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Discussion: Tunisie

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    Post Tunisie-des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire

    Tunisie
    des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire


    Publié le 18/12/2016

    Les auditions publiques des victimes de la dictature en Tunisie ont repris vendredi soir et se poursuivront samedi 17 décembre, date anniversaire de l'immolation de Mohamed Bouazizi
    qui avait déclenché la révolution. De premiers témoignages ont été entendus les 17 et 18
    novembre dans le cadre de ces auditions organisées par l'Instance Vérité et Dignité (IVD),
    créée fin 2013 pour faire la lumière, en cinq ans maximum, sur les multiples violations des
    droits de l'Homme de ces dernières décennies.
    Mehrezia El Abed raconte la torture
    Dans un local destiné aux avocats, près de Tunis, Mehrezia El Abed, qui a été emprisonnée
    pour son appartenance au parti islamiste Ennahda, sous le régime du président Zine
    El Abidine Ben Ali, commence son récit dans un silence total. "Il n'y pas un jour qui passe
    sans que je me rappelle ce que j'ai vécu dans la chambre de torture au ministère de l'Intérieur
    (...), j'ai connu toutes les formes de torture au point de souhaiter ma mort", a-t-elle raconté.
    "La liberté n'est pas une chose facile! Nous respirons maintenant Liberté! vous devez la
    préserver!, dit-elle en larmes au public, des hommes politiques, des représentants de la société
    civile et des proches de victimes, très émus.
    Le calvaire de Salem Kardoun
    Après le témoignage de Najoua Rezgui, 44 ans, torturée elle aussi sous le régime de Ben Ali,
    Salem Kardoun, un ancien haut cadre militaire, a raconté son calvaire dans les locaux des
    services de la Sûreté de l'Etat. Il était accusé d'être impliqué dans l'affaire dite de
    "Baraket Essahel" du nom d'une localité à 45 km de Tunis et qui remonte à 1991 lorsque des
    officiers supérieurs se seraient réunis pour préparer un coup d'Etat présumé contre Ben Ali.
    Un travail sur la mémoire
    Les témoignages, retransmis en direct par la chaîne nationale Watanya 1, ont continué avec
    ceux de deux victimes de violations de droit de l'Homme, dont le frère d'un enseignant tué par
    balle en janvier 1984 lors des violentes émeutes provoquées par le doublement du prix du pain.
    "Je ne vais pas pardonner! Ma famille ne va pas pardonner! Ma mère veut savoir qui a tué son
    fils! Il faut qu'il y ait une poursuite (judiciaire) et jugement des coupables!", clame le frère.
    Ces auditions publiques de victimes s'inscrivent dans un travail de mémoire rendu possible par
    la révolution ayant fait plus que 300 "martyrs", selon un bilan officiel. Plus de 15.000 victimes
    ont déjà été entendues à huis clos par l'IVD, qui a étudié les expériences d'autres pays ayant
    mis en oeuvre de telles structures comme l'Afrique du Sud et le Maroc.
    Réhabiliter les victimes
    La deuxième partie des auditions reprendra samedi, six ans jour pour jour après l'immolation,
    le 17 décembre 2010, d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi. Cet incident avait donné le
    coup d'envoi de la révolte contre le régime Ben Ali ayant abouti à sa chute le 14 janvier 2011
    et sa fuite avec sa famille en Arabie Saoudite. Créée durant la transition démocratique née de
    la révolution de 2011, point de départ du printemps arabe, l'IVD, une instance autonome, est
    chargée aussi de réhabiliter les victimes et de leur octroyer réparation. La période sur laquelle
    elle enquête s'étend de juillet 1955 à fin 2013. L'IVD dispose de très larges pouvoirs et a -en
    principe- un accès total aux archives publiques. Les crimes dont elle peut être saisie vont de
    l'homicide volontaire à la torture, en passant par le viol, les exécutions extrajudiciaires, la
    privation de moyens de subsistance et la violation de la liberté d'expression.Malgré le caractère historique du rendez-vous, ni le président Béji Caïd Essebsi ni le chef du gouvernement Youssef Chahed n'ont assisté à ces nouvelles séances publiques de l'IVD.

