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Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours_Vers un baril à 20 dollars ?
A la une/Actualité_Le retour imminent de l’Iran fait chuter les cours
le 16.01.16 | 10h00
Vers un baril à 20 dollars ?
Les cours du pétrole s’enfonçaient dans le rouge, hier, évoluant désormais
sous le seuil des 30 dollars le baril.Le retour imminent du pétrole iranien
sur le marché ravive les inquiétudes quant à une offre déjà surabondante.
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Hier, l’Union européenne (UE) a pris ses dispositions pour être en mesure de lever ses sanctions contre l’Iran dès que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aura donné son feu vert, conformément à l’accord signé en juillet.
Les Etats-Unis et l’ONU doivent également lever leurs sanctions immédiatement après le feu vert de l’AIEA. L’accord en question, qui garantit le caractère civil du nucléaire iranien, met fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique de l’Iran,
dont l’économie a été lourdement pénalisée par les sanctions occidentales.
Mais il pourrait, néanmoins, mettre à rude épreuve les marchés pétroliers, dont les cours et les investissements sont très affectés par les excédents de l’offre. Une chose est sûre : la levée des sanctions occidentales qui pèsent
sur l’économie iranienne renforce les inquiétudes sur les marchés pétroliers.
Les excédents de l’offre pourraient grimper davantage à l’arrivée des barils iraniens, ce qui contribuerait
à une rechute des prix qui s’affaissaient hier dangereusement sous les 30 dollars le baril.
Les cours ne devraient remonter la cote de sitôt, tant les fondamentaux persistent sur une tendance inchangée. Un peu partout chez des membres de l’OPEP et les producteurs non OPEP, l’on se montre désormais très inquiets sur l’avenir des prix. Quatorze mois après l’offensive des Saoudiens contre les producteurs de schiste américains, le bilan de cette stratégie,
dite de défense des parts du marché, est pour le moins très critique.
Des économies parmi les membres de l’OPEP se sont effondrées, d’autres ont clairement ralenti. Le coût de la stratégie saoudienne au sein de l’OPEP se révèle décidément insoutenable pour bien des membres. Après avoir légèrement rebondi jeudi sous l’effet d’un rééquilibrage technique, les cours du brent et du light sweet crude (WTI) ont rapidement retrouvé leurs vieux démons hier, plongeant à moins de 30 dollars le baril, leur plus bas niveau en 12 ans.
Les producteurs au bord de l’asphyxie
Le pétrole de référence européenne et son homologue new-yorkais ont connu la pire semaine de repli depuis juin 2011, alors que les cours n’ont pas connu de tels niveaux depuis février 2004 pour le brent et novembre 2003 pour le pétrole de référence américaine, le light sweet crude (WTI). Autrement dit, les prix retrouvent leurs niveaux d’avant-l’ascension qui a marqué la précédente décennie.
L’effet principal de cette dégringolade amorcée depuis juin 2014 s’est évidemment fait ressentir sur les économies des pays exportateurs de pétrole. Alors que les monarchies du Golfe et l’Algérie se sont mises depuis peu au régime d’austérité, la Russie de Vladimir Poutine s’est alarmée hier de voir les cours chuter à de pareils niveaux. Le rouble et la Bourse de Moscou plongeaient hier dans le sillage des prix du pétrole, dont la chute assombrit les perspectives économiques de la Russie et pose des risques sérieux pour le budget, selon le Premier ministre, Dmitri Medvedev.
Tous les pays exportateurs de pétrole devraient faire face à des déficits record. Mécaniquement, ces pays vont mettre à rude épreuve leurs amortisseurs financiers et brûleraient leurs réserves de change plus vite que prévu, au fur
et à mesure que les cours se logent encore dans les paliers inférieurs de la pyramide.
Les analystes n’hésitent plus à évoquer une perspective d’un baril à 20 dollars. La question qui taraude tous les esprits est celle de savoir avec quelle rapidité l’Iran peut augmenter sa production.
Ce qui est certain pour bon nombre d’observateurs, c’est que l’excédent de pétrole stocké en Iran
recherchera un débouché dès la levée des sanctions.
Une donne qui aidera à coup sûr, du moins à court terme, à accroître la fébrilité du marché. Hier vers 15h (heure algérienne), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 29,71 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de jeudi. A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de WTI pour livraison en février perdait 1,48 dollar à 29,72 dollars.
