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    L'ONU et des ONG s'alarment de l'accélération des destructions d'installations
    palestiniennes par l'occupant israélien

    Palestine
    le 12-08-2016, 17h27

    Les autorités d'occupation israéliennes ont détruit en 2016 plus de maisons
    et d'installations que durant tout 2015 en Cisjordanie occupée et à
    El-Qods-Est occupée, se sont alarmés vendredi les Nations unies et des ONG.

    Depuis début 2016, l'occupant israélien a détruit 726 structures palestiniennes,
    faisant 1.020 déplacés palestiniens contre 531 démolitions et 688 Palestiniens
    déplacés durant toute l'année 2015, a dénoncé le Bureau des affaires
    humanitaires de l'ONU (Ocha).
    Les structures évoquées par l'ONU incluent des
    maisons, des abris pour animaux ou des équipements comme des panneaux
    solaires, dont nombre d'entre elles sont financées par des bailleurs étrangers,
    dont l'UE ou différents Etats qui affirment agir pour pallier les besoins humanitaires pressants des Palestiniens sous occupation militaire et dont les moyens de vie se
    réduisent avec la progression de la colonisation ou des agressions militaires
    israéliennes.
    La semaine dernière, «les autorités israéliennes ont détruit ou forcé les propriétaires à détruire eux-mêmes 42 structures, faisant 30 déplacés et affectant
    la vie de plus de 1.200 personnes» à El-Qods-Est occupée et en Cisjordanie, détaille l'Ocha.
    Depuis janvier, recense l'ONG israélienne B'Tselem, qui dénonce
    régulièrement les exactions israéliennes dans les Territoires palestiniens, les
    autorités israéliennes ont «détruit au moins 188 maisons palestiniennes en
    Cisjordanie».
    Il s'agit du «chiffre le plus élevé depuis que B'Tselem a commencé à
    recenser en 2006» les démolitions abusives menées par l'Etat hébreu à l'encontre
    des Palestiniens.
    Depuis 1988, plus de 2.800 ordres de démolition ont été appliqués, environ 11.000 menacent toujours des familles palestiniennes, s'est alarmé l'Ocha.
    Jeudi, la diplomatie française a condamné la destruction, la semaine passée, de
    structures financées par la France en Cisjordanie.
    C'est la troisième démolition ou confiscation de bâtiments financés par la France en 2016, a déclaré le Quai d'Orsay, exprimant «sa grave préoccupation face à l'accélération du rythme des démolitions
    et confiscations» de structures humanitaires palestiniennes.
    Depuis Washington, la diplomatie américaine a elle une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme au sujet de Soussia, village palestinien du sud de la Cisjordanie menacé de destruction par l'occupant israélien. «Cela sera très inquiétant et aura un impact très négatif sur la vie des résidents palestiniens, déjà déplacés à plusieurs reprises»,
    a dit le département d'Etat.
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    Post La détention administrative en Israël

    La détention administrative en Israël

    Une épée de Damoclès au-dessus des têtes des Palestiniens
    le 22.08.16 | 10h00

