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Discussion: Crash

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    Post Le crash d'un Boeing en Russie fait plus de 60 morts

    A la une/Actualité International_Crash d'un Boeing en Russie
    AFP, AP, Reuters Agences Mis à jour le 19/03/2016 à 13:25
    Publié le 19/03/2016 à 09:47


    Le crash d'un Boeing en Russie fait plus de 60 morts


    Un avion de ligne en provenance de Dubaï s'est écrasé hier à l'aéroport
    de Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie), faisant 62 morts.

    Présent sur place, les secouristes ont pu constaté les dégâts. L'avion qui s'est écrasé en Russi.jpg

    D'après le comité d'enquête russe, le Boeing 737 de la compagnie aérienne à bas coûts Flydubai (vol FZ981)
    reliant Dubaï à Rostov-sur-le-Don «s'est écrasé en tentant d'atterrir» dans des conditions d'une mauvaise visibilité.
    «D’après les premières informations, il y avait 55 passagers et 7 membres d'équipage à bord. Ils sont tous morts»,
    a indiqué le comité d'enquête, cité par une agence de presse russe.
    Le ministère russe des Situations d'urgence a publié la liste des victimes de la tragédie, parmi lesquelles figurent
    cinq ressortissants étrangers. Toujours selon le MSU, «l'avion s’est écrasé alors qu'il était en train d'effectuer
    une deuxième tentative d'atterrir en raison de mauvaises conditions météorologiques».
    «L'avion a frôlé la piste d’atterrissage par l'une de ses ailes et a commencé à se détruire», ajoute le comité d'enquête,
    écrit cette agence de presse. Plus de 500 secouristes et 60 véhicules ont été dépêchés sur les lieux du drame.
    Une enquête criminelle a été ouverte, d’après cette agence de presse. Le président Vladimir Poutine a présenté
    ses condoléances aux familles des victimes du crash, a fait savoir le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.



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    Post Crash d’hélicoptères près de Reggane 12 militaires meurent

    A la une/Actualité/Algérie- Crash d’hélicoptères près de Reggane
    le 27.03.16 | 23h20

    12 militaires meurent lors du crash d’un hélicoptère

    mi-171e-1-.jpeg


    Un véritable drame vient de bouleverser l’armée algérienne.Pas moins
    de 12 soldats ont été tués dans un crash d’hélicoptères près de Reggane dans
    la wilaya d’Adrar, a annoncé ce dimanche soir le ministère de la Défense nationale.

    “Lors d’une mission programmée menée près de Reggane, au secteur opérationnel d’Adrar
    en 3e Région Militaire, et suite à une panne technique, un hélicoptère de transport de troupes
    de type Mi-171 des Forces Aériennes Algériennes s’est écrasé, aujourd’hui dimanche 27 mars 2016
    à 18h00”, explique brièvement le communiqué du ministère de la Défense qui ne fournit aucun détail
    sur les causes de ce drame. Le chef d’état-major de l’armée se contente de préciser qu’une commission
    d’enquête a été désignée afin “de déterminer les circonstances de l’accident”
    Elwatan.com



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    Post Rapport sur le crash d’avion d’Air Algérie au Mali

    A la une/Actualité_Rapport sur le crash d’avion d’Air Algérie au Mali
    23 Avril 2016
    L’erreur humaine confirmée

    Les conclusions finales de l’enquête menée autour du crash d’avion d’Air Algérie,
    qui avait fait 116 morts, en juillet 2014, au Mali, ont été rendues publiques, hier, à Bamako.

    Les spécialistes ont confirmé la défaillance technique de l’appareil et préconisé onze
    recommandations dont le contenu n’a pas été rendu public. Les familles continuent,
    elles, de décrier l’utilisation d’un «vieil appareil» conduit par des «pilotes épuisés».

    En fait, et selon le rapport publié hier dans la capitale malienne, le crash est le résultat de
    «la non-activation du système antigivre». Les enquêteurs français chargés de l’enquête
    ont établi que «les capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués vraisemblablement
    par des cristaux de glace et les systèmes d’antigivrage n’ont pas été activés par l’équipage».

