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Discussion: Algèrie-France

Vue hybride

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    Post Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN)

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN)
    le 08.04.16 | 14h00


    Algérie-France
    Plusieurs accords seront signés entre les deux pays dimanche à Alger


    Plusieurs accords vont être signés par l'Algérie et la France dans le cadre de la tenue dimanche
    à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), qui sera co-présidé
    par les Premiers ministres des deux pays, Abdelmalek Sellal et Manuel Valls, a appris l'APS de
    source diplomatique à Paris. Cette session, qui réunira des membres des deux gouvernements, "permettra
    de dresser un bilan des progrès effectués dans la feuille de route bilatérale retenue aussi bien dans lors
    des deux précédentes sessions du CIHN que dans le cadre du COMEFA (Comité mixte économique
    franco-algérien) et de fixer de nouveaux objectifs ambitieux dans l'ensemble des volets de la relation bilatérale",
    a indiqué la même source.Elle "devrait être sanctionnée par la signature de plusieurs accords touchant des
    domaines aussi divers que l'éducation, l'emploi, la jeunesse et sport, ainsi que d'autres accords de partenariat
    économiques", précise-t-on. Les projets "prêts à la signature" concernent la production d'isolateurs électriques
    de haute tension et celle des vannes hydrocarbures.Il est prévu également la création d'une joint-venture dans
    le domaine de l'engineering industriel et systèmes de gestion et d'une autre dans le domaine du consulting et
    des services du numérique.D'autres projets "potentiels" peuvent faire l'objet, sous réserve, d'une signature
    en marge du CIHN, indique-t-on, parmi lesquels figurent le projet phare de l'implantation en Algérie de l'usine
    Peugeot-Citroën PSA, ceux ayant trait à la valorisation du phosphate et à la production de gaz industriel,
    ainsi qu'au transport ferroviaire.Trois accords de partenariat seront probablement signés au titre de
    la convention-cadre du 26 octobre dernier à Paris, lors des travaux de la COMEFA, entre le groupe algérien
    GICA et le groupe français Lafarge.Ils concernent la remise à niveau de la cimenterie de Raïs Hamidou (Alger),
    la réalisation d'un pôle technologique et la réalisation d'une plateforme d'exportation de ciment.
    En marge de ce rendez-vous important, un forum d'affaires algéro-français, le troisième, sera organisé,
    dimanche et lundi, auquel sont conviés près de 300 acteurs économiques des deux côtés de la Méditerrannée.
    L'objectif de cet évènement, précise la même source, "est d'identifier, d'encourager et de multiplier
    les partenariats productifs et d'accompagner ces entreprises et opérateurs économiques jusqu'à la signature
    d'un premier accord". Les domaines ciblés par ce forum touchent aux secteurs du BTP, de la sous-traitance mécanique,
    de l'agroalimentaire, du numérique, de la santé, de la co-localisation, de la formation professionnelle et de la de la finance.
    Le Comité intergouvernemental de haut niveau, rappelle-t-on, est un cadre mis en place à la faveur de la Déclaration
    d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France, signée en décembre 2012, par le président de l
    a République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue français, François Hollande, à l'issue de la visite d'Etat
    en Algérie de ce dernier. La session du CIHN est précédée par les travaux du COMEFA.
    APS
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    Post Une visite sur fond de malaise

    A LA UNE ACTUALITÉ_Le premier ministre français à Alger
    le 09.04.16 | 10h00
    Une visite sur fond de malaise

    Le Premier ministre français arrivera aujourd’hui à Alger à la tête d’une délégation forte
    de dix ministres pour discuter coopération avec les autorités algériennes, alors que les relations
    entre les deux pays connaissentun nouvel épisode de crispation.


