Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Les syndicats du secteur de l'éducation auditionnés par la commission ad hoc de l'APN
ALGER- La Commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'APN a tenu mardi une réunion avec un groupe de syndicats et d'organisations du secteur de l'éducation, a indiqué un communiqué de l'APN.Lors de cette réunion présidée par M. Mustapha K'hiliche, président de la commission, les représentants de ces syndicats et organisations "ont appelé le ministère à faire preuve de transparence dans la reforme du système éducatif notamment en ce qui concerne le contenu du manuel scolaire qui doit être élaboré sur la base des fondements de la Nation prévus par la constitution", précise la même source.Ils ont également passé en revue "une série d'erreurs scientifiques et éducatives contenues dans les nouveaux manuels du fait de la précipitation et du non respect des étapes par lesquelles doit passer le manuel scolaire avant sa publication", ajoute le communiqué.Pour sa part, le président de la commission a promis de " transmettre leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités concernées".La réunion s'inscrit dans le cadre des rencontres du président de la commission avec nombre de syndicats relevant de l'union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation en vue de prendre connaissance de leur préoccupations et examiner les moyens de relancer le secteur".La commission a auditionné des représentants du syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire , le syndicat national des travailleurs de l'éducation (UNTE), l'union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (UNTEF), l'union nationale des associations des parents d'élèves et le conseil national autonome du personnel enseignant du secteur tertiaire sur le contenu des manuels scolaires.By APS
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Algérie-Retraite: "Il faut préserver l'équilibre de la CNR" (Sellal)
Le Premier ministre M. Abdelmalek Sellal, a estimé que c'est tout à fait "normal" de voir les autorités concernées proposer un projet de loi sur la retraite, rappelant que durant les années 1990 , il y avait une demande pressante du FMI pour réduire les années de travail pour la création de nouveaux postes d'emploi, mais aujourd'hui la situation a changé d'autant que la Caisse nationale des retraites accuse un déficit pour la troisième année consécutive et elle bénéficie d'une aide à chaque fois".
Il "est impossible de continuer dans cette optique" a précisé M. Sellal dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture du Salon international du livre d'Alger (SILA).le Premier ministre a insisté sur l'importance de préserver l'équilibre de la CNR, relevant que " que les chiffres liés aux transferts sociaux en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde".
A une question sur " le message" qu'il veut transmettre aux syndicats concernant le dossier de la retraite, M. Sellal dira " nous n'avons aucun problème avec les syndicats" ajoutant qu "il est impossible de discuter avec tous les syndicats, mais uniquement avec les plus représentatifs".
"En cas d'adoption du projet de loi relatif à la retraite, il y aura un débat dans chaque secteur entre le ministère et les syndicats sur les modalités de son application d'autant qu'il existe des métiers pénibles où on ne peut pas demander au travailleur d'aller jusqu'à 60 ans".
"Les portes du dialogue restent ouvertes", a-t-il conclu.APS
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Retraite/ L’État ne financera plus la CNR
L’État ne volera plus au secours de la Caisse nationale de retraite (CNR), a indiqué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en marge de l’ouverture du 21e Salon international du livre d’Alger (SILA), ajoutant que la situation est un niveau critique à un point tel que même les emplois sont menacés. Dans cette optique, le Premier ministre a définitivement écarté tout retour à la retraite anticipée.Les propos d’Abdelmalek Sellal ont le mérite d’être clairs et direct. « L’État ne financera plus le déficit de la CNR qui devra désormais compter sur les cotisations des travailleurs», a-t-il fait savoir. Le chef de l’exécutif a insisté sur le fait que la CNR doit revenir à un mode de fonctionnement normal et parvenir à se rééquilibrer, car la situation économique et sociale actuelle diffère de celle qui prévalait durant les années 90. M. Sellal a également indiqué qu’il ne sera désormais «plus possible de compter sur l’appui de la trésorerie de l’État qui ne peut supporter des charges d’une telle importance».Pour M. Sellal, il n’y a pas que la CNR qui est menacée, mais c’est toute l’architecture du système de la Fonction publique qui est fragilisé pas la situation économique actuelle. À cet effet, il a insisté sur l’urgence de générer de la richesse hors hydrocarbures et de développer l’économie nationale, car si ce n’est pas le cas, dit-il, «il sera difficile de préserver les postes d’emploi».Interrogé sur les grèves qui paralysent une partie du secteur public, le Premier ministre a affirmé qu’il n’y aura pas de retour à la retraite anticipée qui est pour lui «préjudiciables à la CNR qui souffre déjà de déficit depuis trois ans».Massi M.
