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    Post Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur

    Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur
    Oran
    jeudi 26 mai 2016 à 14:36

    M. Abdelkader, commerçant de 36 ans, Kh. Ahmed, vendeur de vêtements de 31 ans,
    et N. Dahou, transporteur clandestin de 29 ans, ont été condamnés à 7 ans de prison
    pour viol avec violence sur mineur, B. Mohamed, lycéen de 17 ans.


    Le procès qui s’est tenu ce mardi au tribunal criminel d’Oran a révélé l’un des aspects
    les plus glauques de la société algérienne : celui de l’égarement d’une certaine partie de
    la jeunesse algérienne, analphabète ou de faible instruction, en perte de repères et prise
    dans les griffes de différentes drogues. Selon les faits rapportés par l’arrêt de renvoi,
    la genèse de l’affaire remonte à la journée du jeudi 18 décembre 2014 dans le quartier
    très fréquenté de Akid Lotfi. L’un des gardiens autoproclamés, en l’occurrence B. Mohamed,
    jeune lycéen, s’approche d’une des quelques voitures garées dans “sa zone de gardiennage”
    pour demander le percevoir le droit de stationnement. Les occupants de la Skoda Fabia,
    quatre trentenaires, un peu taquins, un peu provocateurs mais pas menaçants refusent de payer.

    L’un d’eux descend du véhicule et invite Mohamed à se joindre à eux. “Je ne sais pas ce qui m’a
    pris, je suis monté dans la voiture. Ca a été la plus grosse erreur de ma vie”, se souvient-il à la barre.
    Une fois à bord du véhicule, l’adolescent se rend rapidement compte que les quatre occupants de
    la voiture sont en état d’ébriété avancée et semblent même avoir consommé de la drogue.
    Peu à peu gagné par la peur, il demande qu’on le laisse descendre mais ses “nouvelles connaissances”
    refusent et le chauffeur démarre. L’adolescent se rend compte que la voiture prend la direction de
    la corniche oranaise et, quelque temps plus, elle se gare à Cap Falcon, devant un cabanon désert.
    Selon ses déclarations -qu’il a maintenues tout au long de l’enquête et de l’instruction
    les quatre hommes l’ont séquestré dans le cabanon pour attenter à sa pudeur à de multiples reprises.
    “On m’a ramené dans mon quartier aux environs de 3 heures du matin”, a-t-il conclu devant le tribunal
    en soutenant le regard de ses “violeurs”, qui l’observaient depuis le box des accusés. Mais pendant
    le trajet qui les ramenait de Cap Falcon à Oran, deux de ses agresseurs échangèrent avec lui leurs
    numéros de téléphone. Et ce sont ces numéros qui permettront à la police de retrouver leur trace
    quand, le lendemain matin, la victime et son père allèrent déposer plainte à la 9e sûreté urbaine.
    Durant l’instruction, les trois accusés M. Abdelkader, Kh. Ahmed et N. Dahou
    (le quatrième n’a pas été identifié) diront tout et son contraire. Ils nieront les faits puis en reconnaîtront
    une partie avant de se rétracter et de rejeter toutes les accusations.Seul Kh. Ahmed avouera avoir eu
    des relations intimes « mais consenties » avec la victime et sans menace avec arme blanche. Abdelkader
    et Dahou nieront tous les faits qui leurs sont reprochés et clameront leur innocence. Le représentant
    du ministère public a évoqué l’ampleur du phénomène des kidnappings et des viols dans la société
    algérienne avant d’affirmer que les accusations portées contre les trois inculpés sont fondées.
    Pour cela, le magistrat requis huit années de prison. Dans leurs plaidoiries, les différents avocats
    de la défense ont tenté de décrédibiliser la victime et jeter le doute sur sa version des faits.
    Tous plaidèrent l’acquittement à l’exception de l’avocate de KH. Ahmed qui a demandé
    la requalification des chefs d’accusation en atteinte à la pudeur.
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    Post La faille

    A LA UNE ACTUALITÉ_Enlèvement d’enfants
    le 27.05.16 |10h00

    La faille

    L’enfant de Aïn Bessem disparu n’a toujours pas été retrouvé.
    A Illizi et Annaba, des familles ont été endeuillées ces derniers jours
    par la disparition de leurs enfants et les violences qu’ils ont subies.
    Point, aujourd’hui, sur le projet «Alerte enlèvement et disparition»
    qui est en phase de finalisation au ministère de la Justice.
    El Watan Week-end détaille le projet et relève certaines
    failles dans la prévention de l’enfance.



    «Lundi, en compagnie d’amis et de proches, nous sommes partis
    chercher du côté de Sidi Rached à Tipasa. Quelqu’un croyait avoir
    vu mon fils. Une fois sur place, c’est vrai que la ressemblance était
    frappante, mais ce n’était pas mon fils. Mardi, nous sommes ensuite
    allés à Boumerdès suite à l’appel d’une personne, mais nous n’avons
    rien trouvé.Je n’ai toujours pas de nouvelles de Badreddine depuis
    maintenant 29 jours.» Mohamed de Aïn Bessem est un père triste,
    inquiet, en pleurs mais surtout désemparé. Son fils de 13 ans a disparu
    depuis maintenant près d’un mois. Il a «l’impression» que les services
    de sécurité, à savoir les gendarmes, ne «bougent pas».