    Tension ou couac de circonstance dans les relations entre Alger et Paris ?
    Le Premier ministre français, Manuel Valls, entamera dans la soirée une visite en Algérie, deux jours après
    la convocation de l’ambassadeur de France par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
    La publication par le journal Le Monde de la photo du président Bouteflika pour illustrer le dossier sur les révélations
    des Panama Papers a fait réagir d’abord la Présidence par l’envoi d’une mise au point au journal, puis
    la diplomatie algérienne pour montrer «l’inconfort» de la situation dans laquelle a été mis Abdelaziz Bouteflika
    par une campagne médiatique jugée «hostile à l’Algérie».Hier encore, le refus d’octroi de visas à des journalistes devant
    accompagner Manuel Valls, malgré l’intervention de ce dernier auprès de Sellal, a fait monter d’un cran les signes d’un réel malaise.
    Les épisodes de «je t’aime, moi non plus» entre les deux pays ont souvent émaillé les visites d’officiels français. Le ton monte
    et descend au gré des conjonctures, suivant les baromètres de popularité ou d’impopularité des dirigeants des deux pays auprès
    de leurs populations respectives.Mais les brouilles entre les deux Etats ont toujours trouvé matière à compromis dans les affaires.
    Cette nouvelle brouille finira-t-elle noyée dans la signature d’alléchantes transactions ? Le «pragmatisme» des intérêts économiques
    l’emportera-t-il encore une fois sur la gêne des autorités algériennes ?
    Un agenda centré sur la coopération économique
    A voir l’agenda de cette visite, orientée principalement sur la coopération économique, il y a peu de place pour le doute,
    même si la gêne sera décelable chez les officiels des deux pays.De nombreux accords sectoriels seront signés, annoncent déjà
    les deux parties, à la faveur de cette troisième rencontre entre les deux gouvernements.
    Il sera aussi question de la tenue d’un Forum sur le
    partenariat économique.
    Accompagné d’une dizaine de ministres, Manuel Valls prendra part demain à ce Forum auquel participeront une centaine de chefs
    d’entreprises français, ainsi qu’aux Assises de la formation professionnelle, avant de présider avec son homologue,
    Abdelmalek Sellal, la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau.
    «La France a confiance en l’avenir de l’Algérie»
    La rencontre du Comité intergouvernemental sera consacrée à l’examen de la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie,
    de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’environnement, de l’éducation, des transports, de l’intérieur et de la justice,
    de l’enseignement supérieur, de la culture et des affaires religieuses.
    «Ce Comité sera l’occasion de conclure de nouveaux partenariats économiques, des pactes d’actionnaires, des accords sur des projets
    de long terme, créateurs d’activités et d’emplois. La France dit ainsi sa confiance en l’avenir de l’Algérie», a indiqué Manuel Valls
    dans un entretien accordé à El Watan.Défendant le bilan des investissements français en Algérie, M. Valls dit souhaiter que
    «les entreprises françaises puissent avoir de la visibilité, évoluer dans un environnement clair, sécurisé, en particulier sur le plan juridique».
    Plus qu’un souhait, cette phrase prend le ton d’une critique directe du climat des affaires en Algérie, jugé «inadapté».
    La signature d’accords, il en sera toutefois question.Outre ceux dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et de la santé,
    il sera question du projet de production d’isolateurs électriques et de vannes hydrocarbures, en sus de la création d’une joint-venture
    dans le secteur de l’engineering industriel.Le projet d’implantation de l’usine Peugeot-Citroën figure au menu des discussions,
    ainsi que celui relatif à la valorisation du phosphate et à la production de gaz industriels.
    Le groupe Lafarge discute aussi la réhabilitation de la cimenterie de Raïs Hamidou, à Alger,
    ainsi que la réalisation d’une plateforme d’exportation de ciment.
    Nadjia Bouaricha
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    Post Accords de partenariat Algéro-Français signés à Alger

    A la une/Algérie-France_Accords de partenariat Algéro-Français signés à Alger
    10/04/2016 - 11:29


    signature de 9 accords de coopération institutionnelle
    et 15 protocoles d’accord entre entreprises


