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Discussion: Tunisie

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    Tunisie

    La Tunisie qui sombre doucement ...

    Reportage – Tunisie : climat délétère après l’assassinat de Mohamed Brahmi, Ennahda pointée du doigt


    Par La rédaction | juillet 25, 2013 10:12




    La Tunisie est sous le choc après le meurtre de Mohamed Brahmi. Le deuxième assassinat politique en moins de six mois. A l’hôpital où son corps a été transporté, l’ambiance pré-insurrectionnelle augure de jours difficiles pour le régime d’Ennahda. Le parti islamiste est la cible de toutes les critiques.Pour eux, il n’y a pas l’ombre d’un doute : les meurtriers de Mohamed Brahmi sont les mêmes que ceux de Chokri Belaïd. Eux ? Des centaines d’anonymes, et quelques députés, rassemblés à l’hôpital de l’Ariana où a été examiné dans un premier temps le corps de Mohamed Brahmi, second responsable politique assassiné en moins de six mois.Entre Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd, de nombreuses similitudes. Deux élus de gauche, réputés pour leur franc parler et leurs charges virulentes contre le régime. Ils ont été abattus de la même façon : un tueur en scooter les a pris pour cible devant leur domicile et a rageusement vidé son chargeur. Trois balles à bout portant pour Chokri Belaïd. 11 cartouches pour Mohamed Brahmi.De quoi raviver la colère des Tunisiens qui estiment que la Révolution leur a été confisquée. Pointé du doigt : le parti majoritaire Ennahda accusé a minima de ne pas assurer la sécurité des citoyens, a maxima de semer la terreur pour faire taire les voix dissidentes. A l’hôpital de l’Ariana, une quinquagénaire voilée peine à retenir ses larmes : « Ils ont tué Chokri, maintenant Mohamed, pourquoi ? Pourquoi faire de ses enfants des orphelins ? »Ses enfants, justement, enchaînent les interviews. La dignité comme réponse à la tyrannie. Sa fille, présente à l’hôpital, promet que justice sera rendue à son père, de gré ou de force. « Papa n’est pas mort, papa reste vivant dans nos coeurs » répète-elle au micro de Shems FM. Musulman laïc, Mohamed Brahmi se voyait qualifié de mécréant par ses détracteurs. « Grâce à Dieu, mon père est mort alors qu’il jeûnait, objecte sa fille. Nous lui avons lu la chahada (témoignage de foi) alors qu’il agonisait. Personne ne peut l’accuser de ne pas être un bon musulman. »35 degrés à l’ombre et la foule se fait toujours plus nombreuse. Elle est déterminée à accompagner la dépouille de Mohamed Brahmi, qui doit être transférée vers l’hôpital central de Tunis pour une autopsie. La garde nationale, positionnée tout autour de l’hôpital, craint des débordements. Une voiture officielle manque de se faire retourner lorsqu’elle pénètre dans l’enceinte. Une vieille dame jette sa bouteille sur le pare-brise de la Mitsubishi blanche : « Ce sont ces chiens d’Ennahda à l’intérieur ! » « Ils ne se battent plus pour nous depuis longtemps. Ils se battent pour leurs places, pour leurs salaires, pour leurs confortables sièges » reprend une autre. Et voilà les manifestants qui reprennent en coeur : « Gannouchi[1], assassin ! » Les plus connectés d’entre eux ont lu sur Twitter qu’un local d’Ennahda ainsi que la wilaya ont été incendiés à Sidi Bouzid, cette ville berceau de la Révolution dont était originaire le député Brahmi.Aux alentours de 16h30, la veuve de Mohamed Brahmi quitte l’hôpital. A son bras, Besma Khalfaoui, l’épouse de feu Chokri Belaïd. Les deux femmes se tiennent droite, comme pour signifier que l’assassinat de leurs proches ne mettra pas fin à leur combat. Des tunisiens et des tunisiennes les escortent, les suppliant de ne pas baisser les bras et de ne pas se laisser intimider. Les deux veuves brandissent le V de la victoire. « Je ne céderai jamais » avait prévenu Besma après le meurtre de son époux. Elle en fait la preuve ce jeudi.C’est au tour d’une ambulance rouge de se diriger vers la sortie. Des sanglots retentissent, des hommes qui faisaient les fiers quelques minutes avant peinent désormais à retenir leurs larmes. Le corps de Mohamed Brahmi va être transféré. Les drapeaux sont hissés, l’hymne national retentit, les manifestants encerclent l’ambulance. Malgré la faim, la soif et la chaleur, ils sont désormais des centaines à marcher vers l’hôpital Charles Nicole, à une bonne vingtaine de kilomètres de là. D’autres font le choix de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba, où un rassemblement spontané s’est formé devant le ministère de l’Intérieur.Tandis que la réponse officielle du gouvernement se prépare, via une conférence de presse du Premier ministre, un ami commun de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi prévient : « La première fois, on n’a sous-réagi. Cette fois, on ne se laissera pas faire. » Ennahda est prévenue.