    Incarcéré par les autorités d’occupation israéliennes depuis le 23 avril, dans le cadre de la détention administrative, le journaliste palestinien Omar Nazzal, âgé de 54 ans et cadre du Syndicat des
    journalistes palestiniens, a vu son emprisonnement prolongé de trois mois.
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    Manifestation des journalistes palestiniens appelant à la libération de leur confrère Omar Nazzal
    La détention administrative est l’une des multiples mesures oppressives utilisées
    par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien. Elle permet de mettre
    en prison n’importe quel Palestinien pour une période de six mois, indéfiniment renouvelable, sans inculpation ni jugement par un tribunal. Une mesure arbitraire
    datant du mandat britannique sur la Palestine.
    La femme du journaliste,
    Marlyne Nazzal, a dit que son mari incarcéré a la prison israélienne d’Ofer, à
    l’ouest de Ramallah, devait quitter la prison le 22 août, après y avoir passé 4 mois.
    Omar Nazzal a été arrêté le 23 avril, au niveau du terminal frontalier entre la
    Cisjordanie occupée et la Jordanie, où il se rendait pour prendre un avion pour aller
    à un congrès de la Fédération européenne des journalistes, en Bosnie.
    Pour
    protester contre cette arrestation illégale, Nazzal est en grève de la faim depuis
    17 jours. Privée de visite par l’autorité pénitentiaire, sa femme ne sait rien à propos
    de son état de santé.
    Les journalistes palestiniens sont particulièrement ciblés.
    19 journalistes ou étudiants en journalisme sont actuellement détenus, dont l’un
    depuis plus de 20 ans, a indiqué le Club des prisonniers palestiniens. L’armée
    israélienne a prétendu qu’elle a arrêté Omar Nazzal pour son appartenance au
    Front populaire de libération de la Palestine FPLP dont le secrétaire général
    Ahmad Saadat est lui-même en prison depuis 2006, et non pas a du fait de ses
    activités journalistiques.
    Israël considère toutes les factions palestiniennes comme organisations terroristes, bien qu’elles soient presque toutes membres de
    l’Organisation de libération de la Palestine OLP avec laquelle il a conclu les
    Accords d’Oslo en 1993.
    Nazzal, mis a l’isolement, s’est plaint de la brutalité de
    ses geôliers. Sa grève de la faim est aussi un soutien à Bilal Kayed, un autre
    prisonnier en détention administrative dont les jours sont en danger après 69 jours
    de grève de la faim. Bilal Kayed, membre du FPLP, avait purgé une peine de prison
    de 14 ans et demi.
    Au lieu de le libérer, les autorités Israéliennes ont décidé de le
    garder en prison sous le statut de la détention administrative. Son état de santé
    s’est gravement détérioré et il peut mourir à tout moment. Malgré cela il refuse
    toujours de s’alimenter et ne boit que de l’eau avec un peu de sel. Le 15 août,
    Bilal Kayed avait écrit une lettre dans laquelle il exprimait sa solidarité avec le
    prisonnier George Abdallah et ses camarades de l’organisation du pays Basque,
    détenus dans une prison française. Il a salué leur geste de solidarité avec lui en
    refusant leurs plateaux pendant trois jours a partir du 4 août.
    Plus de 80 prisonniers palestiniens sont actuellement en grève de la faim en solidarité avec Bilal Kayed et
    les frères Mahmoud et Mohamed Balboul, également en détention administrative et
    qui mènent une grève illimitée de la faim depuis plus d’un mois.
    Aujourd’hui a lieu
    une audience de la cour de justice israélienne pour décider de la poursuite ou non de l’incarcération de Bilal Kayed. Cette audience était prévue au mois d’octobre mais la
    lutte acharnée de Bilal et du mouvement de soutien international qui prend de plus en
    plus d’ampleur a accéléré sa tenue aujourd’hui. La mort en prison de Bilal Kayed
    risque d’embraser les territoires palestiniens, ce que ne semble pas souhaiter le gouvernement de Benyamin Netanyahou.


    Fares Chahine
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    Post Cisjordanie-Israël démolit méthodiquement la solution à deux Etats

    Cisjordanie
    Israël démolit méthodiquement la solution à deux Etats

    le 25.08.16 | 10h00

    Après avoir pratiquement réglé ses comptes avec la bande de Ghaza,
    l’occupation israélienne concentre ses efforts sur la Cisjordanie occupée,
    dont les villes et villages sont gouvernés par l’Autorité palestinienne
    présidée par Mahmoud Abbas, qu’elle n’arrive pas à taxer de terroriste,
    comme c’est le cas du mouvement Hamas dans l’enclave palestinienne.

