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Discussion: Irak

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    Irak

    Une attaque fait six morts à Kirkouk, en Irak

    KIRKOUK, Irak (Reuters) - Des kamikazes et des hommes armés ont attaqué mercredi un bâtiment des services de renseignement irakiens à Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, faisant au moins six morts et une cinquantaine de blessés, a-t-on appris de source médicale.



    Les affrontements ont duré deux heures et plusieurs explosions ont été entendues, a précisé la police.

    Cette attaque n'a pas été revendiquée mais les insurgés sunnites liés à Al Qaïda ont multiplié ces derniers mois les opérations contre des bâtiments gouvernementaux.

    Depuis la chute du sunnite Saddam Hussein en 2003, le gouvernement irakien est dominé par les chiites, majoritaires dans le pays.
    Dernière modification par zadhand ; 07/12/2015 à 15h29. Motif: Irak

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    Re : Une attaque fait six morts à Kirkouk, en Irak

    Je ne comprends pas, pourquoi même pour une cause on peut devenir kamikazes, se donner la mort en dehors d'un combat a la loyale, balle pour balle, arme pour arme, je ne sais plus quoi penser, serrieusement. Quelle est cette cause qui peut me " convaincre " de me tuer pour elle, pas me battre mais me tuer????
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    l'Irak au bord de l'implosion

    Après la prise de Mossoul par les djihadistes,





    Mossoul, la deuxième ville d'Irak bordée de champs pétroliers est tombée, mardi 10 juin, aux mains de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
    Les djihadistes se revendiquant de ce groupe, inspiré d'Al-Qaida, ont enchaîné, ces dernières semaines, les offensives sur des villes sunnites, multipliant attentats-suicides et prises d'otages, défiant les autorités de Bagdad, qui se sont révélées complètement dépassées par l'ampleur et la violence de ces assauts.
    Mercredi matin, 500 000 civils fuyaient la ville, selon l'Organisation internationale pour les migrations.




    Face à des combattants rompus aux tactiques de guérilla urbaine, maniant aussi bien le lance-roquettes que la voiture piégée, l'armée régulière irakienne n'a pas résisté longtemps à Mossoul. Si sa victoire se confirme dans le nord de l'Irak, l'EIIL ne représentera plus seulement le nom d'un groupe, mais un territoire bien réel qui ne cesse de s'étendre, des provinces irakiennes d'Anbar, Ninive et Salaheddine, jusqu'au nord-est de la Syrie.

    De toutes les attaques menées en Irak par l'EIIL, depuis la prise de Fallouja, il y a six mois, celle contre Mossoul a été la plus spectaculaire et la plus déterminante.
    Les djihadistes ont lancé l'assaut, vendredi 6 juin à l'aube, aux portes occidentales de la ville. Selon les témoignages concordants d'habitants, leur victoire s'est dessinée dès l'après-midi.
    Vers 16 heures, un camion-citerne rempli d'explosifs s'est écrasé contre la façade d'un grand hôtel reconverti en caserne militaire, tuant plusieurs dizaines de soldats qui y avaient été rassemblés en prévision de la contre-offensive.


    DÉSERTIONS EN MASSE

    La violence, conjuguée à l'effet de surprise, aurait entraîné la débandade de l'armée et des désertions en masse.
    Les bâtiments de la police fédérale ont été brûlés ou abandonnés, intacts, avec armes et documents, aux assaillants. Dans la soirée, ces derniers contrôlaient déjà une grande partie de la rive ouest du Tigre qui partage la cité en deux.

    Ils ont poursuivi leur avancée, franchissant le fleuve mardi matin, sans rencontrer d'autre résistance que celle des unités d'élite de l'armée irakienne qui n'ont pu, seules, faire le poids. L'EIIL s'est emparé des prisons de la ville et de ses alentours.
    Au total, plusieurs milliers de détenus ont ainsi été libérés, ajoutant au chaos et à la panique.





    Mais l'EIIL tient, parallèlement, à soigner son image auprès des populations locales.
    Des messages, diffusés par les haut-parleurs des mosquées, ont prévenu les habitants que quiconque tenterait de saccager ou de cambrioler les banques ou les bâtiments publics serait sévèrement châtié.
    Les familles ont été invitées à rester et à « supporter la situation quelques jours ». La peur, les bombardements sur les quartiers ouest, l'absence d'eau et d'électricité ont persuadé plusieurs milliers d'habitants de cette cité, qui en compte 1,5 million, à fuir vers la province voisine du Kurdistan irakien.



