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La facture d’importation du lait en baisse de 45%
A LA UNE ACTUALITÉ_Les cours ont fortement chuté à l’internationalle
23.12.15 | 10h00
La facture d’importation du lait en baisse de 45%
Le gouvernement a fixé le prix de référence du litre de lait de vache cru à 50 DA,
dont 36 DA de prix de cession aux laiteries
et 14 DA de subvention de l’Etat, contre 34 et 12 DA auparavant.
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La facture d’importation du lait a chuté de plus de 45% sur les 11 premiers mois de 2015 par rapport à la même période de 2014, alors que les quantités importées ont diminué de seulement 5%, a appris l’APS auprès des Douanes. La facture d’importation du lait en poudre, de la crème de lait et de matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans la filière laitière, a atteint 1,008 milliard de dollars
contre 1,84 milliards à la même période de 2014 (-45,22%),
selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes.
Les quantités importées ont diminué de 5,09% pour s’établir à 351 728,48 tonnes contre 370 602,68 t, détaillent les données du CNIS. Si la facture a fortement diminué malgré une très faible réduction des quantités importées, c’est que les cours ont fortement chuté sur les marchés mondiaux. En effet, le cour de la poudres de lait a reculé de 43,5% sur les 10 premiers mois de 2015 par rapport à la même période de 2014, passant à 2834 dollars la tonne contre près de 5000 dollars entre les deux périodes de comparaison, indiquait récemment une analyse
des prix des produits alimentaires importés élaborée par le ministère du Commerce.
En 2014, les importations de lait en poudre et de matières premières laitières se sont chiffrées à 1,91 milliard de dollars pour une quantité de 395 898 t. Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et promouvoir la filière lait nationale, de nouvelles mesures ont récemment été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur, en augmentant la subvention
du lait cru et en encourageant l’investissement dans la production laitière et l’alimentation.
Le gouvernement a décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache sera fixé à 50 DA, à savoir 36 DA de prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l’Etat, contre respectivement 34 et 12 DA auparavant. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l’accès à l’aliment du bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d’approvisionner directement les éleveurs en son (résidu de mouture de blé).
D’autres mesures de facilitation, à moyen terme, ont été prises par le gouvernement afin d’asseoir
une stratégie de relance de la filière lait : accès des professionnels de la filière au foncier agricole,
encouragement de l’utilisation du crédit de campagne R’fig pour investir dans la production des fourrages.
R. S.
Re : La facture d’importation du lait en baisse de 45%
Télé 7 Jours pourrait être racheté par Mondadori...., déjà propriétaire de "Télé Star", "Télé Poche" ou "Closer"
Selon Les Echos , Mondadori serait intéressé pour racheter "Télé 7 Jours", "Ici Paris" et "France Dimanche", des magazines qui appartiennent à Lagardère .
Le groupe italien tiendrait donc la corde face à Altice Media, la société de Patrick Drahi.
"Les offres des deux groupes seraient comparables - autour de 40 millions d’euros voire un peu plus - pour les trois magazines", expliquent nos confrères en précisant que le groupe aurait proposé de renoncer à tout ou partie de la "dette abonnés" attachée à ces titres.
Une offre qui avoisinerait 60 millions d'euros.
Mondadori est déjà propriétaire de "Closer" , "Le Chasseur Français", "Grazia", "Télé Star", "Télé Poche", ou encore "L'Auto Journal".
"Se présentant comme numéro 3 de la presse magazine avec des ventes de 340 millions d’euros en 2014, Mondadori France gagnerait près d’un tiers de sa taille s’il emportait la mise", indiquent Les Echos.
Le crédit à la consommation de retour
A la une Actualité/Commerce_Le crédit à la consommation
le 02.01.16 | 10h00
Le crédit à la consommation de retour
Les ministres du Commerce, des Finances et de l'Industrie ont signé, jeudi dernier,
l'arrêté interministériel portant sur les conditions et modalités d'octroi du crédit
à la consommation, rapporte l’agence officielle APS.
Ce dispositif réglementaire, composé de cinq articles, fixe essentiellement la liste
des produits industriels fabriqués ou assemblés localement éligibles au crédit à
la consommation, dont l’entrée en vigueur est attendue dès la semaine prochaine.
La liste en question, qui comprend sept catégories de produits, à savoir les voitures,
les ordinateurs, les électroménagers, les meubles et quelques matériaux de construction,
«sera étendue en fonction de l'évolution de la sphère de production», a relevé
le ministre du Commerce, lors de la cérémonie de signature de l'arrêté interministériel.
Pour sa part, le ministre des Finances a souligné que ce crédit, outre le fait d’être un
dispositif de consolidation du pouvoir d'achat des consommateurs, constitue
«une mesure de sauvegarde et d'expansion du produit national». Il a appelé les ménages
à veiller à une gestion «vigilante» et «prudente» de leur budget pour éviter tout surendettement.