    Le ministre malien des Transports chargé de la présentation du rapport en question a ajouté
    que «l’obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs limitant la poussée
    à un niveau insuffisant pour que l’avion poursuive son vol à un niveau de croisière».

    Il faut savoir aussi que le responsable malien a tenu à faire état de «difficultés rencontrées dans
    l’enquête» en raison de «données inexploitables d'un des enregistreurs de vol qui ont limité
    l'analyse du comportement de l'équipage en vol».
    Ces conclusions confirment donc l’erreur humaine
    déjà mise en avant par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français. Ce bureau avait déjà révélé
    auparavant qu’il n’y avait pas eu «manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l'équipage.
    L'avocat des familles des victimes avait, de son côté, qualifié d'«accablants» les dysfonctionnements
    révélés par l'enquête judiciaire sur l'accident. Le BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité
    dans l’aviation civile française, a apporté son assistance technique à la commission d'enquête sur
    les accidents et incidents d'aviation civile malienne, à la demande du Mali. Ces conclusions confirment
    le rapport préliminaire. «L'enquête de sécurité s'achève par la publication du rapport final et l'émission
    de onze nouvelles recommandations de sécurité après l'analyse approfondie de l'enchaînement des
    séquences».
    Après Bamako, le même rapport devait être publié hier après-midi au Bourget, près de Paris,
    lors d'un point de presse. «Il y a eu une succession d'erreurs, de maladresses et d'incompétences qui,
    à la fin, coûtent cher», avait estimé, de son côté, la présidente de l'association des victimes françaises.

    La boîte noire de l'aéronef, qui n'était «plus en fonctionnalité depuis au moins un mois», n'a pu être
    exploitée par les enquêteurs, avait précisé Mme Tricot, ajoutant que les pilotes, «trop fatigués»,
    avaient «enchaîné les missions en Espagne sans repos depuis un certain temps».

    L'avion avait, par ailleurs, un plan de vol initial qui indiquait qu'il partait d'abord pour la Mauritanie,
    avait-elle relevé, citant le rapport du BEA.
    Les familles ont pris le «ferme engagement» de chercher
    la «vérité» sur ce qu'il s'est passé «dans ce vieil avion qui volait depuis vingt ans qu'on a envoyé tuer
    nos enfants, nos parents», avait affirmé Me Ouédraogo, le président des proches des victimes burkinabè,
    qui a perdu sa fille cadette dans l'accident.

    R. N.
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    Post Disparition de l'A320 d'EgyptAir

    Sept questions sur la disparition du vol MS804 d’EgyptAir
    Par Adrien Sénécat et Pierre Breteau
    Le Monde|19.05.2016 à 11h37
    Mis à jour le 19.05.2016 à 13h39

    Un Airbus A320 d’EgyptAir qui reliait Paris au Caire a disparu au-dessus de la mer Méditerranée
    dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 mai. Il y avait 66 personnes à bord, dont 56 passagers.
    Jeudi en milieu de journée, le président français François Hollande a confirmé que l’avion s’était abîmé.
    « Les informations que nous avons pu recueillir (…) nous confirment hélas que cet avion s’est abîmé et
    s’est perdu », a déclaré François Hollande, confirmant la présence de 66 personnes à bord dont « quinze Français ».
    L’A320 d’EgyptAir qui reliait Paris au Caire « s’est abîmé », confirme François Hollande

    1. Dans quelles circonstances a-t-on perdu la trace de l’avion ?

    Selon le commandant de l’aviation civile grecque, Constantin Litzerakos, les contrôleurs grecs ont eu un
    dernier échange vocal avec l’équipage de l’avion à 1 h 55 (heure de Paris) alors qu’il volait au-dessus de
    l’île de Kéa. Le pilote n’a, à ce moment, indiqué aucun incident. Au moment de la sortie de l’espace aérien
    grec à 2 h 26, le contrôleur a, comme l’exige la réglementation, tenté d’entrer à nouveau en contact avec
    le pilote pour le lui signaler, sans succès. A 2 h 29, une fois entré dans l’espace aérien égyptien,
    les contacts radars avec l’appareil ont été perdus.
    CARTE - Parcours du vol MS804 jusqu’à sa disparition.