    L'Algérie et la France ont signé, ce dimanche à Alger, neuf (9) accords de coopération dans les domaines
    de la Justice, l'Education, l'Enseignement supérieur et les Assurances sociales, à l'issue de la 3ème session
    du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN).
    Il s'agit d'un accord additionnel au protocole judiciaire algéro-français signé à paris le 28 aout 1962.
    Cet accord a été paraphé par le ministre de la Justice, Garde des sceaux Tayeb Louh
    et son homologue français Jean jaques Urvoas.
    Dans le domaine de l'Education, trois documents de coopératon bilatérale ont été également signés.
    Il s'agit de trois avenants : un lié à l'accord entre les deux pays relatif au lycée international Alexandre Dumas
    d'Alger, signés à Alger le 21 octobre 2001, alors que le second avenant est lié à l'accord entre l'Algérie
    et la France relatif à l'ouverture, à Alger, d'une Ecole primaire destinée à la scolarisation d'enfants
    de cadres d'expatriés d'entreprises signé en juillet 2006.
    Le troisième avenant signé par la ministre de l'Education national, Mme Nouria Benghebrit,
    et la ministre française de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
    Mme Najat Valaud-Belkacem, est relatif au programme d'actions du 19 juin 2013 entre les ministères
    de l'Education des deux pays.Par ailleurs, une convention cadre de partenariat pour la formation doctorale
    d'exellence en mathématiques entre le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de
    la Recherche scientifique, et le ministère français de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur
    et de la Recherche a été signée.Ce document a été paraphé par M.Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement
    supérieur et de la Recherche scientifique, et la ministre française de l'Education nationale,
    de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. M. Hadjar et Mme Valaud-Belkacem ont également paraphé
    un avenant à l'accord entre les gouvernements des deux pays relatif à la création de l'Ecole supérieure des affaires,
    signé à Alger le 13 juillet 2004.Dans le domaine de la Santé, les deux parties ont signé un arangement administratif
    entre le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le ministère français
    des Affaires sociales et de la Santé. Ce document a été paraphé par le ministre de la Santé M. Abdelmalek Boudiaf
    et son homlogue française, Mme Marisol Touraine.D'autre part, un protocole de soins annexe à la convention générale
    entre les gouvernements algérien et français sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 a été signé ainsi
    qu'un arrangement administratif relatif aux modalités d'application du protocole de soins annexe à la convention
    générale entre les deux gouvernements sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980.
    Ces deux documents ont été paraphés par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale,
    Mohamed El Ghazi, et la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.
    Signature de 15 protocoles d’accords entre des entreprises algériennes et françaises
    Au total quinze protocoles d’accord de partenariat ont été signés dimanche à Alger entre des entreprises
    algériennes et françaises publiques et privées dans différents domaines de coopération.
    Douze accords de coopération portant notamment sur la mécanique, le numérique, la formation et
    la logistique ont été signés dans l’après-midi, en marge des travaux du forum d’affaires algéro-français
    ouvert mardi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Manuel Valls.
    Parmi ces accords, un accord a été signé entre le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et le groupe français
    d’ingénierie, de montage de projets et d’exploitation (EGIS) pour « la réalisation sur le long de l’autoroute
    Est-Ouest d’un parc industriel de 3.000 hectares au minimum », a déclaré à l’APS M. Mehdi Bendimerad,
    vice-président du forum.« Ce sera un parc industriel moderne à l’instar des parcs qui existent dans les autres
    pays développés. Il comprendra une zone industrielle avec tous les aménagements autour pour permettre
    un cadre adéquat aux entreprises et à l’investissement en Algérie », a-t-il ajouté. Plus tôt, dans la matinée
    trois protocoles d’accords ont été signés.Ces accords portent sur la création d'une joint-venture pour
    la production d'engrais phosphatés et l'aliment de bétail, l'extension de l'activité de l'usine de l'assemblage
    et la maintenance de tramways (Cital) et la création dune usine pour la production industrielle,
    le conditionnement et la commercialisation en Algérie et à l'international des produits de la marque
    Lesieur (groupe Avril) (agroalimentaire).
    APS

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    Post Patrick Mennucci, Président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie

    Patrick Mennucci, Président du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie
    le 02.06.16|11h54

    «Nos relations bilatérales sont trop profondes, trop fondamentales,
    pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien»


    Patrick Mennucci, député des Bouches-du- Rhône et président du groupe
    parlementaire d’amitié France-Algérie a défendu en mars dernier la volonté
    du président français François Hollande de commémorer le cessez-le- feu
    de la guerre d’Algérie. Se disant très attaché à l’Algérie où il compte de nombreux
    amis, il fait partie de la délégation parlementaire conduite par le président de
    l’Assemblée française, Claude Bartolone, qui est attendue aujourd’hui à Alger.
    A cette occasion, Patrick Mennucci, a bien voulu nous faire le point sur l’état
    des relations parlementaires entre l’Algérie et la France.


    Propos recueillis
    Par Zine Cherfaoui

    Peut-on connaitre, monsieur Mennucci, l’objet de votre visite en Algérie ?
    Tout d’abord, c’est toujours un honneur et un plaisir pour moi de me rendre
    dans votre pays auquel je suis très attaché par des liens aussi bien politiques
    que personnels et affectifs. Ensuite, en tant que président du groupe
    parlementaire d’amitié France-Algérie, il est normal que j’accompagne.
    Le Président Bartolone, qui présidera avec son homologue M. Ould Khalifa
    les travaux de la grande commission parlementaire algéro-française.

    Quel est l’état de la coopération parlementaire entre l’Algérie
    et la France ? Quels sont les principaux dossiers que vous aborderez
    avec vos homologues algériens ?

