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    Post Reporters Sans Frontières (RSF)

    A LA UNE ACTUALITÉ_Reporters Sans Frontières (RSF)
    le 14.04.16 | 10h00

    Menaces contre la presse française
    RSF réprouve les déclarations du FLN


    Les propos tenus par le chargé de communication du FLN, Hocine Khaldoune, et ses menaces contre la presse française
    suscitent la réaction de l’ONG Reporters sans frontières (RSF).



    Dans un communiqué rendu public hier, RSF réprouve ces propos. «Il semble qu’au sommet de l’Etat
    et du parti au pouvoir, les dirigeants fassent de graves confusions ou, pire, qu’ils surfent sur une vague
    d’hostilité à la presse française», affirme Yasmine Kacha, responsable du bureau Afrique du Nord de RSF,
    citée dans ce communiqué. Selon elle, «les dirigeants algériens sont-ils en mesure de comprendre que
    les journalistes français ne sont pas les petits soldats du gouvernement français ?
    Il est absurde de convoquer l’ambassadeur de France après des révélations dans les médias français comme
    il est aberrant de considérer que ces mêmes médias sont manipulés aux fins de nuire à l’Algérie». Pour RSF,
    qui rappelle le classement de l’Algérie (119e) en matière de liberté de la presse, «suite à la mise en cause
    de responsables politiques algériens dans Le Monde dans l’affaire des Panama Papers, la crispation
    des autorités algériennes face à la presse française ne cesse de s’accroître».
    Reprenant les déclarations, faites à El Watan dans son édition d’hier, où il lance une sorte de menace à l’adresse
    de la presse française qui a tourné en dérision le président Bouteflika montré, dans des images prises à l’occasion
    de l’audience accordée au Premier ministre français, Manuel Valls, très affaibli, RSF se dit très préoccupé

    M. M.
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    Polémique en Algérie après la diffusion par Valls d'une photo avec Bouteflika

    Polémique en Algérie après la diffusion par Valls d'une photo avec Bouteflika_17/04/2016 _à 16h37

    Dans la foulée de sa visite en Algérie, le Premier ministre français a tweeté une photo du président algérien dont l'apparence physique a fait énormément parler sur place
    La récente diffusion d'une photo du président algérien Abdelaziz Bouteflika a relancé les spéculations sur sa succession et la personnalité qui le remplacera.
    Toute la semaine, la presse et les réseaux sociaux se sont émus après la diffusion de ce cliché montrant le chef de l'État dans une situation peu avantageuse en recevant le 10 avril le Premier ministre français Manuel Valls :
    Un tweet "qui ne restera pas sans suite"
    Ce tweet a été qualifié d'"acte désobligeant" par le chef de cabinet d'Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia. Il a été retweeté 374 fois (plus que d'habitude) et a suscité des centaines de commentaires sur le réseau social.
    "Le tweet de Valls a eu un retentissement international qui ne restera pas sans suite. Bouteflika va se hâter de proposer un successeur parmi ses proches", estime Rachid Tlemçani, professeur de sciences politiques.

    Le Petit Journal de Canal + s'était également penché sur le cas de Bouteflika lors de la visite de Valls :



    Sujet déplacé et fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 17/04/2016 à 16h19.
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    Post RSF s'inquiète

    Le pouvoir veut "verrouiller" l'audiovisuel en prévision de la "succession" (analyste)
    RSF s'inquiète
    Rédaction HuffPost Algérie
    Publication: 26/05/2016 19h42
    Mis à jour: il y a 2 heures


    La volonté du gouvernement « d’assainir » le secteur de l’audiovisuel qu’il a laissé se développer
    dans l’informel répond à un agenda politique du pouvoir qui veut empêcher les « contestations »
    de se fédérer et « verrouiller » le paysage médiatique afin de préparer la « succession »
    estime l’analyse Abed Charef dans un article intitulé « Un Rebrab averti vaut trois Khalifa ».

    L’organisaton Reporters Sans Frontières (RSF) s’est inquiétée jeudi 26 mai 2016 de la décision
    annoncée par M.Abdelmalek Sellal de confier au ministre de la Communication, M. Hamid Grine,
    la mission d’“assainir” le secteur de l’audiovisuel.
    Pour l’ONG ce « blanc-seing donné à l’exécutif
    pour l’octroi des licences” est un pouvoir « exorbitant » alors que l’autorité de régulation de l’audiovisuel,
    indépendante, selon le Code de l’information algérien de 2012 n’a pas été encore mise en place.