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    Re : Tunisie-des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Tunisie
    des victimes de la dictature sous Ben Ali racontent leur calvaire


    Publié le 18/12/2016

    Les auditions publiques des victimes de la dictature en Tunisie ont repris vendredi soir et se poursuivront samedi 17 décembre, date anniversaire de l'immolation de Mohamed Bouazizi
    qui avait déclenché la révolution. De premiers témoignages ont été entendus les 17 et 18
    novembre dans le cadre de ces auditions organisées par l'Instance Vérité et Dignité (IVD),
    créée fin 2013 pour faire la lumière, en cinq ans maximum, sur les multiples violations des
    droits de l'Homme de ces dernières décennies.
    Mehrezia El Abed raconte la torture
    Dans un local destiné aux avocats, près de Tunis, Mehrezia El Abed, qui a été emprisonnée
    pour son appartenance au parti islamiste Ennahda, sous le régime du président Zine
    El Abidine Ben Ali, commence son récit dans un silence total. "Il n'y pas un jour qui passe
    sans que je me rappelle ce que j'ai vécu dans la chambre de torture au ministère de l'Intérieur
    (...), j'ai connu toutes les formes de torture au point de souhaiter ma mort", a-t-elle raconté.
    "La liberté n'est pas une chose facile! Nous respirons maintenant Liberté! vous devez la
    préserver!, dit-elle en larmes au public, des hommes politiques, des représentants de la société
    civile et des proches de victimes, très émus.
    Le calvaire de Salem Kardoun
    Après le témoignage de Najoua Rezgui, 44 ans, torturée elle aussi sous le régime de Ben Ali,
    Salem Kardoun, un ancien haut cadre militaire, a raconté son calvaire dans les locaux des
    services de la Sûreté de l'Etat. Il était accusé d'être impliqué dans l'affaire dite de
    "Baraket Essahel" du nom d'une localité à 45 km de Tunis et qui remonte à 1991 lorsque des
    officiers supérieurs se seraient réunis pour préparer un coup d'Etat présumé contre Ben Ali.
    Un travail sur la mémoire
    Les témoignages, retransmis en direct par la chaîne nationale Watanya 1, ont continué avec
    ceux de deux victimes de violations de droit de l'Homme, dont le frère d'un enseignant tué par
    balle en janvier 1984 lors des violentes émeutes provoquées par le doublement du prix du pain.
    "Je ne vais pas pardonner! Ma famille ne va pas pardonner! Ma mère veut savoir qui a tué son
    fils! Il faut qu'il y ait une poursuite (judiciaire) et jugement des coupables!", clame le frère.
    Ces auditions publiques de victimes s'inscrivent dans un travail de mémoire rendu possible par
    la révolution ayant fait plus que 300 "martyrs", selon un bilan officiel. Plus de 15.000 victimes
    ont déjà été entendues à huis clos par l'IVD, qui a étudié les expériences d'autres pays ayant
    mis en oeuvre de telles structures comme l'Afrique du Sud et le Maroc.
    Réhabiliter les victimes
    La deuxième partie des auditions reprendra samedi, six ans jour pour jour après l'immolation,
    le 17 décembre 2010, d'un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi. Cet incident avait donné le
    coup d'envoi de la révolte contre le régime Ben Ali ayant abouti à sa chute le 14 janvier 2011
    et sa fuite avec sa famille en Arabie Saoudite. Créée durant la transition démocratique née de
    la révolution de 2011, point de départ du printemps arabe, l'IVD, une instance autonome, est
    chargée aussi de réhabiliter les victimes et de leur octroyer réparation. La période sur laquelle
    elle enquête s'étend de juillet 1955 à fin 2013. L'IVD dispose de très larges pouvoirs et a -en
    principe- un accès total aux archives publiques. Les crimes dont elle peut être saisie vont de
    l'homicide volontaire à la torture, en passant par le viol, les exécutions extrajudiciaires, la
    privation de moyens de subsistance et la violation de la liberté d'expression.Malgré le caractère historique du rendez-vous, ni le président Béji Caïd Essebsi ni le chef du gouvernement Youssef Chahed n'ont assisté à ces nouvelles séances publiques de l'IVD.