    «Ils viennent régulièrement pour poser des questions et repartent.
    Sans plus.» Même si la procédure a probablement un sens pour les
    gendarmes, Mohamed n’y croit plus. De toutes les manières, il n’est pas
    trop assuré, dit-il. Sur le terrain, il est seul, si ce n’est quelques amis et
    voisins qui l’accompagnent à la recherche de son enfant. Pour lui,
    c’est un drame que les «autorités n’arrivent pas à comprendre». A Annaba,
    le 14 mai dernier, un enfant de 7 ans enlevé pendant quelques heures a été
    retrouvé traumatisé après un viol collectif.
    Il y a deux mois, une jeune fille de
    16 ans a aussi été kidnappée et violée par un groupe, puis remise à une autre
    bande, pour être finalement retrouvée à Alger après avoir été enlevée à Tipasa.
    Depuis déjà trois ans, le projet «Alerte enlèvement et disparition» a été lancé
    par plusieurs intervenants. On apprend au ministère de la Justice que ce projet
    est «presque finalisé». Selon le schéma, la première étape commencera par les
    services de sécurité alertés via leur numéro vert et le site internet des gendarmes,
    et ce, dans le cadre de la pré-plainte.
    Puis, c’est le procureur, toujours selon
    le même schéma, qui est informé, ensuite vient l’étape de rassembler les renseignements et mettre en place un plan de recherche et l’installation de la
    cellule de crise, ratissage de la zone et mise en place des barrages de police
    et de gendarmes. Toutes ces étapes sont validées par tous le secteurs concernés, apprend-on auprès du ministère de la Justice. Entre-temps, les spécialistes
    repèrent les failles qui font que les enfants disparaissent encore pour
    être violentés et parfois tués.

    Coordination
    Premièrement, mieux s’orienter sur les vraies solutions. L’Algérie s’oriente dans
    la mauvaise direction. Pour Abderrahmane Arrar, président de l’association Nada,
    c’est une autre solution qu’il faut adopter maintenant. «L’urgence est de traiter les causes des enlèvements et des dépassements sur les enfants
    les déliquescences et la violence au sein de la société.

    Aujourd’hui, nous sommes en train de traiter les conséquences de la violence,
    c’est-à-dire les enlèvement et les viols.» Mostapha Khiati, de la Forem, évoque
    en effet un malaise social. «Il faut, dit-il, réfléchir à la sécurisation de la population. Celle-ci doit être sécurisée en adhérant aux mesures déployées par les services
    de sécurité.»
    Deuxièmement, lancer le plan Alerte enlèvement. M. Arrar évoque l’urgence de cette solution en réflexion depuis quelques années déjà, mais toujours
    en stand-by et Khiati explique : «Il apparaît utile de mettre en place rapidement
    un plan alerte enlèvement, lequel a montré son efficacité ailleurs même s’il est relativement contraignant.» L’avocat Belkessem Naït Salah veut que ce plan Alerte
    soit élargi aux enfants violentés. Dans le même sillage, le président de la Forem
    attribue un rôle important aux médias. «Les médias pourraient également jouer
    un rôle important, surtout en évitant de choquer la population et d’augmenter son angoisse en traitant convenablement le sujet.
    Pour faciliter le travail des médias,
    les services de sécurité devraient à chaque enlèvement ou problème à impact
    social créer une cellule de crise qui serait en contact permanent avec les médias
    pour justement éviter les dérapages.» Troisièmement, le travail doit être
    impérativement complémentaire entre les différents intervenants. Il faut simplement
    une action multidisciplinaire. Il y a désormais lieu de coordonner les efforts.
    «Chaque acteur doit jouer son rôle, c’est pour cela que la communication entre
    tous les acteurs est indispensable», explique encore M. Khitai.
    Belkessem Naït Salah soulève la problématique du «manque de coordination».

    C’est là que la faille existe pour lui. «La coopération entre les différents intervenants
    en cas d’enlèvement ou disparition d’enfant est inexistante aujourd’hui», affirme-t-il avant d’expliquer que la solution est surtout de se mettre à plat pour réévaluer la méthode d’intervention. L’avocat est convaincu qu’il ne s’agit pas seulement du
    travail des services de sécurité, mais surtout c’est aux sociologues, psychologues
    et psychiatres que la grande mission est attribuée.

    Ambiguïté
    Quatrièmement : combler le vide juridique. Le même avocat évoque cette faille
    et Abderrahmane Arrar «se désole sur le fait que les textes d’application de
    la loi tant attendue, adoptée en juillet 2015, n’ont toujours pas vu le jour».
    Il faut, selon Naït Salah, «revenir aux journées d’études pour sensibiliser les
    différents intervenants». Selon Salah Debouz, avocat, les dispositions légales
    existantes ne fonctionnent pas. «C’est la faute du gouvernement qui ne trace pas d’objectif.
    Pas de vision. Sa politique est seulement adoptée pour qu’il s’en lave les mains et dise : ‘‘Nous avons élaboré des lois’’, vis-à-vis des institutions
    internationales. Rien n’est fait concrètement pour l’intérêt de la société. Le gouvernement travaille au service minimum», explique-t-il encore. Il part loin dans
    son analyse pour expliquer que même les lois élaborées sont faites sans aucune consultation. Pour M. Debouz, il ne s’agit pas seulement d’une «faille que nous
    pouvons réparer, mais c’est toute la machine qui est en panne et la réparation
    d’un détail ne suffira pas».
    Cinquièmement, responsabiliser chacun des intervenants.
    La méthode est simple, selon le même avocat, «il y a lieu de prendre des dispositions juridiques plus sévères, mais aussi de définir les missions de chacun et de limiter
    les responsabilités de chaque intervenant». Naït Salah exprime, dans le même
    contexte, sa colère par rapport à l’ambiguïté existant dans les textes juridiques.
    Même avis pour M. Arrar : «Le travail des services de sécurité vient après l’acte d’enlèvement ou de violence, mais c’est surtout un travail de sensibilisation et de prévention dans lequel il faut s’investir.» Sixièmement, spécialiser les services de sécurité dans les recherches d’enfants disparus.