    2. Comment un avion peut-il disparaître des écrans radar ?

    Un avion est détectable par des radars simplement dans les zones couvertes. Hors des terres émergées et
    de la portée des radars, les avions envoient leur position périodiquement par radio, via un système appelé
    « Automatic Dependent Surveillance-Broadcast » (ADS-B). Lors du survol de la mer Méditerranée à distance
    des îles grecques, c’est ce système qui permet de suivre les avions. Pour le vol d’EgyptAir MS804,
    les contrôleurs ont reçu le dernier relevé à 2 h 29 du matin.
    Néanmoins, un avion peut aussi disparaître des écrans radar et cesser d’envoyer sa position pour d’autres raisons
    le « transpondeur » peut être débranché volontairement ou l’avion peut faire face à des soucis électriques.

    3. L’appareil a-t-il été retrouvé ?

    Non. Une source anonyme au sein de l’aviation civile grecque, citée par l’AFP, affirme que l’avion s’est écrasé
    au large de l’île grecque de Karpathos. Cette affirmation n’a pas été confirmée de source officielle et aucun débris
    de l’appareil n’a été retrouvé à ce stade.François Hollande a en revanche annoncé disposer d’informations confirmant
    que l’avion « s’est abîmé » et « s’est perdu ».Le ministre de la défense grec, Panos Kammenos, a également donné
    des détails sur la chute de l’appareil : « L’image que nous avons et qu’à 0 h 37 GMT [2 h 37, heure de Paris], l’avion,
    qui se trouvait à près de 10-15 miles [environ 20 km] dans l’espace aérien égyptien, a effectué un virage de 90 degrés
    à gauche puis de 360 degrés à droite en chutant de 37 000 à 15 000 pieds, où son image a été perdue,
    à environ 10 000 pieds. »De même, des témoins en Grèce affirment avoir vu une explosion dans le ciel,
    qui pourrait être liée au vol d’EgyptAir. Ces témoignages restent également à vérifier par
    les autorités avant d’en tirer toute conclusion.

    4. EgyptAir est-elle une compagnie fiable ?

    EgyptAir, la compagnie nationale égyptienne, a été fondée en 1932. Elle ne figure pas dans la liste noire des compagnies
    aériennes de l’Union européenne. Rien n’en fait une compagnie « à risque ».Récemment, elle avait toutefois fait parler
    quand un individu était parvenu à détourner sur Chypre un avion qui faisait la liaison Alexandrie-Le Caire le 29 mars.
    Le pirate s’était révélé être un homme psychologiquement instable

    5. Y a-t-il eu des problèmes techniques sur ce vol ?

    François Hollande a indiqué jeudi qu’« aucune hypothèse n’est écartée » pour expliquer cette catastrophe, qu’il s’agisse
    d’un « accident » ou d’un acte « terroriste ».Aucun incident technique n’a été signalé sur ce vol MS804. Les données
    des sites de suivi des vols commerciaux, ne relèvent aucune anomalie d’altitude ou de vitesse dans les heures qui ont
    précédé la disparition de l’appareil. Par ailleurs, EgyptAir a indiqué qu’il n’y avait aucune cargaison particulière à bord.
    L’A320 d’EgyptAir, a été mis en service en 2003 et comptait environ 48 000 heures de vol à son actif selon Airbus,
    ce qui n’en fait pas un appareil en bout de course. L’A320 est l’un des plus vendus au monde, et est considéré comme
    l’un des plus fiables. Selon les données consultables sur le site Flightradar, c’était le cinquième vol de la journée pour
    l’avion d’EgyptAir, mais c’est une rotation classique – un avion d’Air France a par exemple effectué sept trajets
    entre la France et le Royaume-Uni le même jour.Le pilote de l’équipage était quant à lui expérimenté. Selon EgyptAir,
    il cumulait plus de 6 000 heures de vol, dont 2 000 sur cet appareil. Son copilote en totalisait 2 776 sur A320.

