Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole grimpe alors que l’Opep se réunit à Vienne
Les prix du pétrole grimpaient mercredi en cours d’échanges européens, portés par l’optimisme des représentants de l’Opep sur l’accord de limitation de la production alors que s’ouvrait à Vienne leur réunion officielle.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 49,67 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,29 dollars par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 2,96 dollars à 48,19 dollars.
Les cours de l’or noir confirmaient leur volatilité ce 30 novembre, alors que les investisseurs s’accrochaient aux signaux productifs des responsables de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avant l’ouverture de leur réunion officielle.
L’humeur est généralement optimiste et positive, a déclaré le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih, juste avant la réunion, ce qui a fait bondir les cours du pétrole.
Cependant, le ministre du premier exportateur mondial a également estimé qu’il ne savait pas si un accord serait conclu.
Annoncé fin septembre par le cartel, cet accord est très attendu des marchés. En limitant la production de ses membres et de ses partenaires, il permettrait de mettre fin à la surabondance de l’offre a fait chuter les prix.
L’Arabie Saoudite semble prête à voir sa production prendre un coup, mais elle exige de voir les autres pays faire des efforts, estimait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
Cependant, certains pays du cartel estiment qu’ils devraient être exemptés d’un gel de leur production.
L’Iran, qui n’a repris ses exportations que depuis le début de l’année et la levée des sanctions internationales, demande ainsi à produire à des niveaux plus élevés.
S’il y a un accord, il se basera sur une production plus haute qu’en octobre, a prévenu le ministre iranien du Pétrole, selon l’agence Bloomberg.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 52.59 $ (+0.75 1.45% )
Les cours du pétrole se sont envolés de près de 10% mercredi, l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (Opep) ayant mis fin à deux mois de suspense par un accord jugé particulièrement ambitieux sur une limitation de son offre.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 4,21 dollars, soit 9,31%, à 49,44 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 4,09 dollars, soit 8,82%, à 50,47 dollars à l'Intercontinental Exchange (ICE), également sur le contrat pour livraison en janvier.
"L'OPEP a conclu un accord et c'est un accord solide", a résumé Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Réuni comme tous les six mois à Vienne, le cartel a annoncé que ses membres s'étaient entendus pour réduire leur production, marquant un événement sans précédent depuis 2008 ainsi que la fin d'un suspense de deux mois.
En effet, le cartel avait fait part dès la fin septembre de son intention de conclure un tel pacte, mais les cours n'avaient cessé de fluctuer face aux rumeurs plus ou moins engageantes sur la capacité et la volonté de ses membres de faire les concessions nécessaires à un tel accord.
Finalement, "c'est un très bon accord, à ma propre surprise !", a reconnu M. Yawger, résumant le sentiment général sur le marché.
- "Front uni"
Au delà du simple fait que le cartel compte, à partir du 1er janvier 2017, réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bj), les détails de l'accord semblaient inspirer confiance aux investisseurs, comme l'imposition de quotas précis aux différents pays ou la mise en place d'un comité de surveillance.
"Le cartel a montré un front uni, et c'est ce qui compte", s'est félicité Naeem Aslam, de Think Markets.
L'Arabie saoudite, membre dominant du cartel et fer de lance d'un accord ambitieux, sera logiquement le membre qui réduira le plus sa production, de presque 500.000 bj, mais l'Irak, qui s'était montré bien peu enclin à en faire beaucoup, a finalement accepté de diminuer la sienne de plus de 200.000 bj.
Quant à l'Iran, rival régional de l'Arabie saoudite, le cartel a accepté de lui laisser une marge de 90.000 bj pour augmenter encore sa production, puisqu'il achève de faire son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions.
Pour ajouter à l'euphorie générale, "la Russie a aussi accepté d'abaisser sa production de 300.000 bj", a enchaîné M. Yawger.
Membre du trio de tête des producteurs mondiaux avec l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie ne fait pas partie de l'OPEP mais les investisseurs espéraient bien qu'elle rejoigne un tel pacte.
