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«L’Algérie est condamnée à effectuer un virage à 180°»
A la une Actualité_Ali Kefaïfi. Ex-conseiller au ministère de l’Energie
le 26.11.15 | 10h00
Pièce jointe 19977
«L’Algérie est condamnée à effectuer un virage à 180°»
- Les cours mondiaux continuent à faire du surplace dans un contexte marqué par la persistance de la surabondance de l’offre en pétrole. Certains analystes s’attendent à ce que le prix du brut tombe aux alentours de 20 dollars le baril, d’autant que l’hiver s’annonce doux cette année. Qu’en pensez-vous ?
De manière globale, le modèle classique de formation des prix repose sur des variables structurelles (demande, offre), semi-structurelles (capacités de production et de stockage) et conjoncturelles ou extrastructurelles (géopolitique, financement des économies, marché boursier des matières premières).
Cela se traduit par une tendance structurelle du prix du pétrole (moyenne de 50 dollars/b 2015, 55 dollars/b en 2016, etc.), une volatilité des prix comme c’est le cas pour l’ensemble des matières premières. De ce fait, on peut dire oui pour 20 dollars/b, ou oui pour 70 dollars/b durant un jour ou deux. De même, dans le temps, les prévisions sont différentes selon que l’on se situe sur le court, le moyen ou le long termes.
Dans l’espace iso-temporel, les prix sont différents suivant les catégories de bruts et les pays. Ainsi un brut à 40 dollars correspond à 30 dollars/b au Venezuela (brut extra-lourd) ou aux Etats-Unis (interdiction d’exporter le pétrole brut intérieur). En résumé, on peut dire que pour 2015-2017 le prix sera proche des 60 dollars/b sur les 3 ans, mais avec une volatilité certaine, au moins selon les conditions géopolitiques (Daech, Libye, Irak...) ou la mise sur le marché du pétrole liquide (brut+condensat) iranien stocké dans les bateaux (500 000 barils, soit presque la moitié de la demande 2016) ou à produire (1 million de barils/jour).
- L’Arabie Saoudite pense que les pays producteurs doivent augmenter leur capacité de production de 5 millions de barils par jour pour répondre à la demande mondiale. Quelles seraient les conséquences d’une telle décision sur le marché pétrolier ?
En fait, il s’agit des 5 millions barils/jour conséquence de la déplétion pétrolière (le fameux «vieillissement» des gisements) et des nécessaires investissements à réaliser. Le modèle mondial d’offre-demande pétrolière (brut+condensat) montre que, pour la première fois, la demande mondiale hors OCDE a dépassé la demande des «pays riches» (OCDE). Ainsi, près de nous, l’UE voit sa consommation se stabiliser. A moyen terme, le véritable combat, sous l’angle du nouveau paradigme du «price maker» ou modèle de Stackelberg, se joue entre les gisements vieillissants (déplétion) de l’Arabie Saoudite et les gisements non conventionnels américains (tight+shale oils).
L’arme des premiers est un coût moyen de 20 dollars le baril ; celle des seconds, un coût de 20 à 60 dollars/b (taux d’actualisation de 10%) ou 30 à 80 dollars/b (taux de 20%). Autre arme des seconds : des réserves assurant le maintien de la production actuelle (soit trois fois celle de l’Algérie ou de la croissance annuelle de la demande mondiale). Ensuite, les ruptures technologiques de récupération, de nano catalyse (gaz naturel comme substitut au pétrole pour la production des carburants).
Enfin, la fin de l’OPEP prévue vers 2025 est accélérée par l’erreur de jugement de l’Arabie Saoudite qui, il y a un an exactement, a engagé les pays de l’Organisation dans une «bataille» contre les pétroles américains non conventionnels, perdue d’avance car elle avait omis de bien calculer «les coûts marginaux» de ces tights et shale oils. Le comble est qu’elle a obligé les autres membres de l’OPEP à la suivre dans cette terrible mésaventure, aggravée par les prix d’équilibre budgétaire de 100 dollars et plus, faux «privilèges» des Etats rentiers de 2000-2020.