    Précision de Belkessem Naït Salah
    «Il faut une unité spéciale et spécialisée
    dans la recherche des enfants disparus, seule censée intervenir en cas d’alerte.»
    «Elle sera, explique encore le même avocat, la seule institution habilitée à
    intervenir immédiatement. Car dans ces cas de disparition, le temps est très
    important.»De leur côté, la DGSN et la Gendarmerie nationale n’ont pas voulu communiquer sur cette question. Contactées depuis le début de la semaine,
    les deux institutions préfèrent garder le silence pour l’instant.

    Nassima Oulebsir
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    Post Re : Peine capitale à l’encontre de l’accusé

    Les parents de Nihal toujours sans nouvelles

    Une semaine après sa disparition
    le 29.07.16|10h00

    Il n’y a toujours pas de nouvelles de la petite Nihal Si Mohand,
    portée disparue depuis jeudi dernier à Aït Abdelouahab (Tizi Ouzou).



    Une semaine après, la famille espère la retrouver saine et sauve.
    La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les
    recherches. El Watan Week-end a rencontré la famille éplorée.

    Mercredi 27 juillet, sept jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de
    la disparition de Nihal, et les recherches se poursuivent encore.

    La région d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, n’en revient pas encore.
    La localité, paisible d’ordinaire, nous ouvre ses portes en ces circonstances
    inhabituelles. Nous traversons le chef-lieu de Ouacifs, très animé en ce
    début de journée, avant de prendre la route qui mène vers Aït Toudert.
    A plusieurs reprises nous demandons notre chemin aux rares passants.

    A chaque fois, la même remarque : «Vous venez pour la petite fille enlevée
    la semaine dernière ? Continuez, c’est tout droit.» Certains ne manquent
    pas d’ajouter «Inch’Allah ils vont la retrouver saine et sauve.» Il faut dire
    que cet événement qui a plongé dans le désarroi et la détresse la famille de
    Nihal a également secoué toute la population locale.
    Les citoyens, choqués,
    ne parlent plus que de cela ; ils suivent régulièrement, de très près, l’évolution
    de la situation. Le fait est inédit dans la wilaya qui n’a enregistré aucun cas
    d’enlèvement d’enfant jusque-là. La région de Tizi Ouzou a connu plusieurs
    cas de kidnappings d’entrepreneurs et autres commerçants ces dernières
    années, où le phénomène a pris de l’ampleur, mais jamais aucun enfant n’a
    été ravi à ses parents.
    La maison des grands-parents maternels de Nihal, où
    a eu lieu l’enlèvement ce fatidique jeudi 21 juillet entre 11h et midi, surplombe
    le chef-lieu de la commune d’Aït Toudert. De loin, nous apercevons les
    véhicules de la Protection civile, signe que nous sommes presque arrivés.
    L’endroit, entouré d’oliviers, semble inhabité, un calme presque inquiétant y
    règne. En plus des éléments de la Protection civile, ceux de la Gendarmerie
    nationale sont en nombre important sur les lieux. On le devine au nombre de
    véhicules au bord de la route.
    On nous explique que ce dispositif n’a pas quitté
    la région depuis l’annonce de l’enlèvement de Nihal. Nous saluons quelques
    personnes assises à l’ombre, en contrebas de la chaussée, en compagnie des
    sapeurs-pompiers. Un jeune nous propose de nous mener vers la maison
    familiale. «Vous savez, nous sommes tous sous le choc. Ici, c’est un endroit
    tellement paisible...
    On n’a jamais rien vécu de pareil, on n’est pas habitués à
    ce genre de situation», nous dit-il en nous montrant le chemin de la maison.
    Quelques marches irrégulières donnent directement sur l’entrée principale de
    la petite maison qui focalise l’intérêt depuis une semaine.

    «Un homme masqué»

    Deux enfants jouent en compagnie d’un homme d’un certain âge, qui s’avère
    par la suite être le grand-père maternel de Nihal. Il nous souhaite la bienvenue
    et nous invite à entrer par une autre porte, un peu plus bas.
    La maison est pleine
    de femmes : les deux sœurs de la maman, des cousines, quelques proches.
    On nous oriente vers une pièce de l’autre côté de la cour. Les deux canapés qui
    s’y trouvent ne tardent pas à être occupés par des jeunes femmes attirées par
    notre visite.
    On demande après la maman, qui ne tarde pas à apparaître.
    Sa deuxième fille d’un an et demi dans les bras, la jeune femme, la trentaine
    prend place sur une chaise. Son regard est fuyant et ses traits tirés trahissent de
    longues nuits sans sommeil. Mais elle dit «tenir le coup». Karima Si-Mohand
    n’attend pas nos questions pour commencer à relater la triste histoire.

