Canal+ renforce son positionnement hors de France
Le groupe CANAL+ va lancer une offre de télévision payante en Birmanie.
Le Groupe CANAL+ s'associe avec FOREVER, 1er groupe privé de medias en Birmanie exploitant aujourd'hui à la fois des chaînes en clair à forte audience (MRTV7et Channel 7) et un bouquet de chaînes payantes via satellite et TNT.
Pour lancer ce bouquet en Asie en 2017, le Groupe CANAL+ va s'appuyer sur safiliale CANAL+ OVERSEAS en charge des activités à l'international et en outre-mer français (Canal+ Afrique, NC+ en Pologne, K+ au Vietnam, etc).
Une fois les autorisations accordées par les autoritées locales, Canal+ lancera un bouquet mixant des contenus produits localement pour le marché birman, avec des contenus internationaux (cinéma, jeunesse, programmes familiaux etc…) doublés en birman.
Depuis 2016, grâce à son développement à l'international, Canal+ compte plus d'abonnés à l'étranger qu'en France.
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Le Groupe Canal+ annonce être partenaire de la première édition du Festival International des Séries de la ville de Cannes
Le Groupe Canal+ annonce être partenaire de la Mairie de Cannes dans son projet de Festival International des Séries, dont la première édition aura lieu en 2018.
David Lisnard, Maire de Cannes, se félicite de cette coopération et annoncera les nouvelles avancées du projet dans les prochaines semaines.
Maxime Saada, Directeur Général du Groupe CANAL+ a déclaré : « Le Groupe CANAL+ se réjouit de ce partenariat et de sa collaboration avec la ville de Cannes, qu’il accompagne déjà depuis plus de 30 ans dans le domaine du cinéma autour du Festival de Cannes. Avec ce nouveau partenariat, le Groupe conforte sa position comme acteur majeur de la création audiovisuelle française et européenne tout en contribuant à son rayonnement. »
« Cannes renforce pour sa part sa vocation à devenir le carrefour mondial des professionnels de la création, de la diffusion et du partage des contenus culturels, notamment audiovisuels. », souligne David Lisnard, Maire de Cannes.
Le Groupe Canal+ souhaite proposer les chaînes SFR Sport
SFR a lancé ses chaînes SFR Sport cet été et avait annoncé dès le départ vouloir les proposer dur les box des autres opérateurs. Mais jusqu’à présent ni Free, ni Orange, ni Bouygues Télécom, n’a signé d’accord de reprise. Si les choses n’avancent pas rapidement c’est que SFR demande un minimum garanti très élevé pour la reprise de ses chaînes. Par ailleurs, les autres opérateurs ne sont pas très enthousiastes à l’idée d’intégrer dans leurs bouquets TV des chaînes qui portent le nom de leur concurrent.
Mais les choses semblent un peu différente concernant le groupe Canal. En effet, le compte Twitter officiel des offres Canal indique que que "Le Groupe Canal+" aimerait proposer SFR Sport. Cependant, il précise qu’aucun accord n’a pu être trouvé pour le moment.
A noter que pour ceux qui ne sont pas abonnés à SFR, les chaînes SFR SPORT sont dispoinibles en OTT (over the top). Deux offre sont proposées à partir de 9,99€/mois sans engagement et sans abonnement SFR. La deuxième offre propose le même service pour 59,90€ pour l’année entière au lieu de 119,88€/an. Elle intègre SFR Sport 1, SFR Sport 2, SFR Sport 3 et SFR Sport 5 et sont disponibles sur presque tous les écrans (mobile, tablette et ordinateur). A noter que SFR Sport 4K n’est pas inclus dans cette offre.
CANAL souhaite reprendre SFR Sport
Les chaînes SFR Sport sont jusqu’à présent uniquement diffusées sur le bouquet éponyme, à l’exception d’une offre OTT diffusée en ligne permettant d’accéder à l’offre sport, à l’exception de la chaîne SFR Sport 4K. Mais cela pourrait changer. Il ne s’agit encore que d’une éventualité, mais le Groupe Canal+ » aimerait proposer SFR Sport, bien qu’à ce jour aucun accord n’ait été trouvé.
