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Discussion: Tunisie

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    Post Manifestations de rue et grèves dans plusieurs secteurs

    Manifestations de rue et grèves dans plusieurs secteurs

    La Tunisie dans le tourbillon de la contestation sociale
    le 05.12.16|10h00

    Pressé par les syndicats, d’un côté, et les exigences du Fonds
    monétaire international (FMI) pour l’obtention d’un prêt de
    2,8 milliards de dollars, de l’autre, le gouvernement tunisien
    ne dispose quasiment d’aucune solution pour dégonfler le ballon de
    la contestation sociale.
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    La Tunisie est traversée depuis quelques jours par une vague
    de grèves qui touchent plusieurs secteurs d’activité dans le
    public et le privé, alors que les discussions entre le
    gouvernement et la puissante centrale syndicale, l’Union générale
    des travailleurs tunisiens (UGTT), autour des augmentations
    salariales, sont toujours dans l’impasse. La rencontre de samedi
    entre le secrétaire général de l’UGTT, Hocine Abassi, et le
    président Béji Caïd Essebsi n’a donné aucun résultat, le
    gouvernement refusant de revoir sa copie concernant la loi de
    finances 2017 qui ne prévoit aucune augmentation des salaires,
    encore moins le versement des primes promises dans le cadre d’un
    accord conclu en 2015, dans lequel l’ancien exécutif de Habib Essid
    s’était engagé par écrit en faveur d’une révision des salaires et
    certaines primes. Hier matin, Hocine Abassi est revenu à la charge
    pour rappeler que la grève prévue pour le 8 décembre est toujours maintenue, en l’absence d’un accord avec le gouvernement. Profitant
    de la commémoration de l’assassinat le 5 décembre 1952 de Farhat
    Chahed, une des figures du syndicalisme tunisien à l’époque coloniale,
    les travailleurs ont rappelé leur détermination à aller jusqu’au bout
    de leurs revendications et à user de tous les moyens légaux pour faire reculer un gouvernement aux abois et en manque de solutions.“Le peuple
    veut la justice sociale”, “le peuple veut la justice fiscale”, ce sont entre autres les slogans scandés par les adhérents de l’UGTT, dont des collègues sont en grève ouverte depuis samedi au niveau du ministère
    du Commerce, lit-on sur la page officielle de la centrale syndicale.
    Les fonctionnaires et les cadres supérieurs tiennent aussi un
    rassemblement devant le siège de ce ministère et au niveau des antennes locales du secteur du commerce, pour exiger une revalorisation de leurs salaires. Aussi, dans le secteur industriel, les travailleurs de l’une
    des plus importantes cimenteries du pays à Kairouan sont en grève depuis
    le 1er décembre pour cinq jours. Il s’agit de leur troisième grève en
    deux mois, en raison de l’échec des négociations sur l’amélioration des conditions de travail et sur les rémunérations qu’ils jugent dérisoires. Dans le secteur privé, la colère monte chez le syndicat des pharmaciens
    qui ont voté le principe d’une grève, en raison d’une augmentation de 6% des taxes sur les médicaments importés. De leur côté, les avocats
    tunisiens entameront une grève générale ouverte dans tous les tribunaux
    à partir d’aujourd’hui pour protester contre la loi de finances 2017 dans son volet dédié à la fiscalité du barreau, a annoncé le conseil de
    l'Ordre national des avocats (Onat). Une marche nationale vers la Casbah sera également organisée mardi, a indiqué Lotfi Arbi, président de la section de l'Onat de Tunis, cité par l'agence TAP. Cette vague de protestation intervient quelques jours seulement après la tenue d’une rencontre internationale sur l’investissement “Tunisie 2020”, durant laquelle de nombreux pays, comme le Qatar et la France ont promis des
    aides conséquentes pour la relance de l’économie tunisienne.

    Lyès Menacer


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    Re : Tunisie

    Par contre ce pseudo-gouvernement a eu les moyens d'organiser un festival de cinéma en invitant au frais du peuple des pseudos stars et acteurs.

    Que d’hypocrisie ce gouvernement!!!

