Re : Éducation Nationale (Algérie)
Les dates des vacances scolaires et de la prochaine rentrée fixées
Le ministère de l’Éducation nationale a publié sur son site le calendrier des vacances scolaires de l’année 2016/2017.Les vacances d’automne : du 27/10/2016 au 02/11/2016.Les vacances d’hiver : du 22/12/2016 au 02/01/2017.Les vacances de printemps : du 16/03/2017 au 02/04/2017.Les vacances d’été : le 06/07/2017.Le ministère a également communiqué les dates de la rentrée scolaire 2017/2018
Personnel administratif : mercredi 23/08/2017Les enseignants : 28/08/2017Les élèves : dimanche 03/09/2017
Re : Éducation Nationale (Algérie)
RENTRÉE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 2016-2017
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Le ministère de tutelle a dû se battre sur beaucoup de fronts pour rendre le secteur attractif auprès des jeunes.
La rentrée de la formation professionnelle pour l'année pédagogique 2016-2017 a eu lieu hier à travers tous les établissements et centres de formation professionnelle du pays. Le nombre de stagiaires ayant rejoint leurs postes à cette occasion est de 424.000 dont 17.600 dans les établissements privés de formation, soit une hausse de 14.000 nouveaux stagiaires par rapport à l'année dernière. Sur les 424.000 stagiaires inscrits, environ 296.000 ont opté pour les formations diplômantes et 128.000 autres pour les formations qualifiantes. Le mode de formation qui aura séduit le plus les stagiaires cette année, selon Mohamed Mébarki, ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, est la formation par apprentissage. Elle représente en effet 52% par rapport à la formation diplômante et 37% par rapport à l'offre globale. Les formations résidentielles et à distance représentent respectivement 26% et 2% par rapport à l'offre globale. Pour ce qui est de la nomenclature des spécialités, le ministère a mis à la disposition des stagiaires 338 formations toutes spécialités confondues. Mohamed Mébarki, qui donnait ces chiffres jeudi dernier à l'occasion d'une rencontre avec les directeurs de l'enseignement et de la formation professionnels de wilayas, a affirmé que tous les moyens nécessaires pour la bonne réussite de cette rentrée ont été mis en place, à commencer par la mise en fonction de 15 nouveaux établissements de formation professionnelle. Ces nouveaux établissements s'ajouteront aux 1240 établissements existants, autre volet qui a fait l'objet de renforcement, est celui de l'encadrement pédagogique et administratif. Celui-ci a été renforcé, indique le ministre, par le recrutement de 27.000 nouveaux encadreurs dans les différentes spécialités et 40.000 administratifs. S'agissant de nouveaux équipements, le ministère a procédé, en dépit de la politique d'austérité préconisée par le gouvernement pour tous les secteurs, à l'acquisition de 66 équipements technico-pédagogiques et beaucoup d'autres équipements indispensables pour le bon déroulement des cours et au fonctionnement des ateliers. Tous ces efforts s'inscrivent, fait savoir le ministre, dans le cadre de la nouvelle politique du gouvernement accordant une place de faveur pour le secteur de la formation professionnelle, lequel est désormais le plus grand pourvoyeur de la main-d'oeuvre qualifiée dans les secteurs de l'habitat, de l'agriculture et des travaux publics, affirme-t-il. Cette idée est devenue, soulignons-le, aussi une évidence pour tous les entrepreneurs et les chefs d'entreprises. Le changement de vision des entrepreneurs et de la société de manière générale à l'égard des diplômés des centres de formation professionnel et d'apprentissage (Cfpa) est le résultat de la politique judicieuse suivie par le ministère de tutelle qui s'est battu sur de nom-breux fronts. D'abord, avec le gouvernement, afin de décrocher un budget conséquent pour ce secteur capable de construire de nouvelles infrastructures et de les doter d'outils pédagogiques de pointe et d'encadreurs de haut niveau au même titre avec les lycées et les universités, ainsi que l'introduction de primes au profit des stagiaires comme cela se fait pour les étudiants, ensuite, avec les entrepreneurs et les chefs d'entreprises, afin d'engager les diplômés des Cfpa dans leurs entreprises. Certes, ce n'était pas facile au départ, mais avec l'introduction des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle à partir de 2008, les patrons se sont vite accommodés avec l'idée de leur engagement, car en contrepartie ils pouvaient recevoir plusieurs avantages fiscaux et parafiscaux. En dernier lieu, un élément a complètement changé le cours des choses pour ce qui est du statut et de la place de la formation professionnelle dans la société algérienne, à savoir les crédits auxquels peuvent prétendre les diplômés des centres et des établissements de formation professionnelle auprès des banques grâce à leurs diplômes. Ce dernier élément place, disons-le, les diplômés de la formation professionnelle en meilleure posture que celle des diplômés des universités, au point où ces dernières années, il est devenu totalement banal, au niveau des Cfpa de trouver des étudiants ayant quitté les bancs des amphis dès la première année pour suivre des formations. Cette tendance, il y a lieu de le signaler, est actuellement en vogue de par le monde. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir les pays occidentaux qui privilégient les diplômés des centres de formation professionnelle dans leur politique d'octroi de visas par rapport aux médecins et des diplômés des grandes écoles de l'informatique et de l'ingénierie.