Face à ces planchers, la clé de la résistance réside dans les capacités de chacun des pays exportateurs à faire valoir ses amortisseurs financiers et les produits de substitution aux recettes pétrolières.
Ali Titouche
Algérie : les recettes des hydrocarbures chutent de 44 % au premier trimestre
salam
Si la baisse des volumes exportés est relativement modérée, à cause du net recul du prix du pétrole, les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie n’ont rapporté que 8,7 milliards de dollars entre janvier et mars 2015. La baisse des exportations algériennes d’hydrocarbures se poursuit. Durant le premier trimestre 2015, elles ont atteint 23,4 millions de tonnes équivalent pétrole, soit un recul de -8,9 % par rapport à la même période en 2014, a dévoilé le ministère algérien de l’Énergie dans la nouvelle édition de la « Revue algérienne de l’Énergie ». « La valeur de ces exportations a atteint 8,7 milliards de dollars, en forte chute (-44 %), induite par la baisse des prix et dans dans une moindre mesure celle des volumes », a dévoilé
Algérie Énergie.
Optimisme Ces résultats vont à contre-courant de la note d’optimisme exprimée cette semaine par les autorités algériennes à l’annonce d’une production pétrolière et gazière 2014 plus stable que durant les années précédentes. Les volumes d’hydrocarbures exportés par l’Algérie en 2014 étaient en recul de « seulement 0,6 % » sur un an, après « une forte décélération de -5,5 % en 2013″,
a annoncé mardi dernier l’Office national des statistiques, pour qui cette stabilisation semblait » annonciatrice d’une inversion de la tendance baissière qui caractérise le secteur depuis 2006″…
Recul Les hydrocarbures représentent 60 % des recettes budgétaires de l’Algérie et près de 95 % des recettes en devises du pays. En 2014, les exportations algériennes de gaz et de pétrole ont rapporté 58,5 milliards de dollars (-8,16 % sur un an). En 2015, Alger parie sur un net recul des ventes d’hydrocarbures à 34 milliards de dollars, en raison notamment du recul des prix mondiaux du pétrole. Alors qu’il s’échangeait autour de 110 dollars le baril en juin 2014, le cours du brut a oscillé entre 50 et 60 dollars en moyenne depuis le début de l’année. Ce vendredi 21 août à 12H39 GMT, il était de 45,79 dollars.
Sujet fusionné.
L’Etat face à ses faux calculs
A la une/Actualité_La crise pétrolière plus grave que prévu
17 Janvier2016|10h00
L’Etat face à ses faux calculs
Le gouvernement sera-t-il amené à actionner plus tôt que prévu le très contesté
article 71 de la loi de finances 2016 ? Fort probablement, si l’on se réfère à
la nouvelle réalité des cours pétroliers mondiaux.
De fait, les prix du brut évoluent désormais à de nouveaux plus bas jamais atteints
depuis douze ans et, surtout, pas du tout prévus, lors de l’élaboration du budget
de l’Etat pour l’année qui commence.Alors que le baril de brent, qui sert de référence
pour l’Algérie, ne vaut plus que quelque 29,20 dollars actuellement, les recettes
et les dépenses prévues dans la loi de finances 2016 sont basées, elles, sur un prix
de référence fiscale du brut à 37 dollars et un prix réel du marché à 45 dollars.
A ce calcul, le déficit budgétaire prévisionnel pour l’année en cours sera de l’ordre
de 3237 milliards de dinars, tandis que le solde du fameux Fonds de régulation
des recettes (FRR) devra se contracter, après prélèvement pour financer
le déficit du Trésor, à seulement 1797 milliards de dinars.
