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    Post URGENT-L'armée turque affirme dans un communiqué avoir pris le pouvoir

    URGENT
    L'armée turque affirme dans un communiqué avoir pris le pouvoir

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan apparaît via Facetime
    à la télévision, en plein coup d'État



    Publication15/07/2016 22h43
    Mis à jour: il y a 8 minutes

    (Reuters)
    Mis à jour le 15/07/2016 22:49
    publié le 15/07/2016 | 22:13


    La situation est confuse en Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan
    dénonce, dans la soirée du vendredi 15 juillet, un "soulèvement d'une minorité
    au sein de l'armée" et il appelle les Turcs à se rassembler dans la rue pour
    résistera la tentative de coup d'Etat militaire. Peu de temps auparavant,
    la chaîne publique turque de télévision a diffusé un communiqué émanant des
    "forces de armées turques" faisant état de la proclamation de la loi martiale et
    d'un couvre-feu sur l'ensemble du territoire.
    Le Premier ministre a averti ceux
    impliqués dans cette action "illégale" qu'ils paieraient "le prix le plus élevé".
    Le président Recep Tayyp Erdogan ne s'est pas exprimé dans l'immédiat.

    L'armée turque a annoncé vendredi soir avoir pris le pouvoir dans un communiqué
    publié sur le site internet de l'état-major des armées tandis que le chef d'état-major
    était l'"otage" des militaires putschistes, ont affirmé des chaînes de télévisions et
    l'agence pro-gouvernementale Anatolie. "Le général Hulusi Akar, chef d'état-major
    des armées est retenu en otage par un groupe de militaires qui tentent un
    soulèvement", a précisé l'agence, citant des "sources crédibles".Des chaînes
    d'information turques ont fait état de leur côté d'une "tentative de coup d'Etat".
    La chaîne d'information CNN-Türk a rapporté une mobilisation "extraordinaire"
    devant le siège de l'état-major des armées. Dans le même temps, des avions de
    chasse survolaient à basse altitude Ankara suivis d'hélicoptères, a constaté l'AFP
    et des ponts enjambant le Bosphore à Istanbul ont été partiellement fermés dans
    le sens Asie-Europe, selon une chaîne de télévision.Le consulat de France à Istanbul
    a envoyé un SMS aux Français présents sur place leur recommandant de rester chez eux.
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    Post Erdogan soupçonné d’avoir fomenté le putsch

    Erdogan soupçonné d’avoir fomenté le putsch
    Turquie
    le 17.07.16|12h27

    Le prédicateur en exil Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'avoir fomenté
    le putsch avorté en Turquie, a nié toute implication samedi dans un entretien
    au New York Times, suggérant que le président turc Recep Tayyip Erdogan
    pourrait être lui-même l'instigateur.
    M. Gülen, 75 ans, vit en reclus dans le
    nord-est des Etats-Unis depuis 1999 et n'accorde pratiquement jamais d'interview,
    mais il est à la tête d'un mouvement puissant en Turquie, qui compte des écoles,
    des ONG et des entreprises sous le nom d'Hizmet (Service, en turc).

    Il est un ennemi juré du président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier l'a accusé samedi d'avoir organisé le coup d'Etat militaire avorté de vendredi soir, au cours
    duquel au moins 265 personnes sont mortes, et a demandé aux Etats-Unis de
    l'extrader.
    "J'ignore qui sont mes partisans", a déclaré M. Gülen au New York Times depuis sa maison, lorsque des journalistes du quotidien lui ont demandé si certains
    de ses sympathisants avaient participé à la tentative de prise du pouvoir par un
    groupe de soldats rebelles.
    "Etat donné que je ne les connais pas, je ne peux pas m'exprimer sur leur quelconque implication", a-t-il expliqué. "Cela pourrait avoir été organisé par l'opposition ou des nationalistes. Je vis loin de la Turquie depuis 30 ans
    et je ne suis pas cela", a-t-il ajouté. Peu après le début du putsch, M. Gülen avait condamné les agissements des soldats rebelles "dans les termes les plus forts".

