Affichage des résultats 1 à 10 sur 275

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post un attentat suicide fait plus de 60 morts dans un parc où des chrétiens fêtaient Pâq

    Un attentat suicide fait plus de 60 morts dans un parc où des chrétiens fêtaient Pâques

    A la une/Actualité_Pakistan-Un kamikaze s'est fait exploser

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 27.03.2016 à 18h21
    Mis à jour le 27.03.2016 à 22h42


    Au moins 65 personnes sont mortes, dimanche 27 mars, lors d’un attentat suicide qui a touché
    la ville de Lahore dans l’est du Pakistan. Près de 340 autres ont été blessées
    par l’explosion qui a touché un parc très fréquenté où des chrétiens célébraient Pâques.


    Les secouristes pakistanais venant en aide aux victimes de l'explosion qui a eu lieu dimanche 27.jpg

    « Le kamikaze a réussi à entrer dans le parc et s’est fait exploser près de l’aire de jeux pour enfants,
    où ils faisaient de la balançoire. C’est pour cela que la plupart des victimes sont des enfants et des femmes »,
    a déclaré un haut responsable administratif de la ville de Lahore, Mohammad Usman.
    « C’était une explosion très forte et des explosifs très puissants ont été utilisés », a détaillé pour sa part
    un responsable de police, Haider Ashraf. « Le parc était bondé », a-t-il ajouté, soulignant que des
    billes métalliques ont été retrouvées sur place.La responsabilité de l’attentat a été revendiquée par les taliban de
    la faction Jamaat-ul-Ahrar qui précisent avoir « ciblé les chrétiens ». Au Pakistan, des groupes islamistes armés
    ciblent parfois la minorité chrétienne qui représente environ 2 % de la population de ce pays majoritairement
    musulman sunnite de 200 millions d’habitants. Au cours des dernières années, des églises ont ainsi été la cible
    d’attaques à Lahore, qui est aussi le fief du premier ministre, Nawaz Sharif.

    Emeutes à Islamabad

    Emeutes à Islamabad.jpg

    Quelque 25 000 manifestants, protestant contre l'exécution de Mumtaz Qadri, ont affronté les forces de l'ordre à Islamabad.
    Des heurts ont par ailleurs éclaté dans la capitale pakistanaise Islamabad et sa ville jumelle de Rawalpindi entre la police
    et des milliers de partisans d’un islamiste pendu le mois dernier, Mumtaz Qadri. Quelque 25 000 d’entre eux s’étaient réunis
    plus tôt dans la journée à Rawalpindi pour des prières commémoratives, avant d’avancer, armés de pierres, vers
    la capitale quadrillée de centaines de policiers et de paramilitaires.
    Munis de boucliers et de bâtons, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes. L’armée a été déployée dans la capitale pour
    « contrôler » la situation et assurer la sécurité de la zone autour du Parlement, où des manifestants se sont rassemblés dans
    la soirée, selon un porte-parole de l’armée. Ils s’y trouvaient toujours tard dimanche, criant des slogans, des négociations
    étaient en cours pour qu’ils quittent les lieux, a indiqué la police.L’exécution le 29 février de Mumtaz Qadri avait été perçue
    comme un moment charnière dans la lutte contre l’extrémisme religieux dans ce pays musulman. Mais elle a aussi ulcéré nombre
    de courants islamiques qui avaient érigé Mumtaz Qadri au rang de héros pour avoir abattu en 2011 Salman Taseer, gouverneur
    du Pendjab, qui s’était déclaré favorable à une révision de la loi sur le blasphème, défendue bec et ongles par les conservateurs..