424.000 stagiaires prennent place
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Le système éducatif est basé dès le primaire sur le copier-coller
Le professeur Jamal Mimouni, du département physique de l’université des Frères Mentouri (Constantine 1) évoque les origines du plagiat et leur ancrage dans le système scolaire et le cursus universitaire. Il nous livre ses impressions sur les nouvelles dispositions en la matière.
- Les pratiques plagiaires sont-elles autant généralisées et n’est -il pas trop tard pour y remédier ?
La pratique du plagiat par certains enseignants chercheurs et thésards est effectivement une pratique délétère tant au niveau de la recherche elle-même que par ses répercussions sur la société dans son ensemble. Si ce phénomène est déjà notoire dans les pays avancés scientifiquement, on peut s’attendre qu’il soit encore plus répandu dans les pays sous-développés comme le nôtre où il gangrène l’activité scientifique.
L’initiative du ministère est louable et excellente en soi, et même si elle vient fort en retard, elle a le mérite de prendre le taureau par les cornes et d’établir des mécanismes de contrôle et de sanctions qui faisaient cruellement défaut jusqu’à présent. D’un autre côté, il n’était plus possible de ne rien faire devant l’explosion du nombre de plagiats - à différents degrés certes- que connaît l’université algérienne
- A votre avis, comment étudiants et parfois enseignants puissent- ils s’approprier des travaux, quand bien même partiels ? Est-ce un manque d’intérêt à la recherche ou une faillite de l’université à motiver l’émulation ?
Mentionnons d’abord que internet, avec la facilité d’accès qu’elle offre à la littérature scientifique et aux différentes bases de données, est en grande partie responsable de cet état de fait... de même qu’il est à la base des outils permettant de combattre ce phénomène ! Quant aux raisons de sa pratique chez nos étudiants et chercheurs, au-delà de la facilité offerte aujourd’hui de piocher directement aux sources et cette économie de travail qu’elle permet, il y a des pratiques bien ancrées dans notre société qui encouragent cette pollution intellectuelle qu’est le plagiat.
En effet, il est de mon avis que traiter seulement du plagiat à l’université est un peu comme traiter une maladie en phase terminale. Le système éducatif algérien est basé dès le primaire sur le copier-coller accompagné de la non-mention des sources, ce qui est grosso modo le noyau central du plagiat.
Un sujet de «recherche» scolaire, recevant une note élevée par l’enseignant, est une étude concoctée si elle n’est prise texto au gré d’un «googling» sur internet et sortie souvent tout droit d’un cybercafé et imprimé en couleur de manière impeccable. Ce n’est que rarement qu’elle est une étude basée sur un travail personnel.
Tout le monde, du maître d’école, au directeur, aux parents d’élève (c’est bien eux qui déboursent pour l’impression au cybercafé) sait que le travail n’est pas authentique et que le seul effort de l’élève n’est souvent que l’organisation de la «récolte» et aussi de bien cacher ses sources.