    Dans la bande de Ghaza, trois guerres successives en moins de 6 ans,
    un blocus sévère depuis plus de dix ans, des frappes à n’importe quel
    moment, facilement justifiées au niveau international, où le mouvement
    Hamas est considéré comme organisation terroriste, du moins par les
    grandes nations influentes de la communauté internationale Etats-Unis
    et nombre de pays européens , ont pratiquement fait sortir cette enclave
    des Territoires palestiniens occupés des craintes israéliennes de le voir
    rattaché, un jour, au reste par un moyen ou un autre.
    La preuve, Israël a
    récemment lourdement frappé plusieurs sites dans le nord et le centre de
    la bande de Ghaza, avec plus de 30 raids aériens en un quart d’heure,
    faisant 5 blessés et beaucoup de dégâts matériels, sans que cela ne
    suscite de réactions régionales ou internationales. Seule la Ligue arabe
    a condamné cette nouvelle agression à laquelle n’a pas répondu la résistance palestinienne, pour éviter une escalade qu’elle ne souhaite pas actuellement.
    La dernière guerre israélienne dans la bande de Ghaza, dont les souvenirs
    sont encore vivaces, a eu lieu au cours de l’été 2014. Une sale guerre avec
    un grand massacre de civils palestiniens et de vastes destructions. Plus de
    2000 morts, plus de 12 000 blessés et des dizaines de milliers de maisons
    démolies par des bombardements aveugles.
    Depuis la fin de cette guerre,
    en août 2014, les brigades Ezzeddine Al Qassam, la branche armée du
    Hamas, seul maître des lieux, n’a pas tiré une balle en direction de l’Etat
    hébreu et empêche quiconque de le faire. Parfois, certaines factions arrivent
    à lancer une roquette, comme celle tombée cette semaine dans la localité
    israélienne de Sderot, qui n’a fait ni victime ni dégât matériel, mais qui a
    néanmoins suscité une très forte réponse de l’armée de l’occupation contre
    des positions de la branche armée du Hamas, tenue responsable par Israël
    de tout acte provenant de l’enclave palestinienne.
    En Cisjordanie occupée,
    où le contact est direct entre l’armée de l’occupation et les colons israéliens
    d’un côté et la population de l’autre, les moyens utilisés pour annihiler toute
    possibilité d’indépendance et de souveraineté sont différents. Dans cette partie
    des Territoires palestiniens occupés après la guerre de 1967, y compris la ville
    sainte d’El Qods, la machine de guerre israélienne préfère les assassinats
    individuels, sous n’importe quel prétexte. Le dernier du genre a eu lieu hier
    près de la colonie de Itshar, proche de Naplouse, où un jeune Palestinien de
    24 ans a été tué par des tirs de soldats israéliens sous le prétexte d’attaque
    à l’arme blanche menée contre l’un d’entre eux.
    Une mesure de répression
    largement utilisée est la détention sous toutes ses formes. La plus dure est
    la détention administrative qui permet aux autorités de l’occupation de jeter en
    prison n’importe quel citoyen palestinien pour une période de 4 mois indéfiniment renouvelable, sans avoir besoin d’inculpation ni de jugement par un tribunal.
    Une mesure généralement utilisée contre l’élite palestinienne, député, ministre,
    journaliste, etc. Le journaliste et membre du Syndicat des journalistes palestiniens,
    Omar Nazzal, avait été arrêté et mis en détention administrative en avril. Au lieu
    d’être libéré le 22 août, sa détention a été prolongée de 3 mois. Il est actuellement
    en grève de la faim depuis plus de 15 jours et personne n’est au courant de sa
    situation sanitaire, même pas sa femme, interdite de visite. Bilal Kayed, un autre
    prisonnier en détention administrative, mène une grève de la faim depuis 72 jours
    et peut mourir à tout instant.
    Bilal proteste pour avoir été placé en détention
    administrative, après avoir purgé une peine de prison de 14 ans et demi, au lieu
    d’être libéré. Des dizaines d’autres prisonniers palestiniens sont actuellement en
    grève de la faim en soutien à leurs camarades qui refusent de s’alimenter.
    En Cisjordanie occupée, il y a aussi les punitions collectives, comme par exemple
    démolir la maison familiale de tout Palestinien auteur d’un acte de résistance.
    Il y a aussi, les démolitions à grande échelle et le déplacement de citoyens, comme
    l’a indiqué, lundi, le coordonnateur des Nations unies pour l’aide humanitaire et
    les activités de développement dans les Territoires palestiniens, Robert Piper.
    Il a averti que de nombreuses communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée
    sont confrontées à un risque accru de transfert forcé. On relève que 64 Palestiniens,
    dont 24 enfants, ont été déplacés la semaine dernière par les autorités israéliennes
    après avoir démoli 29 structures sur 8 sites, a déclaré M. Piper. Cela s’est passé
    dans la région d’El Qods, Jérusalem-Est occupée et annexée en 1967 par Israël.
    El Qods, où la mosquée d’Al Aqsa subit des agressions quotidiennes de la part
    des colons sous la protection de forces sécuritaires israéliennes.
    Le but avoué par
    ces extrémistes est la démolition du troisième Lieu Saint de l’islam pour bâtir leur
    temple présumé à la place. Les colons ne se suffisent pas de cela. Ils ne manquent
    aucune occasion de porter atteinte aux Palestiniens et à leurs biens. Ils ont déversé,
    hier, de grandes quantités d’eaux usées sur des dizaines d’hectares de terres
    agricoles dans la région de Bethlehem. Enfin, les plus graves des méthodes de l’occupation sont bien sûr l’expansion coloniale et la confiscation quotidienne de
    terres palestiniennes. Tout cela pour empêcher la création d’un Etat palestinien indépendant et viable sur les terres occupées en 1967, y compris la ville sainte
    d’El Qods, dont les Palestiniens veulent en faire leur capitale selon la solution à
    deux Etats adoptée par la communauté internationale. Tout ce que permet Israël
    est l’établissement de bantoustans isolés sur une partie de la Cisjordanie occupée,
    sans El Qods, avec une gouvernance locale ne disposant d’aucune souveraineté.

