Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
52% des retraites directes sont versées avant l’âge de 60 ans, représentent 405 milliards de dinars de charge annuelle
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En dépit de la sonnette d’alarme tirée, hier, par le directeur général de la Caisse nationale de retraite (CNR), le ministère de l’Education nationale réaffirme de manière claire que le calcul de la pension de retraite se fait sur la base des cinq meilleures années de travail, et que la prime de rendement y est comptabilisée.La Caisse nationale de retraite (CNR) vient de le confirmer et la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, a qualifié d’infondées les rumeurs à ce sujet, lors de sa réunion, hier, avec les partenaires sociaux (syndicats et associations de parents d’élèves).Evoquant le sujet de la retraite proportionnelle, le directeur général de la CNR a précisé que le maintien de celle-ci « entrainera un sérieux préjudice à l’équilibre financier de la caisse », d’autant plus que 52% du nombre total de pensions de retraite directes sont servies aux retraités avant l’âge de 60 ans, soit une charge financière annuelle de 405 milliards de dinars.Le nombre de demandes de départs à la retraite dans ce secteur a atteint son summum durant l’année en cours selon une étude réalisée par le ministère de l’Education nationale qui prévoit que cette tendance haussière se poursuivra jusqu’à 2020.
By radio algerienne
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Suppression de la retraite anticipée : le Gouvernement ne sait plus où donner de la tête
l’annonce de la fin programmée du régime de la retraite anticipée à réussir d’abord à faire sortir les syndicat de l’Education, de la Santé et de la Fonction publique de leur silence et les faire entériner la décision d’aller vers une grève générale le 17 et 18 du mois en cours. Cette initiative syndicale, qui intervient dans une conjoncture financièrement difficile et socialement tendue, se dresse comme un iceberg sur le terrain face au paquebot-Gouvernement qui navigue à vue d’autant plus que « la réforme des retraite à laquelle s’opposent les syndicats constitue un élément faire dans la politique de rationalisation des dépenses qui, elle, se veut, la plaque tournante du « nouveau modèle économique » chanté par Sellal. Le nouveau modèle économique se heurtera-t-il donc à « l’iceberg syndical » qui commence à surgir sur son chemin ? « Non, » répond fermement l’expert financier Ferhat Ait Ali. « Les syndicats en Algérie, quelque soit leur obédience, ne sont pas une force de proposition mais juste des voix populistes qui doivent se faire une base même sur la surenchère et l'irrationalité. Ils n'ont strictement rien à proposer. S'ils étaient sérieux, ils auraient réclamé les chiffres détaillés de la CNR avant de se positionner. Quant aux officiels, ils n’ont pas réussi dans d’autres domaines pour qu’on leur accorde le crédit de le faire maintenant », analyse-t-il en mettant dos à dos l’intersyndicale autonome et le Gouvernement. En effet, selon lui, si le syndicat se contentaient de rejeter le projet de réforme porté par le Gouvernement, celui-ci se dirige carrément vers un précipice. « Si le Gouvernement supprimait la retraite anticipé, cela soulagera un peu la CNR en terme de pensions et prestations versées aux pensionnés, en réduisant leur nombre à venir, et en augmentant leurs cotisations, du fait d'un nombre plus important de cotisants maintenus dans ce statut. Mais on oublie, au passage, que le Trésor entretient en même temps et la caisse par subventions et une bonne partie des fameux salaires qui cotisent, ce qui l'obligera à payer 6 salaires pour éviter une pension à sa charge »,explique-t-il. En effet, détaille M. Ait Ali dans ce sens, « sur 40 milliards de dollars de salaires versés, 20 milliards viennent de la Fonction publique et au moins 5 du secteur public économique » et que « le gros des autres secteurs privés sont de mauvais cotisants, et ne peuvent supporter en même temps une pression fiscale et parafiscale aussi lourdes avec des chiffres d'affaires de plus en plus restreints ».Revenant sur la nature de la CNR, au déclaration sur sinon éventuelle « faillite » en cas de non mise en marche de la réforme préconisée par l’équipe Sellal, Ferhat Ait Ali a indiqué que celle-ci « a toujours été pillée et subventionnée en même temps ». « La dernière fois qu'un DG de la CNR a évoqué sa faillite, c'était monsieur Aouissi en 1996, et il a été limogé sine die, . A l’époque, le Gouvernement a même ponctionné la Caisse pour payer les pensions des moudjahidines sur ses avoirs, » a-t-il rappeler avant de préciser que, avec 50% de déficit prévisionnel pour 2016, la CNR est en situation de quasi cessation de paiement et que, au lieu de mettre sur la table l'intégralité de ses comptes pour savoir qui verse quoi et qui prend quoi et comment, on