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Re : Economie
http://www.maghreb-sat.com/forum/ima...whCIJEIQgA/9k=
5 entrepreneurs algériens sélectionnés parmi les leaders économiques de demain
5 entrepreneurs ou patrons algériens viennent d’être sélectionnés parmi les 100 leaders économiques de demain en Afrique. Il s’agit de Sahbi Othmani, Directeur général de NCA-Rouiba au 6ème rang, suivi de Sami Mainich, Directeur général Maghreb de Dow Chemical (44ème), Samir Karoum, Vice-président Grands Projets ALSTOM Moyen-Orient, Afrique & Asie Centrale (52ème), Adnana Oussidhoum, Directeur général d’Avendis Group (67ème) et Sami Agli, Directeur général du Groupe Agli (78ème). Cette sélection a été opérée par le Choiseul 100 Africaréalisée par l’Institut Choiseul. Elle identifie et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, qui s’engagent sur le chemin de la réussite et dont l’ambition est d’amener l’Afrique au plus haut degré de son développement économique, social et culturel. Dans ce classement, l’Algérie fait mieux que la Tunisie qui est représentée par uniquement 3 lauréats. Cependant, notre pays n’égale pas encore la performance du Maroc lequel est représenté par pas moins de 10 jeunes leaders honorés par cette étude.
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Re : Economie
Banque mondiale : L’Algérie a maintenu « une croissance respectable » en 2015 et 2016.
L’Algérie a réussi à maintenir « une croissance économique respectable », malgré la chute des cours de pétrole qui a réduit ses revenus à l’exportation, a indiqué mercredi la Banque mondiale dans un rapport sur la région MENA.
« Malgré la forte baisse des prix du pétrole et une météo défavorable, l’Algérie a été en mesure de maintenir une croissance économique respectable en 2015 et au premier semestre de l’année 2016 », souligne la BM dans son rapport sur le rôle de l’inclusion économique dans la prévention de l’extrémisme violent, publié mercredi à Washington. Cette performance a été réalisée « malgré les dommages causés à l’économie par la baisse des prix du pétrole », relève cette institution.
Durant la première moitié de l’année 2016, « l’Algérie a maintenu une croissance relativement forte à 3,6 % sur 12 mois, soutenue par la récupération progressive de la production d’hydrocarbures qui est venue atténuer la croissance plus lente du secteur hors hydrocarbures », précise la BM.
La production d’hydrocarbures a connu une croissance de 3,2% durant le premier semestre de l’année 2016, en hausse de 0,8 % par rapport à la même période en 2015, alors que la production hors hydrocarbures a ralenti de 5,1% au premier semestre 2015 à 3,8% actuellement. Ce ralentissement est dû à un affaiblissement de la croissance dans le secteur de l’agriculture ainsi que dans d’autres d’industries.
La BM précise cependant que le maintien de la croissance « s’est fait au prix de l’élargissement du déficit budgétaire, qui a plus que doublé en 2015 pour atteindre 16,2% », tout en relevant les difficultés rencontrées pour mettre en place un assainissement budgétaire.
Pour 2017 et 2018, la hausse significative de la production d’hydrocarbures ainsi que l’ouverture de nouveaux puits de pétrole viendront atténuer l’impact négatif du déclin prévu des prix du pétrole sur les secteurs non pétroliers réels, prévoit la Banque mondiale.
En revenant sur les principaux indicateurs macroéconomiques de l’Algérie en 2015 et 2016, la BM a précisé que l’introduction de nouvelles licences d’importation a permis de limiter encore plus le déficit du compte courant qui s’est établi à 16,5 % du PIB en 2015.
Malgré une politique monétaire stricte, l’inflation a atteint 4,8 % en 2015, reflétant en partie l’effet d’une dépréciation nominale du dinar d’environ 20 %, destiné à corriger le déséquilibre extérieur, selon la BM qui avance qu’une dépréciation du dinar devrait maintenir une pression inflationniste élevée, avec une prévision de l’inflation à 5,9 % en 2016.
