul, le titre du groupe cédait ainsi 4,37% à 1.205.000 wons, au plus bas depuis trois mois, contre un recul de 2,03% pour l'ensemble du marché.

    "L'impact négatif d'une demande faible et de la baisse des prix de vente dans le secteur des semi-conducteurs et celui des écrans à cristaux liquides a probablement été plus marqué qu'anticipé initialement", a estimé par ailleurs Korea Investment dans une étude publiée lundi.

    L'intermédiaire a réduit son estimation du bénéfice d'exploitation de Samsung sur le trimestre octobre-décembre à 6.400 milliards de wons (4,95 milliards d'euros), contre 6.800 milliards auparavant.

    Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, qui intègre les estimations de 36 analystes, donne un bénéfice d'exploitation 6.800 milliards, soit 8,1% de moins qu'au troisième trimestre.

    Kwon a également évoqué un renforcement de la concurrence dans les principales activités du groupe, a précisé Samsung.

    Le groupe doit publier vendredi ses estimations de résultats pour le quatrième trimestre 2015. Il avait dit fin octobre que le bénéfice d'exploitation du trimestre serait inférieur à celui de la période juillet-septembre, en arguant d'une baisse saisonnière de la demande de composants électroniques.

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    Post On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie

    A la une/Economie
    le 08.01.16 | 10h00
    Mourad Preure. Expert pétrolier international

    On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie

    - L’augmentation des prix des carburants est-elle nécessaire ?
    Certains experts disent que les carburants et l’énergie doivent être vendus au prix du marché. Je ne suis pas d’accord. Je considère qu’on doit préserver le droit des Algériens à l’énergie. Aujourd’hui, les deux tiers de l’humanité n’ont pas accès à une énergie commerciale et il ne faut pas que le prix de l’énergie soit un barrage pour son utilisation par les Algériens.
    L’augmentation des prix des carburants est une variable d’ajustement qui a un effet inflationniste. Cette augmentation décidée par le gouvernement n’est pas significative, mais il ne faut pas s’engager dans cette direction. La question qui se pose est que la personne qui possède un véhicule tout-terrain allemand n’a pas besoin qu’on la subventionne de la même manière
    qu’un citoyen qui a une vieille voiture.

    Le fichier des cartes grises pourrait permettre d’identifier ceux qui ont des voitures de luxe et peuvent être frappés par une fiscalité. A mon avis, il faut privilégier la fiscalité directe plutôt que l’indirecte qui frappe tout le monde sans distinction. Par ailleurs, il faut comparer en parité de pouvoir d’achat, autrement dit, il faut considérer les prix par rapport à ce que
    touche l’Algérien et ce qu’il a comme charges.

    - Quel impact ces hausses auront sur la consommation ?
    La réalité est que la consommation de carburants augmente vite. Nous en sommes arrivés à la saturation de nos capacités de raffinage. Nous importons des carburants facturés à un prix subventionné, mais aujourd’hui, l’Etat est dans une situation où il ne peut plus subventionner. L’augmentation des prix des carburants est une caractéristique de l’industrie pétrolière.
    La demande est élastique à long terme et inélastique à court terme. Cela veut dire que si on augmente le prix, les gens ne vont pas du jour au lendemain prendre leur bicyclette et arrêter de consommer du carburant. Mais ils vont renoncer à d’autres dépenses pour assurer leur mobilité. Les effets de l’augmentation des prix des carburants sur la demande sont, à mon avis, minimes.
    - Beaucoup parlent du déficit de Sonatrach. Qu’en est-il réellement et quel est l’impact
    des hausses des carburants sur celui-ci ?

    Sonatrach n’est pas dans une situation de déficit et, surtout, Sonatrach est une compagnie pétrolière intégrée depuis l’amont, c’est-à-dire de la production, jusqu’à l’aval, c’est-à-dire le raffinage et la distribution. Donc les prix des carburants
    n’entrent que partiellement dans ce qu’on appelle le «déficit».

