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Discussion: Union Européenne

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  1. #1
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    Re : Union Européenne

    Après le Brexit, un Nexit?_29/06/16 - 19h21

    Une pétition rassmblant plus de 50.000 signatures et réclamant un référendum sur une sortie éventuelle des Pays-Bas de l'Union européenne a été remise mardi soir à la chambre basse du Parlement néerlandais, cinq jours après le vote britannique pour un Brexit. A l'origine de la pétition, Patrick Crijns, un employé âgé de 31 ans, et Peter van Wijmeren, un demandeur d'emploi de 41 ans, veulent "lancer un signal qu'il existe un intérêt pour un Nexit", ont-ils déclaré au quotidien néerlandais NRC.Next.
    Les députés néerlandais ont rejeté dans la soirée à 124 voix contre 14 une motion du député anti-Islam et eurosceptique Geert Wilders, demandant "la tenue, aussi vite que possible, d'un référendum sur un Nexit".
    "Nos députés n'ont aucune envie (d'un référendum, ndlr). Une pétition de plus de 50.000 signatures a été remise à la chambre basse", ont indiqué les organisateurs sur Facebook alors que leur page compte, elle, plus de 37.500 affiliés.
    "Tout n'a fait qu'empirer avec l'euro et l'UE"
    "Depuis l'arrivée de l'euro et de l'Union européenne, avec laquelle notre souveraineté nationale a été abandonnée et nos frontières ont disparu, tout n'a fait qu'empirer", est-il expliqué sur la pétition en ligne qui a récolté 56.710 signatures.
    Lancée le 1er juin, la pétition a engrangé la majorité de ses signatures les deux jours qui ont suivi le vote des Britanniques, le 23 juin.
    Un référendum pas à l'ordre du jour
    Malgré une montée des eurosceptiques, un tel référendum n'est pas à l'ordre du jour étant donné le manque de soutien du Parlement dans ce pays, l'un des membres fondateurs de l'aventure européenne où seront organisées des élections législatives en mars.
    L'organisation d'un référendum contraignant demanderait un lourd mécanisme d'amendement de la constitution qui prendrait des années, de même qu'une volonté et une majorité politiques fortes.
    Dès vendredi, Geert Wilders s'est engagé à organiser, s'il devenait Premier ministre, un référendum sur un "Nexit". Mais selon des experts, aucun autre parti n'apparaît prêt à travailler avec lui.
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  2. #2
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    Un été européen nommé Brexit




    Les Britanniques et les Américains ont certes besoin d'une UE valide, mais pas au point de la voir se positionner en rivale.

