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Discussion: Rugby

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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Battu par les Wasps, le Stade Français ne disputera pas la Rugby Champions Cup la saison prochaine



    L'entraîneur du Stade Français Gonzalo Quesada. THIERRY ZOCCOLAN / AFP

    RUGBY - Les Parisiens se sont inclinés (6-20)...

    Les Wasps de Londres ont décroché le 20e et dernier billet qualificatif pour l'édition 2014-2015 de la Coupe d'Europe en s'imposant sur la pelouse du Stade Français (20-6) samedi en match retour des barrages.
    Victorieux de justesse à l'aller (30-29), les Anglais l'ont largement emporté au retour de ce match de barrage, organisé en raison de la réforme du format de la Coupe d'Europe.
    Absent depuis 2009 de la compétition-phare continentale, le club parisien rate l'occasion de découvrir la première édition de l'European Rugby Champions Cup la saison prochaine.




    Classement Général Domicile Extérieur
    Clubs Pts J G N P + - Diff BO BD Pts J G N P + - Pts J G N P + -
    1. Toulon 77 26 16 1 9 660 466 194 5 6 48 13 12 0 1 427 201 18 13 4 1 8 233 265
    2. Montpellier 76 26 15 1 10 670 525 145 7 7 46 13 11 1 1 441 218 16 13 4 0 9 229 307
    3. Clermont 73 26 15 1 10 659 500 159 6 5 52 13 13 0 0 448 189 10 13 2 1 10 211 311
    4. Toulouse 69 26 13 2 11 548 442 106 7 6 48 13 12 0 1 322 119 8 13 1 2 10 226 323
    5. Racing-Métro 92 69 26 15 2 9 459 448 11 1 4 48 13 12 0 1 280 148 16 13 3 2 8 179 300
    6. Castres 66 26 13 2 11 567 488 79 6 4 50 13 12 1 0 378 170 6 13 1 1 11 189 318
    7. Stade Français 65 26 14 1 11 529 496 33 3 4 46 13 11 1 1 327 189 12 13 3 0 10 202 307
    8. Bordeaux-Bègles 64 26 13 0 13 629 573 56 5 7 44 13 11 0 2 408 232 8 13 2 0 11 221 341
    9. Brive 61 26 11 2 13 473 476 -3 4 9 46 13 11 1 1 292 142 2 13 0 1 12 181 334
    10. Bayonne 54 26 11 1 14 424 549 -125 1 7 40 13 10 0 3 287 207 6 13 1 1 11 137 342
    11. Grenoble 53 26 11 2 13 465 625 -160 1 4 36 13 8 2 3 273 249 12 13 3 0 10 192 376
    12. Oyonnax 51 26 11 1 14 456 562 -106 1 4 42 13 10 1 2 269 178 4 13 1 0 12 187 384
    13. Perpignan 51 26 10 1 15 486 593 -107 2 7 38 13 9 1 3 311 247 4 13 1 0 12 175 346
    14. Biarritz 30 26 5 1 20 374 656 -282 0 8 14 13 3 1 9 202 245 8 13 2 0 11 172 411


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    Re : Rugby

    Claassen : «On ne craint pas Toulon»





    Le troisième-ligne centre de Castres, agacé par le manque de reconnaissance, affirme haut et fort que le champion de France en titre ne nourrit aucun complexe avant d'affronter les champions d'Europe toulonnais, samedi en finale du Top 14.

    Quel est le secret de Castres ?

    Antonie Claassen. Je ne sais pas s’il y en a… Nous sommes d’abord un groupe qui, depuis quatre-cinq ans, aime bien passer du temps ensemble. Que ce soit au centre d’entraînement ou en mangeant souvent les uns avec les autres. Ça se répercute sur le terrain. Après, côté jeu, c’est simple mais efficace. Tout est basé sur une bonne conquête. Bon, durant la saison, ça a parfois été compliqué mais, depuis deux matchs, on commence à bien jouer (sourire).

    La proximité au quotidien avec vos supporters apporte-t-elle également un plus ?

    A Castres, il y a deux choses : le laboratoire Pierre Fabre et le Castres Olympique. Dès qu’on sort en ville, on discute avec les gens. On s’applique à avoir de bonnes relations, à être gentils car ce sont eux qui viennent nous supporter tous les week-end, qui poussent derrière nous dans les bons comme dans les mauvais moments. Et ils sont très fiers de nous...

    On a parfois l’impression que vous en rajoutez sur le côté petit club délaissé par les médias…
    Mais on est un petit club ! Ici c’est une équipe, il n’y a pas de stars à part, peut-être, Rory (Kockott). Comme disent les Anglais, nous serons toujours les underdogs (les outsiders). On l’assume et on joue à fond sur cette corde là.
    On ne revient pas en finale par hasard
    Vous déplorez un manque de reconnaissance ?

    On a parfois entendu qu’on avait été champion de France avec de la chance. Peut-être... Mais on a surtout bossé très dur la saison dernière. Et on a de nouveau bossé très dur cette saison. On ne revient pas en finale par hasard. Pas grand-monde ne croyait qu’on pouvait gagner le barrage à Clermont, invaincu chez lui depuis 77 matchs. On a montré qu’on était toujours là. C’est le résultat de quelques années de boulot, pas de la chance… Et aussi de l’expérience accumulée ces cinq dernières saisons : on a été éliminé deux fois en barrage, puis une fois en demi-finale.
    Ça nous a aidés au final.

