Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole creuse ses pertes, les réserves américaines s'accumulent
Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens pour la quatrième séance consécutive, une première évaluation faisant état d'une forte hausse des réserves américaines de brut et les marchés désespérant d'un accord de l'Opep.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le mois de décembre cédait 74 cents à 45,93 dollars.
Vers 09H30 GMT, le Brent a atteint 47,36 dollars et le WTI 45,88 dollars, tous deux à leurs plus bas depuis le 28 septembre et l'annonce par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'un accord de limitation de la production.
Cet accord aurait permis au cartel de résoudre le problème de surproduction mondiale, une thématique mise en exergue mardi par les données hebdomadaires sur les réserves américaines de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API).
Les réserves de brut auraient augmenté de 9,3 millions de barils la semaine dernière, plus de neuf fois ce qui était attendu par les analystes, notait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 28 octobre fasse état mercredi d'une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.
Le DoE, dont les données sont jugées plus fiables par les marchés, devrait publier son rapport hebdomadaire vers 14H30 GMT.
Les craintes sur la surproduction venaient également de l'intérieur de l'Opep. Mardi, le ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Kachiwu a annoncé que la production pétrolière de son pays était remontée à 2,1 millions de barils par jour.
Le cartel est ressorti dimanche d'un week-end de négociations sans annonce concrète sur les modalités de la limitation de sa production.
L'Organisation a affirmé que l'accord serait prêt dès sa prochaine réunion, le 30 novembre à Vienne.
By AFP
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Nouvelle baisse du cours du pétrole, doute sur l'accord de l'Opep
Les cours du pétrole ont baissé jeudi pour la cinquième séance de suite, restant au plus bas depuis plus d'un mois dans un marché qui ne parvient pas à se défaire de ses inquiétudes quant à la surabondance générale.
Le cours du "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 68 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après n'avoir connu que des séances de baisse depuis une semaine.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, qui a observé une évolution semblable, a encore cédé 51 cents à 46,35 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l'International Exchange (ICE).
"La pression reste là, faute de voir comment amoindrir l'offre pour le moment", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan. Les cours, qui évoluent depuis plusieurs jours au plus bas depuis la fin septembre, ont tenté un rebond en début de séance, mais sont vite retombés dans le rouge, faute d'actualité réellement encourageante.
Les investisseurs en sont donc revenus au contexte qui plombe le marché depuis la fin de la semaine précédente avec, d'un côté, les doutes sur un accord de baisse de la production au sein de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et, de l'autre, l'annonce d'un bond massif de presque quinze millions de barils des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis.
Sur ce dernier plan, "le problème, c'est que les raffineries américaines fonctionnent à une cadence ralentie et ne devraient pas vite reprendre leur rythme habituel", en pleine saison de maintenance, a expliqué M. Larry. "Et si les raffineries ne marchent pas, le pétrole brut n'a nulle part où aller", a-t-il insisté.
D'autres analystes notaient aussi que la production américaine risque de rebondir, car beaucoup de producteurs d'hydrocarbures de schiste sont susceptibles d'avoir accéléré leur activité à la faveur de l'embellie des cours en octobre.
Ryad monte les prix
Cet essor, sur lequel le marché est désormais totalement revenu, avait suivi l'annonce fin septembre par l'Opep d'un projet d'accord entre ses membres afin de réduire leur production. "Mais il va falloir attendre la fin du mois pour assister à de véritables actions face au niveau de l'offre", a prévenu M. Larry.
L'Opep doit encore mettre en oeuvre le texte à l'issue de son sommet du 30 novembre et les doutes règnent actuellement sur sa capacité à le faire: certains de ses membres en sont déjà exemptés, d'autres semblent désireux de l'être et les derniers chiffres en date montrent que l'offre du cartel reste à un niveau sans précédent.
Certes, dans les derniers développements en date, l'Arabie saoudite, acteur dominant du cartel, "a relevé ses prix vers ses clients asiatiques et cela peut être perçu comme une manière de témoigner de son engagement à parvenir à une baisse de la production", des tarifs plus élevés supposant une offre moindre, a rapporté Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Cette actualité a cependant semblé n'apporter qu'un bref soutien au marché, son aspect symbolique ne semblant pas peser très lourd par rapport aux doutes régnant sur la bonne volonté de pays comme l'Irak, deuxième producteur du cartel, pour freiner leur offre.
