-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
Mexique: après une fuite d'acide, un fleuve orangé et des habitants sans eau

Une réserve d'eau -polluée- le 13 aout 2014 dans les environs de la mine de cuivre "Buena Vista" au Mexique, d'où 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique se sont déversés dans la rivière Sonora - Hector Guerrero AFP
Deux bidons vides à la main, Ramona Yesenia attend de recevoir l'eau gratuite qui remplacera celle de son robinet: depuis une semaine, après une fuite d'acide sulfurique qui a teinté d'orange le fleuve Sonora, dans le nord-ouest du Mexique, 20.000 habitants sont privés d'eau.
«Si on tue une vache, on ne va pas savoir si on peut la manger, si ça va être bon ou pas... ils disent que si (le bétail) a bu juste un peu d'eau (du fleuve), il est déjà infecté», se désole Ramona, qui travaille comme femme de ménage et dans les champs d'ail de la petite ville de Arizpe, où habitent 3.000 personnes.
Venue avec sa mère et ses deux filles sous une chaleur écrasante, elle s'inquiète pour les fillettes. «Rien qu'avec la boue (du fleuve), elles peuvent s'infecter», dit la grand-mère.
La famille repart finalement bredouille, le camion citerne venu ravitailler la zone étant déjà vidé, devant la forte demande.
Au total, les habitants de sept villes sont sans eau depuis la fuite, le 6 août, de 40.000 mètres cubes d'acide sulfurique dans la mine de cuivre Buenavista del Cobre, à Cananea.
La mine «n'a prévenu aucune autorité», a dénoncé à l'AFP Jesus Arias, responsable de la Protection civile de la région, qui n'a été informé de l'accident que 24 heures plus tard.
«Il y avait un défaut de structure dans le barrage (de la mine, NDLR), qui n'était pas bien surveillé ni bien construit, ce qui a entraîné ce problème», selon César Lagarda, responsable local de la Commission nationale de l'eau.
La Commission nationale des droits de l'Homme a ouvert une enquête «pour les possibles violations des droits de l'Homme des habitants de la région de Sonora, affectés par la fuite», et les associations environnementales ont alerté des dangers pour la santé de cette eau polluée.
L'entreprise qui gère la mine, Grupo Mexico (un des leaders du secteur en Amérique latine), assure avoir prévenu dès mercredi les autorités.
Et elle se veut rassurante: «le contenu de ces acides n'est pas toxique en lui-même», a affirmé Juan Rebolledo, vice-président des relations internationales de Grupo Mexico, sur la radio Formula.
«Il n'y a aucun problème à avoir, ni de conséquence grave pour la population, tant que l'on prend les précautions adéquates et que l'entreprise verse, comme elle le fait actuellement, de la chaux» pour neutraliser l'acidité du produit, a-t-il dit.
Il a expliqué l'accident par les «pluies atypiques» survenues dans la région, qui ont fait déborder les réservoirs.
'Une odeur de pourri' -
L'effet visuel est toutefois très inquiétant, car le produit toxique a provoqué dans le fleuve, long de 420 kilomètres, une tache orange d'au moins 60 kilomètres, le long de sept villes - Arizpe, Banamichi, Baviacora, Aconchi, Cananea, Ures et Hermosillo -, dont la fourniture en eau a été suspendue.
«Cela, je l'ai récupéré du fleuve dans les premiers jours», dit Octavio Toledano, un habitant de la région, montrant presque avec fierté une petite bouteille en plastique remplie d'une eau où se mélangent le jaunâtre et le rouge.
«Le jour où j'ai pris ça, il y avait une odeur de pourri», ajoute-t-il.
«On remarque que l'eau est de plus en plus rouge chaque jour» dans le fleuve, raconte Jesus Sabori, dans sa maison située à Huepac. «Mais ce n'est qu'hier (lundi) qu'on nous a dit de retirer les animaux» des abords du fleuve.
«Nous sommes très en colère car ils ne nous ont pas prévenus, ni qu'ils avaient cette fuite, ni que cela nous priverait d'eau», fulmine Israel Duran, un autre habitant, de 70 ans. «Même si cela donne du travail, (cette mine) il vaut mieux la fermer s'ils se comportent de cette manière à chaque qu'il y a ce genre de chose».
La mine, qui apporte 9.000 emplois directs, a elle plutôt des projets d'expansion, souhaitant augmenter sa production annuelle de cuivre de 200.000 tonnes actuellement à 510.000 en 2016.
La région de Sonora, qui regroupe 27% de l'activité minière au Mexique, est la principale productrice d'or, de cuivre et de graphite du pays.
Note Em : Le Mexique se trouve bien en Amérique du Nord
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
"Des paramilitaires colombiens sont utilisés pour déstabiliser le Venezuela"

Avocate et femme politiquecolombienne, membre du Parti libéral colombien.
A la tête des blocages des rues vénézuéliennes et à la déstabilisation de la Révolution Bolivarienne, "il y a des paramilitaires colombiens", a dénoncé aujourd’hui lundi Piedad Cordoba, une activiste pour la paix colombienne.
Cordoba a dénoncé le fait devant pus de 2 000 délégués de 25 pays de la région qui sont en train de débattre au Nicaragua du rôle de la jeunesse et de l’éducation universitaire latino-américaine.
" Cela me fait peine de le reconnaître ici (à Managua), a-t-elle dit. "Mais beaucoup de ceux qui ont participé aux "guarimbas" vénézuéliennes et à la déstabilisation du Venezuela sont des paramilitaires colombiens", a-t-elle précisé.
Leur but est de sortir du pouvoir Nicolas Maduro et d’en finir avec la Révolution Bolivarienne, un objectif "qu’ils n’ont pas atteint et qu’ils n’atteindront pas".
Cordoba a aussi alerté sur le fait que des paramilitaires colombiens ont aussi participé au coup d’Etat qui a renversé Manuel Zelaya au Honduras (2009). Et même au massacre de Curuguaty (2012) qui fut l’excuse pour renverser le président du Paraguay, Fernando Lugo.
Le financement des paramilitaires vient de Washington, a indiqué Cordoba. Les Etats-Unis "essaient de déstabiliser la Région" par l’utilisation de ces "armées irrégulières", a-t-elle expliqué.
Cordoba a souligné qu’il est urgent de réaliser l’intégration de nos peuples pour atteindre la paix dans leur pays.
"La paix en Colombie, c’est la paix dans la Région", a-t-elle souligné.
Le Congrès Latino-américain et Caribéen des Etudiants a commence hier à Managua sous la direction du Commandant Daniel Ortega.
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
Au large du Mexique, l'ouragan Marie s'intensifie
L'ouragan Marie s'est intensifié dimanche 24 août, passant en catégorie 5 alors qu'il se trouve à proximité du Mexique.Il s'agit du huitième ouragan de la saison dans l'est du Pacifique, accompagné de vents soufflant jusqu'à 315 km/h.
Les prévisions du National Hurricane Center aux Etats-Unis indiquent toutefois que la trajectoire de l'ouragan, qui doit continuer à se renforcer au cours des deux prochains jours, ne devrait pas rentrer en contact avec les terres du Mexique ou de la Californie.
« Les houles vont probablement provoquer des vagues et des courants violents extrêmement dangereux » sur les côtes californiennes, ont averti cependant dimanche les météorologues américains.

Au Mexique, trois pêcheurs sont portés disparus à proximité de San José de los Cabos. De fortes pluies menacent également les Etats mexicains de Michoacan, Colima, Guerrero, Oaxaca, Jalisco et Nayarit. Les autorités mexicaines font état de possibles glissements de terrain et des débordements de cours d'eau, et recommandent aux millions d'habitants de ces régions de rester prudents et informés en cas d'arrivée de précipitations.
Un séisme de magnitude 6,9 frappe le centre du Pérou

Un séisme de magnitude 6,9 a frappé dimanche 24 août le centre du Pérou.
Les autorités péruviennes n'ont pas fait état dans l'immédiat de victimes ni de dégâts matériels à la suite de ce tremblement de terre, qui s'est produit à 1 h 21, heure française, à 42 kilomètres au nord-est de la ville de Tambo (471 kilomètres de Lima) et à une profondeur de 58,9 km.
Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a averti que les séismes de cette ampleur engendrent parfois des tsunamis locaux qui peuvent êtredestructeurs le long des côtes situées dans un rayon de 100 kilomètres de l'épicentre ». « Les autorités de la région de l'épicentre devraient être conscientes de cette possibilité et prendre les mesures adéquates. »
Un séisme de magnitude 6,4 frappe le centre du Chili
Un fort séisme de magnitude 6,4 a secoué samedi 23 août le centre du Chili, a indiqué le bureau national chilien des situations d'urgence (Onemi), sans pour autant faire état de victimes ou de dégâts matériels. « Ce séisme ne réunit pas les conditions pour générer un tsunami sur les côtes du Chili », a de son côté indiqué le service hydrographique et océanographique de la marine (Shoa).
La secousse a duré une quarantaine de secondes et s'est produite à 18 h 35 locales (23 h 35 à Paris), à 39 km à l'ouest de la ville de Quillota. Elle a touché Santiago, ainsi que cinq autres régions du centre du Chili, et créé un début de panique parmi les habitants d'immeubles où il a été particulièrement ressenti. Certains ont préventivement évacué leurs domiciles.

A Santiago, des habitants quittent leurs domiciles après le tremblement de terre du 23 août.
Plusieurs secteurs de Santiago ont également subi des coupures d'électricité. Le ministère des télécommunications a indiqué que les réseaux de communications, aussi bien Internet que celui de téléphonie mobile, étaient saturés.
Brésil : mutinerie sanglante dans le pénitencier Cascavel de Parana

Quatre détenus ont été tués, dont deux par décapitation, et deux surveillants pris en otage dimanche 24 août lors d'une mutinerie dans le pénitencier d'Etat Cascavel, situé dans la ville de Parana, au sud du Brésil.
« Un groupe de prisonniers s'est rebellé pendant le déjeuner et a pris en otages deux surveillants. (...) Il y a ici 1 400 prisonniers et 80 % de la prison est contrôlée [par les mutins]. La situation est compliquée. Une équipe de négociateurs est arrivée mais nous n'avons pas de prévisions concernant la fin de cette situation », a précisé un responsable de la police brésilienne locale. Les discussions avec les détenus doivent reprendre lundi matin.
MAUVAISES CONDITIONS
Les autorités pénitentiaires de l'Etat ont indiqué au portail d'informations G1 que les prisonniers réclamaient une amélioration des infrastructures, de l'alimentation et de l'hygiène.
Le site d'information O Globo, qui parle de la mort d'au moins quatre personnes dans les affrontements, a également indiqué que « neuf policiers étaient de service pour surveiller l'ensemble de la population carcérale » de l'établissement au moment des faits.
Le Brésil compte actuellement 548 000 détenus mais aurait besoin de 207 000 places supplémentaires afin d'éviter la surpopulation carcérale, selon l'ONG Conectas.
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
2,81 millions de personnes menacées par la famine en Amérique centrale

La sécheresse qui a gâté les récoltes en Amérique centrale menace de famine 2,81 millions de personnes, selon une estimation fournie vendredi 29 août par le Programme alimentaire mondial des Nations unies. La sécheresse affecte également l'Amérique du Sud mais les pays les plus touchés sont le Guatemala, le Honduras et le Salvador. Les récoltes de maïs, de pois et de haricots ont particulièrement souffert.
Le président nicaraguayen, Daniel Ortega, a récemment autorisé l'importation de 40 000 tonnes de haricots rouges et de 73 500 tonnes de maïs afin de fairebaisser les prix. Plus de 250 000 familles ont perdu leur récolte au Guatemala, où l'état d'urgence a été décrété.
La culture du café est relativement préservée. Si le Guatemala prévoit une production en baisse de 3 % après la prochaine récolte, les autres producteurs majeurs d'Amérique centrale n'ont pas révisé l'estimation de leur production.
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
Les israéliens ne pourront plus se rendre librement en Bolivie suite à une « mesure restrictive contre le terrorisme »