    Dans une interview au journal britannique The Guardian, il a estimé qu'il y avait également "une possibilité que ce soit un faux coup d'Etat monté de toutes pièces pour pouvoir amplifier les accusations" à son encontre et celle des partisans d'Hizmet.
    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a assuré que Washington aiderait
    Ankara à enquêter sur le putsch déjoué et a invité le gouvernement turc à
    fournir des preuves contre M. Gülen.

    AFP
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    Post Retrait de licence à des radios et télévisions

    Retrait de licence à des radios et télévisions

    le 21.07.16|10h00

    Le Haut-Conseil turc de la radio et de la télévision (RTÜK) a annoncé,
    mardi, avoir retiré leur licence aux chaînes de télévision et radios proches
    du prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’être derrière la tentative
    de putsch.
    Dans un communiqué publié sur son site internet, le Haut-Conseil
    indique avoir annulé «tous les droits de diffusion et licences délivrés par le
    RTÜK à toutes les organisations (radios et télévisions) (...) liées, en relation et
    soutenant le FETÖ/PDY», des acronymes désignant le mouvement de M. Gülen,
    en exil aux Etats-Unis. Selon l’agence de presse progouvernementale Anadolu,
    cette décision concerne au total 24 chaînes. Anadolu a également rapporté que
    34 journalistes considérés proches de M. Gülen s’étaient vu retirer leur carte de
    presse. Les médias proches de ce prédicateur ont déjà été la cible des autorités.
    Le quotidien Zaman et l’agence de presse Cihan ont été saisis en mars et
    leur direction confiée à des administrateurs de l’Etat.
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    Post Intensification des purges en Turquie, les médias et l’armée en première ligne

    Intensification des purges en Turquie, les médias et l’armée en première ligne

    Agence France-Presse à Istanbul
    27 juillet 2016 19h41

    Le pouvoir islamo-conservateur du président turc Recep Tayyip Erdogan a
    intensifié mercredi les purges après le putsch raté du 15 juillet, fermant des
    dizaines de médias et chassant de l’armée près de 150 généraux.
    Après la vague d’interpellations des derniers jours plus de 15 000 personnes
    placées en garde à vue, le premier ministre Binali Yildirim avait averti dans un
    entretien à la chaîne de télévision britannique SkyNews les purges qui visent aussi
    bien l’armée que la justice, les médias et l’éducation, ne sont pas « pas terminées ».
    Quelques heures plus tard, les autorités ont ordonné la fermeture de 45 journaux
    et de 16 chaînes de télévision, a annoncé le Journal officiel.En outre, trois agences
    de presse, 23 stations de radio, 15 magazines et 29 maisons d’édition ont été fermés.
    Les médias, dont certains ont joué un rôle clé dans l’échec du putsch, paient un lourd
    tribut au « grand ménage » lancé après le coup. Aucune liste n’a été fournie, mais selon
    la chaîne de télévision privée CNN-Türk il s’agit essentiellement de médias de province, mais aussi de certains médias à diffusion ou audience nationale.L’agence de presse
    Cihan fait partie de ceux-ci, aux côtés de la télévision prokurde IMC TV et du quotidien d’opposition Taraf. Mercredi matin, la justice avait déjà annoncé 47 nouveaux mandats d’arrêt visant d’ex-employés du quotidien Zaman en raison de leurs liens supposés
    avec le réseau de l’ex-imam Fethullah Gülen, accusé d’être derrière le coup d’État manqué. Parmi eux figurent des rédacteurs en chef et des éditorialistes de renom.
    Lundi, 42 journalistes avaient fait l’objet de mandats d’arrêt et certains d’entre eux ont
    été placés en garde à vue.La fédération internationale des journalistes (FIJ) a appelé l’Union européenne à faire pression sur le président Erdogan pour qu’il respecte la
    liberté de la presse.
    Militaires limogés
    Les purges se sont également accélérées dans l’armée.Cent quarante-neuf généraux
    et amiraux ont ainsi été exclus de l’armée pour cause d’indignité, a annoncé mercredi
    soir un responsable turc. « Ils ont été limogés pour leur complicité dans la tentative de
    coup d’État »
    , a-t-il déclaré, précisant qu’il s’agissait de 87 hauts gradés de l’armée de terre, 30 de l’armée de l’air et 32 de la marine.En outre, 1099 officiers ont également
    été exclus de l’armée pour cause d’indignité. Ces limogeages en nombre sont intervenus
    à la veille d’un Conseil militaire suprême (YAS) qui doit se tenir jeudi à Ankara en
    présence du premier ministre et des plus hauts responsables de la hiérarchie militaire,
    afin de procéder à un ample remaniement de l’armée.Depuis le coup d’État raté du 15 juillet, 178 généraux ont été placés en garde à vue, soit la moitié des généraux et
    amiraux de l’armée, selon des chiffres donnés par le ministère de l’Intérieur. D’après
    des chiffres communiqués par l’agence progouvernementale Anadolu, un peu plus de
    8600 militaires, soit une petite partie de l’armée turque, auraient été impliquées dans le coup, s’emparant d’avions de chasse et de tanks puis semant le chaos dans les rues d’Istanbul et Ankara. Mais le ministre de l’Énergie et gendre du président Erdogan, Berat Albayrak, a précisé que les partisans de Fethullah Gülen avaient infiltré la haute
    hiérarchie militaire. Il a par ailleurs révélé mercredi que le YAS avait l’intention, avant la tentative de coup d’État, de se réunir dans le courant de l’été pour expulser de l’armée
    tous les officiers soupçonnés d’être liés à l’imam Gülen, ancien allié devenu depuis trois ans la bête noire du régime islamo-conservateur. C’est ce qui aurait, selon lui, poussé
    les militaires pros Gülen à déclencher le soulèvement. Lors du Conseil militaire suprême qui durera une journée, le premier ministre décidera avec les plus hauts commandants restés en poste après le coup des changements à effectuer pour remplacer les militaires arrêtés. Des officiers de rang inférieur devraient être promus à des postes supérieurs.
    Symboliquement, ce conseil se tiendra dans la résidence du premier ministre à Ankara
    et non pas comme d’habitude dans le quartier général de l’armée.
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    Re : Tentative de coup d’État en Turquie

    Sa va etre une journèe tres longue en Turquie.
    C'est lâche de la part d'erdogan enfermè et en securitè de pousser les gens à sortir dans les rues pour se faire tirer dessus juste pour garder le pouvoir

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
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    Re : Tentative de coup d’État en Turquie

    Coup d'État en Turquie: "Les responsables le paieront cher"_16/07/16 - 06h07

    Les responsables de la tentative de putsch intervenue vendredi soir en Turquie paieront un lourd prix pour leur trahison, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une allocution télévisée tôt samedi matin. Il a annoncé le début d'une opération visant à "nettoyer l'armée de ses éléments traîtres".
    Dans son discours, M. Erdogan a accusé les putschistes d'être de mèche avec Fethullah Gülen, un imam exilé depuis des années aux Etats-Unis qui avait auparavant été son allié. Le chef d'Etat a également affirmé que l'hôtel où il se trouvait sur la côte turque a été bombardé après son départ et qu'il ignorait om se trouvait actuellement le chef de l'armée.
    "Il y a en Turquie un gouvernement et un président élus par le peuple qui sont au pouvoir et si Dieu le veut nous allons surmonter cette épreuve", a-t-il dit avant de féliciter les Turcs pour être descendus "par millions" dans les rues pour défendre la Nation.
    Des explosions et des coup de feu sporadiques étaient toujours entendus au petit matin dans le centre-ville d'Ankara où le Parlement a été bombardé, ainsi qu'à Istanbul.

    Au moins 60 morts et 754 arrestations
    Au moins 60 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées, a indiqué un responsable turc. Un total de 754 militaires ont été arrêtés en lien avec cette tentative. En outre, cinq généraux et 29 colonels ont été démis de leurs fonctions sur ordre du ministre de l'Intérieur Efkan Ala, Rien qu'à Ankara, au moins 42 morts sont à déplorer, selon un bilan provisoire officiel.
    Putsch
    Un groupe de putschistes de l'armée a tenté de prendre le pouvoir en Turquie, entraînant une violente riposte d'Ankara dans la nuit de vendredi à samedi avec des affrontements qui ont fait au moins 60 morts, civils et policiers.
    La situation dans ce grand pays de 80 millions d'habitants, membre-clé de l'Otan, restait confuse six heures après l'annonce de la tentative de coup d'Etat. Des coups de feu sporadiques étaient toujours audibles au petit matin dans plusieurs quartiers d'Ankara et d'Istanbul, après une nuit marquée par des explosions causées, selon les médias, par des bombardements aériens.
    "Ceux qui sont descendus avec des chars seront capturés car ces chars ne leur appartiennent pas", a ajouté M. Erdogan. Il a félicité les Turcs pour être descendus "par millions" dans les rues pour défendre la nation, notamment sur l'emblématique place Taksim à Istanbul, noire d'opposants au putsch.
    Le Premier ministre Yildirim a ordonné samedi à l'armée d'abattre les avions et les hélicoptères se trouvant aux mains des militaires putschistes, a indiqué un responsable turc. "Des avions de combat ont décollé de leur base d'Eskisehir", dans l'ouest de la Turquie, pour combattre les appareils rebelles, a précisé ce responsable.

    Foule de sympathisants
    A son arrivée à l'aéroport d'Istanbul, où l'attendait une foule compacte de sympathisants, M. Erdogan a dénoncé tôt samedi "une trahison" menée depuis plusieurs heures par des soldats putschistes, qu'il a accusés d'être liés à son ennemi juré Fethullah Gülen, un imam exilé depuis des années aux Etats-Unis.
    Le mouvement de ce dernier a condamné, dans un communiqué, "toute intervention armée" et fustigé les commentaires "irresponsables" du pouvoir turc. "J'ignore pour l'instant le sort du chef d'état-major", qui selon les médias serait prisonnier des putschistes à Ankara à son quartier général, a indiqué M. Erdogan.
    Devant la presse à l'aéroport Atatürk, le chef de l'Etat a affirmé que l'hôtel où il se trouvait en vacances à Marmaris, station balnéaire du sud-ouest de la Turquie, avait été bombardé après son départ.
    Retour à la normale?
    Le Premier ministre Yildirim a fait état de 120 arrestations liées à la tentative de coup d'Etat "idiote" et "vouée à l'échec". Vers 03H00, il a affirmé que la situation était "largement sous contrôle" à la télévision NTV. Un porte-parole du service de renseignements a également évoqué un "retour à la normale".
    Le Parlement, autour duquel des chars ont été déployés, a été bombardé dans la capitale Ankara, où 17 policiers ont été tués, a annoncé l'agence Anadolu. A Istanbul des soldats ont ouvert le feu sur la foule, faisant des blessés, a constaté un photographe de l'AFP. Des avions de chasse F-16 ont abattu un hélicoptère des putschistes, selon la télévision turque, après qu'un couvre-feu et la loi martiale ont été instaurés.
    Deux heures environ après l'annonce du coup d'Etat, le président Erdogan avait prédit son échec, la voix blanche à la télévision et s'exprimant depuis un endroit non précisé, avec un portable via FaceTime.
    'Prise de pouvoir totale'
    La chaîne publique turque de télévision avait diffusé peu avant minuit (21H00 GMT) un communiqué émanant des "forces armées turques", faisant état de la proclamation de la loi martiale et d'un couvre-feu sur l'ensemble du territoire national.
    "Nous ne permettrons pas que l'ordre public soit dégradé en Turquie (...) Un couvre-feu est imposé sur le pays jusqu'à nouvel ordre", a indiqué un communiqué signé par le "Conseil de la paix dans le pays", qui dit avoir "pris le contrôle dans le pays".
    Les ponts enjambant le Bosphore entre l'Asie et l'Europe à Istanbul ont été fermés dans les deux sens. A Istanbul, des grandes artères menant notamment à la place Taksim, dans le centre de la première métropole de Turquie, étaient bloquées par les forces de l'ordre et la présence policière était importante dans les rues.
    Les télévisions ont montré des foules importantes réunies près de l'aéroport Atatürk à Istanbul, se réjouissant de la tentative de coup d'Etat. Mais d'autres, notamment place Taksim, protestaient en masse contre le putsch.
    De nombreux habitants semblaient saisis d'inquiétude, voire de panique, et se sont précipités dans les magasins pour acheter bonbonnes d'eau et nourriture et aux distributeurs d'argent pour retirer des liquidités.
    "Restaurer la démocratie"
    Les putschistes ont, dans un communiqué publié sur le site internet de l'état-major des armées, justifié leur "prise de pouvoir totale dans le pays" par la nécessité "d'assurer et de restaurer l'ordre constitutionnel, la démocratie, les droits de l'Homme et les libertés et laisser la loi suprême du pays prévaloir".
    "Tous nos accords et engagements internationaux restent valides. Nous espérons que nos bonnes relations continueront avec les autres pays", poursuit le texte.
    Le président américain Barack Obama a appelé à soutenir le gouvernement turc "démocratiquement élu", "faire preuve de retenue et éviter violence ou bain de sang". La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a également exhorté à la "retenue" et au "respect des institutions démocratiques". Son homologue russe Sergueï Lavrov, dont le pays vient de se réconcilier avec la Turquie, a demandé d'éviter "tout affrontement meurtrier". Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a jugé "crucial de réinstaurer le pouvoir civil et l'ordre constitutionnel rapidement et pacifiquement". En Iran voisin de la Turquie, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a exprimé sa "grande inquiétude".
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    Re : Tentative de coup d’État en Turquie

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  8. #8
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    Re : Tentative de coup d’État en Turquie

    Je me surprends a penser comme les "complotistes" parfois
    A qui profite c'et espece de coup d'etat tres soft?

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

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    Post Tentative de coup d’État en Turquie

    Citation Envoyé par Enzo Voir le message
    Je me surprends a penser comme les "complotistes" parfois
    A qui profite c'et espece de coup d'etat tres soft?

    Bonsoir Enzo ; si vous étiez avec moi vous l'aurez entendu que c'est une machination
    hélas je n'est pas les moyens grandioses pour véhiculer le message ( plus au moins à mon niveau)
    En laps de temps très court putsch avorté ? m'avait laissé perplexe.
    Qui sait en ce temps-là.
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    Post Chili l'autre 11 septembre

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Il y a quarante ans, l'autre 11 septembre


    L'attaque de la Moneda



    Le 11 septembre 1973 à l'aube, l'armée chilienne commandée par le général Pinochet renversait le président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu trois ans plus tôt, inaugurant un longue et sanglante dictature. L'aboutissement d'une lutte sans merci unissant dans la haine du pouvoir "marxiste" et sous l’œil bienveillant des Etats-Unis une droite irréductible, un patronat radicalisé et une petite bourgeoisie apeurée.



    Nuit

    10.09.2013par Pascal PriestleyD'abord un silence. Il est 5h 45 ce 11 septembre 1973 lorsque les services de renseignement neutralisent les téléphones, télégraphes et radios dans la province de Valparaiso. Le coup d’État a commencé au Chili. Réveillé, le Président Allende tente sans succès d'entrer en contact avec les putschistes. Vers 7h, la capitale est déjà en grande partie passée sous leur contrôle. Allende s'adresse à la nation et annonce son intention de « défendre le gouvernement qui représente la volonté du peuple ». Un avion est mis à sa disposition ; il refuse de fuir. Menacé de bombardement, il refuse également de se rendre (voir ci-contre).




