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Rentrée scolaire : Mme Benghebrit prône l’apaisement
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Lors de la réunion des syndicalistes de l’éducation avec leur ministère de tutelle, il a été question des conditions de la rentrée des classes. Une rencontre où la première responsable et les présents ont abordé différents points touchant à l’enseignement.
La ministre de l’Education nationale a réuni avant-hier les représentants des principaux syndicats du secteur. Il s’agissait d’une réunion d’information sur les conditions dans lesquelles se déroulera la rentrée des classes, demain. Les partenaires sociaux ont eu droit à un exposé des contraintes, mais aussi des «assurances» concernant les dossiers chauds du secteur.
Outre la surcharge des classes accentuée par le retard accusé dans la réception de structures attendues pour la rentrée, les syndicats autonomes sont restés sur leur faim concernant l’issue du dossier de refonte du baccalauréat. Car même si la question de la suppression de certaines matières n’a pas fait consensus au sein de la communauté éducative, l’urgence de la réduction de la durée de l’examen et de l’allégement du processus d’organisation constituent les points de convergence des parties concernées.
Scandale du bac 2016
Les syndicats, déçus que la question ne soit pas à l’ordre du jour de la rencontre, espèrent que le gouvernement se prononcera rapidement «pour que nos élèves soient fixés sur la nature du bac qu’ils passeront à la fin de l’année scolaire», explique M. Amoura, représentant du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), présent à cette rencontre.
M. Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), regrette que l’attention soit détournée sur le scandale du baccalauréat de 2016. Mme Benghebrit a communiqué les résultats de l’enquête des services de sécurité. Ainsi sur 16 prévenus placés en détention préventive, 15, dont trois femmes, ont été reconnus coupables d’actes de fraude.
Des enquêtes ont été diligentées dans 22 wilayas avec l’implication de 137 personnes dont 12 encadreurs et 77 candidats, a expliqué la ministre, ajoutant que des mesures ont été prises à l’encontre des prévenus impliqués dans la «publication des sujets avec leurs corrigés sur les réseaux sociaux», d’«usurpation d’identité de candidat», d’«utilisation de téléphones cellulaires et de bluetooth» et «complicité dans des actes de fraude».
Des enquêtes judiciaires sont toujours en cours et concernent 119 personnes dont 35 femmes, a encore fait savoir la ministre. «S’agit-il d’un complot contre cette institution de l’éducation ou d’un acte criminel isolé, motivé par le gain de l’argent et l’acquisition de ce document», s’interroge M. Meriane, estimant que la différence est «énorme» entre les deux hypothèses.
Surcharge des classes
Le gouvernement, à travers le département de l’Education nationale, a opté pour la carte de l’apaisement concernant le dossier de la retraite.
Les syndicats d’enseignants ont été rassurés, à l’issue de la rencontre, quant à la poursuite du système actuel de retraite permettant aux effectifs intéressés de pouvoir continuer à déposer leur dossier de départ en retraite anticipée.
Le secteur de l’éducation «n’est pas concerné» par l’amendement introduit à l’issue de la dernière tripartite. Le secteur continuera, pour l’année scolaire en cours, avec la même réglementation relative à la retraite, expliquent les syndicalistes présents à la rencontre, satisfaits que le blocage de la procédure de départ en retraite anticipée, décidé au début de l’été, ne concerne pas le secteur de l’éducation.
Les travailleurs du secteur ont introduit, via leurs représentants syndicaux, la revendication de classer leur profession parmi les métiers pénibles pour prétendre au départ à la retraite avant 60 ans. «Plus de 96% des 20 797 départs en retraite se fait à moins de 60 ans chez les enseignants, ce qui explique l’incapacité physique de ces derniers à continuer à exercer. Ces données doivent interpeller les pouvoirs publics concernant le système de retraite», soutient M. Amoura.
