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    Post 11 Septembre 2001 c’était il y a 15 ans

    11 Septembre 2001 c’était il y a 15 ans


    Hommage aux 343 pompiers tués à New York le 11 septembre 2001
    Publié le 10 septembre 2016 à 19h41
    Mis à jour le 10 septembre 2016 à 19h41

    Les 343 pompiers qui ont perdu la vie il y a 15 ans dans les attentats
    contre les tours jumelles à New York ont été honorés, samedi, lors
    d'une cérémonie à la cathédrale Saint-Patrick dédiée à ceux qui ont
    fait preuve d'héroïsme durant cette journée catastrophique. Des gestes
    que «la plupart d'entre nous ne peuvent comprendre», a dit le maire
    de New York.
    Des centaines de proches des pompiers qui sont morts et
    de ceux qui ont survécu aux attaques ont assisté au service commémoratif
    présidé par le cardinal Timothy Dolan. Le nombre de pompiers morts le
    11 septembre 2001 est le plus élevé en une seule journée de toute l'histoire
    des États-Unis.
    La procureure générale et ministre de la Justice Loretta Lynch
    a lu une lettre du président Barack Obama décrivant les conséquences sur
    le pays de l'attaque contre les deux tours de 110 étages du World Trade Center.

    «Nous nous souvenons qu'aucun acte de terreur ne peut égaler le caractère
    de notre pays, changer ce que nous sommes en tant qu'Américains, ni vaincre
    notre détermination à être le protecteur de l'autre autant en temps de crise qu'en
    période de calme», disait la lettre du président.
    Le maire de New York, Bill de
    Blasio, a souligné que les pompiers ayant péri dans les attentats représentaient
    toutes les générations, puisqu'ils étaient âgés de 22 à 71 ans.
    Il a déclaré que
    toutes les personnes qui se trouvaient à New York ce jour-là avaient souffert,
    mais pas autant que les membres du Service des incendies de New York (NYFD).

    «Nous nous souvenons de ce que les membres du NYFD ont fait face à un
    événement qui dépassait l'entendement. Ils ont fait preuve d'altruisme. Ils ont
    fait preuve de courage, a-t-il dit. Lorsque nous avons eu le plus besoin d'eux,
    ils nous ont montré le meilleur côté de l'humanité.»
    M. De Blasio a estimé que
    le 11 septembre 2001, les pompiers avaient «fait des choses que la plupart d'entre
    nous ne peuvent comprendre».
    «Ils se sont précipités vers le danger plutôt que de
    s'en éloigner», a-t-il rappelé.
    Le maire a également noté que certains pompiers
    avaient ensuite succombé à des maladies liées à l'air contaminé auquel ils ont été
    exposés durant la catastrophe, et que d'autres étaient toujours en vie, mais
    souffrants.
    La grande cathédrale Saint-Patrick était remplie au maximum de sa
    capacité pour le service commémoratif. De nombreux représentants de la
    municipalité, des pompiers et des proches des victimes étaient présents.
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    Post Les familles des victimes du 11 Septembre pourront poursuivre l’Arabie Saoudite

    Les familles des victimes du 11 Septembre pourront poursuivre l’Arabie Saoudite

    le 30.09.16 | 10h00

    C’est une première : depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche il y a huit ans, jamais le
    Congrès n’avait rejeté un de ses vetos (il en a fait passer douze). C’est en cela et sur le précédent que
    la loi va créer que le vote de la Chambre des représentants et du Sénat, mercredi, est une décision historique.