    Salvador Allende durant l'attaque du Palais présidentiel de la Moneda. DR

    A 9 h 10 commence le mitraillage par des tanks du palais présidentiel de la Moneda. Sa garde résiste. A midi, des avions de chasse bombardent le bâtiment. A 14 h, une délégation de ses occupants munis d'un drapeau blanc sort pour organiser la reddition. Allende leur a dit qu'il les suivrait. Il se suicide à l'aide de son pistolet mitrailleur. Le putsch triomphe. Fin d'un songe de trois années, début d'une nuit de près de vingt ans.

    A travers le monde, l'événement est, en dépit de quelques signes, une considérable surprise. Le Chili est alors considéré comme le pays « le plus démocratique d'Amérique latine » et son armée la plus légaliste du continent. Jusqu'à l'été 73, elle est commandée par le Général Carlos Prats qui a toujours exclu toute intervention militaire même en cas d'accession des communistes au pouvoir. Devenu ministre de l'intérieur, celui-ci vient certes d'être acculé à la démission par l'hostilité de ses pairs mais son successeur, Augusto Pinochet est également réputé loyaliste.

    Loin d'un nouveau Castro, le Président Salvador Allende, 65 ans, apparaît pour sa part comme un socialiste bon teint allié dans "l'Unité Populaire" à un parti communiste très « assagi », plus conciliant avec le centre-droit qu'avec l'extrême-gauche (MIR, MAPU...). Quoique reconnue par ses adversaires, sa victoire à l'élection de novembre 1970 n'est obtenue que de justesse (une majorité relative de 36,6 %, 40.000 voix d'avance) à l'issue d'une triangulaire. Son accession proprement dite à la magistrature suprême – qui selon la Constitution nécessite un vote du parlement – est rendue possible par l'appui circonstanciel des sénateurs démocrates-chrétiens.



    L'ombre des Etats-Unis


    Très impliqués dans l'économie chilienne (ils sont les principaux clients et opérateurs des mines de cuivres, première ressource du pays) les États-Unis prennent, eux, assez mal l'irruption d'un gouvernement « marxiste » dans leur « backyard » latino-américaine (arrière-cour; « Je ne vois pas pourquoi nous resterions là sans bouger à contempler un pays sombrer dans le communisme, du fait de l’irresponsabilité de son peuple » avait averti le secrétaire d’État Henri Kissinger un peu plus tôt ) et fomentent sans succès plusieurs actes de déstabilisation avant la prise de fonction d'Allende. Un groupe d'extrême-droite tente de son côté d'enlever le commandant en chef des forces armées, le Général Schneider mais celui-ci est blessé à mort et l'opération tourne au fiasco.




    Allende en meeting (dr)

    Durant leurs trois années de pouvoir, Allende et son gouvernement respecteront de leur côté rigoureusement la « démocratie formelle ». La nationalisation du cuivre est votée à l'unanimité. Celles des charbonnage et de la sidérurgie ou des hausses de salaires , décrétées par ordonnances, sont en revanche âprement contestées par une opposition de droite de plus en plus virulente, sur fond de manifestations - favorables ou hostiles - et de sabotage économique interne ou externe. La baisse des cours internationaux du cuivre est aggravée par des appels au boycott du Chili venus des États-Unis. Une partie du patronat chilien spécule et organise des pénuries. Après la croissance des premiers mois stimulée par la politique de consommation, la hausse des prix prend fin 1971 un tour incontrôlé.

    En octobre 1972, la grève des camionneurs marque une radicalisation de la droite et, derrière elle, d'une partie des classes moyennes. La géographie du pays (4300 km de long sur, en moyenne, 180 km de large) lui donne une efficacité d'autant plus redoutable que les services secrets américains la soutiennent financièrement. Dans un pays frappé de quasi-paralysie, des commerçants et des médecins rejoignent le mouvement attisé par le Parti National (droite).