    6. Y a-t-il eu un message d’alerte ou de détresse ?

    Les informations à ce sujet sont contradictoires. EgyptAir a évoqué un signal reçu deux heures après la disparition
    de l’avion, qui aurait possiblement été émis par une balise automatique. Information réfutée par l’armée égyptienne,
    dont un porte-parole écrit sur Facebook qu’aucun message de ce type n’a été reçu.

    7. Que sait-on des passagers ?

    Selon la compagnie aérienne, il y avait 66 personnes à bord de l’avion, dont 56 passagers. Elle a également donné
    des indications sur la nationalité de ces derniers : 30 Egyptiens, 15 Français, 2 Irakiens, 1 Britannique, 1 Belge,
    1 Koweïtien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien et 1 Canadien.
    Les dix autres personnes à bord étaient des membres de l’équipage : 2 pilotes, 3 agents de sécurité et 5 membres
    du personnel en cabine. La présence d’agents de sécurité est une pratique désormais courante dans certaines
    compagnies aériennes, lorsqu’elles considèrent leurs vols à risque. Il s’agit en général d’employés de compagnies
    de sécurité privées, fait savoir au Monde un professionnel de l’aéronautique.

    8. Quels sont les moyens déployés pour retrouver l’appareil ?

    L’Egypte, la France et la Grèce ont lancé des recherches en Méditerranée pour tenter de retrouver la trace de
    l’Airbus A320 d’EgyptAir. L’armée grecque a dépêché plusieurs avions et une frégate dans une zone se trouvant
    à 241 km au sud-est de l’île de Karpathos, située entre la Crête et Rhodes, a précisé le ministère de la défense grec.
    Le président François Hollande, s’est entretenu avec son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
    Les deux dirigeants « sont convenus de coopérer étroitement pour établir le plus vite possible les circonstances de
    cette disparition », a annoncé l’Elysée dans un communiqué. « Nous allons évidemment nous mobiliser et nous
    sommes à la disposition des autorités égyptiennes pour, avec nos moyens militaires, avec nos avions, nos bateaux,
    aider à la recherche de cet avion », a pour sa part déclaré le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault.
    Une cellule de crise a été mise en place à Paris et à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, d’où l’avion est parti,
    et des familles de passagers ont été accueilies à l’aéroport du Caire.
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  6. #15
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    Re : Crash

    Bonsoir,

    Je pense à un incident mécanique puisque l'avion a fait deux virages avant de se crasher

    STARSAT SR-2000 HD HYPER - ATLAS HD 100 - STARSAT SR-8800 HD HYPER
    On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour (gentillesse)

  7. #16
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    Post 4 Algériens originaires de Mila parmi les victimes

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Crash d’Egyptair
    le 20.05.16|15h54

    4 Algériens originaires de Mila parmi les victimes

    La famille Batiche, de la wilaya de Mila, a été tuée dans le crash de
    l’avion d’Egyptair survenu dans la nuit de jeudi à vendredi
    .



    Il s’agit du père Batiche Fayçal, originaire d’Oued Seguen, au sud de la wilaya,
    de son épouse, Nouha Saoudi, 28 ans de la ville de Mila, et de leurs deux enfants
    Mohammed, 2 ans et demi, et Djoumana, 7 mois.

    Selon leurs proches, les victimes étaient en route pour la presqu’île de Charm Echeikh,
    en Egypte, où elles avaient prévu de passer un séjour touristique.

    Pour rappel, l’Airbus A320 de la compagnie aérienne Egyptair avait disparu des écrans
    des radars dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h du matin, au large d’une ile grecque.

    Il avait à son bord 66 passagers, dont 7 membres de l’équipage. L’avion assurant le vol
    Paris-Le Caire, avait décollé de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris à 23h, et
    devait atterrir au Caire vers 4h du matin de vendredi.