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    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


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  4. #13
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    Post Tunisie-des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire

    Tunisie
    des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire


    Publié le 18/12/2016

    Les auditions publiques des victimes de la dictature en Tunisie ont repris vendredi soir et se poursuivront samedi 17 décembre, date anniversaire de l'immolation de Mohamed Bouazizi
    qui avait déclenché la révolution. De premiers témoignages ont été entendus les 17 et 18
    novembre dans le cadre de ces auditions organisées par l'Instance Vérité et Dignité (IVD),
    créée fin 2013 pour faire la lumière, en cinq ans maximum, sur les multiples violations des
    droits de l'Homme de ces dernières décennies.
    Mehrezia El Abed raconte la torture
    Dans un local destiné aux avocats, près de Tunis, Mehrezia El Abed, qui a été emprisonnée
    pour son appartenance au parti islamiste Ennahda, sous le régime du président Zine
    El Abidine Ben Ali, commence son récit dans un silence total. "Il n'y pas un jour qui passe
    sans que je me rappelle ce que j'ai vécu dans la chambre de torture au ministère de l'Intérieur
    (...), j'ai connu toutes les formes de torture au point de souhaiter ma mort", a-t-elle raconté.
    "La liberté n'est pas une chose facile! Nous respirons maintenant Liberté! vous devez la
    préserver!, dit-elle en larmes au public, des hommes politiques, des représentants de la société
    civile et des proches de victimes, très émus.
    Le calvaire de Salem Kardoun
    Après le témoignage de Najoua Rezgui, 44 ans, torturée elle aussi sous le régime de Ben Ali,
    Salem Kardoun, un ancien haut cadre militaire, a raconté son calvaire dans les locaux des
    services de la Sûreté de l'Etat. Il était accusé d'être impliqué dans l'affaire dite de
    "Baraket Essahel" du nom d'une localité à 45 km de Tunis et qui remonte à 1991 lorsque des
    officiers supérieurs se seraient réunis pour préparer un coup d'Etat présumé contre Ben Ali.
    Un travail sur la mémoire
    Les témoignages, retransmis en direct par la chaîne nationale Watanya 1, ont continué avec
    ceux de deux victimes de violations de droit de l'Homme, dont le frère d'un enseignant tué par
    balle en janvier 1984 lors des violentes émeutes provoquées par le doublement du prix du pain.
    "Je ne vais pas pardonner! Ma famille ne va pas pardonner! Ma mère veut savoir qui a tué son
    fils! Il faut qu'il y ait une poursuite (judiciaire) et jugement des coupables!", clame le frère.
    Ces auditions publiques de victimes s'inscrivent dans un travail de mémoire rendu possible par
    la révolution ayant fait plus que 300 "martyrs", selon un bilan officiel. Plus de 15.000 victimes
    ont déjà été entendues à huis clos par l'IVD, qui a étudié les expériences d'autres pays ayant
    mis en oeuvre de telles structures comme l'Afrique du Sud et le Maroc.
    Réhabiliter les victimes
    La deuxième partie des auditions reprendra samedi, six ans jour pour jour après l'immolation,
    le 17 décembre 2010, d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi. Cet incident avait donné le
    coup d'envoi de la révolte contre le régime Ben Ali ayant abouti à sa chute le 14 janvier 2011
    et sa fuite avec sa famille en Arabie Saoudite. Créée durant la transition démocratique née de
    la révolution de 2011, point de départ du printemps arabe, l'IVD, une instance autonome, est
    chargée aussi de réhabiliter les victimes et de leur octroyer réparation. La période sur laquelle
    elle enquête s'étend de juillet 1955 à fin 2013. L'IVD dispose de très larges pouvoirs et a -en
    principe- un accès total aux archives publiques. Les crimes dont elle peut être saisie vont de
    l'homicide volontaire à la torture, en passant par le viol, les exécutions extrajudiciaires, la
    privation de moyens de subsistance et la violation de la liberté d'expression.Malgré le caractère historique du rendez-vous, ni le président Béji Caïd Essebsi ni le chef du gouvernement Youssef Chahed n'ont assisté à ces nouvelles séances publiques de l'IVD.