    A la suite de la chute de Mossoul, des dizaines d'autres localités sont tombées, parfois sans qu'un coup de feu ne soit tiré.
    Les djihadistes ont ainsi pris Al-Charkat, son aéroport militaire et deux hélicoptères qui s'y trouvaient, selon une déclaration de l'EIIL. La base militaire de Ghezlani contenant de l'artillerie lourde est également passée sous leur contrôle, ainsi qu'Al-Awja, village natal de Saddam Hussein.

    Baiji, stratégique en raison de ses raffineries de pétrole, ou encore Rabia, sur la frontière syrienne, qui permet de contrôler l'acheminement de combattants et d'armes entre les deux pays, sont aussi aux mains de l'EIIL.
    La liste ne cesse de s'allonger…



    Dans son irrésistible montée en puissance de ces derniers mois, l'EIIL a dû modérer ses ambitions en Syrie. Le groupe y a été affaibli par des combats fratricides l'opposant aux djihadistes syriens du Front Al-Nosra et a subi plusieurs revers face à une coalition de brigades rebelles opposées au régime syrien mais qui ont fait de la lutte contre l'EIIL une priorité momentanée dans l'espoir d'obtenir l'aide militaire occidentale.






    En Irak, en revanche, l'EIIL a réussi à s'imposer en nouant des alliances avec certaines tribus sunnites locales, les absorbant au sein de sa hiérarchie, tout en puisant dans son contingent de combattants étrangers pour multiplier les opérations kamikazes.
    C'est ainsi qu'un Français, « Abou Al-Kakaa Al-Françaoui » de son nom de guerre, s'est fait exploser à Mossoul le 19 mai devant un centre de la police fédérale.


    « VENGEANCE DE DIEU »
    D'après le cheikh Rafaa Mechine Al-Joumayli, chef d'une grande tribu d'Anbar se revendiquant chef militaire au sein de l'EIIL, il existe une coopération étroite entre l'EIIL, des chefs de tribus sunnites, d'anciens officiers baasistes de l'armée de Saddam Hussein et des groupuscules islamistes, réunis au sein de « conseils militaires révolutionnaires ». « Nous avons des différends idéologiques, reconnait le cheikh lors d'un entretien téléphonique avec Le Monde, mais nous avons les mêmes objectifs. » L'ennemi principal, affirme-t-il, n'est autre que le régime autoritaire du premier ministre chiite Nouri Al-Maliki.

    En menant une politique sectaire contre les sunnites (minoritaires mais détenteurs du pouvoir central jusqu'à la chute de Saddam Hussein en 2003), ce dernier a joué un rôle non négligeable dans la radicalisation des tribus locales.
    Face aux manifestations, puis à l'insurrection des villes sunnites, ce dirigeant à poigne n'a pas hésité à envoyer des milices chiites, mieux entraînées et armées que l'armée régulière, mais tout aussi extrêmes dans leur discours et leurs méthodes que leurs ennemies djihadistes sunnites.

    Enfin, la « stratégie » gouvernementale consistant à mener des bombardements intensifs, parfois aux barils d'explosifs à la manière de Bachar Al-Assad, a contribué à pousser les populations locales sunnites dans les bras de l'EIIL.
    Selon un habitant de Mossoul, qui a fui sa ville, « depuis des années, les milices de Maliki nous insultent et nous frappent à leurs barrages. Maintenant, elles voudraient notre aide contre l'EIIL ? C'est la vengeance de Dieu qui s'est abattue sur leur tête ! »

    Nouri Al-Maliki a demandé au Parlement de décréter l'état d'urgence et assuré pouvoir reprendre Mossoul « en vingt-quatre heures ». En attendant, il a redéployé l'armée, concentrant l'essentiel des forces dans et autour de la capitale, Bagdad.
    L'Irak est au bord de l'implosion.

    Dernière modification par edenmartine ; 11/06/2014 à 09h59.