Or, toute cette arithmétique budgétaire, déjà porteuse en l’état de graves déséquilibres
pour les finances publiques, semble être d’emblée faussée par la nouvelle réalité
des cours pétroliers, qui se situent désormais - excusez du peu !- à moins de 7 dollars
de celui de référence fiscale de la loi de finances et à moins de 15 dollars de celui qui
fonde le cadrage réel du budget de l’Etat.Que fera donc le gouvernement pour rectifier
sa copie et éviter un épuisement accéléré des ressources financières de l’Etat, sachant
que le nouveau dévissage vertigineux que viennent d’amorcer les prix du brut, risque
de perdurer, voire de s’accentuer, selon de nombreux analystes ? Voté par l’Assemblée
populaire nationale (APN), presque «malgré» elle, l’article 71 de la loi de finances offre
une petite sortie de secours à l’Exécutif, mais qui risque de vite s’avérer socialement
et politiquement trop coûteuse.Cet article, qui outrepasse les attributions du pouvoir
législatif, donne pour ainsi dire une sorte de pouvoir «discrétionnaire» au ministre des
Finances de geler ou d’annuler à tout moment et sans passer par le Parlement des
financements déjà votés par ce dernier, et ce, dans le cas où les équilibres budgétaires
prévus viennent à être faussés.Ce scénario étant déjà de mise, le gouvernement pourrait
donc recourir à cette solution politiquement périlleuse, qui consisterait à geler des projets
d’investissements en sacrifiant au passage quelques salaires et emplois. A défaut
ou même peut-être en même temps - il pourrait être amené à renoncer ne serait-ce que
partiellement à sa position dogmatique de ne pas recourir aux financements extérieurs,
en sollicitant dès à présent quelques emprunts auprès de créanciers internationaux.
Quoi qu’il en soit, la crise de la rente pétrolière étant désormais installée pour longtemps,
le gouvernement devra tôt ou tard opérer des choix économiques douloureux, même s’il
dispose encore de quelques subterfuges, dont ses responsables se servent habituellement
pour ne pas perdre complètement la face.Et tandis qu’aucune alternative hors hydrocarbures
ne s’offre au pays à court terme, toutes les hypothèses convergent actuellement vers
l’imminence d’un retour à l’endettement extérieur et surtout vers de nouveaux tours de vis
dans la politique de rigueur et d’austérité.
Akli Rezouali
La production croît de 500 000 barils par jour
A la une/Economie_Retour de l’Iran sur le marché pétrolier
le 19.01.16 | 10h00
La production croît de 500 000 barils par jour
L’Iran, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP),
a décidé hier d’augmenter de 500 000 barils par jour (b/j) sa production pétrolière,
deux jours seulement après l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire
et de la fin des sanctions économiques et financièresoccidentales.
«L’Iran a la capacité d’augmenter sa production de 500 000 barils avec la fin des sanctions, et l’ordre a été donné aujourd’hui (hier, ndlr)d’augmenter cette production», a affirmé le chef de l’Organisation nationale iranienne du pétrole, Rokneddine Javadi. Prévue depuis des mois, cette annonce risque d’aggraver la situation de surabondance d’offre
qui grève le marché depuis plus d’un an et demi.
L’Iran, qui dispose des quatrièmes réserves de brut au monde, et des deuxièmes de gaz, produit actuellement 2,8 millions de b/j et en exporte un peu plus d’un million. L’accord historique conclu en juillet sur le programme nucléaire iranien, entré en vigueur samedi dernier, a permis aux Etats-Unis et à l’Union européenne d’annoncer la fin des sanctions
imposées à Téhéran, qui touchaient notamment les exportations pétrolières.
Le chef de l’Organisation nationale iranienne du pétrole a reconnu que «le principal problème du marché est une surproduction de deux millions de barils par jour qui pousse à la baisse les prix». Cela dit, «si l’Iran n’augmente pas sa production, les pays voisins pourraient augmenter la leur d’ici six mois à un an et prendre les parts de marché de l’Iran», a-t-il expliqué pour justifier la décision.
En quête de nouveaux débouchés pour son pétrole, l’Iran envisage, par ailleurs, d’investir dans une raffinerie dans le sud de l’Espagne, a annoncé le chef de la diplomatie espagnole. Les prix du pétrole, qui ont chuté en un an pour s’installer sous la barre des 30 dollars le baril, un seuil jugé improbable il y a encore quelques mois, peinaient à se reprendre hier après avoir fortement chuté depuis vendredi. Le retour de l’Iran sur le marché pétrolier risque de compromettre, à en croire la plupart des analystes, toute reprise des prix dans un futur proche, ouvrant la voie à une chute encore plus prononcée.
Hocine Lamriben
FRANCE : Comparatif bancaire
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Sujet fusionné.