    D’ailleurs, la compagnie n’est pas déficitaire mais subit les contrecoups de la chute des cours du pétrole, une conjoncture qui fait baisser les revenus issus du marché pétrolier amont. C’est un mécanisme tout à fait normal. Ceci dit, il est vrai qu’il existe un gaspillage contre lequel il faut lutter. Quand on voit les voitures sur les autoroutes tourner à régime réduit, c’est comme si les automobilistes brûlaient des dollars.
    Pour répondre à cela, il faut des mesures structurelles
    et en particulier développer les réseaux de transport collectif.



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    Post Re : On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie

    A la une/Economie_ Panique à l’OPEP
    12.01.2016|16h59

    2ème chute du cours du pétrole en une seule journée

    Après être descendu sous le seuil des 32 dollars ce matin, le cours du baril du pétrole
    s’est enfoncé encore plus cette après-midi pour tourner autour des 30 dollars.
    Une chute qui serait à l’origine de remous au sein même
    de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep).

    Une chute qui serait à l’origine de remous au sein même de l'Organisation des pays producteurs d.jpg

    La surabondance d’or noir, la crise économique chinoise et la hausse de
    la valeur du billet vert sont à l’origine de cette dégringolade qui a fait
    atteindre le cours du baril à son plus bas niveau depuis douze ans,
    à 30,43 dollars pour le Brent, la référence européenne du brut,
    et à 30,41 dollars pour le WTI, son équivalente américaine,
    perdant ainsi plus de 30% en 2015 et plus de 15% supplémentaires
    depuis le début de l’année. Et d’après certains analystes, cette chute
    risque encore de s’accentuer pour descendre sous la barre des 30 dollars.
    Dernière modification par zadhand ; 12/01/2016 à 18h12.
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    Post Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours_Vers un baril à 20 dollars ?

    A la une/Actualité_Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours
    le 16.01.16 | 10h00

    Vers un baril à 20 dollars ?
    Les cours du pétrole s’enfonçaient dans le rouge, hier, évoluant désormais
    sous le seuil des 30 dollars le baril.Le retour imminent du pétrole iranien
    sur le marché ravive les inquiétudes quant à une offre déjà surabondante.

    petrol_2611394_465x348.jpg

    Hier, l’Union européenne (UE) a pris ses dispositions pour être en mesure de lever ses sanctions contre l’Iran dès que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aura donné son feu vert, conformément à l’accord signé en juillet.
    Les Etats-Unis et l’ONU doivent également lever leurs sanctions immédiatement après le feu vert de l’AIEA. L’accord en question, qui garantit le caractère civil du nucléaire iranien, met fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique de l’Iran,
    dont l’économie a été lourdement pénalisée par les sanctions occidentales.

    Mais il pourrait, néanmoins, mettre à rude épreuve les marchés pétroliers, dont les cours et les investissements sont très affectés par les excédents de l’offre. Une chose est sûre : la levée des sanctions occidentales qui pèsent
    sur l’économie iranienne renforce les inquiétudes sur les marchés pétroliers.

    Les excédents de l’offre pourraient grimper davantage à l’arrivée des barils iraniens, ce qui contribuerait
    à une rechute des prix qui s’affaissaient hier dangereusement sous les 30 dollars le baril.

    Les cours ne devraient remonter la cote de sitôt, tant les fondamentaux persistent sur une tendance inchangée. Un peu partout chez des membres de l’OPEP et les producteurs non OPEP, l’on se montre désormais très inquiets sur l’avenir des prix. Quatorze mois après l’offensive des Saoudiens contre les producteurs de schiste américains, le bilan de cette stratégie,
    dite de défense des parts du marché, est pour le moins très critique.