Les syndicats du secteur ont également exprimé des craintes quant à la gestion des effectifs des élèves avec le déficit des structures. Ainsi, 49 lycées seront réceptionnés au lieu des 138 prévus : 38 nouveaux CEM seront effectivement opérationnels au lieu des 107 programmés et, pour le primaire, sur les 1263 classes attendues, 356 seront réceptionnées, a expliqué la ministre. En gros, déplorent les représentants des travailleurs de l’éducation, le problème de la surcharge des classes va encore perdurer «faute de coordination entres les secteurs».
Fatima Arab
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Matières de spécialité, durée de l’examen et calcul de la moyenne… Les détails de la réforme du BAC
Le projet de réforme du baccalauréat a été présenté, le 24 août dernier, en Conseil du gouvernement par la ministre de l’Éducation nationale. Le texte devrait prochainement être débattu puis adopté en Conseil des ministres.Le document dont TSA détient une copie fait d’abord un rappel historique concernant l’organisation de l’examen de 1962 à aujourd’hui. Il revient ensuite sur les dysfonctionnements actuels.Un baccalauréat « général » voire « généraliste »
« S’il est établi que l’identité scientifique d’une filière est déterminée logiquement par 2 voire 3 matières de spécialité, le format actuel de la majorité des filières, surtout des filières dites scientifiques et techniques consacre un baccalauréat algérien « général » voire « généraliste » à telle enseigne que d’un point de vue statistique, il est tout à fait possible d’obtenir un baccalauréat scientifique ou technique sans obtenir la moyenne dans les matières qui font l’identité des filières », explique les auteurs du projet.Réduction des épreuves écrites
Après avoir posé le diagnostic, les auteurs du projet exposent leur vision de la réorganisation de cet examen national et les principes à retenir dans sa mise en œuvre.Le premier est « la suppression d’aucune matière contenue dans le format actuel ». En d’autres termes, la suppression de l’éducation islamique qui a suscité une grande polémique n’est pas à l’ordre du jour. Le second concerne la distinction entre les matières de spécialité et celles de non-spécialité. Le projet prévoit également la réduction des épreuves écrites et des jours d’examen (de 5 à 3 jours).Mode de calcul de la moyenne
Autre point essentiel, l’introduction du contrôle continu à partir de la 2e année secondaire qui sera pris en compte au baccalauréat. Durant cette 2e année secondaire, toutes les matières seront prises en compte. Durant la 3e année, seulement les matières ne figurant pas dans l’examen du baccalauréat seront prises en compte.Comment se fera le calcul ? La moyenne des épreuves écrites du baccalauréat sera multipliée par cinq et additionnée à la moyenne du contrôle continu multiplié par un. Le tout sera divisé par six.Inclure l’assiduité et le comportement de l’élève
Durant la troisième année secondaire, la moyenne devrait « inclure progressivement une note concernant l’assiduité et le comportement de l’élève attribuée par le conseil de classe pour chaque trimestre, y compris le 3e ».Le réaménagement du baccalauréat se fera progressivement sur une période de cinq ans allant de 2017 à 2021. Le baccalauréat « sous sa forme définitive » devrait ainsi coïncider avec la refonte du cycle secondaire en 2021.Diminuer le parcœurisme et améliorer l’assiduité
Cette nouvelle réorganisation du baccalauréat vise notamment à réduire le nombre « des cours particuliers », à faire diminuer le « parcœurisme » et à renforcer « l’assiduité du travail continu et de l’apprentissage régulier ».Elle vise aussi « une meilleure répartition du travail de l’élève avec centration sur les matières structurantes de la filière » et la limitation « des effets de cas d’accidents dus au stress et à la panique de l’examen ».