L'accord constitue "une décision extrêmement favorable aux cours", a écrit Jason Schenker, de Prestige Economics.
"Toutefois, je ne m'attend pas à ce que la production soit autant abaissée que prévu, malgré le comité de surveillance", a-t-il relativisé.
Il comparait l'OPEP à une "banque centrale du pétrole", qui cherche par différents leviers à stabiliser ou relancer les cours de l'or noir, de la même manière que la Réserve fédérale américaine ou la Banque centrale européenne (BCE) veillent à ne pas perturber les marchés en employant une rhétorique pesant chaque mot.
Dans ce contexte écrasé par l'OPEP, les investisseurs n'ont par ailleurs guère prêté d'attention aux chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE), qui a fait état d'une baisse inattendue des réserves de pétrole mais de hausses des stocks d'essence et de produits distillés (fioul...).
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole continue de remonter, doutes sur l’impact de l’accord de l’Opep
Au lendemain de l’accord conclu par l’Opep en vue de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour, le pétrole a atteint son plus haut niveau depuis 6 semaines pour s’approcher des 53 dollars. Le Brent (référence pour le pétrole algérien), est passé mercredi au-dessus de la barre des 50 dollars. Jeudi à 14h15, le Brent était à 52,86 dollars le baril.
Le rôle du ministre de l’Énergie, Noureddine Bouterfa, dans la construction de cet accord a été salué. La conclusion de cet accord était particulièrement importante pour l’Algérie, dont la situation économique dépend largement des hydrocarbures.
Le rôle de l’Algérie
« L’Algérie a énormément travaillé sur cet accord, et le ministre (Noureddine Bouterfa) y a consacré une part substantielle de son temps, depuis des mois », a constaté Francis Perrin, président de Stratégies et Politiques énergétiques, selon Les Échos.
« Après l’échec cuisant de Doha en avril dernier, après quatre réunions de l’Opep sans aucune décision, ce n’est pas rien que d’avoir réussi à concilier les positions de pays antagonistes comme l’Arabie saoudite et l’Iran« , a-t-il poursuivi, ajoutant : « À l’Opep, (M. Bouterfa) a su prêcher inlassablement sur l’importance d’un accord pour l’intérêt commun, mais aussi pour chacun des pays membres, faisant preuve d’indéniables qualités de négociateur ».
Le fait que l’Algérie entretienne des « relations politiques apaisées » avec les autres membres de l’Opep a aussi rendu possible ce rôle de médiation, analyse Les Échos.
De son côté, la Russie, le plus grand producteur de brut hors Opep, s’est montrée disponible pour réduire sa production. Son ministre de l’Énergie, Alexandre Novak, a déclaré mercredi que son pays était prêt à « graduellement » réduire sa production de 300.000 bpj au cours du premier semestre 2017. Jeudi, M. Novak a indiqué que la réduction serait calculée sur les niveaux de novembre-décembre, rapporte Reuters.
Le ministre russe a également affirmé que la Russie accueillait favorablement la décision de l’Opep et s’attendait à ce que d’autre pays hors Opep se joignent à l’effort de réduction. C’est la première fois en 15 ans qu’une action coordonnée est menée avec la Russie par l’Opep, selon l’agence.
Jeudi, l’Azerbaïdjan a lui aussi déclaré être disposée à s’engager dans des discussions en vue d’une réduction. Le ministre russe a indiqué par ailleurs que le Mexique pourrait lui aussi participer à l’effort.
Au total, les pays hors Opep devraient réduire leur production de 600.000 bpj, la moitié de la réduction étant portée par la Russie, a affirmé Mohammed al-Sada, ministre de l’Énergie du Qatar.
Le 9 décembre, l’Opep devrait rencontrer les producteurs hors-cartel afin de discuter de leur contribution à la réduction de la production.
L’accord devrait être contrôlé pendant six mois, l’Algérie, le Venezuela et le Koweït ayant accepté de prendre part à ce contrôle.