    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. #2
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Le pirate de l’air arrêté, les otages sains et saufs

    A la une/Actualité _Chypre : Le pirate de l’air arrêté, les otages sains et saufs
    29.03.2016 13:21
    Le détournement de l’avion égyptien sur l’aéroport de Larnaca à Chypre vient de prendre fin
    avec l’arrestation du pirate de l’air, a annoncé le porte-parole de la présidence chypriote, relayé
    par l’AFP. « Le pirate de l’air vient juste d’être arrêté », a indiqué Nikos Christodoulides dans
    un message sur Twitter après que tous les derniers passagers retenus dans l’avion d’EgyptAir
    sont sortis sains et saufs.Ce matin, un avion de ligne égyptien transportant 55 passagers
    et 7 membres d’équipage entre Alexandrie et le Caire avait été détourné par un Egyptien
    sur Larnaca, à Chypre.Le pirate de l’air, un certain Ibrahim Samaha, professeur à l’université
    d’Alexandrie et responsable du département santé alimentaire, aurait demandé à rentre en contact
    avec sa femme chypriote et d’obtenir l’asile politique en Turquie.

    Selon les autorités chypriotes, ce détournement n’aurait aucun lien avec le terrorisme


    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  3. #3
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Attentat dans le Sud-est de la Turquie

    A la une/Attentat dans le Sud-est de la Turquie
    vendredi, 01 avril 2016 16:18

    7 policiers tués et 27 personnes blessées



    DIYARBAKIR (Turquie) - Sept policiers turcs ont été tués et au moins 27 personnes
    ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée jeudi à Diyarbakir, dans le sud-est
    de la Turquie, a indiqué une source de sécurité locale dans un nouveau bilan.

    Sur les 27 blessés, 14 sont des civils et 13 des policiers.
    Un précédent bilan a fait état de 6 morts parmi les policiers et 23 personnes blessées.
    Un véhicule bourré d'explosifs a explosé au passage d'un car de police près de la principale
    gare routière de la ville, selon une source de sécurité de la région.

    Cette attaque survient à la veille d'une rare visite du Premier ministre Ahmet Davutoglu,
    qui a prévu de rencontrer les habitants de Diyarbakir et d'évaluer sur place les dégâts
    occasionnés par les combats.
    De nombreuses ambulances ont été dépêchées sur les lieux.
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé le bilan et accusé les séparatistes kurdes
    depuis Washington.
    ‘‘Nous ne pouvons plus tolérer ça. Les pays européens et les autres pays,
    j'espère peuvent voir le véritable visage derrière ces attentats’‘, a déclaré le président turc
    lors d'un discours devant l'institution Brookings à Washington.

    Les forces de sécurité turques mènent depuis plusieurs mois des opérations d'envergure
    contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans plusieurs quartiers
    de cette ville et dans le sud-est anatolien en général, où le PKK a lancé un ‘‘soulèvement’‘
    dans les zones urbaines.
    La Turquie vit en état d'alerte renforcée en raison d'une série inédite
    d'attaques depuis l'été dernier, attribuées aux terroristes ou liées à la reprise du conflit kurde.

    La dernière, un attentat suicide attribué par les autorités turques au groupe terroriste autoproclamée
    ‘‘Etat islamique’‘ (Daech/EI), a frappé le cœur d'Istanbul le 19 mars sur l'avenue commerçante
    Istiklal, tuant quatre touristes étrangers et blessant une trentaine de personnes.

    L'attentat de l'avenue Istiklal est intervenu six jours après celui à la voiture piégée dans le centre
    d'Ankara qui a tué 35 personnes et a été revendiqué par un groupe radical kurde proche du PKK.

    Après plus de deux ans de cessez-le-feu, le conflit kurde a repris l'été dernier.
    Des affrontements opposent les forces de sécurité aux rebelles du PKK dans de nombreuses villes
    du sud-est anatolien placées sous couvre-feu.






    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #4
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post La journée la plus meurtrière en Irak depuis le début de l’année.