Arrivé à l’université, l’étudiant a intériorisé l’identification entre travail de recherche et butiner sur internet. Pas étonnant que les demandes rigoureuses de probité et d’authenticité dans la recherche qui lui sont faites soient vécues par le jeune chercheur comme un excès de zèle et rarement prises au sérieux, jusqu’à ce que la sanction tombe si sanction il y a. Encore une fois, le plagiat à l’université est l’aboutissement d’un long processus dont le système éducatif et la société doivent accepter leur responsabilité.
- Les recteurs, doyens, encadreurs et conseils scientifique et d’éthique sont autant de responsables face aux étudiants ou chercheurs plagiaires, réussiront-ils à contenir le problème en amont? Les sanctions qui peuvent aller jusqu’à l’exclusion ainsi que les poursuites judiciaires seront-elles pour autant un rempart contre toute velléité plagiaire ?
Des dispositions courageuses avec un processus clair de pénalisation des plagiaires allant crescendo avec sa gravité. Le problème reste cependant l’élément humain. Cette administration, en majeure partie non élue mais nommée au gré des affinités ou cooptée qui préside à ces différentes instances de suivi, est maître dans l’art de contourner les lois ou de les appliquer de manière sélective.
Ces responsables à leur poste, dont la longévité se comptant en décennies et parfois dépassant celle du président de la République, dont certains sont des plagiaires notoires, connaissent parfaitement comment naviguer au milieu du système et éviter les sanctions pour leurs protégés et autres. Notre expérience en la matière nous fait douter qu’elle puisse appliquer des sanctions de manière équitable.
Ceci dit, il faut bien commencer quelque part et cet arrêté est une bouffée d’air frais dans un secteur universitaire désuet, replié sur lui-même, dont la médiocrité est la norme malgré l’existence en son sein d’un nombre heureusement non négligeable de zones d’excellence. Gageons que cet arrêté, une fois mis en application, puisse permettre de limiter la casse et réduire ce fléau qu’est le plagiat.
Naïma Djekhar
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Plus de 35.000 élèves du préscolaire attendus dans les écoles à Alger
Plus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000 élèves des différents cycles d'enseignement coranique rejoindront début octobre les bancs des écoles coraniques d'Alger, a indiqué le directeur des Affaires religieuses de la wilaya d'Alger, M. Zoheir Boudraa.
Plus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000 élèves des systèmes interne et externe des différents cycles rejoindront les bancs des écoles coraniques d'Alger dans le cadre de l'année scolaire de l'enseignement coranique (2016-2017), a déclaré jeudi à l'APS M. Boudraa. L'année dernière, le nombre des élèves du préscolaire des écoles coraniques était de 33.600 élèves contre plus de 35.000 cette année, a-t-il dit.
A Alger, ces écoles sont de plus en plus sollicitées pour leur bonne méthodologie et leurs bons résultats, ce qui exerce une pression sur les structures et les encadreurs par rapport aux moyens financiers dont dispose la direction, nécessitant davantage d'efforts pour assurer plus de places aux élèves. Les nombre des écoles coraniques au système interne s'est élevé à 10 et accueillent 1.000 élèves contre 10.000 pour le système externe.
Les élèves des écoles coraniques sont encadrés par 104 enseignants confirmés et 50 enseignants contractuels. Le nombre des bénévoles est de plus de 800 enseignants cette année. Outre l'enseignement du Coran et les cours d'alphabétisation, les écoles coraniques dispensent, gracieusement, des cours de soutien aux élèves, auxquels s'ajoutent des classes spéciales pour les personnes aux besoins spécifiques.
Dans le souci d'alléger la surcharge qui pèse sur les classes préparatoires dans les écoles coraniques d'Alger, deux nouvelles écoles seront ouvertes pour l'année scolaire 2016-2017 à Draria et Kouba avec une capacité d'accueil respective de 600 et 200 places, a indiqué le responsable.