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la ministre de l’Education nationale impute le rejet de la réforme « à la peur du changement »
Quelque 8 millions d’élèves des cycles primaire et secondaire ont repris, ce dimanche, le chemin de l’école. Pour marquer ce retour et le sien par la même occasion, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio a donné la parole à la ministre de l’Education nationale.Mme. Nouria Benghebrit, qui a donné le coup d’envoi de la rentrée à partir de la wilaya de Naâma, assure qu’à l’effet de réunir les conditions de réussite de cet évènement, plusieurs réunions de travail ont été organisées, plusieurs semaines auparavant, avec les directeurs de l’éducation et l'ensemble des partenaires sociaux.La ministre tient, par ailleurs, à souligner que l’élément nouveau marquant cette nouvelle année scolaire, est constitué par l’introduction d’un manuel unique pour le niveau primaire, élaboré sur la base de l’ensemble des efforts entrepris, depuis 2003, pour réformer fondamentalement l’enseignement.Elle rappelle qu’avec la loi d’orientation de 2008, la commission nationale des programmes a élaboré une série de documents dont l’objectif tendait à mettre à niveau l’ensemble des programmes institués entre 2003 et 2007.Le manuel unique, explique-t-elle, couvre toute la durée du cycle primaire, ajoutant qu’il a été élaboré aux normes internationales avec le concours de concepteurs de programmes et d’experts universitaires, avant d’être soumis pour approbation à une commission d’homologation.Commentant les critiques dont elle, notamment, a été la cible, consécutivement à la volonté du gouvernement d’entreprendre la réforme du système éducatif, Mme. Benghebrit les impute à la « peur du changement » de la part de leurs auteurs. Des possibilités que l’introduction de ces réformes entraîne de nouvelles « perturbations » durant la nouvelle année scolaire, elle remarque que son secteur a déjà eu à en souffrir, sept années durant, considérant toutefois qu’avec la solidarité de l’exécutif, toutes les mesures ont été mobilisées pour permettre de stabiliser la situation.
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Les nouveautés de la saison 2016-2017
La rentrée scolaire de cette année 2016 est marquée par de nombreuses nouveautés qui devront permettre, selon le ministère de l’Education, à l’école algérienne de changer de visage. La première de ces nouveautés consiste en la réécriture des programmes didactiques et l’édition progressive de nouveaux manuels scolaires. “Cette opération qui devra toucher, les années à venir, les différentes étapes d’enseignement à compter de la réécriture, en perspective de la prochaine saison, des manuels des 3ème année et 4ème année primaires, et des 2ème année et 3ème année moyennes’’, explique à ce sujet Nouria Benghabrit. Par ailleurs, cette année, un manuel unique a été d’ores et déjà introduit pour le niveau primaire.Elle indique également que le Baccalauréat 20216/2017 sera réformé et le projet a été exposé au niveau du Conseil du gouvernement. Le projet élaboré par le ministère de l’Education devrait prochainement être débattu. Si ce projet est définitivement adopté, cette année scolaire connaîtra l’introduction du contrôle continu à partir de la 2e année secondaire qui sera pris en compte au baccalauréat.L’assiduité et le comportement de l’élève seront, par ailleurs, notés et seront intégrés à la moyenne générale.L’Etat a, enfin, dépensé plus de 15 milliards DA, près de 150 millions d’euros, pour assurer la gratuité du manuel scolaire et la prime de scolarité au profit de trois millions bénéficiaires de cette opération de solidarité.
Re : Éducation Nationale (Algérie)
La rentrée solaire 2016-2017 en chiffres (infographie)
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Re : Éducation Nationale (Algérie)
Vers l’impression en braille des manuels scolaires de deuxième génération
ALGER- Les manuels scolaires de deuxième génération seront imprimés en braille durant l’année en cours dans le cadre de la politique de l’Etat pour la prise en charge des non-voyants, a indiqué samedi M. Brahim Atoui, directeur général de l’Office nationale des publications scolaires.Dans une déclaration à l’APS en marge du salon national du livre scolaire, M. Atoui a précisé que les manuels scolaires en braille de deuxième génération seraient imprimés durant l’année en cours dans le cadre de la politique de l’Etat pour la prise en charge scolaire des non-voyants.
Il a souligné à ce propos que le salon national du manuel scolaire d’Alger a connu, depuis son ouverture jeudi dernier par la ministre de l’Education nationale, une grande affluence de la part des parents d’élèves au niveau des deux points vente d’Alger, à savoir l’esplanade de Riadh El feth et la Grande Poste outre les différents salons à travers les 48 wilayas.