    La journée la plus meurtrière en Irak depuis le début de l’année.
    Mis en ligne il y a 15 minutes


    Irak : trois attentats à Bagdad font au moins 86 morts


    Une première attaque à la voiture piégée, revendiquée par l'EI, a tué au moins 64 personnes
    mercredi matin à Bagdad. Quelques heures plus tard, deux autres attentats ont frappé d'autres
    quartiers de la capitale irakienne, faisant au moins 10 morts.

    La première explosion a eu lieu à 10h (7h GMT) à proximité d'un marché du grand quartier
    chiite Sadr City, dans le nord de la capitale. Perpétré à une heure d'affluence, cet attentat est
    le plus meurtrier depuis le début de l'année à Bagdad. Le bilan est pour le moment de 64 morts
    et de 82 blessés, selon des sources médicales et de sécurité. Le bilan pourrait encore s'aggraver.

    "Un camion a tenté d'abord de pénétrer dans le marché mais les policiers lui ont interdit de
    s'approcher et ont demandé au conducteur de rebrousser chemin. Mais le camion a trouvé
    une autre entrée et a explosé. Les gens et les vendeurs ici sont des civils innocents",
    a indiqué un témoin, Abou Ali. Quelques heures plus tard, l'EI a annoncé dans un communiqué
    mis en ligne sur internet qu'un kamikaze, identifié comme Abou Souleimane al-Ansari, avait fait
    exploser le véhicule piégé.

    Deux autres attentats dans l'après-midi
    Dans l'après-midi, deux autres attentats à la voiture piégée ont eu lieu à Bagdad, dans le quartier
    chiite de Kazimiyah et celui mixte (sunnite-chiite) de Jamea, selon un colonel de la police.
    Au moins 22 personnes ont été tuées.

    A l'entrée de Kazimiyah, un quartier sous haute sécurité dans le nord-ouest de la capitale,
    l'attaque a coûté la vie à au moins 14 personnes, selon des sources hospitalières.
    Plusieurs membres des forces de sécurité font partie des victimes.

    Dans celui de Jamea, dans l'ouest de Bagdad, huit personnes ont péri et 21 blessées par l'explosion
    de la voiture piégée, selon un responsable du ministère de l'Intérieur.
    Ces deux attentats n'ont pas été revendiqués dans l'immédiat.
    Crise politique et exaspération des habitants
    A Sadr City, des dizaines d'Irakiens ont manifesté leur colère et leur exaspération après l'attentat
    en dénonçant l'inaction du gouvernement et des politiciens face à l'EI qui occupe de vastes pans
    du territoire irakien.
    Ces attentats sont survenus alors que l'Irak est secoué depuis des semaines
    par une grave crise politique. Plusieurs partis s'opposent aux plans du Premier ministre de mettre
    en place un gouvernement de technocrates par peur de perdre certains de leurs privilèges.

    Cette crise est suivie avec inquiétude par les Etats-Unis qui craignent qu'elle "ne détourne"
    les autorités de la lutte contre l'EI. Washington a récemment accru son soutien militaire à Bagdad
    pour aider l'armée irakienne à reconquérir les vastes territoires tombés aux mains des djihadistes
    depuis 2014.
    L'EI a perdu du terrain en abandonnant plusieurs villes, dont Tikrit et Ramadi, reprises
    par les forces irakiennes soutenues par les frappes aériennes de la coalition internationale sous
    commandement américain. Mais le groupe conserve des places fortes, dont Mossoul, la deuxième
    ville du pays, et gardent la capacité de frapper à Bagdad ou dans les régions majoritairement chiites.

    La dernière attaque revendiquée par l'EI remonte à lundi, lorsque une voiture piégée avait explosé
    dans la ville de Baquba (nord-est de Bagdad), faisant au moins 10 morts.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #5
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Explosion à Old Trafford

    Explosion à Old Trafford

    Par la rédaction
    Publié 15.05.2016 à 16:28
    Mis à jour le 15 mai 2016 à 19h29




    Mise à jour 18h09: La police fait exploser le paquet suspect dans
    le stade de Manchester United. Une unité de démineurs de l'armée
    britannique a procédé à «l'explosion contrôlée» du paquet suspect
    trouvé dans une tribune d'Old Trafford, le stade de Manchester United,
    dimanche, ont annoncé les forces de l'ordre.

