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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    OPEP : Réunion informelle vendredi à Doha afin de consolider l’accord d’Alger ?

    L’organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) tiendra, vendredi prochain, probablement une réunion informelle à Doha (Qatar) afin de consolider les décisions prises lors de la reunion de septembre dernier tenue à Alger.

    L’information est révélée, mercredi, par l’agence Reuters, citant une source du secteur de l'énergie en Algérie, qui précise qu’une réunion informelle de l'OPEP sera probablement convoquée à Doha vendredi pour "bâtir un consensus" autour des décisions prises par le groupe en septembre à Alger.

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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    Pétrole:Les analystes optimistes sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger





    L'Opep devrait réduire sa production lors de sa prochaine réunion à Vienne en application de l'accord d'Alger, selon un sondage effectué par Bloomberg auprès d'une vingtaine d'analystes pétroliers.
    L’Organisation des pays exportateurs devrait parvenir à un accord sur une coupe de production le 30 novembre prochain à Vienne, sa première baisse en huit ans, ont prévu 14 analystes interrogés par cette agence de presse américaine spécialisée dans l’économie et la Finance.
    Sept des analystes ont avancé des prévisions de baisse pour chacun des 14 pays membres de l’Organisation.
    Les analystes de Bank of America Merril Lynch sont confiants sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger en affirmant que l'Opep allait agir le 30 novembre pour arrêter la baisse des cours qui dure depuis deux ans.
    Tout converge vers une baisse de la production en dépit du fait que "le marché reste pessimiste" sur l'Iran et l'Irak, deux grands producteurs qui veulent augmenter leur production pour revenir aux niveaux d'avant conflit.
    "Il semble qu'il y aura un accord", a déclaré Eugen Weinberg, un analyste chez Commerzbank .
    Les membres de l'Opep ont tenté d’aplanir les divergences jeudi à Doha et prévoient de tenir des discussions avec la Russie, le plus grand exportateur hors Opep qui s’est dit prête à geler sa production dans un effort pour stabiliser le marché.
    Il y a des motivations puissantes pour que les ministres de pétrole des 14 pays s'accordent sur la mise en £uvre de l'accord d'Alger afin de ramener leur plafond de production entre 32,5 et 33 millions barils/ jour (mbj), en procédant à une coupe entre 600.000 barils/jours et 1,1 mbj, a estimé Bloomberg.
    "Il est temps pour l'Opep de concéder que sa tentative pour éliminer la surabondance de l'offre en éliminant les rivaux par la politique des bas prix a été une expérience ratée et d'essayer quelque chose de différent", a commenté Michael Tran, analyste chez RBC Capital Markets LLC.
    "Les prix évoluent au-dessous des 50 dollars le baril, moins de ce que la plupart des producteurs ont besoin pour couvrir leurs dépenses intérieures, ce qui laisse des pays riches comme l'Arabie saoudite dans une zone serrée", a expliqué Francisco Blanch, chef de la division marchés des matières premières de Bank of America.
    "L'OPEP veut un prix entre 50 et 60 dollars. Elle veut accélérer le rééquilibrage du marché en réduisant modestement la production", a déclaré Gary Ross, président exécutif de PIRA Energy Group.
    Les analystes ont mis en garde, cependat, contre une éventuelle montée en puissance de l'offre de pétrole de schiste américain qui pourrait résulter de la hausse des prix. Cette production a été à l'origine des excédents des stocks sur les marchés en 2014, rappelle-t-on.
    Les producteurs de schiste qui ont besoin d’un prix élevé de brut pour développer leurs projets coûteux, pourraient inonder le marché par leur production si l'Opep réussit à redresser les cours, a indiqué Bloomberg citant les prévisions faites mercredi par Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie.
    APS


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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    Pétrole: mercredi, l'Opep va tenter de limiter sa production

    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va tenter mercredi à Vienne de sceller un accord pour limiter sa production et ainsi faire remonter les cours, mais de nombreuses incertitudes pèsent sur ces négociations extrêmement complexes. Ce serait la première fois depuis 8 ans que le cartel parviendrait à s'entendre pour diminuer sa production.


    Depuis plusieurs semaines, les tractations entre les 14 membres pour mettre en place des quotas par pays vont bon train pour aboutir à cet accord, réclamé à cor et à cri par les pays les plus dépendants de la manne pétrolière (Nigeria, Venezuela...), mais compromis par les fortes rivalités entre l'Iran et l'Arabie saoudite, et la situation précaire de certains producteurs en guerre (Irak, Libye).


    La Russie favorable à un accord


    Les ministres de l'Opep sont convenus il y a deux mois à Alger lors d'une réunion informelle de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, à commencer par le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable, pour relancer des cours déprimés par une surabondance d'offre depuis l'été 2014.