    Des économies parmi les membres de l’OPEP se sont effondrées, d’autres ont clairement ralenti. Le coût de la stratégie saoudienne au sein de l’OPEP se révèle décidément insoutenable pour bien des membres. Après avoir légèrement rebondi jeudi sous l’effet d’un rééquilibrage technique, les cours du brent et du light sweet crude (WTI) ont rapidement retrouvé leurs vieux démons hier, plongeant à moins de 30 dollars le baril, leur plus bas niveau en 12 ans.

    Les producteurs au bord de l’asphyxie

    Le pétrole de référence européenne et son homologue new-yorkais ont connu la pire semaine de repli depuis juin 2011, alors que les cours n’ont pas connu de tels niveaux depuis février 2004 pour le brent et novembre 2003 pour le pétrole de référence américaine, le light sweet crude (WTI). Autrement dit, les prix retrouvent leurs niveaux d’avant-l’ascension qui a marqué la précédente décennie.
    L’effet principal de cette dégringolade amorcée depuis juin 2014 s’est évidemment fait ressentir sur les économies des pays exportateurs de pétrole. Alors que les monarchies du Golfe et l’Algérie se sont mises depuis peu au régime d’austérité, la Russie de Vladimir Poutine s’est alarmée hier de voir les cours chuter à de pareils niveaux. Le rouble et la Bourse de Moscou plongeaient hier dans le sillage des prix du pétrole, dont la chute assombrit les perspectives économiques de la Russie et pose des risques sérieux pour le budget, selon le Premier ministre, Dmitri Medvedev.
    Tous les pays exportateurs de pétrole devraient faire face à des déficits record. Mécaniquement, ces pays vont mettre à rude épreuve leurs amortisseurs financiers et brûleraient leurs réserves de change plus vite que prévu, au fur
    et à mesure que les cours se logent encore dans les paliers inférieurs de la pyramide.

    Les analystes n’hésitent plus à évoquer une perspective d’un baril à 20 dollars. La question qui taraude tous les esprits est celle de savoir avec quelle rapidité l’Iran peut augmenter sa production.
    Ce qui est certain pour bon nombre d’observateurs, c’est que l’excédent de pétrole stocké en Iran
    recherchera un débouché dès la levée des sanctions.

    Une donne qui aidera à coup sûr, du moins à court terme, à accroître la fébrilité du marché. Hier vers 15h (heure algérienne), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 29,71 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de jeudi. A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI pour livraison en février perdait 1,48 dollar à 29,72 dollars.
    Face à ces planchers, la clé de la résistance réside dans les capacités de chacun des pays exportateurs à faire valoir ses amortisseurs financiers et les produits de substitution aux recettes pétrolières.
    Ali Titouche
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    Post L’Etat face à ses faux calculs

    A la une/Actualité_La crise pétrolière plus grave que prévu
    17 Janvier2016|10h00



    L’Etat face à ses faux calculs


    Le gouvernement sera-t-il amené à actionner plus tôt que prévu le très contesté
    article 71 de la loi de finances 2016 ? Fort probablement, si l’on se réfère à
    la nouvelle réalité des cours pétroliers mondiaux.

    De fait, les prix du brut évoluent désormais à de nouveaux plus bas jamais atteints
    depuis douze ans et, surtout, pas du tout prévus, lors de l’élaboration du budget
    de l’Etat pour l’année qui commence.
    Alors que le baril de brent, qui sert de référence
    pour l’Algérie, ne vaut plus que quelque 29,20 dollars actuellement, les recettes
    et les dépenses prévues dans la loi de finances 2016 sont basées, elles, sur un prix
    de référence fiscale du brut à 37 dollars et un prix réel du marché à 45 dollars.

    A ce calcul, le déficit budgétaire prévisionnel pour l’année en cours sera de l’ordre
    de 3237 milliards de dinars, tandis que le solde du fameux Fonds de régulation
    des recettes (FRR) devra se contracter, après prélèvement pour financer
    le déficit du Trésor, à seulement 1797 milliards de dinars.