    A cause de tout cela, ce conflit est loin d’être résolu, et les Palestiniens, en position défavorable actuellement, font le serment qu’ils n’abdiqueront jamais.
    Fares Chahine
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    Post Tel-Aviv qualifie d’«absurdes» les accusations de l’ONU sur la colonisation

    Tel-Aviv qualifie d’«absurdes»
    les accusations de l’ONU sur la colonisation

    Conflit israélo-palestinien
    le 31.08.16 | 10h00

    Le gouvernement israélien a qualifié hier d’«absurdes» les critiques de l’ONU sur la poussée
    de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, selon l’AFP, citant un
    communiqué du porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, David Keyes.


    Les propos de l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient,
    Nickolay Mladenov, «constituent une distorsion de l’histoire et du droit
    international», a indiqué dans le communiqué le porte-parole du
    Benjamin Netanyahu. «Les juifs sont à Jérusalem et en
    Judée-Samarie (Cisjordanie) depuis des milliers d’années et leur présence
    n’est pas un obstacle à la paix», a-t-il observé. «L’obstacle à la paix, c’est
    cette entreprise sans fin visant à dénier les liens entre le peuple juif et
    une partie de leur terre historique.»
    Et de poursuivre «Prétendre qu’il est illégal
    pour les juifs de construire à Jérusalem est aussi absurde que prétendre
    qu’il est illégal pour les Américains de construire à Washington ou pour
    les Français à Paris.» Comme «l’exigence palestinienne selon laquelle un
    Etat palestinien devrait être ethniquement épuré des juifs est scandaleuse,
    et l’ONU doit la condamner au lieu de l’adopter». Israël considère tout
    Jérusalem, y compris Jérusalem-Est occupée et annexée, comme sa
    capitale indivisible.
    Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est
    la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Nickolay Mladenov a relevé, lundi
    devant le Conseil de sécurité, que les «recommandations» du Quartette
    (Etats-Unis, ONU, Russie et Union européenne) «continuent a être
    bafouées, y compris par une poussée des annonces par Israël liées à
    la colonisation et la poursuite des démolitions» d’habitations palestiniennes.
    Il a rappelé que les colonies, ces implantations civiles israéliennes sur des
    terres occupées depuis 1967, sont illégales au regard de la loi internationale.

    La communauté internationale considère la colonisation, qui s’est poursuivie
    sous tous les gouvernements israéliens, comme un obstacle majeur à
    la paix. L’envoyé spécial onusien a recensé lors de son intervention
    des projets de construction de plus de 1700 logements annoncés par
    le gouvernement israélien depuis le 1er juillet, dont plus de 1000 à
    Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.