    Les autorités n'ont pas précisé si le paquet était un engin explosif.
    La découverte de ce paquet avant le coup d'envoi avait entraîné
    l'évacuation des 75.600 spectateurs et le report du match entre «Man U»
    et Bournemouth comptant pour la 38e et dernière journée du championnat
    d'Angleterre.
    La rencontre entre Manchester United et Bournemouth comptant
    pour la 38e et dernière journée de Premier League a été annulée dimanche
    après la découverte d'un colis suspect dans une tribune, ont annoncé
    les organisateurs.
    «En raison de la découverte d'un colis suspect, le match
    a été annulé aujourd'hui à la demande de la police», a twitté le club mancunien,
    laissant ainsi entendre que la rencontre pourrait avoir lieu à une date ultérieure.

    Quelques minutes avant cette annonce dans une certaine confusion, la moitié du
    stade d'Old Trafford avait été évacuée, le speaker demandant aux spectateurs
    restants de garder leur calme sans donner plus d'informations. Une vingtaine
    de minutes avant le coup d'envoi, alors que les joueurs avaient été priés de quitter
    la pelouse, les supporteurs de deux des quatre tribunes du stade de Manchester ont
    été accompagnés vers la sortie, sans plus de précisions.

    «Le match a été annulé, les supporteurs quittent le stade», ont réagi les forces
    de l'ordre locales sur Twitter. «S'il vous plait, évitez la zone. La police de
    Manchester travaille avec Manchester United pour que l'évacuation de tout le monde
    se déroule bien».
    A environ 14h40 locales, alors que le match devait débuter à 15h,
    le personnel de sécurité avait été informé d'une opération visant les tribunes Sud
    et Stretford End.
    Les supporteurs de Bournemouth, réunis dans les parties Nord et Est,
    n'étaient alors pas concernés et ils sont restés quelques minutes de plus dans
    l'enceinte.Une demie-heure environ après le coup d'envoi supposé de la rencontre,
    tout le stade avait été évacué.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  6. #6
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Les Saoudiens rattrapés par les attentats du 11 Septembre

    A LA UNE_Les familles des victimes font pression aux États-unisle
    21.05.16|10h00

    Les Saoudiens rattrapés par les attentats du 11 Septembre

    Le Sénat, la Chambre haute du Parlement américain, a approuvé mardi une proposition
    de loi permettant aux familles des 2977 victimes des attentats terroristes du
    11 septembre 2001 de poursuivre l’Arabie Saoudite pour son rôle supposé.



    Le texte adopté par le Sénat doit être examiné par la Chambre des représentants dont
    le président Paul Ryan a exprimé des réserves. La Maison-Blanche a indiqué aussi à
    plusieurs reprises que Barack Obama s’opposait à la loi afin de ne pas créer un précédent
    où les Etats pourraient être poursuivis. «Cette loi changerait le droit international traditionne
    l à l’égard de l’immunité des Etats.
    Le président des Etats-Unis continue de craindre que cette
    loi ne rende les Etats-Unis vulnérables dans d’autres systèmes judiciaires partout dans le monde»,
    a indiqué mardi Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche. S’agissant des attentats,
    aucune implication de l’Arabie saoudite n’a, à ce jour, été démontrée mais 15 des 19 pirates de
    l’air étaient Saoudiens.
    Zacarias Moussaoui, le Français condamné en liaison avec les attentats du
    11 Septembre et surnommé le «20e pirate de l’air», avait également assuré à ses avocats que
    des membres de la famille royale saoudienne avaient versé des millions de dollars à Al Qaîda
    dans les années 1990. Bien qu’importantes, ces «révélations» ne constituent cependant pas un scoop.