- Que peut faire l’OPEP, aujourd’hui, pour parvenir à un rééquilibrage du marché ?
Sur le plan historique, en 2025 on dira que l’ex-OPEP aura vécu (depuis 1960) comme ont vécu les 7 «sœurs pétrolières» (ex-cartel mondial) de 1920 à 1960, ou la compagnie texane des… chemins de fer (ex-cartel américain). Sur le plan de la théorie de la décision, il y a deux OPEP : le CCG et les «fragiles» dont l’Algérie, chacune avec des stratégies totalement antagonistes.
Contre les «deux OPEP», il y a la technologie, les réserves américaines en non-conventionnel, l’ambiguïté des producteurs potentiels (Iran, Irak puis Libye), la transition énergétique, etc. Contre les «fragiles», il y a le «Daech intérieur», à savoir le prix d’équilibre budgétaire supérieur à 100 dollars, conséquence de l’Etat rentier, de l’absence de gouvernance, du règne de l’«a-compétence» et de l’absence de rétroviseur. L’OPEP n’a plus qu’à agir sur une variable interne : supprimer les déficits (budget) et s’engager dans l’après-pétrole. Mais n’est-il pas trop tard ?
- Que doit faire l’Algérie pour préserver ses intérêts sur ce marché et minimiser l’impact de la chute des prix du pétrole ?
L’Algérie est condamnée à effectuer un virage à 180°. Nous avons 2016-2017 pour tout changer (structures, systèmes, politiques, gouvernance, citoyenneté, etc.). Mutatis mutandis, il y a un plan B. Mais l’Algérie a-t-elle encore des oreilles, un cerveau et des bras ? Sur le plan économique, s’abriter derrière le Venezuela, pays rentier en déconfiture certaine ; sur le plan du marché pétrolier, il n’est pas opportun de faire des recommandations car, contrairement à ses deux prédécesseurs, l’actuel ministre de l’Energie, ingénieur et économiste, maîtrise parfaitement le modèle global.
Lyes Mechti
Re : «L’Algérie est condamnée à effectuer un virage à 180°»
Sony annonce avoir vendu plus de 30 millions de PlayStation 4
Sony a annoncé mercredi avoir déjà écoulé, à la date de 22 novembre, plus de 30,2 millions d'exemplaires de sa console de jeux vidéo PlayStation 4, une baisse mondiale des prix consentie avant la période des fêtes de fin d'année ayant dopé les ventes.
En mars, le nombre de ventes de PlayStation 4, mise sur le marché fin 2013, avait atteint la barre des 20 millions.
Grâce à sa console de jeux, Sony a pu dégager sur la période juillet-septembre un bénéfice opérationnel de 88 milliards de yens (677 millions d'euros), son meilleur résultat pour un deuxième trimestre en huit ans.
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Manœuvres serrées à l’APN
A la une/Actualité_La Loi de finances 2016 passe mal
le 28.11.15 | 10h00
Les élus de l’Assemblée populaire nationale ont, une nouvelle fois, brillé par leur inventivité lorsqu’il s’agit de contourner les règles régissant les institutions de la République. Jeudi soir, la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale est revenue sur l’un des amendements qu’elle a pourtant elle-même introduit.
Un fait inédit dans les annales de cette institution de la République. En effet, et après avoir abrogé l’article 71 du projet de loi de finances 2016, elle a décidé de le réintroduire sous forme amendée. Il est vrai que l’article 71 a suscité, dès le départ, une vive opposition au sein de l’Hémicycle. Le texte stipule, en effet, que «des décrets d’ajustement peuvent être pris sur le rapport du ministre chargé des Finances, en cours d’année, pour prendre en charge, par le gel ou l’annulation de crédits destinés à la couverture de dépenses, une situation d’ajustement nécessaire en cas de détérioration des équilibres généraux».