    Mais, sur le terrain, vous êtes pris au sérieux. Cette saison, vous étiez l’équipe à battre…
    Oui, mais c’est normal. Le champion en titre est toujours plus attendu. C’était un peu compliqué en début de saison. Mais on a vite compris qu’il fallait oublier l’euphorie de la victoire et assumer notre responsabilité.

    Avez-vous douté durant la saison ?
    Je ne sais pas si on peut parler de doute. On a toujours été conscient de ce qu’on était capable de faire, de nos points forts.
    Après, à Brive, on a pris une belle claque (
    34-0, lors de la 9e journée début octobre). On a compris que ce ne serait vraiment pas facile. Mais ça nous a fait grandir.
    Le changement d’entraîneurs semble s’être effectué sans contretemps…
    Ils ne sont pas venus pour tout changer, tout casser, mais pour améliorer des petites choses, des détails, afin que nous soyons encore un peu plus performant. On a vite compris qu’on pouvait travailler ensemble.
    Il y a une très bonne relation entre les entraîneurs et les joueurs. On se comprend mutuellement. Les entraîneurs sont là pour mettre les choses en place, pour nous guider. Mais, une fois sur le terrain, on prend nos responsabilités on se prend en mains. C’est important ça.

    C’est un honneur de pouvoir défendre son titre
    En finale, vous retrouvez Toulon dont le président et le manager parlent beaucoup dans les médias. Est-ce que ça vous agace ?

    Personnellement, je ne fais pas attention à ce qu’ils disent. Ils ont le droit de parler. C’est leur façon de faire, nous n’avons pas la même, c’est tout. Mais ça ne m’agace pas. Je fais mon boulot, c’est ma façon de parler…


    Nourrissez-vous parfois des complexes face aux stars toulonnaises ?


    Non, non ! On est confiant en ce qu’on fait, en notre système de jeu. On a beaucoup de respect pour eux mais on ne les "bade" pas. On ne va pas les regarder jouer quand même ! Après, quand tu joues contre eux, contre des joueurs qui, du 1 au 15, sont les meilleurs du monde, tu as forcément un peu plus envie de bien faire.
    C’est agréable d’affronter une telle équipe. C’est un bon défi pour voir à quel niveau tu es, pour voir si tu peux rivaliser. Mais on ne les craint pas.


    La finale 2013, faut-il l’oublier ou, au contraire, s’en servir ?

    Il y a toujours des choses à retenir. Mais ça va être un autre match, ça on l’a bien compris (sourire). J’ai des frissons quand j’y repense. C’était vraiment magnifique. Et il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont l’occasion d’être sacré champion de France deux années de suite.
    C’est un honneur de pouvoir défendre son titre. On va le faire à fond.

    Cette finale sera également votre dernier match avec Castres puisque vous avez signé au Racing-Métro…
    Ce sera un moment très particulier vu ce que j’ai vécu ici depuis deux ans. Ayant quitté Brive qui descendait en Pro D2, je manquais un peu de confiance quand je suis arrivé à Castres. J’ai recommencé à zéro.
    Et c’est ici que je suis devenu international pour l’équipe de France. Castres restera donc toujours dans mon cœur. Mais je ne dois pas penser à ça.
    Je dois laisser de côté mes émotions personnelles car il y a une finale à jouer.
    Dernière modification par edenmartine ; 28/05/2014 à 10h22.


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    Re : Rugby

    Rolland: "Capable de surclasser les meilleurs"





    Matthias Rolland, jeune manager d'un Castres Olympique de retour en finale du Top 14 samedi, au Stade de France, face à Toulon, savoure ce moment rare qui pourrait permettre au club tarnais d'entrer dans l'histoire. S'il se montre admiratif de la qualité de son adversaire, il estime néanmoins que le CO possède en ses rangs des compétiteurs tout aussi qualifiés pour relever le défi d'un nouveau Brennus.

    Matthias, vous n'avez cessé d'affirmer que pour peu que le CO soit capable d'intégrer cette saison encore le top 6, tout était envisageable... Et Castres est de retour en finale du Top 14...

    On savait qu'il serait difficile d'atteindre ce top 6, surtout dans un championnat cette année très homogène. Mais au-delà de ça, il y avait tout de même un titre à digérer, un changement de staff complet avec de nouveaux entraîneurs, un jeune manager, de nouveaux préparateurs physiques... Il fallait aussi que les joueurs repartent sur un nouveau projet, intègrent de nouveaux schémas, adhèrent à un nouveau discours tout simplement, eux qui avaient été habitués à autre chose durant quatre ans. Une saison de transition par excellence et c'est pour cela que figurer dans le top 6 représentait déjà un exploit. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Et il est évident que, connaissant les valeurs de ce groupe et sa faculté qu'il a à se transcender sur les grands matches, je ne doutais pas que tout serait possible.


