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  1. #1
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    Re : Irak: 35 morts dans des attentats dans la province de Bagdad

    Citation de Edmund Burke


    Pour que le mal triomphe seule suffit l'inactivité des hommes de bien.
    Dernière modification par enzo ; 09/12/2013 à 19h45.

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


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  2. #2
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    Re : Irak: 35 morts dans des attentats dans la province de Bagdad

    Tu as raison, mais ce est pas si simple que ça

    Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de bien ne fassent rien
    .

    « Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe. »

    ''Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien'' Edmund Burke

    Edmund Burke
    Homme politique
    Edmund Burke est un homme politique et philosophe irlandais, longtemps député à la Chambre des Communes britannique, en tant que membre du parti whig. Wikipédia
    Naissance : 12 janvier 1729, Dublin, Irlande
    Décès : 9 juillet 1797, Beaconsfield, Royaume-Uni
    Formation : Trinity College
    Parti : Parti whig
    Livres : Reflexions Sur La Revolution Ed 1810 1820, Recherches Philosophiques Ed 1765
    Enfant : Richard Burke Jr.

    Mais parfois, souvent même, les gens de bien se font massacrer par les gens '' du mal ''

    pourquoi agir? Pour que les gens ''de mal'' deviennent ''d e bien'', rien a foutre, leur sort ne n'importe pas, si pour qu'ils deviennent des gens de bien, il faut que les gens de biense fassent massacrer et bien rien a foutre, qu'ils se jettent du haut d'un précipice s'ils le veulent, ou bien qu'ils se fassent flinguer par plus fort, et demain chacun recevra sa récompense ou punition !!!!! Aujourd'hui , ce soir je ne suis pas d'humeur à pardonner aux ''criminels'' leurs crimes, quelque soit leur religion ou race, je sais je ne peux rien changer, mais en le disant je me sens surer bien, très, trop cool.
    Dernière modification par harroudiroi ; 09/12/2013 à 19h48.
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    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

  3. #3
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    Re : Irak: 35 morts dans des attentats dans la province de Bagdad

    LES 10 GUERRES LES PLUS MEURTRIÈRES DE L’HISTOIRE


    Depuis toujours, l’homme se bat avec son prochain, et à plusieurs reprises au cours de l’histoire des guerres particulièrement meurtrières ont eu lieu, faisant plusieurs millions de victimes.
    Voici la liste des 10 guerres les plus meurtrières de l’histoire, les chiffres annoncés sont la somme des décès des combattants et des civils (génocide, famine, maladie, combat…).






    10- Deuxième guerre du Congo
    Lieu : République Démocratique du Congo
    Période : 1998-2003
    Estimation haute : 3.800.000
    Estimation basse: 5.400.000


    La plus grande guerre dans l’histoire africaine moderne dans laquelle furent impliqués huit pays africains et près de 25 groupes armés. En 2008, on estima que la guerre et ses conséquences avaient tué 5,4 millions de personnes, principalement de maladie et de famine, faisant ainsi de la deuxième guerre du Congo le conflit le plus meurtrier dans le monde depuis la seconde guerre mondiale.


    9- Guerre civile russe
    Lieu : Russie
    Période : 1917-1921
    Estimation haute :9.000.000
    Estimation basse: 5.000.000
    La guerre civile russe a eu lieu au sein de l’ancien empire russe après le renversement du pouvoir par les bolcheviques qui prirent le pouvoir d’abord à Saint Petersbourg avant d’étendre leur domination à toute la Russie.


    8- Révolte des Dounganes
    Lieu : Chine
    Période : 1862-1877
    Estimation haute : 12.000.000
    Estimation basse: 8.000.000
    La révolte des Dounganes est un soulèvement des membres de la communauté Hui (Chinois convertis à l’Islam) ainsi que d’autres groupes ethniques musulmans, dans les provinces chinoises du Shaanxi, du Gansu, du Ningxia, ainsi que du Xinjiang.




    7- Conquêtes de Tamerlan
    Lieu : Moyen-Orient, Inde, Asie Centrale, Russie
    Période : 1369-1405
    Estimation haute : 20.000.000
    Estimation basse: 15.000.000
    Tamerlan, aussi connu sous les noms de Timour ou Timur Lang, était un guerrier turco-mongol du XIVe siècle, conquérant d’une grande partie de l’Asie Centrale et de l’Ouest, faisant massacrer intégralement la population des villes qui lui résistaient.