    Elle affirme d’emblée que «Nihal n’est pas du genre à parler ou à répondre à
    des inconnus». «Et puis, ma fille n’a pas pleuré, elle n’a pas crié, personne ne l’a entendue» dit-elle. La maman enchaîne et raconte les faits tels qu’ils se sont
    déroulés ce jeudi noir : «Nous sommes arrivés ici avec ma sœur, son mari et les
    enfants vers 11h.
    Ces derniers jouaient dehors avec les autres au moment où
    ma sœur est moi-même sommes entrées. Les bagages étaient encore dans la
    voiture et, à la maison, il n’y avait que des femmes, comme aujourd’hui. Mes
    parents sont arrivés après la disparition, même si réellement on ne peut pas situer
    les événements puisqu’on ne sait pas au juste quand cela s’est produit.
    A peine
    quinze minutes après notre arrivée, les trois enfants qui se trouvaient avec ma
    fille dehors sont venus dire que Nihal est partie.
    Dans un premier temps, on
    pensait tous qu’ils continuaient de jouer, mais Nihal ne répondait pas aux appels.
    Elle n’était dans aucun coin de la maison. C’est là que nous avons commencé à
    nous inquiéter.» La jeune femme réajuste son foulard avant de continuer
    «Les enfants m’ont dit que c’était une personne masquée qui s’était emparée de
    Nihal.
    On pense plutôt que l’homme au masque qui s’en est pris à ma fille l’a
    endormie avant de l’emmener.» «Les trois enfants témoins sont petits, à peine âgés
    de quatre ans, ils ne peuvent donc donner plus de détails sur le ravisseur. Nous ne
    savons même pas au juste s’ils étaient un ou deux à enlever ma fille», ajoute la
    jeune maman.
    «Depuis, aucune nouvelle ne nous est parvenue et nous n’avons reçu aucun contact des ravisseurs», dira la maman. Les recherches initiées par les proches
    de la famille, les voisins et autres citoyens du village quelques instants seulement
    après l’annonce de la disparition de la fillette n’ont malheureusement abouti à rien.
    «C’est comme si la terre s’était entrouverte et l’avait absorbée», s’exclame la
    grand-mère de Nihal. La maman enchaîne en disant que le non-aboutissement des recherches a décidé la famille à alerter la gendarmerie. Elle ajoute que les recherches, entamées l’après-midi du jeudi par les des éléments de sécurité, se sont étendues
    partout dans les environs, sans résultat.

    Aucune piste n’est négligée
    Nous apprendrons plus tard auprès du groupement territorial de la Gendarmerie
    nationale, à Tizi Ouzou, que la section de recherche locale a mobilisé tous ses
    éléments pour prendre en main les opérations sur le terrain. Les équipes de ce
    corps de sécurité ont passé au peigne fin la forêt environnante en utilisant des chiens renifleurs, sans succès.
    La grand-mère de Nihal, au bord des larmes, profite du
    moment où sa fille déserte la pièce, pour nous parler du chagrin de cette dernière
    «C’est très difficile et éprouvant pour elle, elle essaye d’oublier, d’avoir un moment
    de répit, puis d’un coup elle recommence à pleurer et à réclamer sa fille.

    Nous essayons tous de la soutenir, moi-même je ne la quitte pas.» La petite Nihal
    était chez sa grand-mère à Chellala et, deux jours avant sa venue au village, elle
    a rejoint sa maman à Aïn Oussera pour le départ vers Aït Toudert, le jeudi 21 juillet.
    Toute la famille devait se réunir pour prendre part à une fête, mais le sort en a voulu autrement. Le papa, commerçant, était resté à Tiaret et ne viendra au village
    qu’après la triste nouvelle.
    D’ailleurs, Mokrane Si-Mohand se limite à dire qu’il espère
    revoir au plus vite sa fille saine et sauve. L’endroit où a eu lieu l’enlèvement est situé
    en contrebas bas de la maison, sur les escaliers en ciment. Depuis le jour de la
    disparition de Nihal, la maison ne désemplit pas. On vient de partout pour exprimer
    son soutien à la famille.
    La gendarmerie en charge de l’enquête ne néglige aucune
    piste. L’éventualité d’étendre les investigations à d’autres secteurs et dans la wilaya
    où habite la famille Si-Mohand n’est d’ailleurs pas écartée. Sur la route d’Aït Toudert,
    nous croisons des véhicules portant des affiches et la photo de Nihal, appelant la population locale à la mobilisation pour retrouver la petite fille d’Ath Ouacifs dont
    le séjour de fête au village n’aura duré qu’un quart d’heure.

    Le plan d’alerte lancé
    Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette Nihal Si Mohand a été élargie dans le cadre
    du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias.

    «Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite Nihal, a indiqué M. Louh.
    Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec
    la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation.
    Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui,
    d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire.»

    APS

    Tassadit Chibani
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    Post Incertitude sur le sort de Nihal

    Incertitude sur le sort de Nihal

    Les parents traumatisés par les rumeurs Insoutenable
    le 02.08.16 | 10h00

    Vous êtes de quel organe ?» nous a apostrophé, hier, un villageois
    à l’entrée de la bourgade où habitent les grands-parents de la fillette disparue.