    C’est même un secret de Polichinelle. Tous les services secrets de la planète, y compris la CIA, savent
    que depuis le début des années 1980 l’Arabie Saoudite a financé une multitude de groupes terroristes
    pour propager son idéologie wahhabite et déstabiliser des pays. Et Riyad n’a jamais été inquiété, car il a
    toujours bénéficié du soutien des Etats occidentaux qu’il alimentait en pétrole bon marché. Des Etats qui,
    aujourd’hui, font tout pour que cette monarchie moyenâgeuse continue de bénéficier
    d’une forme d’impunité au niveau international.


    L’Arabie saoudite menace

    Quoi qu’il en soit, l’affirmation de Moussaoui avait tout de même suscité en son temps des réactions de
    l’ambassade d’Arabie Saoudite à Washington qui l’a rejetée avec véhémence. Idem pour la loi adoptée
    mardi et soutenue par deux sénateurs : John Cornyn, un élu républicain du Texas, et Chuck Schumer,
    élu démocrate de l’Etat de New York. Sa programmation par le Sénat avait déclenché la colère de
    l’Arabie Saoudite. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Jubeir, avait même averti,
    en mars dernier, des élus à Washington de possibles représailles si le texte venait à être adopté par le
    Congrès américain, notamment la vente de 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain et
    autres actifs américains.
    L’attitude de défiance de Riyad a eu pour effet de raviver le débat aux Etats-Unis
    sur la nécessité de déclassifier le rapport estampillé «secret-défense» de la commission d’enquête américaine
    sur les attentats du 11 Septembre. Les appels à sa «déclassification» les plus insistants viennent des familles
    de victimes qui veulent la vérité sur le rôle de l’Arabie saoudite dans les attentats.

    Pour nombre d’entre elles, «l’Administration américaine doit cesser de protéger l’Arabie Saoudite et passer
    outre les menaces de ses dirigeants en vue de déterminer avec précision quel rôle le pays a pu jouer dans
    l’organisation des attentats du 11 Septembre 2001». Les familles des victimes estiment en outre que
    «le gouvernement américain, tant durant les mandats de George W. Bush que durant ceux de Barack Obama,
    continue de donner la priorité aux intérêts de Riyad par rapport à ceux de la population américaine».

    Aussi réclament-elles la divulgation «immédiate» de la section censurée (28 pages) du rapport du Congrès datant
    de 2002 traitant des dysfonctionnements des services de renseignement américains en lien avec les attentats.
    Le président Obama doit faire savoir, au mois de juin, s’il entend faire déclassifier les 28 pages concernées qui
    portent plus précisément sur les ramifications saoudiennes du drame.


    5 saoudiens ciblés

    Il faut dire aussi que l’intérêt pour leur contenu a été relancé aussi par les divergences
    d’opinions médiatisées d’anciens membres de la Commission nationale sur les attaques
    11 Septembre. Dans son rapport produit en 2004,la Commission disait n’avoir trouvé
    «aucune preuve que le gouvernement saoudien comme institution ou des hauts
    responsables saoudiens» avaient financé Oussama Ben Laden ou son organisation.

    Seul un membre du gouvernement saoudien — un diplomate rattaché au consulat à
    Los Angeles avait été montré du doigt par la Commission en raison de son rôle présumé
    dans un réseau de soutien utilisé par deux des terroristes ayant perpétré les attentats.
    Les conclusions du rapport avaient d’ailleurs été accueillies avec satisfaction par
    le gouvernement saoudien, qui se disait blanchi de tout reproche.
    Dans une récente interview
    accordée au quotidien The Guardian, une source proche de la commission en question s’insurge
    cependant contre cette interprétation. Selon elle, au moins cinq responsables saoudiens faisaient
    l’objet de forts soupçons et ont fait l’objet d’une enquête.
    Des employés du ministère saoudien
    des Affaires islamiques auraient notamment été ciblés. La source du Guardian souhaite elle aussi
    que le contenu des 28 pages censurées qui étaient connues des membres de la Commission
    soit rendu public afin que toute la lumière soit faite publiquement sur la filière saoudienne.
    Les deux anciens dirigeants de la Commission jugent de leur côté que les pages en question
    contiennent du «matériel brut non vérifié» qui pourrait porter préjudice à des personnes innocentes.
    Les Etats-Unis oseront-ils publier ce rapport secret dans lequel l’Arabie saoudite occupe une place centrale ?