L’offre sportive entrerait alors directement en concurrence avec Canal+ Sport, mais également les BeIN Sports ou Eurosport. Mais SFR peut-elle vraiment se passer d’une diffusion chez tous les autres opérateurs ? Économiquement non, c’est pourquoi l’opérateur avait annoncé dès le démarrage de l’offre vouloir proposer celle-ci aux autres opérateurs.
Mais à ce jour aucun opérateur n’a souhaité reprendre ces chaînes, pour 2 raisons, les conditions de reprises onéreuses proposées par SFR, mais également car les opérateurs n’ont aucune volonté de promouvoir la marque d’un opérateur concurrent. Orange avait connu cela en son temps avec Orange Ciné Séries, qu’aucun opérateur ne reprenait, jusqu’à ce que la marque devienne OCS et que l’équipe dirigeante d’Orange, à l’époque, ne comprenne à quel point le choix d’une diffusion exclusive s’avérait désastreuse. Canal avait alors été le premier à reprendre le bouquet cinéma d’Orange, faisant également le choix de s’associer à l’opérateur historique et détenir 33% d’OCS.
SFR serait donc inspirée à moyen terme d’opter pour un nom moins marqué « opérateur » pour une enseigne acceptable pour tous. Alors Canal sera-t’il le premier distributeur à proposer SFR Sport en dehors de son opérateur originel ?
Cyril Hanouna, nouveau négociateur sportif de Canal+
L'animateur de TPMP a joué un rôle central dans le partenariat dévoilé aujourd'hui entre Canal+ et Tony Yoka, le boxeur star médaillé d'or à Rio.
Canal+ veut muscler son offre de boxe. Tel est le message que voulait faire passer ce matin le groupe audiovisuel lors d'une conférence de presse organisée au siège de Vivendi, avenue de Friedland à Paris. "On veut relancer la boxe sur Canal. Et pour ça, il faut des stars !", a ainsi annoncé Thierry Cheleman, le directeur des sports de Canal+. Dans sa besace, un contrat de quatre ans passé entre son groupe et Tony Yoka, le médaillé d'or aux Jeux de Rio. Comptant surfer sur l'engouement des Français pour la boxe depuis les JO, Canal+ a ainsi décidé d'accompagner le boxeur néo-professionnel jusqu'à la ceinture de champion du monde WBC. Concrètement, Canal+ va diffuser en exclusivité pendant quatre années une quinzaine de combat moyennant 1,5 million d'euros par an.Signé la veille après plusieurs mois de négociations, cet accord a notamment été facilité par un intervenant pour le moins inattendu : Cyril Hanouna. Grand fan de sport, l'animateur de "Touche pas à mon poste" s'est en effet impliqué directement dans les négociations avec Tony Yoka. "Le projet m'a vraiment intéressé car il n'y avait pas que la boxe. En plus, il y avait Cyril qui poussait", a notamment expliqué le boxeur pour justifier son engagement avec Canal.