présente des constats de surface. « On a voulu vivre comme des pays rationnels avec les mêmes mécanismes, alors que tout l'environnement économique censé alimenter ces mécanismes est vicié et échappe à toute rationalité. Parler de la CNR dans l'environnement économique algérien, c'est comme parler de ski dans la savane de Namibie », tranche-t-il. Néanmoins, Ferhat Ait Ali ne ferme pas les portes devant la possibilité de sortir de cette impasse. Pour lui, « la CNR est réformable mais pas avec des mesures de bricolage comptable où les salariés sont les premiers visés par les restrictions, mais avec des mesures radicales ou tous les comptes sont mis sur le tapis ». Ferhat Ait Ali plaide par ailleurs « pour le maintien du financement des retraites sur fonds publics et la réduction des salaires et effectifs de la fonction publique et des subventions sans objet social » tout en considérant que « l'histoire des 60 ans ne changera strictement rien à la situation qui a dépassé ce cadre ». « Il serait plus honnête de revoir le fonctionnement du Fond spécial des hautes fonctions de l'Etat, et il y a beaucoup à gagner à le mettre au régime général des cotisations et des prestations, soit au plan financier soit au plan de la moralité et du sérieux qui sied à tout Etat sérieux », conclut-il avec la rigueur qui lui est habituelle. Autrement dit, selon notre expert, ni le Gouvernement n’est en train de mener une réforme sérieuse, ni les syndicats ne le poussent en faire et que tous les deux sont dans un paradigme populiste.
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Une réunion tripartite entre les ministères de l’Education nationale, du Travail et de la Sécurité sociale et les syndicats de l’éducation aura lieu aujourd’hui à Alger autour de la retraite anticipée.
Le département de l’Education vise certainement à désamorcer le conflit autour de la suppression de la retraite anticipée qui risque de perturber sérieusement le déroulement de l’année scolaire. Huit syndicats sur les dix que compte le secteur font partie de l’intersyndicale ayant appelé à la grève cyclique à partir du 17 octobre. Les syndicats concernés préviennent que leurs représentants quitteront la rencontre si le gouvernement ne présente pas de nouvelles propositions concernant le dossier de la retraite. «Nous refusons d’y assister si cette rencontre est à caractère informatif. Nous en avons eu déjà une il y a une semaine», explique Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef). Les syndicats refusent également la présence des syndicats UGTA et Snapap/aile Felfoul, ayant applaudi ce projet d’amendement annoncé lors de la dernière tripartite à laquelle ils étaient les seuls à être invités.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
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Des députés FLN critiquent la réforme des retraites
Initiée par le gouvernement, la réforme des retraites ne fait pas l’unanimité parmi les partis de la majorité. Ce dimanche 16 octobre, Mohamed El Ghazi, ministre du Travail l’a constaté lorsqu’il a présenté le projet de loi devant la commission de la santé et du travail de l’APN. Le gouvernement continue de justifier cette réforme par la « nécessité de préserver les équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite ». Selon un membre de cette commission, le ministre du Travail a imputé la fragilité de la CNR « aux départs anticipés sans conditions d’âge ».M.Ghazi n’a pas convaincu les membres de la commission y compris les représentants du FLN. Une situation qui ne l’a pas laissé indifférent. « Le ministre, souligne notre source, s’est dit étonné de constater que les députés de la majorité, censés défendre le projet du gouvernement, se rangent du côté de l’opposition ».| LIRE AUSSI : Retraite à 60 ans : ce que dit le projet de loiLes députés ont attiré l’attention du ministre sur « les véritables » raisons du déficit de la CNR , évoquant entre autres « les 4 millions des travailleurs non déclarés, le manque de recouvrement et les fausses déclarations ». Ils ont interpellé le ministre sur l’impact direct de ce projet de part « la brutalité de son application». Notamment sur des secteurs aussi sensibles comme « l’éducation, la santé ou la fonction publique». Les députés du Parti des travailleurs pensent qu’il s’agit en réalité « d’un licenciement massif masqué ». Le ministre n’a pas apporté de réponse aux interrogations des députés. Interrogé sur l’application du projet avant même son adoption par le Parlement, le ministre « a tout simplement esquivé la question ». Ce dernier n’a pas souhaité aussi commenter l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale à partir du lundi 17 octobre. Selon notre source, plusieurs députés y compris du FLN ont demandé le gel ou le retrait de ce projet de loi. Demain la Commission auditionnera, Abdelmajid Sidi Said, le secrétaire général de l’UGTA.