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Les 10 chiffres de la retraite
Si l’âge légal de la retraite reste de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, depuis 1997 et la loi 97-13, un travailleur salarié peut partir avant cet âge dans deux conditions. Soit dans le cadre de la retraite proportionnelle s’il a 50 ans et totalise au moins 20 ans d’activité ou dans le cadre de la retraite sans condition d’âge s’il cumule 32 ans de travail actif. La réforme de la retraite proposée par le gouvernement vise à mettre fin à ces deux exceptions. Afin de mesurer les implications de cette décision, El Watan Week-end vous livre les chiffres-clés du dossier de la retraite.
-- 52% des pensions de retraites directes sont représentés par la retraite proportionnelle et sans condition d’âge. A fin 2015, la CNR enregistrait 551 980 bénéficiaires de la retraite proportionnelle, soit 35% des pensions directes. La part de la retraite sans condition d’âge concerne, elle, 15,6% des retraités, alors que la retraite anticipée, qui concerne les départs pour raisons de fermetures d’entreprises, ne représente que 0,036% du total des retraites directes. On comptait 1 572 991 de pensions de retraites directes à la fin de l’année 2015, dont 49% concernait la retraite normale, soit à l’âge de 60 ans.
-- 428 milliards de dinars sera le déficit de la CNR en 2017 si la réforme n’est pas entérinée, selon les prévisions de la Caisse. L’écart entre les dépenses et les recettes ira en se creusant jusqu’à augmenter de 50% dans les 15 prochaines années. La Caisse estime que si rien n’est fait, le déficit pourrait dépasser les 600 milliards de dinars d’ici 2021. L’écart dépasse actuellement les 200 milliards de dinars et a, jusque-là, pu être comblé grâce à la solidarité intercaisses, et précisément le concours de la CNAS, pour pouvoir payer les pensions dans les délais. A titre d’exemple, en 2004, la Caisse enregistrait un excédent de plus de 12 milliards de dinars.
-- 405 milliards de dinars, le coût des pensions de retraite reversées aux travailleurs ayant bénéficié de la préretraite (sans condition d’âge et proportionnelle), soit 46% de l’ensemble des pensions reversées en 2015. L’augmentation des salaires en 2012 a poussé beaucoup de personnes à partir en retraite car elles ont constaté que leurs pensions seraient plus importantes, selon les explications de Slimane Melouka, directeur général de la CNR. Les statistiques de la CNR montrent, qu’avant 2012, les bénéficiaires de la retraite directe (proportionnelle, sans condition d’âge et anticipée) évoluaient au rythme de 4% en moyenne par an. A partir de 2012, ce rythme est passé à plus de 7% par an en moyenne.
-- 70% des dossiers de demandes de départ à la retraite déposés aujourd’hui concernent la préretraite (proportionnelle et sans condition d’âge). La frénésie a commencé suite à l’annonce du projet de réforme, il y a quelques mois. Ceux qui ouvrent droit au départ anticipé veulent en profiter avant 2017, année d’entrée en vigueur de la réforme. Jusqu’à la fin de l’année 2014, les départs à la retraite à l’âge légal de 60 ans étaient encore prédominants avant que la tendance ne s’inverse à partir de 2015.
-- 200 000 dossiers de départs en préretraite devraient être enregistrés d’ici la fin de cette année. Les secteurs les plus touchés sont ceux de l’éducation et de la santé. Selon Meziane Meriane, environ 50 000 dossiers concernent le secteur de l’éducation, soit un dossier sur quatre. Un chiffre contesté par des responsables de CNR qui l’estiment à seulement 20 000. Alors que les syndicats indépendants ont décidé d’observer des grèves cycliques pour contester la décision du gouvernement, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient de réitérer qu’il n’est pas question de revenir sur cette réforme.