Une disposition décriée par bon nombre de députés qui la considèrent comme étant anticonstitutionnelle, car reflétant une tentative de la part de l’Exécutif de s’emparer des pouvoirs législatifs. Raison pour laquelle elle a d’ailleurs été abrogée lors de sa réunion préliminaire. Cependant, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, est remonté au front pour défendre son projet et a décidé de soumettre, une nouvelle fois, la disposition en question à l’appréciation de la commission dans le cadre d’un amendement.
Un procédé que plusieurs membres de la commission issus de l’opposition n’ont pas apprécié, considérant que le ministre peut recourir à la plénière pour soumettre une disposition abrogée par la commission au vote, et pas avant. D’ailleurs, la séance de jeudi a été marquée par des échanges houleux. Les discussions autour de la réintroduction de l’article 71 ont duré plus de deux heures et demi, avant de se solder par le retrait de l’ensemble des députés de l’opposition (PT, FFS, FJD et AAV), qui ont quitté la salle pour ne pas prendre part au vote.
C’est ainsi que les membres de la commission et du budget, issus du FLN et du RND, ont statué seuls sur la question. L’article 71 a ainsi été réintroduit avec un léger amendement. Les députés ont ainsi institué un seuil au-delà duquel il ne sera plus possible de revoir le budget. Seuil qui sera défini dans le cadre d’une commission mixte APN-ministère des Finances à mettre en place.
Petite victoire sur l’article 66
Le député PT, Djelloul Djoudi, considère que ce qui s’est passé jeudi soir est un contournement des règles et que le ministre des Finances n’avait pas à introduire cet amendement en commission. Pour sa part, le député FJD, Lakhdar Benkhellaf, considère que le revirement de la commission est le produit des pressions et du lobbying exercé par les milieux d’affaires qui ont émaillé les travaux de l’Assemblée. Il n’en demeure pas moins que les parlementaires peuvent se targuer d’avoir fait aboutir certaines de leurs revendications, notamment en ce qui concerne l’article 66 relatif à l’ouverture du capital des entreprises publiques qu’ils apparentent
à une forme détournée pour opérer de nouvelles privatisations.
L’article en question a été abrogé par la commission. Cela n’a pas été le cas pour l’article 70 relatif à l’allégement de la règle des 51/49%, ni pour les propositions d’amendement relatives aux taxes sur l’énergie et les carburants, encore moins en ce qui concerne l’introduction d’un nouvel article relatif au droit de préemption. La commission aura tout de même décidé d’amender l’article du PLF 2016 relatif à la levée de l’obligation d’investissement du bénéfice sujet à avantages. Les députés l’ont réaménagé de telle sorte qu’une partie de ce bénéfice soit réinvestie.
Roumadi Melissa
Re : Manœuvres serrées à l’APN
La compagnie low cost britannique Easy Jet annonce qu'elle va ouvrir six nouvelles
La compagnie low cost britannique Easy Jet annonce qu'elle va ouvrir six nouvelles destinations au départ de Toulouse
http://www.jeanmarcmorandini.com/sit...ic/easyjet.jpg
La compagnie low cost britannique a annoncé qu'elle allait ouvrir six nouvelles destinations au départ de Toulouse selon la Dépêche du midi.
A partir de l'été 2016, seront ainsi desservies Berlin, Dubrovnik, Faro au Portugal, Milan, Mahon (Minorque aux Baléares), Olbia en Sardaigne.
Ces nouvelles destinations portent à 25 le nombre de villes desservies depuis Toulouse-Blagnac par Easyjet.
Par ailleurs, dès mars 2016, les hommes d'affaires pourront utiliser un premier vol tôt le matin – à 07 h 35 pour Paris-Orly.
Ce nouvel horaire fait partie de la stratégie d'Easyjet pour conquérir une clientèle Affaires encore chasse gardée d'Air France qui propose un véritable pont aérien entre Paris et Toulouse avec plus de 25 jours par an.
La Navette toulousaine est devenue la plus fréquentée d'Europe détrônant celle reliant Barcelone à Madrid.