    Pour une saison de transition, tout de même, l'objectif est surpassé. Vos joueurs l'affirment d'ailleurs : ils se sont eux-mêmes surpris...

    Je crois que c'est la qualité de ce groupe de ne pas se prendre la tête et de ne pas se poser la question du lendemain. Il y a un gros match qui arrive, on le prend ! On sait très bien que lorsque ce groupe se transcende, il est capable de choses exceptionnelles, de se hisser au niveau des meilleurs et parfois de les surclasser. En revanche, quand il n'y est pas vraiment, comme ça a pu être le cas à Bayonne (*), on devient une équipe vraiment moyenne. Ça a été le cas cette saison entre les deux visages qu'on a pu avoir à domicile et à l'extérieur. Maintenant, la beauté de ce championnat, c'est qu'il permet à tout le monde d'y croire. C'est fabuleux. Tout est possible.


    "Sans cette qualité humaine, on n'aurait pas fait grand-chose"

    Votre équipe était attendue cette saison et elle a su relever le défi chaque week-end...

    Le défi n'est pas terminé, il reste encore un match et c'est le plus important de la saison. Maintenant, on a un groupe de mecs exceptionnels, quelques tauliers et ceux-là transpirent leur humilité et leur compétitivité. On a des joueurs qui se transforment en monstres sur les grands évènements et qui aiment ça. Il y en a dans toutes les lignes... Des joueurs qui ne sont pas rassasiés et c'est la base de tout. On peut faire tous les discours qu'on veut, mettre tout ce qu'on veut en place, sans cette qualité humaine à l'intérieur, on n'aurait pas fait grand-chose.

    Avec pour paramètre nouveau une reconnaissance internationale inédite pour plusieurs joueurs au sein de l'effectif comme le club n'en avait jamais connu par le passé...

    C'est évident, il a fallu apprendre à le gérer. On peut le dire maintenant, mais ça aurait pu aussi nous plomber parce que quelques joueurs ont été beaucoup sollicités, d'autres ont pu avoir quelques déceptions, donc tout ça aurait pu nous tirer par le bas. Mais ça nous a été effectivement bénéfique parce que les joueurs en question ont pris encore quelques % de confiance supplémentaires qui ont permis à l'arrivée de tirer l'équipe vers le haut.

    Vous retrouvez une fois encore Toulon pour une finale où tout vous oppose plus que jamais...

    On est deux équipes différentes. Mais si on a un point commun, c'est cette qualité du groupe. Je le disais encore il y a peu, ça transpire chez eux aussi et on ne fait pas six finales en trois ans par hasard. C'est assez exceptionnel et il faut vraiment le souligner avec des joueurs qui à la fois se subliment, mais aussi un vrai groupe de copains. Au rugby, il faut vraiment avoir une équipe et à Toulon, si on parle souvent de stars, je crois vraiment qu'on a à faire à une grande équipe.

    Au-delà de l'expérience inestimable de la saison dernière, comment votre groupe doit-il selon vous aborder cette nouvelle finale ?

    Un peu de la même façon qu'on a abordé la demi-finale (face à Montpellier) avec non pas de la suffisance, mais malgré tout pas mal de sérénité. Il faut qu'on sache dédramatiser l'évènement, se dire que ce n'est que du bonheur qui peut nous arriver, mais aussi qu'on a l'occasion d'écrire une immense page de l'histoire de ce club et du rugby en général. En avoir conscience, mais ne pas tomber en excès de pression et, pour cela, l'expérience de la saison passée est essentielle.

    (*) Défait à Bayonne (23-13) lors de la dernière journée de la saison régulière, Castres n'a dû sa qualification qu'à la défaite du Stade Français dans le même temps à Toulon.
    Dernière modification par edenmartine ; 28/05/2014 à 18h25.


  5. #64
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    XV de France :un groupe de 30 joueurs « protégés » pour le Mondial 2015



    François Trinh-Duc et Frédéric Michalak, ici le 17 novembre 2012, sont tous deux dans le « groupe XV de France ». | REUTERS/© Pascal Rossignol / Reuters


    L'encadrement du XV de France a retenu, mercredi 28 mai, l'ouvreur
    François Trinh-Duc, mais pas Jules Plisson ni Florian Fritz, dans un groupe de 30 joueurs qui verront leur nombre de matches plafonnés entre le 1 juin 2014 et le 31 mai 2015.



    Ce « groupe XV de France » inédit est le fruit de la convention Fédération (FFR) - Ligue (LNR) ratifiée en décembre et vise à préserver la santé des joueurs alors qu'approche le Mondial 2015. Cette liste, sans grande surprise dans sa composition, permet à 30 joueurs de ne pas disputer plus de 30 matches dans la saison 2014-2015 — amicaux, Top 14 et internationaux — hors phases finales de championnat et Coupe d'Europe. « Un match ne sera comptabilisé que dès lors que le temps de jeu effectif du joueur est d'au moins 20 minutes », précise la convention.