    Kamel B.
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    Post Confirmation des défaillances techniques de l'avion

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    A la une/Actualité_Rapport sur le crash d’avion d’Air Algérie au Mali
    23 Avril 2016
    L’erreur humaine confirmée

    Les conclusions finales de l’enquête menée autour du crash d’avion d’Air Algérie,
    qui avait fait 116 morts, en juillet 2014, au Mali, ont été rendues publiques, hier, à Bamako.

    Les spécialistes ont confirmé la défaillance technique de l’appareil et préconisé onze
    recommandations dont le contenu n’a pas été rendu public. Les familles continuent,
    elles, de décrier l’utilisation d’un «vieil appareil» conduit par des «pilotes épuisés».

    En fait, et selon le rapport publié hier dans la capitale malienne, le crash est le résultat de
    «la non-activation du système antigivre». Les enquêteurs français chargés de l’enquête
    ont établi que «les capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués vraisemblablement
    par des cristaux de glace et les systèmes d’antigivrage n’ont pas été activés par l’équipage».

    Le ministre malien des Transports chargé de la présentation du rapport en question a ajouté
    que «l’obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs limitant la poussée
    à un niveau insuffisant pour que l’avion poursuive son vol à un niveau de croisière».

    Il faut savoir aussi que le responsable malien a tenu à faire état de «difficultés rencontrées dans
    l’enquête» en raison de «données inexploitables d'un des enregistreurs de vol qui ont limité
    l'analyse du comportement de l'équipage en vol».
    Ces conclusions confirment donc l’erreur humaine
    déjà mise en avant par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français. Ce bureau avait déjà révélé
    auparavant qu’il n’y avait pas eu «manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l'équipage.
    L'avocat des familles des victimes avait, de son côté, qualifié d'«accablants» les dysfonctionnements
    révélés par l'enquête judiciaire sur l'accident. Le BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité
    dans l’aviation civile française, a apporté son assistance technique à la commission d'enquête sur
    les accidents et incidents d'aviation civile malienne, à la demande du Mali. Ces conclusions confirment
    le rapport préliminaire. «L'enquête de sécurité s'achève par la publication du rapport final et l'émission
    de onze nouvelles recommandations de sécurité après l'analyse approfondie de l'enchaînement des
    séquences».
    Après Bamako, le même rapport devait être publié hier après-midi au Bourget, près de Paris,
    lors d'un point de presse. «Il y a eu une succession d'erreurs, de maladresses et d'incompétences qui,
    à la fin, coûtent cher», avait estimé, de son côté, la présidente de l'association des victimes françaises.

    La boîte noire de l'aéronef, qui n'était «plus en fonctionnalité depuis au moins un mois», n'a pu être
    exploitée par les enquêteurs, avait précisé Mme Tricot, ajoutant que les pilotes, «trop fatigués»,
    avaient «enchaîné les missions en Espagne sans repos depuis un certain temps».

    L'avion avait, par ailleurs, un plan de vol initial qui indiquait qu'il partait d'abord pour la Mauritanie,
    avait-elle relevé, citant le rapport du BEA.
    Les familles ont pris le «ferme engagement» de chercher
    la «vérité» sur ce qu'il s'est passé «dans ce vieil avion qui volait depuis vingt ans qu'on a envoyé tuer
    nos enfants, nos parents», avait affirmé Me Ouédraogo, le président des proches des victimes burkinabè,
    qui a perdu sa fille cadette dans l'accident.

