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Re : Economie
USINE RENAULT D'ORAN
On négocie l'extension
La présence de la pièce algérienne dans l'automobile de Renault est tout au moins infime. Elle a été estimée à un taux de 02% avant de la hausser à 25%.
La pièce automobile de fabrication algérienne doit primer dans le montage automobile en Algérie. Une telle équation constitue l'essentiel des préoccupations du pouvoir algérien, local et hiérarchique. Une telle finalité tant recherchée dans le cadre du développement de l'industrie algérienne n'est pas impossible tant que la volonté existe. C'est le wali d'Oran qui a fait jeudi une déclaration dont les lectures se placent essentiellement dans ce contexte. En marge d'une visite de travail de projets d'investissement qu'il a effectuée jeudi, il a ouvert le bal en évoquant un tel dessein; il dira en substance que «l'objectif de 43% d'intégration de pièces algériennes dans les véhicules Renault montés à l'usine d'Oran sera complètement atteint en 2017». Celle-ci, la pièce algérienne, n'est pas absente dans la voiture produite par Renault Algérie Production, Rap. Seulement, sa présence dans l'automobile de Renault est tout au moins infime. Elle a été estimée à un taux de 2% lors du lancement de l'usine Rap avant de la revoir à la hausse de 25% en attendant son accroissement vers les niveaux de 43% durant l'année prochaine. Pourquoi donc presser le pas et par ricochet plaider pour la nécessité de l'omniprésence de la pièce algérienne assemblée dans l'automobile Renault? Localement, on s'estime prêts à lancer les investisseurs algériens désireux d'investir dans un tel créneau: la pièce de l'automobile. L'augmentation de ce taux d'intégration vise le développement du large réseau de sous-traitants nationaux devant répondre aux besoins de l'usine. En avançant une telle évidence, le wali d'Oran n'a pas omis au passage de souligner l'importance de ce taux d'intégration de 43% de pièces algériennes entrant dans la fabrication des véhicules Renault. Peut-on répondre à une question notamment en matière de foncier? Rien ne semble empêcher un tel objectif. Abdelghani Zaâlane, très convaincu des démarches entreprises en ce sens, il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour annoncer une bonne nouvelle reposant essentiellement sur l'accompagnement accordé par l'Etat quant à développer sa machine...industrielle. Les négociations sont ouvertes. En ce sens, le wali a, sans être plus explicite, fait savoir qu'un «projet d'extension de l'usine d'Oued Tlélat est en cours de négociations au niveau du gouvernement».
Inaugurée en décembre 2014, l'usine de montage de véhicules d'Oued Tlélat occupe une superficie de 150 hectares. Renault Algérie Production assure actuellement le montage de deux modèles de véhicules de tourisme, La Symbol et La Stepway Sandéro. L'usine Renault Algérie Production est l'aboutissement d'une solide coopération entre Renault et l'Algérie, qui donne naissance à l'industrie automobile en Algérie, 2e marché automobile du continent africain. Cette usine produit la nouvelle Renault Symbol, avec une capacité de production de 25.000 véhicules par an, susceptible d'être portée à terme à 75.000 véhicules par an. La nouvelle Renault Symbol baptisée «made in Algeria» est le premier véhicule fabriqué en Algérie. Il est équipé d'un GPS. Aussi, la nouvelle voiture adoptera d'ailleurs l'appellation Symbol «Extrême» puisqu'elle est une version haut de gamme de la Symbol déjà commercialisée.
Pour Renault, ce projet industriel est l'aboutissement de plus de 90 années de présence en Algérie. Une politique énergique de recrutement et de formation a permis l'embauche de près de 350 employés au sein de l'usine, dont près de 40% de femmes. Au titre de la sous-traitance, 500 emplois ont été créés. Dans sa sortie de jeudi, le wali d'Oran n'a pas omis d'inspecter un projet de réalisation d'une raffinerie de sucre de Tafraoui, dans la daïra d'Oued Tlélat. Ce projet a été lancé en 2015. En s'enquérant de l'état d'avancement des travaux, les responsables de cette usine ont indiqué que «les travaux ont atteint un taux d'avancement de 80%.». Le projet sera livré d'ici la fin de l'année en cours. Cette installation produira, au départ, 1000 tonnes de sucre par jour pour passer ensuite à 2000 tonnes/j. Au total, la raffinerie produira quelque 700.000 tonnes de sucre par an.