    6- Première guerre mondiale
    Lieu : essentiellement Europe
    Période : 1914-1918
    Estimation haute : 65.000.000
    Estimation basse: 15.000.000
    La première guerre mondiale fut une guerre majeure centrée en Europe qui a débuté à l’été 1914 et a duré jusqu’en novembre 1918. Deux camps se sont opposés : la Triple-Entente et les Empires centraux. La Triple-Entente était composée de la France, du Royaume-Uni, de la Russie, et des empires qu’elles contrôlaient en tant que grandes puissances coloniales. La coalition des Empires centraux était initialement constituée de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie, et des empires qu’elles contrôlaient avant d’être rejoint par l’Empire ottoman et le Royaume de Bulgarie.
    Ce conflit mobilisa plus de 70 millions de militaires, dont 60 millions d’européens.


    5- Révolte des Taiping
    Lieu : Chine
    Période : 1851-1864
    Estimation haute : 30.000.000
    Estimation basse: 20.000.000
    La révolte des Taiping est un soulèvement majeur qui eut lieu dans le sud, puis le centre de la Chine, entre 1851 et 1864.
    Cette révolte tire son nom du royaume que les rebelles avaient fondé en Chine du sud et en Chine centrale, le Taiping Tian Guo, ou « Royaume céleste de la Grande Paix », d’où provient le nom de Tàipíng (« Grande Paix »).
    La figure emblématique de cette révolte est le chef des Taiping, Hong Xiuquan, qui eut des visions lui annonçant qu’il était le deuxième fils du Dieu de la religion chrétienne et donc frère de Jésus.
    Quand le gouvernement de la dynastie des Qing pris conscience de l’ampleur de la révolte des Taiping il envoya ses armées pour écraser le royaume fondé par Hong Xiuquan, ce qui ne fut fait qu’au bout de plusieurs années et avec le soutien de la France, du Royaume-Uni et de la Russie.


    4- Domination de la dynastie des Qing
    Lieu : Chine
    Période : 1616-1662
    Estimation : 25.000.000
    La dynastie des Qing, également connu comme la dynastie mandchoue, a été la dernière dynastie de Chine, au pouvoir de 1644 à 1912 avant la mise en place de la République populaire de Chine.
    En rébellion ouverte à partir de 1616 contre la dynastie des Ming qui contrôlait alors le pays, les Mandchous prirent progressivement le pouvoir dans l’ensemble de la Chine, prenant Pékin en 1644 et instaurant un nouveau régime politique, l’Empire du Grand Qing qui s »tendit à toute la Chine à partir de 1683.


    3- Conquêtes mongoles
    Lieu : Asie, Europe de l’Est, Moyen-Orient
    Période : 1207-1472
    Estimation haute : 60.000.000
    Estimation basse: 30.000.000
    L’Empire mongol a été un grand empire au cours des 13e et 14e siècles. Débuttant dans les steppes d’Asie centrale, il s’est ensuite étendu de l’Europe de l’Est à la mer du Japon, et de la Sibérie jusqu’en Asie du Sud, le sous-continent indien et le Moyen-Orient.
    Fondé au XIIIe siècle par Gengis Khan, ses fils et petits-fils et leurs armées, l’Empire mongol est considéré comme étant le plus vaste empire ayant jamais existé, couvrant jusqu’à 33 millions de kilomètres carrés, soit 22% de la surface totale des terres.
    Les nombreuses conquêtes de Gengis Khan et de ses successeurs pour agrandir l’empire ont entrainé la mort de millions de combattants mais aussi de populations civiles, assassinées ou mortes de faim.


    2- Révolte d’An Lushan
    Lieu : Chine
    Période : 755-763
    Estimation haute : 36.000.000
    Estimation basse : 33.000.000
    La rébellion d’An Lushan eu lieu en Chine pendant la dynastie Tang, du 16 décembre 755 au 17 février 763.
    An Lushan, général de l’armée Tang d’origine turque, entra en conflit avec un cousin de la favorite de l’empereur, le chancelier Yang Guozhong.
    An Lushan prit Luoyang dès l’année 755 puis menaça la capitale, Chang’an, obligeant l’empereur Xuannzong à s’enfuir dans le Sichuan.
    An Lushan se proclama empereur, établissant la dynastie rivale Yan dans le nord de la Chine, avant d’être assassiné par son propre fils.
    Le nombre de morts de cette guerre civile est estimée à 33 000 000.