By TSA
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La retraite proportionnelle et sans condition d'age a généré des dépenses annuelles de 405 milliards de DA
Le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi a indiqué dimanche à Alger que la retraite proportionnelle et sans condition d'age a généré des dépenses estimées à 405 milliards de Da annuellement.
La retraite proportionnelle et sans condition d'age a lourdement affecté le système de retraite avec plus de 916.000 retraités( 52%) et 405 milliards de Da de dépenses annuellement, a expliqué le ministre qui présentait le projet de loi modifiant et complétant la loi 12-83 du 2 juillet 1983 relative à la retraite devant la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'assemblée populaire nationale (APN).
Au regard de l'évolution de l'espérance de vie qui est passée en 2015 de 62.5 ans à 77.1 ans et en vue e préserver le système national de retraite et garantir sa pérennité, le gouvernement a envisagé un projet de loi pour la réforme du système de retraite en concertation avec les partenaires sociaux (UGTA, patronat) lors de la 19 réunion de la tripartite tenue le 5 juin dernier, indique un communiqué de l'APN.
Le ministre a expliqué que le projet de loi prévoit le maintien de l'age minimum de retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, à la demande de ces dernières, avec le droit de travailler cinq années supplémentaires (après l'age minimum).
Le texte définit les règles concernant les travailleurs occupant des postes à haute pénibilité qui leur permettent de bénéficier d'une retraite avant l'age de 60 ans, a ajouté le ministre précisant qu'un décret exécutif déterminera ces règles et les catégories de travailleurs devant bénéficier de cette mesure ainsi que les travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés et déficitaires qui auront la possibilité, à leur demande, d'exercer au delà de l'age de retraite en contrepartie d'avantages liés à leur pensions de retraite.
Une telle mesure assurera le transfert des compétences et du savoir faire entre les générations, a soutenu M. El Ghazi annonçant que les nouvelles dispositions pour l'annulation de la retraite proportionnelle et sans condition d'age entreront en vigueur à partir du 1er janvier 2017.
Après l'exposé du ministre, le président de la commission a donné la parole aux membres de cette dernière pour exprimer leur préoccupations concernant le projet de loi.
APS
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Suppression de la retraite anticipée : les syndicats réclament un audit de la CNR
Le projet de suppression de la retraite anticipée continue à faire réagir les syndicats. En attendant son adoption par le parlement et son explicitation à travers, entre autre, la définition des «métiers pénibles», plusieurs travailleurs se ruent vers les guichets de la CNR pour y déposer leurs dossiers, avant la date butoir fixée par le ministère du travail et de la sécurité sociale.Au niveau du secteur de l’éducation nationale, l’un des secteurs névralgique de la société, l’annonce de la suppression de la retraite anticipée risque de perturber le fonctionnement des établissements. En plus des 50 000 demandes de départ à la retraite déposées depuis le mois de juin, un bras de fer s’annonce entre les syndicats et leur tutelle. Une grève de deux jours est annoncée ce lundi et une seconde prévue les 24 et 25 octobre.Les syndicats contestataires qualifient cette disposition d’injuste envers les travailleurs et à la Caisse des retraites. Sur les ondes de la radio Chaine 3, le président du Snapest, Meziane Meriane estime que la suppression de la retraite anticipée entrainera un déficit budgétaire mensuel de 18 milliards de DA» à la CNR.«Pour un ancien salarié percevant un salaire de 70 000 DA, sa cotisation s’élève à 6300 DA, alors que le nouveau qui le remplacera percevra, lui, un salaire qui n’excédera pas les 30 000 DA, créant une différence de cotisation et se traduisant par un déficit mensuel de 18 milliards», assure-t-il. Pour sa part, la syndicaliste du CLA, Zineb Belhamel, réclame un audit de la CNR pour comprendre pourquoi et comment la Caisse des retraites «s’est retrouvée vidée» ? Elle se demande, en outre, pourquoi que le ministre a fixé une date butoir, «alors que le projet n’a pas été encore adopté par le parlement».Qualifiant, pour sa part, cette décision de «leurre», le président de l’Unpef, Sadek Dziri, déclare sur la Chaine 3 «que l’année de sursis accordée aux travailleurs de l’éducation pour déposer leurs demande a été décidée, « parce que le ministère ne peut pas nous remplacer pour le moment».De son coté, le ministère de l’éducation appelle au dialogue. Son inspecteur général, Medjadi Messeguem, estime que ce bras de fer est le résultat d’un manque de communication. «Il n’y a pas eu suffisamment de communication, estime-t-il considérant que l’on a agité un épouvantail « afin de faire peur », alors qu’il y a des possibilités de négociation au niveau de chaque secteur », déplore-t-il.