    Dernière modification par zadhand ; 14/08/2015 à 18h24. Motif: Tunisie

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    La Suisse refuse de restituer à la Tunisie les capitaux du clan Ben Ali

    La Suisse refuse de restituer à la Tunisie les capitaux du clan Ben Ali



    Alors que la Tunisie a un nouveau Président, Ben Ali fait a nouveau parler de lui. En effet, l’argent de l’ex-Président tunisien déchu placé par sa famille en Suisse, ne reviendra pas en Tunisie. C’est du moins la décision de la haute juridiction helvétique.


    Tension entre la Tunisie et la Suisse. Et pour cause, la restitution des fonds cachés en Suisse par Zine el Abidine Ben Ali et son clan ne va pas se faire. En effet, la plus haute juridiction suisse a rendu son verdict en faveur de Ben Ali et ainsi bloqué le processus de restitution de la somme à la Tunisie.


    Preuves insuffisantes
    Le tribunal fédéral, par manque de preuves, a donc rendu cette décision. Les preuves figurant dans le dossier ne peuvent démontrer que l’argent acquis par le clan Ben Ali et placé en Suisse est d’origine frauduleuse. De ce fait, l’institution judiciaire a cassé la décision prise au pénal. Les 35 millions d’euros appartenant au clan Ben Ali demeureront en Suisse, selon RFI.

    A l’issue d’une procédure entamée depuis 2011, le clan Ben Ali a gagné la bataille judiciaire. Néanmoins, l’argent du beau-frère de Ben Ali, Belhassen Travelsi reste bloqué. Ce dernier reste suspecté dans plusieurs affaires, notamment pour blanchiment d’argent.

    Le clan Ben Ali avait pris la fuite en 2011 après la révolution. Ben Ali s’est réfugié en Arabie Saoudite, tandis que les autres membres de sa famille ont trouvé refuge au Canada ainsi qu’aux Emirats Arabes Unies. Avant la chute de Ben Ali, le Conseil fédéral avait ordonné le blocage de ses avoirs.



    Arrestation du blogueur Yassine Ayari






    Le blogueur Yassine Ayari, revenu de France, a été arrêté à l’aéroport de Tunis. Il est accusé d’avoir porté atteinte à l’armée tunisienne, et est désormais entre les mains de la justice.


    Yassine Ayari, blogueur connu pour son opposition à la censure, notamment sous Ben Ali, a maille à partir avec la justice tunisienne. Accusé de plusieurs délits, il encourt la prison. Par ailleurs, la justice tunisienne l’avait déjà condamné par contumace, en novembre dernier.


    Condamnation par contumace
    Accusé de diffamation à l’encontre d’officiers et de cadres du ministère de la Défense, ainsi que de publications de rumeurs pouvant provoquer la confusion au sein des unités militaires, Yassine Ayari a été condamné à trois ans de prison ferme, le 18 novembre 2014, par le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis. Le blogueur nie avoir été tenu au courant de ces poursuites ainsi que de cette condamnation.


    Selon un communiqué du ministère public, le jugement a été rendu à la suite d’une enquête et du témoignage des victimes. Ces derniers avaient déposé une plainte pour diffamation à l’encontre du blogueur qui, selon eux, les a injurié et les a impliqué dans des faits non réels.


    Selon son avocat Samir Ben Amor, qui compte faire appel du jugement, il s’agit uniquement d’une affaire d’opinion. « On veut le punir pour ses opinions, car il a annoncé son soutien aux partis de la révolution », a-t-il martelé. Le procès en appel est prévu le 6 janvier prochain. Un procès qui donnera l’occasion à Yassine Ayari de se défendre et ainsi apporter les preuves de son éventuelle innocence.