    La coopération parlementaire est un élément essentiel des relations bilatérales
    entre nos deux pays car elle est moins sujette aux fluctuations liées à l’actualité
    immédiate. Par ailleurs, depuis 4 ans, j’ai noué des relations de confiance et
    d’amitié avec mes homologues algériens, en particulier le Président du groupe
    parlementaire algérien M. Belkacem Bellabes. Ce climat de confiance et de respect
    mutuel a donné des résultats appréciables, par exemple le fait d’être arrivés,
    à notre initiative, à une reconnaissance commune des massacres du 8 mai 1945
    à Setif, Guelma et kherrata. Enfin, nous avons pesé en coulisses pour faire
    avancer de nombreux dossiers, en matière sécuritaire et économique notamment.

    Justement, vous nous avez récemment indiqué qu’il sera aussi question
    lors de vos échanges avec vos collègues députés algériens de la sécurité
    en Afrique. Au niveau parlementaire, cela est assez inédit.
    De quoi parlerez-vous exactement ?

    Comme vous le savez, la France est engagée sur plusieurs théâtres d’opération
    en Afrique afin de lutter contre notre ennemi commun, je veux bien sûr parler du
    terrorisme. Il est clair que l’Algérie est la clef de voûte de la sécurité pour une
    grande partie du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, vous savez
    que notre constitution prévoit que le parlement doit être consulté en matière
    d’opérations militaires extérieures, notamment si celles-ci doivent se prolonger.
    Notre intervention dans ce domaine est donc parfaitement légitime dans le respect
    des prérogatives du Président, du gouvernement et des forces armées.

    Évoquerez-vous plus généralement la question de la coopération sécuritaire
    entre l’Algérie et la France ? De votre point de vue, elle en est où actuellement ?

    Bien sur, et cela constitue même le thème central de ma communication devant la grande commission. Actuellement, la coopération sécuritaire entre nos 2 pays est excellente
    pour la bonne et simple raison que nous faisons face ensemble à la barbarie terroriste.
    La France a connu les attentats barbares que vous savez, quand au peuple algérien,
    il a expérimenté dans sa chair cette horreur durant la décennie noire.
    Les perspectives de coopération resteront, je le crois, excellente, jusqu’à ce que
    l’hydre terroriste soit définitivement mise hors d’état de nuire.

    Des observateurs pensent que le conflit du Sahara occidental, dans le cas
    où il venait à perdurer, pourrait déteindre sur les relations algéro-françaises
    qui n’ont probablement jamais été aussi bonnes (Du moins, cela jusqu’au
    tweet du Premier ministre français, Manuel Valls). Cela, disent-ils, en raison
    du soutien franc accordé par la France au Maroc. Qu’en pensez-vous ?

    Tout d’abord, permettez-moi d’adresser par votre intermédiaire mes plus sincères
    condoléances au peuple sahraoui suite à la disparition de leur leader
    M. Mohamed Abdelaziz. J’ai eu l’occasion de le rencontrer lorsque je me suis rendu
    au camp de réfugiés en septembre 2014. Je garde le souvenir d’un homme
    entièrement habité par la cause qu’il défendait et représentait. Ensuite, sur votre
    question je vous répondrai que je ne suis pas un observateur, mais un acteur politique,
    et à la place qui est la mienne, je n’ai pas à commenter des commentaires.
    Ceci dit, la position française est connue, basée sur le respect du droit international,
    et non pas dictée par des considérations conjoncturelles. J’ai, d’ailleurs, moi même
    récemment prononcé le discours d’ouverture d’un colloque de soutien au
    peuple sahraoui qui s’est tenu le 19 Avril 2016 à l’Assemblée Nationale. Enfin, comme
    je l’ai indiqué au début de notre entretien, la relation bilatérale est trop profonde,
    trop fondamentale, pour être tributaire des remous de l’actualité au quotidien.

    Z.C

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    Post Franco Algériens soutiennent l’Algérie

    La France accepterait-elle que des franco-algériens soutiennent
    l’Algérie lors d’un match entre les deux pays ?

    lundi 11 juillet 2016 21:54

    La France accepterait-elle que des franco-algériens d’origine algérienne supportent
    l’Algérie en cas de finale de coupe du Monde entre la France et l’Algérie ?
    La question a été posée à Rama Yade, l’ex-secrétaire d’État chargée des Sports par
    le journaliste Claude Askolovitch.Rama Yade a répondu « Non, je ne pense pas »,
    avant de préciser que « certains pyromanes qui aiment souffler sur les braises des
    divisions, aiment créer de l’identité là où il n’y en a pas » et de conclure que
    « le passé par rapport à l’Algérie n’est pas encore passé ».Lors de la finale de l’Euro
    2016 entre le Portugal et la France, des franco-portugais d’origine portugaise ont
    supporté les camardes de Christiano Ronaldo.
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    Post Conseil de la Nation et le Sénat Français

    Algérie-France-parlement
    Bensalah en visite officielle lundi en France

    Forum de Coopération Parlementaire entre
    le Conseil de la Nation et le Sénat Français

    le 18.09.16 | 16h38

    Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah effectuera
    les 19 et 20 septembre (lundi et mardi) une visite officielle en France à
    l'invitation de son homologue français Gérard Larcher et ce à l'occasion de
    la tenue du 1er forum de coopération parlementaire entre
    le Conseil de la nation et le Sénat français.