    Les citoyens du village Aït Abdelouahab, dans la commune de Aït Touddert,
    daïra de Ouacifs, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, s’interrogent sur
    «l’objectif des fausses informations relayées par une certaine presse» et les
    réseaux sociaux .
    Ils étaient toujours là, mobilisés comme un seul homme, dans
    l’espoir d’aboutir à un dénuement heureux de cette dure épreuve que traversent
    les familles Si Mohand et Ouali. L’absence d’information officielle, dans l’affaire
    de la disparition de la petite Nihal qui n’a pas donné signe de vie depuis le 21 juillet,
    fait enfler la rumeur qui, souvent, frôle l’indécence.
    Rencontré sur le seuil de la
    maison familiale, le grand-père de Nihal nie catégoriquement les informations qui
    font état de la découverte d’un corps. «Il n’y a rien. Les éléments des services de
    sécurité continuent les recherches. Ceux qui ont donné ces informations nous ont
    fait beaucoup de mal car ils ont amplifié le climat d’angoisse qui règne dans la famille depuis plus de 12 jours.
    On se demande pourquoi toute cette désinformation alors
    qu’on sait qu’il y a une vie humaine en jeu. Les fausses informations relayées par
    certains médias nous ont vraiment traumatisés», lance, dépité, le sexagénaire.
    Sa femme, la mine défaite, carrément abattue par l’incertitude qui plane sur le sort
    de Nihal, n’arrive pas à croire que ce qui a été donné pas «certains médias» n’est pas confirmé par des sources officielles.

    «Le corps de ma petite-fille a été retrouvé. Elle a été décapitée. C’est dramatique.
    On a vu l’information à la télévision. C’est un règlement de compte», déclare-t-elle
    avec un air de désespoir, avant de nous rappeler les circonstances de la disparition
    de Nihal, appuyant la thèse de l’enlèvement.
    «Elle venait tout juste d’arriver d’Oran.
    Elle était en train de jouer avec les autres enfants qui nous ont dit qu’un homme
    encagoulé l’a enlevée», raconte-t-elle, les larmes aux yeux.
    L’ambiance était vraiment lourde tant la famille est toujours sans nouvelles de Nihal. Rien ne filtre du côté de la Gendarmerie nationale, qui a renforcé son dispositif avec des dizaines d’éléments supplémentaires pour continuer les recherches dans les maquis du village et des bourgades voisines.Nous nous sommes rendus à la brigade de gendarmerie de Aït Touddert pour avoir plus d’informations sur l’affaire, mais en vain. Les éléments de permanence nous ont signifié que seul le chef de brigade est habilité à communiquer
    avec la presse mais, ont-il ajouté, «il est sur le terrain, en opération de recherche».

    Les journalistes présents sur les lieux peinent à avoir le moindre détail. Pourtant, soulignent plusieurs confrères, le ministre de la Justice a déclaré avoir chargé le
    procureur de la République territorialement compétent d’informer l’opinion publique
    des développements de cette affaire. Toutefois, aucun communiqué n’a été envoyé
    aux journalistes et aucun point de presse n’a été tenu par les responsables concernés depuis la disparition de la fillette.
    Hamid Ouali, oncle de la petite Nihal, lui aussi,
    regrette que des rumeurs soient relayées comme des informations dans la presse.
    «Nous sommes bouleversés par les fausses informations qui circulent dans les médias
    au sujet de Nihal. C’est scandaleux», déplore-t-il, tout en soulignant la mobilisation des villageois des communes de la daïra de Ouacifs qui continuent d’apporter leur soutien à
    la famille de Nihal.
    Les citoyens de la région se sont manifestés dès le premier jour de
    la disparition de la fillette pour entreprendre, aux côtés des éléments des services de sécurité, des recherches dans les forêts et maquis de la région en vue de rendre le
    sourire à une famille éplorée, accablée par cette disparition.


    Hafid Azzouzi
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    Re : Disparition_Tentative d’enlèvement,Kidnapping,meurtre....

    La petite Nihal est morte

    C’est confirmé. La petite, Nihal, disparue le 21 juillet dernier, est décédé. L’analyse des ossements et des objets retrouvés dans la zone du village ont confirmé qu’ils appartiennent à la petite fillette de 4 ans, a annoncé le procureur de la République. Aucune indication n’a été fournie sur les pistes.

    DORT EN PAIX BÉBÉ ET TOUTE MA COMPASSION ET MES SINCÈRES CONDOLÉANCES A SES PARENTS.
    TRISTESSE ET DOULEUR.
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    Post Scandale de la semaine-Traitement médiatique de la disparition de la petite Nihal

    Scandale de la semaine

    Traitement médiatique de la disparition de la petite Nihal
    le 05.08.16 | 10h00

