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    Post La Russie devance l’Arabie Saoudite

    La Russie devance l’Arabie Saoudite

    Production de pétrole
    le 25.07.16|10h00

    La production d’or noir de la Russie s’est chiffrée à 10,46 millions de barils.
    Elle devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour cette année,
    soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique.



    La production pétrolière de la Russie a dépassé celle de l’Arabie Saoudite
    en mai 2016, rapporte le service fédéral russe des statistiques Rosstat dans
    un communiqué, cité par l’agence de presse Sputnik. En effet, la production
    d’or noir de la Russie s’est chiffrée à 10,46 millions de barils par jour au mois
    de mai, tandis que celle du royaume saoudien a atteint 10,24 millions de barils,
    selon les chiffres avancés par Rosstat. Dans le même temps, la production
    quotidienne totale de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep),
    qui contrôle 40% de la production mondiale, s’est élevée à 32,36 millions de
    barils en mai. Ces derniers mois, la Russie, qui ne discute aucunement les
    questions de coordination avec l’Opep, selon les propos de son ministre de l’Energie,
    ne cesse d’augmenter sa production d’or noir, participant ainsi à la bataille acharnée
    entre pays producteurs pour conserver leurs parts de marché alors que les cours ont plongé au plus bas niveau en 12 ans. En Russie, Alexander Novak table sur une
    hausse d’environ 1,5% de la production de pétrole cette année, ce qui marquerait un nouveau record.
    La production russe devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour
    cette année, soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique. De son côté,
    l’Opep menée par l’Arabie Saoudite continue à produire à des niveaux records.
    Comme lors de la réunion Opep et non Opep, en avril à Doha, l’Organisation a
    maintenu en l’état début juin dernier à Vienne son niveau de production actuel,
    contribuant indirectement à alimenter les excès de l’offre mondiale.
    Dans son dernier rapport mensuel publié début juillet, l’Opep fait état d’une hausse de 264 100 barils
    par jour de la production de ses 14 pays membres pour atteindre 32,858 millions de baril/jour en juin. Dans ce contexte, les espoirs d’une possible réduction de l’offre
    mondiale, toujours surabondante, sont minimes. L’excédent s’est chiffré à 2,52 millions
    de barils par jour au premier trimestre 2016. Face au statu quo, le ministre russe de l’Energie a jugé que les objectifs de coopération de son pays avec l’Opep se résument désormais en un échange d’informations et d’analyses sur le marché pétrolier.

    La question des prix constitue l’un des points d’achoppement entre les pays. Alors que
    le ministre saoudien du Pétrole pense que l’industrie pétrolière a besoin d’un prix
    supérieur à 50 dollars le baril pour soutenir les investissements, Alexander Novak
    s’attend à ce que les cours évoluent dans une fourchette de 40 à 50 dollars cette année. Interrogé sur une éventuelle nouvelle rencontre avec les dirigeants saoudiens, le ministre russe de l’Energie a répondu qu’il allait «probablement» rencontrer le nouveau ministre saoudien en Algérie en septembre, à l’occasion de la tenue d’une réunion ministérielle
    du Forum international de l’énergie.

    Hocine Lamriben
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    Post Le pétrole achève la semaine en nette hausse

    Le pétrole achève la semaine en nette hausse

    Le brent au-dessus de 47 dollars
    le 14.08.16 | 10h00


    Les cours de l’or noir ont achevé la semaine de cotation, vendredi, sur une note d’optimisme,
    affichant des valeurs au-dessus de 47 dollars à Londres, place de cotation du pétrole algérien.