Pour ce qui est des longues files d’attente pour l’achat des manuels scolaires, l’intervenant a tenu à rassurer les parents quant à la « disponibilité des manuels scolaires » des trois cycles d’enseignement à des prix étudiés à l’instar des années précédentes.
Les manuels scolaires exposés à la vente au niveau de certains points de vente durant le salon, constituent le surplus de livres hors quota destiné à la distribution au niveau des établissements éducatifs, a t-il indiqué.
Indiquant que les prix des manuels de deuxième génération sont accessibles, M. Atoui a précisé que le prix du manuel de langue arabe, d’éducation religieuse et d’éducation civile est fixé à 250 da et que celui des mathématiques, des sciences et de la technologie de première et deuxième années primaire est de 230 da.
Les prix des manuels de première année moyenne varient entre 235 da et 255 da, a-t-il ajouté.
Plus de 60 millions de manuels ont été imprimés pour la rentrée scolaire 2016-2017, tous cycles confondus, dont 16 millions de manuels de deuxième génération pour les cycles primaire et moyen, a indiqué le responsable.
Pour la rentrée scolaire, le ministère de l’Education nationale a consacré plus de 650 milliards de centimes pour assurer le livre scolaire à près de 3 millions d’élèves scolarisés dans le cadre de la politique d’appui et de solidarité avec les catégories démunies dans le cadre de la rentrée scolaire.
Concernant la distribution du livre de deuxième génération, M. Atoui a souligné que l’office assure la distribution à partir des 57 centres qu’il recèle à travers les wilayas du pays.
Plus de 8.6 millions d’élèves rejoindront, dimanche, les bancs de l’école et seront encadrés par près d’un demi million d’enseignants, dont plus de 28.000 nouveaux enseignants.
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Les livres de deuxième génération contiennent des textes purement algériens
Le Directeur de l’éducation d’Alger centre Nouredine Khaldi a affirmé dimanche à Alger que les programmes des manuels de deuxième génération qui seront enseignés aux élèves du cycle primaire (1ère et 2eme année) contiennent des textes d’auteurs algériens et non des textes « importés » comme c’était le cas auparavant.Dans une déclaration à l’APS, M. Khaldi a indiqué que « les programmes des livres scolaires évoquent l’identité nationale, le patrimoine national et l’histoire de l’Algérie », ajoutant que les enseignants ont bénéficié de stages de formation sur la méthode d’enseignement de ces programmes en prévision de l’année scolaire 2016/2017.
Il a précisé que les manuels de deuxième génération permettront d’alléger les cartables des élèves de première et deuxième année primaire en « limitant le nombre de livres (10 auparavant) à deux, l’un pour l’arabe et les matières annexes et l’autre pour les maths, la technologie et les sciences ».
Il a précisé qu’il a été procédé dés le 10 août dernier à la distribution de ces manuels au prorata du nombre d’élèves inscrits dans chaque école.
Les écoliers ouvrant droit à la prime des 3000DA, les enfants des travailleurs du secteur et ceux de la première année primaire en bénéficieront à titre gratuit, a ajouté M. Khaldi rappelant que les cahiers d’activités étaient par contre payants.
Plus de 700.000 écoliers, des trois paliers confondus, ont pris dimanche matin le chemin de l’école au niveau de la wilaya d’Alger dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017, rappelle-t-on.
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la ministre de l’Education nationale annonce l'introduction, à partir de cette année, du manuel unique.