    Normal que Caîd Essebsi n’assiste pas à ça vu qu'il était un des acteurs du système de ZABA.
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    Un poids lourd supporté par un groupe devient un poids plume
    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


    S'aimer soit même c'est se lancer dans une histoire d'amour qui durera toute la vie.

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    Post Loi « en urgence » contre le racisme

    Le Premier ministre Youssef Chahed
    appelle à une loi « en urgence » contre le racisme


    Tunisie
    mardi, 27 décembre 2016 06:00
    Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a appelé hier le Parlement de son pays
    à examiner en «urgence» un projet de loi pénalisant le racisme.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **


    Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale.Il intervient au lendemain d’une manifestation à Tunis d’étudiants africains dénonçant de « multiples cas d’agressions ». Une centaine de personnes dont des Tunisiens ont pris part à la protestation, selon des médias électroniques tunisiens qui se sont par ailleurs inquiétés de la multiplication d’actes d’agressions à connotation raciste dans le pays. Le débat sur la nécessité d’une législation tunisienne contre le racisme est d’actualité depuis plusieurs mois déjà quand de nombreux militants associatifs se sont alarmés de la multiplication d’actes racistes notamment dans les transports publics. En juin dernier, des associations et des organisations de la société civile avaient présenté une proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination. Leur initiative a bénéficié du soutien de députés de la majorité. Elle bénéficie maintenant de l’encouragement de l’Exécutif, quelques jours après que trois personnes aient été sauvagement agressées à Tunis. Samedi dernier, trois Congolais, deux femmes et un homme, ont été agressés par un Tunisien, en plein centre-ville, au lieu-dit le « Passage ». Les deux femmes ont été égorgées, le jeune étudiant, en essayant de les aider, aurait reçu un coup de couteau dans la main, selon les récits de presse. L’une des deux femmes agressées est toujours à l’hôpital et ne devrait le quitter que dans trois à quatre jours, selon des sources de presse. D’après l’Association malienne des étudiants et stagiaires en Tunisie - AMEST, l’agresseur aurait été rapatrié de France après des déboires avec son ex-compagne congolaise. « S’il remarque que tu parles le niguala, il t’agresse », rapporte cette association. Devant être présenté hier à la justice, son père a affirmé sur la radio Mosaïque FM qu’il souffrait de « troubles psychologiques ». « Nous réclamons justice », a déclaré, pour sa part, Rachid Ahmad Souleimane, président de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat). Dans un discours hier, à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale, le Premier ministre tunisien a déclaré qu’ « il faut une stratégie nationale afin de changer les mentalités, [et] une loi qui criminalise la discrimination ». Youssef Chahed a ajouté que « l’initiative législative présentée il y a presque deux ans au Parlement est une étape vers (...) la poursuite des auteurs de ces crimes : je demande à ce que les députés en débattent en urgence. Il faut aussi lancer des campagnes de sensibilisation », a-t-il poursuivi.
    Selon le Premier ministre tunisien, il est du « devoir » de son gouvernement « d’entamer la discussion (...) sur ces sujets tabous », car « la discrimination raciale constitue une atteinte aux droits de l’Homme ». Il a indiqué vouloir faire de cette « Journée nationale » du 26 décembre un « rendez-vous annuel » pour dénoncer et condamner toutes les violations de ces droits ainsi que les actes de racisme et de xénophobie. Le ministre chargé des droits de l’Homme, Medhi Ben Gharbia, a, pour sa part, appelé également à « briser le silence ». « Un grand travail nous attend afin de changer les mentalités », a-t-il jugé. Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse. La célébration de la Journée nationale contre la discrimination raciale et l’appel du Premier ministre Youssef Chahed à la promulgation en urgence d’une loi contre le racisme relancent le débat sur la réalité du racisme en Tunisie.
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    Re : Loi « en urgence » contre le racisme