Par Wahib AïT OUAKLI -
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Re : Economie
La raffinerie de sucre d’Oran prête à la production: Fini le monopole
Le sucre ne sera plus frappé par le phénomène du siècle, le monopole, ni par la spéculation.
Dans sa sortie de jeudi, le wali d’Oran s’est enquis du projet rentrant dans le cadre de la réalisation d’une raffinerie de sucre. Celle-ci est implantée dans la commune de Tafraoui, dans la daïra d’Oued Tlélat. Le projet a été lancé en 2015. Les responsables de cette usine, tous enthousiastes, ont indiqué que «les travaux ont atteint un taux d’avancement de 80%». Autrement dit, l’usine entrera dans la phase de productions dans peu de temps. Tout compte fait. Le projet sera livré d’ici la fin de l’année en cours. Comme départ, une telle usine produira une quantité de 1000 tonnes de sucre par jour avant de passer à la production de 2000 tonnes/j. Au total, la raffinerie produira quelque 700.000 tonnes de sucre par an. La production de sucre ne sera donc plus l’apanage d’une seule personne ni encore moins d’une quelconque entreprise. Cela amène à dire que le sucre ne sera plus frappé par le phénomène du siècle, le monopole ni encore moins par la spéculation. Le marché du raffinage du sucre s’ouvre donc.
C’est la bousculade. «Tant mieux», dira plus d’un expliquant qu’«un tel segment doit être secoué sérieusement par
une concurrence accrue». Et d’ajouter en expliquant que «cette bousculade permettra sans aucun doute de stopper le monopole imposé sur un marché qui a, dans le temps, échappé à tout contrôle». Ainsi, après le lancement de la raffinerie La Belle- Cristal Union, le projet du groupe Mazouz en cours de réalisation, voilà qu’une autre va voir le jour du côté d’Oran, plus précisément à Tafraoui. Trois projets entrent dans si peu de temps en production. La concurrence ne sera pas un simple point de vue. Elle portera sur le rapport qualité-prix. Des sources proches du ministère de l’Industrie et des Mines indiquent que «la raffinerie de Tafraoui rentrera dans la phase de production dans peu de temps». Elle produira d’importantes quantités de sucre blanc par an avant de doubler ses capacités dans les tout prochains mois qui suivront son lancement. Les responsables en charge d’une telle question tablent sur la production d’au moins 600.000 tonnes. Le marché algérien et extérieur sera inondé. Nos sources affirment que «ladite production sera destinée au marché local. Le consommateur peut donc avoir le coeur net que la disette en la matière ne sera désormais plus d’actualité, mais les promoteurs dudit projet misent gros en visant également le marché extérieur en développant l’exportation. Cela amène plus d’un à dire que ces nouvelles installations briseront une bonne fois la loi imposée localement en mettant un terme au monopole ayant frappé de plein fouet le marché local. Les autorités publiques, en poussant de l’avant l’investissement dans un tel créneau, visent également la réduction des importations et à développer donc l’exportation.
Nul n’ignore l’évidente pénurie qui sévit de temps en temps sur le marché local. C’est une vraie problématique à laquelle ont fait face les responsables en charge du problème, le ministère du Commerce entre autres. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a, dans une sortie ne remontant pas loin, expliqué une telle situation en indiquant que «ce n’est pas un problème d’approvisionnement en sucre ni même celui de la disponibilité de la matière première». «Il existe une situation de monopole», a-t-il explicité. D’où alors la prise de plusieurs mesures par les autorités en décidant de juguler le phénomène de la spéculation. Des autorisations pour la réalisation de quatre raffineries de sucre ont alors été accordées à des investisseurs ayant présenté des dossiers solides comme du béton. L’industrie du sucre est d’un avenir non moins prometteur en Algérie. Sinon pour quoi le prix du kilogramme de sucre faisait l’objet des spéculations lambda allant jusqu’à déclencher le Printemps du sucre en janvier 2011? Lancer l’industrie du sucre en Algérie rentre dans le cadre du développement des PME au même titre que les autres activités sous-traitantes. L’opportunité d’investir dans un créneau permet donc de mettre fin au monopole instauré sur le sucre. L’augmentation du nombre d’entreprises dans le domaine consolidera l’emplacement de l’Algérie et amènera à terme à dégager une plus-value à l’export supérieure à l’import en valeur. Ceci dit, l’Algérie inversera l’équation faisant insidieusement état que les importations de matières premières reviennent dix fois plus cher, voire plus que les exportations du produit fini. Il faut noter que le monopole est interdit. Il a été codifié par toute une loi.