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Passage en force de la Loi de finances 2016
A LA UNE/ACTUALITÉ_Passage en force de la Loi de finances 2016
le 01.12.15 | 10h00
Les députés de la majorité (FLN et RND) étaient tous présents et ont rejoint dès la première sonnerie la plénière, alors que les élus de l’opposition (PT, FFS, Alliance de l’Algérie verte, El Adala et Parti de la construction nationale) ont décidé d’exprimer leur mécontentement et leur rejet du «projet de la honte».
Jamais dans les annales de la législature pluraliste, un projet de loi de finances n’a suscité autant de polémique et de colère. Hier, c’était la bagarre et la cacophonie à l’hémicycle Zighout Youcef. Des députés en sont arrivés aux mains. La séance était houleuse du début jusqu’à la fin. Il est 10h30 lorsque la cloche sonne le début des travaux de vote autour du projet de loi de finances 2016. Les députés de la majorité (FLN et RND) sont tous présents et rejoignent dès la première sonnerie la plénière, alors que les élus de l’opposition (PT, FFS, Alliance de l’Algérie verte, El Adala et Parti de la construction nationale) ont décidé d’exprimer leur mécontentement et leur rejet du «projet de la honte».
Unis, ils ont d’abord improvisé une marche, arpentant les couloirs de l’Assemblée nationale en brandissant des affiches où l’on pouvait lire «Ministres oligarques dégagez», «Touche pas à mon Etat social», «Non à la spoliation de l’argent du peuple», «L’argent pour eux, misère pour le peuple», «Non à la privatisation de l’Etat». Les contestataires ont scandé également des slogans hostiles au gouvernement : «Honte, honte, ils ont vendu l’Algérie au dinar symbolique», «Algérie libre et démocratique». Déterminés à bloquer le projet et à dénoncer la mainmise des hommes d’affaires sur les décisions politiques et économiques, les députés de l’opposition rejoignent la plénière.
Les travaux débutent avec une heure de retard.
Djelloul Djoudi, député du PT, réclame un point d’ordre. Larbi Ould Khelifa l’ignore et invite le rapporteur de la commission des finances à la tribune pour lire le rapport complémentaire du projet de loi de finances 2016. Une réaction qui a soulevé l’ire du PT et de tous les partis de l’opposition. L’attitude de M. Ould Khelifa et son indifférence pousse les députés à envahir la tribune pour imposer le point d’ordre.
Insultes et quolibets
Les députés du FFS n’étaient pas en reste : ils ont envahi le bureau du président de l’APN et se sont alignés derrière Ould Khelifa avec des affiches et un immense emblème national. La situation s’embrase. Les députés FLN quittent leurs sièges pour rejoindre eux aussi le bas du pupitre. Les altercations verbales tournent aux affrontements physiques entre députés du PT et du FLN.
Djemaï, chef du groupe parlementaire du vieux parti, agresse une députée du PT. La tribune se transforme en ring. Ould Khelifa ne bouge pas et les membres du gouvernement sont imperturbables, à l’exception du ministre de la Jeunesseet des Sports, Ould Ali, qui se sent obligé de réagir par l’insulte. Le député Taâzibt, drapé de l’emblème national, lui réplique. La situation aurait pu
dégénérer si ce n’était l’intervention des agents de l’APN.
Ould Khelifa intervient enfin et accorde le point d’ordre au PT. Djoudi prend la parole et s’exprime au nom des députés de l’opposition. Il dénonce les dispositions contenues dans la loi de finances et la falsification du rapport de la commission par le président du groupe parlementaire FLN : «Les amendements apportés et approuvés par la commission ne sont pas transcrits dans le rapport. Il y a eu fraude et trafic.» Taâzibt intervient et s’interroge sur l’absence du
ministre de l’Industrie M. Bouchouareb, qui est, selon lui, l’instigateur de ce projet.