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    Re : Tunisie-des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Tunisie
    des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire


    Publié le 18/12/2016

    Les auditions publiques des victimes de la dictature en Tunisie ont repris vendredi soir et se poursuivront samedi 17 décembre, date anniversaire de l'immolation de Mohamed Bouazizi
    qui avait déclenché la révolution. De premiers témoignages ont été entendus les 17 et 18
    novembre dans le cadre de ces auditions organisées par l'Instance Vérité et Dignité (IVD),
    créée fin 2013 pour faire la lumière, en cinq ans maximum, sur les multiples violations des
    droits de l'Homme de ces dernières décennies.
    Mehrezia El Abed raconte la torture
    Dans un local destiné aux avocats, près de Tunis, Mehrezia El Abed, qui a été emprisonnée
    pour son appartenance au parti islamiste Ennahda, sous le régime du président Zine
    El Abidine Ben Ali, commence son récit dans un silence total. "Il n'y pas un jour qui passe
    sans que je me rappelle ce que j'ai vécu dans la chambre de torture au ministère de l'Intérieur
    (...), j'ai connu toutes les formes de torture au point de souhaiter ma mort", a-t-elle raconté.
    "La liberté n'est pas une chose facile! Nous respirons maintenant Liberté! vous devez la
    préserver!, dit-elle en larmes au public, des hommes politiques, des représentants de la société
    civile et des proches de victimes, très émus.
    Le calvaire de Salem Kardoun
    Après le témoignage de Najoua Rezgui, 44 ans, torturée elle aussi sous le régime de Ben Ali,
    Salem Kardoun, un ancien haut cadre militaire, a raconté son calvaire dans les locaux des
    services de la Sûreté de l'Etat. Il était accusé d'être impliqué dans l'affaire dite de
    "Baraket Essahel" du nom d'une localité à 45 km de Tunis et qui remonte à 1991 lorsque des
    officiers supérieurs se seraient réunis pour préparer un coup d'Etat présumé contre Ben Ali.
    Un travail sur la mémoire
    Les témoignages, retransmis en direct par la chaîne nationale Watanya 1, ont continué avec
    ceux de deux victimes de violations de droit de l'Homme, dont le frère d'un enseignant tué par
    balle en janvier 1984 lors des violentes émeutes provoquées par le doublement du prix du pain.
    "Je ne vais pas pardonner! Ma famille ne va pas pardonner! Ma mère veut savoir qui a tué son
    fils! Il faut qu'il y ait une poursuite (judiciaire) et jugement des coupables!", clame le frère.
    Ces auditions publiques de victimes s'inscrivent dans un travail de mémoire rendu possible par
    la révolution ayant fait plus que 300 "martyrs", selon un bilan officiel. Plus de 15.000 victimes
    ont déjà été entendues à huis clos par l'IVD, qui a étudié les expériences d'autres pays ayant
    mis en oeuvre de telles structures comme l'Afrique du Sud et le Maroc.
    Réhabiliter les victimes
    La deuxième partie des auditions reprendra samedi, six ans jour pour jour après l'immolation,
    le 17 décembre 2010, d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi. Cet incident avait donné le
    coup d'envoi de la révolte contre le régime Ben Ali ayant abouti à sa chute le 14 janvier 2011
    et sa fuite avec sa famille en Arabie Saoudite. Créée durant la transition démocratique née de
    la révolution de 2011, point de départ du printemps arabe, l'IVD, une instance autonome, est
    chargée aussi de réhabiliter les victimes et de leur octroyer réparation. La période sur laquelle
    elle enquête s'étend de juillet 1955 à fin 2013. L'IVD dispose de très larges pouvoirs et a -en
    principe- un accès total aux archives publiques. Les crimes dont elle peut être saisie vont de
    l'homicide volontaire à la torture, en passant par le viol, les exécutions extrajudiciaires, la
    privation de moyens de subsistance et la violation de la liberté d'expression.Malgré le caractère historique du rendez-vous, ni le président Béji Caïd Essebsi ni le chef du gouvernement Youssef Chahed n'ont assisté à ces nouvelles séances publiques de l'IVD.