-- 11 000 bénéficiaires de la préretraite en 1997. A cette époque, les raisons invoquées pour les départs étaient la mal-vie, les considérations personnelles et la volonté de changer d’activité, selon les explications données par le directeur général de la CNR, Slimane Melouka.
La courbe a commencé à s’inverser au fil des années avec une augmentation de la proportion des gens bénéficiant de ce dispositif, au point où la CNR se retrouve aujourd’hui avec plus de 900 000 partants dans le cadre du dispositif et un peu plus de 800 000 dans le cadre de le retraite normale de 60 ans.
-- 13,5 milliards de dinars de gains en recettes pourraient être réalisés par la CNR en 2017 en cas d’abrogation du dispositif de préretraite, selon les projections de la Caisse. Ce chiffre dépasserait les 200 milliards de dinars en 2030 et les 65 milliards en 2021. Les recettes de la Caisse sont composées essentiellement des cotisations (travailleurs et employeurs) ainsi que d’une contribution de l’Etat, qui consiste en une ponction de 3% sur la fiscalité pétrolière. La baisse de cette dernière en raison de l’amenuisement des recettes d’hydrocarbures compromet cet apport.
-- 2,1 cotisants pour un retraité en Algérie, alors que la norme mondiale est autour de 5 cotisants pour un retraité. L’impact du secteur informel ait pour beaucoup dans cette situation. Selon Slimane Melouka, il y aurait moins de 6 millions de cotisants alors que les derniers chiffres de l’ONS font état de plus 10 millions de personnes occupées, dont 40% ne sont pas affiliées à la Sécurité sociale. Il faudrait remplacer les 200 000 partants par un million d’emplois pour assurer la pérennité du système. L’abrogation de la loi 97-13 permettrait à la Caisse de réaliser de grosses économies de dépenses. Selon les projections, elle économiserait plus de 51 milliards de dinars en 2017, 250 milliards en 2021 et plus de 750 milliards en 2030.
-- 8,5% de la population active seulement est âgée de plus de 60 ans, selon les statistiques de l’ONS. En d’autres ternes, les plus de 60 ans participent peu à la force active. Près de 60% des bénéficiaires de la retraite proportionnelle ont moins de 60 ans et un tiers d’entre eux ont moins de 55 ans. Globalement et en y incluant les bénéficiaires de la retraite sans condition d’âge, il apparaît que plus de la moitié des bénéficiaires de la préretraite a moins de 60 ans et seulement 8% ont moins de 50 ans, alors qu’un préretraité sur quatre a moins de 55 ans. «On ne demande qu’à revenir à l’âge de la retraite de 60 ans pour garantir la viabilité du système», a déclaré Smaïl Melouka
-- 4 groupes de métiers considérés comme fortement exposés aux risques professionnels seront pris en compte dans la définition des métiers à haute pénibilité devant continuer à bénéficier de la préretraite. Il s’agit des travaux comportant la préparation, la manipulation ou l’exposition à plus d’une vingtaine d’agents chimiques, tels l’iode, le chlore, le phosphore, l’arsenic, etc. Les travaux comportant l’exposition aux risques infectieux parasitaires (travaux effectués dans les égouts, les abattoirs, manipulation de peaux brûlées, etc).
Les travaux comportant l’exposition aux risques physiques (exposition aux rayons x, poussière d’amiante, de silice, etc). Et enfin un dernier groupe de travaux comportant les risques d’exposition aux hautes températures, aux émanations toxiques, le travail de nuit, l’application des peintures et vernis, travaux d’opérateurs sur standard téléphonique ou sur écran, etc. Les différents secteurs d’activité ont été invités à identifier les métiers et les postes de travail susceptibles d’être inscrits dans l’un ou l’autre de ces groupes afin d’aider à compléter la liste des métiers hautement pénibles.
Safia Berkouk
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Situation financière de la caisse des retraites un secret bien gardé
Alors que des spécialistes accusent le gouvernement de manipulation des indicateurs financiers de la Caisse des retraites, les syndicats sont incapables de contester sérieusement les chiffres officiels avancés.