Selon l'intervenant, les "classes préparatoires des écoles coraniques sont très prisées en raison de la qualité des programmes dispensés et des résultats obtenus". quelque "40.000 copies" du nouveau programme unifié, spécial classes préparatoires relevant des écoles coraniques ont été imprimées pour la "première fois" dans le cadre de la nouvelle année scolaire de l'enseignement coranique en collaboration avec la wilaya d'Alger, a fait savoir M. Boudrâa. Ce programme a été généralisé cette année sur l'ensemble des écoles coraniques de la wilaya d'Alger en attendant sa vulgarisation prochaine sur le territoire national
L'enseignement du programme unifié des classes préparatoires des écoles coraniques a débuté comme expérience pilote dans la wilaya d'Alger, rappelle-t-on. L'expérience a concerné l'année dernière plusieurs écoles coraniques d'Alger, à savoir Cheikh Ahmed Sahnoun (Bir Mourad Raïs), El Rahma (El Hamiz), Cheikh Ahmed Hamani (Dar El Beida), mosquée Hamza (Dely Ibrahim) et El Ouancharissia (Beni Messous).
La wilaya a consacré 170 millions de dinars à l'aménagement des écoles coraniques et à la restauration et l'équipement des mosquées outre l'impression du livre, a précisé le responsable qui a ajouté que plus de 400 classes coraniques ont été équipées l'année dernière. 30 accords ont été conclus avec des bienfaiteurs et des associations religieuses pour la construction de mosquées dans certains quartiers, au regard du rôle de cet établissement religieux dans l'éducation et l'ancrage du nationalisme, a-t-il indiqué.
Un programme mensuel de conférences a été tracé à travers 13 circonscriptions de la capitale au profit des Imams, pour veiller à encadrer les jeunes et à les sensibiliser aux fléaux sociaux, comme la drogue et l'émigration clandestine, en sus de les prémunir contre l'extrémisme, a ajouté le même responsable.
La commission scientifique relevant de la direction des Affaires religieuses d'Alger active au niveau de son siège sis à Chevalley de manière directe ou par téléphone, et émet des fatwas, dont le nombre a dépassé 22.000 en 2016, liées notamment aux questions d'héritage, de mariage et de divorce entre autres.
M. Boudrae a affirmé que l'école coranique d'été a accueilli cette année plus de 25 000 élèves tous ages et niveaux confondus, ajoutant qu'il ont reçu des leçons dans les différentes domaines de sciences religieuses et de la récitation.
APS
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Sellal défend les réformes de Benghabrit
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La ministre de l’Éducation, Noria Benghabrit, peut compter sur le soutien du premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour la réforme de l’école.« L’élaboration des livres de deuxième génération a été faite dans la transparence avec de surcroît une large concertation et une implication des compétences nationales », a déclaré Sellal dans une réponse transmise à Hassan Laribi, député islamiste du parti El Adala.Cet élu avait adressé une question écrite à Sellal pour se plaindre « de la méthode Benghabrit » et de l’association des « étrangers dans la conception des nouveaux programmes ». Ce que le Premier ministre a démenti. « Les concepteurs des nouveaux programmes, en l’occurrence les membres de la Commission nationale, n’étaient pas associés aux rencontres qui ont eu lieu avec les experts étrangers », assure Sellal.Ces rencontres, explique le Premier ministre, ont été tenues dans le cadre de « la coopération bilatérale et des échanges d’expériences dans le domaine de l’éducation ». Les autorités algériennes « sont conscientes » et « déterminées » à compter sur les compétences nationales dans la conception finale des manuels scolaires, assure Sellal.La rentrée scolaire a été marquée par une polémique et une campagne contre les livres de deuxième génération de l’Éducation nationale. Les opposants aux réformes ont reproché à Benghabrit d’avoir recouru à des experts français pour l’élaboration des nouveaux programmes scolaires. Une polémique accentuée notamment par les erreurs enregistrées dans certains manuels, comme le livre de géographie de la première année moyenne.M. Sellal assure que ces réformes ont été réfléchies dans un cadre strictement pédagogique loin « des polémiques » et invite « les parties concernées à contribuer à enrichir ces réformes ».
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Le calendrier des vacances scolaires déplait aux enseignants
Le calendrier des vacances scolaires communiqué récemment par le ministère de l’Education nationale n’est pas du goût de certains enseignants.
Le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’éducation (SNTE) se démarque de ce calendrier établi « unilatéralement » par la tutelle sans concertation avec les partenaires sociaux.