    BURBAN DANS LA LISTE
    Seul fait marquant, la présence du Montpelliérain François Trinh-Duc (27 ans, 49 sél) qui semblait pourtant ne pas figurer dans les plans de l'encadrement. Depuis la prise de fonctions de Philippe Saint-André pour le Tournoi 2012, l'ouvreur n'a été titulaire que 5 fois et n'a pas été convoqué pour la tournée de juin en Australie. Le troisième ligne du Stade Français Antoine Burban (26 ans), qui ne compte qu'une sélection, a lui aussi été retenu.
    A l'inverse, le jeune Jules Plisson (22 ans, 4 sél.) ne figure pas dans cette liste. L'ouvreur du Stade Français, très sollicité cette saison en dépit de la présence du Sud-Africain Morné Steyn, avait débuté quatre des cinq matches du Tournoi 2014.


    AJUSTEMENT AVANT LE DÉBUT DU TOP 14
    Si le centre castrais Rémi Lamerat (24 ans), qui n'a jamais été sélectionné a été inscrit dans le groupe, ce n'est pas le cas du Toulousain Florian Fritz (30 ans, 34 sél). La liste pourra toutefois être ajustée avant le début du Top 14, soit le week-end du 16 août, « pour des considérations d'ordre sportif », ou avant le 31 décembre « en cas de blessure entraînant une indisponibilité pour une durée supérieure ou égale à trois mois », dixit la convention.
    Cette saison, le dispositif aurait par exemple pu bénéficier au talonneur du Racing-Métro Dimitri Szarzewski (31 ans, 74 sél) qui a effectué 31 feuilles de match avant de se blesser sérieusement à une cheville et devoir mettre un terme à sa saison en avril.


    Le XV de France pour la tournée australienne :

    Avants : Thomas Domingo (Clermont), Vincent Debaty (Clermont), Benjamin Kayser (Clermont), Dimitri Szarzewski (Racing-Metro), Nicolas Mas (Montpellier), Rabah Slimani (Stade Français), Alexandre Flanquart (Stade Français), Yoann Maestri (Toulouse), Pascal Papé (Stade Français), Sébastien Vahaamahina (Clermont), Damien Chouly (Clermont), Antonie Claassen (Castres), Louis Picamoles (Toulouse), Antoine Burban (Stade Français), Thierry Dusautoir (Toulouse), Bernard Le Roux (Racing-Métro), Yannick Nyanga (Toulouse), Fulgence Ouedraogo (Montpellier)


    Arrières : Maxime Machenaud (Racing-Métro), Morgan Parra (Clermont), Frédéric Michalak (Toulon), Rémi Tales (Castres), François Trinh-Duc (Montpellier), Mathieu Bastareaud (Toulon), Wesley Fofana (Clermont), Rémi Lamerat (Castres), Maxime Médard (Toulouse), Hugo Bonneval (Stade Français), Brice Dulin (Castres), Yoann Huget (Toulouse)



    Le calendrier des rencontres :

    7 juin : Australie – France (Brisbane)
    14 juin : Australie – France (Melbourne)
    21 juin : Australie – France (Sydney)


    Dernière modification par edenmartine ; 29/05/2014 à 09h00.


  6. #65
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    Re : Rugby

    FFR, LNR, Top 14 - Groupe XV de France : Trinh-Duc revient en force chez les Bleus !



    François Trinh-Duc fait partie des 30 joueurs qui composeront l'an prochain le "Groupe XV de France". Un calendrier optimisé sera respecté pour ces Bleus tout au long de la saison de championnat et de Coupe d'Europe. En revanche, le staff de l'équipe de France n'a choisi que trois centres pour ce groupe des 30.






    Ils sont trente. Trente joueurs qui bénéficieront, dès la reprise du championnat en août prochain, d'un calendrier "optimisé" durant toute la saison. La Fédération Française de Rugby (FFR) a donné ce mercredi le nom de ces joueurs, qui composeront le "Groupe XV de France".
    Celui-ci a été fait "conformément aux dispositions prévues par la convention FFR-LNR", explique le communiqué.

    Première information d'envergure, la présence dans cette liste du demi d'ouverture François Trinh-Duc. Preuve, s'il en est, que le Montpelliérain n'est pas "black-listé" par le staff du XV de France. Trinh-Duc, qui ne sera pas du voyage en Australie, fait visiblement partie des plans de Philippe Saint-André pour le Tournoi des VI Nations 2015, mais surtout pour la Coupe du Monde...
    "Pour la première fois, les 30 joueurs de ce groupe bénéficieront d’un calendrier optimisé pour la saison à venir", précise la FFR. Parmi les 30 joueurs, 26 sont du voyage, cet été, en Australie pour disputer trois test-matches importants. Dimitri Szarzewski, blessé, Pascal Papé, au repos, Antonie Claassen et François Trinh-Duc complètent ce groupe resserré. Le choix des joueurs indique que Philippe Saint-André construit désormais dans la continuité et semble avoir en tête une liste bien précise en vue de la Coupe du Monde 2015.

    Seulement trois centres, mais trois ouvreurs

    Comme lors des négociations concernant la convention LNR-FFR, certains clubs risquent de monter au créneau et regretter encore une fois le fait que leurs meilleurs joueurs soient indisponibles à certaines périodes.
    On pense à Clermont, qui possède sept joueurs (Domingo, Debaty, Kayser,Vahaamahina, Chouly, Parra et Fofana) et le Stade toulousain qui en compte six (Maestri, Picamoles,Nyanga, Dusautoir, Médard et Huget).
    Pour le reste, les cadres sont confirmés. Rémi Talès, ouvreur numéro 1 dans l'esprit du staff français, est bien là, tout comme Dimitri Szarzewski, Fulgence Ouedraogo ou Mathieu Bastareaud.
    Petite interrogation en revanche, sur le nombre de centres qui figurent parmi ces trente joueurs.

    Ils ne sont que trois : Bastareaud, Lamerat et Fofana. Les Toulousains Fickou ou Fritz, souvent appelés, sont laissés de côté dans ce "Groupe XV de France".
    On peut peut-être y voir une offrande faite aux dirigeants du Stade toulousain, qui auraient été amputés de leurs deux centres principaux pendant certaines périodes. En revanche, on compte trois ouvreurs sur les 30 joueurs. Rémi Talès, Fred Michalak et donc François Trinh-Duc.

    Mais pas de Jules Plisson, qui avait pourtant mené le XV de France pendant le dernier Tournoi des VI Nations..

    Le Groupe XV de France :

    Avants :
    Domingo, Debaty, Mas, Slimani, Kayser, Szarzewski, Flanquart, Maestri, Papé, Vahaamahina, Chouly, Claassen, Picamoles, Burban, Dusautoir, Ouedraogo, Nyanga, Le Roux.
    Demis : Machenaud, Parra, Michalak, Trinh-Duc, Talès.
    Arrières : Bastareaud, Lamerat, Fofana, Médard, Bonneval, Dulin, Huget.
    Dernière modification par edenmartine ; 29/05/2014 à 09h33.


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    Re : Rugby

    Top 14: Décès d'un joueur du centre de formation du Racing-Metro






    RUGBY - On ne connaît pas encore la cause du décès...

    Un joueur de 19 ans du centre de formation du Racing-Metro, le pilier William Ebongue Sipamio, est décédé mardi soir de causes qui restent à déterminer, a annoncé mercredi le club francilien.
    «Le jeune joueur du centre de formation, William Ebongue Sipamio, également stagiaire au Pôle France à Marcoussis, est décédé mardi soir dans sa chambre au Plessis-Robinson» où se situent le siège et le centre de formation, a annoncé le Racing dans un communiqué.
    «Une autopsie est en cours pour déterminer les causes du décès», ajoute le club, sans donner plus de précision.
    Le joueur avait remporté dimanche avec
    le Racing le titre de champion de France dans la catégorie Crabos (moins de 19 ans).





  8. #67
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    Re : Rugby

    Castres, visite du temple de l'ovalie

    GÉRARD CHOLLEY, ancien pilier du CO et du quinze de France, a joué au guide touristique pour nous aider à saisir l'âme d'une ville qui s'enflamme pour la finale de samedi contre Toulon.
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    Re : Rugby

    Le RCT espère sa revanche


    Le RCT espère sa revanche

    Rugby Un an après sa défaite, Toulon retrouve Castres en finale du Top 14

    Il y a quelques semaines, lors d'une interview qu'il nous avait accordée, le président toulonnais Mourad Boudjellal lâchait : «Il y aura toujours un club comme Castres, qui ne joue pas la H Cup jusqu'au bout, pour nous embêter en finale.» Il ne pensait pas si bien dire. Un an après sa finale perdue en Top 14 face à Castres, Toulon retrouve le même adversaire samedi (20 h 45) au Stade de France, pour sa troisième finale consécutive ! Et comme il y a un an, Castres a bénéficié d'une semaine de repos de plus que les Varois, qui bataillaient encore sur la pelouse du Millennium Stadium de Cardiff samedi dernier pour décrocher leur deuxième titre d'affilée en H Cup.


    «Pas envie de pleurer»


    «C'est un match qui s'annonce très difficile, confie le troisième ligne Fernandez Lobbe. Ils sont toujours là. Si on arrive à gagner, c'est sûr que là, on va le fêter ce titre. Ça fait deux ans qu'on perd en finale du Brennus (défaite contre Toulouse en 2012). Là, on va encore tout donner. Je n'ai pas envie d'être triste comme l'an dernier, de pleurer à nouveau.» Si Toulon parvient à réaliser le doublé, ce serait un exploit majeur dans le rugby français. Seul l'équipe de Toulouse l'avait fait en 1996, mais sans les clubs anglais en H Cup à l'époque.

    Castres « favori »

    «Castres est favori, car ils étaient dans leur fauteuil samedi pendant que l'on jouait une finale de Coupe d'Europe», a déclaré Mourad Boudjellal sur le plateau du « Grand Journal » de Canal +.







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    Re : Rugby

    Finale : Les Castrais rendent hommage à Wilkinson A quelques jours d'affronter Toulon en finale de Top 14, certains Castrais ont tenu à rendre hommage à l'ouvreur vedette du RCT, Jonny Wilkinson qui jouera samedi au Stade de France, le dernier match de sa carrière.