    Alors que les indices retrouvés à Ath Ali, dans la commune de Aït Touddert
    dans l’affaire de la disparition de la fillette Nihal étaient toujours en cours
    d’expertise au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie
    (INCC) de Bouchaoui, certains médias se sont précipités pour annoncer son
    décès.
    En moins de trois jours, on annonçait que la robe tachée de sang
    retrouvée sur les lieux appartenait à Nihal. Puis que le crâne retrouvé était le
    sien. Puis... démenti non ce n’était pas elle. A qui appartenaient-ils alors ? Intox,
    fausse information, et surtout angoisse des parents ! «La Gendarmerie nationale
    ne peut pas se prononcer sur l’appartenance de ces indices avant les résultats
    de l’expertise», annonçait le commandement de la Gendarmerie nationale de
    Tizi Ouzou.
    En dépit de cela, sur les réseaux sociaux et sur certains sites
    d’information, Nihal a été retrouvée décapitée. Les messages de condoléances commençaient déjà à affluer… sans même prendre en considération l’émotion
    des parents. Triste, affaibli, blessé, mais surtout en colère contre ces scandaleuses informations, le papa de la Nihal répond : «Les médias sont en train d’amplifier
    cette affaire. Ils disent des choses fausses qui n’existent pas.
    Si jamais les services
    de sécurité trouvaient un corps, qui appelleraient-ils en premier ? Logiquement, le
    papa. Il s’agit d’une affaire humanitaire et non commerciale où l’on cherche à tout
    prix un scoop avant d’avoir confirmé l’information.» «A toutes les personnes et aux
    médias qui véhiculent de fausses informations sur la disparition de notre petite Nihal
    Si Mohand en semant le doute et la peur, et en traumatisant la famille de la victime
    SVP, arrêtez de diffuser des informations sans certitude et sans confirmation d’une
    source fiable ! Ceux présents sur le lieu n’ont rien vu, pas de corps ! A quand une
    presse professionnelle ?»

    Nassima Oulebsir

    Les analyses ADN confirment le décès de Nihal Si Mohand

    le 05.08.16 | 10h00

    Les tests ADN effectués sur les restes d’ossements humains récupérés à
    Aït Toudert, au sud-est de Tizi Ouzou, révèlent que ce sont de la petite fille
    Nihal Si Mohand disparue il y a 15 jours.


    La triste nouvelle de la mort de l’enfant a été annoncée, hier en milieu d’après-midi,
    par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. Elle met fin à une
    longue attente des parents, mais aussi à celle de toute la population de la région
    ayant soutenu et compati à la détresse de la famille Si Mohand.
    Le procureur Fodhil Takharoubt a animé une conférence de presse au tribunal de Ouacifs pour dévoiler
    les derniers aboutissements de l’enquête dans le cadre de la disparition mystérieuse
    de Nihal. Il s’agit d’ailleurs de la première conférence de presse organisée depuis le
    début de cette affaire. Hier, le procureur est d’abord revenu sur les circonstances
    dans lesquelles le plan national interactif contre l’enlèvement d’enfants a été
    déclenché.
    «Le plan national contre l’enlèvement d’enfants a été déclenché tout de
    suite après le signalement de la disparition de la petite fille», a souligné le procureur.
    Il a ajouté que «tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés afin de
    retrouver la petite Nihal». Les recherches ayant duré plusieurs jours ont finalement
    abouti à la découverte «de restes d’ossements humains au village Mechrak, plus exactement au lieudit Azaghar», a-t-il ajouté sans donner plus de détail sur les
    éléments retrouvés.
    Les indices «ont été récupérés et transportés vers l’Institut
    national de criminologie et criminalistique pour les tests ADN nécessaires», a indiqué
    le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. «Les résultats sont apparus
    ce matin et démontrent malheureusement que les restes récupérés sont ceux de la
    petite Nihal», dira-t-il, en se refusant à toute autre déclaration, assurant uniquement
    que d’autres conférences de presse seront prévues «pour informer l’opinion publiques
    sur les aboutissements de l’enquête».
    Le 21 juillet dernier, la petite Nihal venue prendre part à une fête familiale à Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert, au domicile
    de ses grands-parents maternels, a été perdue de vue par ses parents. Ils ont alerté
    les éléments de la Gendarmerie nationale après avoir entamé les premières recherches
    en compagnie de voisins et de gens du village.
    Des patrouilles de la Gendarmerie nationale ainsi que des éléments de la Protection civile ont été mobilisés. Des ratissages dans la région avec l’aide de chiens renifleurs ont été effectués. Des plongeurs ont fait
    leur apparition dans la localité pour ratisser les cours d’eau, sans résultat. Aucune
    nouvelle de Nihal n’est venue apaiser le désarroi de ses parents qui gardaient toujours l’espoir de la revoir saine et sauve.
    La thèse de l’enlèvement se confirmait à mesure que
    les jours passaient. Un rebondissement dans cette affaire a toutefois eu lieu dimanche dernier, lorsqu’une petite robe a été découverte à environ deux kilomètres de la maison familiale. Les recherches ont été axées à cet endroit où d’autres indices ont été
    récupérés, dont un crâne et des cheveux. L’enquête s’est accélérée depuis grâce aux analyses ADN effectués ces derniers jours à l’Institut de criminologie de Bouchaoui, lesquelles ont conclu au décès de la petite Nihal. L’histoire connaît ainsi son triste
    épilogue, du moins s’agissant du sort de la petite fille au visage d’ange.

    Pour les enquêteurs, un autre travail reste à mener à son terme identifier et arrêter
    au plus vite le ou les auteurs de cet acte abominable et les traduire devant la justice.
    Le procureur de la République, interrogé sur l’existence d’éventuels suspects dans
    cette affaire d’enlèvement et d’assassinat, s’est refusé à tout commentaire assurant
    que cela entre dans le secret exigé par l’enquête.

    Tassadit Chibani
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    Post L’étau se resserre sur les auteurs du meurtre de nihal

    L’ÉTAU SE RESSERRE SUR LES AUTEURS DU MEURTRE DE NIHAL
    إنا لله و إنا إليه راجعون" رحم الله الفقيدة نهال و أسكنها فسيح جنانه

    6 août 2016 | 19:31

    L’enquête sur l’assassinat de la petite Nihal se poursuit pour identifier le ou les agresseurs
    et éventuellement connaître les motivations ayant conduit à son meurtre.