Le SNTE relève, dans un communiqué qu’il a rendu public, deux points. Primo la réduction des vacances d’hiver de 15 jours à 10 jours. « Les élèves qui sont en classe d’examen ont l’habitude de consacrer les vacances d’hiver pour les révisions avec les enseignants. Avec cette décision ils sont pris au dépourvus », note le communiqué.
Secundo, la réduction de 34 jours des vacances d’été du personnel administratif. Ceux-ci arrêtent le travail le 20 juillet et reprennent le 23 atout. « Non seulement la durée des vacances est réduite de 34 jours mais aussi on n’a pas pris en considération les conditions de travail durant cette saison et particulièrement au sud du pays ».
Le SNTE appelle la tutelle à revoir ce calendrier en concertation avec les concernés de manière à éviter de reproduire « ces décisions arbitraires ».
Le calendrier des vacances scolaires 2016/2017
Les vacances d’automne : du 27 octobre au 2 novembre.
Les vacances d’hiver : du 22 décembre au 2 janvier 2017.
Les vacances de printemps : du 16 mars au 02 avril 2017
La fin de l’année scolaire pour les élèves : jeudi 6 juillet 2017.
Mina Adel
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Nouria BenghEbrit aux enseignants : «Le malaise que vit l’école n’est pas une fatalité»
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a réitéré, hier, son engagement à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants ainsi que la prise en charge de la formation et l’approfondissement du dialogue avec le partenaire social.
«Il nous faut regagner la confiance de la société, en redoublant d’efforts sur au moins trois registres, dans une démarche de mobilisation des ressources et d’intégration des dimensions pédagogiques avec celle de la gouvernance», a-t-elle insisté dans la lettre adressée hier aux enseignants à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enseignant. La ministre rappelle que l’amélioration de la qualité de l’enseignement est l’une des demandes sociales les plus pressantes et le défi majeur de son département. «La qualité à laquelle nous aspirons exige de chacun de mettre, avant tout, l’intérêt de l’apprenant au-dessus de toute autre considération.
En disant cela, nous n’occultons pas, pour autant, notre part de responsabilité dans l’amélioration des conditions de scolarité et de travail de tous avec le concours des départements ministériels concernés. C’est dans ce contexte que je m’engage pleinement dans l’approfondissement du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux», a-t-elle souligné. «Le malaise que vit l’école algérienne, aujourd’hui, ajoute la ministre à l’adresse des enseignants, est la résultante de la nécessité de s’adapter et de répondre aux mutations et nouveaux défis imposés par les changements induits à tous les niveaux.»
Pour la ministre, «l’un des indicateurs de ce malaise est la non-satisfaction des parents, des élèves, de la société en général, non seulement du produit de l’école, mais y compris de la façon dont les études se déroulent et les conditions dans lesquelles elles se déroulent». Ce malaise n’est pas une fatalité, selon la ministre. «Nous disons qu’il est possible d’avancer, d’aller vers un enseignement de qualité à la mesure de la société moderne que nous voulons construire», a enchaîné Mme Benghebrit.
Fatima Arab
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Education nationale : Le ministère fera appel aux enseignants contractuels
Le recrutement par voie de concours de 28 000 enseignants et le recours à la liste d’attente pour dénicher plus de 33 000 autres professeurs n’ont finalement pas suffi pour faire face au manque d’enseignants.
Le ministère de l’Education nationale fera appel aux contractuels pour combler le manque en enseignants, généré notamment par les départs massifs en retraite anticipée. C’est la solution annoncée lors d’une réunion, tenue hier, entre la direction des ressources humaine et les représentants des parents d’élèves.
Le recrutement par voie de concours de 28 000 enseignants et le recours à la liste d’attente pour dénicher plus de 33 000 autres professeurs n’ont finalement pas suffi pour faire face au manque d’enseignants qui perturbe le bon déroulement de l’année scolaire. Même si le nombre officiel n’est pas encore dévoilé par le département de Nouria Benghebrit, les syndicats estiment que le nombre des postes vacants est «énorme». Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) parle d’un million d’élèves à qui il manque au moins un enseignant, et une estimation nationale de 10 000 postes.
«Le ministère a décidé de prolonger l’offre de recrutement à travers la liste d’attente nationale, issue du concours d’avril dernier», affirme M. Meriane, coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et du technique (Snapest), ayant pris part à une de ces rencontres.