    Cette visite intervient après celle effectuée par le président
    du Sénat français en Algérie du 8 au 11 septembre 2015
    et suite aux rencontres parlementaires et ministérielles
    entre les représentants des deux pays que ce soit en
    Algérie ou en France. Elle s'inscrit également dans le cadre
    de l'échange de délégations et de visites, devenu une tradition
    entre les deux pays qui sont liés par des " relations fortes
    et diversifiées".
    Ce forum parlementaire prévu demain lundi
    s'inscrit dans le cadre de "la mise en £uvre du protocole
    de coopération parlementaire" signé entre les deux institutions
    à Alger en septembre 2015. Outre l'évaluation de la coopération
    entre les deux institutions parlementaires et l'examen des
    moyens de "la consolider", le forum sera l'occasion de passer
    en revue les relations bilatérales et d'échanger les vues sur
    les questions régionales et internationales d'intérêt commun,
    conclut la même source.

    APS
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    Post La sécurité et l’économie au menu

    La sécurité et l’économie au menu

    1er Forum de coopération parlementaire entre l’Algérie et la France
    le 20.09.16 | 10h00

    Abdelkader Bensalah a souligné que l’Algérie a modifié ses textes de loi pour avoir plus
    d’attractivité auprès des investissements étrangers, particulièrement français.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **
    Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et son
    homologue Gérard Larcher, président du Sénat français, ont coprésidé,
    hier à Paris, le premier Forum de coopération parlementaire entre
    l’Algérie et la France. Ce nouveau rendez-vous de haut niveau entre
    Alger et Paris aurait comme objectif le renforcement des relations
    bilatérales en ajoutant à l’exigeante diplomatie politique l’apport important
    d’une «diplomatie parlementaire».
    Selon M. Larcher, lors d’une déclaration
    à la presse, «cette coopération marque une nouvelle étape dans les relations
    entre nos deux pays». Pour lui, «aujourd’hui, face au terrorisme, face aux
    enjeux économiques et de développement, l’Algérie et la France, dans la
    diversité de leurs institutions,peuvent cheminer, doivent cheminer ensemble».
    Et ce, insiste-t-il, sans être «tributaires des orientations partisanes ou des
    majorités en place». Dans ce sens, le représentant de l’opposition française,
    majoritaire au Sénat, a martelé que «la relation avec l’Algérie n’est pas une
    affaire de droite, du centre ou de gauche !»
    De son côté, M. Bensalah a affirmé
    que notre pays a changé et s’est amélioré également sur ce plan en affirmant que
    «la délégation comporte des sénateurs de l’opposition associés aux discussions».
    Le président de la Chambre haute du Parlement algérien considère qu’il fallait
    absolument repenser «le futur de nos relations parlementaires en ayant à l’esprit
    que les Parlements et les parlementaires jouent, de plus en plus, un rôle très
    déterminant dans la politique internationale».
    En exprimant une nouvelle fois la
    solidarité de l’Algérie avec la France face aux «actes terroristes barbares» de ces
    derniers mois, il a rappelé l’existence d’«une bonne coopération sécuritaire» pour
    lutter plus efficacement contre le terrorisme que «l’Algérie a subi pendant plus
    d’une dizaine d’années, seule».
    Au-delà du sécuritaire, le n°2 de l’Etat algérien a
    profité de cette occasion pour réitérer le soutien du Parlement algérien
    «aux politiques qui sont en application par nos deux gouvernements respectifs
    pour développer une coopération stratégique dans l’intérêt des deux peuples».
    Il a ainsi souligné que l’Algérie a modifié ses textes de loi pour avoir plus
    d’attractivité auprès des investissements étrangers, particulièrement français.

    C’est pourquoi la première édition du Forum de coopération parlementaire a
    retenu deux thématiques : le dialogue autour des «questions sécuritaires et la
    lutte contre le terrorisme» ; la discussion autour des «questions économiques et
    les opportunités offertes à nos deux pays, en termes d’investissements ou de
    diversification des secteurs productifs, dans un contexte marqué par la baisse
    du prix des matières premières».
    Pour rappel, Abdelkader Bensalah a été reçu à
    l’Elysée par le président français, François Hollande, auquel il a remis un message
    du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il achèvera aujourd’hui sa
    visite officielle de deux jours en France par une rencontre avec Claude Bartolone,
    président de l’Assemblée nationale française. Au menu, toujours, le renforcement
    des relations bilatérales et de la coopération parlementaire.