La hausse des tarifs saoudiens "peut être interprétée comme quelque chose d'encourageant, mais cela risque de n'être que le reflet de l'évolution saisonnière des raffineries et non d'un véritable rééquilibrage entre l'offre et la demande", a estimé dans une note Tim Evans, de Citi.
De façon plus engageante, "on peut espérer qu'à court terme, des déclarations optimistes de ministres de l'Opep puissent contribuer à relancer un peu les cours avant le sommet du 30 novembre", a-t-il conclu, tout en exprimant son scepticisme sur les effets concrets du projet d'accord à une échéance plus lointaine.
AFP
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
L’Arabie Saoudite menacerait d’augmenter sa production pour contrer la chute du pétrole.
Les prix du pétrole chutaient vendredi en cours d’échanges européens pour une cinquième séance consécutive de baisse, une information de presse faisant état d’un risque de hausse de la production saoudienne.
Vers 12H45 GMT (13H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,74 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en décembre perdait 39 cents à 44,27 dollars.
Vers 12H15 GMT, les cours de l’or noir ont atteint leur plus bas depuis mi-septembre, à 45,50 dollars le baril pour le Brent et à 44,06 dollars pour le WTI.
Alors que les prix se stabilisaient en début de séance, ils ont plongé après une information de presse plombant encore plus les perspectives de l’accord sur une limitation de la production.
« Les mauvaises nouvelles s’accumulent, puisque les Saoudiens menacent d’augmenter leur production selon la presse. Dans les faits, personne n’a le doigté nécessaire pour faire aboutir les négociations de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) », résumait Naeem Aslam, analyste de Think Markets.
L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, faisait partie des rares membres du cartel à s’être engagé à limiter sa production dans le cadre de l’accord trouvé fin septembre à Alger.
Lors d’une réunion de travail le week-end dernier, dont aucune information concrète n’était ressortie, l’Arabie Saoudite aurait menacé d’augmenter sa production si l’Iran, son rival géopolitique, refusait de s’imposer un plafond de sa production à 4 millions de barils par an, rapportait la presse vendredi.
Les observateurs attendent avec impatience la réunion officielle de l’Opep, le 30 novembre à Vienne, pour savoir si l’accord sera finalisé.
« Il y a d’autres risques pour les marchés du pétrole à court terme, avec notamment l’élection présidentielle américaine la semaine prochaine », notait par ailleurs Jameel Ahmad, analyste de FXTM
By Algerie 360
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole en hausse après l’effet "Comey-Hillary", Boutarfa "rassure" sur l'avenir de l'accord de l'OPEP d’Alger
Le dernier rebondissement de la campagne américaine où le directeur du FBI, James Comey, a annoncé, à deux jours du scrutin présidentiel, que l’examen des courriels de Hillary Clinton ne changeait pas à sa recommandation de ne pas poursuivre la candidate a comblé d’aise ses partisans… Et aussi les marchés pétroliers qui étaient orientés à la hausse en Asie après une semaine particulièrement déprimée.
James Comey, le patron du FBI a plombé la campagne de Hillary Clinton en faisant une intrusion à dix jours du scrutin à travers un courrier évasif adressé aux responsables du Congrès pour les informes de la découverte de nouveaux messages liés à l'utilisation par Hillary Clinton d'un serveur privé lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.
Un message très vague qui a rapidement relancé Donald Trump dans la campagne et qui a poussé le président Barack Obama à s'interroger sur l'action du chef du FBI. " Il existe une norme selon laquelle lorsqu’il y a des enquêtes, nous ne travaillons pas sur des insinuations, des informations incomplètes ou des fuites »,
A deux jours du scrutin, le patron du FBI vient de nouveau de créer la surprise qui soulage Hillary Clinton. Les traders, dont la préférence va largement vers Hillary Clinton, ont été également rassurés d’apprendre que l’avenir judiciaire de leur favorite n’était plus menacée. Vers 04h30, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 44 cents à 44,51 dollars. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en janvier, progressait de 37 cents à 45,95 dollars.