    Si cela venait à se faire, il est à parier qu’il aura déjà l’effet d’une bombe.
    Zine Cherfaoui
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #7
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Sept attentats font un carnage à Tartous et Jableh

    À LA UNE_Plus de 100 morts dans plusieurs attentats de l’Etat islamique
    23.05.2016 11:28

    Sept attentats font un carnage à Tartous et Jableh

    Au moins 121 personnes, la quasi-totalité des civils, ont péri lundi dans
    des attentats ayant frappé des villes fiefs du régime syrien et revendiqués
    par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). AFP / STRINGER



    Au moins 121 personnes, la quasi-totalité des civils, ont péri lundi dans
    des attentats ayant frappé des villes fiefs du régime syrien et revendiqués
    par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), selon l'Observatoire syrien
    des droits de l'Homme (OSDH).Les attentats, cinq attaques suicide et deux
    voitures piégées selon cette ONG, ont été menés à Tartous et Jablé, deux
    villes côtières dans l'ouest de la Syrie et qui sont à majorité alaouite,
    communauté minoritaire à laquelle appartient le président Bachar al-Assad.
    Il s'agit des attentats les plus meurtriers dans ces deux villes relativement
    épargnées par la guerre qui ravage le pays depuis cinq ans.
    La télévision syrienne a montré plusieurs voitures et bus carbonisés et des
    amas de ferraille.L'EI a revendiqué les attentats, selon l'agence Amaq,
    liée à l'organisation ultraradicale."Des attaques menées par des combattants
    de l'Etat islamique ont frappé des rassemblements d'alaouites dans les villes
    de Tartous et de Jablé sur la côte syrienne", a indiqué l'agence.
    L'EI n'a pas de présence connue sur la côte syrienne, contrairement à son rival
    le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, qui combat le régime dans
    la province de Lattaquié. Mais l'organisation compte énormément sur ses cellules
    dormantes pour attaquer ses ennemis.D'après l'OSDH, trois kamikazes qui se sont
    fait exploser dans une station de bus, près de la direction de l'électricité et à l'entrée
    d'un hôpital ont fait 73 morts à Jablé, tandis qu'à Tartous, 48 personnes ont péri
    dans une attaque à la voiture piégée qui a explosé également dans une station de
    bus suivie de deux attentats suicide au même endroit.
    L'agence officielle syrienne Sana donne de son côté 78 morts dans les deux villes.
    D'après la police locale contactée par l'AFP, il s'agit de quatre attentats à la voiture
    piégée et de trois attentats suicide.Ces attentats sont également les plus meurtriers
    dans cette zone depuis les attaques qui ont frappé Tartous et d'autres villes
    en avril 1986 et avaient fait 144 morts. Le régime avait accusé la confrérie des
    Frères musulmans et l'Irak de Saddam Hussein."La montée des tensions et de
    l'activité terroriste en Syrie ne peut que susciter une grande inquiétude", a déclaré
    aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dont le pays est l'un
    des principaux alliés du régime de Damas.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  8. #8
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Un nouvel attentat frappe le coeur d'Istanbul

    Un nouvel attentat frappe le coeur d'Istanbul

    10984144_120250808310456_218233274519044965_n.jpg
    LE MONDE | 07.06.2016 à 08h38
    Mis à jour le 07.06.2016 à 15h58