    Manifestation de "casseroles vides" fin 1971. DR

    A Santiago, des manifestations mettent spectaculairement en scène des femmes de la petite bourgeoisie brandissant des casseroles vides. Des affrontements ont lieu. L'entrée au ministère de l'intérieur du Général Prats et d'autres ministres issus de l'armée aboutit à la fin de la grève mais n'éteint pas les tensions. Face au durcissement de la droite, la gauche révolutionnaire (chrétiens radicaux du MAPU ou marxistes du MIR) organise des coordinations dans les communes ou les zones industrielles pour pousser le pouvoir à « avancer sans transiger »... diminuant aussi sa marge de manœuvre.

    Les élections législatives d'avril 1973 donnent 44 % à l'Unité Populaire. Ce n'est pas un désastre, mais cependant un recul par rapport à des municipales qui lui avaient accordé, deux ans plus tôt, près de 50 % des voix. Parti charnière, la démocratie-chrétienne hésite encore à s'allier à la droite pour la destitution – constitutionnellement possible- du Président Allende. Dans le même temps, une grève des mineurs particulièrement dure (78 jours) est « retournée » par l'opposition contre l'Unité Populaire.

    Le 29 juin éclate une mutinerie des régiments de blindés de Santiago. Elle n'est pas suivie des autres et le Général Prats parvient à l'arrêter mais l'armée est à son tour devenue un lieu de complot. Prats est acculé à la démission et Augusto Pinochet le remplace le 23 août. Salvador Allende prévoit d'annoncer le 11 septembre l'organisation d'un plébiscite pour reprendre l'initiative. Il n'en aura pas le temps.



    Le Général Augusto Pinochet peu après sa prise du pouvoir. DR

    La terreur brune


    La répression qui s'abat sur le Chili avec le coup d'Etat est à la fois sanglante, profonde, multiforme et durable. L'Etat de siège est immédiatement instauré. Le Général Pinochet, dont le monde découvre le visage caricaturalement chaussé de lunettes noires, concentre tous les pouvoirs. Le Parlement est dissous, les libertés syndicales suspendues, les partis politiques et la presse de gauche interdits. Près de 100 000 personnes sont arrêtées. Les stades deviennent lieux de détention et d'exactions. La terreur est aussi bien l’œuvre de l'armée elle-même, de groupes paramilitaires – telle la « Caravane de la mort » qui sévit dés octobre 1973 – ou d'une police politique créée dans les mois suivants, la DINA.




    Dans un stade de Santiago, peu après le putsch. L'armée garde des personnes arrêtées. DR

    Selon les estimations, sur les dix millions de personnes que comptait le pays en 1973, 3200 ont été tuées ou ont disparu durant les années de dictature militaire. 35 000 ont été torturées. 200 000 Chiliens ont pris le chemin de l'exil. Parmi les victimes, des centaines de dirigeants des partis de l'Unité Populaire ou de la gauche révolutionnaire mais aussi des intellectuels. Le chanteur populaire Victor Jara est assassiné d'une rafale de mitraillette le 16 septembre 1973 au Stade National après qu'un policier lui eût broyé ses mains de guitariste. L'écrivain Pablo Neruda, malade, décède pour sa part quelques jours plus tard dans sa maison saccagée, ses livres brûlés. Des meurtres sont opérés à l'étranger. Le Général Carlos Prats est tué en septembre 1974 à Buenos Aires où il s'était réfugié; l'ex-ministre socialiste Orlando Letelier à Washington en 1976.

    Sur le plan économique, le Chili de Pinochet devient un laboratoire libéral où sont mises en œuvre les idées de l'Américain Milton Friedman et son « École de Chicago ». Les secteurs nationalisés sous Allende sont rendus à leurs anciens propriétaires et de nombreuses entreprises publiques sont privatisées. Le contrôle des prix est aboli et les barrières douanières sont réduites. La croissance revient, mais une part considérable de la population (jusqu'à 40 %) sombre dans la pauvreté.




    Manifestation de parents de disparus devant le palais du gouvernement de Santiago en 1983.

    La dictature, pourtant, échoue à éradiquer totalement une opposition qui se reforme progressivement dès la fin des années 70. De 1983 à 1986, des luttes sanglantes renaissent, mobilisant des forces clandestines intérieures ou en exil mais aussi une part importante de la société chilienne, Église incluse.