    Selon des sources médiatiques, une quarantaine de personnes ont été interrogées
    et les enquêteurs se sont même déplacés à Oran où habite les parents de la victime
    pour continuer leurs investigations.
    Si pour le moment aucun suspect n’a été interpellé, plusieurs personnes ont été entendues dans la cadre de cette enquête. Mais il n’y a eu aucune arrestation pour l’instant. Car les éléments communiqués au cours de l’enquête,
    ne sont pas de nature à favoriser une piste ou une autre.
    Cependant, grâce aux indices obtenus par les expertises de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (INCC), les enquêteurs seraient sur des pistes sérieuses et l’affaire pourrait
    être élucidée dans les tout prochains jours.
    Le procureur de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt, en charge de cette affaire dramatique, compte communiquer dans
    les jours à venir sur l’évolution de l’enquête.
    Les ossements de la petite Nihal ont été retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra des Ouacifs. Pour rappel,
    la petite fille avait disparu le 21 juillet dernier alors qu’elle se trouvait devant le domicile familial au village Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert.
    Des expertises effectuées par l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui
    (INCC) ont confirmé jeudi dernier que les ossements retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, appartiennent à Nihal Si Mohand, selon le procureur
    de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt. Pour l’heure, les circonstances du
    décès ne sont pas encore connues.
    Le procureur de la République n’a fourni aucun élément d’information. Il a toutefois indiqué que les tests ADN effectués sur le crâne,
    les cheveux et autres indices récupérés ont permis d’aboutir aux conclusions que l’on
    sait. Il s’est limité à lire un communiqué devant les représentants des médias présents
    à la conférence de presse. La petite Nihal Si Mohand, portée disparue le 21 juillet, a été retrouvée morte mercredi dernier.

    L’enterrement aura lieu à Oran

    L’enterrement de Nihal, dont une partie du corps a été retrouvée une quinzaine de
    jours après sa disparition du domicile parental à Tizi-Ouzou aura lieu à Oran, ville
    qui l’a vue grandir, a indiqué son père, Mokrane Si Mohand. « Nous sommes toujours
    dans l’attente de la remise du corps par l’autorité compétente.

    L’enterrement aura lieu à Oran », a-t-il déclaré, en marge d’une visite du wali de Tizi-Ouzou, venu présenter ses condoléances et celles des pouvoirs publics. Encore sous
    le choc 48 heures après la confirmation de la mort de sa fillette de 4 ans, M.Si Mohand
    n’a pu préciser le jour de l’enterrement.
    « Cela interviendra dès finalisation des
    formalités d’usage. La mise en terre pourrait avoir lieu soit ce samedi après la prière d’El Asr, soit au plus tard demain dimanche », a confié une source locale au correspondant
    de l’APS à Oran.
    Des moyens humains et matériels importants ont été mobilisés pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire, a-t-il encore signalé. Il a expliqué, au terme du point de presse, que « la gravité de l’affaire et l’obligation de discrétion dans le déroulement de l’enquête » l’empêchent de donner d’autres détails à l’heure actuelle.


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    Post Badreddine Lamouri ,13 ans, disparu depuis début mai à Aïn Bessam

    Badreddine Lamouri ,13 ans, disparu depuis début mai à Aïn Bessam
    .
    le 08.08.16|10h00


    Badreddine Lamouri, 13 ans, originaire de Aïn Bessam, dans la wilaya de Bouira, n’a plus
    donné signe de vie depuis sa disparition inexpliquée début mai dernier.

    Ses photos collées dans les lieux publics, à Bouira comme dans la capitale,
    rappellent encore à son entourage combien sa disparition, le jour de la finale
    de la Coupe d’Algérie, est douloureuse. Amoureux du MCA, pour les parents,
    Badreddine serait peut-être parti assister au match disputé au stade du 5 Juillet
    entre le MCA et le Nahd. Sa grand-mère Fatima réfute cette thèse car, selon elle, Badreddine ne pouvait songer à voyager tout seul et n’avait pas les moyens de le
    faire. Pour l’instant, la famille tient à un seul bout de vérité. «Badreddine est sorti
    le matin rejoindre son école où il prenait des cours privés. Depuis, il n’est plus
    rentré à la maison. Nous ignorons encore s’il s’agit d’une disparition ou d’un
    kidnapping», avoue son père Mohamed, joint par téléphone.
    Depuis, plusieurs
    autres cas ont suivi, comme celui de la petite Nihal dont le décès a été confirmé,
    jeudi, par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou).

    Mohamed Lamouri avoue que sa famille, qui a suivi de près la disparition de Nihal,
    s’est sentie touchée par son cas. «La disparition de Nihal nous a tous effondrés.
    Nous avons suivi l’affaire comme s’il s’agissait de notre propre fille. Que Dieu
    l’accueille dans Son Vaste Paradis», témoigne-t-il encore. Mais la famille Lamouri
    regrette ce qu’elle appelle «le deux poids deux mesures» dans le traitement
    médiatique des cas de disparition d’enfants. «Il y a eu inégalité dans le traitement médiatique des disparitions.
    Mon fils n’a que 13 ans. Lui aussi n’est encore qu’un
    enfant. J’aurai aimé que son cas soit aussi médiatisé pour nous aider à le retrouver.
    Même les médias, qui ont montré des photos d’enfants disparus pendant le cas Nihal,
    n’ont pas pris la peine d’inclure celle de mon fils ! Pourquoi», s’interroge-t-il.
    Ce sentiment d’exclusion et d’isolement fragilise les Lamouri qui, malgré tout, se disent navrés pour la famille de Nihal, à qui ils souhaitent du courage en ces moments de
    peine et de souffrance. La famille tient à faire passer un appel : «Je demande à tous
    les médias de se pencher sur le cas de mon fils Badreddine. Nous n’avons aucune nouvelle depuis mai dernier. Aidez-nous à médiatiser son cas car nous gardons
    l’espoir de le retrouver un jour.»