- Dans leur bras de fer avec le gouvernement au sujet de la suppression de la retraite sans condition d’âge, les syndicats autonomes sont déterminés à ne pas faire machine arrière. Alors que le gouvernement, campant sur sa position, a fermé les portes du dialogue, l’Intersyndicale prévoit de maintenir la pression.
Parmi les trois options examinées lors de la réunion d’avant-hier qui s’était poursuivie jusqu’à une heure tardive — grève illimitée, grève cyclique ou des
sit-in —, les représentants des travailleurs ont convenu de «durcir le ton». Ce qui veut dire qu’ils iront fort probablement vers une grève illimitée puisqu’une grève cyclique a déjà perturbé les secteurs de l’éducation nationale et de la santé en ce mois d’octobre qui tire à sa fin. Ils décideront le 5 novembre prochain de l’action à entreprendre.
En somme, les choses se dirigent vers une impasse. Une impasse dont il est difficile de sortir, tant le débat est faussé par une langue de bois qui n’explique ni l’opportunité de la réforme prônée par le gouvernement ni le bien-fondé de la résistance des syndicats.
En effet, le gouvernement comme les syndicats se cachent derrière des argumentaires construits sur la base du même principe de solidarité entre les générations mais aucun des antagonistes n’est en mesure de justifier techniquement sa position, notamment le gouvernement qui, sous prétexte de la nécessaire pérennité du système, veut supprimer un droit acquis des travailleurs. C’est, en tout cas, le miroir qui reflète l’efficience des politiques socio-économiques menées par les gouvernements successifs depuis l’introduction de la retraite sans condition d’âge, il y a maintenant vingt ans.
Quand on n’arrive pas à assurer la pérennité du système des retraites dans un pays où les trois quarts de la population ont moins de 35 ans, il y a lieu de se poser des questions sur la capacité de ses dirigeants à gouverner. Parce que la faillite de la caisse des retraites et l’effondrement de ce système de solidarité déconstruisent les mensonges du gouvernement sur le taux réel du chômage et discréditent son outil statistique qui donne un taux de chômage à 9%. Parce que cela signifie que la Caisse des retraites se trouve dans une situation confortable vu le nombre de cotisants qu’on peut déduire à partir de ce faible taux de chômage.
Ainsi, certains spécialistes qui sont intervenus dans le débat sur le sujet ont accusé le gouvernement de manipulation des indicateurs financiers de la caisse afin de cacher les erreurs cumulées de gestion du système des retraites. Or, aucun syndicat n’a les moyens pour contester les chiffres officiels. En l’absence de chiffres fiables sur la situation financière de la Caisse des retraites, les syndicats sont incapables de dire si c’est la retraite sans condition d’âge qui est à l’origine du déséquilibre financier pour pouvoir démolir l’argumentaire du gouvernement. Pire, leur revendication se trouve discréditée. Cela réduit leur discours puisé dans des valeurs comme le travail où la solidarité a une langue de bois de circonstance.
Lyas. Hallas
Départs massifs à l’éducation nationale & Courrier des lecteurs
A LA UNE/ACTUALITÉ_Les Retraités
01 Novembre 2016
Départs massifs à l’éducation nationale
29 000 demandes en 2016
Plus de 28 000 demandes de départ à la retraite ont été déposées par les
enseignants en 2016, a indiqué dimanche 30 octobre 2016 à Alger la
Courrier des lecteurs
Problème de domiciliation de pension avec
l’agence CNR d’Oran
Bonsoir à l’équipe du Soir d'Algérie.Je voudrais exposer par le biais
de votre
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Caisse de retraite : Les dépenses évoluent plus vite que les recettes
L’Etat ne peut plus financer la Caisse national de retraite. Cette dernière devrait désormais faire face seule à ces déficits récurrents. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, était à ce sujet on ne peut plus clair. «L’Etat ne financera plus le déficit de la CNR qui devra désormais compter sur les cotisations des travailleurs », a-t-il déclaré en soulignant clairement qu’il n’était plus possible de compter sur l’appui de la trésorerie de l’État qui ne peut supporter des charges d’une telle importance.