    1- Seconde guerre mondiale
    Lieu : monde entier
    Période : 19391945
    Estimation haute : 72.000.000
    Estimation basse: 40.000.000
    La seconde guerre mondiale fut un conflit militaire mondial, qui eu lieu de 1939 à 1945, impliquant la plupart des nations du monde, y compris toutes les grandes puissances.
    Deux alliances militaires se sont affrontées, les Alliés et l’Axe.
    Ce fut le plus important conflit de l’histoire, avec plus de 100 millions de militaires mobilisés.
    Dans un état de «guerre totale», les principaux participants avaient placé toutes leurs capacités économiques, industrielles et scientifiques au service de l’effort de guerre, fusionnant les moyens civils et militaires.
    La seconde guerre mondiale reste le conflit le plus meurtrier de l’histoire, durant lequel périrent des millions de civils, en particulier à cause de l’Holocauste. C’est également la seule guerre durant laquelle on eu recours à l’usage d’armes nucléaires.

    Guerre civile algérienne


    La décennie noire (« guerre civile algérienne », « décennie du terrorisme », « années de braise » selon Hamit Bozarslan2) est le conflit qui opposa le gouvernement algérien, disposant de l’armée nationale populaire et divers groupes islamistes à partir de 1991.


    On estime que ce conflit coûta la vie à plus de 60 000 personnes3 ; d'autres sources avancent le chiffre de 150 000 personnes4 (avec des milliers de disparus, un million de personnes déplacées, des dizaines de milliers d'exilés et plus de vingt milliards de dollars de dégâts1). Le conflit armé se termina par la victoire du gouvernement, suivi de la reddition de l'armée islamique du salut et la défaite en 2002 du groupe islamique armé (GIA). Cependant, des combats continuent toujours dans certains secteurs.


    Le conflit commença en décembre 1991, quand le gouvernement annula immédiatement les élections après les résultats du premier tour, anticipant une victoire du Front islamique du salut (FIS), craignant de perdre le pouvoir et que ce dernier mette en place une république islamique. Après l'interdiction du FIS et l'arrestation de milliers de ses membres, différents groupes de guérilla islamiste émergèrent rapidement et commencèrent une lutte armée contre le gouvernement et ses partisans. Ils se sont constitués en plusieurs groupes armés, dont les principaux sont le Mouvement islamique armé (MIA), basé dans les montagnes, et Groupe islamique armé (GIA), basé dans les villes. Les islamistes ont au commencement visé l'armée et la police, mais certains groupes s'attaquèrent rapidement aux civils. En 1994, tandis que des négociations entre le gouvernement et les dirigeants du FIS emprisonnés étaient à leur maximum, le GIA déclara la guerre au FIS et à ses partisans, alors que le MIA et divers plus petits groupes se regroupaient pour former l'Armée islamique du salut (AIS), loyale au FIS[réf. nécessaire].


    En 1995, les pourparlers échouèrent et une nouvelle élection eut lieu, remportée par le candidat de l'armée, le général Liamine Zéroual. Le conflit entre le GIA et l'AIS s'intensifia. Au cours des années suivantes, le GIA commit une série de massacres visant des villages entiers, avec un pic en 1997 autour des élections parlementaires, qui furent remportées par un parti nouvellement créé favorable à l'armée, le Rassemblement national démocratique (RND). L'AIS, soumise à des attaques des deux bords, opta en 1997 pour un cessez-le-feu unilatéral avec le gouvernement, alors que le GIA se déchirait suite à sa nouvelle politique de massacre. En 1999, l'élection d'un nouveau président, Abdelaziz Bouteflika fut suivie d'une nouvelle loi amnistiant la plupart des combattants, qui motiva un retour à la vie normale. La violence diminua sensiblement, avec la victoire du gouvernement. Les restes du GIA proprement dit avaient pratiquement disparu en 2002.


