A la une/ Algérie-France
publié le 15.03.16 | 10h00
Manuel Valls attendu à Alger les 8 et 9 avril
Manuel Valls
Premier ministre français
Manuel Valls premier ministre français.jpg
Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone en Espagne,
est un homme politique français. Il est Premier ministre
depuis le 31 mars 2014.
Naissance : 13 août 1962 (53 ans), Barcelone, Espagne
Épouse : Anne Gravoin (m. 2010)
Parti : Parti socialiste
Parents : Luisangela Galfetti, Xavier Valls
Enfants : Benjamin Valls, Joachim Valls, Ugo Valls, Alice Valls
Livres : La laïcité en face: entretiens avec Virginie Malabard, plus…
Manuel Valls, accompagné d’une forte délégationC’est le «scoop» de ce forum ayant regroupé 300 chefs d’entreprise,
de chefs d’entreprise franco-algériens, viendra à Alger,
les 8 et 9 avril prochain, pour parapher avec Abdelmalek Sellal
cinq projets d’envergure.
Le Premier ministre français, Manuel Valls.jpg
annoncé avant-hier à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, lors du forum
économique Algérie-France, par Kaci Aït Yala, président de
la Chambre algérienne de commerce et d’industrie France (CACI).
Une diaspora qui regroupe près de 50 000 chefs d’entreprise
d’origine algérienne à travers l’Hexagone. «La baisse du prix du
baril de pétrole est une aubaine pour nous. Une crise qui nous incite
à venir au pays pour ramener… de l’espoir», a souligné presque
avec emphase M. Aït Yala, avant de préciser : «Les poches sont pleines
de projets qu’on va présenter pendant la rencontre entre Sellal et Valls !»
Cinq projets d’envergure parmi les 32 identifiés seront signés en avril
prochain pendant le sommet Sellal-Valls, dans le cadre de ce partenariat
avec le FCE algérien, représenté à Tlemcen par Hocine Metidji en l’absence
de Ali Haddad. Il s’agit de la numérisation des hôpitaux et de la gestion
des banques, du recyclage des déchets à Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran,
de la fabrication des matériaux agricoles dont le site n’a pas été annoncé,
un software pour la gestion des malades au niveau des institutions hospitalières
et de leurs domiciles et enfin d’un autre ayant trait au gaspillage du pain.
Dans cette euphorie qui caractérise généralement ce genre de rencontres,
il subsiste cependant du scepticisme et un climat de méfiance chez les opérateurs
économiques. Un sentiment que M. Metidji a tenu à balayer dans son allocution
«L’Algérie vient d’adopter une nouvelle Constitution qui consolide la liberté
d’entreprendre et d’investir. Cette Loi fondamentale scelle en outre l’engagement
de l’Etat à œuvrer à l’amélioration du climat des affaires et à l’épanouissement
de toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées (…).
En outre, l’Algérie a entrepris depuis des mois la reconfiguration du cadre juridique
régissant l’investissement pour baliser la pression fiscale, améliorer l’accès
au financement et au foncier, moderniser l’administration et assouplir toutes
les procédures, favoriser la compétitivité des entreprises algériennes
et étrangères implantées en Algérie…»
Kaci Aït Yahia a indiqué qu’«en France, il y a un climat d’investissement de
450 milliards de dollars. Une opportunité pour nous d’en faire profiter notre pays…»
Les 800 entreprises activant sous l’égide du FCE, présidé par Ali Haddad,
cumulent un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars
et emploient plus de 250 000 salariés.Approché, le consul général de France
à Oran a rappelé le réchauffement des relations entre les deux pays
«C’est la symbiose des deux chefs d’Etat pour contribuer puissamment à
ce réchauffement et c’est ce qui a permis au président Bouteflika de dire
au président Hollande que jamais les relations n’ont été aussi bonnes.
C’est une volonté de deux chefs d’Etat qui s’appuie sur une amitié profonde
entre les peuples… Et puis, il y a une diaspora algérienne très importante
en France…» Cette diaspora contribuera-t-elle à sauver l’économie nationale
en cette période de vaches maigres ?
Chahredine Berriah