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Boualem Djebbar, Président de l’ABEF : le financement de l’économie a augmenté de 8.9% au premier semestre 2016
En dépit de la crise financière et du manque de liquidité, les banques maintiennent leur rythme de financement de l’économie. Selon Boualem Djabbar, président de l’ABEF, les crédits alloués à l’économie ont accrus de 8.9% au premier semestre 2016. «Au 30 juin 2016, les crédits ont augmenté de 8.9%, donc on s’oriente vers un taux de croissance annuel de 17 à 18%», a déclaré M. Djebbar qui était, ce matin, l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3.Selon le président de l’ABEF, ce taux de croissance explique en partie la baisse de liquidité estimé à 30% par la Banque d’Algérie. «Le manque de liquidité est ordinaire, souligne-t-il, il est du à l’important taux de croissance des crédits et à la baisse des recettes des hydrocarbures».
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Economie : Le Forum SAP des affaires au chevet des entreprises algériennes
Dans le but d'aider les entreprises algériennes de toute taille à se préparer et à se mettre au point pour l'économie numérique, SAP Afrique organisera un Forum des Affaires le 2 novembre 2016 à Alger en Algérie.
Le Forum se tiendra au Sofitel Alger Hamma Garden à Alger et aura pour objectif d'assister les entreprises à découvrir de nouvelles voies pour optimiser leurs processus d'affaires, à collaborer avec les clients et les employés par le biais d'une expérience simplifiée. Avec l'effondrement des prix du pétrole au niveau mondial et une croissance lente, le déficit des transactions courantes algérien a triplé et a atteint -15.2% du PIB en 2015 alors que l'inflation a grimpé à 4.8%. Selon la Banque Mondiale, l'Algérie continue à faire face à d'importants défis tels que l'amélioration de l'environnement des affaires, la diversification de l'économie, et la création d'emplois dans le secteur privé.
Nul doute que le climat des affaires en Algérie est marqué par plusieurs challenges. Aussi, le gouvernement cherche continuellement des moyens de transformer l'économie. Cela fait de l'Algérie un pays destiné à saisir les opportunités qu'offre l'économie numérique. Etant le premier en son genre à se tenir en Algérie, le Forum ambitionne de faire découvrir le rôle de la technologie pour promouvoir les efficiences à travers des innovations telles que Cloud et les technologies analytiques. Le Forum dévoilera aussi comment les entreprises pourront bénéficier des plateformes digitales SAP avec des modèles d'affaires transformationnels pour réinventer les processus de la finance, des ressources humaines, et de la logistique.
« Au milieu des défis économiques auxquels l'Algérie doit faire face, il y a des innovations révolutionnaires qui offrent de grandes opportunités pour stimuler l'économie. L'adoption de l'innovation donnera certainement lieu à l'éclosion d'une forte économie numérique pour aider les entreprises algériennes à devenir plus compétitives. Dans le monde complexe de nos jours, la simplicité est la clé pour l'entreprise pour l'innovation, la croissance, et le succès en transformant les pratiques traditionnelles en nouveaux moyens pour fidéliser les clients,» observait Gilles Lepêtre, directeur exécutif de SAP Afrique Francophone. «L'époque de l'infrastructure coûteuse des technologies de l'information et de la technologie compliquée est révolue. Il est grand temps de retourner aux choses simples et de jouir d'expériences aisées et simples- autant à l'extérieur qu'à l'intérieur du bureau », a-t-il ajouté.
Réitérant son engagement vis-à-vis de l'Afrique du Nord en tant que région stratégique et innovante, le Forum SAP Afrique démontrera comment les entreprises seront capables de déclencher le pouvoir de l'innovation numérique tout en trouvant un équilibre sans rupture entre le maintien de leur infrastructure actuelle et l'innovation. La participation au Forum de plus de 100 délégués parmi lesquels des clients, des clients potentiels, ainsi que des partenaires SAP à travers diverses activités de l'entreprenariat y sera attendue.
Aniss Z.
