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Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur
Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur
Oran
jeudi 26 mai 2016 à 14:36
M. Abdelkader, commerçant de 36 ans, Kh. Ahmed, vendeur de vêtements de 31 ans,
et N. Dahou, transporteur clandestin de 29 ans, ont été condamnés à 7 ans de prison
pour viol avec violence sur mineur, B. Mohamed, lycéen de 17 ans.
Pièce jointe 23897
Le procès qui s’est tenu ce mardi au tribunal criminel d’Oran a révélé l’un des aspects
les plus glauques de la société algérienne : celui de l’égarement d’une certaine partie de
la jeunesse algérienne, analphabète ou de faible instruction, en perte de repères et prise
dans les griffes de différentes drogues. Selon les faits rapportés par l’arrêt de renvoi,
la genèse de l’affaire remonte à la journée du jeudi 18 décembre 2014 dans le quartier
très fréquenté de Akid Lotfi. L’un des gardiens autoproclamés, en l’occurrence B. Mohamed,
jeune lycéen, s’approche d’une des quelques voitures garées dans “sa zone de gardiennage”
pour demander le percevoir le droit de stationnement. Les occupants de la Skoda Fabia,
quatre trentenaires, un peu taquins, un peu provocateurs mais pas menaçants refusent de payer.
L’un d’eux descend du véhicule et invite Mohamed à se joindre à eux. “Je ne sais pas ce qui m’a
pris, je suis monté dans la voiture. Ca a été la plus grosse erreur de ma vie”, se souvient-il à la barre.
Une fois à bord du véhicule, l’adolescent se rend rapidement compte que les quatre occupants de
la voiture sont en état d’ébriété avancée et semblent même avoir consommé de la drogue.
Peu à peu gagné par la peur, il demande qu’on le laisse descendre mais ses “nouvelles connaissances”
refusent et le chauffeur démarre. L’adolescent se rend compte que la voiture prend la direction de
la corniche oranaise et, quelque temps plus, elle se gare à Cap Falcon, devant un cabanon désert.
Selon ses déclarations -qu’il a maintenues tout au long de l’enquête et de l’instruction
les quatre hommes l’ont séquestré dans le cabanon pour attenter à sa pudeur à de multiples reprises.
“On m’a ramené dans mon quartier aux environs de 3 heures du matin”, a-t-il conclu devant le tribunal
en soutenant le regard de ses “violeurs”, qui l’observaient depuis le box des accusés. Mais pendant
le trajet qui les ramenait de Cap Falcon à Oran, deux de ses agresseurs échangèrent avec lui leurs
numéros de téléphone. Et ce sont ces numéros qui permettront à la police de retrouver leur trace
quand, le lendemain matin, la victime et son père allèrent déposer plainte à la 9e sûreté urbaine.
Durant l’instruction, les trois accusés M. Abdelkader, Kh. Ahmed et N. Dahou
(le quatrième n’a pas été identifié) diront tout et son contraire. Ils nieront les faits puis en reconnaîtront
une partie avant de se rétracter et de rejeter toutes les accusations.Seul Kh. Ahmed avouera avoir eu
des relations intimes « mais consenties » avec la victime et sans menace avec arme blanche. Abdelkader
et Dahou nieront tous les faits qui leurs sont reprochés et clameront leur innocence. Le représentant
du ministère public a évoqué l’ampleur du phénomène des kidnappings et des viols dans la société
algérienne avant d’affirmer que les accusations portées contre les trois inculpés sont fondées.
Pour cela, le magistrat requis huit années de prison. Dans leurs plaidoiries, les différents avocats
de la défense ont tenté de décrédibiliser la victime et jeter le doute sur sa version des faits.
Tous plaidèrent l’acquittement à l’exception de l’avocate de KH. Ahmed qui a demandé
la requalification des chefs d’accusation en atteinte à la pudeur.
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Re : Peine capitale à l’encontre de l’accusé
Les parents de Nihal toujours sans nouvelles
Une semaine après sa disparition
le 29.07.16|10h00
Il n’y a toujours pas de nouvelles de la petite Nihal Si Mohand,
portée disparue depuis jeudi dernier à Aït Abdelouahab (Tizi Ouzou).
Pièce jointe 25373
Une semaine après, la famille espère la retrouver saine et sauve.
La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les
recherches. El Watan Week-end a rencontré la famille éplorée.
Mercredi 27 juillet, sept jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de
la disparition de Nihal, et les recherches se poursuivent encore.
La région d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, n’en revient pas encore.
La localité, paisible d’ordinaire, nous ouvre ses portes en ces circonstances
inhabituelles. Nous traversons le chef-lieu de Ouacifs, très animé en ce
début de journée, avant de prendre la route qui mène vers Aït Toudert.
A plusieurs reprises nous demandons notre chemin aux rares passants.
A chaque fois, la même remarque : «Vous venez pour la petite fille enlevée
la semaine dernière ? Continuez, c’est tout droit.» Certains ne manquent
pas d’ajouter «Inch’Allah ils vont la retrouver saine et sauve.» Il faut dire
que cet événement qui a plongé dans le désarroi et la détresse la famille de
Nihal a également secoué toute la population locale.Les citoyens, choqués,
ne parlent plus que de cela ; ils suivent régulièrement, de très près, l’évolution
de la situation. Le fait est inédit dans la wilaya qui n’a enregistré aucun cas
d’enlèvement d’enfant jusque-là. La région de Tizi Ouzou a connu plusieurs
cas de kidnappings d’entrepreneurs et autres commerçants ces dernières
années, où le phénomène a pris de l’ampleur, mais jamais aucun enfant n’a
été ravi à ses parents.La maison des grands-parents maternels de Nihal, où
a eu lieu l’enlèvement ce fatidique jeudi 21 juillet entre 11h et midi, surplombe
le chef-lieu de la commune d’Aït Toudert. De loin, nous apercevons les
véhicules de la Protection civile, signe que nous sommes presque arrivés.
L’endroit, entouré d’oliviers, semble inhabité, un calme presque inquiétant y
règne. En plus des éléments de la Protection civile, ceux de la Gendarmerie
nationale sont en nombre important sur les lieux. On le devine au nombre de
véhicules au bord de la route. On nous explique que ce dispositif n’a pas quitté
la région depuis l’annonce de l’enlèvement de Nihal. Nous saluons quelques
personnes assises à l’ombre, en contrebas de la chaussée, en compagnie des
sapeurs-pompiers. Un jeune nous propose de nous mener vers la maison
familiale. «Vous savez, nous sommes tous sous le choc. Ici, c’est un endroit
tellement paisible...On n’a jamais rien vécu de pareil, on n’est pas habitués à
ce genre de situation», nous dit-il en nous montrant le chemin de la maison.
Quelques marches irrégulières donnent directement sur l’entrée principale de
la petite maison qui focalise l’intérêt depuis une semaine.
«Un homme masqué»
Deux enfants jouent en compagnie d’un homme d’un certain âge, qui s’avère
par la suite être le grand-père maternel de Nihal. Il nous souhaite la bienvenue
et nous invite à entrer par une autre porte, un peu plus bas.La maison est pleine
de femmes : les deux sœurs de la maman, des cousines, quelques proches.
On nous oriente vers une pièce de l’autre côté de la cour. Les deux canapés qui
s’y trouvent ne tardent pas à être occupés par des jeunes femmes attirées par
notre visite. On demande après la maman, qui ne tarde pas à apparaître.
Sa deuxième fille d’un an et demi dans les bras, la jeune femme, la trentaine
prend place sur une chaise. Son regard est fuyant et ses traits tirés trahissent de
longues nuits sans sommeil. Mais elle dit «tenir le coup». Karima Si-Mohand
n’attend pas nos questions pour commencer à relater la triste histoire.
Elle affirme d’emblée que «Nihal n’est pas du genre à parler ou à répondre à
des inconnus». «Et puis, ma fille n’a pas pleuré, elle n’a pas crié, personne ne l’a entendue» dit-elle. La maman enchaîne et raconte les faits tels qu’ils se sont
déroulés ce jeudi noir : «Nous sommes arrivés ici avec ma sœur, son mari et les
enfants vers 11h.Ces derniers jouaient dehors avec les autres au moment où
ma sœur est moi-même sommes entrées. Les bagages étaient encore dans la
voiture et, à la maison, il n’y avait que des femmes, comme aujourd’hui. Mes
parents sont arrivés après la disparition, même si réellement on ne peut pas situer
les événements puisqu’on ne sait pas au juste quand cela s’est produit. A peine
quinze minutes après notre arrivée, les trois enfants qui se trouvaient avec ma
fille dehors sont venus dire que Nihal est partie. Dans un premier temps, on
pensait tous qu’ils continuaient de jouer, mais Nihal ne répondait pas aux appels.
Elle n’était dans aucun coin de la maison. C’est là que nous avons commencé à
nous inquiéter.» La jeune femme réajuste son foulard avant de continuer
«Les enfants m’ont dit que c’était une personne masquée qui s’était emparée de
Nihal. On pense plutôt que l’homme au masque qui s’en est pris à ma fille l’a
endormie avant de l’emmener.» «Les trois enfants témoins sont petits, à peine âgés
de quatre ans, ils ne peuvent donc donner plus de détails sur le ravisseur. Nous ne
savons même pas au juste s’ils étaient un ou deux à enlever ma fille», ajoute la
jeune maman. «Depuis, aucune nouvelle ne nous est parvenue et nous n’avons reçu aucun contact des ravisseurs», dira la maman. Les recherches initiées par les proches
de la famille, les voisins et autres citoyens du village quelques instants seulement
après l’annonce de la disparition de la fillette n’ont malheureusement abouti à rien.
«C’est comme si la terre s’était entrouverte et l’avait absorbée», s’exclame la
grand-mère de Nihal. La maman enchaîne en disant que le non-aboutissement des recherches a décidé la famille à alerter la gendarmerie. Elle ajoute que les recherches, entamées l’après-midi du jeudi par les des éléments de sécurité, se sont étendues
partout dans les environs, sans résultat.
Aucune piste n’est négligée
Nous apprendrons plus tard auprès du groupement territorial de la Gendarmerie
nationale, à Tizi Ouzou, que la section de recherche locale a mobilisé tous ses
éléments pour prendre en main les opérations sur le terrain. Les équipes de ce
corps de sécurité ont passé au peigne fin la forêt environnante en utilisant des chiens renifleurs, sans succès. La grand-mère de Nihal, au bord des larmes, profite du
moment où sa fille déserte la pièce, pour nous parler du chagrin de cette dernière
«C’est très difficile et éprouvant pour elle, elle essaye d’oublier, d’avoir un moment
de répit, puis d’un coup elle recommence à pleurer et à réclamer sa fille.
Nous essayons tous de la soutenir, moi-même je ne la quitte pas.» La petite Nihal
était chez sa grand-mère à Chellala et, deux jours avant sa venue au village, elle
a rejoint sa maman à Aïn Oussera pour le départ vers Aït Toudert, le jeudi 21 juillet.
Toute la famille devait se réunir pour prendre part à une fête, mais le sort en a voulu autrement. Le papa, commerçant, était resté à Tiaret et ne viendra au village
qu’après la triste nouvelle. D’ailleurs, Mokrane Si-Mohand se limite à dire qu’il espère
revoir au plus vite sa fille saine et sauve. L’endroit où a eu lieu l’enlèvement est situé
en contrebas bas de la maison, sur les escaliers en ciment. Depuis le jour de la
disparition de Nihal, la maison ne désemplit pas. On vient de partout pour exprimer
son soutien à la famille. La gendarmerie en charge de l’enquête ne néglige aucune
piste. L’éventualité d’étendre les investigations à d’autres secteurs et dans la wilaya
où habite la famille Si-Mohand n’est d’ailleurs pas écartée. Sur la route d’Aït Toudert,
nous croisons des véhicules portant des affiches et la photo de Nihal, appelant la population locale à la mobilisation pour retrouver la petite fille d’Ath Ouacifs dont
le séjour de fête au village n’aura duré qu’un quart d’heure.
Le plan d’alerte lancé
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette Nihal Si Mohand a été élargie dans le cadre
du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias.
«Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite Nihal, a indiqué M. Louh.
Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec
la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation.
Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui,
d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire.»
APS
Tassadit Chibani
Incertitude sur le sort de Nihal
Incertitude sur le sort de Nihal
Les parents traumatisés par les rumeurs Insoutenable
le 02.08.16 | 10h00
Vous êtes de quel organe ?» nous a apostrophé, hier, un villageois
à l’entrée de la bourgade où habitent les grands-parents de la fillette disparue.
Les citoyens du village Aït Abdelouahab, dans la commune de Aït Touddert,
daïra de Ouacifs, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, s’interrogent sur
«l’objectif des fausses informations relayées par une certaine presse» et les
réseaux sociaux .Ils étaient toujours là, mobilisés comme un seul homme, dans
l’espoir d’aboutir à un dénuement heureux de cette dure épreuve que traversent
les familles Si Mohand et Ouali. L’absence d’information officielle, dans l’affaire
de la disparition de la petite Nihal qui n’a pas donné signe de vie depuis le 21 juillet,
fait enfler la rumeur qui, souvent, frôle l’indécence.Rencontré sur le seuil de la
maison familiale, le grand-père de Nihal nie catégoriquement les informations qui
font état de la découverte d’un corps. «Il n’y a rien. Les éléments des services de
sécurité continuent les recherches. Ceux qui ont donné ces informations nous ont
fait beaucoup de mal car ils ont amplifié le climat d’angoisse qui règne dans la famille depuis plus de 12 jours.On se demande pourquoi toute cette désinformation alors
qu’on sait qu’il y a une vie humaine en jeu. Les fausses informations relayées par
certains médias nous ont vraiment traumatisés», lance, dépité, le sexagénaire.
Sa femme, la mine défaite, carrément abattue par l’incertitude qui plane sur le sort
de Nihal, n’arrive pas à croire que ce qui a été donné pas «certains médias» n’est pas confirmé par des sources officielles.
«Le corps de ma petite-fille a été retrouvé. Elle a été décapitée. C’est dramatique.
On a vu l’information à la télévision. C’est un règlement de compte», déclare-t-elle
avec un air de désespoir, avant de nous rappeler les circonstances de la disparition
de Nihal, appuyant la thèse de l’enlèvement.«Elle venait tout juste d’arriver d’Oran.
Elle était en train de jouer avec les autres enfants qui nous ont dit qu’un homme
encagoulé l’a enlevée», raconte-t-elle, les larmes aux yeux.L’ambiance était vraiment lourde tant la famille est toujours sans nouvelles de Nihal. Rien ne filtre du côté de la Gendarmerie nationale, qui a renforcé son dispositif avec des dizaines d’éléments supplémentaires pour continuer les recherches dans les maquis du village et des bourgades voisines.Nous nous sommes rendus à la brigade de gendarmerie de Aït Touddert pour avoir plus d’informations sur l’affaire, mais en vain. Les éléments de permanence nous ont signifié que seul le chef de brigade est habilité à communiquer
avec la presse mais, ont-il ajouté, «il est sur le terrain, en opération de recherche».
Les journalistes présents sur les lieux peinent à avoir le moindre détail. Pourtant, soulignent plusieurs confrères, le ministre de la Justice a déclaré avoir chargé le
procureur de la République territorialement compétent d’informer l’opinion publique
des développements de cette affaire. Toutefois, aucun communiqué n’a été envoyé
aux journalistes et aucun point de presse n’a été tenu par les responsables concernés depuis la disparition de la fillette. Hamid Ouali, oncle de la petite Nihal, lui aussi,
regrette que des rumeurs soient relayées comme des informations dans la presse.
«Nous sommes bouleversés par les fausses informations qui circulent dans les médias
au sujet de Nihal. C’est scandaleux», déplore-t-il, tout en soulignant la mobilisation des villageois des communes de la daïra de Ouacifs qui continuent d’apporter leur soutien à
la famille de Nihal. Les citoyens de la région se sont manifestés dès le premier jour de
la disparition de la fillette pour entreprendre, aux côtés des éléments des services de sécurité, des recherches dans les forêts et maquis de la région en vue de rendre le
sourire à une famille éplorée, accablée par cette disparition.
Hafid Azzouzi
Re : Disparition_Tentative d’enlèvement,Kidnapping,meurtre....
La petite Nihal est morte
C’est confirmé. La petite, Nihal, disparue le 21 juillet dernier, est décédé. L’analyse des ossements et des objets retrouvés dans la zone du village ont confirmé qu’ils appartiennent à la petite fillette de 4 ans, a annoncé le procureur de la République. Aucune indication n’a été fournie sur les pistes.
DORT EN PAIX BÉBÉ ET TOUTE MA COMPASSION ET MES SINCÈRES CONDOLÉANCES A SES PARENTS.
TRISTESSE ET DOULEUR.
Scandale de la semaine-Traitement médiatique de la disparition de la petite Nihal
Scandale de la semaine
Traitement médiatique de la disparition de la petite Nihal
le 05.08.16 | 10h00
Alors que les indices retrouvés à Ath Ali, dans la commune de Aït Touddert
dans l’affaire de la disparition de la fillette Nihal étaient toujours en cours
d’expertise au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie
(INCC) de Bouchaoui, certains médias se sont précipités pour annoncer son
décès. En moins de trois jours, on annonçait que la robe tachée de sang
retrouvée sur les lieux appartenait à Nihal. Puis que le crâne retrouvé était le
sien. Puis... démenti non ce n’était pas elle. A qui appartenaient-ils alors ? Intox,
fausse information, et surtout angoisse des parents ! «La Gendarmerie nationale
ne peut pas se prononcer sur l’appartenance de ces indices avant les résultats
de l’expertise», annonçait le commandement de la Gendarmerie nationale de
Tizi Ouzou. En dépit de cela, sur les réseaux sociaux et sur certains sites
d’information, Nihal a été retrouvée décapitée. Les messages de condoléances commençaient déjà à affluer… sans même prendre en considération l’émotion
des parents. Triste, affaibli, blessé, mais surtout en colère contre ces scandaleuses informations, le papa de la Nihal répond : «Les médias sont en train d’amplifier
cette affaire. Ils disent des choses fausses qui n’existent pas.Si jamais les services
de sécurité trouvaient un corps, qui appelleraient-ils en premier ? Logiquement, le
papa. Il s’agit d’une affaire humanitaire et non commerciale où l’on cherche à tout
prix un scoop avant d’avoir confirmé l’information.» «A toutes les personnes et aux
médias qui véhiculent de fausses informations sur la disparition de notre petite Nihal
Si Mohand en semant le doute et la peur, et en traumatisant la famille de la victime
SVP, arrêtez de diffuser des informations sans certitude et sans confirmation d’une
source fiable ! Ceux présents sur le lieu n’ont rien vu, pas de corps ! A quand une
presse professionnelle ?»
Nassima Oulebsir
Les analyses ADN confirment le décès de Nihal Si Mohand
le 05.08.16 | 10h00
Les tests ADN effectués sur les restes d’ossements humains récupérés à
Aït Toudert, au sud-est de Tizi Ouzou, révèlent que ce sont de la petite fille
Nihal Si Mohand disparue il y a 15 jours.
La triste nouvelle de la mort de l’enfant a été annoncée, hier en milieu d’après-midi,
par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. Elle met fin à une
longue attente des parents, mais aussi à celle de toute la population de la région
ayant soutenu et compati à la détresse de la famille Si Mohand. Le procureur Fodhil Takharoubt a animé une conférence de presse au tribunal de Ouacifs pour dévoiler
les derniers aboutissements de l’enquête dans le cadre de la disparition mystérieuse
de Nihal. Il s’agit d’ailleurs de la première conférence de presse organisée depuis le
début de cette affaire. Hier, le procureur est d’abord revenu sur les circonstances
dans lesquelles le plan national interactif contre l’enlèvement d’enfants a été
déclenché. «Le plan national contre l’enlèvement d’enfants a été déclenché tout de
suite après le signalement de la disparition de la petite fille», a souligné le procureur.
Il a ajouté que «tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés afin de
retrouver la petite Nihal». Les recherches ayant duré plusieurs jours ont finalement
abouti à la découverte «de restes d’ossements humains au village Mechrak, plus exactement au lieudit Azaghar», a-t-il ajouté sans donner plus de détail sur les
éléments retrouvés. Les indices «ont été récupérés et transportés vers l’Institut
national de criminologie et criminalistique pour les tests ADN nécessaires», a indiqué
le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs. «Les résultats sont apparus
ce matin et démontrent malheureusement que les restes récupérés sont ceux de la
petite Nihal», dira-t-il, en se refusant à toute autre déclaration, assurant uniquement
que d’autres conférences de presse seront prévues «pour informer l’opinion publiques
sur les aboutissements de l’enquête».Le 21 juillet dernier, la petite Nihal venue prendre part à une fête familiale à Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert, au domicile
de ses grands-parents maternels, a été perdue de vue par ses parents. Ils ont alerté
les éléments de la Gendarmerie nationale après avoir entamé les premières recherches
en compagnie de voisins et de gens du village. Des patrouilles de la Gendarmerie nationale ainsi que des éléments de la Protection civile ont été mobilisés. Des ratissages dans la région avec l’aide de chiens renifleurs ont été effectués. Des plongeurs ont fait
leur apparition dans la localité pour ratisser les cours d’eau, sans résultat. Aucune
nouvelle de Nihal n’est venue apaiser le désarroi de ses parents qui gardaient toujours l’espoir de la revoir saine et sauve.La thèse de l’enlèvement se confirmait à mesure que
les jours passaient. Un rebondissement dans cette affaire a toutefois eu lieu dimanche dernier, lorsqu’une petite robe a été découverte à environ deux kilomètres de la maison familiale. Les recherches ont été axées à cet endroit où d’autres indices ont été
récupérés, dont un crâne et des cheveux. L’enquête s’est accélérée depuis grâce aux analyses ADN effectués ces derniers jours à l’Institut de criminologie de Bouchaoui, lesquelles ont conclu au décès de la petite Nihal. L’histoire connaît ainsi son triste
épilogue, du moins s’agissant du sort de la petite fille au visage d’ange.
Pour les enquêteurs, un autre travail reste à mener à son terme identifier et arrêter
au plus vite le ou les auteurs de cet acte abominable et les traduire devant la justice.
Le procureur de la République, interrogé sur l’existence d’éventuels suspects dans
cette affaire d’enlèvement et d’assassinat, s’est refusé à tout commentaire assurant
que cela entre dans le secret exigé par l’enquête.
Tassadit Chibani
L’étau se resserre sur les auteurs du meurtre de nihal
L’ÉTAU SE RESSERRE SUR LES AUTEURS DU MEURTRE DE NIHAL
إنا لله و إنا إليه راجعون" رحم الله الفقيدة نهال و أسكنها فسيح جنانه
6 août 2016 | 19:31
L’enquête sur l’assassinat de la petite Nihal se poursuit pour identifier le ou les agresseurs
et éventuellement connaître les motivations ayant conduit à son meurtre.
Selon des sources médiatiques, une quarantaine de personnes ont été interrogées
et les enquêteurs se sont même déplacés à Oran où habite les parents de la victime
pour continuer leurs investigations.Si pour le moment aucun suspect n’a été interpellé, plusieurs personnes ont été entendues dans la cadre de cette enquête. Mais il n’y a eu aucune arrestation pour l’instant. Car les éléments communiqués au cours de l’enquête,
ne sont pas de nature à favoriser une piste ou une autre. Cependant, grâce aux indices obtenus par les expertises de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (INCC), les enquêteurs seraient sur des pistes sérieuses et l’affaire pourrait
être élucidée dans les tout prochains jours. Le procureur de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt, en charge de cette affaire dramatique, compte communiquer dans
les jours à venir sur l’évolution de l’enquête.Les ossements de la petite Nihal ont été retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra des Ouacifs. Pour rappel,
la petite fille avait disparu le 21 juillet dernier alors qu’elle se trouvait devant le domicile familial au village Aït Abdelouahab, dans la commune d’Aït Toudert. Des expertises effectuées par l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui
(INCC) ont confirmé jeudi dernier que les ossements retrouvés au village Mechrek d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, appartiennent à Nihal Si Mohand, selon le procureur
de la République des Oaucifs, Fodhil Takharoubt. Pour l’heure, les circonstances du
décès ne sont pas encore connues.Le procureur de la République n’a fourni aucun élément d’information. Il a toutefois indiqué que les tests ADN effectués sur le crâne,
les cheveux et autres indices récupérés ont permis d’aboutir aux conclusions que l’on
sait. Il s’est limité à lire un communiqué devant les représentants des médias présents
à la conférence de presse. La petite Nihal Si Mohand, portée disparue le 21 juillet, a été retrouvée morte mercredi dernier.
L’enterrement aura lieu à Oran
L’enterrement de Nihal, dont une partie du corps a été retrouvée une quinzaine de
jours après sa disparition du domicile parental à Tizi-Ouzou aura lieu à Oran, ville
qui l’a vue grandir, a indiqué son père, Mokrane Si Mohand. « Nous sommes toujours
dans l’attente de la remise du corps par l’autorité compétente.
L’enterrement aura lieu à Oran », a-t-il déclaré, en marge d’une visite du wali de Tizi-Ouzou, venu présenter ses condoléances et celles des pouvoirs publics. Encore sous
le choc 48 heures après la confirmation de la mort de sa fillette de 4 ans, M.Si Mohand
n’a pu préciser le jour de l’enterrement. « Cela interviendra dès finalisation des
formalités d’usage. La mise en terre pourrait avoir lieu soit ce samedi après la prière d’El Asr, soit au plus tard demain dimanche », a confié une source locale au correspondant
de l’APS à Oran.Des moyens humains et matériels importants ont été mobilisés pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire, a-t-il encore signalé. Il a expliqué, au terme du point de presse, que « la gravité de l’affaire et l’obligation de discrétion dans le déroulement de l’enquête » l’empêchent de donner d’autres détails à l’heure actuelle.
Badreddine Lamouri ,13 ans, disparu depuis début mai à Aïn Bessam
Badreddine Lamouri ,13 ans, disparu depuis début mai à Aïn Bessam
.
le 08.08.16|10h00
Badreddine Lamouri, 13 ans, originaire de Aïn Bessam, dans la wilaya de Bouira, n’a plus
donné signe de vie depuis sa disparition inexpliquée début mai dernier.
Ses photos collées dans les lieux publics, à Bouira comme dans la capitale,
rappellent encore à son entourage combien sa disparition, le jour de la finale
de la Coupe d’Algérie, est douloureuse. Amoureux du MCA, pour les parents,
Badreddine serait peut-être parti assister au match disputé au stade du 5 Juillet
entre le MCA et le Nahd. Sa grand-mère Fatima réfute cette thèse car, selon elle, Badreddine ne pouvait songer à voyager tout seul et n’avait pas les moyens de le
faire. Pour l’instant, la famille tient à un seul bout de vérité. «Badreddine est sorti
le matin rejoindre son école où il prenait des cours privés. Depuis, il n’est plus
rentré à la maison. Nous ignorons encore s’il s’agit d’une disparition ou d’un
kidnapping», avoue son père Mohamed, joint par téléphone.Depuis, plusieurs
autres cas ont suivi, comme celui de la petite Nihal dont le décès a été confirmé,
jeudi, par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou).
Mohamed Lamouri avoue que sa famille, qui a suivi de près la disparition de Nihal,
s’est sentie touchée par son cas. «La disparition de Nihal nous a tous effondrés.
Nous avons suivi l’affaire comme s’il s’agissait de notre propre fille. Que Dieu
l’accueille dans Son Vaste Paradis», témoigne-t-il encore. Mais la famille Lamouri
regrette ce qu’elle appelle «le deux poids deux mesures» dans le traitement
médiatique des cas de disparition d’enfants. «Il y a eu inégalité dans le traitement médiatique des disparitions.Mon fils n’a que 13 ans. Lui aussi n’est encore qu’un
enfant. J’aurai aimé que son cas soit aussi médiatisé pour nous aider à le retrouver.
Même les médias, qui ont montré des photos d’enfants disparus pendant le cas Nihal,
n’ont pas pris la peine d’inclure celle de mon fils ! Pourquoi», s’interroge-t-il.
Ce sentiment d’exclusion et d’isolement fragilise les Lamouri qui, malgré tout, se disent navrés pour la famille de Nihal, à qui ils souhaitent du courage en ces moments de
peine et de souffrance. La famille tient à faire passer un appel : «Je demande à tous
les médias de se pencher sur le cas de mon fils Badreddine. Nous n’avons aucune nouvelle depuis mai dernier. Aidez-nous à médiatiser son cas car nous gardons
l’espoir de le retrouver un jour.»
Meziane Abane
La Gendarmerie Nationale libère une fille kidnappée à Alger
La Gendarmerie Nationale libère une fille kidnappée à Alger
ALERTE
Mercredi 10 août 2016 à 15:46
Les éléments de la Gendarmerie nationale (GN) d’Alger ont réussi,
ce mercredi (10 août), à libérer une fille kidnappée depuis deux jours
aux environs de Bouchaoui (Ouest d’Alger). La fille, âgée de 23 ans, a
réussi à tromper la vigilance de ses ravisseurs et à appeler
le « numéro vert »de la GN indiquant le lieu de sa détention.
Les circonstances exactes de son kidnapping ne sont toujours pas connues.
Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans
Ils ont détourné une jeune fille de 16 ans
Deux proxénètes écroués à Oran
Mercredi 10 août 2016 à 9:57
Le dossier de l’affaire de la petite Nihal Si Mohand ne sera pas clos
de sitôt tant qu’elle n’est pas encore tirée au clair.Le procureur près
le tribunal d’Es Senia (Oran) vient de placer sous mandat de dépôt
deux individus âgés de 24 et 25 ans. Les deux mis en cause sont
accusés de détournement de mineure, une jeune fille âgée de moins
de 16 ans. Dans cette affaire, les deux individus sont également
poursuivis pour proxénétisme, incitation à la prostitution et la débauche
et création de lieu de débauche. Les deux individus ont été arrêtés en
flagrant délit d’exploitation de mineure dans la prostitution. Le délit a été
effectif suite à une offensive policière opérée par des éléments de la
sûreté de daïra d’Es Senia dans le quartier populaire de Kara. Lors de
l’opération, la jeune fille a été retrouvée dans un état de santé critique,
ayant avalé une quantité non moins importante de psychotropes. Une
telle descente a été décidée et mise en oeuvre suite à la multiplication
des réclamations formulées par des résidents dudit quartier signalant
d’étranges mouvements de plusieurs personnes dans le taudis ayant été
ciblé par les policiers. Ce n’est là qu’une simple et petite affaire liée aux
moeurs, laquelle affaire demeure toutefois criminelle tant qu’elle porte le
sceau de détournement de mineure. Elle sera débattue la semaine
prochaine par le tribunal d’Es Senia devant juger les deux accusés.
Toutefois, l’affaire de la petite Nihal Si Mohand continue à dominer les
sujets des débats et des discussions de tous les Algériens, notamment
à Oran.L’émoi et la désolation sont de visu perceptibles sur tous les visages
des Oranais qui attendent fermement la résolution d’une telle affaire qui a
suscité l’indignation de millions d’Algériens. «L’affaire ne sera pas close de
sitôt tant qu’elle n’est pas encore totalement tirée au clair», apprend-on
auprès des sources de la Gendarmerie nationale. Autrement dit, les éléments
de ce corps de sécurité ne seront pas de tout repos. Par où commencer?
Une telle question ne trouve toujours pas de réponse étant donné que les
investigations sont estampillées par la discrétion totale, le secret professionnel
oblige. Aux dernières informations, des personnes auraient été auditionnées
aussi bien dans la wilaya d’Oran que dans celle de Tizi Ouzou,
très précisément dans la région des Ouacifs. Ces personnes seraient, selon
le peu d’informations recoupées ça et là, proches de la famille de la victime.
Mystérieuse et énigmatique est donc une telle affaire qui continue à défrayer
la chronique qui a commencé en fin de mois passé jusqu’à la confirmation par
le procureur près le tribunal des Ouacifs du décès de la petite Nihal Si Mohand.
Selon des sources proches de la Gendarmerie nationale, les enquêteurs, à la
fois très vigilants et méticuleux dans leurs investigations, n’écartent aucune piste susceptible d’aboutir à l’éclatement de la vérité tout en prenant en compte tous
les éléments qu’ils détiennent jusque-là tout en ratissant long et large et exploitant
le moindre détail et le moindre renseignement.
Des kidnappeurs arrêtés à Alger
Ils demandaient une rançon de 50 millions de centimes
Les services de la gendarmerie ont fait échec à un kidnapping assorti d’une
demande de rançon à Alger. Alertés par le fils de la victime, qui habite dans la
commune de Dély Ibrahim, les éléments de la gendarmerie ont pisté l’appel
téléphonique des ravisseurs demandant une rançon de 50 millions de centimes
contre la libération de leur victime. Trois heures après l’échange téléphonique,
les gendarmes ont repéré le lieu exact de détention de la victime du rapt, à une
quinzaine de kilomètres de Dély Ibrahim, dans la commune de Aïn El Benian.
L’intervention des éléments de la gendarmerie a permis la libération de l’homme
et l’arrestation de ses ravisseurs.