Taâzibt l’accuse de «servir l’oligarchie» et explique que son parti n’a de problème ni avec les députés du FLN ni avec certains ministres. «Notre seul problème, ce sont les ministres oligarques qui servent les intérêts de groupes», lance le député. Intervenant à plusieurs reprises pour apporter des propositions d’amendement, Taâzibt profite de la tribune pour exprimer tout le mépris qu’il voue à ceux qui veulent vendre l’Algérie au dinar symbolique. Il ne rate pas l’occasion de tirer
sur le ministre de la Jeunesse et des Sports qu’il traite de «Kabyle de service».
Texte «coup d’état»
«Vous savez ce que ce ministre m’a dit en signe de défiance : je suis un bandit faisant partie d’un Exécutif de bandits. C’est très grave venant d’un ministre de la République. Nous avons enregistré ses déclarations», s’offusque Taâzibt. Lui emboîtant le pas, Nadia Chouitem, du même parti, lance a M. Ould Ali : «Honte à vous Monsieur le ministre !» Le président de l’APN intervient et réplique, en signe de solidarité avec le ministre de la Jeunesse et des Sports : «C’est un bandit d’honneur !» Le PT a qualifié le texte de la PLF 2016 de «coup d’Etat contre l’Etat algérien» et appelle le président Bouteflika à bloquer le projet. Youcef Khababa et Lakhdar Benkhalef de l’Alliance pour l’Algérie verte
se sont élevés contre le bradage du marché national.
Pour eux, ce projet vise à sanctionner le peuple. Les députés FFS, PT et AAV ont dénoncé le comportement et «les agissements de gangsters» de certains ministres. Ils ont chahuté la séance en entonnant les chants patriotiques Min Djibalina et Qassaman. Chafaa Bouaiche, président du groupe parlementaire FFS, affirme qu’«aujourd’hui, nous avons assisté à la plus haute trahison du sang des martyrs de notre glorieuse Révolution à l’intérieur d’une Assemblée gérée par une mafia au service d’une oligarchie. Des mafieux qui ont réussi à occuper des postes importants au niveau de l’APN et sont devenus des représentants d’un gouvernement et des hommes d’affaires».
Le député FFS a rejeté le projet car «il est antisocial et surtout antinational». Il est 15h. Le ministre des Finances intervient pour introduire un amendement oral. Cette façon de faire irrite l’opposition qui quitte l’hémicycle et improvise une manifestation à l’extérieur de l’APN, bloquant ainsi la circulation. Au milieu d’un important dispositif de sécurité, les députés scandent des slogans hostiles au gouvernement tout en critiquant le projet de loi de finances, dénonçant les privatisations et les oligarques.
Nabila Amir
Re : Passage en force de la Loi de finances 2016
ADSL : Bouygyes Telecom et Free ne veulent pas d'une hausse du prix du dégroupage.
Réglementation : Proposée par l'Arcep, le régulateur des télécoms, le tarif de gros payé par les concurrents d'Orange pour utiliser son réseau cuivrée doit augmenter pour inciter les acteurs à plus investir dans la fibre.
Par Olivier Chicheportiche | Mardi 01 Décembre 2015
L'Arcep, le régulateur des télécoms vient de mettre en
consultationune "légère" hausse du tarif de gros payé par les opérateurs alternatifs à Orange afin d'accéder à son réseau cuivre haut débit
ADSL(dégroupage) pour 2016 et 2017.
"La mise en place de ces encadrements tarifaires répond à un fort besoin de prévisibilité des acteurs dans un contexte, pour le dégroupage, d’investissements importants dans les réseaux de nouvelle génération (NGA – Next Generation Access) et, pour la VGAST (vente en gros de l’abonnement au service téléphonique) et le départ d’appel vendu avec celle-ci, d’un marché entreprises fonctionnant sur des contrats pluriannuels", explique le régulateur.
Entretien ?
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L'argument "réseaux de nouvelle génération" est important.
A travers cette augmentation, il s'agit d'inciter les acteurs à plus investir dans la fibre optique.
Concrètement, ce prix de gros pour le dégroupage total passerait de 9,05 euros par ligne et par mois en 2015 à 9,10 euros par ligne et par mois l'an prochain et 9,45 euros par ligne en 2017.