    R. N.
    Confirmation des défaillances techniques de l'avion
    Publié le 21 - 05 - 2016

    Crash du vol Ouagadougou-Alger

    L'expertise judiciaire sur le crash de l'avion affrété par Air Algérie, survenu le 24 juillet 2014 au Mali qui avait fait 116 morts, a confirmé vendredi dernier à Paris les défaillances techniques du DC-9-83 de Swiftair, révélées en avril dernier par le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA). Le rapport de l'expertise judiciaire, présenté devant une centaine de parties civiles reçues par les deux juges d'instruction, a confirmé « dans les grandes lignes les investigations précédentes » et est « assez cohérent » avec les conclusions du BEA, ont indiqué Me Bertrand Courtois et Me Sébastien Busy, qui représentent l'association Victimes AH5017 Ensemble.
    L'avocat Courtois a ajouté que des compléments d'investigations étaient « nécessaires », relevant que des « questions se posent sur la formation des pilotes et l'information des compagnies par les constructeurs ». Les conclusions du rapport du BEA, autorité française d'enquêtes de sécurité de l'aviation civile, avaient fait état que le système antigivre n'a pas été activé par les pilotes, relevant qu'aucun problème n'a été signalé par l'équipage lors de ses contacts avec les contrôleurs aériens d'Ouagadougou et de Niamey et aucun message de détresse n'a été reçu par les centres de contrôle. « L'accident résulte de la combinaison des événements suivants : la non-activation des systèmes d'antigivrage des moteurs, l'obstruction des capteurs de pression (...), la réaction tardive de la part de l'équipage à la diminution de vitesse (...), l'absence de réaction de la part de l'équipage à l'apparition du buffet, du vibreur de manche et de l'alarme de décrochage et l'absence d'actions adaptées sur les commandes de vol pour sortir d'une situation de décrochage », avait résumé le rapport. Selon toujours Me Courtois, « les juges ont précisé que toutes les pistes étaient ouvertes et rien n'était tranché ». Le vol 5017 d'Air Algérie affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair avait décollé, rappelle-t-on, le 24 juillet 2014 à 00h45 (heure locale) de l'aéroport international d'Ouagadougou à destination de l'aéroport Houari-Boumediène d'Alger avec 116 personnes à son bord. Une heure après, Air Algérie avait annoncé avoir perdu le contact alors que l'appareil survolait le Mali. L'avion s'était écrasé dans le nord du Mali, dans la région de Gossi, avec 110 passagers à bord, dont des Algériens, des Français, des Burkinabè, des Libanais et six membres d'équipage, tous Espagnols. Air Algérie avait indiqué que « l'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako », ajoutant que « le signal a été perdu après le changement de cap ». A l'époque, on pensait à une attaque terroriste en raison de l'instabilité de la situation au nord du Mali. Hypothèse réfutée par le BEA qui avait révélé, en avril 2015, que la cause principale de l'accident était la « non-activation » par les pilotes du système d'antigivre des moteurs, dysfonctionnements qualifiés par l'avocat des familles des victimes du crash d'« accablants ».
    Pour leur part, les familles des victimes ont créé une association, l'Association AH5017,
    pour « apporter le plus de soulagement possible » à toutes les familles touchées par ce drame.
    L'association s'est élevée par ailleurs contre la décision d'inhumer les restes mortels
    non identifiés des victimes à Bamako au Mali.
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    Post La boîte noire du cockpit récupérée

    Crash EgyptAir


    le 16.06.16|14h54

    La boîte noire du cockpit récupérée
    Une des deux boîtes noires de l'avion d'EgyptAir qui s'est abîmé
    en Méditerranée le 19 mai a été "récupérée", a annoncé jeudi la
    commission d'enquête égyptienne dans un communiqué.

    "L'enregistreur de voix", qui concerne les conversations dans le cockpit
    de l'avion, "a été retrouvé en morceaux", selon le communiqué.
    Mais les enquêteurs ont pu "récupérer la partie qui contient la mémoire
    de l'appareil, et qui est la partie la plus importante de l'enregistreur", d'après le texte.