Une nouvelle émission sur la boxe produite par Hanouna
En plus des retransmissions des combats, Cyril Hanouna a convaincu Tony Yoka et sa compagne Estelle Mossely, également médaillée d'or à Rio, de participer à une nouvelle émission produite par ses soins. Ce nouveau programme aura pour ambition de trouver la nouvelle star française de la boxe et devrait être diffusé sur C8, peut-être en prime time."Thierry Cheleman et Maxime Saada (directeur général de Canal+, ndlr) m'ont fait part de leur envie de refaire de la boxe sur Canal. Je leur ai dit que j'aimerais beaucoup faire quelque chose autour de Tony et Estelle en télévision", a raconté Cyril Hanouna lors de la conférence de presse. "Aujourd'hui, il y a un essor incroyable de la boxe. Tous les jeunes se mettent à faire de la boxe ! Je n'ai pas un copain qui ne fait pas de la boxe !", s'est enthousiasmé l'animateur-producteur. Et d'ajouter sur le ton de la blague : "Même mon père, hier, s'est inscrit à la boxe ! Il a 74 ans et ne désespère pas d'être champion !"."Hyper-concurrence sur le marché des droits sportifs"
Cette annonce de Canal+ intervient dans un contexte d'incertitude et d'hyper-concurrence sur le marché des droits sportifs. Après avoir perdu les droits de la Premier League, la filiale de Vivendi pourrait prochainement voir s'envoler le championnat de Formule 1 fortement convoité par SFR.Interrogé ce matin par puremedias.com sur le sort de cette compétition, Thierry Cheleman est resté très discret. "On a pour règle de ne jamais parler d'une concertation. L'appel d'offres de la F1 n'est pas lancé. Quand il le sera, nous regarderons", a-t-il simplement commenté à propos du sport diffusé depuis 2013 sur Canal+. Et de vouloir rassurer : "La F1 fait partie des piliers de la programmation de Canal. Il y a le football, le rugby, la F1, et maintenant la boxe".
L'Algérie va-t-elle sortir de la zone Mena pour regarder la CAN?
Les dernières déclarations du DG de l'Entv, sur l'intention de l'Algérie de soumettre la question à l'instance suprême du continent, l'Union africaine qui réunira un sommet le 31 janvier prochain, pour permettre à toutes les régions africaines de suivre ce genre d'événements sportifs continentaux, a créé la panique dans certains camps en Afrique, dans la région Mena. La question épineuse des droits sportifs est ouvertement posée sur la table. Déjà à l'Asbu (Union des radiodiffuseurs des Etats arabes), qui regroupe les radios et télévisions arabes, on a déjà dénoncé ces pratiques illégales en matière d'acquisition des droits sportifs, au cours de la tenue de son Assemblée générale à Hammamet, les 15 et 16 décembre 2016. Visiblement, Khelladi a entamé une première étape pour faire sortir l'Algérie de la région Mena pour la région africaine. Car la zone arabe est la seule zone dans laquelle survit le monopole des droits de retransmission au bénéfice d'une seule télévision, beIN Sports. Dans beaucoup d'autres zones, comme en Europe, la loi interdit la diffusion des rencontres des équipes nationales en mode crypté, à un degré moindre, l'Afrique où domine l'opérateur français Lagardère avec sa société Sportfive.
L'Algérie, est de par son histoire et sa culture contre la colonisation et le monopole des opérateurs étrangers sur les droits d'image des équipes et perçoit celui-ci comme une nouvelle forme de colonisation.
En Afrique, certaines chaînes africaines du Tchad, du Sénégal, de l'Erythrée et de l'Ethiopie, diffusent même en clair et sur satellite les matchs de la CAN. En Europe, certaines chaînes européennes comme celle de la télévision suisse (la RTS), Eurosports2, Orange Sport et de la télévision allemande (la ZDF), diffuse également les matchs de la coupe d'Afrique. En France, beIN Sports garde l'exclusivité en diffusant sur Astra en langue française les matchs de la CAN.
Les démarches auprès du Conseil des ministres arabes de l'Information de la Ligue arabe, afin que soient instituées des règles de bonne conduite qui ne privent pas le public de regarder les rencontres de ses équipes préférées, ne font pas craindre le monopole qatari, car c'est une affaire commerciale, et le groupe beIN Sports revendique des droits acquis chèrement.
Certains pays comme l'Algérie, la Tunisie et le Maroc compte entrer dans un conflit permanent avec la CAF (Confédération africaine de football), qui organise la compétition, et qui est la détentrice originelle des droits. L'Egypte a déjà entamé une action puisque la Fédération égyptienne de football a déposé une plainte contre la CAF, dont le siège est au Caire.