    Normal que Caîd Essebsi n’assiste pas à ça vu qu'il était un des acteurs du système de ZABA.
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    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


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    Post Loi « en urgence » contre le racisme

    Le Premier ministre Youssef Chahed
    appelle à une loi « en urgence » contre le racisme


    Tunisie
    mardi, 27 décembre 2016 06:00
    Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a appelé hier le Parlement de son pays
    à examiner en «urgence» un projet de loi pénalisant le racisme.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **


    Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale.Il intervient au lendemain d’une manifestation à Tunis d’étudiants africains dénonçant de « multiples cas d’agressions ». Une centaine de personnes dont des Tunisiens ont pris part à la protestation, selon des médias électroniques tunisiens qui se sont par ailleurs inquiétés de la multiplication d’actes d’agressions à connotation raciste dans le pays. Le débat sur la nécessité d’une législation tunisienne contre le racisme est d’actualité depuis plusieurs mois déjà quand de nombreux militants associatifs se sont alarmés de la multiplication d’actes racistes notamment dans les transports publics. En juin dernier, des associations et des organisations de la société civile avaient présenté une proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination. Leur initiative a bénéficié du soutien de députés de la majorité. Elle bénéficie maintenant de l’encouragement de l’Exécutif, quelques jours après que trois personnes aient été sauvagement agressées à Tunis. Samedi dernier, trois Congolais, deux femmes et un homme, ont été agressés par un Tunisien, en plein centre-ville, au lieu-dit le « Passage ». Les deux femmes ont été égorgées, le jeune étudiant, en essayant de les aider, aurait reçu un coup de couteau dans la main, selon les récits de presse. L’une des deux femmes agressées est toujours à l’hôpital et ne devrait le quitter que dans trois à quatre jours, selon des sources de presse. D’après l’Association malienne des étudiants et stagiaires en Tunisie - AMEST, l’agresseur aurait été rapatrié de France après des déboires avec son ex-compagne congolaise. « S’il remarque que tu parles le niguala, il t’agresse », rapporte cette association. Devant être présenté hier à la justice, son père a affirmé sur la radio Mosaïque FM qu’il souffrait de « troubles psychologiques ». « Nous réclamons justice », a déclaré, pour sa part, Rachid Ahmad Souleimane, président de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat). Dans un discours hier, à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale, le Premier ministre tunisien a déclaré qu’ « il faut une stratégie nationale afin de changer les mentalités, [et] une loi qui criminalise la discrimination ». Youssef Chahed a ajouté que « l’initiative législative présentée il y a presque deux ans au Parlement est une étape vers (...) la poursuite des auteurs de ces crimes : je demande à ce que les députés en débattent en urgence. Il faut aussi lancer des campagnes de sensibilisation », a-t-il poursuivi.
    Selon le Premier ministre tunisien, il est du « devoir » de son gouvernement « d’entamer la discussion (...) sur ces sujets tabous », car « la discrimination raciale constitue une atteinte aux droits de l’Homme ». Il a indiqué vouloir faire de cette « Journée nationale » du 26 décembre un « rendez-vous annuel » pour dénoncer et condamner toutes les violations de ces droits ainsi que les actes de racisme et de xénophobie. Le ministre chargé des droits de l’Homme, Medhi Ben Gharbia, a, pour sa part, appelé également à « briser le silence ». « Un grand travail nous attend afin de changer les mentalités », a-t-il jugé. Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse. La célébration de la Journée nationale contre la discrimination raciale et l’appel du Premier ministre Youssef Chahed à la promulgation en urgence d’une loi contre le racisme relancent le débat sur la réalité du racisme en Tunisie.
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    Re : Loi « en urgence » contre le racisme

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Le Premier ministre Youssef Chahed
    appelle à une loi « en urgence » contre le racisme


    Tunisie
    mardi, 27 décembre 2016 06:00
    Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a appelé hier le Parlement de son pays
    à examiner en «urgence» un projet de loi pénalisant le racisme.
    ***Hidden content cannot be quoted.***

    Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale.Il intervient au lendemain d’une manifestation à Tunis d’étudiants africains dénonçant de « multiples cas d’agressions ». Une centaine de personnes dont des Tunisiens ont pris part à la protestation, selon des médias électroniques tunisiens qui se sont par ailleurs inquiétés de la multiplication d’actes d’agressions à connotation raciste dans le pays. Le débat sur la nécessité d’une législation tunisienne contre le racisme est d’actualité depuis plusieurs mois déjà quand de nombreux militants associatifs se sont alarmés de la multiplication d’actes racistes notamment dans les transports publics. En juin dernier, des associations et des organisations de la société civile avaient présenté une proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination. Leur initiative a bénéficié du soutien de députés de la majorité. Elle bénéficie maintenant de l’encouragement de l’Exécutif, quelques jours après que trois personnes aient été sauvagement agressées à Tunis. Samedi dernier, trois Congolais, deux femmes et un homme, ont été agressés par un Tunisien, en plein centre-ville, au lieu-dit le « Passage ». Les deux femmes ont été égorgées, le jeune étudiant, en essayant de les aider, aurait reçu un coup de couteau dans la main, selon les récits de presse. L’une des deux femmes agressées est toujours à l’hôpital et ne devrait le quitter que dans trois à quatre jours, selon des sources de presse. D’après l’Association malienne des étudiants et stagiaires en Tunisie - AMEST, l’agresseur aurait été rapatrié de France après des déboires avec son ex-compagne congolaise. « S’il remarque que tu parles le niguala, il t’agresse », rapporte cette association. Devant être présenté hier à la justice, son père a affirmé sur la radio Mosaïque FM qu’il souffrait de « troubles psychologiques ». « Nous réclamons justice », a déclaré, pour sa part, Rachid Ahmad Souleimane, président de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat). Dans un discours hier, à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale, le Premier ministre tunisien a déclaré qu’ « il faut une stratégie nationale afin de changer les mentalités, [et] une loi qui criminalise la discrimination ». Youssef Chahed a ajouté que « l’initiative législative présentée il y a presque deux ans au Parlement est une étape vers (...) la poursuite des auteurs de ces crimes : je demande à ce que les députés en débattent en urgence. Il faut aussi lancer des campagnes de sensibilisation », a-t-il poursuivi.
    Selon le Premier ministre tunisien, il est du « devoir » de son gouvernement « d’entamer la discussion (...) sur ces sujets tabous », car « la discrimination raciale constitue une atteinte aux droits de l’Homme ». Il a indiqué vouloir faire de cette « Journée nationale » du 26 décembre un « rendez-vous annuel » pour dénoncer et condamner toutes les violations de ces droits ainsi que les actes de racisme et de xénophobie. Le ministre chargé des droits de l’Homme, Medhi Ben Gharbia, a, pour sa part, appelé également à « briser le silence ». « Un grand travail nous attend afin de changer les mentalités », a-t-il jugé. Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse. La célébration de la Journée nationale contre la discrimination raciale et l’appel du Premier ministre Youssef Chahed à la promulgation en urgence d’une loi contre le racisme relancent le débat sur la réalité du racisme en Tunisie.
    Je l'admets les tunisiens sont racistes. Ils sont très méprisent sur les gens de couleur.


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    Re : Tunisie

    Tunisie : ce que l’on sait sur l’assassinat de Mohamed Zouari

    L’assassinat dans des conditions mystérieuses jeudi 15 décembre d’un ingénieur tunisien en lien avec le Hamas agite la Tunisie. Une affaire digne d'un film noir.