    En octobre 1988, Pinochet organise un plebiscite destiné à renouveler son « mandat » à la tête de l’État. Il est rejeté à 56 %. Un compromis s'ensuit, ouvrant la voie à une transition démocratique, non sans garantir aux assassins une impunité qui, à l'inverse de l'Argentine, n'a jamais été totalement remise en cause.

    Arrêté à Londres en 1998 à la suite d'une plainte internationale déposée en Espagne pour « génocide, terrorisme et tortures », Augusto Pinochet est libéré "pour raisons de santé" en mars 2000 et peut retourner au Chili. Il y meurt en décembre 2006, avant que les procédures judiciaires engagées contre lui n'aient abouti.
    Des Chiliens commémorent le coup d'Etat de 1973 contre Allende

    Chili l'autre 11 septembre

    Publié le 11/09/2016 à 10H57
    mis à jour le 11/09/2016 à 11H27

    11 septembre. 1973. Le palais présidentiel de la Moneda, à Santiago,
    est assiégé dès le matin par l'armée. Le président Allende,
    démocratiquement élu en 1970, refuse de se rendre. L'aviation
    bombarde le palais. Dans l'après-midi, l'armée investit la présidence.
    Salvator Allende est retrouvé mort. Suicide. Le coup d'Etat militaire
    installe au pouvoir le général Pinochet. Jusqu'en 1990.Le 11 septembre
    1973,le rêve chilien devient cauchemar. L'Unité populaire, sorte de

    Front populaire à la chilienne, arrivée au pouvoir grâce à l'élection du
    socialiste Salvador Allende à la présidence de la République, est
    renversée dans le sang.Dans les trois jours suivant le coup d'Etat, plus

    de deux cents personnes sont assassinées par les militaires. La majorité
    des dirigeants du gouvernement de l’Unité Populaire et autres dirigeants
    de la Gauche sont arrêtés. Des milliers d’opposants sont parqués au
    stade de Santiago, de très nombreux prisonniers sont torturés, d'autres «disparaissent» (ils sont assassinés et leurs corps sont dissimulés).
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    A la suite du coup d'Etat, la junte militaire prononce la dissolution du
    Parlement, des conseils municipaux, des syndicats et des partis
    politiques. La liberté de la presse est abolie, le couvre-feu instauré.
    Les opposants au nouveau régime arrêtés, exilés, torturés ou exécutés.
    La dictature militaire dirige le pays jusqu'en 1990. Dans le cadre de
    l'opération Condor, la police chilienne unit ses forces à celles de
    l'Argentine, du Brésil et d'autres pays de l'Amérique latine pour traquer
    tout ce qui ressemble à un militant de gauche.
    Allende à la tête d'un pouvoir fragile
    Elu avec une faible majorité en 1970, Allende avait mis en place un
    gouvernement d’Unité populaire menant des réformes sociales
    (réforme agraire, hausse des salaires, nationalisations des mines…)
    dans un contexte tendu. Dans ce pays à l’économie morcelée, les
    réformes pesaient sur les classes supérieures et moyennes et sur les
    artisans. Notamment les transporteurs routiers, dont la grève avait
    déstabilisé le pays. C’est dans ce contexte tendu que les Etats-Unis
    ont mobilisé la CIA pour renverser le régime Allende.Henry Kissinger,
    alors Conseiller à la sécurité nationale, fait partie de ceux qui ont mené
    une campagne contre le régime Allende. Les Etats-Unis voyaient en
    effet d’un mauvais œil l’installation d’un second régime à connotation
    marxiste, après Cuba, sur le sol du continent américain.Le coup d’Etat
    fera quelque 3200 morts et disparus. Le régime Pinochet mettra fin aux
    réformes sociales d’Allende et livrera le pays au libéralisme économique
    avec l’aide des économistes américains. Le Chili était rentré dans l'ordre.

    Atlas-HD-200 B102 B118
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