    Une spectaculaire remontée


    Tombés en début d'année à 26-27 dollars le baril, les prix du pétrole ont amorcé depuis une spectaculaire remontée, alimentée par des interruptions de production et les espoirs d'une entente internationale sur les niveaux de production. Ils oscillent depuis mi-août entre 42 et 53 dollars le baril en moyenne.


    "Un nombre croissant d'analystes pétroliers semble s'accorder avec les marchés sur le fait que l'Opep sera en mesure de s'entendre sur une certaine forme d'accord avec la Russie pour résorber la production de brut", a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.


    Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pinose sont attendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour.


    Le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak avait fait savoir jeudi que le cartel avait proposé à Moscou de réduire sa production de 500.000 barils par jour.


    Reste à savoir si une telle mesure peut encore être efficace, alors que l'Opep a pompé plus de brut que jamais en octobre - 33,64 mbj -, que la production russe a beaucoup augmenté ces dernières années pour atteindre plus de 11 mbj, et que plusieurs membres de l'Opep demandent à être exemptés de toute mesure contraignant leur offre.


    "Puzzle mondial"


    Selon des informations ayant fuité cette semaine dans la presse, chaque pays se verrait proposer de réduire sa production 4% à 4,5%, à l'exclusion de la Libye, qui a jugé dimanche "impensable" toute réduction de sa production, et du Nigeria.


    Nous nous attendons à un rétablissement de la demande en 2017, les prix vont se stabiliser, sans intervention de l'Opep
    "L'impact de toute décision de l'Opep sur les prix moyens de 2017 est considérablement surévalué dans la mesure où toute réduction potentielle de la production ne constituerait qu'une partie relativement faible du puzzle mondial de l'offre et de la demande, avec des facteurs de contrepoids tels que le pétrole de schiste américain", ont commenté les analystes de JBC Energy.


    L'Arabie saoudite, après avoir un temps estimé "impératif" un consensus, a soufflé un coup de froid. "Nous nous attendons à un rétablissement de la demande en 2017, les prix vont se stabiliser, sans intervention de l'Opep", a déclaré dimanche Khalid Al-Falih, le ministre de l'Energie saoudien, selon des propos rapportés par la presse saoudienne.


    "Un moyen évident de préparer les marchés à un éventuel échec des négociations", rapportait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.


    L'Irak, deuxième producteur du groupe, a envoyé des messages contradictoires et l'Iran semble moins enclin au compromis.


    L'Iran ne veut pas baisser l'offre


    Selon le Financial Times lundi, l'Arabie saoudite aurait proposé à l'Iran de geler sa production à 3,8 millions de barils par jour (en échange d'une baisse de 4,5% de sa propre production, d'environ 10,5 millions de barils).


    Ceci alors que Téhéran, habitué de longue date à évoluer au sein d'un marché déprimé en raison des sanctions occidentales qui ont pesé sur le pays de 2012 à 2015, se refuse catégoriquement à baisser son offre.
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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    l’OPEP tente de reprendre la main

    Malgré des « progrès » dans les pourparlers, l’Irak et l’Iran demeurent réticents face à une baisse de production.

    Les quatorze membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui se réunissent mercredi 30 novembre à Vienne, ont une difficile équation à résoudre lors de ce sommet stratégique : s’entendre sur une baisse de production pour faire remonter les cours… sans que la hausse des prix du baril soit trop forte. Une remontée au-delà de 60 dollars inciterait les autres producteurs – surtout américains – à remettre leurs puits d’huiles de schiste (shale oil) en activité, et ce surcroît de production sur un marché déjà engorgé pousserait à nouveau les cours à la baisse.






    Réuni lundi dans la capitale autrichienne, siège de l’organisation, le comité d’experts chargé de présenter des recommandations aux ministres des pays membres n’est pas parvenu à un accord au terme de neuf heures de discussions, en raison des réticences persistantes de l’Irak et de l’Iran à une baisse de production. Ce qui n’a pas empêché le baril de gagner un dollar à New York (à 47,08 dollars) et à Londres (48,24 dollars), les négociateurs ayant fait part de « progrès » dans les pourparlers.


    Ces derniers ont été lancés en février, peu après l’effondrement des prix à 28 dollars le baril. C’est déjà le non de Téhéran qui avait conduit à l’échec du sommet de Doha (Qatar), mi-avril. L’Arabie saoudite avait refusé de voir les Iraniens, exemptés de l’effort, leur grappiller des parts de marché. Fin septembre, à Alger, l’OPEP avait pourtant créé la surprise en parvenant à un accord de principe pour atteindre une production de 32,5 à 33 millions de barils par jour, soit une baisse quotidienne d’au moins 500 000 barils.


    La Russie a dépassé les 11 millions de barils par jour


    Mais depuis deux mois, plusieurs pays du cartel continuent à pomper toujours plus d’or noir tandis que la Russie a dépassé les 11 millions de barils par jour, un record depuis l’effondrement de l’URSS. Il est donc peu probable qu’un accord sur un recul de la production – le premier depuis décembre 2008 – entraîne un redressement très significatif des cours. En revanche, un échec de la réunion ministérielle risque d’entraîner leur brutal plongeon sous les 40 dollars, voire sous la barre des 35 dollars, redoutent de nombreux traders pétroliers comme Torbjorn Tornqvist, patron du géant suisse Gunvor, ou les courtiers de Morgan Stanley et de Macquarie.




    Pour préparer le terrain, une réunion avait été programmée lundi entre les pays de l’OPEP et les non-OPEP. L’Arabie saoudite a fait capoter l’initiative en refusant d’y participer et en privilégiant un accord préalable au sein du cartel, dont elle est le chef de file, avant de demander un effort aux autres producteurs. Un compromis jusqu’à présent introuvable. A la veille de la réunion, l’optimisme sur un succès à Vienne était tempéré.


    Pour des raisons politiques, le royaume wahhabite ne peut pas accepter que l’Irak et l’Iran, ces deux puissances de l’« arc chiite » par ailleurs deuxième et troisième producteurs de l’OPEP, soient exonérés de tout effort. Or leur participation est loin d’être acquise. Bagdad met en avant son financement de la guerre contre l’organisation Etat islamique, mais semble vouloir resserrer très légèrement les vannes.


    La relance des pétroles de schiste outre-Atlantique inquiète l’Arabie saoudite


    Téhéran estime ne pas avoir encore retrouvé son niveau de production (4 millions de barils) d’avant les sanctions occidentales de 2012 en partie levées par l’accord de juillet 2015, sa production oscillant entre 3,7 et 3,9 millions de barils suivant les sources. La République islamique a certes moins de réserves de devises que l’Arabie saoudite, mais son économie est plus diversifiée et ses finances publiques beaucoup moins dépendantes du pétrole (25 %) que celles de son ennemi saoudien (70 %).


    Depuis la réunion de novembre 2014, où l’OPEP avait décidé de produire sans limite, les prix ont été divisés par deux, avec une chute sous les 30 dollars le baril mi-janvier. Le royaume wahhabite, qui affichera en 2016 son deuxième déficit budgétaire d’affilée, refuse pourtant de porter seul le fardeau. Et se dit prêt à laisser jouer les forces du marché. « Je m’attends à ce que le niveau de la demande soit encourageant en 2017. Le marché parviendra à l’équilibre en 2017 », même si « une intervention de l’OPEP a pour but d’accélérer ce rééquilibrage », a déclaré, dimanche, son ministre de l’énergie. « Je ne pense pas que nous n’ayons qu’un seul choix, celui de réduire la production, a ajouté Khaled Al-Faleh. Je crois que [la] maintenir à son niveau actuel se justifie, si l’on prend en compte la reprise de la consommation et de la croissance dans les marchés en développement et aux Etats-Unis ». Un signe qui indique que Ryad n’est pas prêt à accepter un accord à n’importe quel prix.




    Les Saoudiens ont une autre crainte, qu’ils expriment mezza voce : la relance des pétroles de schiste outre-Atlantique grâce aux gains de productivité réalisés ces deux dernières années de crise. S’ils avaient lancé leur offensive sur les prix il y a deux ans, c’est qu’ils pensaient qu’une partie de l’industrie pétrolière américaine ne résisterait pas à un prix du baril trop bas. De petites compagnies en sont mortes, mais depuis 2014, la réduction des coûts et les progrès techniques ont réduit d’un tiers le point mort du baril d’huile de schiste à 53 dollars, notait récemment Esther George, la présidente de la Réserve fédérale de Kansas City. Il est même plus bas sur certains gisements.


    L’OPEP a pourtant besoin d’un accord pour éviter un effondrement des prix, réduire leur volatilité et montrer qu’elle pèse encore dans le grand jeu pétrolier, où ce sont les barils additionnels des oilmen américains qui perturbent le marché. Ses membres peuvent donc être tentés de parapher un accord opaque passant sous silence l’opposition de l’Irak et de l’Iran. Coutumiers de ce genre de vrais-faux accords, les investisseurs ne seront pas dupes. Ils en décortiqueront le contenu si le cartel veut bien le rendre public : s’agit-il d’un accord solide ? Quel sera le partage de l’effort pays par pays ? Et sur quelles bases ont été calculées les coupes réclamées ? Les cours peuvent se redresser, mais ce ne serait alors qu’un feu de paille.
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    Post Mourad Preure annonce un équilibre du marché pétrolier à partir de 2017

