Canal+ travaille à une nouvelle émission politique.
La chaîne cryptée planche sur "Contre point", où un politique débattrait avec "un grand esprit de la société".
"L'information et la politique ne seront plus sur Canal+ mais sur C8 et CNEWS", affirmait lundiGérald-Brice Viret, directeur des antennes du groupe Canal+, dans un entretien au Figaro. Mais à quelques mois de l'élection présidentielle, la chaîne cryptée pourrait finalement mettre à l'antenne une émission politique... En effet, nos confrères de L'Opinion rapportent ce vendredi que Canal+ travaille sur une nouvelle émission, dont le titre de travail est "Contre point".
Ce programme ne devrait accueillir aucun journaliste "ni artifice", selon Franck Appietto, cité par le quotidien, et devrait s'inspirer de "La Route", ancienne émission de Canal Jimmy où deux personnes débattaient le temps d'un trajet en voiture. "Contre point" mettrait ainsi face à face un politique et "un grand esprit de la société", affirme L'Opinion. Avec ce programme, le groupe veut "élargir le débat", "provoquer de belles rencontres" et "déterminer le style Canal+", explique Franck Appietto.
Chaque semaine "si tout se passe bien"
Mais avant une possible mise à l'antenne de cette émission politique, Canal+ veut trouver de bons duos, "un exercice compliqué" selon la chaîne. Si le projet aboutit, il sera proposé en crypté sur Canal+. Quant à sa régularité, elle dépendra des duos formés mais, "si tout se passe bien", "Contre point" devrait trouver "un rythme hebdomadaire", affirme Franck Appietto. En attendant, outre les rendez-vous d'iTELE, la politique sera le centre du magazine "Punchline" de Laurence Ferrari, chaque dimanche à 12h05, en direct sur C8 à partir du 18 septembre.
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Canal+ : L'inspection du travail valide le licenciement du patron du "Zapping".
Patrick Menais est prié de faire ses cartons. Selon les informations des Jours, l'inspection du travail a validé le licenciement du patron du "Zapping" de Canal+ pour "faute lourde". La chaîne cryptée avait reproché à son salarié d'avoir déposé en son nom à l'INPI les marques "Le Zapping" et "L'année du zapping". Selon l'inspection du travail, même si le groupe n'a jamais déposé ces deux marques depuis leur création en 1989, celles-ci font "partie de son patrimoine" et ont déjà "été défendues par Canal+ (...) contre un déposant extérieur" par le passé.Ainsi, l'inspection du travail estime aussi que "les dépôts effectués par Monsieur Patrick Menais à l'INPI caractérisent un acte déloyal fautif", dans ce courrier daté du 22 août et que nos confrères pu consulter. "Le salarié n'a cependant à aucun moment entrepris de démarche volontaire pour les retirer à l'INPI, (...) ce qui confirme une attitude déloyale suffisamment fautive pour justifier un licenciement", indique également l'inspection du travail. Sauf que, selon Les Jours, à la demande de cette même inspection du travail, Patrick Menais a entamé la démarche de retrait du dépôt des marques à l'INPI début août...
Trois recours bientôt lancés, selon Les Jours
Malgré cette validation du licenciement de Patrick Menais pour faute lourde, qui l'empêche donc d'obtenir des indemnités, l'ancien patron du "Zapping" devrait riposter, avancent nos confrères, qui ajoutent que "trois types de recours – gracieux, contentieux, c'est-à-dire devant le tribunal administratif, et hiérachique, c'est-à-dire auprès de la ministre du Travail Myriam El-Khomri – vont être lancés contre le licenciement et son autorisation par l'inspection du travail". La bataille autour du "Zapping", dont l'ultime numéro a été diffusé le 3 juillet, n'est donc pas finie.
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