    Un seuil inespéré jusqu’alors, après la dégringolade qu’ont connue les cours
    durant le mois de juillet et la première semaine du mois d’août. Les espoirs
    fondés sur la réunion d’Alger, prévue fin septembre entre pays Opep et non Opep, maintiennent les cours sur une courbe haussière malgré des indices encore
    probants d’un excédent de l’offre.
    La semaine aura été en tout cas tumultueuse,
    imprimant aux cours du pétrole une cadence hachurée de baisses et de remontées éphémères, avant que l’optimisme ne gagne la partie en fin d’échanges, lors de la
    dernière journée de cotation, suite aux déclarations du ministre saoudien de l’Energie
    qui affichait un penchant inattendu de l’Arabie Saoudite pour l’option du gel de la production. Les prix ont ainsi regagné des sommets dès jeudi, bondissant de façon spectaculaire en raison des propos du ministre saoudien rapportés par les médias.
    Khaled Al Faleh a déclaré que son pays, qui est le plus important producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pourrait prendre part à une
    action coordonnée pour aider à équilibrer le marché pétrolier.
    Des déclarations jugées
    de bon augure dans la perspective d’une réunion informelle de l’OPEP à Alger,
    annoncée en début de semaine. Le brent a ainsi clôturé la séance de cotation de
    vendredi à 47,19 dollars tandis que le WTI a atteint le même jour 44,72 dollars, son
    plus haut en trois semaines. «La raison pour laquelle le sentiment s’est retourné pour
    la première fois depuis le vote en faveur d’un Brexit fin juin au Royaume-Uni, c’est
    que l’on est de nouveau optimistes quant à la solidité de la demande et à une
    stabilisation de l’offre», a résumé un analyste cité par les agences de presse. Les
    cours avaient chuté en juillet, face à la prise de conscience du niveau toujours élevé
    de l’offre ainsi qu’aux incertitudes sur la demande, et ils tentent désormais de se
    redresser tout en observant des fluctuations importantes depuis le début du mois
    d’août.
    L’annonce en début de semaine d’une réunion extraordinaire de l’Opep a
    relancé les espoirs d’un accord de gel de la production, après l’échec d’un sommet
    en ce sens en avril entre la Russie et la plupart des membres de l’Organisation. Dans
    le même ordre d’idées, les observateurs n’étaient pas tous d’accord sur les conclusions
    à tirer sur le marché d’une série de trois rapports mensuels, respectivement publiés
    cette semaine par le département américain de l’Energie, l’OPEP et l’Agence
    internationale de l’énergie (AIE), bras énergétique de l’OCDE.
    Dernier en date, jeudi,le rapport de l’AIE a certainement alimenté la hausse des cours
    en annonçant qu’«il n’y aurait pratiquement aucune surabondance au second semestre»,
    a souligné un expert du marché.


    Zhor Hadjam
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    Post Les prix en ballottage

    Les prix en ballottage
    Marché pétrolier
    le 06.09.16 | 10h00

    Les prix du pétrole sont repartis à la hausse
    hier, à Londres comme à New York.
    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **
    Ils ont bondi de quelque 5% dans la matinée après une déclaration commune
    signée par les ministres saoudien et russe de l’Energie en marge du sommet
    du G20 à Hangzhou, en Chine. Les deux pays producteurs se sont engagés
    hier à une «étroite coopération entre pays exportateurs pour soutenir la stabilité
    du marché du pétrole», sans se prononcer sur la possibilité d’un gel du niveau
    de leur offre discutée sans succès en début d’année.
    Dans le sillage dudit accord,
    les cours du brut ont retrouvé toute leur vigueur, bondissant de plus de 2 dollars
    durant les échanges de la matinée. Les deux colosses de la production pétrolière
    mondiale ont repris langue, six mois après l’échec des pourparlers de Doha.

    Dans une déclaration commune qualifiée d’historique par le ministre russe de
    l’Energie, Alexandre Novak, les ministres ont reconnu «l’importance d’un dialogue constructif et d’une coopération étroite entre les principaux pays exportateurs afin
    de soutenir la stabilité sur le marché du pétrole et garantir un niveau constant d’investissements sur le long terme».
    Aussitôt, les marchés se sont sentis fiévreux,
    mais gardaient la tête froide, bien que l’engagement russo-saoudien ait été suivi par
    la mise sur pied d’un groupe de travail chargé de présenter «des recommandations concernant les mesures et les actions communes à prendre pour garantir la stabilité
    et prédictibilité du marché».
    Certains autres producteurs du Conseil de coopération
    des pays du Golf (CCG), à l’instar des Emirats arabes unis et du Koweït, se sont illico presto laissés embarquer dans cette vague d’optimisme naissant après plusieurs
    semaines de déprime sur les marchés.
    Cependant, l’absence d’un accord clair sur le
    gel de la production a aussitôt refroidi les ardeurs, renvoyant la suite des conciliabules
    à la réunion des producteurs prévue à Alger à la fin du mois en cours. Il y a bon espoir
    que la réunion d’Alger aboutisse à un début de réaction des pays producteurs.

    En effet, à trois semaines de ladite réunion des 14 pays de l’OPEP, en marge d’un
    Forum énergétique à Alger, cette reprise du dialogue russo-saoudien apparaît à
    beaucoup d’analystes comme particulièrement opportuniste, sans que cela ne préjuge d’une quelconque action concrète le jour venu. Certains analystes estiment que si
    accord il y a, il doit être global en incluant plusieurs des poids lourds de l’Opep,
    dont l’Irak et l’Iran, ainsi que d’autres producteurs non Opep.
    Bien que l’Algérie ne
    lésine sur aucun moyen logistique et diplomatique pour la réussite de son forum,
    l’espoir d’une réaction immédiate est fragile, quand bien même les deux poids lourds
    de l’offre mondiale se soient réconciliés. Alors que les Saoudiens restent scotchés
    à une ligne défendue à cor et à cri depuis une longue date, les Irakiens pompent à
    plein régime, à l’heure où les Iraniens, qui reviennent depuis peu sur le marché, ne
    jurent que par leur droit à retrouver leur quota d’avant les sanctions occidentales.