    Cependant, un groupe dissident du GIA, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), basé principalement à la périphérie de la Kabylie, fut constitué en 1998, se dissociant des massacres. Visant l'armée et la police pour la plupart, il rejeta l'amnistie et poursuivit son combat. À l'heure actuelle (en 2013), ses activités comparativement clairsemées sont les seuls combats persistant en Algérie. Cependant, une fin complète des violences n'est pas encore en vue surtout depuis que ce dernier a fait allégeance à Al-Qaida en 2006.



    Alger, les blindés de l'ANP occupent les points stratégiques de la capitale, au lendemain du
    coup d'Etat du 11 janvier 1992.

    Question:

    La " guerre civile algérienne qui a opposé ALGÉRIENS CONTRE ALGÉRIENS, ( musulman versus musulman ), et qui a fait entre 50.000 et 150.000 ( même les chiffres exacts ne sont pas connus), la Syrie je n'en parle pas pour le moment, alors cette guerre civile a concerné un même pays , même religion, même race, même....même...., donc même les musulmans, independament le leurs religions peuvent tuer, au nom de ....... Ou de....... Ou de ....... ( cette qu'être civile en est témoin ).

    1 si elle avait intéressé d'autres races, un autres pays ou , le nombre de victimes serait il le même ???????
    2 s'il avait des tanks et les chars ( je veux dire les autresn pas l'état ), le nombre serait il le même ???

    Ma reponse a moi: certainement que non, rien par les balles, et COUTEAUx ce nombre me choque , j'imagine guerre à l'échelle des nations??
    Si d'autres pays n'interviennent pas en Syrie, pour la même durée que nous, je crois qu'il ne faudrait même pas compter, pour la simple raison, qu'il ne restera certainement plus de syriens,.. .......... ....
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    Dernière modification par harroudiroi ; 10/12/2013 à 06h25.
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  4. #4
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    Re : Irak: 35 morts dans des attentats dans la province de Bagdad

    Les grands évènements de l’histoire, comme la chute des empires ou l’émergence de nouvelles puissances, ne résultent pas de petits accidents, ils sont plutôt engendrés par les volcans dont la grande histoire a le secret. Ainsi, ce n’est pas un hasard si la chute de Grenade (1492) a eu lieu au moment de la découverte de l’Amérique (1492). Ce n’est pas non plus un hasard si c’est un Italien, Christophe Colomb (du pays de la Renaissance en Europe) qui fut armé par la puissante Espagne pour aller à la découverte du nouveau monde.

    Ces deux faits historiques nous ont fait assister à la naissance d’un nouveau mode de production, le capitalisme qui ouvre de nouveaux horizons balayant tout sur son passage par le feu et le fer. Les Indiens et les esclaves africains en savent quelque chose. Mais l’empire «arabo-musulman», stagnant dans le mode de production féodal avec son cortège de déchirures internes, va lui aussi en faire les frais et connaître son crépuscule (voir Ibn Khaldoun sur la décadence des sociétés). Les évènements auxquels nous assistons aujourd’hui dans le monde arabe sont aussi les produits de bouleversements de même nature que ceux que nous venons de décrire. Il faut bien entendu tenir compte de certaines particularités, fruits elles-mêmes du temps qui passe.

    Quels sont ces bouleversements de notre époque ?

    1) La mondialisation, nouvelle étape qualitative du capitalisme.
    2) La défaite militaire américaine en Asie face à la Chine (Corée) et au Vietnam ainsi que sa défaite morale et politique en Irak, Afghanistan….
    3) La chute du Mur de Berlin et l’implosion de l’URSS.
    4) Entrée en scène de pays dit émergents.
    5) Entrée fracassante de l’islamisme politique sur la scène mondiale.
    Le déclin des Etats-Unis, suite à leurs aventures militaro-impérialistes et l’implosion de l’URSS introduisent de nouveaux paramètres dans les relations internationales.
    Comment ces nouvelles données vont-elles «s’investir» dans le monde arabe ? Une des données, la mondialisation va être dévastatrice pour les sociétés de ce monde là. Pays vivant pour la plupart d’entre eux essentiellement de la rente pétrolière ou du tourisme, important 80% de leurs besoins, soumis à des régimes politiques où la démocratie est une denrée rare sinon une obscénité, cadenassés par un conservatisme mortifère et/ou infantilisant, la mondialisation est vécue à la fois comme un paradis fantasmé et un enfer redouté. La chute des deux superpuissances va fragiliser tous ces pays. Il y aura les orphelins comme Saddam Hussein et Kadhafi abandonnés par la Russie encore malade de l’éclatement de l’URSS et des frasques de son guignol Eltsine. Les roitelets et autres princes d’opérette se jetteront carrément dans le lit des Etats-Unis, incapables de défendre leurs frontières et paralysés par la peur panique de leurs peuples. Incapables de mettre sur pied une économie productrice de vraies richesses, allergiques aux progrès et à la démocratie, ne comprenant rien à la mondialisation et donc malmenés par celle-ci, ces pays se vidèrent de leur substance intellectuelle tout en abandonnant leurs populations à la misère et à des lendemains sans une once d’espoir. A cela, il faut ajouter le vide idéologique qui a été favorisé par le bouleversement des retombées de la mondialisation. Ce vide fut vite rempli par l’islamisme politique qui s’empressa d’occuper l’espace. Cette occupation de l’espace politique était d’autant plus facile que la démocratie vantée par l’Occident agit comme un épouvantail. Il ne faut pas oublier que cet Occident, hier prix Nobel des guerres coloniales et aujourd’hui voulant introduire «sa démocratie» dans ses chars accompagnés de missiles tirés à bonne distance «dans la plus belle tradition chevaleresque», n’a pas bonne presse. Ces leçons, ces mensonges, son hypocrisie et son arrogance dans tous les conflits qui saccagent le monde arabe l’ont disqualifié. Son aveuglement et ses préjugés lui font perdre la notion et de la réalité et de la justice. Ainsi, la France menace directement et militairement la Syrie, et quand le président de ce pays affirme que cette éventuelle agression ne restera pas sans réponse, il devient l’agresseur. Quand une députée du parti des Verts dit naïvement qu’elle fait confiance aux services secrets de son pays qui ont conclu à l’utilisation des gaz par la Syrie, on reste bouche bée. Cette naïve députée ne sait-elle pas que la raison d’être des services secrets est de fabriquer n’importe quoi pour déstabiliser l’ennemi. Ne sait-elle pas que tous les pays, à commencer par le sien, fabriquent des preuves. Par exemple contre les Irlandais de Vincennes, contre le bateau de Green Peace (vert comme elle) qu’ils ont fait sauter en Nouvelle-Zélande sans parler des exploits de la Main rouge pendant la guerre d’Algérie. Dans quelle misère est tombée cette classe politique !
    Quant à l’autre idéologie, le marxisme, elle connaît, c’est le moins qu’on puisse dire, une hibernation, suite, entre autres, aux échecs de l’URSS et à l’introduction d’un capitalisme sauvage en Chine avec la bénédiction du Parti communiste chinois. En résumé, nous assistons dans le monde arabe, comme à l’époque de l’Andalousie, à un face-à-face entre un capitalisme mondialisé et des sociétés à la fois fragilisées et traversées par une dynamique de luttes politiques. Dans ce face-à-face, les acteurs remplissent chacun de son côté leur rôle. Les peuples se révoltent sans demander la permission à personne pour se donner de l’oxygène et échapper à l’indignité de la misère. Le capitalisme mondialisé ne peut renoncer à ses tendances «naturelles» à savoir élargir ses territoires où il peut accaparer les richesses et déverser ses gadgets à bon marché. J’ouvre ici une parenthèse pour me débarquer des idéologues qui sévissent ici et là. En Europe, pour cacher les méfaits criminels de la mondialisation, on veut faire croire que les interventions extérieures se font pour favoriser et établir la démocratie. Chez nous, certains nous disent que les soulèvements populaires ne sont que le fruit des manipulations de puissances étrangères. Hier, l'Occident nous bassinait avec les guerres de libération qui seraient téléguidées par la main de Moscou. Aujourd’hui, des timorés chez nous voient la main de la CIA derrière les soulèvements comme si tous les peuples arabes étaient de simples marionnettes.*