Le rapport diffusé à la veille des Assemblées annuelles du FMI et du groupe de la Banque mondiale a également relevé les efforts déployés par le gouvernement pour maintenir les réserves de change au-dessus de 100 milliards de dollars.
Le déficit budgétaire devrait rester élevé, à environ 13,2 % du PIB en 2016 mais devrait se réduire à 8 % du Pib en 2018, alors que les prix bas du pétrole pèseront sur les recettes fiscales, selon les mêmes projections. Le FMI a anticipé mercredi une réduction progressive du déficit budgétaire de l’Algérie durant les cinq prochaines années.
La BM s’attend à ce que le déficit soit financé par l’émission de nouvelles dettes avec l’épuisement de l’épargne budgétaire (Fonds de Régulation des Recettes) qui servait jusqu’ici à combler le déficit.
By DKNews_dz.com
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Re : Economie
Vers une baisse des prix record en 2017
Les perspectives favorables en matière de production mondiale de céréales devraient faire baisser leur prix à un niveau record jamais atteint depuis six ans, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un communiqué publié jeudi dernier sur son site.
En effet, la production mondiale de céréales devrait atteindre cette année quelque 2,569 milliards de tonnes, soit une hausse de 1,5% par rapport à l’année précédente. La valeur des importations de produits alimentaires devrait baisser cette année de quelque 11% à 1,168 milliard de dollars.
S’agissant du blé, la FAO a revu ses prévisions à la hausse et table sur une production mondiale devant atteindre 742,4 millions de tonnes, aidée par des augmentations significatives en Inde, aux Etats-Unis et en Fédération de Russie, pays appelés à remplacer l’Union européenne en tant que plus grand exportateur de céréales. Cependant, selon la FAO, l’utilisation totale de blé ne devrait atteindre que 730,5 millions de tonnes. L’Organisation onusienne estime que cette situation «contribue à maintenir les stocks abondants et les prix relativement faibles».
Déjà, depuis le début de l’année 2016, les prix à terme du blé et du maïs ont baissé de plus de 16%. Depuis le mois précédent, les prix des céréales ont chuté de 1,9%, affichant ainsi une baisse de 8,9% en comparaison avec son niveau de l’année dernière.
C’est la raison pour laquelle, l’Algérie a multiplié, depuis quelques mois, ses sorties sur le marché international pour des commandes de blé, la dernière étant celle datant de septembre dernier.
Selon l’agence de presse britannique Reuters, qui citait des traders européens, l’OAIC a lancé un appel d’offres pour l’achat de 700 000 tonnes de blé livrables en octobre et novembre, soit 560 000 tonnes de plus que ce qui était mentionné dans l’appel d’offres qui devait expirer fin septembre. Le prix de la tonne de blé étant estimé à environ 197 dollars, l’OAIC déboursera environ 137,9 millions de dollars pour les 700 000 tonnes. Traditionnellement, l’OAIC renforce ses achats de céréales, notamment en période de faible production locale, afin de consolider ses stocks et de compenser le manque d’approvisionnement traditionnellement en provenance de la France.
Les céréaliers français ont enregistré des pertes considérables de récoltes à cause des inondations survenues en mai et juin, au moment de la période moisson-battage.
Au printemps et en été, l’Office des céréales avait acheté 300 000 puis 400 000 tonnes de blé tendre. Les mauvaises récoltes en Algérie et les prix bas du blé à l’international ont ainsi motivé l’OAIC à acheter en quantité pour stocker. Selon le dernier bilan du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, la production céréalière de l’Algérie a baissé à 3,3 millions de tonnes en 2015-2016 contre 4 millions de tonnes l’année précédente.
Une production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en 2009. Pour expliquer ce recul, le ministère a évoqué plusieurs facteurs, notamment le verglas et la sécheresse qui se sont abattus sur les Hauts-Plateaux et la région ouest du pays, connus pour leur vocation céréalière.
Lyes M.
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Re : Economie
10e salon professionnel international «Alger-Industries»
Beaucoup d’affaires conclues
http://www.elwatan.com/images/2016/1...27_465x348.jpg
Le 10e salon professionnel international «Alger-Industries», qui s’est tenu du 3 au 6 octobre, s’est achevé sur un sentiment de satisfaction perceptible chez de nombreux exposants qui nous ont fait part de la conclusion de bon nombre d’affaires dans diverses filières de l’industrie.