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Le Premier ministre Youssef Chahed
    appelle à une loi « en urgence » contre le racisme


    Tunisie
    mardi, 27 décembre 2016 06:00
    Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a appelé hier le Parlement de son pays
    à examiner en «urgence» un projet de loi pénalisant le racisme.
    ***Hidden content cannot be quoted.***

    Cet appel a été lancé à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale.Il intervient au lendemain d’une manifestation à Tunis d’étudiants africains dénonçant de « multiples cas d’agressions ». Une centaine de personnes dont des Tunisiens ont pris part à la protestation, selon des médias électroniques tunisiens qui se sont par ailleurs inquiétés de la multiplication d’actes d’agressions à connotation raciste dans le pays. Le débat sur la nécessité d’une législation tunisienne contre le racisme est d’actualité depuis plusieurs mois déjà quand de nombreux militants associatifs se sont alarmés de la multiplication d’actes racistes notamment dans les transports publics. En juin dernier, des associations et des organisations de la société civile avaient présenté une proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination. Leur initiative a bénéficié du soutien de députés de la majorité. Elle bénéficie maintenant de l’encouragement de l’Exécutif, quelques jours après que trois personnes aient été sauvagement agressées à Tunis. Samedi dernier, trois Congolais, deux femmes et un homme, ont été agressés par un Tunisien, en plein centre-ville, au lieu-dit le « Passage ». Les deux femmes ont été égorgées, le jeune étudiant, en essayant de les aider, aurait reçu un coup de couteau dans la main, selon les récits de presse. L’une des deux femmes agressées est toujours à l’hôpital et ne devrait le quitter que dans trois à quatre jours, selon des sources de presse. D’après l’Association malienne des étudiants et stagiaires en Tunisie - AMEST, l’agresseur aurait été rapatrié de France après des déboires avec son ex-compagne congolaise. « S’il remarque que tu parles le niguala, il t’agresse », rapporte cette association. Devant être présenté hier à la justice, son père a affirmé sur la radio Mosaïque FM qu’il souffrait de « troubles psychologiques ». « Nous réclamons justice », a déclaré, pour sa part, Rachid Ahmad Souleimane, président de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat). Dans un discours hier, à l’occasion de la Journée nationale contre la discrimination raciale, le Premier ministre tunisien a déclaré qu’ « il faut une stratégie nationale afin de changer les mentalités, [et] une loi qui criminalise la discrimination ». Youssef Chahed a ajouté que « l’initiative législative présentée il y a presque deux ans au Parlement est une étape vers (...) la poursuite des auteurs de ces crimes : je demande à ce que les députés en débattent en urgence. Il faut aussi lancer des campagnes de sensibilisation », a-t-il poursuivi.
    Selon le Premier ministre tunisien, il est du « devoir » de son gouvernement « d’entamer la discussion (...) sur ces sujets tabous », car « la discrimination raciale constitue une atteinte aux droits de l’Homme ». Il a indiqué vouloir faire de cette « Journée nationale » du 26 décembre un « rendez-vous annuel » pour dénoncer et condamner toutes les violations de ces droits ainsi que les actes de racisme et de xénophobie. Le ministre chargé des droits de l’Homme, Medhi Ben Gharbia, a, pour sa part, appelé également à « briser le silence ». « Un grand travail nous attend afin de changer les mentalités », a-t-il jugé. Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse. La célébration de la Journée nationale contre la discrimination raciale et l’appel du Premier ministre Youssef Chahed à la promulgation en urgence d’une loi contre le racisme relancent le débat sur la réalité du racisme en Tunisie.
    Je l'admets les tunisiens sont racistes. Ils sont très méprisent sur les gens de couleur.


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    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


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