Télétoon + et +1 exclusives à Canal.

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Dans le jeu des prises d’exclusivité, c’est au tour de Canal de dégainer puisque les chaînes pour enfants Télétoon+ et Télétoon+1 redeviennent exclusives à Canal et vont donc quitter les offres des différents FAI. Tout du moins, pour presque tous les FAIs, du fait que Canal Panorama est intégré dans le basique de Free et optionnellement dans le basique d’Orange, pour les abonnés Fibre. Prochain épisode prévu: 13E rue et Syfy qui vont chez SFR.

Le bon vieux temps des empilages de décodeurs est-il à prévoir ? Oui si les offres se déploient par satellite. Par contre, pour l’empilage de box FAI, ça risque d’être un peu plus tordu, sauf à vouloir vraiment, plusieurs lignes et plusieurs accès triple play chez soi…





Canal+ à 9,99 € ?

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C’est du moins ce qu’affirme l’article du jour du Figaro, qui précise que Canal+ réfléchirait à lancer une offre à 9,99 € par mois pour la rentrée. Cette nouvelle offre dont le contour est encore flou, viserait une clientèle plus jeune avec un prix d’entrée de gamme. À moins de 10 euros, Canal+ se positionnerait comme une alternative aux offres SVOD telles que Netflix.

Actuellement, Canal+ seule, est proposée à 19,90 € par mois, sans engagement, uniquement sur ordinateur et écrans mobiles.
Cela permettra-t-il d’engranger de nouveaux abonnements ? Rien n’est moins sur. Mais bien que l’offre ne soit pas comparable, soulignons l’intégration récente de Canalsat Panorama, au sein du basique de Free, et en option à 5 € sur Orange, abonnés Fibre (ce que d’ailleurs les abonnés ADSL/VDSL comme votre serviteur considère discriminatoire) qui a permis au groupe d’amener presque automatiquement près de 3 millions de nouveaux abonnés au bouquet. Il se murmure que chaque abonné rapporterait environ 5 €/mois à Canal+, soit tout de même 180 millions d’euros sur 1 an. Tout n’est pas si mauvais dans cette approche !

Vivendi n’a pas le choix et doit absolument définir un éventail de stratégies permettant à Canal+ de conclure des abonnements, de redorer son image par ailleurs et pouvoir s’affirmer dans la longue bataille des droits premium, sports, cinéma et séries.