Le recours aux effectifs contractuels est inévitable, expliquent les représentants des enseignants contactés hier. «Les directeurs d’éducation ont été instruits pour trouver les mécanismes et remédier au problème du manque d’enseignants, en favorisant le recrutement à travers la liste issue du concours et si nécessaire faire appel aux contractuels ayant déjà occupé ces postes», explique Idir Achour, porte-parole du CLA qui a toujours défendu le maintien des contractuels pour ne pas pénaliser les élèves. Afin d’éviter que le conflit ministère/ contractuels ne resurgisse, le Cla préconise l’ouverture d’un concours interne pour l’intégration de ces effectifs, en prenant en compte le niveau de ces enseignants et leur expérience.
A rappeler que le ministère a compté, en août 2016, un total de 30 584 départs à la retraite enregistrés pour les enseignants, dont 93% de départ à la retraite anticipée (28 465) et le reste (7%) qui ont atteint l’âge réglementaire à la retraite (2119). «Cette affluence vers la retraite anticipée touche notamment les enseignants qui ont atteint des grades supérieurs, comme les professeurs formateurs», souligne un responsable du ministère de l’Education. Ces départs massifs s’expliquent par la décision du gouvernement d’amender le code du travail et supprimer la retraite anticipée.
Fatima Arab
Re : Éducation Nationale (Algérie)
Plusieurs mesures à prendre pour lutter contre la fraude au BAC
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé jeudi à Alger que plusieurs mesures seraient prises en vue de lutter contre la fraude aux prochaines épreuves, dont la sécurisation du site électronique de l'Office national des examens et des concours (ONEC) et la préparation de sujets de réserve.
"Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l'ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d'examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs" (Nouria Benghebrit)
"Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l'ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d'examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs", a indiqué la ministre qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la Nation sur les mesures prises pour la réforme du Baccalauréat et les mesures techniques que le ministère comptait prendre pour lutter contre la fraude.
Mme Benghebrit a souligné la nécessaire prise de mesures techniques pour s'adapter aux développements survenus dans les technologies d'information et de communication (TIC) et faire face à ces phénomènes, affirmant que "la lutte contre la fraude doit se faire en coordination avec les départements ministériels concernés dont le ministère de l'intérieur et des collectivités locales".
Par ailleurs, la ministre a précisé que son département maintiendrait, en dépit des mesures à prendre dans l'avenir, les mesures de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l'utilisation des TIC pour la fraude lors des examens.
"A partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d'examen" (Nouria Benghebrit)
Elle a rappelé qu'"à partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d'examen", décision approuvée à l'unanimité, sachant que les autres propositions seront examinées en Conseil des ministres.
Parmi les propositions "qui seront appliquées de façon progressive jusqu'en 2021", elle a cité la prise en compte de toutes les matières, le maintien des coefficients des matières et le calcul de la moyenne au baccalauréat en tenant compte de l'évaluation continue".
Mme Benghebrit a souligné que son ministère avait tenu, tout au long de l'année, une série de réunions avec ses partenaires sociaux pour examiner ce dossier, dont l'organisation début juillet d'un atelier de travail regroupant des experts et des chercheurs qui ont présenté leurs avis sur les différentes propositions, notamment celle suscitée approuvée à l'unanimité par les partenaires sociaux.
"Nous avons relevé durant ces dernières années quelques répercussions négatives du système d'examens qui n'est plus adapté aux développements en cours, notamment le Baccalauréat, institué il y un demi-siècle", a expliqué la ministre qui a estimé nécessaire la mise en place d'une stratégie visant à promouvoir le dispositif d'évaluation national, notamment pour le Baccalauréat.
Répondant à une question sur la situation de la "Maison de l'Enseignant" à Bechar, toujours fermée en dépit de l'achèvement des travaux et de son équipement, Mme Benghebrit a précisé que cette structure relevait de la Coopérative nationale des étudiants de l'éducation et de la culture, une association à caractère social placée sous la tutelle du ministère du Travail.
Elle a ajouté que cette structure fonctionnait grâce à la solidarité entre adhérents, des fonctionnaires relevant de cinq ministères : l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, la Formation et l'Enseignement professionnels, la Jeunesse et les Sports, la Culture et l'Education nationale.