    Or, toute cette arithmétique budgétaire, déjà porteuse en l’état de graves déséquilibres
    pour les finances publiques, semble être d’emblée faussée par la nouvelle réalité
    des cours pétroliers, qui se situent désormais - excusez du peu !- à moins de 7 dollars
    de celui de référence fiscale de la loi de finances et à moins de 15 dollars de celui qui
    fonde le cadrage réel du budget de l’Etat.
    Que fera donc le gouvernement pour rectifier
    sa copie et éviter un épuisement accéléré des ressources financières de l’Etat, sachant
    que le nouveau dévissage vertigineux que viennent d’amorcer les prix du brut, risque
    de perdurer, voire de s’accentuer, selon de nombreux analystes ? Voté par l’Assemblée
    populaire nationale (APN), presque «malgré» elle, l’article 71 de la loi de finances offre
    une petite sortie de secours à l’Exécutif, mais qui risque de vite s’avérer socialement
    et politiquement trop coûteuse.
    Cet article, qui outrepasse les attributions du pouvoir
    législatif, donne pour ainsi dire une sorte de pouvoir «discrétionnaire» au ministre des
    Finances de geler ou d’annuler à tout moment et sans passer par le Parlement des
    financements déjà votés par ce dernier, et ce, dans le cas où les équilibres budgétaires
    prévus viennent à être faussés.
    Ce scénario étant déjà de mise, le gouvernement pourrait
    donc recourir à cette solution politiquement périlleuse, qui consisterait à geler des projets
    d’investissements en sacrifiant au passage quelques salaires et emplois. A défaut
    ou même peut-être en même temps - il pourrait être amené à renoncer ne serait-ce que
    partiellement à sa position dogmatique de ne pas recourir aux financements extérieurs,
    en sollicitant dès à présent quelques emprunts auprès de créanciers internationaux.

    Quoi qu’il en soit, la crise de la rente pétrolière étant désormais installée pour longtemps,
    le gouvernement devra tôt ou tard opérer des choix économiques douloureux, même s’il
    dispose encore de quelques subterfuges, dont ses responsables se servent habituellement
    pour ne pas perdre complètement la face.
    Et tandis qu’aucune alternative hors hydrocarbures
    ne s’offre au pays à court terme, toutes les hypothèses convergent actuellement vers
    l’imminence d’un retour à l’endettement extérieur et surtout vers de nouveaux tours de vis
    dans la politique de rigueur et d’austérité. 

    Akli Rezouali
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    Post Crédit à la consommation_L’arrêté interministériel publié au JO

    A la une Actualité/Commerce_Le crédit à la consommation
    le 15.01.16 | 10h00
    Crédit à la consommation
    L’arrêté interministériel publié au JO

    L’arrêté interministériel fixant les conditions
    et modalités d’offres en matière de crédit
    à la consommation a été publié
    au Journal officiel n°1 de l’année 2016.


    Signé par les ministres des Finances, de l’Industrie et des Mines et du Commerce,
    le texte de six articles fixe notamment la liste des biens éligibles au crédit à
    la consommation, composée de sept catégories de produits. Sont éligibles au crédit
    à la consommation «les biens fabriqués par des entreprises exerçant une activité
    de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent en Algérie
    des biens destinés aux particuliers», note l’article 1 de l’arrêté.

    Les entreprises «désirant adhérer à ce dispositif doivent se rapprocher de la banque
    de leur choix pour l’accomplissement des formalités nécessaires au crédit à la consommation»,
    précise le texte. L’octroi du crédit à la consommation est «conditionné par la présentation
    d’une facture établie au nom du bénéficiaire, accompagnée d’une attestation délivrée par
    l’entreprise exerçant une activité de production sur le territoire national attestant que le bien
    objet de la demande de crédit est produit ou assemblé en Algérie». L’arrêté souligne que
    «la liste des biens éligibles est actualisée, en tant que de besoin, sur la base des demandes
    émanant des entreprises et validée par un comité interministériel (Finances,
    Industrie et Mines et commerce) qui sera institué à cet effet.»
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