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    Re : l'Irak au bord de l'implosion

    Ils sont fous ses gaulois


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    Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    En proclamant son califat, l’« Etat islamique » tente un coup de poker


    L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) promettait depuis plusieurs jours une« grande nouvelle ». Savamment orchestrée par un plan de communication dont le mouvement djihadiste s'est fait la spécialité, l'annonce est tombée, dimanche 29 juin, au premier jour du ramadan, le mois sacré des musulmans.
    Renommé Etat islamique (EI), le mouvement djihadiste a décrété l'instauration d'un califat sur les territoires qu'il contrôle d'Alep, dans le nord de la Syrie, à la province de Diyala, dans l'est de l'Irak, sous l'autorité de son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi, proclamé « calife Ibrahim ».
    Pour illustrer ses ambitions transnationales, l'EI avait diffusé quelques heures plus tôt la vidéo, symbolique, de la destruction par ses bulldozers d'un poste-frontière entre l'Irak et la Syrie.


    LE « GRAND SOIR » DE L'ÉTAT ISLAMIQUE
    La prise du poste-frontière d'Al-Qaïm, côté irakien, le 21 juin, a marqué pour l'EIIL une nouvelle étape vers la restauration du califat, aboli par le dirigeant turc Mustafa Kemal en 1924. Dans le numéro de sa revue en anglais, Islamic Report, paru le même jour, titré « Abattre les frontières des impies », les djihadistes célébraient déjà l'abolition des frontières coloniales tracées par les accords Sykes-Picot en 1916 lors du démantèlement de l'Empire ottoman. La conquête de la ville jumelle de Boukamal, côté syrien, le 25 juin, l'a décidé à sauter le pas.
    Dernière modification par edenmartine ; 02/07/2014 à 22h35.


  7. #6
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    Re : Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    L'Arabie saoudite déploie 30 000 soldats à la frontière avec l'Irak



    L'Arabie saoudite a procédé au déploiement de 30 000 soldats le long de sa frontière avec l'Irak après le départ de plusieurs milliers de militaires irakiens de cette zone, rapporte la chaîne Al-Arabiya.


    La chaîne précise s'être procuré une vidéo montrant quelque 2 500 militaires irakiens dans une région désertique à l'est de la ville de Kerbala après avoir abandonné leurs positions sur la frontière.
    Un officier de l'armée irakienne apparaissant dans la vidéo a précisé que les troupes avaient reçu l'ordre de quitter leurs positions sans autre explication. L'authenticité de cette vidéo n'a pas pu être établie dans l'immédiat.


    L'IRAK À FEU ET À SANG
    L'Arabie saoudite partage 800 kilomètres de frontière avec l'Irak, où les insurgés de l'Etat islamique et d'autres groupes sunnites ont pris le contrôle de plusieurs villes. La région de Kerbala, également frontalière avec la Syrie, n'est désormais plus gardée du côté irakien.
    Le roi Abdallah a ordonné toutes les mesures nécessaires pour protéger le royaume contre des « menaces terroristes », indique l'agence de presse SPA.
    L'offensive de djihadistes de l'Etat islamique a fait retomber l'Irak dans l'horreur. Les Nations unies ont décompté plus de 2 400 morts durant le mois de juin, dont quelque 1 500 civils. Il faut remonter au début de l'année 2008 pour trouver un bilan civil si important. Iraq Body Count (IBC), projet lancé en janvier 2003 par des bénévoles britanniques et américains, le chiffrait à l'époque à 1 665 morts en avril 2008.


    TERRITOIRE GRAND CINQ FOIS COMME LE LIBAN
    Les combattants du Front Al Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaida, ont abandonné plusieurs villes dans l'est de la Syrie jeudi, laissant la majeure partie de la région frontalière de Daïr Al Zour sous le contrôle des forces de l'Etat islamique, indique l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme. L'organisation proche de l'opposition syrienne précise que les combattants du Front Al Nosra se sont retirés de Maïadine et de Chouhail, ses deux fiefs dans la région.
    Ce repli s'est opéré après la décision de plusieurs tribus locales de s'allier à l'Etat islamique dont les militants ont pris le contrôle de provinces à majorité sunnite en Irak. L'OSDH précise que l'Etat islamique contrôle désormais dans le nord et l'est de la Syrie un territoire grand cinq fois comme le Liban.