En Palestine, très peu de pays se mobilisent afin de venir en aide aux nombreux civils : les pays européens n’osent même pas prendre de décision diplomatique, encore beaucoup trop liée à Israël pour de simple intérêts financiers…
Mais heureusement, ceci n’est pas le cas de tout le monde : la Bolivie, comme plusieurs pays d’Amérique Latine (Brésil, Chili, Pérou et Equateur) a rappelé son ambassadeur en Israël. Plus fort encore, le chef d’Etat Bolivien Evo Morales a déclaré ce mercredi avoir placé Israël sur la liste des « Etats terroriste ».
« Nous déclarons [Israël] Etat terroriste » ; « L’offensive à Gaza montre qu’Israël ne garantit pas les principes du respect de la vie humaine, et les préceptes des droits qui gouvernent la coexistence paisible et harmonieuse de la communauté internationale » a ajouté ce mercredi le président Bolivien.
De plus, la Bolivie a également rompu un accord datant de 1972 stipulant que les citoyens israéliens étaient autorisés à se rendre sur le territoire Bolivien sans l’obtention d’un VISA.
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
Monsanto accusé d'abus de position dominante en Argentine

L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM.
Le géant américain Monsanto, spécialisé dans les semences OGM, est accusé d'abus de position dominante en Argentine par des producteurs et organisations agricoles.
Une plainte déposée lundi devant la Commission nationale de défense de la concurrence par la Fédération des coopératives fédérées (Fecofe) et des organismes rassemblant producteurs et ingénieurs.
En Argentine, le géant américain de l'agrochimie a confié la distribution de ses semences aux entreprises Don Mario et Nidera, qui détiennent 80% du marché.
« Les contrats que promeut Monsanto sont un outil vers plus de concentration, non seulement pour conserver le contrôle du développement technologique, mais aussi pour le contrôle de la commercialisation et du développement du secteur agricole en Argentine », dénonce Esteban Motta, un dirigeant de la Fecofe.
« Ces pratiques sont discriminatoires, souligne-t-il, et font que la survie de nombreux acteurs du secteur est en jeu ».
L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM, et compte environ 800 semenciers, souvent des petites entreprises qui opèrent dans une zone géographique très limitée.
Un massacre révélé par des Indiens isolés dans une vidéo exceptionnelle

Des Indiens isolés, jeunes et en bonne santé, ont rapporté que des aînés de leur communauté avaient été massacrés
Une
près de la frontière péruano-brésilienne et la révélation de nouveaux cas de violence contre leur communauté ont amené des experts à demander la protection urgente de leur territoire sans laquelle ils risquent ’l’extermination’ et le ‘génocide’.
La vidéo qui a été divulguée par ‘Amazonia Blog’ montre plusieurs jeunes Indiens en bonne santé en train de troquer des bananes et d’autres produits forestiers. Or, des propos inquiétants rapportés par les Indiens laissent penser que plusieurs aînés de leur communauté ont été massacrés et leurs maisons incendiées.
L’interprète Zé Correia a rapporté : ‘La plupart des personnes âgées ont été massacrées par des non-Indiens au Pérou, ils ont tiré sur eux avec des armes à feu et ont incendié leurs maisons. Les Indiens ont dit que beaucoup de gens sont morts et qu’ils n’ont pu en enterrer que trois. Il y avait tant de cadavres qu’ils n’ont pas pu les enterrer tous et ils ont été dévorés par les vautours’.
On estime que les Indiens isolés, fuyant la violence au Pérou, sont entrés en contact avec une communauté ashaninka et des agents de la FUNAI, le département brésilien des affaires indigènes, à la fin du mois de juin. Ils ont été traités d’une infection respiratoire aiguë, contre laquelle ils n’ont aucune résistance et ont été maintenus en quarantaine avant d’être renvoyés dans la forêt.