    Tout en signalant des incertitudes quant à la réunion de l’Opep à Vienne
    Mourad Preure annonce un équilibre du marché pétrolier à partir de 2017

    Publié le 29 novembre 2016


    Beaucoup d’incertitudes planent sur la réunion de l’Opep, prévue aujourd’hui à Vienne, selon l’expert international en pétrole, Mourad Preure. Invité hier au forum d’Echaâb, il a déclaré que vu le contexte économique et énergétique actuel, il ne faut pas beaucoup attendre de l’accord d’Alger. « Un grand dilemme se pose aux membres de l’Opep. Faut-il baisser les prix pour maintenir la production ou bien baisser la production, comme le stipule l’accord d’Alger, et perdre des parts de marché ? Ce sont les intérêts qui motivent les décisions de cette organisation. Or, ces intérêts ne sont pas les mêmes pour tous », relève-t-il. Car, d’une part, il y a des pays membres qui n’ont pas d’importantes réserves de pétrole et ont des besoins financiers importants, et d’autre part, ceux qui ont d’importantes réserves et des besoins financiers moindres, comme l’Arabie saoudite. Ce qui signifie que la baisse de la production, selon lui, n’arrange pas tout le monde, surtout que l’Iran et l’Irak affichent des ambitions énergétiques qui risquent de supplanter l’Arabie saoudite. « La réunion d’Alger a fixé un plafonnement de 32.5 à 33 millions de barils/jour alors que le plafond officiel de l’Opep se situe autour de 30 Mbj. Mais personne ne parle de ce dernier point. Et la production de l’Opep ne cesse d’augmenter depuis l’accord d’Alger. La Libye a augmenté sa production, ainsi que le Nigeria et l’Irak », indique-t-il. Le contexte actuel est marqué, par ailleurs, par un désintérêt des producteurs non Opep vis-à-vis de l’Opep. La Russie est la seule qui s’intéresse à l’Opep mais sa position, rappelle-t-il, demeure ambiguë. « La réussite de la réunion de Vienne suppose une baisse d’au moins 1.2 Mbj. Mais est-ce possible ? Surtout que l’Opep a perdu le pouvoir de réguler le marché face à une offre américaine plus flexible. Ce sont les huiles de schiste américaines qui jouent désormais le rôle de swing producer », dit-il. Cela dit, en dépit de cette situation, le marché, pétrolier, d’après lui, va s’équilibrer en 2017. L’expert avance trois scénarios relatifs aux conclusions de la réunion de Vienne. Si les producteurs n’arrivent pas à un accord, les prix fluctueront autour d’un pivot de 40 dollars le baril le dernier trimestre 2016 mais remonteront ensuite de 10 dollars le 1er trimestre 2017. Si un accord minimum entre producteurs est conclu, les prix fluctueront autour de 50 dollars le baril avec une appréciation de 10 dollars. « Si le Moyen-Orient est traversé par des turbulences ou par une crise majeure pouvant occasionner des ruptures d’approvisionnement, les prix seront propulsés vers des seuils beaucoup plus hauts », précise-t-il. Preure a signalé, par ailleurs, que la demande du pétrole va augmenter dans les années à venir et qu’elle proviendra surtout des pays émergents. « Le pétrole est et continuera à rafler le taux le plus élevé de la consommation énergétique mondiale. Il sera plus cher avec les années. Dans 10 ans, son prix sera quadruplé. Mais l’Algérie ne doit pas trop attendre de l’Opep comme elle ne peut pas envisager d’exporter demain son énergie solaire comme elle exporte aujourd’hui le pétrole. Il faut sortir de cet esprit de fournisseur et aller vers celui de producteur », conclut-il.

    Farida Belkhiri
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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    Opep: la proposition algérienne "en voie d'être adoptée", selon l'APS

    La proposition algérienne de baisse de la production soumise mercredi à la réunion ministérielle de l'Opep "est en voie d'être adoptée", a appris l'Agence de presse algérienne (APS) juste avant le début de la réunion.

    Retenue par le Haut comité d'experts de l'Opep, cette proposition algérienne porte sur une réduction d'environ 1,1 million de barils par jour à opérer par les pays de l'Opep.


    Peu avant l'ouverture de la réunion, le ministre de l'Energie, M. Noureddine Boutarfa, a déclaré à la presse que "nous sommes confiants". Pour sa part, le président de l'Opep a remercié expressément M. Boutarfa pour ses efforts entrepris pour arriver à un accord.

    L'incertitude était, toutefois, forte avant le début de la conférence malgré la volonté affichée de dépasser les désaccords persistants entre Arabie saoudite, Iran et Irak.