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    Re : Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    L'Irak s'inquiète de la prise de matériel nucléaire par les djihadistes


    Les autorités irakiennes sont en état d'alerte. Selon elles, les djihadistes sunnites qui contrôlent une partie non négligeable du nord et de l'ouest du pays ont mis la main sur du matériau nucléaire utilisé pour des recherches scientifiques à l'université de Mossoul.

    Près de 40 kilogrammes de composants à base d'uranium étaient stockés dans lecentre de recherches de l'université de la deuxième ville du pays, tombée aux mains des djihadistes le 10 juin, selon l'ambassadeur de l'Irak à l'Organisation des Nations unies, qui s'en est inquiété dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.


    DU MATÉRIAU DE FAIBLE QUALITÉ

    Selon l'ambassadeur, ces composants pourraient servir « à la fabrication d'armes de destruction massive ». Il appelle donc la communauté internationale à aider les autorités de Bagdad à « écarter la menace de l'utilisation [des composants nucléaires] par les terroristes en Irak et à l'étranger ».
    De son côté, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) — qui dit avoirété informée par l'Irak de la situation — s'est montrée rassurante. Il s'agissait de matériau de « faible qualité » qui « ne constituerait pas un risque majeur en termes de sécurité et de prolifération nucléaire », selon une porte-parole de l'agence, Gill Tudor.
    Une source gouvernementale américaine affirme qu'il est en effet peu probable que les composants contiennent de l'uranium enrichi, et donc qu'ils puissent servirà fabriquer une « bombe sale ».


    UNE BASE DE L'ARMÉE IRAKIENNE ATTAQUÉE
    Jeudi, on apprenait aussi de source proche des services de sécurité et auprès d'un responsable local que des insurgés sunnites se sont attaqués à une base militaire de Mouqdadiya, ville de la province de Diyala, 80 km au nord-est de Bagdad.
    Parmi les assaillants de la base, qui disposaient de chars, se trouvaient plusieurs centaines de combattants étrangers.
    Des négociations ont été engagées avec des dignitaires locaux en vue de la conclusion d'une trêve. « Il ont réussi a prendre une partie de la base, mais nous allons la leur reprendre », a assuré le responsable local, sous couvert de l'anonymat.

    Mercredi, « des groupes armés terroristes » avaient déjà pénétré dans une installation d'armes chimiques de l'époque de Saddam Hussein, le site d'Al-Muthanna, après avoir désarmé les soldats qui la gardaient. Ce complexe avait commencé à produire du gaz moutarde et d'autres substances chimiques, dont du sarin, au début des années 1980. Selon l'agence de renseignement états-unienne Central Intelligence Agency (CIA), ce programme d'armement chimique avait atteint son apogée pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak, à la fin des années 1980.


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    Re : Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    Au procès Blackwater, le récit accablant du massacre de Bagdad en 2007




    Des dizaines de balles tirées en quelques secondes, des grenades anti blindés lancées... Le procès de quatre ex-mercenaires témoigne de l'ampleur de la violence de la tuerie du 16 septembre 2007. | AP/Khalid Mohammed

    Vingt-neuf balles dans une voiture, 13 dans une seconde : un expert du FBI a témoigné jeudi 10 juillet de l'ampleur du massacre de Bagdad, qui avait fait 14 morts parmi les civils irakiens en 2007, lors du procès de quatre anciens membres de la société Blackwater.

    Nicholas Slatten, Paul Slough, Evan Liberty et Dustin Heard, vêtus de costume-cravate, comparaissaient pour meurtres devant un tribunal fédéral de Washington, alors que leur deuxième procès entrait dans sa cinquième semaine. Slatten, 32 ans, encourt la prison à vie pour l'assassinat d'un civil irakien le 16 septembre 2007, sur la place Nisour de Bagdad.
    Selon l'enquête irakienne, le massacre avait fait au
    total 17 morts, des Irakiens non armés, et 14 selon l'enquête américaine. Dix-huit autres avaient été blessés.

    Slough, Liberty et Heard sont, eux, accusés d'homicide volontaire sur les 13 autres victimes. Les « mercenaires » de la société privée Blackwater étaient ce jour-là chargés de protéger un convoi du département d'Etat. Six d'entre eux avaient déclenché cette tuerie.