Doutes sur l’impact de l’accord
Des doutes persistent cependant sur l’impact de l’accord sur le marché à long terme. Plusieurs observateurs font remarquer que la réduction sera calculée à partir de niveaux de production record, et pourrait par conséquent ne pas suffire à régler le problème de la surproduction des deux dernières années. Et quoi qu’il en soit, selon Goldman Sachs, il faut encore attendre pour avoir une confirmation de la participation des producteurs hors Opep à la réduction, ainsi que des preuves concrètes de la part des membres de l’Opep de baisser leur production. Il faudrait aussi avoir davantage de précisions sur ce à quoi l’Iran s’est engagé, rapporte Reuters.
« Nous réitérons notre point de vue selon lequel il s’agit d’une réduction sur le court terme, qui vise l’excès d’inventaire et non une augmentation du prix du pétrole, et qui déchaînera au contraire la production à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde », a déclaré Goldman Sachs, qui affirme : « Nous ne croyons pas que les prix du pétrole puissent durablement rester au-dessus de 55 dollars le baril », rapporte Reuters.
Par ailleurs, l’accord suppose qu’il n’y ait pas de net accroissement de la production en Libye et au Nigéria, tous deux exemptés de réduction en raison de la situation conflictuelle dans ces deux pays. Selon Morgan Stanley, les deux pays ont augmenté leur réduction récemment, ce qui pourrait être un facteur de mise en péril de la réduction globale, rapporte Barron’s.
L’impact du retrait de l’Indonésie du cartel soulève aussi des questions.
L’Arabie saoudite a accepté de prendre la « part du lion », avec une réduction prévue de 500.000 bpj. Mais Hamza Khan d’ING s’interroge sur la prise en charge par les autres membres de l’Opep de la réduction qui aurait dû être portée par l’Indonésie. Quant aux pays hors Opep, M. Khan s’interroge : « Nous ne savons pas d’où viendront les autres 300.000 bpj (de réduction). C’est un peu étrange pour nous ». Selon M. Khan, le fait que la crédibilité de l’Opep ait dépendu de l’aboutissement à un accord a contraint l’organisation à « dire quelque chose », mais « ce que cela signifie n’est pas clair », rapporte Reuters.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Selon le vice-président de Lukoil, le baril coûtera 60 USD l’an prochain
Le prix dominant du pétrole sera de 60$ le baril à la suite de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire la production pétrolière, a déclaré le vice-président de la compagnie pétrolière et gazière Lukoil, Leonid Fedun.
Après des mois de dissensions internes, les pays États membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont scellé un accord « historique » censé faire remonter les prix. Jusqu'à 60 dollars le baril, selon un vice-président du pétrogazier russe Lukoil.
L'Opep a accepté mercredi, pour la première fois depuis 2008, de plafonner sa production pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour, afin de stabiliser le marché mondial du pétrole. Les pays non membre, la Russie comprise, ont exprimé leur intention de se joindre à l'accord et de réduire leur production totale de 600 000 barils par jour. « L'histoire de trois opérations similaires de l'Opep sur le marché montre que les prix du pétrole augmentent de 50 %. Cela me permet de dire avec la plus grande certitude que le prix montera à 60 dollars l'année prochaine », a déclaré à Sputnik le vice-président de Lukoil Léonide Fédoun, dans son analyse de l'avenir de l'industrie pétrolière.M. Fedoun a ajouté que l'Iran et l'Irak seront deux principales sources d'augmentation de la production pétrolière par l'Opep. L'Iran est revenu sur le marché au début de 2016, suite à la conclusion de l'accord nucléaire. Et l'Irak, dont la production pétrolière a été perturbée par la montée des islamistes en 2014, est parvenu à récupérer de vastes champs pétrolifères avec le soutien aérien de la coalition internationale. Il a cependant signalé que la reprise des prix stimulée par la décision de l'Opep de geler le niveau de production pourrait encourager la production du pétrole de schiste aux États-Unis, qui ne font pas partie de l'Opep.