Même si elles furent moins nombreuses cette année, les entreprises étrangères paraissaient être les plus comblées, ne serait-ce que du fait d’avoir réussi à commercialiser les équipements qu’elles avaient exposés.
«On ne sent pas du tout la crise financière chez le privé algérien, toujours disposé à investir lorsque l’occasion se présente», nous a affirmé un des membre de la Chambre de commerce et d’industrie qui avait accompagné des sociétés de la région française PACA. Les entreprises privées qui se lancent pour la première fois dans ce genre d’événements marketing ont également été plus nombreuses cette année et c’est ainsi que l’on découvre que beaucoup de sociétés privées ont investi discrètement mais efficacement dans des créneaux insoupçonnés, comme les modules de lutte contre les incendies, les panneaux composites en aluminium, les équipements de coupes et de façonnage de plaques en acier, la plomberie sanitaire de dernière génération, le façonnage de pièces de rechange, etc.
On a beaucoup parlé de sécurité industrielle à l’occasion d’une journée d’étude portant expressément sur ce sujet sensible auquel font face quotidiennement les entreprises industrielles. Les experts algériens et étrangers, qui ont donné leurs doctes points de vue sur la question, étaient unanimes à reconnaître que la législation algérienne en matière d’hygiène et de sécurité est parfaitement bien encadrée sur le plan législatif et réglementaire (pas moins de 131 décrets ont été promulgués à cet effet), mais que c’est au niveau de l’application que le problème se pose.
De nombreuses entreprises n’intègrent pas la sécurité comme préoccupation managériale majeure et les contrôles extérieurs destinés à rappeler à l’ordre les acteurs récalcitrants font cruellement défaut, ouvrant ainsi la voie à un laisser-aller largement perceptible au niveau des chantiers et unités industrielles où les ouvriers ne portent aucun des équipements de sécurité requis et pourtant disponibles. Notons enfin que les exposants ont été nombreux à nous faire part du peu d’importance accordée par les autorités politiques algériennes à ce salon emblématique sensé cristalliser l’état des lieux d’un secteur névralgique. Ils attendaient le ministre de l’Industrie et des Mines à l’inauguration de ce 10e salon pour lui faire part des problèmes dont ils souffrent au quotidien, mais ils n’ont eu droit qu’à la présence d’un directeur central qui n’avait, à l’évidence, pas de pouvoirs de décision.
Nordine Grim
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Re : Economie
Raouf Stiti . Pdg de Batimatec Expo
«La croissance du salon passe par un plus grand effort de communication des pouvoirs publics»
Vous venez de prendre les commandes de la société Batimatec Expo en organisant le 10e Salon international Alger-Industries. Quelles sont vos impressions après ce premier baptême du feu ?
En effet, c’est la première année que j’aborde ce salon en tant que dirigeant principal, mais il faut savoir que je n’ai pas arrêté de collaborer à l’organisation de cet événement depuis sa création. Ce salon nous l’organisons en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie Provence Alpes et Côte d’Azur (CCI-PACA) et le Club d’affaires pour le développement des entreprises françaises en Algérie.
C’est un salon qui a beaucoup gagné en maturité, éprouvant toutefois des difficultés à se développer en volume, car nous éprouvons du mal à recruter des exposants aussi au niveau national qu’international. La thématique de l’industrie est pourtant très importante. Je dirai même qu’elle est unique au Maghreb où ce genre de salon exclusivement réservé à l’industrie n’existe dans aucun pays de la région. Cela s’explique par la forte industrialisation de notre pays par rapport aux pays voisins, ce qui aurait dû en faire de nous un leader dans la région, mais il est bien regrettable de constater qu’au niveau des opérateurs économiques algériens, un manque d’intérêt flagrant pour le marketing. C’est ce qui influe négativement sur les événements.
Alger-Industries, qui existe depuis dix années, a-t-il tout de même pu fidéliser des exposants ?