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    Crash d'Air Algérie au Mali

    Les pilotes étaient mal formés selon le syndicat

    le 25.07.16|13h12

    Les pilotes espagnols aux commandes de l'avion d'Air Algérie qui s'était
    écrasé en juillet 2014 au Mali, causant 116 morts, n'étaient pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame, a dénoncé lundi le principal
    syndicat de pilotes espagnol.
    Le McDonnell Douglas MD83 s'est écrasé il y a
    tout juste deux ans, dans le nord du Mali, avec 110 passagers et six membres
    d'équipage à bord. Il reliait Ouagadougou à Alger, et transportait
    principalement des Français (54), des Burkinabè (23), des Algériens (8), et des
    Libanais (6). Les six membres d'équipage étaient des Espagnols mis à disposition
    par une compagnie espagnole de leasing, Swiftair.
    L'accident a été provoqué par
    "la non-activation" par l'équipage du système antigivre, suivie de l'absence de
    réaction des pilotes pour sortir d'une situation de décrochage, selon le rapport final
    du Bureau d'enquêtes et d'analyse français pour la sécurité de l'Aviation civile,
    ou BEA, publié en avril.
    L'obstruction des capteurs de pression des moteurs en raison
    du givre a conduit à une diminution de la poussée des moteurs, puis de la vitesse
    de l'avion. L'équipage n'aurait pas détecté cette diminution de vitesse jusqu'au décrochage, puis n'a pas été en mesure de le rattraper.

    "Les pilotes n'avaient jamais été formés pour affronter de telles situations", a dénoncé lundi le syndicat Sepla dans un communiqué. Le syndicat a rappelé que d'autres
    accidents aériens avaient déjà été causés par ce type de problème, notamment celui
    du vol Rio-Paris d'Air France qui s'était abîmé dans l'Atlantique en juin 2009 avec 228 passagers à bord.
    Depuis, l'Organisation de l'aviation civile internationale a prévu des formations complémentaires, qui n'ont pas été mises en oeuvre par Swiftair avant l'accident. "Nous n'apprenons pas de nos erreurs", a dénoncé lors d'une conférence
    de presse Ariel Shocrón, chef du département technique du syndicat.

    Le pilote et le copilote étaient "très expérimentés", et avaient plus de 16.000 heures de
    vol sur cet aéronef, a-t-il ajouté. Mais "nous avons besoin de davantage d'entraînement
    et de meilleure qualité".

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    Post Le syndicat des pilotes espagnols relance la polémique

    Le syndicat des pilotes espagnols relance la polémique

    Crash du vol Ouagadougou-Alger
    le 26.07.16|10h00

    Les pilotes du vol Ouagadougou-Alger qui s’est crashé le 24 juillet 2014 n’étaient
    pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame. C’est le Syndicat des
    pilotes espagnols (Sepla) qui vient de faire cette déclaration, rejoignant ainsi le
    Bureau d’expertise aérienne (BEA), qui a mis en avant «l’erreur humaine» dans le
    crash de l’avion de Swiftair affrété par Air Algérie, causant la mort de 116 personnes.
    Pour Air Algérie, il faut attendre la fin des trois enquêtes pénales engagées en France,
    en Espagne et en Algérie pour valider les conclusions et se retourner contre Swiftair.