« L'Opep a réussi à stopper l'augmentation de la production de pétrole de schiste, mais la hausse du prix du pétrole pourrait entraîner une augmentation de la production de pétrole de schiste aux États-Unis », estime M. Fédoun.Jeudi, l'ancien secrétaire adjoint américain à l'Énergie Charles McConnell a déclaré à Sputnik que l'accord de l'Opep ne durerait pas longtemps et que s'il durait quand même, les producteurs américains de pétrole de schiste seraient en mesure de combler la demande mondiale. Le vice-président de Lukoil a signalé en conclusion que la nécessité de diminuer la production de pétrole en Russie ne poserait pas de problèmes techniques.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Lundi 5 décembre 2016 16:29
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 54.84 $ (+0.38 0.70% )
Le pétrole poursuit sa hausse post-OPEP
https://www.algerie1.com/media/sourc...le%20opeps.jpg
Boostés par l'accord de l'Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP) de la semaine dernière, pour limiter la production mondiale, les prix du pétrole poursuivent leur hausse lundi atteignant de nouveaux plus hauts annuels depuis plus de 17 mois.En fin de matinée de ce lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture du vendredi soir. Quelques heures auparavant, le Brent a même atteint 55,20 dollars, soit son plus haut niveau depuis 17 mois. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 54 cents à 52,22 dollars. L'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui est parvenu mercredi à Vienne à un accord pour limiter la production de ses membres de 1,2 million de barils par jour, en application de l'accord d'Alger, rassure toujours les marchés.
By Algerie1.com
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Marché pétrolier : Le Brent frôle les 54 dollars, en attendant la réunion des producteurs hors Opep
Il faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.
Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.
A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.
« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.
Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.
Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole termine la semaine à plus de 54 dollars
Très bonne nouvelle pour les pays producteurs de pétrole, les cours du pétrole remontaient ce vendredi en fin d'échanges européens et finissaient la semaine à l'équilibre à la veille d'une nouvelle réunion des pays producteurs de pétrole.Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,16 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WITI) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.
) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.Les cours de l'or noir ont oscillé au fil de la semaine pour finir en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier, quand le Brent était à 54,46 et le WTI à 51,68 dollars le baril.
Après la hausse des cours liée à l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) annoncé la semaine dernière par le cartel, qui devrait limiter sa production quotidienne de pétrole de 1,2 million de barils, les marchés cherchaient désormais à évaluer les chances d'application de cet accord.
L'OPEP a notamment annoncé que d'autres producteurs se joindraient à l'effort de ses membres, en réduisant leur production de 600.000 barils par jour.
"La position officielle de la Russie la devrait être connue ce week-end, et cela devrait accroître la volatilité lundi", a pour sa part souligné Olivier Jakob, de Petromatrix.
La Russie, un des plus importants producteurs de pétrole du monde, a affirmé qu'elle se joindrait à l'OPEP et abaisserait sa production de 300.000 barils par jour, mais la question de savoir sur quels niveaux cette baisse serait calculée restait ouverte.(Avec agences)
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Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Les cours du pétrole en hausse en Asie au lendemain de l'accord de Vienne
Quarante-huit heures après l'accord conclu à Vienne (Autriche) entre 11 pays producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les producteurs du cartel, les cours du pétrole s'appréciaient nettement lundi en Asie.L''accord en question portait sur l'engagement des pays producteurs extérieurs au cartel à diminuer leur production de 558.000 barils par jour (bpj). Ainsi vers 02H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, gagnait 2,28 dollars à 53,78 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 2,29 dollars, à 56,62 dollars. Pour rappel, la Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle abaisserait son offre de 300.000 bpj. Après avoir inondé le marché d'"or noir" et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, l'Opep était déjà parvenue le 30 novembre dernier à s'entendre sur une baisse de sa propre production de 1,2 million de barils par jour, donnant un coup de pouce aux cours. L'accord de Vienne "est clairement le catalyseur et les marchés ne tiennent pas compte de la production record de l'Arabie saoudite de novembre", a commenté Jeffrey Halley, analyste chez OANDA. Dans un signe supplémentaire envoyé aux marchés, l'Arabie Saoudite, poids-lourd du cartel, a annoncé qu'elle irait au-delà de ses promesses initiales. Vendredi à la clôture, le WTI a gagné 66 cents à 51,50 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a pris 54 cents à 54,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
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Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Pétrole : un baril à 60 ou 70 dollars en 2017 ?
Les cours du baril de pétrole devraient remonter à 60 dollars en 2017 et pourraient même atteindre les 70 dans la seconde moitié de l’année prochaine, selon une analyse du cabinet Lipow Oil publiée, ce lundi 12 décembre, sur le site internet de la chaîne de télévision américaine CNBC.
Résorption du surplus d’offre
La série des récents accords au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et avec d’autres producteurs mondiaux a contribué à un fort rebond du prix de l’or noir dès ce lundi. Selon Andy Lipow, le président du cabinet Lipow and Associates, « un baril de pétrole à 60$ est juste au tournant ».
Les cours sont soutenus par la conjonction des effets des annonces de réduction de production, ainsi que par la perspective d’une politique américaine « pro-business », à la faveur de l’entrée en fonction du président élu, Donald Trump.
Cela dit, l’analyste se montre sceptique sur le respect des quotas fixés par l’Opep de la part de pays comme l’Algérie, le Venezuela ou le Qatar. Néanmoins, la mise en œuvre, même partielle, d’une baisse de production des « trois grands » de l’Opep (Arabie saoudite, Koweit et Emirats Arabes Unis), en plus de la Russie, suffirait à booster les cours, estime Lipow.
La demande en hausse
Dans le même temps, la demande mondiale de brut continue de croître. l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sr une hausse de 1,2 million de barils par jour (bpj) en 2017, rappelle le dirigeant du cabinet spécialisé en pétrole.
Ces données, en addition à la baisse de production, suffiront à résorber l’excédent de l’offre de brut et rééquilibrer le marché pétrolier au deuxième semestre de 2017 voire plus tôt que prévu, selon certains observateurs, poursuit la même source.
Se montrant optimiste, Andy Lipow « donne rendez-vous en avril » pour savoir si et quand le cours du baril atteindrait le seuil des 70 dollars.
Retour des hydrocarbures non-conventionnels
Dans le même temps, la remontée des cours contribuera à un retour en force des producteurs de pétrole et gaz schiste américains et surtout canadiens, prédit le cabinet Lipow. Ces acteurs ont déjà trouvé le moyen d’être « rentables avec un baril à 50 dollars ou moins », souligne le dirigeant de cet organisme. Il oriente ainsi les investisseurs vers les nouveaux puits et réserves découvertes, notamment au Texas et surtout au Canada.
Autre conséquence de la remontée des cours, le marché des « tankers », ces bateaux pétroliers, devrait ralentir. En effet, le ralentissement de la production entraînera une baisse des exportations, réduisant au passage les débouchés et les besoins pour ses navires de transport d’hydrocarbures, prévient la même source.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole en forte hausse, à plus de 57 dollars, après l'accord Opep/non-Opep
https://www.algerie1.com/media/sourc..._693959248.jpg
Les cours du pétrole ont connu lundi une hausse en fin d'échanges européens, et restaient sur la mêmedynamique soutenus par l'accord de ce week-end entre les pays producteurs pour la limitation des productions.En fin d'échanges, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,02 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de
janvier gagnait 1,64 dollar à 53,14 dollars.
Durant les échanges asiatiques, les cours de l'or noir ont décollé à leur plus haut en 18 mois, le baril
de Brent atteignant 57,89 dollars et celui de WTI 54,51 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui avait annoncé que ses membres limiteraient
leur production de 1,2 million de barils par jour, a convaincu ce week-end d'autres pays producteurs de
se joindre à l'accord, ce qui a permis aux cours de s'envoler.
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