    A l’approche de la finale de Top 14, opposant Toulon à Castres, certains joueurs du CO ont tenu à rendre hommage à l'ouvreur vedette du RCT, Jonny Wilkinson, qui mettra un point final à sa carrière à l’issue de cette rencontre. Rémi Talès, l’ouvreur tarnais, s'estime chanceux d’être son adversaire samedi soir au Stade de France. « Il marque par sa maîtrise. Il sait tout faire. Et puis, il a son arme des drops. Quand tu défends et que lui, il te pénalise par trois points, ça fait mal. J'ai de la chance de pouvoir jouer contre Wilkinson lors de son dernier match, confie le capitaine castrais. C'est un grand honneur, j'espère être à la hauteur du joueur qu'il est. Au début, on est impressionné de jouer contre lui. Il y a beaucoup de respect. Après, on essaie de faire son jeu à soi. »PoUR Brice Dulin, l’arrière du CO, "Wilko" est un modèle qu’il admirait déjà tout petit : « A l'époque où il a été champion du monde (en 2003), j'étais devant la télé. Je l'admirais parce qu'il a une maîtrise énorme. Il reste très humble par rapport à d'autres joueurs qui sont peut-être un peu moins bon que lui, mais qui en font des tonnes. C'est un modèle, surtout au niveau de l'homme qu'il est », admet le joueur de 24 ans.


    Finale : Forte mobilisation des supporters castrais Pour la deuxième finale de Top 14 d'affilée du club, les Castrais se sont une nouvelle fois mobilisés. Plus de 11 000 Tarnais sont attendus samedi au Stade de France (21h00).

    Samedi au Stade de France, le Castres Olympique ira défendre son titre de Champion de France face à Toulon. Pour l’occasion, toute la ville s’est grimée aux couleurs du club. Mercredi soir, près de 2 000 Tarnais se sont entraînés pour un flashmob exceptionnel qui sera joué en simultané sur la place Soult et sur le parvis du Stade de France.
    Les 594 kilomètres qui séparent Saint-Denis de Castres n’ont pas découragés les supporters bleu et blanc à se rendre massivement au Stade de France. Au siège du CO, les dirigeants indiquent ainsi que jamais une finale n'avait connu un tel engouement et une telle mobilisation. Le club a vendu 11 000 billets à ses supporters, et 43 bus, rebaptisés au nom des joueurs et deux trains complets, ont été réservés pour l’occasion. Le soutien des supporters pourrait être un avantage de taille pour les hommes de Mathias Rolland, en quête d'un second Bouclier de Brennus face aux redoutables Toulonnais.


    Top 14 : finale 2013-2014 Castres-Toulon

    La ville de Castres se mobilise pour la finale du Top 14

    Ecrans géants, animations, retour des joueurs. Toute la ville de Castres se mobilise pour la deuxième année consécutive pour pousses les joueurs du CO face à Toulon en finale du Top 14 samedi soir. Détails des opérations.

    La ville de Castres et ses habitants vont se mobiliser pour la finale du Top 14 samedi au Stade de France entre le Castres Olympique et le RC Toulon, double champion d'Europe.


    11.000 supporters bleus et blancs à Paris

    C'est un record : le CO a vendu ses 11.000 billets pour le match. En comparaison, la saison dernière, seuls 8.700 places avait été vendue pour la finale. Pour l'occasion cette année 43 bus, trois avions et deux trains sont affrétés pour monter à Paris.


    Ecran géant place Soult ​

    Mais il restera du monde samedi soir à Castres : un écran géant sera d'ailleurs installé place Soult pour retransmettre le match. Dès 19 heures, des festivités seront organisées sur place avant le coup d'envoi à 21 heures. Et une soirée musicale à la fin de la rencontre... quel que soit le résultat !
    Pour des raisons de sécurité, la mairie de Castres indique que les fumigènes et les contenants en verre seront interdits. Mais les débits de boissons ont l'autorisation exceptionnelle d'ouvrir jusqu'à 4 heures du matin.
    Un flash-mob sur un tube des Black Eyed Peas sera aussi organisé avant le match et... au Stade de France.


    Retour des joueurs dimanche... place Soult

    Le retour des joueurs est prévu dimanche à 13h40 à l'aéroport Castres-Mazamet. Contrairement à 2013, où la réception des joueurs avec le bouclier de Brennus avait eu lieu à Pierre-Antoine, cette année leur accueil est prévu place Soult en raison de la réfection de la pelouse du stade. L'écran géant installé sur place permettra d'ailleurs de suivre le parcours entre l'aéroport et le centre-ville.
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    Re : Rugby

    Tales: "Tous le même but en tête"





    C'est fort de leur expérience de l'an dernier que les Castrais abordent leur nouvelle finale du Top 14 face à Toulon ce samedi, au Stade de France. Un vécu qui offre apparemment sérénité et enthousiasme à Rémi Tales et ses coéquipiers.
    Respectueux de Jonny Wilkinson et de la machine de guerre toulonnaise, l'ouvreur international et le CO n'en affichent pas moins une confiance impressionnante en leurs moyens
    .