    Une voiture piégée a explosé mardi 7 juin dans le centre d’Istanbul,
    faisant onze morts, dont sept policiers, et 36 blessés, selon la préfecture
    de la ville. L’attentat s’est produit à 8 h 35, heure locale, soit l’heure de
    pointe, quand le métro transorte un grand nombre de passagers, dans
    le quartier historique de Vezneciler, non loin du Grand Bazar et de l’université
    de Beyazit, laquelle a fermé ses portes pour la journée. L’explosion a soufflé
    les devantures des magasins avoisinants et endommagé plusieurs écoles
    du quartier sans faire de victime parmi les écoliers. Un foyer de jeunes filles
    a été endommagé.« Sept policiers et quatre citoyens ont perdu la vie dans
    une attaque au véhicule piégé qui a visé la police antiémeute », a déclaré
    le gouverneur de la première mégapole de Turquie, Vasip Sahin, aux journalistes
    présents sur les lieux de l’attentat.
    En milieu d’après-midi, l’agence de presse
    progouvernementale Anatolie a indiqué que la police stambouliote avait arrêté
    quatre suspects. Ils ont été conduits au siège de la sureté de la mégapole
    turque pour y être interrogés.

    Méthodes du PKK
    Selon les témoins, une voiture stationnée a explosé au passage d’un fourgon
    de police qui passait non loin de la bouche de *métro Vezneciler. Les auteurs de
    l’attentat semblent avoir utilisé un système de déclenchement à distance pour
    actionner la bombe. D’après Anatolie, des coups de feu ont retenti après l’explosion,
    comme si les auteurs de l’attentat cherchaient à semer la panique parmi
    les passants. L’attaque s’est produite au deuxième jour du mois de jeûne
    musulman du ramadan.
    Deux attentats-suicides, attribués à l’organisation djihadiste
    Etat islamique, avaient visé des zones touristiques d’Istanbul en janvier et en mars.
    L’attaque du 7 juin n’a pas été revendiquée pour le moment. En fin de matinée,
    le président turc Recep Tayyip Erdogan a désigné les rebelles kurdes du Parti des
    travailleurs du Kurdistan (PKK, autonomiste, interdit en Turquie) comme responsables.

    Les méthodes employées, notamment l’utilisation d’explosifs activés à distance,
    rappellent celles du PKK et des groupes d’extrême gauche. Le 12 mars, le PKK s’était
    allié à neuf groupes extrémistes, reconnaissant ouvertement que son but était de
    déstabiliser le pays par la violence, notamment les attentats. Au début d’avril,
    Duran Kalkan, un cadre du PKK devenu le chef de la nouvelle organisation, avait confié
    à la presse que son intention était d’organiser des actes de terrorisme à travers tout le pays.

    La violente explosion s’est produite près de la station de tramway de Vezneciler, proche
    des principaux sites touristiques du centre historique, dont la mosquée Souleymane.

    « Soulèvements urbains »
    La guerre fait rage actuellement dans les régions kurdophones du sud-est du pays entre
    le PKK et les troupes régulières d’Ankara. Après avoir longtemps privilégié les attaques
    de convois militaires en zone rurale, le PKK a opté récemment pour des
    « soulèvements urbains » au cœur des villes kurdes (Cizre, Sur, Nusaybin, Yüksekova,
    Sirnak, Silopi), espérant recueillir le soutien de la population locale.
    Mais les rebelles
    kurdes qui avaient creusé des tranchées et érigé des barricades dans les centres-villes
    ont essuyé de grosses pertes. Plusieurs milliers de militants ont été tués, les centres des
    villes kurdes ont été réduits à l’état de ruine, près de 200 000 civils ont pris le chemin de
    l’exode. Récemment, l’aviation turque a repris ses bombardements sur les positions
    des rebelles dans les régions de Diyarbakir et de Hakkari, à la frontière avec l’Irak.


    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •