Le Venezuela déchiré par les héritiers d'Hugo Chavez




Le président vénézuélien Nicolas Maduro, le 21 octobre à Caracas. | AFP/LEO RAMIREZ

Alors que le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), fondé par l'ancien président Hugo Chavez (1999-2013), tient son congrès du 26 au 29 juillet, le chef de l'Etat, Nicolas Maduro, tente de surmonter les déchirements du chavisme.
Il a chargé un Cubain, Orlando Borrego, de faire des propositions en vue d'une restructuration du gouvernement vénézuélien, qui compte une centaine de ministres et vice-ministres.

« Nous voulons faire une révolution totale et profonde dans l'administration publique, une révolution dans la révolution »,

a assuré le président dans son programme radio télévisé « En contact avec Nicolas Maduro », le 2 juillet.
Pour justifier son choix, il a expliqué qu'Orlando Borrego avait été un proche collaborateur d'Ernesto Guevara.

La publicité donnée à ce Cubain contraste avec le silence et l'embarras, à Caracas et à Paris, au sujet des « conseillers français » du gouvernement vénézuélien.
L'opposition a beau dénoncer l'omniprésence de « coopérants » cubains à tous les niveaux de l'Etat, le président vénézuélien préfère s'adresser à sa propre base, dans l'espoir de la rassurer et de resserrer les rangs. Depuis juin, la polémique fait rage.
Pour les radicaux, le Fonds monétaire international (FMI), honni, ou des banquiers européens avec le coeur à gauche, socialistes ou sociaux-démocrates, c'est du pareil au même.

Les seules alliances admissibles, à leurs yeux, sont celles tissées par le Venezuela avec Cuba, la Russie et la Chine, l'ancien bloc communiste.






Argentine


Scènes de violence à Buenos Aires après la défaite





Des violences ont éclaté dimanche 13 juillet à Buenos Aires, en
Argentine, après la défaite de l'équipe nationale face à l'Allemagne en finale de la Coupe du monde.


Alors que des dizaines de milliers de supporteurs s'étaient rassemblés en ville pour célébrer le titre de vice-champions du monde, des pierres ont été jetées sur les policiers anti émeute, qui ont répondu avec des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
Plusieurs dizaines de hooligans ont alors brisé des vitres et mis le feu à des poubelles.
La télévision a montré des pillards transportant des objets volés, dont les tables et les chaises d'un restaurant.
Huit policiers ont été blessés, et une cinquantaine de personnes arrêtées.