La ministre a rappelé que les travaux de la Maison de l'Enseignant qui avaient débuté en 1992 ont connu plusieurs arrêts durant les années 90 pour différentes raisons, ajoutant que la maison était fin prête, mais n'avait pas encore été délivrée en raison d'un litige lié au foncier sur lequel elle a été bâtie, car relevant du domaine de l'Etat"
Mme Benghebrit a indiqué "avoir contacté personnellement le ministère des Finances qui s'est montré rassurant quant à la prise en charge du dossier".
APS
Re : Éducation Nationale (Algérie)
La réforme du bac effective dès cette année
Le processus de la réforme de l’examen du baccalauréat commencera dès la prochaine session.
A partir de cette année, il sera procédé à la réduction du nombre des jours d’examen, a annoncé avant-hier la ministre de l’Education nationale dans la réponse à une question d’un député au Conseil de la nation. La décision de réduire la durée de l’examen a «été approuvée à l’unanimité, les autres propositions seront examinées en Conseil des ministres», a-t-elle précisé.
Plusieurs propositions portant sur la réforme du baccalauréat ont été formulées par le département de l’Education en concertation avec les partenaires sociaux que sont les syndicats des enseignants et les associations des parents d’élèves. On en retient notamment l’organisation de sessions décalées, une pour les matières essentielles, et une autre pour les secondaires et l’instauration d’une fiche de synthèse consistant à prendre en compte la note obtenue en évaluation continue durant toute l’année scolaire.
Ces propositions seront «appliquées de façon progressive jusqu’en 2021», explique en outre Mme Benghebrit. La ministre de l’Education, lors de sa réponse, a précisé que les propositions incluent «la prise en compte de toutes les matières, le maintien des coefficients des matières et le calcul de la moyenne au baccalauréat en tenant compte de l’évaluation continue».
Cette réponse diverge avec les orientations des spécialistes de la pédagogie et les enseignants ont plaidé pour la spécialisation du baccalauréat qui impliquerait la révision des coefficients des matières, le bac actuel étant jugé généraliste.
Les différentes réunions autour de la réforme du baccalauréat ont été, faut-il le rappeler, chahutées avec des polémiques sur la suppression des sciences islamiques. Mme Benghebrit a rappelé dans sa réponse que son ministère avait tenu, tout au long de l’année, une série de réunions avec ses partenaires sociaux pour examiner ce dossier, dont l’organisation, début juillet, d’un atelier de travail regroupant des experts et des chercheurs qui ont présenté leurs avis sur les différentes propositions, notamment celle sus-citée et approuvée à l’unanimité par les partenaires sociaux.
«Nous avons relevé durant ces dernières années quelques répercussions négatives du système des examens qui n’est plus adapté aux développements en cours, notamment le baccalauréat institué il y a un demi-siècle», a expliqué la ministre qui a estimé nécessaire la mise en place d’une stratégie visant à promouvoir le dispositif d’évaluation national, notamment pour le baccalauréat.
Des sujets de réserve et des brouilleurs à l’examen
L’occasion était également pour mme Benghebrit d’affirmer que plusieurs mesures seront prises en vue de lutter contre la fraude aux prochaines épreuves, dont la sécurisation du site électronique de l’Office national des examens et des concours (ONEC) et la préparation de sujets de réserve. «Il a été décidé la sécurisation du site électronique de l’ONEC et des sujets du baccalauréat, outre la garantie de sujets de réserve aux centres d’examen pour parer à tout imprévu et leur équipement en brouilleurs», a indiqué la ministre.
Mme Benghebrit a souligné la nécessaire prise de mesures techniques pour s’adapter aux développements survenus dans les technologies de l’information et de communication (TIC) et faire face à ces phénomènes, affirmant que «la lutte contre la fraude doit se faire en coordination avec les départements ministériels concernés, dont le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales».
Par ailleurs, la ministre a précisé que son département maintiendrait, en plus des mesures à prendre à l’avenir, les dispositions de prévention habituelles dont les campagnes de sensibilisation au profit des candidats et leurs parents sur l’utilisation des TIC contre la fraude lors des examens.
Fatima Aït Khaldoun-Arab et Agence