    Dans un ultime effort de conciliation, les ministres se sont réunis pour un petit déjeuner informel, espérant rapprocher les points de vue pour définir des quotas par pays destinés à relancer les prix du brut, déprimés par une surabondance d'offre depuis l'été 2014.
    Le ministre émirati de l'Energie Suhail al-Mazroui s'est lui aussi voulu positif après ces premières discussions : tout le monde travaille vraiment dur, nous nous attendons à une réunion vraiment positive et j'espère que nous vous donnerons de bonnes nouvelles quand nous aurons fini, a-t-il lancé.

    Son homologue irakien Jabbar al-Louaïbi a assuré qu'il y avait de l'espoir, beaucoup d'espoir et le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, s'est également dit optimiste.
    Portés par cet espoir, le cours du baril de Brent pour livraison en janvier était en forte hausse mercredi dans les échanges européens, gagnant 2,41 dollars par rapport à la clôture de mardi, à 48,79 dollars, et le WTI pour la même échéance prenait 2,17 dollars, à 47,40 dollars, en hausse de respectivement 5,20% et 4,80%.
    Les ministres de l'Opep s'étaient fixé pour objectif, il y a deux mois en Algérie, de ramener leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et de parvenir à un accord avec d'autres grands producteurs, notamment le premier d'entre eux, la Russie, qui s'y est dit favorable sur le principe.

    Mais Moscou, qui a accepté de limiter mais non de réduire sa production, a répété mardi qu'il fallait d'abord que l'Opep parvienne à un consensus entre ses membres, avant de pousser les discussions plus avant avec l'organisation.
    Aider le marché
    Le ministre algérien de l'Énergie Noureddine Boutarfa et son homologue vénézuélien Eulogio del Pino se sont rendus lundi à Moscou pour tenter de convaincre la Russie d'abaisser sa production de 600.000 barils par jour (bj), soit plus que les 500.000 bj de baisse que lui proposait jusqu'ici le cartel.
    L'Arabie saoudite, poids lourd du cartel, semblait jusqu'alors juger impératif qu'un consensus soit trouvé pour appliquer l'accord d'Alger, elle a jeté un froid ce week-end en avançant qu'une baisse de l'offre n'était pas obligatoire et que les prix du pétrole allaient se stabiliser même sans intervention du cartel.
    Le changement de l'heure du début de la réunion formelle (de l'Opep, ndlr), à 11H00 heure européenne plutôt que 10H00, laisse penser à certains que les discussions se poursuivent et qu'il y a encore une chance que la production soit réduite, a expliqué Bjarne Schieldrop, spécialiste des matières premières chez SEB Markets.
    D'autres analystes jugeaient la veille que les chances d'une réduction de production étaient vraiment faibles et que le cartel allait renvoyer toute décision à sa prochaine réunion dans six mois.
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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    OPEP : accord à l’arraché sur une baisse de production de pétrole

    Depuis le début de l’année, les membres du cartel pétrolier cherchent à faire remonter les prix. L’Arabie saoudite a consenti une baisse de 500 000 barils par jour.

    Les quatorze membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole(OPEP), réunis mercredi 30 novembre à Vienne, sont finalement parvenus à un accord de baisse de leur production d’or noir, selon deux sources au sein du cartel. Ces pays, qui assurent un tiers de la production mondiale d’or noir, cherchaient depuis des mois à faire remonter les prix, tombés de 114 dollars (108 euros) le baril mi-2014 à moins de 50 dollars aujourd’hui.

    Le baril de brent de la mer du Nord coté à Londres s’est immédiatement apprécié, repassant au dessus de la barre des 50 dollars (+ 8 %) quelques minutes après cette annonce qui doit néanmoins être officiellement confirmée par le secrétaire général de l’OPEP. A New York, le Light Sweet Crude (WTI), référence américaine du brut, prenait 3,62 dollars (+ 8 %) et atteignait 48,85 dollars sur le contrat pour livraison en janvier

    C’est la première baisse décidée par l’OPEP depuis la fin de 2008, quand la crise financière post-Lehman Brothers avait entraîné un effondrement des cours, tombés de 147 dollars à environ 35 dollars entre août et décembre 2008.


    Les membres de l’OPEP étaient tombés d’accord fin septembre, à Alger, pour ramener la production quotidienne jusqu’à 32,5 millions de barils. Les sources citées par les agences de presse indiquent que le chiffre retenu à Vienne est conforme à l’accord de principe signé dans la capitale algérienne. Ce qui devrait entraîner une baisse de 1,2 million de barils par jour.