    Meziane Abane
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    Post La Gendarmerie Nationale libère une fille kidnappée à Alger

    La Gendarmerie Nationale libère une fille kidnappée à Alger

    ALERTE
    Mercredi 10 août 2016 à 15:46

    Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) d’Alger ont réussi,
    ce mercredi (10 août), à libérer une fille kidnappée depuis deux jours
    aux environs de Bouchaoui (Ouest d’Alger). La fille, âgée de 23 ans, a
    réussi à tromper la vigilance de ses ravisseurs et à appeler
    le « numéro vert »de la GN indiquant le lieu de sa détention.
    Les circonstances exactes de son kidnapping ne sont toujours pas connues.
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    Post Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans

    Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans
    Deux proxénètes écroués à Oran


    Mercredi 10 août 2016 à 9:57

    Le dossier de l’affaire de la petite Nihal Si Mohand ne sera pas clos
    de sitôt tant qu’elle n’est pas encore tirée au clair.Le procureur près
    le tribunal d’Es Senia (Oran) vient de placer sous mandat de dépôt
    deux individus âgés de 24 et 25 ans. Les deux mis en cause sont
    accusés de détournement de mineure, une jeune fille âgée de moins
    de 16 ans. Dans cette affaire, les deux individus sont également
    poursuivis pour proxénétisme, incitation à la prostitution et la débauche
    et création de lieu de débauche. Les deux individus ont été arrêtés en
    flagrant délit d’exploitation de mineure dans la prostitution. Le délit a été
    effectif suite à une offensive policière opérée par des éléments de la
    sûreté de daïra d’Es Senia dans le quartier populaire de Kara. Lors de
    l’opération, la jeune fille a été retrouvée dans un état de santé critique,
    ayant avalé une quantité non moins importante de psychotropes. Une
    telle descente a été décidée et mise en oeuvre suite à la multiplication
    des réclamations formulées par des résidents dudit quartier signalant
    d’étranges mouvements de plusieurs personnes dans le taudis ayant été
    ciblé par les policiers. Ce n’est là qu’une simple et petite affaire liée aux
    moeurs, laquelle affaire demeure toutefois criminelle tant qu’elle porte le
    sceau de détournement de mineure. Elle sera débattue la semaine
    prochaine par le tribunal d’Es Senia devant juger les deux accusés.
    Toutefois, l’affaire de la petite Nihal Si Mohand continue à dominer les
    sujets des débats et des discussions de tous les Algériens, notamment
    à Oran.L’émoi et la désolation sont de visu perceptibles sur tous les visages
    des Oranais qui attendent fermement la résolution d’une telle affaire qui a
    suscité l’indignation de millions d’Algériens. «L’affaire ne sera pas close de
    sitôt tant qu’elle n’est pas encore totalement tirée au clair», apprend-on
    auprès des sources de la Gendarmerie nationale. Autrement dit, les éléments
    de ce corps de sécurité ne seront pas de tout repos. Par où commencer?
    Une telle question ne trouve toujours pas de réponse étant donné que les
    investigations sont estampillées par la discrétion totale, le secret professionnel
    oblige. Aux dernières informations, des personnes auraient été auditionnées
    aussi bien dans la wilaya d’Oran que dans celle de Tizi Ouzou,
    très précisément dans la région des Ouacifs. Ces personnes seraient, selon
    le peu d’informations recoupées ça et là, proches de la famille de la victime.
    Mystérieuse et énigmatique est donc une telle affaire qui continue à défrayer
    la chronique qui a commencé en fin de mois passé jusqu’à la confirmation par
    le procureur près le tribunal des Ouacifs du décès de la petite Nihal Si Mohand.
    Selon des sources proches de la Gendarmerie nationale, les enquêteurs, à la
    fois très vigilants et méticuleux dans leurs investigations, n’écartent aucune piste susceptible d’aboutir à l’éclatement de la vérité tout en prenant en compte tous
    les éléments qu’ils détiennent jusque-là tout en ratissant long et large et exploitant
    le moindre détail et le moindre renseignement.

    Des kidnappeurs arrêtés à Alger
    Ils demandaient une rançon de 50 millions de centimes
    Les services de la gendarmerie ont fait échec à un kidnapping assorti d’une
    demande de rançon à Alger. Alertés par le fils de la victime, qui habite dans la
    commune de Dély Ibrahim, les éléments de la gendarmerie ont pisté l’appel
    téléphonique des ravisseurs demandant une rançon de 50 millions de centimes
    contre la libération de leur victime. Trois heures après l’échange téléphonique,
    les gendarmes ont repéré le lieu exact de détention de la victime du rapt, à une
    quinzaine de kilomètres de Dély Ibrahim, dans la commune de Aïn El Benian.
    L’intervention des éléments de la gendarmerie a permis la libération de l’homme
    et l’arrestation de ses ravisseurs.

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