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Re : Economie
Algérie: Les mesures douanières du PLF 2017 protègent la production nationale et encouragent les exportations (DG des Douanes)
Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a indiqué jeudi à Alger que les mesures douanières prévues dans le projet de loi de finance 2017 visaient à conforter la nouvelle orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement des exportations hors hydrocarbures."Certains articles encouragent la diversification de l'économie nationale et d'autres protègent la production nationale et encouragent les exportations par la réduction des taxes sur les matières premières entrant dans la production", a précisé M. Bentahar au terme de sa rencontre avec membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen des dispositions du PLF, notamment au regard de la législation douanière et fiscale."Ces mesures favorisent la compétitivité des entreprises algériennes, leur permettant ainsi d'exporter leurs produits", a-t-il ajouté.Les mesures douanières prévues dans le PLF "confortent la nouvelle orientation de l'économie nationale reposant sur la protection de la production nationale et l'encouragement des exportations hors hydrocarbures", a estimé le responsable.Concernant le recouvrement, M. Bentahar a précisé que ses services s'employaient à améliorer cet aspect, qu'il s'agisse des importations ou des marchandises saisies et vendues aux enchères publiques, soulignant que le texte prévoyait de nouvelles mesures visant à traiter tous les dossiers en suspens au niveau national en matière d'enchères.Rappelant que les recettes douanières s'étaient établies à plus de 1.000 milliards de dinars en 2015, le directeur général des Douanes a indiqué que les estimations "laissent présager des recettes appréciables en 2016 en dépit du recul des exportations, et ce, grâce au contrôle et au recouvrement douanier efficient".M. Bentahar a examiné avec les membres de la commission des finances et du budget les mesures douanières prévues dans le PLF 2017 et répondu à leurs préoccupations notamment au sujet de l'article 74 qui modifie l'article 64 de la loi de finances 2007 interdisant l'importation à l'état usagé de pièces détachées, parties ou accessoires de véhicules et d'engins pour raison commerciale.Ont été également débattus l'article 81 qui prévoit d'assujettir les produits intervenant dans l'industrie des tapis aux droits de douanes (5%) et à la taxe sur la valeur ajoutée (17 %), et l'article 82 qui assujettit les dérivés de l'aluminium aux droits de douanes avec un taux de 30 % et à la taxe sur la valeur ajoutée (17%).L'article 83 qui permet aux entreprises activant dans l'assemblage et le montage dans le domaine de la mécanique, de bénéficier du régime fiscal préférentiel ainsi que l'article 100 qui soumet l'importation de l'orge à un droit de douanes de 5 %, ont été aussi débattus.Lors du débat, certains députés ont critiqué les articles 81 et 83, s'interrogeant sur l'utilité de poursuivre l'application de ces mesures préférentielles au profit des opérateurs affirmant que "les prix ne baissent pas en fonction de la réduction des impôts ce qui constitue un manque à gagner pour le trésor public".D'autres membres de la commission ont critiqué l'absence de statistiques sur les avantages des exonérations et des facilités dont ont bénéficié les opérateurs à travers les lois précédentes. D'autres encore ont critiqué l'article 100 estimant qu'il aura des répercussions sur les prix des viandes, des peaux et d'autres produits.En revanche, certains membres de la commission ont salué la mesure d'interdiction de l'importation des pièces de rechange déjà utilisées, soulignant la nécessité d'imposer davantage de normes pour la protection du marché national contre les produits non conformes. Ils ont par ailleurs salué la mesure relative au paiement de l'amende sur le retard accusé dans la récupération des marchandises au niveau des entrepôts de la douane.M. Bentahar a indiqué que les mesures préférentielles au profit des opérateurs appuient l'industrie nationale et favorise la création d'emploi soulignant que les résultats seront concrets à moyen et long termes et que cette mesure est appliquée à l'échelle internationale notamment en ce qui concerne les matières premières et ce pour encourager l'économie des pays.Concernant la taxe appliquée sur l'orge et l'aluminium, M. Bentahar a indiqué que cette mesure vise à encourager la consommation du produit local et à protéger le marché national contre l'importation de produits fabriqués localement.Répondant à la question d'un député sur les points de contrôle dressés par les douanes sur les routes publiques ce qui perturbe la circulation routière dans certaines régions, le même responsable a promis d'étudier la question soulignant que les points de contrôle sont une mesure exceptionnelle visant à lutter contre la contrebande et sont dressés pour une heure et demi de temps.
By APS
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Re : Economie
L’Algérie n’importera plus de ciment à partir de 2017, annonce Abdeslam Bouchouareb
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a affirmé dimanche à Adrar que " 2017 sera l’année de la fin d’importation du ciment par l’Algérie".