    Ghezlaoui Samir
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    Post 36 crânes de résistants algériens cherchent sépulture

    36 crânes de résistants algériens cherchent sépulture

    Ils restent patrimoine du musée de l’homme à Paris

    le 01.10.16 | 10h00

    Le contentieux entre l’Algérie et la France ne semble pas avoir pris fin.
    Du moins sur le plan mémoriel.
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    Plus d’un siècle après, 36 crânes de résistants algériens tués par
    l’armée coloniale puis décapités sont toujours conservés dans des
    cartons au sous-sol du musée de l’Homme à Paris. Boubaghla, à
    la tête d’une forte insurrection en Kabylie, cheikh Bouziane,
    Issa El Hammadi, Si Moussa Al Darkaoui, Mokhtar Al Titraoui,
    ainsi que d’autres résistants algériens ont combattu «l’ennemi
    français» à la fin du XIXe siècle. Les crânes font partie des collections
    anthropologiques du musée de l’Homme à Paris, mais ne sont plus
    accessibles au public.
    C’est l’historien Farid Belkadi qui, faisant un
    travail de recherche sur Boubaghla, a découvert que certains fragments
    des corps étaient conservés au musée de l’Homme depuis 1880, date
    à laquelle ils sont entrés dans sa collection ethnique. Ils proviennent de
    nombreux résistants tués ou emprisonnés lors de nombreuses batailles
    contre l’armée coloniale.
    Interrogé par France 24, le directeur du Muséum
    national d’histoire naturelle, Michel Guiraud, a expliqué que «ces crânes
    proviennent de diverses collectes souvent issues de missions d’exploration
    qui avaient lieu au cours du XIXe siècle». Il a ajouté que sur les 1800 crânes
    conservés au musée, seule l’identité de quelque 500 crânes est connue,
    dont 36 appartenant à des résistants algériens. Après avoir été conservés
    par des collectionneurs, ces crânes ont été ensuite cédés au musée de
    l’Homme en 1880. Ce dernier ne sait pas quoi en faire. «ça reste des objets
    scientifiques, ajoute le directeur du musée.
    Le fait que ce soit des restes
    identifiés rajoute un élément, ce n’est pas un élément scientifique, mais
    plutôt moral puisqu’il peut y avoir des descendants qui peuvent réclamer
    ces crânes. Cependant, personne ne les a réclamés.» Pourtant, une pétition
    qui a rassemblé près de 30 000 signatures, dont des historiens
    (voir El Watan du 25 mai 2016) avait été lancée pour demander aux
    autorités algériennes de rapatrier les crânes. Le ministre des Moudjahidine,
    Tayeb Zitouni, pour sa part, déclarait en juillet dernier que des démarches
    étaient entreprises auprès des autorités françaises pour permettre leur
    récupération.
    «En collaboration avec notre ministère des Affaires étrangères,
    nous œuvrons à la récupération de ces restes pour leur donner une sépulture
    digne. Des rencontres se tiennent régulièrement dans ce sens», avait-il
    affirmé lors d’une rencontre à Oran. Pour Farid Belkadi, chercheur et
    historien, cité par France24, la place de ces crânes ne doit pas être au musée
    de l’Homme : «Ces crânes n’appartiennent pas à des voleurs ou à des bandits.
    Ce sont des résistants algériens, comme Cherif Boubaghla, qui était à la tête
    d’une puissante insurrection en Kabylie au début de 1850, ou cheikh Bouziane,
    héros de la bataille de Zaatcha en 1849. Ils doivent être enterrés dans leur pays.»


    Yacine Farah
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    Post Nouvelle convention d'entraide judiciaire entre Alger et Paris

    Nouvelle convention d'entraide judiciaire entre Alger et Paris

    Auditions par visioconférence, partage des avoirs confisqués
    et échange de casiers judiciaires

    08-10-2016


    Le déplacement du ministre de la Justice, Tayeb Louh,
    en France, mercredi dernier, à l'invitation de son homologue
    Jean-Jacques Urvoas, s’est soldé par la signature d’une nouvelle
    convention d'entraide judiciaire en matière pénale. Cette
    convention «permet aux deux parties de faire face aux défis des
    nouvelles problématiques du crime, notamment le crime organisé transnational», a indiqué M. Louh, «dans le sens où elle a prévu
    l'échange d'informations, des actes de procédures et de documents
    à travers les nouvelles technologies de la communication». Il a
    précisé que cette convention a prévu aussi des dispositions liées
    aux principes «essentiels» qui consolident la coopération judiciaire
    et «prend en considération les spécificités des systèmes juridiques
    et judiciaires des deux pays». Quant à l'autre convention relative à l'extradition, le ministre a indiqué qu'il a convenu avec son
    homologue français qu'à la fin du mois de novembre, les experts
    des deux pays se rencontreront à Alger pour la finalisation du texte.