    DES GRENADES « CONÇUES POUR PÉNÉTRER DES BLINDÉS »
    Douglas Murphy, expert du FBI, a expliqué s'être rendu à deux reprises sur place pour examiner les voitures.
    Commentant les photos projetées au tribunal, il a parlé des « dégâts significatifs » causés aux onze véhicules qu'il a observés en mars 2008 et juin 2009. Il a montré une Kia blanche criblée de balles dans laquelle il a dénombré 29 balles à l'avant du véhicule, puis une Volkswagen où il en a relevé 13 sur le seul côté conducteur. Il a expliqué comment d'autres voitures avaient été entièrement brûlées ; « il n'y avait plus rien » à en
    tirer pour l'expertise du FBI, a déclaré M. Murphy.

    Un expert des marines, Shelby Lasater, interrogé sur les armes et munitions utilisées ce jour-là par les quatre accusés, a souligné comment les grenades projetées, « conçues pour pénétrer des blindés et faire des victimes ou tuer », pouvaient « exploser comme un champignon » sur un rayon de 165 mètres.

    De nombreux témoins étrangers, principalement irakiens, doivent être entendus. Les quatre accusés ont plaidé non coupable.
    En 2009, un juge américain avait prononcé un non-lieu, car certaines déclarations des accusés juste après la fusillade n'auraient pas dû être utilisées contre eux par le ministère public.
    Mais deux ans plus tard, une cour d'appel avait rétabli l'inculpation des quatre hommes et le parquet fédéral avait poursuivi Slatten pour assassinat. Un de leurs collègues a plaidé coupable et un autre a bénéficié d'un non-lieu.





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    Re : Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    En Irak, les civils victimes des raids de l'armée contre les djihadistes




    Les raids aériens de l'armée irakienne visant des djihadistes de l'Etat islamique (EI) se sont soldés par la mort d'au moins 75 civils depuis le début de l'offensive des insurgés sunnites en Irak en juin, affirme mercredi 23 juillet l'ONG Human Rights Watch.
    Des centaines de civils ont également été blessés dans ces bombardements, indique l'ONG sise à New York.


    « Les raids aériens de l'armée font de terribles bilans parmi les habitants », a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de l'ONG pour le Moyen-Orient.
    HRW a recensé ces morts dans quatre villes depuis le lancement le mois dernier par les insurgés, menés par l'EI.



    BARILS BOURRÉS D'EXPLOSIFS
    Selon HRW, au moins 17 civils sur les 75 tués ont péri dans l'explosion de barils d'explosifs. « En dépit des démentis répétés, les forces gouvernementales ont repris le largage de ces barils d'explosifs sur des zones civiles à Fallouja », une ville de l'ouest de l'Irak sous contrôle des djihadistes depuis le début de l'année, ajoute HRW.

    « Il existe un schéma de bombardements aériens dans des zones résidentielles par les forces gouvernementales qui utilisent notamment des hélicoptères et des avions. Les attaques touchent des zones à proximité de mosquées, de bâtiments gouvernementaux, d'hôpitaux, de centrales électriques et de stations d'eau. »

    Dans ce contexte, l'ONG appelle à agir :


    « Les gouvernements qui aident l'Irak dans sa campagne militaire [doivent] retirer leur soutien jusqu'à ce que les troupes gouvernementales et les milices qui leur sont alliées cessent leurs attaques contre les civils. »

    L'utilisation de ces barils bourrés de charges explosives est aussi imputée à l'armée syrienne dans sa guerre contre les rebelles.


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    Re : Et Pendant ce Temps Là.......En Irak

    Cent trente "conseillers" militaires américains arrivent en Irak






    Washington commence à armer les combattants kurdes alors que l’Union européenne hésite à faire de même. Bruxelles envisage d’envoyer un soutien logistique aux Peshmergas, mais les 28 divergent sur la méthode la plus appropriée.
    De leur côté, les États-Unis ont envoyé 130 conseillers militaires qui s’ajoutent aux centaines de marines envoyés plus tôt. Chuck Hagel, le secrétaire américain à la Défense, a expliqué hier qu’il ne s’agissait “en aucun cas de l’extension d’un rôle quelconque des États-Unis, si ce n’est celui d’aider et de conseiller les forces de sécurité irakiennes”.
    Les islamistes profitent du chaos politique en Irak. Le domicile du tout nouveau chef du gouvernement, Haidar al-Abadi, a été visé par un attentat cette nuit, en plein cœur de Bagdad.


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