Les cours bloqu�s sous les 50 dollars
March� p�trolier
le 02.07.16|10h00
Les cours p�troliers mondiaux restent invariablement bloqu�s sous
le seuil psychologique des 50 dollars le baril, malgr� quelques
perspectives de r�ajustement du march� et de relative contraction
des exc�dents d�offre mondiale de brut.Dans la journ�e d�hier,
les cours restaient encore sur leur glissade de jeudi, subissant
notamment les effets de la nette appr�ciation du dollar, suite � une
intervention du gouverneur de la Banque d�Angleterre (BoE)
Mark Carney. Vers 10h GMT, rapportait ainsi l�AFP, le baril de brent
de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c�est le premier
jour d�utilisation comme contrat de r�f�rence, �voluait autour de
49,59 dollars sur l�InterContinental Exchange (ICE) de Londres,
perdant 12 cents par rapport � la cl�ture de la veille.Sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), le prix du baril de light sweet crude (WTI),
pour livraison en ao�t, reculait pour sa part de 13 cents pour s��tablir �
48,20 dollars. �Il semble ce jeudi que les prix du brut ont atteint des
niveaux non viables avec un dollar qui s�est renforc� dans le sillage de
commentaires accommodants de Mark Carney�, observaient
Michael van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
Le gouverneur de la BoE, faut-il en effet le souligner, avait pr�venu
avant-hier que la Banque centrale britannique pourrait assouplir sa politique
mon�taire d�s cet �t�, comme une r�ponse exceptionnelle � la d�cision
du Royaume-Uni de quitter l�Union europ�enne. Aussi, l�annonce par la
Banque d�Angleterre qu�elle allait mettre en place des op�rations de pr�ts
aux banques hebdomadaires pour trois mois et les propos de Mark Carney
laissant attendre de nouvelles mesures d�assouplissement mon�taire d�s
cet �t� ont plomb� la livre et m�me l�euro, tout en profitant � l�inverse au dollar.
Aussit�t, la hausse de la monnaie am�ricaine n�a pas manqu� de peser sur
les achats de brut, libell�s en dollar, les rendant plus co�teux pour les
investisseurs disposant d�autres devises.Outre cette appr�ciation du billet vert,
d�autres facteurs ont �galement contribu�, ces quelques derniers jours, � freiner
la reprise esp�r�e des cours, dont notamment un acc�s de prises de b�n�fices
avant un long week-end aux Etats-Unis et le d�but de n�gociations destin�es �
�viter une gr�ve des travailleurs de l�industrie p�troli�re en Norv�ge.
S�y ajoutent,selon des analystes du march�, les derniers avertissements de
Goldman Sachs, selon lesquels la normalisation de la production p�troli�re
nig�riane va compromettre l�actuelle estimation de la banque d�un prix du
p�trole � 50 dollars au second semestre de 2016.
Akli Rezouali