Dans le même temps, les frais d'accès au service et résiliation baisseraient, passant sur la même période de 56 à 50 euros et de 20 à 15 euros par ligne et par an.
Pour autant, le projet est assez peu goûté par les concurrents d'Orange qui font face à des dépenses en hausse : taxe Copée, licence 700 Mhz... S
elon l'Express, Bouygues Telecom et Free ont ainsi signé un courrier commun destiné au régulateur, contestant cette hausse "ni légitime ni pertinente (qui) casserait les capacités d'investissement des deux petits opérateurs (dans la fibre) et renforcerait la position déjà ultra-dominante d'Orange".
Encore une fois, la menace à peine voilée de lever les pied sur les investissements fibre est agitée. De quoi contrecarrer les objectifs du gouvernement de couverture THD pour 2022...
BouyguesTel et Free affirment également (et l'argument est depuis longtemps avancé par les alternatifs) que la boucle locale cuivre d'Orange est amortie "depuis longtemps" et ne bénéficient plus d'investissements de la part de l'opérateur historique alors qu'une partie du tarif de dégroupage est justement dédié à l'entretien du réseau.
Les deux acteurs exigent donc une stabilité de ce tarif "aussi longtemps que le marché du très haut débit (...) n'aura pas trouvé un équilibre concurrentiel".................
Re : Passage en force de la Loi de finances 2016
Les recettes publicitaires des médias devraient baisser de 1,5% en 2015,
http://www.jeanmarcmorandini.com/sit...ublicite_0.jpg
Les recettes publicitaires des médias devraient baisser de 1,5% en 2015, avec notamment un recul de 3% pour les médias historiques, que l'apport croissant des recettes internet ne compensera qu'à moitié, selon le dernier bilan de l' Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep) .
Toujours la plus délaissée par les annonceurs, la presse imprimée a vu globalement reculer ses recettes publicitaires de 7,9% sur les 9 premiers mois de 2015, à 1,5 milliard d'euros.
C'est dans les quotidiens nationaux que ce repli est le plus marqué (-12,4%), ainsi que dans la presse gratuite (-11,6%) et dans les magazines (-8,1%).
La radio connaît aussi une baisse sur 9 mois (-1,6%, à 386 millions), mais moins prononcée que l'an dernier à la même période.
En revanche, le secteur de la télévision reste en hausse de 1,3% sur 9 mois.
L'affichage extérieur subit lui une diminution de 0,9%.
Globalement, sur les neuf premiers mois de 2015, les médias historiques hors recettes internet (presse imprimée, télévision, radio, publicité, affichage extérieur, courrier publicitaires) ont vu leur recettes chuter de 2,9%, à 6,2 milliard d'euros, contre -4% sur les neuf premiers mois de 2014, note l'Institut.
"Dans l'hypothèse où la contribution d'Internet serait identique au second semestre à celle du premier semestre (1,4 point de croissance pour l'ensemble du marché), le marché publicitaire total serait en baisse de 1,5%", estime l'Institut.
"Du fait des événements dramatiques survenus le 13 novembre qui vont obligatoirement affecter l'économie sur la fin de l'année, nous restons sur une prévision négative pour l'année 2015", conclut l'Irep.
Re : Passage en force de la Loi de finances 2016
Les Etats-Unis vont avoir la première chaîne de téléachat dédiée aux armes
http://www.jeanmarcmorandini.com/sit...ic/920x920.jpg
Une société indépendante va lancer début janvier une chaîne de téléachat dédiée aux armes et baptisée GunTV, a indiqué une porte-parole, avec l'ambition de proposer ses produits "de manière responsable".
Ce lancement intervient dans un contexte polémique, marqué par la récente succession de tueries par armes à feu.
La dernière en date, mercredi, à fait 14 morts à San Bernardino, en Californie.
"Nous avons vu une opportunité de répondre à un besoin, pas d'en créer un", a déclaré Valerie Castle, cofondatrice de la chaîne, au quotidien britannique "The Guardian".