    R. I.
    «Nous sommes reconnaissants aux autorités algériennes pour leur soutien»

    Ossama Hamdane. Membre du bureau politique du Hamas palestinien
    le 31.08.16 | 10h00


    En visite en Algérie sur invitation du MSP, une délégation du Hamas palestinien a animé une
    série de meetings et de conférences dans plusieurs villes du pays. C’est l’occasion de
    rencontrer à Alger Ossama Hamdane, membre du bureau politique du mouvement et responsable
    des relations internationales du Hamas, pour évoquer l’actualité palestinienne, la situation
    catastrophique dans la bande de Ghaza, les relations entre Alger et le mouvement de résistance
    islamique ainsi que les défis qui attendent la scène politique palestinienne à l’approche
    des élections municipales ,en octobre prochain.
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    - Vous êtes invités, avec votre délégation, par le MSP algérien pour
    une série de conférences et de rencontres
    . Est-ce votre première visite en Algérie ?

    Ce n’est pas la première fois que nous visitions l’Algérie, nous avons déjà
    été invités par d’autres partis, comme lors du congrès du FLN. L’Algérie a
    une place spéciale chez les Palestiniens, la lutte de l’Algérie contre
    l’occupation et la répression est source d’inspiration pour les Palestiniens.
    Et l’Algérie a toujours soutenu la Révolution palestinienne depuis 1965.
    Comme peuple et comme mouvement de résistance aussi, nous tenons à
    avoir les meilleures relations avec l’Algérie, son Etat, ses différentes forces
    politiques et élites sociales.

    - Quelle est la teneur des relations entre le Hamas et les officiels algériens ?
    Les relations et les contacts n’ont jamais été interrompus entre les
    responsables algériens et les dirigeants du Hamas. Nous sommes reconnaissants
    aux autorités algériennes pour leur soutien, d’autant que le président
    Abdelaziz Bouteflika l’a personnellement exprimé lors du sommet arabe de
    2007 à Riyad en évoquant les élections de 2007. Sur le plan régional, africain
    ou mondial, l’Algérie a constamment soutenu la question palestinienne et
    la résistance.
    Aussi, les autorités accompagnent les efforts de la société
    algérienne pour briser le blocus dont souffre Ghaza. Je rappelle la participation
    à la flottille de la liberté avec la délégation la plus importante, soit 37 personnes.
    Et c’est l’Etat algérien qui a dépêché un avion spécial pour rapatrier cette
    délégation après l’intervention de l’occupation contre la flottille c’était un
    message très clair du président Bouteflika. De tout temps, la position officielle
    algérienne a pris soin de soutenir notre cause.

    - Justement, en parlant du soutien des pays à la cause palestinienne ou
    à votre mouvement, vous avez toujours été otages des logiques des
    intérêts des Etats arabes ou autres, exception faite de l’Algérie.
    Comment tenir l’équilibre entre des logiques d’Etat fluctuantes et
    la cause centrale d’un mouvement de résistance ? On peut évoquer ici
    la Syrie, la Turquie, etc.

    Pour être franc, ce n’est pas du tout chose facile. Mais c’est cela, la politique.
    En fait, nous nous sommes imposés six règles, même si parfois nous le payons
    en perdant une partie du soutien que nous souhaitons. La première des règles
    est que nos relations avec les Etats sont bâties sur trois priorités la cause,
    le peuple, la résistance. Deuxièmement, nous n’avons jamais imposé à un
    Etat la forme de soutien qu’on pouvait avoir, nous nous contentons d’exposer
    nos manques et on accepte l’aide, même si elle peut être insuffisante.

    Troisièmement, nous informons les Etats qui nous aident sur tout ce qui se
    déroule sur la scène palestinienne afin de mieux impacter et cibler leur soutien. Quatrièmement, nous ne nous immisçons dans les conflits arabo-arabes et, cinquièmement, nous ne nous ingérons pas dans les affaires internes de ces
    Etats. Et puisque notre cause est consensuelle, nous nous devons de ne pas la transformer en élément de discorde : c’est notre sixième règle. Nous avons
    assez de souffrances face à l’occupation pour en rajouter d’autres…