Il faut savoir que le déficit a atteint plus de 217 milliards de dinars l’année dernière. Les dépenses de la Caisse nationale de retraite évoluent 4 fois plus vite que les recettes, selon un rapport de la commission des finances de la CNR qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2015 en pointant du doigt l’ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 régissant la retraite proportionnelle et la retraite anticipée.
La situation est telle que la CNR ne serait plus en mesure d’assurer le paiement des pensions de quelque 2,8 millions de retraités. Il faut rappeler également que le système national de retraites concerne 2,880 millions de retraités à la fin juillet de cette année. 2,6 millions bénéficient d’une pension alors qu’environ 250 mille perçoivent seulement une allocation de retraite d’un montant dérisoire. Les pensions directes concernent 1,5 million de retraités tandis que 650.000 touchent des pensions de réversion.
L’évolution rapide du nombre de retraités est une caractéristique majeure des dernières années. Ils étaient seulement un peu plus de 1,2 million en 2000. Leur effectif s’accroît actuellement au rythme de près de 200 mille nouveaux retraités chaque année (soit environ 7% par an).
Pour ce qui du départ à la retraite sans condition d’âge, remis en cause aujourd’hui, il est utile de rappeler que cette décision était une mesure transitoire qui était destinée à atténuer les effets du Plan d’ajustement structurel (PAS) de 1994, mais qu’il n’est plus possible aujourd’hui de maintenir sous peine de porter préjudice aux équilibres financiers de la CNR, s’en défendent les responsables en charge du secteur. Il s’agissait en ce temps-là pour les pouvoirs publics, dans le sillage de la mise en oeuvre du PAS, d’atténuer les effets induits par les fermetures d’entreprises et les compressions d’effectifs.
L’Algérie s’était engagée à appliquer le PAS dans le cadre d’un accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI) pour le rééchelonnement de sa dette extérieure dont le service avait atteint le taux record de 86% des recettes d’exportations en 1993. L’objectif était également de libérer des postes de travail pour les jeunes qui pointaient sur le marché du travail. Toutefois, ce dispositif s’est révélé, dans la durée, doublement pénalisant pour la CNR: elle verse des pensions à des travailleurs partis en retraite avant l’âge légal, c’est-à-dire 60 ans, tout en ne percevant plus leurs cotisations. La CNR devrait trouver en outre 1000 milliards de DA cette année pour faire face à ces dépenses.
C’est donc toute la gestion de la CNR qui est remise en cause, même implicitement, par le gouvernement. Comme pour le FRR (Fonds de régulation des recettes) le chef de l’Etat, prévisionniste, avait instauré dès 2006 un fonds, institué spécialement pour faire face aux déficits de la CNR. Le fonds en question devait être alimenté annuellement à hauteur de 2% de la fiscalité pétrolière. Un décret est même signé par le président de la République.
Le décret publié sur le Journal officiel en 2007 stipule sans ambages que le Fonds national des réserves des retraites (FNRR) a été créé dans le but de « gérer les ressources financières qui lui sont confiées afin de constituer des réserves destinées à contribuer à la viabilité et la pérennité du système national des retraites conformément à la législation et à la réglementation en vigueur», «d’assurer le recouvrement des ressources qui lui sont confiées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur», «de procéder aux placements financiers des sommes recouvrées exclusivement en valeurs d’état, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur» et «de procéder au versement des sommes destinées à rétablir l’équilibre des comptes de la caisse de retraite concernée conformément à la décision prise en Conseil des ministres».
La gestion de ce fonds a été fixée dans le même décret. Des rapports périodiques devaient être élaborés et remis au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, prévoit également le décret N°10 du 7 février 2007. A la grande surprise, nous avons appris de sources proches du gouvernement que le FNRR est complètement vide. La nouvelle a été annoncée au chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres. Cela aurait fait l’effet d’une bombe puisque personne n’était, semble-t-il, en mesure d’expliquer la destination des ressources que contenait le FNRR qui aurait pu éviter à la CNR et probablement aussi aux retraités bien des tracas.