    Le divorce s'annonce houleux. Le mariage de 43 ans ne fut jamais harmonieux, mais des concessions faites ici et là, donnaient un semblant d'entente. Le couple franco-allemand qui tient la tête de l'Union rappelle au Royaume-Uni rebelle qu'il doit trancher et enclencher l'article 50. L'Europe exige un départ immédiat sans concession ni traitement de faveur pour le Royaume-Uni qui a choisi la dissidence. Le vote Brexit aura été un vote de sanction contre les conditions imposées par les institutions européennes, mais il exprime plus un refus de l'immigration et de la mondialisation, qu'un refus de l'union a l'Europe. L'insularité des Britanniques a toujours été connue et s'est toujours exprimée de manière plus ou moins abrupte. On constate l'ampleur de ces mouvements aux idéologies xénophobes qui grandissent à vue d'oeil comme le Front national en France, l'extrême droite en Autriche, et en Pologne. La stigmatisation constante de l'étranger ne fait qu'endommager les fondements de l'Union européenne qui s'autoproclame terre de libre-échange et de libre circulation. On découvre aussi avec froideur que ce vote aura été avancés comme une lutte de classe au sein de la politique du Royaume-Uni. Les couches défavorisées et la classe ouvrière ayant voté principalement Brexit. Car l'Europe a tourné le dos aux plus démunis. L'Europe a encouragé une concurrence de plus en plus exacerbée entre les Etats, pour stimuler le marché commun, elle a fait fructifier les plateformes financières, mais sans exiger des régulations sociales et fiscales communes. En conséquence, les inégalités déjà en cours dues a la mondialisation se sont approfondies. Confronté à la sourde oreille de leurs gouvernements, qui se prétendent frappés de cécité face à l'émergence de ce quart monde sous leurs yeux, il n'est pas étonnant que le populisme l'emporte. Les classes populaires se tournent donc vers des partis aux discours xénophobes car eux seuls semblent faire preuve d'écoute et d'attention à leur égard. C'est le moins que l'on puisse dire. L'Union européenne fait face à la plus grande menace depuis sa création, les voies dissidentes prennent de plus en plus de poids et la fragmentation se profile comme un danger imminent. Les Européens, à commencer par le «couple franco-allemand», crient au scandale et feignent de ne pas comprendre leur partenaire qui, pourtant dès le départ, avait averti de ne mettre qu'un seul pied au sein de l'UE. Les raisons que les diplomates édulcorent pour ne pas envenimer davantage les rapports avec le reste des pays qui forment cet ensemble qui, politiquement n'a ni queue ni tête. L'UE n'est ni une fédération ni un supra Etat. Au-delà de cette inédite construction politique qui tient davantage de l'improvisation que de la définition d'un projet cohérent, il y a les nombreux non-dits et vices de forme qui vont à terme en saper les fondements. L'Union européenne ne devait être, au départ, qu'une Communauté du charbon et de l'acier. C'était l'Europe des Six (France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie et le Benelux). Le Royaume-Uni n'y avait adhéré que du bout des lèvres en 1973, en même temps que l'Irlande et le Danemark. Faute d'un rapport des forces qui lui soit favorable au sein de l'organisation, il multipliait ses exigences et ses conditions. Bref, il faisait du chantage. Le statut de minoritaire ne lui avait jamais convenu. Et pour cause! Le Royaume-Uni, fort de sa propre organisation internationale, le Commonwealth qu'il estime plus puissante et plus cohérente que l'Europe, n'avait adhéré à la Communauté européenne que pour protéger ses intérêts davantage liés à ceux des USA qu'à ceux des Européens. Mieux encore, il était la tête de pont de l'Amérique en Europe. L'élargissement de l'UE y a fait entrer de nouveaux partenaires acquis aux Américains, ce qui dispense les Anglais de ce mauvais rôle en son sein. L'Angleterre estime qu'avec sa puissance et l'étendue de son empire, elle ne peut accepter le strapontin que lui tendent la France et l'Allemagne. Les Britanniques et les Américains ont certes besoin d'une UE valide, mais pas au point de la voir se positionner en rivale. Or sur les questions géostratégiques, la France sur les questions africaines et moyen-orientales, l'Allemagne sur le front russe, ont des positions et des intérêts aux antipodes de ceux des Etats-Unis. C'est donc la guerre dans laquelle le Brexit est une bombe à retardement. Concernant le «couple franco-allemand», le divorce sera pour bientôt. L'élargissement européen n'a profité qu'à l'Allemagne qui, grâce aux dividendes qu'elle en a tirés, se retrouve leader incontesté sur le plan économique. La France qui est en train de perdre son empire africain, se retrouve étranglée financièrement, pieds et poings liés politiquement face à des Allemands qui lui dictent le niveau de son déficit acceptable et les lois qu'elle doit promulguer. La domination allemande fait le lit de l'extrême droite et des souverainistes français qui, en remportant les prochaines échéances électorales nationales vont acter le décès de l'Europe. En fait, tout se passe comme si l'UE n'est qu'un remake de la Conférence et du Traité de Berlin de 1885, à l'origine des deux guerres mondiales du siècle dernier. L'Allemagne évincée de sa part de colonisation de l'Afrique tient enfin sa revanche sur les Anglais et les Français qui ne lui avaient alors laissé que des miettes. La promesse européenne de conjurer la guerre et de construire un ensemble cohérent pourrait avoir déjà vécu. Les petites nations qui en font partie squattent l'espace pour éponger leurs dettes et quitteront le navire dès que ce que leur demande l'Europe sera supérieur à ce qu'elles en reçoivent. Le Brexit sera suivi du Grexit, du Spexit et du... Frexit.
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    Post Sommet Européen-Sans les Anglais, on serre les rangs