    - Quelle est aujourd’hui la situation au quotidien à Ghaza ?
    Lors de ces dix dernières années de blocus, Ghaza a subi trois guerres 2008,
    28 jours ; 2012, 8 jours mais trois fois plus de bombardements qu’en 2008 ;
    2014, 51 jours. Les mots ne peuvent décrire la résistance de notre peuple.
    Le point de passage de Rafah est une question douloureuse c’est un point de
    passage arabo-arabe ! Un passage vers nos frères.
    Les accords de la Ligue
    arabe disent qu’en cas d’agression contre l’un des pays membres, les points
    de passage deviennent les siens, avec annulation des taxes douanières, etc.
    Nous ne demandons même pas cela : nous demandons juste que le point de
    passage de Rafah reste ouvert, avec la garantie de la sécurité pour l’Egypte,
    bien sûr. Maintenant, si on exige de nous que ce soit la Garde présidentielle
    (de l’Autorité palestinienne) qui garde le point de passage côté palestinien,
    nous ne sommes pas contre.
    Nous l’avons déjà dit depuis 2007. Nous ne
    tenions pas à ce que ce soit exclusivement le Hamas qui contrôle le point de
    passage côté palestinien. Mais ce que ne craignons plutôt est qu’il y ait un vide,
    un vide que comblera l’occupation, et nous aurons ainsi de nouveau la bande
    frontalière égypto-palestinienne occupée : cela, nous ne l’accepterons pas.

    - Vous allez participer aux élections municipales palestiniennes d’octobre
    prochain, pas avec des listes Hamas, mais avec des candidats de
    la société civile. Pourquoi ce choix ?

    Même si chaque action, face à l’occupation, est un acte politique, nous ne
    voulons pas que le discours politique domine et paralyse tous les côtés de la vie quotidienne. Nous voulons donner leur chance aux experts, aux spécialistes de
    jouer un rôle dans les municipalités. Il y a aussi le paramètre tribal et familial
    qui reste important dans les municipales et qu’on ne peut prendre en compte
    lors des législatives à cause du nombre réduit de sièges.
    C’est une manière de favoriser la démocratie au détriment du phénomène partisan
    qui pourrait créer la discorde. Ces élections sont une opportunité pour maintenir la cohésion du tissu social.

    - Où en est le processus de réconciliation avec le Fatah ? Avec toutes
    ses avancées mais surtout ses reculades, vous ne pouvez pas dire que
    c’est toujours la faute des autres…

    On peut aller dans le détail et polémiquer sur le pourcentage de responsabilité
    de chaque partie, mais je ne préfère pas. Je peux par contre exposer la position
    de Hamas à travers toutes ses institutions en commençant par Majliss echoura
    qui est notre parlement interne et aussi le bureau politique nous devons travailler sérieusement pour sortir de cette situation de division. Pour une raison très précise
    tu ne peux affronter l’ennemi en rangs divisés.
    Certes, les programmes sont différents, mais l’unité doit être l’élément essentiel. Pour nous, faire des concessions face à
    nos frères est un bénéfice, parce que cela nous permet de nous unir ; par contre,
    céder devant l’ennemi est une terrible perte. J’espère que l’expérience des prochaines élections municipales sera un facteur encourageant pour aller vers les autres élections, présidentielle et législatives. Ce sera une sorte de test.

    Adlène Meddi

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    Post 8 personnes tuées en moins de 72 heures en Cisjordanie occupée

    8 personnes tuées en moins de 72 heures en Cisjordanie occupée

    L’armée israélienne multiplie les assassinats de civils palestiniens
    le 21.09.16 | 10h00

    Le ministère palestinien des Affaires étrangères a demandé aux organismes internationaux et à
    l’ensemble de la communauté internationale d’élever la voix et de mettre un terme à leur silence face
    à l’escalade et à l’arrogance israéliennes contre les citoyens palestiniens désarmés.
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    Funérailles d’un jeune Palestinien tué de sang-froid par des soldats israéliens