    Ce genre de lectures réductrices des faits historiques brouillent les données et nous empêchent de comprendre l’histoire en train de se faire. Par honnêteté et rigueur intellectuelles, je me fonde uniquement sur des faits concrets et historiques que tout un chacun peut connaître et dont il peut «contrôler» la pertinence de leur place dans l’analyse que je propose.
    Les guerres donc «chez nous» se déroulent dans un champ occupé essentiellement par deux acteurs politiques locaux, à savoir le nationalisme (et la démocratie) et l’islamisme sous toutes leurs formes.
    L’issue de cette bataille intéresse évidemment les puissances étrangères qui possèdent de gros intérêts dans la région. Mais ce champ de bataille est ouvert à tous les vents, et ces vents là drainent derrière eux des puissances étrangères dominatrices. Et ces mêmes vents de la mondialisation introduisent des paramètres économiques, sociaux et culturels qui modifient les équilibres traditionnels de toutes les sociétés.
    Comme des puissances bien installées dans «nos» régions veulent maintenir le statu quo pour continuer à siphonner le pétrole de la région et protéger Israël, leur enfant chéri, ils élaborent leurs stratégies et fourbissent leurs armes pour influer sur le cours des événements. Se pose à eux un dilemme cornélien. Quels sont les acteurs du champ politique avec lesquels ils peuvent s’entendre ? Leur dilemme cornélien est en réalité de façade ; en réalité, ils ont fait leur choix, ça sera l’islamisme. Car ils pressentent que la dynamique de la mondialisation a plus de chance de servir les forces démocratiques. La mondialisation en effet a tous les défauts, y compris celui de briser les racines féodales de l’économie et de la culture. Ces «défauts» sont un danger pour leurs protégés, ces princes d’opérette qui se satisfont d’acheter des clubs de footballs. L’Occident a fait l’expérience des forces populaires (hier l’Iran de Mossadegh, et aujourd’hui le Venezuela qui ont nationalisé leur pétrole). Il sait que ces forces populaires d’aujourd’hui ne braderont pas les richesses du pays et trouveront des alliés (qui ont manqué à Mossadegh) parmi les pays émergents qui ont connu la domination coloniale ou tout simplement les affres du sous-développement (voir Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Argentine etc). En revanche, avec les islamistes, ces puissances occidentales avec leur légendaire pragmatisme, trouvent toujours un modus vivendi(**). Cet arrangement est d’autant plus facile à trouver que les islamistes sont des partisans zélés de l’économie du marché et adeptes d’un conservatisme à toute épreuve. Marché et conservatisme ne sont-ils pas les deux mamelles des sociétés dites libérales ?
    Il faut donc cerner la dynamique propre à tous les acteurs de l’histoire pour mieux saisir les liens qu’ils entretiennent entre eux. Il ne faut pas commettre l’erreur qui détourne de l’identification du facteur qui régit tel ou tel phénomène.
    L’histoire nous enseigne que tous les phénomènes sociaux réagissent d’abord à leurs contradictions internes.
    Le facteur extérieur peut intervenir pour jouer un certain rôle sur les dits phénomènes mais, sur le long terme, les contradictions internes reprennent le dessus. Les chars de Bush, une fois partis d’Irak, les vieilles et solides contradictions de ce pays s’en donnent à cœur joie. La France et ses 132 ans de présence dans notre pays a repris le chemin du retour et nous nous débattons aujourd’hui avec nos contradictions (culture féodale, tribalisme, bigoteries et intolérance religieuse etc.).
    Pour rester dans les bouleversements dans le monde arabe, nous avons vu que les Occidentaux, pris au dépourvu en Tunisie et en Égypte, ont pris le train en marche. Comme ils ne pouvaient pas arrêter le mouvement enclenché, ils se sont appuyés sur leurs «alliances internes» pour accompagner les évènements en sacrifiant les Ben Ali et autres Moubarak. Ceux-ci n’étaient plus des agents sérieux sur lesquels ils pouvaient compter. En revanche, ils se sont cassé les dents en Iran lors de l’agitation qui a suivi l’élection de Ahmadinejad et aujourd’hui en Syrie où ils connaissant un fiasco diplomatique. Ils essaient mais ne peuvent modifier de l’extérieur les données internes de ces sociétés qui ont des ressources pour résister.
    Ces quelques repères conceptuels et politiques nous éclairent sur les attitudes des pays arabes face à la mondialisation et leurs rapports avec l’Occident. Cet éclairage nous permet de mieux saisir les différences entre les processus qui se déroulent en Tunisie, en Égypte, douloureux certes, mais sans commune mesure avec le carnage en Syrie qui se fait avec la bénédiction de pays arabes valets des Occidentaux. Il est visible que ce carnage est dû à la position de la Syrie sur l’échiquier de la région. La Syrie, ami de l’Iran, bête noire de l’Arabie et ennemi irréductible d’Israël, constitue un obstacle fort gênant pour les rêves fous de ces pays qui fondent leur identité et leur histoire sur la religion. Il faut donc donner la place qu’il mérite à chaque paramètre.
    Il faut comprendre pourquoi tel paramètre est opératoire ici et impuissant ailleurs. Il faut comprendre pourquoi de tels facteurs se combinent et que la mayonnaise finit par prendre. Enfin, pourquoi des facteurs internes se conjuguent avec des éléments externes dans un pays et pas dans un autre.