"L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment, à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être, à travers différents régions du pays, dont la capacité de production globale annuelle devrait atteindre les six (6) millions de tonnes", a souligné M .Bouchouareb lors de l’inspection de la cimenterie de la commune de Timegtane, daïra d’Aoulef à 260 km Est d’Adrar, dans le cadre de sa visite de travail dans la région.
Le ministre de l’industrie et des mines a indiqué que ces projets industriels devront permettre au pays, d’atteindre "l’autosuffisance en ciment, et d’entamer la phase d’exportation vers l’étranger".
Sur site, le ministre a suivi un exposé succinct sur cette importante entité industrielle, fruit d’un partenariat algéro-chinois. Cet ambitieux projet, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de près de 90%, sera livré à la fin de l’année en cours, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle.
Mettant en relief cette démarche d’investissement dans le Sud, le ministre a mis l’accent sur la nécessaire prise en charge de certains volets, facteurs de réussite de pareilles unités industrielles, dont la réalisation de la route reliant cette cimenterie, distante de 36 km du chef- lieu de la commune de Timegtane, pour faciliter l’accès des véhicules lourds notamment.
M. Bouchouareb, qui a mis à profit cette visite, pour écouter la préoccupation soulevée par les responsables du projet liée notamment au manque de cadres et experts étrangers, en raison des procédures d’obtention de visa, a rassuré que cette doléance sera prise en charge en coordination avec les autorités concernées.
By Algerie1
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Re : Economie
Oran: ouverture du deuxième salon "Mentoudj bladi"
ORAN - La deuxième édition du salon de la production nationale "Mentoudj bladi" s'est ouverte lundi au palais des expositions de hai "Medina Jdida" d'Oran, avec la participation de 125 exposants.Cette manifestation économique, qui s'étale jusqu'au 8 novembre prochain, regroupe des producteurs de 17 wilayas du pays activant dans plusieurs domaines dont le textile, l'ameublement, l'alimentaire, le cosmétique et l'électroménager.Elle constitue un espace pour les producteurs nationaux pour faire connaitre leur produits et se frayer une place au marché national, a indiqué le commissaire du salon, Nemmouchi Mohamed, soulignant qu'il faut encourager ce genre d'expositions qui contribuent à la relance et la promotion de l'industrie locale, à la création de postes d'emploi et à la réduction de la facture d'importation.Des réductions des prix des marchandises exposées allant de 20 à 50 pour cent sont prévues lors de ce salon, de même que des jeux et des tombolas pour attirer un plus grand nombre de visiteurs.La même source prévoit une grande affluence lors de cette édition par rapport à la précédente qui a enregistré plus de 6.000 visiteurs par jour à longueur de neuf journées, ajoutant que les visiteurs avaient apprécié cet événement où sont proposés des produits locaux n'ayant rien à envier à ceux importés et à des prix compétitifs.By PS
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Re : Economie
Haddad se lance dans une nouvelle industrie
L’homme d’affaires, PDG de la société ETRHB et président du forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a annoncé que sa société, jusque là spécialisée dans les travaux routiers, allait se lancer dans une nouvelle industrie.
En effet, l’ETRHB compte élargir ses activités en se lançant dans la production de ciment. Son PDG Ali Haddad a en effet annoncé le lancement de deux cimenteries avec une capacité de production totale de 10 millions de tonnes par an.
L’une de ces deux cimenteries sera implantée à Relizane et aura une capacité de production de 6 millions de tonnes par an, tandis que l’autre sera implantée à Djelfa. » À Relizane, nous sommes seuls. À Djelfa, nous sommes associés avec un Algérien et des Chinois » a précisé le PDG de l’ETRHB, Ali Haddad, à la chaîne de télévision Dzaïr News, qui lui appartient.
À noter que cette annonce d’Ali Haddad intervient suite aux déclarations du ministre du commerce, Abdeslam Bouchouareb, qui avait annoncé que l’Algérie allait arrêter l’importation du ciment à partir de 2017.