    El Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, fief des colons israéliens
    les plus extrémistes, est la ville palestinienne où sont tombés le plus
    grand nombre de jeunes Palestiniens, victimes des balles assassines de
    soldats de l’occupation israélienne. Hier, un jeune Palestinien,
    Aïssa Taraira, âgé de 16 ans, a été assassiné à bout portant, au niveau
    d’un poste militaire israélien implanté près de l’entrée de la localité de
    Beni Naim, à l’est de la ville d’El Khalil. L’armée israélienne a prétendu
    que le jeune garçon avait tenté d’attaquer les soldats au couteau. Cette
    version a été remise en cause par des témoins oculaires, qui affirment
    qu’il ne faisait que passer et qu’il n’avait rien tenté.
    Lundi en milieu de
    journée, un jeune citoyen est mort et un autre a été gravement blessé près
    de la mosquée d’El Khalil, au centre-ville, par des tirs de soldats israéliens.
    C’est le quatrième assassinat du genre en moins de 72 heures. Deux jeunes,
    Hatem Echloudi et Mhamad Erajabi, âgés respectivement de 26 et 16 ans
    ont été exécutés, vendredi et samedi, dans le quartier de Tel Rmeida, au
    centre d’El Khalil. Un troisième Palestinien, Feras El Khdour, a été assassiné
    de sang-froid vendredi près de la colonie israélienne Kiriat Arbaa, une
    localité située non loin d’El Khalil.
    L’intention de provoquer la mort s’explique
    par l’interdiction par les soldats auteurs des meurtres aux équipes médicales du
    Croissant-Rouge palestinien de fournir des soins aux blessés. Ils laissent les
    victimes à terre, gisant dans leur sang. Cela dure parfois des heures. Après s’être
    assurés de leur mort, ils les mettent dans des sacs en plastique noir et
    les emmènent vers des lieux inconnus. Au total, 7 Palestiniens âgés de 16 à 28 ans
    et un touriste jordanien ont été exécutés depuis vendredi.
    Le prétexte utilisé lundi,
    comme dans tous les cas précédents, pour justifier ces crimes est soit une attaque
    à l’arme blanche ou à la voiture bélier (une voiture lancée contre des soldats ou
    des colons israéliens pour les écraser). Pour l’armée de l’occupation israélienne,
    les soldats ne font que se défendre contre des attaques menées par des «terroristes» palestiniens. Pourtant, combien de scènes de soldats jetant un couteau près du
    cadavre d’un jeune homme et même d’une jeune femme exécutés de façon arbitraire
    ont été filmées par des citoyens palestiniens et partagées sur les réseaux sociaux.

    Cynisme et faux prétextes
    En plus de la mort de ces sept jeunes Palestiniens, un touriste jordanien,
    Saïd Al Aamrou, a été assassiné à l’entrée de la vieille ville à El Qods. L’armée a
    prétendu qu’il avait été tué après avoir attaqué au couteau une soldate israélienne.
    Version infirmée par une avocate palestinienne, témoin oculaire dans ce tragique événement : «Il a été tué par une soldate israélienne d’origine éthiopienne qui lui avait
    demandé, en hébreu, d’ouvrir son sac.
    Ce qu’il n’a pas compris. La soldate l’a alors abattu
    de plusieurs balles à bout portant, ne lui laissant aucune chance de survie»
    , a dit cette
    avocate à la famille du Jordanien. La Jordanie a condamné ce que son ministère
    des Affaires étrangères a qualifié «d’acte barbare» et a précisé que la victime faisait
    partie d’un groupe de touristes dont le but était de visiter la ville sainte d’El Qods
    et de prier dans la mosquée Al Aqsa.
    Le président palestinien Mahmoud Abbas,
    tout en confirmant que certains des jeunes Palestiniens tués par l’armée d’occupation israélienne ont tenté des attaques à l’arme blanche, a néanmoins souligné que ceux-ci
    ont été poussés par le désespoir et que ce sont des actes isolés qui n’ont été
    commandités par personne. Pour les observateurs et les défenseurs des droits de
    l’homme, les soldats d’occupation israéliens pouvaient dans la plupart des cas
    neutraliser les jeunes Palestiniens sans avoir à les tuer.