Inaccessible pour les petites bourses
A la une/Économie_LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION EST OPÉRATIONNEL
publié le 04 Février 2016
Inaccessible pour les petites bourses
Attention à la balance devises !
Le retour au crédit à la consommation est une bonne nouvelle pour la majorité des ménages.
Face à un pouvoir d’achat qui se réduit au fil des ans en peau de chagrin, le crédit à
la consommation s’avère une bouffée d’oxygène pour bon nombre de citoyens qui ne sont
plus obligés de payer cash les biens entrant dans l’équipement ou le renouvellement de l’équipement
de la maison : appareils électroménagers, ordinateurs, ameublement. Le remboursement du crédit
s’étalera sur plusieurs années. Une solution qui leur était auparavant inaccessible. Ils paieront
des échéances plus ou moins importantes selon la nature du bien acquis. Ils seront protégés du
surendettement par l’application du ratio traditionnel : le montant du paiement mensuel de l’échéance
ne doit pas dépasser 30% du salaire de l’employé. La Centrale des risques veille également à ce que
les ménages ne contractent pas plusieurs crédits auprès de plusieurs banques afin de ne pas alourdir
leur dette et donc éviter les impayés.Côté gris, le crédit à la consommation risque d’alourdir
la facture importations, d’autant que pour nombre de productions éligibles au crédit à la consommation,
le taux d’intégration est très modeste et donc font appel à des collections importées qu’il suffit juste de monter.
C’est ce qu’on appelle le SKD. L’obligation d’avoir un taux d’intégration significatif étant supprimée,
on a fait l’économie du contrôle sur pièces pour savoir s’il s’agit du SKD ou CKD qui, ne l’oublions pas,
a durant les années 90 ouvert les portes à une évasion fiscale à large échelle. En effet, certains opérateurs
ont fait passer des collections montées (SKD) pour des productions intégrées (CKD) et donc bénéficié
illégalement d’un taux de droits de douane réduit. Le crédit à la consommation version 2016 semble tolérer
cette absence de véritable valeur ajoutée. Le mécanisme du crédit à la consommation manque donc d’un instrument
de régulation qui encourage les industriels algériens à améliorer le taux d’intégration de leurs produits.
Quant au crédit véhicule, du fait du retard dans l’émergence d’une industrie d’assemblage de véhicules en Algérie,
Renault exerce un monopole qui ne dit pas son nom. En effet, seul producteur de véhicules en Algérie,
il est le seul concessionnaire éligible au crédit à la consommation. Cette situation a un double inconvénient
elle ne favorise pas la concurrence et la liberté de choix du client. Comme l’offre de Renault est très réduite
et comme le véhicule est devenu très cher, le crédit véhicule sera inaccessible pour les tranches inférieures
des couches moyennes.Mais face au prix élevé du véhicule,
le crédit à la consommation ouvre à de nombreux citoyens
la possibilité d’acquérir une voiture sans être obligés de la payer cash.
Ce produit destiné à l’acquisition de véhicules neufs deviendra plus intéressant dans le scénario où
notamment Peugeot et Volkswagen s’engageraient à leur tour dans le montage de véhicules particuliers en Algérie.
Dans ce cas de figure, les citoyens auront le choix entre plusieurs modèles et plusieurs marques
dans deux ou trois ans.Espérons in fine que le crédit à la consommation boostera la production locale
et améliorera le taux d’intégration des produits. Du coup, il contribuera à la réduction
de la facture importations. Encore faut-il que l’État joue son rôle de régulation.
Re : Inaccessible pour les petites bourses
Sony Music aussi veut répartir les bénéfices de l’equity aux artistes
L'influence des discussions autour de l'accord Schwartz est elle si forte qu'après le patron de Warner Music, c'est maintenant Sony Music qui propose de redistribuer les bénéfices de ses placements aux artistes ?
Ce point était en effet aux centres des discussions de la mission Schwartz, sans pour cela connaitre une issue heureuse pour les artistes qui étaient demandeurs.
Et pourtant, hier Warner Music annonçait une nouvelle politique de la major en la matière par laquelle les artistes devenaient aussi destinataires dans le cas de prise de bénéfices sur la cession des parts dans Spotify ou Soundcloud.
Sony Music ne pouvait rester trop longtemps en dehors du coup, car l'argument devient évidemment un véritable appât pour les artistes attirés par l'argent.