    Sommet Européen
    Sans les Anglais, on serre les rangs

    le 24.08.16 | 10h00

    Les trois responsables européens sortants, qui doivent tous affronter des élections dans
    quelques mois, ne peuvent engager leurs pays respectifs dans des décisions concrètes.
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    Le président français, François Hollande, le Premier ministre italien, Matteo Renzi, et la
    chancelière allemande, Angela Merkel, lors d’une conférence de presse sur l’île italienne de Ventotene

    Et même sans Londres, le rêve d’une «défense commune» reste une chimère.
    D’ailleurs, si l’Allemagne ne compte pas renoncer à son rôle de «contrôleur» des paramètres de Maastricht, les Italiens n’hésitent pas, eux, à monnayer la carte du
    dossier des réfugiés pour amadouer Berlin sur la situation économique de leur pays.
    Une croissance très faible (moins de 1%), un endettement public très important, et
    un taux de chômage oscillant n’invitent guère à l’optimisme.
    Mais Angela Merkel ne
    veut pas fâcher son hôte précieux dans la gestion du problème de la pression
    migratoire. La chancelière allemande, même si elle explique clairement qu’il n’est
    pas question d’assouplir les conditions du pacte de stabilité, ne rechigne pas à complimenter Matteo Renzi sur son plan de réforme du travail en cours d’application. «L’Europe est la solution et non pas le problème, et le Brexit (sortie de la G-B de
    l’UE) n’est pas la fin», renchérit le président du Conseil italien.
    Ce dernier a d’ailleurs
    tenu à organiser ces retrouvailles avec les deux autres leaders européens sur la petite
    île de Ventotene, lieu symbolique de la fondation de l’Europe pour les Italiens, car
    c’est dans cette prison à ciel ouvert où le régime fasciste confinait les intellectuels
    qui s’opposaient à sa propagande qu’Altiero Spinelli, ancien homme politique et
    écrivain, avait écrit son manifeste pour «une Europe unie et libre». Les chefs d’Etat français et de gouvernement, allemand et italien, ont déposé à l’occasion une gerbe
    de fleurs sur la tombe de celui qu’on considère comme l’un des pères fondateurs de
    l’Union européenne. Rome revendique souvent son rôle de pionnier de l’esprit
    européen, surtout que l’année prochaine on fêtera les 60 ans du Traité de Rome.

    La conférence de presse programmée sur le porte-avions Garibaldi, navire fleuron
    de la Marine italienne et engagé dans l’opération européenne «Sophia» de lutte
    contre le trafic de migrants, a permis à Matteo Renzi de plaider pour une plus ample coopération européenne pour contrôler les frontières et garantir la sécurité interne et externe des pays membres.
    Pour sa part, François Hollande a insisté sur la nécessité
    de «trouver des mécanismes de financement» en Afrique pour limiter le phénomène
    de l’immigration vers l’Europe.

    Nacéra Benali
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    Post L'élection de Trump tombe au plus mal pour une UE en crise...

    L'élection de Trump tombe au plus mal pour une UE en crise
    minée par la poussée populiste