    De plus en plus, les causes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie se précisent. Après
    les conclusions du BEA de Paris qui évoquent «une erreur humaine», c’est au tour du syndicat des pilotes espagnols de pointer du doigt leurs collègues qui étaient aux commandes du McDonnell Douglas MD83 affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair, à bord duquel se trouvaient 110 passagers et six membres d’équipage qui ont trouvé la mort, le 24 juillet 2014 dans la région de Gossi, au Mali.
    Dans un communiqué largement repris par l’AFP, le Sepla, a déclaré que «les pilotes espagnols
    aux commandes de l’avion d’Air Algérie de ce 24 juillet 2014 n’étaient pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame»
    Une conclusion à laquelle était arrivé,
    en avril dernier, le BEA de Paris à la suite d’une enquête technique. Pour les experts du BEA, le crash a été provoqué par «la non-activation par l’équipage du système antigivre», suivie de «l’absence de réaction des pilotes» pour sortir d’une situation de décrochage. «L’obstruction des capteurs de pression des moteurs en raison du givre a conduit à une diminution de la poussée des moteurs, puis de la perte de vitesse de l’avion. L’équipage n’aurait pas détecté cette diminution de vitesse jusqu’au décrochage, puis n’a pas été en mesure de le rattraper». Le Sepla explique cette non-réactivité de l’équipage par le «manque d’expérience».
    «Les pilotes n’avaient jamais été formés pour affronter une telle situation», note le syndicat, en rappelant d’autres accidents aériens causés par ce type
    de problème, citant le vol Rio-Paris d’Air France en juin 2009 avec à son bord 228 passagers. Le syndicat s’attaque à la compagnie Swiftair en l’accusant de ne pas avoir
    pris les mesures nécessaires. «Depuis, l’Organisation de l’aviation civile internationale
    a prévu des formations complémentaires, qui n’ont pas été mises en œuvre par Swiftair avant l’accident.
    Nous n’apprenons pas de nos erreurs», a dénoncé, lors d’une
    conférence de presse, Ariel Shocrón, chef du département technique du syndicat, repris par l’Afp. «Le pilote et le copilote étaient très expérimentés, ils avaient plus de 16 000 heures de vol sur cet aéronef (...) Nous avons besoin de davantage d’entraînement de meilleure qualité», a lancé le responsable syndical. Du côté d’Air Algérie, l’heure est à
    la commémoration douloureuse de cet accident.
    D’abord en France (Paris), pays qui compte 54 victimes, où une cérémonie de recueillement a eu lieu, puis aux alentours
    de l’aéroport de Ouagadougou, où les travaux de construction d’une stèle
    commémorative viennent d’être lancés.

    «En cas d’erreur humaine, notre assureur se retournera contre Swiftair»
    Sur la responsabilité de ce crash, la compagnie est obligée d’attendre les résultats
    des procédures pénales ouvertes en France, en Espagne et en Algérie sur les circonstances de l’accident. «En attendant la fin de ces enquêtes, la compagnie a
    engagé la procédure d’indemnisation des familles des victimes conformément à la Convention de Montréal. Les négociations collectives et individuelles, par le biais des avocats de nos assureurs, ne se sont jamais arrêtées.
    Les familles des six victimes algériennes ont été indemnisées. Une avance sur indemnisation a été remise à 52 autres familles avec lesquelles les négociations sont en bonne voie. Il y a bien sûr quelques familles qui ont refusé l’indemnisation et attendent la fin de la procédure. Nous avons
    déjà gagné le procès intenté par des familles au Canada. C’est un travail de longue
    haleine entrepris par les avocats de nos assureurs», déclare Nabil Doumi, chargé des affaires générales à Air Algérie.
    A propos des accusations portées à l’encontre de
    Swiftair, le responsable explique : «Nous ne pouvons rien faire pour l’instant. Les conclusions d’une expertise peuvent être remises en cause par l’une ou l’autre partie. Il faudra attendre la fin des actions pénales. Dans le cas où elles confortent la thèse de l’erreur humaine, notre assureur pourra se retourner contre l’assureur de Swiftair, auquel
    il exigera le remboursement de toutes les dépenses de la compagnie, voire un dédommagement puisqu’Air Algérie a subi un énorme préjudice en raison de ce crash.»

    Au-delà des responsabilités pénales ou des indemnisations, ce crash, faut-il le rappeler, constitue un drame pour les familles des 116 victimes. Si certaines parmi elles ont pu
    être identifiées puis enterrées chez elles, d’autres n’ont pu être rapatriées, laissant leurs familles dans le désarroi le plus total.
    A la veille du deuxième anniversaire, celles-ci apprennent que les autorités maliennes ont pris la décision, en mai dernier, d’enterrer
    les restes humains à Bamako, en expliquant avoir respecté «toutes les dispositions règlementaires de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Les victimes venaient d’une quinzaine de pays, il était difficile de faire autrement».
    Reprise par les médias maliens, cette déclaration d’un haut responsable à Bamako a suscité beaucoup d’inquiétude et surtout de la colère parmi les familles des victimes qui souhaitaient le rapatriement des restes de leurs proches non identifiés et leur enterrement. A Ouagadougou, une stèle sera être érigée à leur mémoire. Leur vœu n’a pas été exaucé.
    Salima Tlemçani
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