    Dernière modification par zadhand ; 14/08/2015 à 18h22. Motif: La Suisse refuse de restituer à la Tunisie les capitaux du clan Ben Ali


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    Post Interdiction du voile dans les écoles

    14 AUGUST 2015

    LE PRÉSIDENT TUNISIEN ANNONCE L’INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉCOLES

    Lors de la cérémonie de célébration de la fête de la femme, jeudi 13 août 2015, Béji Caïd Essebsi, président de la République, a annoncé qu’il est inacceptable d’imposer le voile aux filles âgées de 4 ans ou celles qui sont encore dans des écoles primaires. Selon lui, ce genre de pratique est contre les règles du code du statut personnel et contre les droits des enfants. Il a, dans ce contexte, appelé les responsables à appliquer la loi.
    (Source : New Tunisia TV)

    Vidéo d’illustration
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    Dernière modification par zadhand ; 14/08/2015 à 18h49. Motif: Interdiction du voile dans les écoles
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    Re : Tunisie

    avec tout les problems que rencontre les tunisiens ils viennent leur parler du voile avec ou sans voile ....la misere persiste (entre nous je prefere etre miserable voilé)
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

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    Post La Tunisie sous couvre-feu

    La Tunisie sous couvre-feu_22/01/16 - 13h31



    Les autorités ont décrété vendredi un couvre-feu nocturne dans toute la Tunisie après plusieurs jours d'une contestation sociale partie du centre défavorisé pour s'étendre à de nombreuses villes du pays.

    "Au vu des atteintes contre les propriétés publiques et privées et de ce que la poursuite de ces actes représente comme danger pour la sécurité de la patrie et des citoyens, il a été décidé de proclamer à partir d'aujourd'hui (vendredi) un couvre-feu sur tout le territoire de 20h00 à 05h00", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

    "Toute personne contrevenant à cette décision s'expose à des poursuites, à l'exception des cas d'urgence médicale et des personnes travaillant de nuit", a précisé le ministère, en appelant "tous les citoyens et les citoyennes à respecter le couvre-feu".

    Les autorités avaient auparavant appelé au calme alors que la contestation se poursuit et que 16 personnes ont été arrêtées en lien avec des "saccages et pillages" dans un quartier populaire de la banlieue ouest de Tunis, selon un haut responsable de la gendarmerie.

    Cinq ans après la révolution de 2011, ce mouvement contre la misère et pour la justice sociale, parti de la région défavorisée de Kasserine (centre) après le décès samedi dernier d'un jeune chômeur, s'est propagé à de nombreuses villes.


    Sujet déplacé et fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 22/01/2016 à 14h59.
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    Post La contestation s’élargit en Tunisie

    A la une/International_Tunisie-Un couvre-feu a été décrété hier
    le 23.01.16 | 10h00

    La contestation s’élargit en Tunisie

    La situation sécuritaire s’est dangereusement dégradée
    en Tunisie durant les 48 dernières heures.

    La contestation s’élargit en Tunisie.jpg
    Ainsi, dans les faubourgs de la capitale, à la cité Ettadhamen (5 kilomètres de Tunis, sur la route de Bizerte), les protestations ont repris hier matin après une nuit chaude qui a vu le pillage d’une banque et de trois magasins d’électroménager. Hier,
    des manifestants ont barré, avec des pneus brûlés, la route principale reliant le centre commercial
    Géant à la cité Ettadhamen et El Mnihla.

    A Kasserine, les manifestants ont réessayé, hier-matin, une fois de plus d’occuper le siège du gouvernorat, en criant «Dégage !» contre le gouverneur. Mais l’unité de l’Armée nationale, présente sur les lieux, les a empêchés de pénétrer au gouvernorat. A Tajerouine, dans le gouvernorat du Kef, un poste de police a été incendié avant-hier et des magasins de la ville ont été saccagés.
    A Gabès, la nuit d’avant-hier a été marquée par de violents affrontements entre les manifestants
    et les forces de l’ordre. Les protestations se sont également poursuivies dans
    plusieurs délégations de Sidi Bouzid, Rgueb,Meknassi, Jelma et Bir Lahfay.
    Les manifestants, réclamant du travail et du développement, ont mis le feu à des pneus.