By Algerie360
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Métiers à haute pénibilité : la commission technique finalise la définition des critères
Les travaux de la commission sur les métiers à haute pénibilité, installée récemment par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), dans le cadre du projet de loi relatif à la retraite, est "en phase de définition du critère médical et scientifique" de ces métiers, a indiqué jeudi Mohamed-Lakhdar Badreddine, conseiller auprès du secrétaire général de l'UGTA. Ce travail est confié à des médecins spécialistes en médecine du travail, a précisé le même responsable, estimant qu' "il s'agit d'un travail laborieux", a déclaré à l'APS M.Badreddine.La commission compte plus d'une trentaine de membres représentant les fédérations de l'UGTA, des médecins et des experts dans le but de recevoir des propositions liées aux métiers à haute pénibilité. Elle effectuera des visites sur les lieux du travail pour se rassurer des postes définis à haute pénibilité, a-t-il expliqué.
Dans le souci de préserver le système de retraite et de garantir sa pérennité pour les générations futures, le gouvernement avait engagé un projet de réforme après une concertation avec les partenaires sociaux (UGTA-Patronat), lors de la 19ème tripartite du 5 juin 2016, rappelle-t-on.Cette réforme vise à revenir à l'âge légal de départ à la retraite fixé par la loi, et à abroger l'ordonnance 97-13, relative la retraite sans condition d'âge et à la retraite proportionnelle.A cet effet, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi 83-12 du 02 juillet 1983 relative à la retraite, prévoit essentiellement 5 mesures phares.
Il s'agit, notamment, du maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et de maintien de la possibilité de départ à la retraite de la femme travailleuse à sa demande dès 55 ans.Les travailleurs dans des postes de travail à haute pénibilité, pourront bénéficier de la retraite avant l'âge de 60 ans. Un décret exécutif définira les différents métiers concernés.
By Algerie1
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Le projet de loi sur la retraite devant les députés, fin novembre
Le projet de loi relatif à la retraite sera présenté à l'Assemblée populaire nationale (APN), fin novembre, a indiqué jeudi le président de la commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle à l'APN, Ali Melakhessou.M.Melakhessou a précisé dans une déclaration à l'APS, que le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, relative à la retraite, sera présenté et débattu à l'APN fin novembre.Il a ajouté que la commission se réunira la semaine prochaine, pour mettre au point la mouture finale de son rapport préliminaire sur le projet de loi. Le projet de texte vient en application des recommandations de la 19e tripartite, relatives au système national de retraite, et à la sauvegarde des équilibres financiers, de la Caisse nationale des retraites (CNR).Dans ce cadre, le projet de loi propose "l'abrogation des dispositions de la retraite, sans condition d'âge instituée par l'article 2 de l'ordonnance n° 97-13 du 31 mai 1997, modifiant et complétant la loi n° 83-12 du 2 juillet1983, relative à la retraite".Pour rappel, les dispositifs de retraite sans condition d'âge et de retraite proportionnelle, ont été mis en place dans le cadre du programme d'ajustement structurel à l'effet de prendre en charge les compressions d'effectifs qui ont suivi la fermeture de bon nombre d'entreprises nationales.En dépit du dépassement de cette période, le système national de retraite continue d'enregistrer un nombre important de départ volontaire à la retraite avant l'âge de 60 ans, sur la base des dispositifs de 1997, ce qui a entraîné un sérieux préjudice pour les équilibres financiers de la CNR.
Aussi, le projet de loi propose la suppression de ces dispositifs exceptionnels conçus pour une période transitoire, et le retour à la règle de l'âge minimum de la retraite à 60 ans en vigueur depuis 1983. Ces mesures permettent de sauvegarder le système national de retraite basé sur le principe de solidarité intergénérationnelle .Par ailleurs, le projet de texte consacre le droit des travailleurs à poursuivre volontairement leur activité au- delà de l'âge minimum de 60 ans, dans la limite de cinq années.
Cette disposition permettra aux travailleurs concernés, de valider des années de travail supplémentaire au titre de leur retraite. Le présent projet de loi prévoit le principe de sources additionnelles de financement des dépenses de retraite, qui pourraient apporter un appoint à la source naturelle de financement de ces dépenses constituées des cotisations sociales.En définitive ce projet se limite à la révision de l’âge de la retraite. Une question qui est à l’origine de la colère des syndicats pour qui, cette forme de retraite, bien qu’imposée par le FMI est devenue un droit acquis.
Algerie1
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