Le ministre de l'Industrie a suggéré, quant à lui, la mise en place d'un autre dispositif qui permettra
de réorienter la consommation de la production locale par les institutions de l'Etat, afin d'accélérer
l'appareil de la production nationale. Gelé depuis 2009 pour ralentir les importations et limiter
le niveau d'endettement des ménages, le crédit à la consommation a été réintroduit
par l'article 88 de la loi de finances 2015.
Dans le détail, les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité
du prix du produit acquis, mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés. Les produits éligibles
au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux plancher d'intégration du produit.
Une centrale des risques des entreprises et ménages a été mise en place par la Banque d'Algérie
pour s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur. Les revenus de l'emprunteur
devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif
au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure
à trois mois et n'excédant pas les soixante mensualités.
R. E.
Les réserves de change selon Laksaci
A la une/Economie
le 06.01.16 | 12h14
Les réserves de change à 152,7 mds dollars à fin septembre 2015, selon Laksaci
Les réserves de change de l'Algérie ont baissé à 152,7 milliards de dollars (mds usd)
à fin septembre 2015 contre 159,03 mds usd à fin juin 2015, soit une baisse
de 6,33 mds usd entre juin et septembre, a indiqué,
mercredi à Alger, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Entre septembre 2014 et septembre 2015, la contraction des réserves de change a été
de 32,57 mds usd, a-t-il précisé. Par ailleurs, le déficit de la balance des paiements s'est
établi à 20,8 mds usd au cours des neuf premiers mois 2015 contre un déficit
de 3,02 mds usd durant la même période de 2014, a souligné le gouverneur dans sa
présentation du rapport de la conjoncture économique et financière en présence
des P-dg des banques et établissements financiers en activité en Algérie.
Re : Les réserves de change selon Laksaci
Economie: Samsung s'attend à une année 2016 plus difficile ...
Samsung Electronics a déclaré lundi s'attendre à des conditions d'activité difficiles en 2016 en raison de la faiblesse de l'économie mondiale et du durcissement de la concurrence sur des marchés clés, comme les mémoires ou les "smartphones".
Dans un communiqué, le géant sud-coréen de l'électronique explique que son directeur général, Kwon Oh-hyun, a déclaré aux salariés du groupe dans un message à l'occasion du Nouvel An que la croissance mondiale resterait faible cette année et que certains facteurs d'incertitude, comme les risques financiers liés aux pays émergents, allaient se renforcer.
Son message n'inclut aucune prévision chiffrée mais il a alimenté les interrogations sur la qualité des résultats financiers de Samsung pour le trimestre octobre-décembre.
A la clôture de la Bourse de Séoul, le titre du groupe cédait ainsi 4,37% à 1.205.000 wons, au plus bas depuis trois mois, contre un recul de 2,03% pour l'ensemble du marché.
"L'impact négatif d'une demande faible et de la baisse des prix de vente dans le secteur des semi-conducteurs et celui des écrans à cristaux liquides a probablement été plus marqué qu'anticipé initialement", a estimé par ailleurs Korea Investment dans une étude publiée lundi.
L'intermédiaire a réduit son estimation du bénéfice d'exploitation de Samsung sur le trimestre octobre-décembre à 6.400 milliards de wons (4,95 milliards d'euros), contre 6.800 milliards auparavant.
Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, qui intègre les estimations de 36 analystes, donne un bénéfice d'exploitation 6.800 milliards, soit 8,1% de moins qu'au troisième trimestre.
Kwon a également évoqué un renforcement de la concurrence dans les principales activités du groupe, a précisé Samsung.
Le groupe doit publier vendredi ses estimations de résultats pour le quatrième trimestre 2015. Il avait dit fin octobre que le bénéfice d'exploitation du trimestre serait inférieur à celui de la période juillet-septembre, en arguant d'une baisse saisonnière de la demande de composants électroniques.
On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie
A la une/Economie
le 08.01.16 | 10h00
Mourad Preure. Expert pétrolier international
On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie
- L’augmentation des prix des carburants est-elle nécessaire ?
Certains experts disent que les carburants et l’énergie doivent être vendus au prix du marché. Je ne suis pas d’accord. Je considère qu’on doit préserver le droit des Algériens à l’énergie. Aujourd’hui, les deux tiers de l’humanité n’ont pas accès à une énergie commerciale et il ne faut pas que le prix de l’énergie soit un barrage pour son utilisation par les Algériens.
L’augmentation des prix des carburants est une variable d’ajustement qui a un effet inflationniste. Cette augmentation décidée par le gouvernement n’est pas significative, mais il ne faut pas s’engager dans cette direction. La question qui se pose est que la personne qui possède un véhicule tout-terrain allemand n’a pas besoin qu’on la subventionne de la même manière
qu’un citoyen qui a une vieille voiture.