En effet, c’est grâce à ce noyau que nous avons pu maintenir la viabilité de ce salon. Nous avons des entreprises non seulement fidèles mais qui nous encouragent à poursuivre cette palpitante aventure que nous menons en parallèle avec le grand salon du Batimatec qui nous confère une maîtrise certaine de l’organisation de ce type d’événements. Nous sommes en train de réfléchir aux moyens de palier les insuffisances, mais en nous posant la question de savoir s’il suffit seulement d’améliorer l’organisation du salon pour attirer un maximum de participants. Personnellement, je ne le crois pas. Je pense que la croissance et la portée de ce salon, passe nécessairement par un plus grand effort de communication des pouvoirs publics qui doivent s’engager un peu plus quand il s’agit d’aussi importants événements professionnels à forte retombées économiques.
Les exposants sont-ils, malgré tout, globalement satisfaits de ce salon dédié à l’industrie ?
Les exposants ne cachent pas leur enthousiasme. Ils sont globalement satisfaits. Le contexte actuel est très favorable au partenariat. Malgré les messages négatifs véhiculés dans le sillage de la crise économique, je peux vous affirmer que pas mal d’affaires ont été conclues à l’occasion de ce 10e salon. L’organisation simultanée de plusieurs salons a eu, comme vous avez pu le constater cette semaine, un effet positif sur le «visitorat». Les visiteurs venus nombreux ont ainsi pu rendre visite aux trois salons qui se tenaient en même temps dans des pavillons voisins du nôtre. Voilà une bonne option à encourager et nous pensons que la Safex devrait aller dans ce sens en fédérant les organisateurs dans le but d’organiser des événements à thématiques complémentaires au même moment et dans le même espace.
Que faire pour que les entreprises industrielles s’intéressent davantage à ce salon ?
Nous agissons constamment dans le sens de la promotion du marketing qui est une fonction managériale essentielle. Il y a des entreprises qui font un effort considérable de marketing, en lançant des invitations, en préparant les supports publicitaires pour se faire connaître et faire connaître leurs produits. Et ça marche. D’autres, malheureusement nombreuses, n’accordent pas d’importance à cette fonction et ne font à l’évidence pas de progrès en matière de rapprochement des clients avec leurs entreprises et les produits qu’elles mettent en vente. Mais il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
Le thème de la sécurité industrielle a été le principal thème de la journée technique. Pourquoi précisément ce thème ?
La fonction sécurité est souvent reléguée au second rang, ce qui n’est pas normal eu égard à son importance. Nous avons ramené des experts de haut niveau qui ont développé des méthodes adaptées au management algérien afin qu’ils sensibilisent les managers algériens à la sécurité industrielle. Notre expérience personnelle dans le domaine de l’industrie des matériaux de construction nous a interpellés sur l’importance centrale de ce sujet que nous avons souhaité hisser au rang des préoccupations stratégiques des entreprises industrielles.
C’est un premier pas et l’intensité des débats, qui ont suivi les conférences, ont montré à quel point le sujet est important. Laissez-moi saisir l’occasion de cette interview pour remercier les partenaires médias du salon Alger-Industries qui nous ont beaucoup soutenus et les services de la Safex qui ont été impeccables tout au long de cette manifestation.
Nordine Grim
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Re : Economie
Lutte contre l’économie informelle : un expert de l’OIT "salue" les efforts de l’Algérie
Un expert de l’Organisation internationale du travail (OIT), Frédéric Lepeyre, a salué, lors d’une rencontre-débat organisée au siège de la chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie, "les efforts de l’Algérie visant à assurer la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle".
"Nous saluons les efforts du gouvernement algérien pour la politique mis en place, visant à assurer la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et ce, notamment par la facilitation de l’enregistrement des très petites entreprises, par l’instauration d’une fiscalité plus adaptée et le dialogue sociale", a indiqué, lundi soir, l’expert de l’OIT qui a présenté une communication sur le thème "la transition d’une économie informelle vers une économie formelle".
Tout en se félicitant de "la prise de conscience du gouvernement algérien sur la nécessité de s’attaquer à l’économie informelle et de l’emploi informel", l’expert de l’OIT a souligné la nécessité d’améliorer la couverture sociale des travailleurs non déclarés en termes de sécurité sociale et de santé, notamment.