    12 novembre 2016, 18h37

    L'élection de Donald Trump à la Maison Blanche ajoute à la
    tourmente d'une Union européenne en pleine crise de doute sur
    son avenir, confrontée à une montée en puissance des courants populistes
    et fragilisée par le séisme du Brexit.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    Dimanche, les ministres des Affaires étrangères de 28 pays membres sont
    invités par la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini à
    débattre des conséquences de cette victoire surprise lors d'un dîner à
    Bruxelles.Car après les formules diplomatiques et autres invitations
    officielles lancées mercredi dès l'annonce du résultat, des inquiétudes
    s'expriment désormais ouvertement chez nombre de dirigeants
    européens face à l'ère qui s'ouvre dans les relations avec un partenaire
    historique. "Il est vrai que l'élection de Donald Trump comporte le
    risque de voir les équilibres intercontinentaux être dérangés quant à leur
    fondement et quant à la structure", a admis vendredi le président de
    la Commission européenne Jean-Claude Juncker lors d'un débat à
    Luxembourg. Celui qui mercredi, conjointement avec le président du
    Conseil européen Donald Tusk, avait convié le président élu des
    Etats-Unis à un sommet UE-USA en Europe dès que possible, a ensuite
    moins retenu ses mots.
    - 'Deux années de temps perdu' -
    Evoquant les lacunes en géographie de Donald Trump - qui en juin
    avait qualifié la Belgique de "ville magnifique" -, le chef de l'exécutif
    européen a lancé: "Il faudra que nous apprenions au président
    désigné ce en quoi consiste l'Europe. (...) Je crois que nous aurons
    deux années de temps perdu jusqu'à ce que M. Trump ait fait le tour du
    monde qu'il ne connaît pas". L'irruption d'un novice en politique
    étrangère comme partenaire de travail obligé sur des dossiers ultra
    sensibles tels le conflit syrien, l'Ukraine ou le changement climatique,
    survient alors que l'UE traverse la période la plus tourmentée de ses 60
    ans d'histoire.Entre la crise migratoire aigüe, le terrorisme, l'endettement
    en zone euro, l'attitude jugée menaçante de la Russie à l'Est, puis le choc
    du Brexit en juin sur fond de montée des populismes , beaucoup
    craignent que les secousses ne s'arrêtent jamais."La victoire de Trump est
    le signe que la démocratie libérale est en train rapidement de devenir un
    mouvement de résistance", s'est inquiété cette semaine le chef des libéraux
    au Parlement européen, Guy Verhofstadt, exhortant les Européens à "se
    réveiller" pour défendre leurs valeurs.Un écho des sombres propos de
    Donald Tusk avant le référendum britannique du 23 juin, avertissant
    que le Brexit pourrait conduire à la "destruction non seulement de l'Union
    européenne mais aussi de la civilisation politique occidentale".
    - "Revenir à la vraie démocratie" -
    Le rôle des Etats-Unis comme leader mondial des démocraties libérales
    occidentales depuis 1945 "se heurtait déjà à des vents contraires",
    rappelle Fabian Zuleeg, du think tank European Policy Centre (EPC) à
    Bruxelles. "Mais une administration Trump va renforcer les tendances
    isolationnistes aux Etats-Unis, ce qui portera un coup supplémentaire
    à ce rôle de leader", prédit cet expert. A l'approche de grands rendez-
    vous électoraux dans plusieurs Etats membres (Autriche début
    décembre, Pays-Bas, France puis Allemagne en 2017), les craintes
    des dirigeants européens portent aussi sur l'effet stimulant du vote
    américain sur des électeurs sensibles aux sirènes de l'extrême droite.
    Marine Le Pen, Nigel Farage ou encore le Premier ministre hongrois
    Viktor Orban, honnis à Bruxelles pour leurs discours antimigrants, ont
    été parmi les premiers à se féliciter de l'élection de Donald Trump.
    "Nous allons pouvoir revenir à la vraie démocratie, aux discussions
    honnêtes, loin des contraintes paralysantes du politiquement correct",
    s'est réjoui Viktor Orban, saluant ce "grand moment" où "la civilisation
    occidentale a réussi à se libérer de l'emprise d'une idéologie.Pour certains
    experts en géopolitique, le tableau n'est toutefois pas complètement noir
    et l'arrivée d'un Trump imprévisible à la Maison Blanche devrait être
    l'occasion pour les Européens d'unir davantage leurs forces, par exemple
    sur la sécurité et la défense."C'est la première fois que les alliés européens
    de l'Otan font face à la dure réalité d'un engagement américain qui pourrait
    s'avérer plus faible sous Trump. Alors, on se demande ce qu'il faudrait
    de plus pour qu'ils se réveillent", a fait valoir cette semaine Judy Dempsey,
    de l'institut Carnegie Europe.

    AFP
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