    De son côté, M. Urvoas dira : «Nous avons mis cinq ans à travailler
    parce que nous voulions être certains de couvrir l'ensemble des
    champs de coopération judiciaire.» L'Algérie est un «est un de nos interlocuteurs essentiels», ajoutera-t-il. Il a expliqué que le protocole
    du 28 août 1962 nécessitait une modernisation pour «couvrir tous les champs». «Donc, nous avons souhaité, le ministre et moi-même,
    lorsque nous nous sommes rencontrés à Alger, un document […],
    qui nous permettra d'amplifier la coopération, renforcer le travail qui
    existe entre les tribunaux des deux pays, favoriser la compréhension mutuelle et d’aboutir à des résultats pour les justiciables»,a-t-il précisé.
    Il y a lieu de préciser que la nouvelle convention autorise notamment
    les auditions par visioconférence, le partage des avoirs criminels confisqués, ou encore l’échange d’extraits de casiers judiciaires par
    voie électronique. Elle prévoit également des règles de protection des données personnelles compatibles avec les engagements européens de
    la France. La convention permettra ainsi aux deux pays de relever les
    défis des nouvelles formes de criminalité.

    H. Y.
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    Post Crânes de résistants algériens

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    36 crânes de résistants algériens cherchent sépulture

    Ils restent patrimoine du musée de l’homme à Paris

    le 01.10.16 | 10h00

    Le contentieux entre l’Algérie et la France ne semble pas avoir pris fin.
    Du moins sur le plan mémoriel.
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    Plus d’un siècle après, 36 crânes de résistants algériens tués par
    l’armée coloniale puis décapités sont toujours conservés dans des
    cartons au sous-sol du musée de l’Homme à Paris. Boubaghla, à
    la tête d’une forte insurrection en Kabylie, cheikh Bouziane,
    Issa El Hammadi, Si Moussa Al Darkaoui, Mokhtar Al Titraoui,
    ainsi que d’autres résistants algériens ont combattu «l’ennemi
    français» à la fin du XIXe siècle. Les crânes font partie des collections
    anthropologiques du musée de l’Homme à Paris, mais ne sont plus
    accessibles au public.
    C’est l’historien Farid Belkadi qui, faisant un
    travail de recherche sur Boubaghla, a découvert que certains fragments
    des corps étaient conservés au musée de l’Homme depuis 1880, date
    à laquelle ils sont entrés dans sa collection ethnique. Ils proviennent de
    nombreux résistants tués ou emprisonnés lors de nombreuses batailles
    contre l’armée coloniale.
    Interrogé par France 24, le directeur du Muséum
    national d’histoire naturelle, Michel Guiraud, a expliqué que «ces crânes
    proviennent de diverses collectes souvent issues de missions d’exploration
    qui avaient lieu au cours du XIXe siècle». Il a ajouté que sur les 1800 crânes
    conservés au musée, seule l’identité de quelque 500 crânes est connue,
    dont 36 appartenant à des résistants algériens. Après avoir été conservés
    par des collectionneurs, ces crânes ont été ensuite cédés au musée de
    l’Homme en 1880. Ce dernier ne sait pas quoi en faire. «ça reste des objets
    scientifiques, ajoute le directeur du musée.
    Le fait que ce soit des restes
    identifiés rajoute un élément, ce n’est pas un élément scientifique, mais
    plutôt moral puisqu’il peut y avoir des descendants qui peuvent réclamer
    ces crânes. Cependant, personne ne les a réclamés.» Pourtant, une pétition
    qui a rassemblé près de 30 000 signatures, dont des historiens
    (voir El Watan du 25 mai 2016) avait été lancée pour demander aux
    autorités algériennes de rapatrier les crânes. Le ministre des Moudjahidine,
    Tayeb Zitouni, pour sa part, déclarait en juillet dernier que des démarches
    étaient entreprises auprès des autorités françaises pour permettre leur
    récupération.
    «En collaboration avec notre ministère des Affaires étrangères,
    nous œuvrons à la récupération de ces restes pour leur donner une sépulture
    digne. Des rencontres se tiennent régulièrement dans ce sens», avait-il
    affirmé lors d’une rencontre à Oran. Pour Farid Belkadi, chercheur et
    historien, cité par France24, la place de ces crânes ne doit pas être au musée
    de l’Homme : «Ces crânes n’appartiennent pas à des voleurs ou à des bandits.
    Ce sont des résistants algériens, comme Cherif Boubaghla, qui était à la tête
    d’une puissante insurrection en Kabylie au début de 1850, ou cheikh Bouziane,
    héros de la bataille de Zaatcha en 1849. Ils doivent être enterrés dans leur pays.»