Intervenant à cette occasion, le président de la CCIO, Abed Mouad, a mis en exergue la dimension qu’a pris le secteur de l’informel qui évolue, en marge de la législation pénale, sociale et fiscale.
"1.368 marchés informels ont été recensés à l’échelle nationale. Pas moins de 872 de ces espaces ont été éradiqués entre 2012 et 2014", a-t-il rappelé, estimant que "ces efforts restent insuffisants devant l’ampleur de ce fléau qui constitue une menace sérieuse pour l’outil de production".
Le débats ont porté sur l’urgence de capter ce flux monétaire qui circule dans le circuit informel et la poursuite des réformes à travers l’inclusion financière (bancarisation) et la généralisation du e-paiement.APS
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Re : Economie
Algérie- Le gouvernement renonce à l’exclusivité du « Crédoc » dans le paiement des importations
Le gouvernement revient sur la décision de faire du crédit documentaire l’unique mode paiement des importations. Cette mesure, décriée dès sa promulgation en 2009, a été ensuite assouplie.
L’article 69 de la LFC 2009 stipulant que « le paiement des importations s’effectue obligatoirement au moyen du seul crédit documentaire » a été abrogé dans le projet de Loi de Finances 2017 validé par le mardi 4 octobre par la Conseil des ministres.
Selon le journal TSA qui rapporte l’information citant une copie du PLF 2017, le gouvernement justifie sa décision « du fait que le crédit documentaire en lui-même ne constitue pas un gage de conformité des produits importés (sic) et profite plus au fournisseur au détriment de l’économie nationale ».
Par cette abrogation, le gouvernement veut offrir « aux opérateurs économiques plus de flexibilité pour choisir le mode de paiement qui est prévu par la réglementation en vigueur ». Pour le gouvernement, « la proposition d’abrogation […] est plus indiquée car sa rédaction et sa transposition au niveau d’une Loi de finances n’ont pas produit les effets escomptés ». Et il propose « d’encadrer cette disposition par la réglementation bancaire en vigueur, à savoir le règlement de la Banque d’Algérie n°07-01 du 3 février 2007 […] et d’instituer des paramètres et des mesures de vigilance au niveau du contrôle des changes ».
Freiner les importations?
Le gouvernement avait justifié la décision d’imposer le crédit documentaire comme moyen unique de règlement des importations par la croissance exponentielle des importations qu’il voulait endiguer. La décision avait accueilli défavorablement par les milieux d’affaires et les experts indépendants. On reproche notamment au Crédoc d’avoir profité aux fournisseurs étrangers sans pour autant freiné un tant soit peu les importations qui ont continué augmenter depuis 2010. Seule consolation, la mesure a été assouplie pour les intrants des entreprises de production.
Le gouvernement était insensible aux critiques du patronat et des experts indépendants pour mettre fin à cette mesure qui est non seulement « ne répond pas toujours, du fait de la situation spécifique de l’économie algérienne, à ceux des clients mais aux fournisseurs étrangers qui se retrouvent avec un risque commercial zéro et qui, souvent, ne font pas confiance à la banque algérienne et demandent une confirmation de cette lettre de crédit par un établissement bancaire étranger ».
La décision de supprimer cette mesure était dans l’air depuis une année. Le gouvernement l’avait envisagée alors que les effets du décrochage des prix du pétrole amorcé depuis 2014 devenaient insupportables pour l’économie algérienne.
By Algerie 360
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Re : Economie
Céréales : La France premier fournisseur
La France, premier fournisseur de blé de l’Algérie, ambitionne d’exporter 6 millions de tonnes de blé tendre durant la campagne commerciale 2016-2017, contre 6,2 millions de tonnes durant la campagne 2015-2016, en dépit d’une récolte nationale jugée catastrophique, a annoncé hier à Alger Paul Martin, représentant du syndicat français du commence extérieur.