    Pourquoi la guerre maintenant ?
    Une guerre ne se déclenche pas sur un coup de tête, elle n’est déclenchée que lorsque des intérêts des pays sont menacés, quand des puissances se lancent dans une aventure qui peut rapporter gros comme on dit vulgairement. Les guerres ininterrompues depuis la première guerre du Golfe en 1991 sont le produit de cet ouragan appelé «mondialisation».
    Chaque acteur de la scène du Moyen-Orient noue des alliances dans la région. Les uns pour se protéger, les autres pour maintenir leurs intérêts convoités par d’autres. Tant qu’un équilibre n’est pas trouvé entre les nouvelles puissances et les anciennes qui ne veulent rien lâcher de leurs privilèges, les guerres semblent être le nouvel horizon dans cette région du monde. Hier, c’est le pauvre Irak en train de se fortifier qui a été perçu comme un danger. Aujourd’hui, le «méchant» Iran cherche à se développer jusqu’à construire une industrie du nucléaire. Et ça fait peur à qui ? Tiens tiens ! A l’Arabie Saoudite et Israël. Et comme on ne peut pas surprendre l’Iran comme le naïf Saddam Hussein, on commence par le couper de ses alliés du coin, l’isoler pour mieux le défaire. Et la pauvre Syrie paie pour que les sentinelles de l’obscurantisme, l’Arabie Saoudite et Israël atteignent leurs objectifs. Mais pour toutes ces puissances qui s’agitent, les aventures guerrières aujourd’hui sont plus risquées. Poutine n’est pas Eltsine, et les Iraniens ne sont-ils pas les inventeurs du jeu d’échec qui comporte comme on le sait d’infinies combinaisons possibles. Mais surtout les peuples du monde arabe sont sortis et n’évacueront plus les places publiques. Après moult sacrifices, ces peuples finiront par imposer l’équilibre qui leur sied.
    L’Asie a bien imposé le respect à l’arrogant Occident. Cet objectif est à la portée du monde arabe. Ce monde comme l’Asie est l’héritier d’une grande civilisation, il n’y a aucune raison de ne pas parvenir à se faire respecter. Pour cela, il faut avoir en tête le déclin du monde arabe après la chute de Grenade. Cela est possible si on sait «négocier» notre rôle dans la mondialisation et nous en défendre. Si on ouvre les vannes de la connaissance, si on cesse ces rivalités et guéguerres qui se nourrissent des balivernes du tribalisme, du chauvinisme et autre philosophie de Monoprix etc. Si on fait tout ça, les rodomontades du père fouettard F. Hollande qui veut punir un pays dont l’âge se confond avec celui du Temps, ne nous feront pas peur, elles nous feront plutôt rire. Punir, il a sorti ce mot de l’arsenal du vocabulaire religieux du temps où les papes et les rois de droit divin punissaient les récalcitrants qui osaient les défier. Il oublie juste que nous sommes au XXIe siècle. Il devrait se souvenir que le socialisme auquel en principe il adhère est né au XIXe siècle, précisément pour dénoncer et abattre le capitalisme dont il est aujourd’hui le petit soldat et le supplétif du grand frère américain ayant lui-même quelque parenté avec l’Afrique esclavagisée par le même capitalisme.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

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