Le fichier des cartes grises pourrait permettre d’identifier ceux qui ont des voitures de luxe et peuvent être frappés par une fiscalité. A mon avis, il faut privilégier la fiscalité directe plutôt que l’indirecte qui frappe tout le monde sans distinction. Par ailleurs, il faut comparer en parité de pouvoir d’achat, autrement dit, il faut considérer les prix par rapport à ce que
touche l’Algérien et ce qu’il a comme charges.
- Quel impact ces hausses auront sur la consommation ?
La réalité est que la consommation de carburants augmente vite. Nous en sommes arrivés à la saturation de nos capacités de raffinage. Nous importons des carburants facturés à un prix subventionné, mais aujourd’hui, l’Etat est dans une situation où il ne peut plus subventionner. L’augmentation des prix des carburants est une caractéristique de l’industrie pétrolière.
La demande est élastique à long terme et inélastique à court terme. Cela veut dire que si on augmente le prix, les gens ne vont pas du jour au lendemain prendre leur bicyclette et arrêter de consommer du carburant. Mais ils vont renoncer à d’autres dépenses pour assurer leur mobilité. Les effets de l’augmentation des prix des carburants sur la demande sont, à mon avis, minimes.
- Beaucoup parlent du déficit de Sonatrach. Qu’en est-il réellement et quel est l’impact
des hausses des carburants sur celui-ci ?
Sonatrach n’est pas dans une situation de déficit et, surtout, Sonatrach est une compagnie pétrolière intégrée depuis l’amont, c’est-à-dire de la production, jusqu’à l’aval, c’est-à-dire le raffinage et la distribution. Donc les prix des carburants
n’entrent que partiellement dans ce qu’on appelle le «déficit».
D’ailleurs, la compagnie n’est pas déficitaire mais subit les contrecoups de la chute des cours du pétrole, une conjoncture qui fait baisser les revenus issus du marché pétrolier amont. C’est un mécanisme tout à fait normal. Ceci dit, il est vrai qu’il existe un gaspillage contre lequel il faut lutter. Quand on voit les voitures sur les autoroutes tourner à régime réduit, c’est comme si les automobilistes brûlaient des dollars.
Pour répondre à cela, il faut des mesures structurelles
et en particulier développer les réseaux de transport collectif.
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Re : On doit préserver le droit des Algériens à l’énergie
A la une/Economie_ Panique à l’OPEP
12.01.2016|16h59
2ème chute du cours du pétrole en une seule journée
Après être descendu sous le seuil des 32 dollars ce matin, le cours du baril du pétrole
s’est enfoncé encore plus cette après-midi pour tourner autour des 30 dollars.
Une chute qui serait à l’origine de remous au sein même
de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep).
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La surabondance d’or noir, la crise économique chinoise et la hausse de
la valeur du billet vert sont à l’origine de cette dégringolade qui a fait
atteindre le cours du baril à son plus bas niveau depuis douze ans,
à 30,43 dollars pour le Brent, la référence européenne du brut,
et à 30,41 dollars pour le WTI, son équivalente américaine,
perdant ainsi plus de 30% en 2015 et plus de 15% supplémentaires
depuis le début de l’année. Et d’après certains analystes, cette chute
risque encore de s’accentuer pour descendre sous la barre des 30 dollars.
Crédit à la consommation_L’arrêté interministériel publié au JO
A la une Actualité/Commerce_Le crédit à la consommation
le 15.01.16 | 10h00
Crédit à la consommation
L’arrêté interministériel publié au JO
L’arrêté interministériel fixant les conditions
et modalités d’offres en matière de crédit
à la consommation a été publié
au Journal officiel n°1 de l’année 2016.
Signé par les ministres des Finances, de l’Industrie et des Mines et du Commerce,
le texte de six articles fixe notamment la liste des biens éligibles au crédit à
la consommation, composée de sept catégories de produits. Sont éligibles au crédit
à la consommation «les biens fabriqués par des entreprises exerçant une activité
de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent en Algérie
des biens destinés aux particuliers», note l’article 1 de l’arrêté.
Les entreprises «désirant adhérer à ce dispositif doivent se rapprocher de la banque
de leur choix pour l’accomplissement des formalités nécessaires au crédit à la consommation»,
précise le texte. L’octroi du crédit à la consommation est «conditionné par la présentation
d’une facture établie au nom du bénéficiaire, accompagnée d’une attestation délivrée par
l’entreprise exerçant une activité de production sur le territoire national attestant que le bien
objet de la demande de crédit est produit ou assemblé en Algérie». L’arrêté souligne que
«la liste des biens éligibles est actualisée, en tant que de besoin, sur la base des demandes
émanant des entreprises et validée par un comité interministériel (Finances,
Industrie et Mines et commerce) qui sera institué à cet effet.»