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    Post L’Occident accusé de ne pas tenir ses engagements

    A LA UNE INTERNATIONAL_Nucléaire Iranien
    publié le le 16.04.16 | 10h00


    L’Occident accusé de ne pas tenir ses engagements


    La communauté internationale ne respecte pas ses engagements pris vis-à-vis
    de l’Iran dans le cadre de l’accord nucléaire et continue de poser des «obstacles»
    à son essor économique, a observé hier le gouverneur de la Banque centrale iranienne,
    cité par l’AFP. «En tenant compte de l’étendue des activités dans lesquelles nous devions
    nous engager et des attentes que nous avions, rien ne s’est passé et nous espérons que
    l’autre partie honorera ses engagements», a déclaré Valiollah Seif à Washington,
    en marge des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
    Téhéran et les grandes puissances ont conclu, en juillet 2015, un accord historique sur
    le programme nucléaire du pays permettant la levée d’une grande partie des sanctions
    internationales contre Téhéran. Selon Valiollah Seif, l’Iran ne bénéficie toutefois toujours pas
    de «conditions normales» et attend encore une «mise en œuvre rapide» des engagements
    pris par la communauté internationale. Le même responsable a déploré l’incertitude qui continue
    de peser sur le droit des banques étrangères, notamment européennes, à s’engager en Iran.
    «La raison pour laquelle les banques européennes hésitent ou n’ont pas le courage de travailler
    avec des banques iraniennes tient aux lourdes pénalités qui leur ont été imposées», a-t-il indiqué.
    En 2014, la française BNP Paribas a, par exemple, dû s’acquitter aux Etats-Unis d’une amende de
    près de 9 milliards de dollars pour avoir violé l’embargo économique contre l’Iran.
    «On leur a demandé de ne pas travailler avec les banques iraniennes et elles ont peur,
    c’est normal», a-t-il ajouté.Les Etats-Unis ont récemment affirmé qu’ils ne permettraient pas à l’Iran
    d’accéder au système financier américain, jetant un doute sur la possibilité de mener des transactions
    libellées en dollar avec le pays. «Nous voulons que chaque partie à l’accord, notamment les Etats-Unis,
    prenne les mesures nécessaires pour lever les obstacles» qui freinent l’arrivée des banques en Iran,a déclaré M. Seif.

    Rédaction internationale


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    Post Téhéran demande une réunion des parrains de l’accord nucléaire

    Téhéran demande une réunion des parrains de l’accord nucléaire

    Iran
    le 18.12.16|10h00

    L’Iran a officiellement demandé hier une réunion de la «commission conjointe» avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) sur le renouvellement des sanctions américaines, selon l’AFP citant les médias. Dans une lettre à la chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a appelé à une «réunion de la commission conjointe prévue par l’accord nucléaire (...) sur la récente action des Etats-Unis» visant à renouveler les sanctions contre l’Iran, a rapporté le site de la télévision d’Etat. Mme Mogherini est chargée des contacts entre l’Iran et le groupe 5+1.
    Jeudi, le président américain, Barack Obama, a autorisé la prolongation pour dix ans de ces sanctions, votée début décembre à une écrasante majorité par le Sénat. Les responsables iraniens, notamment le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, et le président, Hassan Rohani, ont dénoncé le renouvellement des sanctions américaines comme une «violation» de l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances. Ultime décideur dans le dossier nucléaire, le guide suprême iranien a plusieurs fois exprimé ses doutes sur la fiabilité des Etats-Unis. Il a ainsi récemment critiqué la «précipitation» dans les négociations nucléaires. Et le président du Parlement, Ali Larijani, a estimé que «certaines sections de l’accord auraient dû être écrites avec plus de précision pour éviter les interprétations». D’un écueil à l’autre. Entré en vigueur en janvier 2016, cet accord a permis la levée d’une partie des sanctions internationales contre la République islamique. Mais Téhéran, qui a respecté, selon les Nations unies, tous ses engagements pour limiter son programme nucléaire, accuse les Etats-Unis d’empêcher la normalisation de ses relations économiques, notamment bancaires, avec le reste du monde. Les Etats-Unis ont suspendu les sanctions anti-iraniennes liées au nucléaire, mais en imposent d’autres liées au non-respect des droits de l’homme par Téhéran, à son soutien au «terrorisme» au Moyen-Orient et à son programme de missiles balistiques. Les sanctions américaines pénalisent le secteur bancaire iranien ainsi que les industries de l’énergie et de la défense. De ce fait, les retombées économiques de l’accord nucléaire ont été beaucoup moins prometteuses qu’espéré par Téhéran. L’accord nucléaire prévoit que l’Iran ou l’un des pays du groupe 5+1 puisse demander la réunion d’une «commission conjointe» pour examiner une éventuelle violation de cet accord. Mardi, le président Rohani a demandé à son ministre des Affaires étrangères de prendre des «mesures juridiques» contre la décision des Etats-Unis. Le même jour, l’Iran a annoncé son intention de construire des navires à propulsion nucléaire, en réponse au renouvellement des sanctions américaines. Le 20 avril dernier, la Cour suprême américaine avait décidé de saisir 2 milliards de dollars des fonds iraniens gelés aux Etats-Unis. Cet argent est réclamé par les familles d’un millier de victimes américaines d’attentats fomentés ou soutenus par Téhéran, selon Washington. Entre autres, les proches de 241 soldats américains tués le 23 octobre 1983 dans deux attentats-suicide qui ont frappé les contingents américain et français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth et les victimes d’un attentat en 1996 contre les tours de Khobar en Arabie Saoudite, qui a tué 19 Américains. Cette décision a été qualifiée, le lendemain par le ministère des Affaires étrangères iranien, de «vol».
    Le 17 mai, de son côté, le Parlement iranien a voté une loi obligeant le gouvernement à réclamer des dommages aux Etats-Unis pour les «actions hostiles et les crimes» commis contre l’Iran depuis 63 ans. «Le gouvernement a le devoir de prendre les mesures nécessaires pour compenser les dommages (matériels et moraux) causés par les Etats-Unis» à l’Iran ou «à ses ressortissants depuis 63 ans», est-il relevé dans le texte. Il y est cité «les dommages matériels ou moraux» causés par les Etats-Unis depuis le coup d’Etat contre le gouvernement nationaliste de Mohammad Mossadegh en 1953, dont ceux commis durant la guerre Iran-Irak (1980-1988), ceux provoqués par la destruction de plateformes pétrolières dans le Golfe ou encore l’espionnage mené par les Américains contre l’Iran.
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    Post Nucléaire iranien-dernière réunion à Vienne avant l'ère Trump