    De nouvelles mesures oppressives
    Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dit, dans un communiqué rendu
    public lundi, que le gouvernement israélien a accentué les mesures oppressives
    contre les citoyens palestiniens désarmés. Le Premier ministre juif,
    Benyamin Netanyahu, a annoncé une série de mesures punitives en Cisjordanie
    occupée, particulièrement dans les gouvernorats d’El Qods et d’El Khalil, parmi
    lesquelles une fortification des barrages militaires autour de la ville d’El Qods
    occupée et sa vieille ville.
    Il y a lieu de citer aussi l’intensification des opérations de fermeture des entrées des localités et villes palestiniennes par de grands blocs de
    ciment, en plus de l’augmentation du nombre de soldats d’occupation israéliens
    opérant dans les Territoires palestiniens occupés et la poursuite des activistes
    palestiniens sous le prétexte de la cessation de l’incitation palestinienne à la violence.

    Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé ces mesures répressives continues de l’occupation israélienne, considérant l’annonce par Netanyahu de ces
    mesures racistes comme une manière d’ajouter de l’huile sur le feu et représentant
    une large opération d’incitation contre les Palestiniens :«Ces mesures répressives
    destinées à pousser le peuple palestinien à lever le drapeau blanc et à accepter des solutions
    partielles et racistes échoueront comme toutes les précédentes.»
    Il a demandé aux organismes internationaux et à la communauté internationale d’élever la voix et de mettre un
    terme à leur silence face à l’escalade et à l’arrogance israéliennes contre les citoyens palestiniens désarmés et de punir Israël pour ses mesures oppressives et ses crimes quotidiens. Le ministre palestinien les a également appelés à bouger rapidement
    pour sauver ce qui reste des occasions de paix, sur la base qu’une solution politique,
    ce qui est le choix le plus réaliste pour résoudre ce conflit.


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    Post Les Palestiniens alertent Trump sur un déplacement de l'ambassade US

    Les Palestiniens alertent Trump sur un déplacement de l'ambassade US

    Publié le 16/12/2016 à 20:01

    Un haut responsable palestinien a mis en garde vendredi
    le président américain élu Donald Trump contre sa volonté de
    vouloir déplacer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem,
    soulignant qu'une telle décision détruirait le processus de paix
    avec Israël.
    Le statut de Jérusalem doit être négocié entre
    Israéliens et Palestiniens, et prendre une décision aujourd'hui
    « serait une destruction du processus de paix »,

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    a affirmé à des journalistes le secrétaire général de l'Organisation
    de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat.
    La question du
    statut de cette ville sainte est l'une des plus épineuses pour un
    éventuel règlement du conflit. Israël proclame tout Jérusalem
    comme sa capitale indivisible, y compris Jérusalem-Est, la partie majoritairement palestinienne de la ville, que l’État hébreu occupe
    depuis 1967 et qu'il a depuis annexée. L'annexion est considérée
    illégale par l'ONU. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est
    la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

    Jérusalem reconnue comme capitale
    M. Trump a annoncé jeudi la nomination comme ambassadeur en
    Israël de David Friedman, un avocat partisan de la colonisation et
    qui a dit avoir hâte de remplir sa mission « dans la capitale
    éternelle d'Israël, Jérusalem »
    .
    Par ces termes, M. Friedman
    reprend une promesse de campagne du républicain, qui a assuré
    que les États-Unis reconnaîtraient Jérusalem comme la capitale
    d'Israël et y installeraient leur ambassade s'il devenait président. Washington, ainsi que la majorité de la communauté internationale,
    ne reconnaît pas Jérusalem comme la capitale d'Israël et maintient
    son ambassade à Tel-Aviv.
    L'ONU et une grande partie de la
    communauté internationale considèrent par ailleurs toutes les
    implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés
    comme illégales.
    La nomination de M. Friedman a été saluée par le
    Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des membres de
    son gouvernement de droite.


    « Chaos », « non-droit » et « extrémisme »

    « Je m'adresse droit dans les yeux à David Friedman et Trump
    si vous mettiez à exécution le déplacement de l'ambassade et
    l'annexion des colonies en Cisjordanie, vous seriez en train
    d'entraîner la région dans une situation de chaos, de non-droit
    et d'extrémisme »
    , a affirmé M. Erekat.Mais « les Etats-Unis
    sont un pays avec des institutions et ils sont guidés par
    leurs intérêts nationaux »
    ,
    a-t-il ajouté,

    affirmant qu'il ne « pensait pas » qu'ils déplaceraient leur ambassade.
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