    L’assassinat de l’ingénieur tunisien Mohamed Zouari, jeudi 15 décembre, par six balles tirées par des inconnus à quelques mètres de son domicile à El Aïn (Sfax), a suscité une vive polémique en Tunisie. Une mort mystérieuse qui rappelle d’autres assassinats politiques perpétrés depuis 2013 en Tunisie mais qui « n’est pas en lien avec la sphère politique locale », assurent les autorités tunisiennes dans une conférence de presse organisée le lundi 19 décembre.
    Digne d’un film d’espionnage, cette affaire préoccupe les structures sécuritaires de l’État.
    Qui est Mohamed Zouari ?
    Ingénieur en génie mécanique, Mohamed Zouari, 49 ans, a été formé à l’École nationale d’ingénieurs de Sfax (ENIS), mais il a obtenu son diplôme à Damas, en Syrie, où il s’est réfugié pour fuir la répression des islamistes par Ben Ali en 1991 après être passé par la Libye et le Soudan. Marié à une Syrienne, il a vécu en Turquie avant de revenir en Tunisie en 2011 à la faveur de l’amnistie générale prononcée après la chute de Ben Ali.
    Depuis, il a mené en apparence une vie de bon père de famille qui voyageait souvent pour ses affaires dans le domaine de l’aéronautique et du génie mécanique. Il venait de rentrer d’Istanbul lorsqu’il a été exécuté ce jeudi 15 décembre. Cet homme tranquille sans activité politique connue aurait été une figure du Hamas. Du moins, c’est ce qu’affirme l’organisation islamiste palestinienne qui lui a rendu un vibrant hommage funèbre le samedi 17 décembre.
    Quelle est la version tunisienne ?
    La thèse du crime terroriste a été écartée par l’enquête des autorités tunisiennes, qui confirme par ailleurs l’implication de parties étrangères sur la base des premières arrestations effectuées. Dix personnes en lien direct ou indirect avec cette affaire sont actuellement en garde à vue. Officiellement, l’assassinat de Zouari aurait été prémédité et organisé depuis Vienne, en Autriche, où deux individus, dont un d’origine arabe, auraient recruté, en juin 2016, via internet, trois Tunisiens – une femme et deux hommes – sous couvert de production de documentaires pour une chaîne de télévision malaisienne.
    Ils leur auraient servi à monter deux plans en parallèle pour approcher et abattre Zouari. Le plan B étant éventé, ils auraient eu recours au plan A, dans le cadre duquel la jeune femme, croyant préparer un tournage, aurait mis en place toute la logistique nécessaire, dont la location de deux voitures. À la date de l’assassinat, les commanditaires lui auraient demandé d’aller à Vienne et de laisser les voitures à Sfax à des emplacements définis au préalable. Une autre équipe composée de deux hommes, en apparence des étrangers, aurait ensuite exécuté Zouari.
    Quel rôle pour le Hamas et le Mossad ?
    Quelques jours après cet assassinat, le journaliste tunisien Borhane Bsaïes met le feu aux poudres en l’attribuant au Mossad. Il a fait de Zouari, désigné par le Hamas comme l’un de ses dirigeants, un martyr. Tandis que la chaîne de télévision israélienne, la 10, a rejeté toute implication du Mossad. Rien ne prouve l’implication des renseignements israéliens dans les faits. Mais certaines versions, non officielles, indiquent que Mohamed Zouari aurait été le pivot d’un commerce d’armes et aurait fait de l’ombre à des concurrents. La version de la responsabilité du Mossad dans son assassinat n’aurait été élaborée que pour camoufler l’implication de personnalités connues dans un réseau de trafic d’armes.
    Le samedi 17 décembre, un étrange journaliste a fait son apparition dans cette affaire. Sous l’identité de Meav Vardi et porteur d’un passeport allemand le présentant comme écrivain, un homme, en provenance de Rome, a passé 24 heures en Tunisie où il a tourné une vidéo sur le crime diffusée par la chaîne israélienne, la 10. Son intervention intrigue autant que son rôle.
    Quelles ont été les réactions à cet assassinat ?
    En Tunisie, où la question palestinienne a toujours bénéficié d’une large sympathie, les réactions politiques ne se sont pas faites attendre. Dans un communiqué diffusé vendredi 16 décembre, le parti islamiste Ennahda a estimé que ce meurtre « touche à la stabilité du pays ». L’opinion publique est très émue par cette affaire qui lui rappelle l’assassinat du dirigeant palestinien Abou Jihad en 1988 à Sidi Bou Saïd par des agents infiltrés du Mossad. Le statut de martyr attribué par certains à Zouari a néanmoins provoqué des polémiques dans la mesure où le Hamas est en lien avec des activités terroristes. « Si le Mossad a monté ce stratagème sophistiqué, c’est que Zouari était un personnage important. Mais il reste à savoir pourquoi », fait remarquer un avocat qui préfère garder l’anonymat.
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    Samsung S4 mini
    Un poids lourd supporté par un groupe devient un poids plume
    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


    S'aimer soit même c'est se lancer dans une histoire d'amour qui durera toute la vie.

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