"Je ne crois pas que cela va mettre plus d'armes dans les rues."
La chaîne opérera depuis la Californie.
A l'instar des autres chaînes de téléachat, GunTV présentera, "de manière responsable" selon des documents promotionnels, des armes et des produits associés (articles de chasse notamment), qui pourront être commandés par téléphone ou sur internet.
Contrairement au téléachat traditionnel, les produits ne seront pas livrés chez l'acheteur mais chez le détaillant agréé le plus proche.
Le client pourra y récupérer ses articles après avoir rempli le formulaire idoine et une fois vérifiés ses antécédents judiciaires.
GunTV a déjà conclu un partenariat avec Sports South, l'un des plus importants distributeurs d'armes des Etats-Unis.
Dans un premier temps, la chaîne, distribuée par satellite et sur le câble, ne diffusera ses programmes que la nuit, mais prévoit déjà d'assurer, à plus long terme, une programmation 24h/24......
PS :...voile la réponse des usa a des centaines de morts dues aux armes a feu ......!! en vente libre.
Re : Passage en force de la Loi de finances 2016
Le plan social à L'Express, racheté cette année par le groupe Altice de Patrick Drahi
Le plan social au sein du groupe de presse L'Express, racheté cette année par le groupe Altice de Patrick Drahi, devrait entraîner 90 suppressions de postes, dont 27 journalistes ou documentalistes, au lieu des 125 annoncées en septembre, selon une source syndicale.
"On est à deux doigts de trouver un accord avec la direction.
Le nombre de postes supprimés a été ramené à 90 au lieu de 125, dont 27 titulaires d'une carte de presse", a déclaré Jacques Trentesaux, rédacteur en chef à L'Express et délégué CFDT, confirmant une information de la Correspondance de la Presse.
Les autres suppressions de postes concernent des fonctions administratives et techniques.
Finalisé jeudi matin, l'accord sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) devrait être signé le 18 décembre, espère M. Trentesaux, après consultation des salariés par référendum.
Au total, le PSE devrait coûter entre 15 et 16 millions d'euros, selon le syndicaliste.
Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité confirmer le nombre de suppressions de postes.
En septembre, elle avait annoncé un PSE prévoyant la suppression de 125 postes, sur environ 600 personnes.
Environ 120 journalistes ont en outre déjà quitté volontairement le groupe depuis le début de l'année, dans le cadre d'une clause de cession ouverte jusqu'au 8 juin 2016, selon M. Trentesaux, qui déplore une "hémorragie de cartes de presse".
La direction a aussi décidé, d'après lui, d'offrir une prime de 10.000 euros à ceux qui quitteront le groupe entre le 7 et le 21 janvier, afin d'encourager de nouveaux départs volontaires.
Re : Passage en force de la Loi de finances 2016
Orange, SFR, Bouygues et Free seraient plus rentables en 2016 ...?
Orange, Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free continueront d'améliorer leur rentabilité en 2016, grâce à une trêve dans la guerre des prix qui les oppose, prévoit l'agence de notation Moody's dans une étude publiée cette semaine.
Les quatre opérateurs devraient se focaliser sur la création de valeur, en maintenant leurs dépenses d'investissements à des niveaux élevés pour développer leurs réseaux 4G et de fibre optique.
Ce changement de stratégie devrait permettre aux opérateurs de poursuivre l'augmentation de leur rentabilité malgré la persistance de fortes pressions concurrentielles, précise Moody's dans un communiqué.
L'agence n'exclut pas pour autant une consolidation du secteur.
Altice, maison-mère de Numéricable-SFR, pourrait à nouveau tenter de racheter Bouygues Télécom fin 2016 ou 2017, estime Moody's.
En juin, le propriétaire d'Altice, le milliardaire Patrick Drahi, avait essuyé un refus de Martin Bouygues, alors qu'il lui proposait 10 milliards d'euros pour la branche télécom du groupe Bouygues.