    Le Congrès américain a rejeté mercredi un veto de Barack Obama sur une
    loi autorisant les proches des victimes du 11 Septembre à poursuivre l’Arabie
    Saoudite. Le Sénat, dans un premier temps, a voté (par 97 voix) pour entraver
    le veto contre une seule voix soutenant l’initiative de Barack Obama, celle de
    Harry Reid, chef de la minorité démocrate à la Chambre haute. Les élus de la
    Chambre des représentants se sont ensuite prononcés à 348 voix pour rejeter
    le veto et 77 voix soutenant le chef de l’Etat. De nombreuses familles pensent
    que le gouvernement saoudien est impliqué dans le financement et l’organisation
    des attentats.
    Quinze des 19 auteurs des attentats ayant fait près de 3000 morts
    le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis étaient des ressortissants saoudiens.
    La responsabilité de l’Arabie Saoudite n’a cependant jamais été démontrée. Mais
    les défenseurs du Justice Against Sponsors of Terrorism Act (Jasta) ont insisté sur
    la nécessité pour les proches des victimes de pouvoir réclamer justice. Ils estiment
    que la position de l’Administration Obama est avant tout liée à la crainte de
    provoquer la colère de Riyad.
    «Le veto du président Obama témoigne d’un profond
    mépris envers les familles des victimes du 11 Septembre», a de son côté accusé le
    Parti républicain après le vote. Le candidat républicain à la présidentielle,
    Donald Trump, «n’a jamais oublié l’impact tragique de cette journée et il s’assurera
    que ceux qui ont subi des pertes inimaginables puissent obtenir la justice qu’ils
    méritent», poursuit le parti. «C’est une erreur», a réagi le président américain en
    dénonçant sur CNN un «vote politique» de parlementaires qui jouent pour beaucoup
    leur réélection, le 8 novembre.
    Barack Obama juge que ce texte affaiblirait le principe d’immunité qui protège les Etats (et leurs diplomates) de poursuites judiciaires et risquerait, par un effet boomerang, d’exposer les Etats-Unis à des poursuites devant
    divers tribunaux à travers le monde.Ce texte «ne protègera pas les Américains
    d’attaques terroristes et n’améliorera pas non plus l’efficacité de notre réponse en cas
    de telles attaques», avait-il mis en garde dans une lettre adressée aux chefs démocrate
    et républicain du Sénat. En vain.
    Le directeur de la CIA, John Brennan, a aussi estimé
    qu’un tel vote «aura de graves implications sur la sécurité nationale des Etats-Unis»
    et des conséquences pour «les employés du gouvernement qui travaillent à l’étranger».
    Il «marque un dangereux précédent», a encore affirmé Barack Obama sur CNN,
    rappelant que le chef d’état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford,
    ainsi que le ministre de la Défense, Ashton Carter, estimaient également qu’il s’agissait d’une «mauvaise idée».

    Réactions
    Le texte a d’ores et déjà provoqué une levée de boucliers dans les monarchies du Golfe,
    qui entretiennent des relations tendues avec l’Administration Obama à qui elles reprochent, entre autres, d’avoir réintégré l’Iran, grand rival chiite, dans le jeu diplomatique. L’Arabie Saoudite, qui ressent ce vote comme «un coup de poignard
    dans le dos», pourrait riposter en réduisant sa coopération avec Washington, notamment dans le contre-terrorisme, selon des experts.
    «J’ai peur que cette loi ait des implications stratégiques catastrophiques» sur les relations historiques entre Washington et Riyad, avertit Salman Al Ansari, président du Saprac, un comité privé pour la promotion des relations saoudo-américaines. La relation Washington-Riyad, nouée il y a plus de 70 ans,
    a été fondée jusqu’ici sur un échange de la sécurité américaine contre le pétrole saoudien.

    Les relations Washington-Riyad se sont refroidies en 2014-2015, lorsque le président américain a amorcé une ouverture vers Téhéran, qui s’est concrétisée par l’accord sur le nucléaire iranien. Mais cela n’a apparemment pas empêché la coopération antiterroriste saoudo-américaine de rester solide. Elle «a permis aux autorités américaines d’avoir des renseignements précis ayant contribué à déjouer des attentats», selon Salman Al Ansari.
    En coulisses, Riyad a fait pression pour que le projet de loi soit supprimé. Un prince saoudien aurait menacé de retirer ses milliards de dollars des actifs américains si la loi venait à passer. Mais les officiels saoudiens se sont démarqués de ces propos.
    «L’Arabie a été poignardée dans le dos par cette loi irréfléchie et irréaliste», a
    confié Salman Al Ansari à l’AFP. «Comment pouvez-vous poursuivre un pays qui collabore contre ce même terrorisme dont il est accusé sans fondement», s’interroge-t-il.
    Le royaume de Bahreïn, proche allié de l’Arabie Saoudite, a aussi déjà vivement réagi
    en affirmant que les parlementaires américains avaient «décoché une flèche»
    sur «leur propre pays».

    Mel. M. avec agences
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