Les survivants du massacre de Haximú, au cours duquel des orpailleurs ont assassiné 16 Indiens yanomami, portent des urnes contenant les cendres de leurs proches.
Selon les experts, une tragédie épidémique a été évitée de justesse, mais ils attirent l’attention sur le fait que laFUNAI ne possède pas les ressources et le personnel nécessaires pour répondre à de tels incidents à l’avenir. Des postes de garde ont été fermés dans la région après avoir été pillés par des trafiquants de drogue en 2011.
Le médecin qui a traité les Indiens a alerté sur le danger que les contacts se multiplient dans la région et a souligné l’urgence de former des équipes de santé plus spécialisées afin de faire face à des situations de contact et de post-contact.
José Carlos Meirelles, spécialiste de la FUNAI des Indiens isolés de la région durant des décennies, a déclaré : ’S’ils ne protègent pas tous ceux qui vont passer par ici, l’histoire se répétera une fois de plus et nous serons tous responsables de l’extermination de ces groupes’.
Le Pérou a négligé de protéger les Indiens isolés et leur territoire, les obligeant à fuir de l’autre côté de la frontière. La plus grande partie de la forêt amazonienne péruvienne a été divisée en concessionsgazièresetpétrolièresoctroyées à des compagnies autorisées à opérer dans des réserves destinées à la protection des Indiens isolés, les peuples les plus vulnérables du monde.
Survival International, mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a appelé le gouvernement brésilien à réinstaller immédiatement et de toute urgence tous les postes d’observation dans la région, d’allouer davantage de fonds à son unité chargée de la protection des Indiens isolés, et a appelé le gouvernement péruvien à enquêter sur le massacre et à protéger le territoire des Indiens isolés.
La Commission interaméricaine des droits de l’homme, la plus haute instance du continent en matière des droits de l’homme, a appelé mercredi à la protection urgente du territoire des Indiens isolés.
Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui : ‘Il est urgent que le Brésil et le Pérou se donnent les moyens d’assurer la protection des Indiens isolés et de leurs territoires. La croissance économique de ces deux pays s’effectue au détriment de la vie de leurs citoyens les plus vulnérables. Il est temps que leurs nouvelles richesses soient utilisées pour protéger ces quelques tribus isolées qui ont réussi à survivre au génocide des peuples premiers d’Amérique’.
Plus de 7 000 personnes ont signé la pétition urgente de Survival pour la protection du territoire des Indiens isolés.
-
Re : Pendant Ce Temps Là......Amérique du Sud
Une météorite frappe la capitale du Nicaragua

La mystérieuse explosion qui a produit un cratère de 12 mètres de diamètre dans la soirée de samedi à Managua, la capitale du Nicaragua, a très certainement été causée par une météorite, ont indiqué dimanche 7 septembre des scientifiques.
« Nous en sommes convaincus », a insisté un responsable de l'Institut nicaraguayen des études terrestres (Ineter). « Toutes les preuves que nous avons trouvées sur place correspondent exactement à une météorite et à aucun autre type d'événement », a ajouté un de ses collègues.
La ville compte 1,2 million d'habitants, mais aucune victime n'était à déplorer dans l'immédiat. L'impact s'est en effet produit dans une zone boisée près de l'aéroportinternational, entre 23 heures et minuit.
« CET ÉVÉNEMENT FASCINANT »
Les habitants des alentours ont déclaré aux médias locaux qu'ils avaient entendu une explosion, et qu'ensuite des liquides, du sable et de la poussière avaient étéprojetés dans l'air, le tout avec une odeur de brûlé. Le choc a été si violent qu'il a été enregistré par les instruments destinés habituellement à détecter les séismes.
Le Nicaragua, qui compte plus de 20 volcans, est régulièrement touché par des séismes, ce qui explique que de nombreuses personnes sur place ont attribué la forte explosion à un tremblement de terre.
La porte-parole du gouvernement a indiqué que Managua se mettrait en contact avec l'Institut américain de géophysique pour avoir davantage d'informations sur« cet événement fascinant ».
Règles de messages
- Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
- Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
- Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
- Vous ne pouvez pas modifier vos messages
-
Règles du forum