    Qui y participera ? Il semble que l’Arabie saoudite, chef de file du cartel, soit prête à ramener sa production de 10,5 à 10 millions de barils par jour. Dans un geste de bonne volonté, elle aurait accepté que l’Iran pompe jusqu’à 3,9 millions de barils, peu ou prou le niveau que la République islamique avait atteint avant l’embargo occidental décrété en 2012 pour la sanctionner sur son programme nucléaire.
    L’Irak, deuxième producteur de l’OPEP, devra faire un effort tout comme les pétromonarchies du golfe arabo-persique, l’Algérie, l’Angola ou le Venezuela, qui est pourtant en plein chaos économique. En revanche, la Libye ébranlée par une guerre civile et le Nigeria en but à des attaques sur ses installations pétrolières du delta du Niger ont été exemptés de l’effort.
    L’OPEP va aussi demander aux pays non-membres de l’organisation de porterune partie du fardeau, estimé à environ 600 000 barils par jour. Notamment la Russie, premier producteur mondial avec plus de 11 millions de barils. Elle s’est dit prête à « geler » sa production à son niveau actuel, qui n’a jamais été aussi soutenue depuis la chute de l’URSS, voire à la réduire légèrement si un accord préalable était trouvé au sein de l’OPEP.
    Après un premier échec à Doha (Qatar), mi-avril, les membres du cartel pétrolier ne pouvaient pas se séparer sur un nouvel échec. Il aurait probablement précipité la chute des cours dans les prochaines semaines et montré que l’OPEP avait définitivement perdu la main sur les marchés.
    On ignore encore quand l’offre et la demande se rejoindront pour rééquilibrer les marchés, bousculés depuis cinq ans par l’afflux massif du pétrole de schiste (shale oil) américain. La consommation devrait être relativement soutenue en 2017 avec une hausse d’environ 1,5 million de barils par jour.

    Peu de marges de manœuvre

    Les pays producteurs n’ont plus beaucoup de marges de manœuvre pour pomperdavantage de brut et le marché pourrait se rééquilibrer. C’est l’analyse du ministre saoudien de l’énergie, Khaled Al-Faleh, qui assure que le marché se serait rééquilibré de lui-même en 2017, même sans accord à Vienne.
    Les analystes des grandes banques impliquées dans le commerce du brut ne paniquent pas non plus. Dans une note publiée la veille du sommet de l’OPEP, Morgan Stanley estimait que les prix oscilleront entre 40 dollars et 55 dollars durant une bonne partie de 2017. Goldman Sachs prévoit de son côté un prix moyen de 45 dollars jusqu’à l’été.
    Il faudra avoir le détail de l’accord pour être certain qu’il aura un effet durable sur les prix. Rien n’est moins sûr. Certains membres de l’OPEP peuvent être tentés de contourner discrètement l’accord. Et au-delà de déclarations de principe, la Russie n’a jamais vraiment respecté ses engagements.
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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    Accord de l’Opep : les rôles déterminants de Poutine et de Riyad, la médiation algérienne

    L’Opep a conclu un accord historique, mercredi 30 novembre, à Vienne pour réduire sa production de 1,2 millions de bpj, avec une réduction de 600.000 bpj prévue par les producteurs hors Opep, dont 300.000 portés par la Russie.


    L’obtention d’un accord mercredi était dans l’intérêt de l’Arabie saoudite, qui a pour l’instant besoin d’une hausse des revenus liés au pétrole pour investir dans la diversification de son économie trop dépendante des hydrocarbures. Cette diversification est une ambition que le prince Mohammad bin Salman Al Saud, fils du roi Salman, a développée dans son plan Vision 2030. La réussite de ce plan réduirait les risques de mécontentement populaire et renforcerait par ailleurs la place du prince Mohammad bin Salman dans le royaume.


    Mais la possibilité d’un accord a été freinée par les divergences entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux rivaux qui ont campé sur leurs positions avant la rencontre de Vienne. L’Arabie saoudite a menacé d’augmenter sa production si l’Iran n’acceptait pas de réduire la sienne. L’Iran a continué d’exiger d’être exempté de réduction. L’accord a toutefois fini par avoir lieu entre les deux rivaux, grâce à la médiation de l’Algérie et à l’intervention déterminante de la Russie.


    Pour la Russie aussi, l’accord en vue d’une hausse des cours est souhaitable. La gouverneure de la Banque centrale russe Elvira Nabiullina a affirmé vendredi que la décision de réduire la production de pétrole permettrait une hausse des prix et un rétablissement plus rapide de l’économie russe, rapporte Reuters. Selon une source citée par l’agence, « Poutine (voulait) l’accord, point final. Les compagnies russes allaient réduire » leur production ».


    Le ministre saoudien al-Falih et son homologue russe Alexandre Novak auraient eu un échange téléphonique à 2h du matin le jour de la réunion de Vienne, rapporte Reuters. Le ministre aurait affirmé accepter une réduction de sa production, à condition que l’Arabie saoudite fasse pression pour obtenir une sérieuse réduction de celle de l’Opep.