By Radio Algerienne
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La retraite proportionnelle, une cause contestable
La retraite proportionnelle est une anomalie économique et sociale. Pourtant, la plupart des organisations syndicales indépendantes se sont engagées dans un bras de fer pour la défendre, ce qui montre à quel point le débat est faussé dans le pays.
Dans cette dérive, des acteurs de premier plan glissent vers des revendications indéfendables, allant jusqu'à oublier le sens de base de concepts comme le travail, la solidarité, la retraite et le service public.A la décharge des organisations syndicales qui se sont lancées dans ce mouvement de contestation, il faut rappeler que le problème a été créé par le gouvernement, engagé dans une démarche totalement irresponsable, pour déboucher sur cette impasse.Premier rappel : le concept de retraite vise à donner à des personnes qui, en raison de leur âge, ne sont plus en mesure de travailler dans des conditions décentes, une garantie de revenu pour leur permettre vivre dans la dignité.Prendre sa retraite à partir de la cinquantaine ou accepter une retraite partielle pour mener une autre activité ne relève pas de la solidarité. Avec l'allongement de l'espérance de vie en bonne santé, il est normal que l'âge de la retraite recule. C'est une tendance observée dans le monde entier.L'exception, pour ceux qui sont physiquement diminués ou dans l'impossibilité de mener une activité normale, doit être traitée dans un autre cadre : pension d'invalidité pour compléter la retraite, par exemple.Le gouvernement accumule les erreursSecond rappel : face à une impasse économique, le gouvernement a lancé, de manière massive, la retraite proportionnelle, qui ouvrait aux travailleurs la possibilité d'accéder à un petit revenu, en contrepartie de quoi ils acceptaient d'être licenciés.Cela faisait partie d'un package -indemnités de licenciement, externalisation de certaines activités des entreprises publiques confiées à d'anciens travailleurs, etc. qui pouvait tenir la route à un moment donné. Cela se passait à la fin des années 1990, lorsque le gouvernement a accepté les recommandations du FMI pour tenter de sauver l'économie algérienne.Plus tard, dans l'euphorie de l'embellie financière 2008-2011, le gouvernement a changé son fusil d'épaule. Aveuglé par la manne financière offerte par la hausse du prix du pétrole, il a contraint les entreprises publiques et les administrations à envoyer à la retraite toute personne atteignant 60 ans.Le gouvernement de M. Sellal pensait que des départs à la retraite créeraient de manière mécanique de nouveaux emplois, grâce aux postes ainsi libérés. Il oubliait les dégâts occasionnés, notamment les capacités de la Caisse de retraite à faire face à l'explosion du nombre de retraités, ainsi que les pertes d'expérience et de savoir-faire que cette mesure allait entrainer au sein des entreprises.Impératifs budgétairesLe retournement de conjoncture a fait le reste. Aujourd'hui, le gouvernement veut gérer la retraite selon des impératifs budgétaires, non selon les règles de la solidarité entre générations. Il ne veut pas réformer pour aller à une meilleure gestion, mais parce qu'il n'a pas d'argent pour faire face à la situation. Il avait toutes les possibilités de réformer tranquillement la retraite sur le long terme : lancer le débat, engager le dialogue avec tous les partenaires sociaux, changer progressivement l'âge de la retraite sur dix ou quinze ans, faire les projections nécessaires pour aller à la pérennité du système en assurant son propre financement, élargir l'assiette de financement des retraites et en faciliter l'accès à de nouveaux bénéficiaires, pour inclure tout un monde économique qui en est encore exclu, comme le monde rural et les travailleurs de l'informel, etc.Mais le gouvernement n'a rien tenté quand il avait de la marge. Il veut agir aujourd'hui dans la difficulté. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a insisté sur le déséquilibre de la caisse de retraite, précisant que les mesures relatives à la retraite proportionnelle sans condition d'âge ont coûté 405 milliards de dinars. Il met en avant cet aspect financier, mais il occulte l'autre facteur, le plus puissant, celui du sens de la solidarité et du travail : quand des Algériens en pleine force de l'âge cessent toute activité, la solidarité perd tout son sens. Quand des Algériens bénéficient d'une retraite proportionnelle pour exercer une autre activité, cela est contraire à l'esprit de la retraite et à la solidarité entre générations.L'art d'aggraver le problèmeEn voulant régler le problème budgétaire auquel il est confronté, le gouvernement en a créé un autre. La première maladresse a été commise par un "ami" du gouvernement, M. Ali Haddad, président du Forum des Chefs d'entreprises. C'est lui qui a divulgué le projet, à la veille de la tripartite, en juin dernier. Il était impossible de faire pire pour lancer le projet.Cette annonce, aussi maladroite que précipitée, a provoqué une levée de boucliers légitime de la part des syndicats, contraignant le gouvernement à faire machine arrière. Au final, l'exécutif a accepté que la retraite proportionnelle soit maintenue, mais juste pour l'année en cours.Résultat immédiat : des dizaines de milliers de personnes, ne faisant pas confiance au gouvernement, ont décidé de prendre une retraite proportionnelle, ce qui va provoquer une aggravation du déficit de la caisse de retraite à court terme, tout en créant un vide dans les secteurs où ils travaillaient. Les secteurs de l'éducation, le paramédical et la fonction publique risquent ainsi de connaitre une véritable saignée d'ici la fin de l'année.
By Abed Charef
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La liste des métiers pénibles sera définie dans les décrets exécutifs de la nouvelle loi sur la retraite
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a indiqué samedi à Alger que la liste des métiers pénibles sera définie dans les décrets exécutifs qui seront promulgués après l'adoption de la nouvelle loi sur la retraite.
"L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en sa qualité de partenaire social, procédera au recensement des métiers pénibles qui seront définis par le ministère dans les décrets exécutifs de la nouvelle loi sur la retraite après sa présentation aux deux chambres du Parlement pour débat et sa publication au Journal officiel", a précisé M. El Ghazi lors de la rencontre nationale des cadres de l'Inspection du travail.
La liste des métiers pénibles sera arrêtée en coordination avec les partenaires sociaux, a-t-il ajouté. Il a souligné que la conjoncture actuelle ne permettait pas de continuer à appliquer la retraite proportionnelle, rappelant que la révision de la loi sur la retraite a été dictée par le souci de préserver l'équilibre des caisses de la sécurité sociale et la pérennité du versement des retraites à leur échéance".
Il a insisté sur l'importance du renforcement des rencontres d'information pour expliquer "les résultats négatifs de la retraite anticipée", a-t-il dit, affirmant que "l'Etat veille à protéger les droits des travailleurs et à préserver les emplois".
A une question concernant la prise en charge des dossiers de demande de retraite proportionnelle qui continuent de parvenir à la Caisse nationale des retraites (CNR), le ministre a appelé les travailleurs des secteurs de la santé et de l'éducation notamment à "rester à leurs postes jusqu'à l'âge du départ à la retraite (60 ans)", les rassurant quant à "la préservation de leurs droits professionnels".
By HuffPost
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"Le dossier de la retraite est trop sérieux pour être confié aux comptables", selon l'ancien syndicaliste Nouredine Bouderba
Nouredine Bouderba, ancien syndicaliste, est revenu dans l’émission l'Entretien de la webradio Radio M, sur le dossier brûlant de la suppression de la retraite avant l’âge légal de 60 ans. Refusant l’approche comptable qu’on appose à ce dossier, il affirme que la retraite est quelque chose de plus sérieux pour le confier aux comptables.