    Rémi, votre dernier entraînement à Castres jeudi a été suivi par 600 supporters. Cet engouement presque sans précédent vous place-t-il dans les meilleures conditions ?

    Oui, c'est vrai qu'il y a énormément d'effervescence à Castres, notamment hier pour ce dernier entraînement (jeudi). De nombreux supporters sont venus nous encourager et nous souhaiter bonne chance pour ce match. Ça fait chaud au cœur de vraiment sentir toute une ville et toute une région derrière nous.

    Malgré tout, sur le plan médiatique, Toulon, son président, son entraîneur et ses stars emportent tout sur leur passage...

    On fait aujourd'hui abstraction de tout ça. On fait notre petit bout de chemin, mais se sentir aussi soutenu et avec notre public derrière nous, ça ne peut nous faire que du bien et ça nous donne en tout cas beaucoup d'envie pour demain.

    L'arrivée au Stade de France a-t-elle fait resurgir des émotions ?

    Forcément, on en parlait dans le taxi en arrivant. La dernière fois qu'on est venu ici tous ensemble avec Castres, on est reparti avec le Bouclier, et forcément on a envie de revivre ces moment-là. C'était magique. On est à quatre-vingt minutes de revivre ça et on fera tout en tout cas pour le conserver ce Bouclier et pouvoir le ramener à Castres.


    "Je ne me focalise pas sur mon duel avec Wilkinson"

    Votre expérience positive face à cet adversaire toulonnais doit vous servir...

    Face à Toulon je ne sais pas. Mais c'est vrai que sur les deux matches de barrages et en demi-finales, l'expérience qu'on a pu accumuler les saisons précédentes nous a fait du bien. On n'a pas paniqué avec pour tous le même but en tête et on a réussi à remporter ces matches sans trop stresser. A chaque fois en essayant de rester le plus froid possible.

    Les Toulonnais le reconnaissent eux-mêmes : vous êtes leur bête noire. En quoi Castres possède cette capacité à bien réussir face à cette équipe ?

    Je ne sais pas trop. C'est vrai qu'on arrive à bien les contrer, mais il ne faut pas parler trop vite, il reste un match demain (samedi). Mais peut-être que dans le combat, on arrive à rivaliser sur certains moments et surtout dans les points chauds, notamment les rucks. C'est vrai qu'on si on ne rivalise pas sur ces aspects de combat et de ruck, ça devient très compliqué d'espérer gagner. Forcément, quand ils ont moins de ballons, ils arrivent à moins dérouler leur jeu et à mettre moins à mal l'adversaire.

    Comment abordez-vous ce duel qui va vous opposer à Jonny Wilkinson ? Y a-t-il chez vous une volonté de relever ce défi et de gâcher la fête de l'ouvreur toulonnais par une victoire castraise ?

    C'est déjà un honneur pour moi que de pouvoir être face à lui pour sa dernière. Ça a été, c'est toujours un grand joueur et ça le restera. Mais je ne me focalise pas sur mon duel. Les duels entre les deux dix sont infimes lors d'une partie. C'est sûr que nous sommes ceux qui faisons avancer l'équipe et qui faisons les choix. Ce sera plutôt à chacun de garder son rôle, mais je ne me focalise pas sur mon duel avec Wilkinson.

    Comme l'année dernière avant la finale, êtes-vous parvenus à conserver par rapport à l'évènement ce même recul et cette même simplicité qui caractérisent Castres ?

    Oui, je pense que c'est notre force. La saison dernière, il y avait eu deux ou trois scènes qui resteront dans nos esprits et qui ont fait qu'on a réussi à aborder ce match sans trop se mettre de pression. Parce que c'était une première fois. Cette année, c'est toujours cette même force qui nous anime. On reste entre nous sans trop se prendre la tête. C'était notre force la saison dernière et encore lors de ces deux derniers matches. J'espère que ça fonctionnera encore demain.

    A quoi ressemblera cette dernière soirée de veille de finale ?

    (il se tourne vers son entraîneur David Darricarrère) Je crois qu'ils ont prévu une soirée en ville, on va aller boire deux ou trois bières entre nous, voilà tout (sourires)... Je plaisante. Comme la veille d'un match : on va dîner entre nous, jouer aux cartes, essayer surtout de rester tranquilles et de profiter de ces moment-là parce que ce sont des moments privilégiés d'être entre nous et de préparer une finale. L'année dernière, tout est passé très vite et de pouvoir le revivre, je crois qu'on va encore plus le savourer et prendre le plaisir dans tous les moments qui vont venir.







    Wilkinson: "Seul compte ce match"






    Jonny Wilkinson, à l'heure de disputer le dernier match de son immense carrière samedi, au Stade de France, face à Castres en finale du Top 14, reste égal à lui-même et parvient à afficher un détachement qui force le respect.
    Et s'il avoue tout de même appréhender la suite, c'est parce que l'ouvreur anglais sait à quel point le jeu va lui manquer.

    Jonny, que représente cette nouvelle finale du Top 14 face à Castres ?