    Un autre échange téléphonique mardi entre le président russe Vladimir Poutine et le président iranien Hassan Rouhani avait permis de rassurer l’Iran et d’influencer sa participation à l’accord, Poutine ayant déclaré avoir l’intention de se joindre aux efforts de réduction, selon le Financial Times.


    Un précédent effort diplomatique du ministre algérien Noureddine Bouterfa à Moscou et à Téhéran avait déjà aplani les difficultés et permis d’obtenir un accord de la Russie pour une réduction de 200.000 bpj.


    Le président Poutine aurait aussi insisté que le fait qu’un accord avec l’Iran était possible à condition que l’Iran ne crie pas victoire devant ses rivaux Saoudiens, rapporte Reuters.


    Après l’échange avec le président Poutine, le président Rouhani et le ministre Bijan Zanganeh ont contacté l’Ayatollah Khamenei, qui a insisté sur l’importance pour l’Iran de ne pas céder aux pressions politiques et de refuser toute réduction à Vienne.


    Lors de la réunion, c’est l’Algérie qui, selon Reuters, a proposé un compromis entre les 4,2 millions de bpj demandés par l’Iran et les 3,8 demandés par l’Arabie. L’Iran a ainsi accepté de geler sa production une fois atteint le seuil de 3,9 millions de bpj. Le ministre iranien, qui avait déjà accepté l’accord la veille suite à la médiation algérienne, a pris garde à ne pas faire de tapage au cours de la réunion face à l’Arabie saoudite, rapporte Reuters.


    « Nous avons été fermes », a déclaré le ministre iranien à la télévision nationale, selon Reuters. « Le coup de téléphone entre Rouhani et Poutine a joué un rôle majeur… Après le coup de téléphone, la Russie a soutenu la réduction ».


    L’Irak, isolé par son opposition à l’accord, aurait fini par l’accepter après avoir constaté la nette hausse des cours mercredi. Le ministre irakien Jabar al-Luaibi aurait appelé depuis la réunion son président, Haider al-Abadi, qui lui aurait donné son approbation.


    Le ministre saoudien Al-Falih aurait ensuite quitté le meeting pour appeler le ministre russe Novak et lui annoncer que l’Opep allait tenir sa part de l’engagement. Le ministre russe lui aurait alors confirmé son intention de participer à la réduction à hauteur de 300.000 bpj, soit 100.000 de plus que prévus par le ministre algérien Bouterfa, rapporte Bloomberg.


    L’accord presque conclu, l’Indonésie aurait objecté et refusé de réduire sa production. La réduction prévue était de 34.000 bpj, mais l’Indonésie n’en acceptait que 5.000. En conséquence, rapporte Reuters, une solution rude a été choisie et l’adhésion de l’Indonésie à l’Opep a été suspendue.


    Malgré la réussite de l’accord mercredi, les doutes du marché persistent. Une augmentation de la production américaine de pétrole de schiste est prévue par de nombreux observateurs. Mais selon Reuters, c’est l’Afrique qui pose le plus grand danger à la réduction prévue par l’Opep. En particulier, le Nigéria et la Libye, tous deux exemptés de réduction, espèrent une forte augmentation de leur production dans un avenir proche.
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    Re : O.P.E.P (Organisation des pays exportateurs de pétrole)

    Pétrole: Koweït, Qatar et EAU confirment la réduction de leur production

    Le Koweït, le Qatar et les Emirats arabes unis, membres de l'Opep, ont confirmé la réduction, à partir du 1er janvier, de leur offre respective, conformément à la décision du cartel de réduire sa production pour soutenir les prix.


    Le conglomérat public Kuwait Petroleum Corp (KPC) a annoncé mardi avoir informé ses clients que le volume de ses exportations allait baisser à partir de janvier en application de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).


    De nouveaux quotas


    La KPC n'a pas précisé la part du Koweït dans la réduction totale de l'Opep. Mais la presse locale a indiqué qu'elle était d'environ 130 000 barils par jour (bj), sur une production nationale de quelque 3 millions de barils par jour (mbj).


    A Doha, Qatar Petroleum a fait une annonce similaire. "Nous avons commencé à informer nos clients des réductions attendues dans nos livraisons de pétrole pour confirmer l'engagement de l'Etat (du Qatar) à se conformer aux nouveaux quotas de production", a déclaré Saad Cherida Al-Kaabi, président de cette compagnie publique. Avec quelque 700 000 à 800 000 bj, le Qatar est un petit producteur.


    Aux Emirats, la compagnie publique ADNOC avait annoncé dès samedi qu'elle allait "se conformer aux décisions issues de la réunion de l'Opep", ajoutant sur Twitter qu'elle allait "travailler étroitement avec ses clients sur les quotas révisés en janvier". La compagnie émiratie produit quelque 3,15 mbj.