    Ces « mesures draconiennes pour interdire les chaînes de télévision non-agréées » annoncées par
    M.Sellal comprennent notamment la mise en place d’un agrément sur la base d’un cahier des charges
    fixant les droits et obligations de ces chaînes.
    Le fait que le Ministre de la communication soit en charge
    de l’application de ces mesures » en attendant la mise en place de l’autorité de régulation de audiovisuel »
    n’a rien de rassurant aux yeux de RSF.
    “Cette démarche du gouvernement algérien est préoccupante
    puisqu’elle donne à l’exécutif tout pouvoir pour octroyer ou non les licences aux chaînes »,
    a déclaré Yasmine Kacha, responsable du bureau Afrique du nord de RSF.

    « Il serait plus judicieux dans un premier temps de donner sa pleine dimension à l’autorité indépendante
    chargée selon l’article 55 de la Loi de 2014 sur l’audiovisuel, d’instruire les demandes de création de
    services de communication audiovisuels », poursuit-elle.
    « Bien que cette instance ne soit pas chargée
    d’attribuer les licences, elle constituerait jusqu’à un certain degré une garantie pour une presse libre et
    indépendante du pouvoir politique » ajoute Yasmine Kacha. Pour rappel, seules 4 chaînes sur les 58
    qui activent sont « légalement » autorisées à exercer en Algérie avec un statut étranger: Dzair TV,
    Ennahar TV, El Djazairia et Echourouk TV.
    M.Abdelmalek Sellal s’est livré lundi 23 mai à une vive
    diatribe contre les chaînes de télévision « offshore » accusées de rapacité, de pratiquer du chantage.
    Il a annoncé que le ministre de la communication Hamid Grine est chargé par le gouvernement d’assainir
    la « situation dans les plus brefs délais », l’appelant à prendre des mesures contre les chaînes TV non agréées.

    Un message aux « anciens amis »
    Dans une chronique publiée sur Le Quotidien d’Oran, le journaliste et politologue Abed Charef évoque
    le background politique du bras de fer entre le pouvoir et le milliardaire Issad Rebrab.

    Il considère que la décision du gouvernement « d’assainir le secteur de l’audiovisuel » vise clairement
    à signifier à M.Rebrab que même dans le cas où la justice statuerait en sa faveur dans l’affaire du rachat
    d’El Khabar il se retrouvera avec un groupe de presse sans la chaîne de télévision.

    « Le pouvoir ne lésine pas sur les moyens. Pour empêcher Issaad Rebrab de mettre la main sur une télé
    offshore, il va interdire 35 chaînes » note Abed Charef qui voit dans le soudain durcissement du
    gouvernement à l’égard des TV offshore un message adressé « à tous les « anciens amis » qui auraient
    la velléité de se découvrir un statut d’opposant. »
    Pour lui, le gouvernement a décidé de sévir car dans
    le contexte économique et social difficile actuel, il n’entend pas « permettre à des pôles contestataires
    de se fédérer. »La seconde raison de ce durcissement est la préparation de la succession du président
    Bouteflika. Les groupes les plus influents au pouvoir veulent « se préparer suffisamment à l’avance pour
    mieux organiser les choses. Ils veulent donc verrouiller le jeu dès maintenant pour éviter tout risque de dérapage.
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    Post Algérie-la main invisible » du pouvoir sur les médias

    « la main invisible » du pouvoir sur les médias

    Algérie / Reporters sans frontières dénonce
    LE MONDE Le 23.12.2016 à 13h32
    Mis à jour le 23.12.2016 à 14h33


    Dix jours après la mort en détention du journaliste Mohamed Tamalt, l’organisation publie un rapport alarmant sur les entraves à
    la liberté d’informer en Algérie.