    De son côté, la Russie était favorable à l’option d’un gel de la production, tout en
    répétant néanmoins, par la voix de son ministre Alexandre Novak, que l’Iran devait
    pouvoir augmenter ses volumes d’extraction.
    Face à de telles positions, les débats promettent d’être houleux à Alger. Après s’être entretenu avec son homologue
    iranien Bijan Zanganeh, le ministre de l’Energie Noureddine Bouterfa s’est réuni, hier
    à Doha, avec le ministre qatari de l’Energie et de l’Industrie, Mohammed Saleh Al Sada,
    et le secrétaire général de l’Opep, Muhammed Sanusi Barkindo, pour discuter de la situation du marché pétrolier en prévision de la réunion informelle de l’Opep, prévue
    le 27 septembre à Alger.
    Ne souffrant d’aucune ambiguïté, Alger cherche à concilier les pays producteurs entre la nécessité de parvenir à des solutions consensuelles
    susceptibles de «stabiliser le marché pétrolier à un niveau de prix acceptable», selon Noureddine Bouterfa. Lors d’une conférence de presse commune, M. Boutarfa a jugé qu’«un prix du pétrole inférieur à 50 dollars n’est pas acceptable et n’est favorable ni
    aux pays producteurs ni à l’économie mondiale dans son ensemble».
    Tous les regards
    sont rivés sur Alger, un test de volonté pour chacun des pays producteurs.


    Ali Titouche
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    Post Pétrole-Chute de 22% des investissements pétroliers en 2016

    Pétrole
    Chute de 22% des investissements pétroliers en 2016


    le 21.09.16 | 10h00

    Les investissements dans le secteur pétrolier s'effondrent en raison de la baisse des prix du brut, ce qui
    représente une menace pour l'avenir, a averti hier, à Rome, le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo
    .


    Les investissements dans l'exploration pétrolière ont diminué de 26% en 2015
    et une «baisse supplémentaire de 22% est attendue cette année», a-t-il déclaré
    lors d'une conférence organisée par ENI, le groupe énergétique italien.
    Pour renverser cette tendance, «le processus de rééquilibrage du marché doit
    être accéléré», a-t-il souligné, ajoutant que la prochaine réunion informelle
    de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, prévue le 27 septembre
    à Alger, en serait l'occasion.
    Producteurs et consommateurs de pétrole
    «doivent se retrouver tous ensemble pour répondre à ces défis majeurs qui
    représentent une menace pour l'avenir», a-t-il déclaré. Car pour répondre
    à une demande de quelque 94 millions de barils consommés chaque jour dans
    le monde, il faudra des investissements massifs de l'ordre de quelque
    10 000 milliards de dollars d'ici 2040, a affirmé M. Barkindo.


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    Post Les cours se stabilisent autour des 50 dollars

    Les cours se stabilisent autour des 50 dollars
    Pétrole /Marchés pétroliers
    le 01.10.16 | 10h00

    Les cours du pétrole rebondissaient légèrement hier en fin d’échanges européens, flirtant avec le seuil symbolique des 50 dollars le baril après l’accord de
    l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur un gel de la production.


    Vers 17h30, heure algérienne, le baril de brent de la mer du Nord pour
    livraison en novembre, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 50
    dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
    19 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile
    Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même
    échéance gagnait 25 cents à 48,08 dollars.
    Les cours de l’or noir se sont
    envolés cette semaine, après avoir clôturé vendredi dernier à 45,89 dollars
    pour le brent et 44,48 dollars pour le WTI, à la faveur du rendez-vous
    d’Alger. Les pays de l’OPEP se sont accordés, mercredi soir, pour limiter
    leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, ce qui a déclenché
    le rebond des cours. «Le scepticisme sur la faisabilité de cet accord explique
    pourquoi le baril de brent n’arrive pas à franchir le seuil des 50 dollars»,
    expliquait Jasper Lawler, de CMC Markets. «Nous avons le sentiment que
    tant que les détails n’ont pas été réglés, la hausse restera modérée», estimait-il.