    La Russie se joint aux efforts


    Après avoir inondé le marché de pétrole et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, dans une guerre de parts de marché face aux hydrocarbures de schiste américains, les pays membres de l'Opep, conduits par l'Arabie saoudite, ont convenu fin novembre de réduire leur production de 1,2 mbj, à partir du 1er janvier et pour six mois, afin de permettre au marché de se rééquilibrer.


    Ils ont aussi convaincu ce week-end des pays producteurs non membres du cartel, dont la Russie, de se joindre à leur effort. Ces pays ont décidé une réduction de 558 000 bj.


    La réduction totale de l'offre au plan mondial à partir du 1er janvier devrait donc être d'environ 1,8 mbj.
    By RTBF
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    Post L’OPEP veut dialoguer avec les États-Unis

    Stabilisation du marché pétrolier
    L’OPEP veut dialoguer avec les États-Unis

    le 15.12.16|10h00

    Les producteurs américains risquent de faire capoter la nouvelle
    démarche de l’Opep, si les cours remontent suffisamment pour favoriser
    la rentabilité de l’industrie du schiste.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    L’OPEP poursuit ses efforts pour le rééquilibrage du...


    Après avoir réussi à concilier les positions de ses propres membres et à rallier d’autres producteurs
    à sa stratégie de stabilisation de marché, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)
    envisagerait désormais d’étendre le dialogue aux Etats-Unis, afin de prévenir une nouvelle rechute
    des prix.
    C’est du moins ce qu’a laissé entendre hier le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad
    Barkindo, en indiquant, selon l’APS, qu’il souhaitait désormais renforcer le dialogue avec les Etats-
    Unis, l’un des partenaires importants de l’Organisation et l’un des plus grands producteurs
    d’hydrocarbures de la planète, à la faveur du boom qu’ont connu ces dernières années le gaz et le
    pétrole de schiste. Sans pour autant préciser par quel biais pourrait être amorcé un tel dialogue,
    sachant que la production américaine ne dépend pas d’instances gouvernementales comme c’est
    le cas ailleurs.
    Le secrétaire général de l’OPEP, qui intervenait devant le Centre des études
    internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington, a néanmoins évoqué la possibilité
    d’asseoir un mécanisme de coopération avec les pays producteurs n’appartenant pas à
    l’Organisation afin de ramener la stabilité sur les marchés. En guise d’argument, M. Barkindo a
    rappelé l’impact néfaste de la dégringolade des cours du pétrole depuis plus de deux ans, non
    seulement sur les économies des pays producteurs, mais aussi sur l’industrie pétrolière mondiale
    dans son ensemble.
    La chute des prix du brut, a-t-il déclaré en ce sens, a entraîné une baisse
    très forte des investissements, évaluée à «plus de 300 millions de dollars en 2015 et 2016», ce
    qui n’a plus permis de répondre aux demandes du secteur énergétique. Aussi, l’OPEP, désormais
    forte du consensus obtenu ces dernières semaines entre ses propres membres et 11 autres pays
    producteurs, notamment la Russie, semble donc vouloir tendre la main aux producteurs
    américains qui, faut-il le souligner, risquent de faire capoter sa nouvelle démarche si les cours
    remontent suffisamment pour favoriser la rentabilité de l’industrie du schiste.
    Ne devant entrer en
    vigueur qu’en janvier prochain, la réduction de la production de près de 1,8 million de barils par
    jour, décidée par l’OPEP et les non-OPEP, a d’ores et déjà permis de redresser les cours à un
    niveau de plus de 55 dollars le baril, alors qu’ils fluctuaient auparavant nettement en deçà des 50
    dollars.
    Pour nombre d’observateurs et d’analystes, le risque d’un nouveau plongeon des prix, et
    par conséquent d’un échec de la stratégie jusque-là gagnante de l’OPEP, pourrait venir d’une
    éventuelle reprise du schiste américain, qui viendrait profiter ainsi de l’amélioration des conditions
    du marché pour combler les réductions d’offre concédées par les autres producteurs.
    D’où d’ailleurs
    les déclarations de Mohammad Barkindo à Washington en faveur d’un dialogue avec les Etats-Unis.
    Un appel qui reste, cependant, difficile à faire aboutir, tant le secteur du schiste américain dépend
    davantage du marché et des choix économiques propres aux producteurs eux-mêmes que d’une
    quelconque politique du gouvernement fédéral.
    A souligner néanmoins que la production pétrolière
    américaine est actuellement en déclin, à moins de 9 millions de barils par jour cette année, et que
    la plupart des prévisions indiquent qu’elle va stagner l’année prochaine, à moins qu’une forte
    remontée des prix du brut vienne stimuler sa reprise.

    Akli Rezouali
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