Quelque 8 millions d’élèves des cycles primaire et secondaire ont repris, ce dimanche, le chemin de l’école. Pour marquer ce retour et le sien par la même occasion, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio a donné la parole à la ministre de l’Education nationale.Mme. Nouria Benghebrit, qui a donné le coup d’envoi de la rentrée à partir de la wilaya de Naâma, assure qu’à l’effet de réunir les conditions de réussite de cet évènement, plusieurs réunions de travail ont été organisées, plusieurs semaines auparavant, avec les directeurs de l’éducation et l'ensemble des partenaires sociaux.La ministre tient, par ailleurs, à souligner que l’élément nouveau marquant cette nouvelle année scolaire, est constitué par l’introduction d’un manuel unique pour le niveau primaire, élaboré sur la base de l’ensemble des efforts entrepris, depuis 2003, pour réformer fondamentalement l’enseignement.Elle rappelle qu’avec la loi d’orientation de 2008, la commission nationale des programmes a élaboré une série de documents dont l’objectif tendait à mettre à niveau l’ensemble des programmes institués entre 2003 et 2007.Le manuel unique, explique-t-elle, couvre toute la durée du cycle primaire, ajoutant qu’il a été élaboré aux normes internationales avec le concours de concepteurs de programmes et d’experts universitaires, avant d’être soumis pour approbation à une commission d’homologation.Commentant les critiques dont elle, notamment, a été la cible, consécutivement à la volonté du gouvernement d’entreprendre la réforme du système éducatif, Mme. Benghebrit les impute à la « peur du changement » de la part de leurs auteurs. Des possibilités que l’introduction de ces réformes entraîne de nouvelles « perturbations » durant la nouvelle année scolaire, elle remarque que son secteur a déjà eu à en souffrir, sept années durant, considérant toutefois qu’avec la solidarité de l’exécutif, toutes les mesures ont été mobilisées pour permettre de stabiliser la situation.
Re : Éducation Nationale (Algérie)
L’absence des nouvelles recrues perturbe certains établissements
La rentrée scolaire 2016-2017 s’annonce des plus perturbées. Des élèves continuent à être refoulés quotidiennement de leurs établissements. Une situation que le Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) impute à l’absence des enseignants nouvellement recrutés.C’est la rentrée scolaire depuis dimanche dernier. Pourtant, nombre d’élèves voient leurs vacances se prolonger. Quotidiennement, des classes entières sont refoulées des établissements.
C’est le cas du lycée Didouche-Mourad de la Concorde à Bir Mourad-Raïs où les élèves de la première année secondaire sont «renvoyés» chez eux sans aucune explication. «Il n’y a pas cours. Revenez demain, leur a-t-on dit au lycée», affirme un parent d’élève qui voit sa fille rentrer bredouille depuis le jour des inscriptions.
Des refoulements qui ne sont pas typiques à ce lycée puisque plusieurs établissements scolaires connaissent la même situation. C’est ce qu’assure le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane. Selon lui, plusieurs établissements des cycles du moyen et du secondaire sont touchés par ce problème notamment à l’intérieur du pays. Un problème qui est dû à l’absence de nombre d’enseignants nouvellement recrutés.
«Beaucoup parmi les nouvelles recrues n’ont pas rejoint leur poste de travail à cause de l’éloignement de leur lieu d’affectation», explique Meziane Meriane.
Il cite l’exemple d’une enseignante, dans la wilaya de Bouira, qui s’est retrouvée affectée à plus de 80 km de son lieu de résidence.
Pour lui, ceux qui ont établi les affectations des enseignants n’ont pas daigné prendre en considération l’«énorme problème de transport» que connaissent les différentes villes et régions du pays. Un problème qui pourtant, poursuit-il, devait être pris en charge.
Le coordinateur du Snapest n’a pas manqué, non plus, de relever l’important déséquilibre provoqué par les départs massifs à la retraite des enseignants. Selon lui, les 27 000 postes créées récemment restent «insuffisants».
«Le nombre de départs à la retraite des enseignants est beaucoup plus supérieur à celui des postes créés. De ce fait, des postes vacants resteront à combler», explique-t-il.
Pour pallier cette situation qui n’est pour lui que le résultat d’un «problème d’ordre financier», Meziane Meriane assure qu’actuellement, «ils sont en train de puiser des listes d’attente des candidats reçus au concours des enseignants».