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    Pressions politiques et économiques, procédures judiciaires c’est
    un tableau inquiétant pour la liberté de la presse en Algérie que
    l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dressé jeudi 22 décembre
    à Paris, lors de la présentation de son rapport « Algérie la main
    invisible du pouvoir sur les médias ». L’organisation passe en revue
    les obstacles mis au travail des médias dix jours après la mort du
    journaliste Mohamed Tamalt, qui a constitué un coup de tonnerre.
    Mohamed Tamalt, condamné cet été à deux ans de prison pour
    « atteinte à la personne du président », s’était mis en grève de la
    faim pendant trois mois, avant de tomber dans le coma et de mourir,
    le 11 décembre. L’administration pénitentiaire a mis en avant les
    problèmes de santé de la victime, mais les défenseurs de la famille
    attendent toujours d’avoir accès à son dossier médical et exigent
    qu’une enquête indépendante soit menée. « Depuis, on se dit que
    tout peut arriver », dit Noureddine Ahmine, avocat du journaliste
    Hassan Bouras, lui aussi en prison, et dont il exige la libération.
    Incarcéré à la prison d’El-Bayadh (Ouest), M. Bouras a été
    condamné le 28 novembre pour « outrage à corps constitués » après
    avoir enregistré des vidéos dans lesquelles des citoyens dénonçaient
    des cas de corruption.Pressions sur les titres critiques.Dans un pays
    noté 129e sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse, le
    pluralisme des médias existe pourtant : la presse écrite compte 150
    titres ; les chaînes de télévision privées sont une cinquantaine. Après
    les mouvements de contestation de 2011, une forme d’ouverture a eu
    lieu. La réforme constitutionnelle de 2016 garantit la liberté de la
    presse et établit que le délit de presse ne peut être sanctionné par une
    peine privative de liberté.Mais, dans la pratique, la situation est bien
    différente, estime RSF. Dans la presse écrite, de nombreux titres ont
    une ligne éditoriale « peu voire pas du tout critique envers les
    dirigeants ». Ceux qui le sont en paieraient le prix, selon l’ONG. RSF
    fait ainsi témoigner le directeur du quotidien arabophone El Khabar,
    Cherif Rezki, pour qui il y a une volonté politique de nuire aux titres
    critiques. « Nous savons de source sûre que les autorités […]
    n’hésitent pas à contacter les grands industriels pour nous priver de
    publicité », dénonce-t-il, précisant qu’El Khabar a perdu 50 % de ses
    recettes publicitaires en 2015. Pour les chaînes de télévision, c’est
    l’absence de régulation claire qui est un danger : la majorité a un
    statut d’entreprise offshore, « une zone juridique grise », qui les rend
    vulnérables au bon vouloir des autorités. En 2015, la chaîne El Watan
    TV (sans lien avec le quotidien francophone) a été brusquement
    fermée « pour des propos tenus par l’un de ses invités ». RSF note
    l’existence d’une presse en ligne « combative mais fragile ». « La
    précarité juridique dans laquelle nous exerçons nous fait vivre dans la
    peur constante d’une perquisition », raconte Ihsane El Kadi, directeur
    d’Interface Médias, qui édite le site Maghreb émergent. Quant aux
    réseaux sociaux, ils sont, selon RSF, à la merci de l’Etat, l’accès à
    Internet étant fourni par une entreprise étatique.Détentions arbitraires.
    L’ONG rappelle que les pressions peuvent se faire plus brutales avec le
    recours au code pénal, « cauchemar des journalistes », selon RSF, qui
    punit la diffamation, l’outrage et l’injure de peines allant de deux mois
    à cinq ans de prison. Mohamed Tamalt avait été condamné sur la base
    des articles 144bis et 146 du code pénal pour « outrage à corps
    constitués » et « atteinte à la personne du président ».Dans ce contexte,
    le rapport décrit « l’épée de Damoclès » que constitue la détention
    arbitraire pour les professionnels des médias, qui peuvent se voir détenus
    avant leur procès. En juillet 2016, deux responsables de la chaîne KBC
    ont ainsi été mis en prison, officiellement pour « fausses déclarations »
    liées à des autorisations de tournage. A l’époque, les observateurs avaient
    plutôt pointé les émissions satiriques diffusées sur la chaîne. RSF cite le
    cas de « Djornane el Gosto », émission très populaire, souvent qualifiée
    de « Guignols de l’info » à l’algérienne : « A partir de 2014, les pressions
    sur l’émission se sont accentuées. En 2015, des avertissements verbaux lui
    sont adressés par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel. Le 23 juin 2016,
    c’est le coup de grâce. L’émission est censurée en plein tournage par la
    gendarmerie nationale. »Selon Yasmine Kacha, directrice du bureau Afrique
    du Nord de RSF, ces difficultés se sont accentuées depuis 2014 et le début
    du quatrième mandat du président Bouteflika. RSF note également avec
    inquiétude une récente initiative officielle : l’appel lancé en juin 2014 par le
    ministre de la communication, Hamid Grine, aux éditeurs, annonceurs et
    journalistes à respecter « le cercle vertueux » de l’éthique. Autrement dit,
    à faire les « bons » choix.
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