    Cela fait cinq ans que je joue à Toulon et le grand but a toujours été de gagner le Top 14. C'est la raison pour laquelle chacun de nous dans ce groupe s'investit autant dans cette compétition.
    La saison a été très longue pour arriver ici. On a appris beaucoup. Alors si collectivement, on peut bien finir la saison, c'est magnifique. Mais on sait très bien qu'il y a une autre équipe qui pense la même chose. Et qui va tout donner pour les mêmes raisons.
    C'est le grand challenge que de jouer contre un tel adversaire dans une finale.

    Vous vous apprêtez à disputer l'ultime match de votre carrière. De quelle manière parvenez-vous à faire abstraction à la fois de ce contexte et de cette perspective ?

    Pour moi, c'est assez simple en fait. Tout ce que je veux faire, c'est de récompenser les joueurs et les gens pour tout ce qu'ils m'ont donné. Et pendant toute ma carrière, les valeurs ont été les mêmes : on est jugé sur le prochain match. Tout ce qui est dans le passé reste dans le passé.
    Ce sera bien de revoir après la carrière les bons moments et de voir ce qu'ils ont signifié, mais aujourd'hui, il n'y a que le prochain match qui compte.
    On savait très vite après la finale la semaine dernière qu'il restait ce match. Il a toujours été important pour moi de jouer le prochain match comme si c'était le dernier de ma carrière. Il se trouve que ce sera le cas samedi.
    Mais on sait que tous les joueurs sont dans la même situation. On ne sait jamais quand arrivera le dernier match. On ne peut être sûr de rien, si ce n'est que ce sera le dernier match de la saison. Alors on sait très bien que ça ne fait pas la peine de garder de l'énergie pour autre chose.
    Seul compte ce match.


    "Je crois qu'on apprend tous les jours"


    A la différence de l'an dernier, on a senti votre équipe capable de basculer sur l'objectif de cette finale de Top 14 dès le lendemain du match de Cardiff. Qu'est-ce qui est différent par rapport à l'an passé dans la préparation de ce match ?

    C'est important de bien vivre les choses. Je crois que tout le monde est pleinement conscient qu'il reste ce match-là.
    Peut-être qu'avec l'expérience de la saison dernière, on sait mieux gérer la situation. Mais ça ne change rien.
    La vérité, c'est qu'il y a deux équipes qui vont jouer pour le titre. Même si on pense qu'on a plus d'énergie, il va nous falloir une grande performance pour être simplement compétitif dans ce match.
    C'est pour ça qu'on a bien mis à profit toute cette énergie cette semaine pour arriver fin prêt.

    Jugez-vous votre équipe plus forte que l'an passé ?

    Oui, je l'espère et c'est l'évolution normale d'une équipe, qui a passé plus de temps ensemble à l'entraînement comme en matches et qui a appris de ses leçons. C'est normal qu'une équipe avance, progresser et se développe. Avec les joueurs qu'on a dans cette équipe, je crois qu'on apprend tous les jours.
    On continue à devenir plus solidaires encore en tant que groupe. A mon avis, on se connaît mieux grâce à toutes ces expériences partagées ensemble.
    Mais c'est vrai pour toutes les équipes.



    Plus que la pression inhérente à ce genre de match, n'appréhendez-vous finalement pas plus cette nouvelle vie qui s'annonce pour vous et qui va suivre celle de joueur professionnel ?

    Si on est chanceux comme on l'a été à Toulon durant les dernières saisons, où l'on a disputé plusieurs finales, c'est toujours un moment stressant malgré tout avec toute la pression qui accompagne ces matches. Mais avec aussi l'envie de prendre un peu de repos.
    Pour moi, c'est différent. Je sais que je vais profiter des deux premières semaines pour reposer mon corps. Mais je sais que se sera plus dur ensuite, après le match, et que le plus dur encore pour moi va être de voir mes coéquipiers reprendre la prochaine saison.
    Mais le moment de retraite arrive pour tout le monde et pour moi, c'est le bon moment.
    Je sais que je vais prendre beaucoup de plaisir à voir l'équipe continuer à progresser et à bénéficier de l'environnement de Toulon.

    Pour vous, si attaché tout au long de votre carrière à cette quête de la perfection, le plus dur n'est-il pas de vous dire que cette fois vous n'aurez pas l'opportunité, en cas de défaite samedi, face aux Castrais, de corriger le tir au prochain match ?

    C'est quelque chose de difficile à gérer. Mais la vie est ainsi faite que souvent les moments les plus beaux ne sont pas loin d'être aussi les plus difficiles.
    Le peu que j'ai appris durant ma carrière, c'est que le plus important est probablement la qualité de ses intentions.
    Et ce que je m'attache à faire, c'est de contrôler ce que je peux contrôler. C'est à dire mes intentions et ma contribution à l'équipe avant le match.
    Si certaines choses se déroulent bien et que d'autres se passent mal, alors c'est la vie.
    En revanche, je ne me pardonnerai pas de ne pas avoir fait quelque chose sur lequel j'ai le contrôle.
    Ça pourrait alors être difficile pour moi de vivre avec une chose comme celle-là.
    Je fais donc en sorte de me préparer du mieux possible comme je m'attacherai à tout donner samedi.

    Après, c'est le destin.
    Dernière modification par edenmartine ; 31/05/2014 à 05h35.


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