    Parmi ces «détails», la position de la Russie, l’un des plus gros producteurs
    mondiaux mais pas un membre de l’OPEP, reste à définir. Alors que le pays a
    atteint un niveau de production record en septembre, 11 millions de barils par
    jour, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, n’a pas clairement affiché,
    hier, une volonté de se limiter : «Nous parlons de maintenir les niveaux qui ont
    été atteints. Mais savoir à quel niveau, c’est encore en discussion.»
    L’OPEP devrait
    donner plus d’informations sur cet accord lors de sa prochaine réunion, fin
    novembre à Vienne. Il faut dire que la conjoncture a été également peu favorable
    à une montée en puissance des cours, même après la décision de l’Opep de réduire
    sa production.Le marché était dominé par les inquiétudes sur la Deutsche Bank.
    «Des indicateurs économiques médiocres en Asie et surtout les inquiétudes qui s’accentuent sur la situation de Deutsche Bank ont fait monter le dollar, ce qui a
    pesé sur le pétrole», a expliqué John Kilduff de Again Capital. Le pétrole, libellé en
    dollar, souffre généralement d’une hausse du cours du billet vert qui le rend plus
    onéreux pour les acheteurs utilisant d’autres monnaies.
    Des fonds d’investissements
    ont réduit leur exposition à Deutsche Bank, ont confié à l’AFP deux sources anonymes proches du dossier, ce qui a ravivé les inquiétudes sur la santé financière de la banque allemande. «Cela rappelle également de mauvais souvenirs, quand en 2008 la chute
    de Lehman Brothers avait été le début de la crise financière et du krach de tout,
    y compris le pétrole», a indiqué John Kilduff.

    Rédaction Économie
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    Post Marché pétrolier-Le brent au plus haut depuis 18 mois

    Marché pétrolier
    Le brent au plus haut depuis 18 mois

    le 04.01.17|10h00

    Trois jours après l’entrée en vigueur de l’accord de l’OPEP sur la limitation de la production,
    les cours pétroliers mondiaux embrassent des niveaux jamais vus depuis un an et demi,
    entamant ainsi l’année sous de meilleurs auspices.


    Dans la matinée d’hier, rapporte l’AFP, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars franchissait légèrement la barre des 58 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, marquant ainsi une hausse plus qu’appréciable de 1,27 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le light sweet crude (WTI) pour le contrat de février gagnait, lui aussi, 1,25 dollar pour s’établir à près de 55 dollars le baril.Au plus haut depuis juillet 2015, les prix du brut entament ainsi l’année à des niveaux quelque peu inattendus, les marchés affichant une confiance quasi-totale à l’égard des engagements de réduction de l’offre pris par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres pays producteurs, en novembre dernier. «La foi des marchés dans l’accord de réduction de la production, qui devrait être appliqué par les producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres pays non membres, suffit à déplacer des montagnes», ont commenté en
    ce sens les analystes de Commerzbank, cités hier par l’AFP. Tempérant quelque
    peu ce nouvel élan d’enthousiasme, Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, note pour

    sa part que «l’année 2017 démarre sur les chapeaux de roue, mais devrait finir bien plus modestement, car la production de pétrole de schiste américain devrait augmenter». Plus onéreux à produire que le pétrole conventionnel, le schiste américain a connu un net ralentissement du fait de la chute des prix du pétrole le rendant peu rentable, mais pourrait retrouver plus d’attrait si les engagements de réduction de l’offre sont respectés par les membres et non-membres de l’OPEP.A cet écueil d’une reprise de la production américaine, qui pourrait venir refroidir la
    confiance actuelle des marchés, s’ajoutent d’autres sources de réticence, à savoir notamment le niveau record de la production de la Russie en 2016, ainsi qu’une hausse de la production en Libye, qui n’est pas concernée par les limitations de l’offre convenues au sein de l’OPEP. Au demeurant, nombre d’analystes soutiennent que même si la nouvelle stratégie de l’OPEP visant une maîtrise de l’offre est
    actuellement efficace, son effet sur les prix ne devrait néanmoins être durable que si la demande mondiale de brut s’améliore et que l’Organisation accepte de prolonger ses engagements de réduction au-delà de juin 2017. En décembre dernier, convient-il de rappeler, les membres de l’OPEP ainsi que onze autres producteurs de pétrole,
    dont notamment la Russie, se sont officiellement mis d’accord pour réduire leur production de près de 1,8 million de barils par jour au total, et ce, pour une période de six mois à compter du 1er janvier 2017. Cet accord historique aura ainsi permis d’enrayer la chute des cours pétroliers, le baril se rapprochant désormais d’un niveau de 60 dollars, après avoir chuté à moins de 30 dollars il y a à peine une année.

    Akli Rezouali




    Dernière modification par zadhand ; 04/01/2017 à 11h12.
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