    Rechercher le chaos
    La dégradation rapide de la situation sécuritaire en Tunisie, qui vient de fêter le 5e anniversaire de sa révolution, a alerté les partis politiques du danger qui guette la transition démocratique et les institutions de l’Etat en général.
    Depuis hier, les propos politiques ont changé de ton, y compris ceux qui viennent de l’opposition. Adnene Mansar, le porte-parole du parti El Irada, de l’ex-président Moncef Marzouki, parle d’un congrès de «Salut national». Le Front populaire de Hamma Hammami appelle à faire des manifestations pacifiques et ne pas s’attaquer aux administrations ni aux forces de l’ordre.
    Le fait que les manifestations pour l’emploi se soient transformées en des actes de pillage a alerté les autorités et même la société civile et les partis politiques. Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a affirmé que des informations sont parvenues au ministère concernant un plan pour semer la zizanie entre les citoyens et les forces de l’ordre et créer la gabegie.
    De son côté, le chargé de l’information de la Garde nationale, le colonel-major Khalifa Chibani a attiré hier l’attention sur le fait que ces personnes cagoulées qui incendient les biens publics et privés ainsi que des postes de sécurité n’ont rien à voir avec les mouvements de protestation pour le développement, le droit au travail et la dignité.
    «Ces personnes qui sortent cagoulées la nuit pour voler en usant d’armes blanches et qui incendient les postes de sécurité ne peuvent être que des ennemis de la Tunisie», a-t-il martelé, en annonçant l’arrestation
    de 16 personnes en flagrant délit de vol dans la Cité Ettadhamen la veille.

    Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, est venu confirmer ces doutes de manipulations en déclarant que les actes de vandalisme commis dans plusieurs régions du pays sont l’œuvre d’intrus. Il se base sur les informations remontées par les bureaux régionaux et locaux de la centrale syndicale, qui rapportent que l’objectif de ces manœuvres
    serait de relâcher la pression sur les terroristes retranchés dans les montagnes.
    Sami Tahri confirme également l’existence de paiements destinés à financer le chaos et à le faire perdurer.


    Tensions politiques

    La Tunisie fait certes face depuis la chute de Ben Ali à une crise socio-économique qui se prolonge, sans qu’il y ait de véritables perspectives de solutions. Les politiques n’ont fait que se renvoyer la balle sur les manipulations des uns et des autres pour occuper le devant de la scène. Il n’empêche que les manifestations populaires ont scellé l’échec de tout le processus de transition socioéconomique et rendu très urgent de faire un bilan.
    Dans ce sens, le secrétaire général de l’UGTT, Hassine Abassi, a dénoncé le dernier remaniement ministériel du gouvernement Habib Essid, qui a été mis en place, selon lui, sous la pression d’une crise politique sans précédent. Hassine Abassi a ajouté que le remaniement ministériel devrait être effectué après la résolution de la crise à Nidaa Tounes, non avant.
    M. Abbassi a exprimé son mécontentement que des ministres compétents, ayant obtenu des résultats concrets, aient été écartés. Il cite les ministres de l’Intérieur, du Commerce et des Affaires religieuses, alors que
    des ministres aux faibles rendements sont restés au gouvernement.

    En attendant, le bilan des victimes de ces incidents est de 2 morts, le jeune Kasserinois de 28 ans, décédé samedi dernier, et un agent des forces de l’ordre, et plus de 80 blessés dont 43 parmi les agents des forces de l’ordre. Le bilan relatif aux forces de l’ordre s’explique par l’ordre strict du nouveau ministre de l’Intérieur de ne pas user de violence à l’encontre des manifestants.

    Mourad Sellami

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    Post Le Parlement retire sa confiance au gouvernement

    Le Parlement retire sa confiance au gouvernement

    Tunisie
    31.07.2016 00:04


    Deux ans avoir été désigné à la tête du gouvernement tunisien,
    Habib Essid vient de se voir désavouer par le Parlement.



    Selon l’AFP qui rapporte l’information, le Parlement vient, en effet, de retirer
    sa confiance au gouvernement de Habib Essid qui devrait normalement
    quitter ses fonctions. Ce qui laisse présager une période d’incertitudes dans
    un pays qui n’arrive pas à retrouver sa stabilité depuis la Révolution du Jasmin.

    Avec 118 voix contre, 3 pour et 27 abstentions, les députés tunisiens ont
    majoritairement désavoué le gouvernement qui est sous pression depuis que
    le président Béji Caïd Essebsi a souhaité un cabinet d’union nationale.

    Ce vote devrait ouvrir la voie à la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
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    Re : Tunisie

    La Tunisie ça n'est qu'un sketch, chacun n'est intéressé que par sa place!!!

    Nidaa Touness avec la complicité et le silence d'Ennahdha veut prendre le contrôle du gouvernement!!!!
    Dernière modification par kobayachi ; 31/07/2016 à 11h29.
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    Un poids lourd supporté par un groupe devient un poids plume
    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


    S'aimer soit même c'est se lancer dans une histoire d'amour qui durera toute la vie.