Celui-ci s’exprimait lors des Rencontres franco-algériennes des céréales, tenues à l’hôtel El Aurassi, organisées par France Export Céréales, et en présence de l’ambassadeur de France en Algérie. «Nous avons puisé dans les anciens stocks pour répondre aux besoins de l’Algérie», a précisé Paul Martin. Depuis juillet dernier, date de l’ouverture de la campagne commerciale, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), unique importateur de céréales en Algérie, a déjà acheté au total 2,6 millions de tonnes de blé auprès de la France, premier exportateur européen, a-t-il ajouté.
L’Algérie, troisième plus gros acheteur de blé au monde derrière l’Egypte et l’Indonésie, achète une moyenne annuelle de six millions de tonnes de blé français. «Sur les très bonnes années, l’Algérie achète 95% de ses besoins en blé en France. Mais cette année, on ne pourra pas fournir les 95% parce qu’on n’a pas les niveaux disponibles», a souligné de son côté Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales.
En 2014, année de l’entrée en vigueur d’un nouveau cahier des charges mis en place par l’OAIC, le blé français représentait 65% des achats de blé de l’Algérie contre près de 80% en 2015, selon lui. L’année dernière, la récolte française de blé avait atteint un niveau exceptionnel de 41 millions de tonnes. Cette année, elle est de l’ordre de 28,5 millions de tonnes, en baisse de 12,5 %. La raison ? Les champs de blé ont souffert des mauvaises conditions météorologiques.
Il s’agirait de la plus faible production depuis 13 ans, un phénomène qui affecte la santé financière des exploitations céréalières et va réduire les capacités exportatrices du pays. «En année normale, nous exportons 50% de notre production de blé. Cette année, je pense que l’on va exporter 35% (...). Les arbitrages se feront en fonction du marché et de l’acheteur», a noté Jean-Pierre Langlois-Berthelot, relevant que les anciens stocks sont actuellement presque épuisés.
Cette baisse drastique de la récolte française arrive au moment où les autres grands pays à blé, que sont les Etats-Unis, le Canada, l’Ukraine ou la Russie, connaissent eux une production record, ce qui fait baisser les cours mondiaux. Le Conseil international des céréales avait prévu une récolte mondiale pratiquement au même niveau que celle, déjà record, de l’été 2015, à quelque 730 millions de tonnes.
Hocine Lamriben
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Re : Economie
Une Première/Pour développer ces 18 activités, les entreprises algériennes ne paieront pas d’impôts
Le gouvernement voudrait encourager la recherche et le développement dans les entreprises. A cet effet, deux ministères, à savoir ceux des finances et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont signé conjointement un arrêté qui «fixe une liste de 18 activités de la recherche et développement en entreprise et bénéficiant d’une déduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS)».L’objectif étant d’encourager les entrepreneurs à opter pour ces activités qui sont concernées donc par ces déductions d’impôts. Ces activités sont «l’agriculture, forêts, espaces naturels et ruraux, la pêche et aquaculture, les ressources en eau, l’environnement et promotion du développement durable, la prévention des catastrophe naturelles et protection contre les risques majeurs, l’exploration et exploitation des matières premières, la valorisation des matières premières et industries, les sciences fondamentales, les énergies renouvelables, les hydrocarbures, les technologies de l’information et de la communication, les technologies industrielles, la biotechnologie, l’habitat, construction et urbanisme, les travaux publics, la santé, les transports et enfin le développement des régions arides, semi-arides, montagneuses lutte contre la désertification».L’article 2 de cet arrêté stipule que «par activité de recherche développement, il est entendu toute activité portant sur la création ou l’amélioration d’un produit, d’un procédé, d’un process, d’un programme ou d’un équipement, devant subir une amélioration substantielle et qui ne résulte pas d’une simple utilisation de l’Etat des techniques existantes». En ce qui est de la faisabilité, l’article 3 signale que «l’entreprise est tenue de déclarer le montant engagé à l’institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique au niveau du ministère chargé de la recherche scientifique».«Après la déclaration du montant engagé et la validation de le la recherche, une attestation est délivrée à l’entreprise dans un délai de 45 jours», ajoute-t-on encore. Par ailleurs, l’article 4 préconise que «l’octroi de la déduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS), est subordonné à la souscription par l’entreprise, à l’appui de la déclaration à l’administration fiscale, d’un engagement de réinvestissement du montant correspondant aux dépenses admises en déduction, engagées dans le cadre de la recherche développement». Les autorités veulent tout mettre en œuvre pour soutenir la recherche et le développement dans l’entreprise.Elyas Nour
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Re : Economie
La pression fiscale monte d’un cran
Le projet de loi de finances (PLF) 2017, approuvé début octobre par le Conseil des ministres, prévoit de nombreuses dispositions fiscales visant à «améliorer le niveau des recettes fiscales de l’Etat, la rationalisation des dépenses budgétaires et l’allégement du dispositif fiscal en faveur de l’investissement», selon le texte dont El Watan détient une copie.