"La retraite c’est le niveau de vie d’une grande partie de la population", a-t-il souligné en rejetant avec vigueur les comparaisons avec l’Europe qui servent d’arguments pour justifier la remise en cause de la retraite proportionnelle.
Chiffre de l’OCDE et d’Eurostat à l’appui, il affirme qu’en Europe, le nombre de salariés actifs cotisants rapporté au nombre de retraités est de 1.65 pour 1, et il sera de 1 pour 1 en 2050. En Algérie, il est de 3.1 pour 1 actuellement, alors qu’il était de 5.7 pour 1 en 1990 et 2.7 pour 1 en 1997, au moment de l’institution de la retraite proportionnelle et la retraite sans conditions d’âge.
Il s’étonne à ce propos que ce ratio était meilleur en 1997, date de l’instauration du dispositif. Et de nuancer à propos des systèmes de retraite de par le monde qui peut être, selon lui, différent d’un pays à un autre en fonction des objectifs et politiques tracés. Il y a ceux qui encouragent la vieillesse active et ceux qui encouragent le travail de la jeunesse pour baisser le taux de chômage à travers les départs à la retraite.
M. Bouderba relève que le choix de l’Algérie s’est porté sur la réduction de chômage qui tournait à l’époque autour de 15% de la population en âge de travailler. Il a fait remarquer que le nombre de départ à la retraite dans le cadre des deux dispositifs (sans condition d’âge et la proportionnelle) n’a pas dépassé les 114.000 entre 1997 et 2001. Il explique ce résultat par le fait que la grande majorité des travailleurs ne remplissaient pas les critères exigés, notamment le nombre d’année de cotisations qui tournaient en moyenne à 25 ans.
Un acquis social des travailleurs
L’ancien dirigeant sydical défend en outre ce qu’il considère comme un « acquis social » des travailleurs. Pour lui, même si le monde du travail n’était pas à l’origine de l’instauration du dispositif, ce sont les travailleurs qui l’ont financé. Pour lui, il revient à l’Etat de corriger les inégalités dans les moments de crise, comme cela se fait de par le monde. Or, en Algérie, l’Etat n’a rien financé. "On a doublé le taux des cotisations à retraite à la charge des travailleurs qui est passé de 3.5% en 1991 à 7% aujourd’hui", a-t-il avancé. En contrepartie, les travailleurs pouvaient partir à la retraite avant l’âge légal.
La contribution des travailleurs est allée plus loin, selon lui, jusqu’à se substituer à l’Etat dans la prise en charge des dépenses de la solidarité, citant le cas des 7 années des fils de chahid, la retraite des gardes communales et les 150.000 travailleurs agricoles mis à la charge de la CNR. Ce dernier cas a engendré le premier déficit de la CNR en 1995.
M.Bouderba revient par ailleurs sur la différence conceptuelle entre le dispositif de départ à la retraite avant l’âge légal et la retraite anticipée qui a été instituée en 1994 comme un amortisseur social qui devait accompagner la plans d’ajustement structurel imposé par le FMI.
Dans le cas de la retraite anticipée le travailleur n’a rien à dire, a-t-il relevé, précisant qu’elle entre dans le cadre de la compression des effectifs des entreprises qui avaient des difficultés économiques.
"Ce dispositif n’a pas été utilisé contrairement à tout ce qui se dit sur la retraite anticipée. Il devait accompagner la mise en chômage de 400.000 travailleurs. Or, les chiffres officiels ne donnent que 40.000 travailleurs partis à la retraite anticipée de 1994 à 2000, soit moins de 7000/an", a-t-il souligné.
By HuffPost
Libre débat & Courrier des lecteurs
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
25 Octobre 2016
Libre débat
De la pension complémentaire de retraite (PCR) de la Mutuelle
de l'industrie du pétrole.
Plus d'une année s'est écoulée depuis la décision prise par la Mutuelle
de l'industrie du pétrole (MIP) de dévaloriser la
pension complémentaire de Courrier des lecteurs
Au sujet de l’arnaque compensations retraites CNR/Casnos
Salut à l'équipe du «Soir retraite», mon destin en matière de
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