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    Post Chahed veut un gouvernement de compétences nationales

    Chahed veut un gouvernement de compétences nationales

    Tunisie
    le 05.08.16 | 10h00

    Le chef du gouvernement désigné en Tunisie, Youssef Chahed, a entamé hier des
    consultations sur le futur cabinet d’union qu’il doit former dans les 30 jours.

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    Le nouveau Premier ministre tunisien Youssef Chahed aux côtés
    du président de la Tunisie Beji Caïd Essebsi

    Chahed, 40 ans, jusqu’ici ministre des Affaires locales, s’est d’abord entretenu
    avec les représentants de trois petits partis. Il doit ensuite recevoir des
    responsables du parti islamiste Ennahdha, première force au Parlement, et
    du syndicat UGTT. Ce matin, Chahed doit rencontrer les représentants de son
    propre parti, Nidaa Tounes, fondé par le président Béji Caïd Essebsi.

    La nomination de Youssef Chahed intervient après que le Parlement a retiré sa
    confiance au gouvernement de Habib Essid, tout juste 18 mois après sa
    nomination. Ce cabinet de coalition comprenait Nidaa Tounes, Ennahdha et d
    eux autres formations. Le chef de l’Etat s’était dit le 2 juin en faveur d’un
    gouvernement d’union nationale face aux critiques contre le cabinet Essid,
    accusé d’inefficacité. Youssef Chahed avait affirmé mercredi que «le nouveau gouvernement sera un gouvernement politique et de compétences nationales
    loin de toute logique de quota». Il s’agit, également, d’un gouvernement de
    jeunes compétences où la femme sera bien représentée, a-t-il assuré à l’issue
    de son entretien avec le président Essebsi.

    IMPULSION

    Il a aussi affirmé que le gouvernement s’engagera à exécuter le programme
    contenu dans l’Accord de Carthage et se focalisera sur cinq principaux axes
    la lutte contre le terrorisme et la corruption, l’impulsion du rythme de
    développement, la création d’emplois, le rétablissement des équilibres financiers
    et les questions environnementales, la propreté en premier lieu. Le programme
    du gouvernement et sa composition seront présentés à l’Assemblée des
    représentants du peuple dans les plus brefs délais, a-t-il assuré. S’adressant à
    l’ensemble des Tunisiens, le nouveau chef du gouvernement désigné a sollicité
    l’appui et le soutien des citoyens, exhortant «toute la classe politique, les
    représentants des médias et les organisations nationales à assumer leurs
    responsabilités en cette conjoncture délicate». Si Chahed et son équipe
    obtiennent la confiance du Parlement, il deviendra le plus jeune chef de
    gouvernement depuis l’indépendance de la Tunisie en 1956.


    Faten Hayed
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    Post Nouveau gouvernement de Youssef Chahed en Tunisie

    Nouveau gouvernement de Youssef Chahed en Tunisie

    L’appétit dévorant de Nidaa Tounes et d’Ennahdha
    le 08.08.16|10h00

    A peine nommé, Youssef Chahed, le nouveau chef du gouvernement, essaie de réunir
    autour de lui un spectre politique et associatif le plus large possible.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    Youssef Chahed,
    le nouveau chef du gouvernement tunisien
    Toutefois, la majorité parlementaire de Nidaa Tounes et Ennahdha essaie
    de le contraindre à les satisfaire. A peine quatre jours après sa nomination,
    Youssef Chahed a déjà fait plus d’une trentaine de rencontres avec les partis
    politiques, les instances constitutionnelles et la société civile. Au compteur,
    les partis Ennahdha, Afek Tounes, Al Moubadara, l’actuel ministre des
    Affaires étrangères, le président de l’Instance de lutte contre la corruption,
    le président du Syndicat des journalistes et d’autres personnalités politiques
    et représentants du monde associatif. Il est clair que Chahed essaie de
    brasser large et d’associer le plus possible de monde pour avoir des chances
    de succès avec son gouvernement.
    Ce qu’on sait aussi de Youssef Chahed,
    depuis sa nomination par le président de la République, c’est qu’il a cinq
    priorités. D’abord, gagner la bataille contre le terrorisme ; vient en second lieu
    la guerre à la corruption et aux corrompus ; le relèvement de la cadence de
    la croissance pour créer de l’emploi arrive en troisième position. Il y a ensuite
    la maîtrise des équilibres financiers globaux. Enfin, le volet propreté et
    environnement. Il a également indiqué que son gouvernement allait être
    politique et de compétences et non de quotas partisans, les jeunes et les
    femmes y seront bien représentés.