By : Kabylie-news.com
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Re : Economie
Henkel vend son usine d’Ain Temouchent à des investisseurs algériens
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Le groupe allemand Henkel, leader mondial dans le secteur des détergents, produits d’entretien et cosmétiques, cède son usine dans la région d’Ain Temouchent à un consortium d’investisseurs algériens, selon un communiqué de l’entreprise, publié ce mercredi 2 novembre. L’entreprise ne précise pas le montant de la transaction, ni l’identité des repreneurs en question.Préserver l’emploi, diversifier l’activité
Ainsi, Henkel se désengage de cette unité de production dans l’Ouest du pays. Les repreneurs algériens conserveront « l’intégralité de l’emploi sur le site et y développeront de nouvelles activités », précise le communiqué.Poursuite des investissements de Henkel
Cette cession d’actifs ne signifie pas pour autant un retrait de Henkel d’Algérie. Le groupe allemand « poursuit ses investissements dans ses deux autres usines », assure le communiqué. À cet effet, l’usine située à Chelghoum El Aid bénéficie d’un programme d’investissement de 6 millions d’euros « pour l’amélioration de l’outil de production », affirme la même source. Par ailleurs, « 20 millions d’euros ont été investis par Henkel pour l’expansion de l’usine de Reghaia », toujours selon le communiqué de Henkel.Le groupe ne donne pas les raisons précises de la vente de l’usine de Ain Témouchent, mais précise seulement que « l’initiative de céder l’usine (…) est née de la volonté de Henkel de réorienter sa stratégie d’investissement en Algérie. »
By TSA
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Re : Economie
La réduction des importations fait le bonheur du textile La bonneterie et la confection s’illustrent
La politique engagée par le gouvernement pour relancer le secteur du textile, manufacture et cuir commence à porter ses fruits. Alors qu’il agonisait il y a quelques années, le secteur a enregistré, durant le 1er trimestre de l’année en cours, une croissance de 11%, selon les chiffres avancés par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.
Cette croissance est nettement ressentie sur le terrain, affirme le président de la fédération textile cuir et manufacture affiliée à l’UGTA, Amar Takdjout. Ce dernier estime qu’il est bien de constater les progressions mais il est important aussi de savoir ce qui reste à faire.
Il a rappelé que le secteur a bénéficié en 2011 d’une enveloppe de deux milliards de dollars dont 60% ont été consacrés à l’assainissement bancaire et parafiscal, et 40% à l’investissement et à la formation. Cinq années après, une évaluation de la situation s’impose, a-t-il dit. « Où en est le secteur par rapport à l’objectif de croissance de 20% fixé à l’horizon 2019 pour répondre aux besoins du marché local ? », s’est-il interrogé.
Il ajoutera qu’il faudrait également évaluer les managers, notant que 90% du budget alloué à l’investissement est consommé. Pour ce qui est de la formation, il soutient que c’est le maillon faible de la chaîne. « Rien n’a été fait dans ce sens », d’après lui. C’est pourquoi il exhorte les pouvoirs publics à rouvrir l’Ecole de textile de Boumerdès, fermée il y a 32 ans.
Cependant, notre interlocuteur relève que le secteur connaît « un certain dynamisme ».
Un état de fait qui résulte essentiellement de la politique de redynamisation des entreprises publiques décidée en vertu de la loi de finances de 2009. Mais aussi de la conjoncture économique actuelle favorable au marché public. Avec la limitation des importations, les entreprises locales ont pu se frayer un chemin et placer leurs produits sur le marché algérien, couvert à plus de 90% par le textile issu de l’importation, a-t-il fait remarquer.
Selon Takdjout, c’est la branche habillement et confection qui a tiré vers le haut le taux de croissance du secteur en réalisant une bonne plus-value. Pour les autres filières, l’indice de performance reste en deçà des attentes. Si le secteur du textile a réalisé une plus-value, celui du cuir est en régression, a déploré le syndicaliste.
Plus optimiste, il fera observer qu’avec la mise en production de la première ligne du complexe de Relizane, prévue pour le 1er semestre 2017, le secteur sera boosté. La décision de développer la culture cotonnière dans la wilaya d’Adrar pour fournir à l’unité de filature 20 millions de tonnes est fortement saluée par la fédération. « Nous ne pouvons que nous en réjouir.
C’est un vieux projet qui va enfin voir le jour », s’est-il félicité en appelant à tirer profit du développement du secteur de la pétrochimie qui est, d’après lui, « important » pour relancer la fibre synthétique. L’amélioration est également ressentie sur le plan social. Les travailleurs du secteur ne souffrent plus des arriérés de salaire, comme c’était le cas dans les années 2007 et 2008. Sur les 46 entités que regroupe le secteur, seulement quatre trouvent des difficultés à être à jour.
By Horizons-DZ