    Yacine Farah
    Crânes de résistants algériens
    le président du Musée de l'homme de Paris évoque la complexité
    du processus de restitution

    le 14.12.16 | 17h32

    Le président du Muséum national d'histoire naturelle, Bruno David, a évoqué devant les députés de l'Assemblée française la complexité du processus de restitution des crânes des résistants algériens réclamés par l'Algérie. "En tant que dépositaires des collections, nous devons
    évidemment en prendre soin, mais nous n'avons pas le droit de les
    céder. Cela peut d'ailleurs poser des problèmes éthiquesn nous
    conservons des crânes de résistants algériens du XIXe siècle que
    l'Algérie réclame, mais, dans la mesure où ils ne nous appartiennent
    pas, je ne peux pas les restituer sans suivre un processus assez
    compliqué", a-t-il expliqué lors de son audition par la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, le 7
    décembre, dont le compte-rendu a été publié mardi. Il a précisé que
    le processus obéit à des règles, du point de vue éthique, "afin de
    protéger la propriété intellectuelle et le patrimoine de chaque pays,
    mais elles compliquent sensiblement la vie du Muséum", indiquant
    qu'il faut "garantir la traçabilité des matériels et être prêt à les
    restituer en fonction des situations". Il a affirmé que "c'est loin
    d'être simple" pour les crânes humains.Dans une interview accordée
    à l'APS, le 31 octobre dernier, le ministre des Moudjahidine, Tayeb
    Zitouni avait indiqué que les démarches "vont bon train" pour
    récupérer ces ossements et les enterrer en Algérie, soulignant que
    "la dignité humaine est sacrée et doit être respectée même pour les
    morts et que rien ne justifie, ni moralement ni idéologiquement, que
    ces ossements soient laissés dans la situation déplorable actuelle".
    Pour sa part, le directeur des collections au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris, Michel Guiraud, avait dit que son institution
    était "prête" à examiner "favorablement" la demande de restitution
    des 36 crânes de chouhada, résistants algériens morts au champ
    d'honneur au début de la colonisation française, conservés depuis plus
    d'un siècle."Nous sommes prêts à examiner favorablement la demande
    de restitution des crânes des Algériens, conservés dans notre musée", avait-il affirmé dans un entretien à l'APS, indiquant qu'il y a cependant
    "un chemin à prendre" sur le plan procédural pour que la demande soit prise en considération. "Pour leur restitution, il y a un chemin à prendre. Nous reconnaissons le droit de la famille et celui des descendants relayés par leur Etat", a-t-il dit, soulignant que les demandes "doivent passer par
    le canal diplomatique et non pas par une association qui n'a pas un droit particulier par rapport aux restes humains".Une pétition a été lancée en ligne, rappelle-t-on, par un universitaire algérien Brahim Senouci pour rapatrier en Algérie ces restes afin d'"y recevoir une digne sépulture".
    Les 36 crânes, des dons provenant de médecins militaires à l'époque de
    la colonisation, sont effectivement conservés dans des boîtes de carton entreposés dans une armoire métallique au musée. C'était dans une déclaration à l'APS, en 2011, que le chercheur en histoire, l'Algérien Ali Farid Belkadi, avait révélé, rappelle-t-on, que les restes mortuaires d'Algériens, ayant résisté à la colonisation française au XIXe siècle,
    avaient été retrouvés au MNHN de Paris.
    Les restes, des crânes secs pour la plupart, appartiennent à Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Cherif "Boubaghla", au Cheikh Bouziane, le
    chef de la révolte des Zaâtchas (région de Biskra en 1849), à Moussa El-Derkaoui et à Si Mokhtar Ben Kouider Al-Titraoui. La tête momifiée d'Aïssa El-Hamadi, qui fut le lieutenant du Cherif Boubaghla, fait partie
    de cette découverte, de même que le moulage intégral de la tête de Mohamed Ben-Allel Ben Embarek, lieutenant de l'Emir Abdelkader.
    APS
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