    Pressions

    Maintenant, face aux pressions de tous bords des partis politiques cherchant
    à placer leurs hommes, notamment Nidaa Tounes et Ennahdha, dont le
    gouvernement a besoin pour son investiture au Parlement, Youssef Chahed
    est dans l’obligation de composer. Il est toutefois conscient des risques
    encourus de sortir avec un gouvernement de quotas partisans, conforme au
    cabinet sortant. Chahed sait néanmoins qu’il bénéficie du soutien des deux
    «vieux», le président Béji Caïd Essebsi et le leader d’Ennahdha,
    Rached Ghannouchi. Ce dernier a toutefois réclamé que son parti soit présent
    «avec ses jeunes et ses femmes» dans le gouvernement d’union nationale,
    d’une manière reflétant les résultats des élections de 2014 où les islamistes
    d’Ennahdha (69 sièges) sont arrivés derrière Nidaa Tounes (86 sièges).
    Ghannouchi s’est toutefois défendu de prôner un gouvernement de quotas
    partisans.
    La position de Ghannouchi, contre les quotas et encourageant les
    femmes et les jeunes, n’est pas partagée par les vieux routiers d’Ennahdha,
    ministres des deux gouvernements de la troïka en 2012 et 2013, qui veulent
    revenir aux commandes. Il s’agit des anciens ministres Abdellatif Mekki (Santé), Abdelkarim Harouni (Transports), Mohamed Ben Salem (Agriculture) qui
    constituent l’aile dure du mouvement et qui se sont exprimés dans les médias,
    demandant de leur donner «une nouvelle chance».
    Du côté de Nidaa Tounes,
    l’autre gros calibre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la situation
    n’est pas meilleure. Il y a déjà eu une grande querelle pour s’entendre sur la
    composition de la délégation de Nidaa Tounes qui négociera, à partir d’aujourd’hui,
    avec Youssef Chahed les propositions du parti pour le prochain gouvernement.
    Le combat autour des postes bat son plein à Nidaa Tounes.
    Les actuels ministres appartenant au parti dirigent les Affaires étrangères, l’Education, le Tourisme,
    la Santé, les Transports et les Finances, en plus des Affaires locales qui était dirigé
    par le chef de gouvernement. Les six ministres veulent faire partie du nouveau gouvernement. D’autres dirigeants de Nidaa Tounes postulent, eux aussi, à des portefeuilles ministériels. Cette querelle ne saurait être réglée que par le palais de Carthage. De toute façon, comme Youssef Chahed a besoin des voix de ces
    mastodontes de la vie politique tunisienne, la solution ne saurait être qu’une
    présence suffisamment convaincante de Nidaa Tounes et d’Ennahdha pour
    garantir le vote de confiance à l’ARP.

    Veto
    Les problèmes ne se limitent pas à ce niveau de proposition de noms et de
    querelles autour des départements, il y a aussi les veto avec lesquels il faut
    composer. Lesquels veto viennent notamment des organisations nationales et
    des institutions. Ainsi, le ministre des Affaires sociales ne doit pas faire l’objet
    d’un veto de l’UGTT ou de l’Utica, du moment qu’il va gérer un département qui
    réglemente le monde du travail. Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfayedh,
    l’a clairement dit hier dans un meeting ouvrier à Hammamet
    «Le ministre des Affaires sociales doit être une personnalité neutre.» Cela va sans
    dire que sa «neutralité» est évaluée par l’UGTT.
    Les choix dans les départements
    de l’Economie et de l’Industrie se font généralement de concert avec l’Utica et les
    patrons, qui veulent de grosses pointures en matière d’encouragements à la libre entreprise.
    Par ailleurs, si Youssef Chahed a rencontré Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, c’est parce que le chef du
    gouvernement considère stratégique la lutte contre ce fléau et cherche l’avis de
    Me Tabib à propos de la stratégie à suivre en la matière, voire des noms de potentiels candidats à un département devant s’occuper de cette mission. La lutte contre
    la corruption vient juste après le terrorisme dans les priorités de Chahed. Le chef du gouvernement nommé est certes encore au début des prospection. Il a demandé
    aux partis politiques concertés de faire des propositions. Le plus dur est à venir avec
    la phase du choix des noms et du respect des équilibres politiques.

    Mourad Sellami
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

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