    Nucléaire iranien
    dernière réunion à Vienne avant l'ère Trump

    10 janvier 2017, 12h16

    Vienne - L'Iran et les grandes puissances se réunissent mardi à Vienne pour faire le point
    sur l'accord nucléaire conclu en 2015, sur fond d'incertitudes liées à la prochaine entrée à
    la Maison Blanche de Donald Trump, qui a vivement critiqué ce texte.

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **


    La réunion, qui se tient au niveau des directeurs politiques, doit débuter peu après midi (11H00 GMT), sous l'égide de la Commission européenne.Cette rencontre, la quatrième depuis l'entrée en vigueur en janvier 2016 de cet accord destiné à garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien, a été demandée par Téhéran en décembre, après le renouvellement de sanctions américaines.
    Elle intervient dans un contexte d'expectative alors que M. Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a durant sa campagne électorale menacé de "déchirer" ce texte considéré comme un des principaux succès diplomatiques de l'administration Obama. Côté iranien, l'accord a également perdu un soutien symbolique de poids en la personne de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, décédé dimanche à l'âge de 82 ans. Conclu lors de négociations marathon en juillet 2015 entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), dans la capitale autrichienne, l'accord prévoit une levée des sanctions frappant l'Iran en échange d'un strict contrôle de ses activités nucléaires. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), organe de l'ONU chargé d'en superviser l'application par Téhéran, a jusqu'à présent attesté que la République islamique remplissait ses engagements.
    La communauté internationale a de son côté levé la plus grande partie des sanctions frappant l'Iran, permettant notamment un retour du pays sur le marché gazier et pétrolier mondial.
    - Accord 'affreux' selon Trump - Mais début décembre, le Congrès américain a renouvelé pour dix ans l'Iran Sanctions Act (ISA). Le président sortant Barack Obama, très impliqué dans la conclusion de l'accord, a autorisé cette prolongation mais s'est abstenu de signer la loi. L'Iran juge que cette prolongation constitue une "violation" de l'accord nucléaire et accuse les Etats-Unis d'empêcher une réelle normalisation de ses relations économiques notamment bancaires avec le reste du monde.
    Les Etats-Unis ont suspendu les sanctions anti-iraniennes liées au nucléaire, mais en imposent d'autres liées au non-respect des droits de l'Homme par Téhéran, à son soutien au "terrorisme" au Moyen-Orient et à son programme de missiles balistiques. Les sanctions américaines pénalisent le secteur bancaire iranien ainsi que les industries de l'énergie et de la défense. De ce fait, les retombées économiques de l'accord nucléaire ont été beaucoup moins prometteuses qu'espéré par l'Iran, où cette frustration pourrait compromettre une éventuelle réélection du président modéré Hassan Rohani en mai. Le représentant russe à la réunion de Vienne, Vladimir Voronkov, a toutefois jugé que "des problèmes d'ordre bilatéral n'auront aucun impact sur le Plan global d'action conjoint", le nom officiel de l'accord. "De façon générale, je ne parlerais pas de problèmes d'application du plan. Il y avait des aspects normaux du travail qui devaient être clarifiés durant la mise en oeuvre, en termes de délais et de quantités", a-t-il déclaré à l'agence RIA Novosti avant la réunion. L'AIEA a relevé que l'Iran avait légèrement dépassé à deux reprises le plafond convenu pour son stock d'eau lourde, fixé à 130 tonnes. Ces dépassements ont été régularisés par la suite par Téhéran via des exportations à l'étranger.
    S'il a encore qualifié l'accord d'"affreux" dans un tweet fin décembre, M. Trump n'a pas précisé la marche qu'il entendait suivre concernant ce texte. Il a toutefois désigné comme futur patron de la CIA un farouche opposant à l'Iran, Mike Pompeo, qui s'est engagé à revenir sur un "accord désastreux".
    M. Obama a toutefois douté que M. Trump puisse démanteler "un accord fantastique (...) qui empêche l'Iran d'obtenir une arme nucléaire". Les autorités iraniennes ont elles aussi estimé qu'il ne pourrait pas revenir sur l'accord, notamment parce qu'il a été "entériné" par l'ONU. L'Union européenne a également insisté sur le caractère "multilatéral" de ce texte.


    AFP
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