La principale disposition fiscale, et pas des moindres, prévoit une hausse de deux points de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Celle-ci passe de 17% à 19% pour le taux plein et de 7% à 9% pour le taux réduit. Cette nouvelle hausse de la TVA aura pour conséquence directe d’affecter la trésorerie des entreprises et de grever le pouvoir d’achat des ménages.
Le PLF propose aussi une hausse de l’impôt sur les produits pétroliers à hauteur de 1 DA/litre pour le gasoil et 3 DA/litre pour l’essence. «Cette disposition a pour but d’assurer des ressources supplémentaires pour le budget de l’Etat et rationnaliser le comportement des consommateurs d’essence dont les importations ne cessent d’augmenter», d’après les explications fournies par les rédacteurs du texte.
Le prix de l’essence enregistrera une hausse de 13% alors que celui du gasoil augmentera de 8%. L’incidence financière de la hausse de l’impôt sur les produits pétroliers, dont une partie ira aux Collectivités locales, est estimée à 42,49 milliards de dinars. Le gouvernement suggère aussi la révision de la hausse de la taxe intérieure de consommation (TIC) applicable aux produits tabagiques. Le prix du tabac blanc passera de 1260 DA/kg à 1760 DA/kg alors que celui du tabac brun augmentera à 2470 DA/kg contre 1470 DA/kg. Dans le même contexte, la TIC sera élargie aux produits dits de luxe. Son incidence fiscale est évaluée à 20 milliards de dinars.
Sur un autre volet, le gouvernement suggère l’instauration d’une taxe spécifique dite taxe d’efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits énergivores, destinée à «rationaliser la consommation de l’énergie». Le taux de la TEE variera entre 30% et 60%, selon la classification et devra bénéficier à hauteur de 90% au budget de l’Etat. Les 10% restants seront affectés au fonds national de maîtrise de l’énergie et pour les énergies renouvelables et de la cogénération. Son incidence est estimée à 10,7 milliards de dinars. Autre mesure fiscale : l’institution d’une taxe spécifique à hauteur de 10% sur les contrats de production et de diffusion de publicité faite au profit des produits non fabriqués localement.
Outre l’institution d’un nouveau taux d’imposition (10%) sur le revenu global (IRG) pour la location des habitations individuelles, le texte de loi propose d’imposer à hauteur de 5% (IRG) les plus-values sur les cessions d’immeubles bâtis. Sur un autre chapitre, le PLF 2017 prévoit un nouveau calcul de la taxation sur les transactions de vente de véhicules d’occasion ainsi qu’une taxation des marges sur les opérations de vente et de livraison de biens et de meubles d’occasion.
En matière de renforcement des contrôles sur les entreprises étrangères, l’Exécutif suggère de quadrupler l’amende fiscale de 500 000 DA à 2 millions de dinars, en cas de défaut de production ou de production incomplète de la documentation justifiant les prix de transfert appliqués par les sociétés étrangères apparentées. Les filiales des sociétés étrangères établies en Algérie seront obligées de présenter une comptabilité analytique. A ce propos, il est également question de prolonger de 6 mois les délais légaux de vérification de comptabilité. Dans le cas des entreprises étrangères non résidentes en Algérie, le gouvernement propose d’instituer une taxe sur la valeur ajoutée des dividendes générés.
H. L.