Mais l’effet Comey-Hillary ne change pas fondamentalement la donne où la surabondance de l’offre pèse toujours sur les marchés. Le Département américain de l'Energie (DoE) a rafraichi les ardeurs des investisseurs en annonçant une hausse record de 14,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 28 octobre.
Boutarfa : "Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger"
Ce facteur s’ajoute aux doutes, entretenus par des articles-rumeurs, tendant à mettre en doute la capacité de l’OPEP à mettre en œuvre l’accord de principe conclu le 28 septembre dernier à Alger pour une baisse de la production du pétrole dans une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour pour stabiliser les prix.
Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa a réagi dimanche à ces rumeurs qui pèsent lourdement sur les marchés en insistant sur le fait que l’accord d’Alger n’était pas remis en cause.
"Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d'Alger est en train d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a pas été remis en cause", a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de signature d'un contrat entre les groupes algérien Sonatrach et chinois CPECC portant réhabilitation de la raffinerie de Sidi R’Zine à Alger.
Ce comité technique, a-t-il poursuivi, "a déjà réglé pas mal d'éléments techniques" et proposé, entre autres, que la durée de l'accord soit d'une année à partir de janvier 2017 avec révision au bout de six mois.
"Les quotas (de production) seront arrêtés lors de la prochaine réunion" le 28 novembre à Vienne, a-t-il poursuivi. "Chaque pays réduira (sa production) en fonction de son volume de production actuel".
Après l’optimisme provoqué par l’accord d’Alger puis la rencontre OPEP et non-OPEP à Istanbul le 13 octobre, le pétrole a connu une hausse sensible, le Brent atteignant jusqu’à 53 dollar le baril, un record pour 2016. Mais les rumeurs sur les dissensions au sein de l’OPEP et les données sur la surabondance de l’offre ont, au cours de la première semaine de novembre, effacé l’embellie d’octobre.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Les prix de l’énergie devraient gagner 25% d’ici fin 2017 selon la Banque mondiale (média)
http://www.maghrebemergent.com/images/ptrole-papier.jpg
Leur hausse succède à une baisse de 15% en 2016. Elle a été déjà été amorcée au troisième trimestre de l’année en cours, avec, aux Etats-Unis, des prix du charbon qui ont gagné 30% et du gaz naturel qui ont gagné 33 %.
Les prix de l'énergie devraient augmenter de près de 25 % d'ici la fin de l'année 2017, selon des « prévisions récentes » de la Banque mondiale rapportées par le site spécialisé Boursorama
By Maghreb emergent.Une reprise solide devrait concerner le pétrole, suite à la décision des pays de l'OPEP de limiter leur production l'année prochaine, ainsi que le gaz naturel et le charbon, en une tendance opposée à celle de l’année 2016, marquée par une baisse de 15% des prix matières premières énergétiques.Le troisième trimestre 2016, indique Boursorama, a déjà amorcé cette reprise avec, aux Etats-Unis, des prix du charbon qui ont gagné 30% et du gaz naturel qui ont gagné 33%.Pour rappel, le dernier panorama des énergies de la Banque mondiale, rendu public en octobre dernier, a annoncé un baril de pétrole à 55 dollars pour l’année 2017, contre 43 dollars en moyenne pour l’année 2016. La tendance haussière qui a commencé fin septembre devrait ainsi se poursuivre si la réunion de l’Opep fin novembre destinée à limiter la production de cette organisation, est couronnée de succès.
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE
Déjà un trou supplémentaire de 2 milliards de dollars dans le budget 2017
Les cours du baril de brut sont en net repli ces derniers jours. Ils passaient en fin de semaine sous la barre des 45 dollars pour le baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) coté à Londres. Or, le gouvernement algérien a fait le choix de calculer la Loi de Finances pour 2017 sur la base d’un prix de référence du baril de 50 dollars… Cherchez l’erreur.
La LF 2017, telle qu’adoptée par le Conseil des ministres, prévoit un déficit budgétaire de près de 12 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année. C’est une réduction de plus de moitié par rapport au trou dans le budget de l’année en cours, estimé à 26 milliards de dollars. Pour atteindre un tel objectif, l’État a largement coupé dans les dépenses publiques, que ce soit pour le budget de fonctionnement ou celui d’équipement (investissements). En fin de compte, l’Algérie entre dans une phase de rigueur, voire d’austérité budgétaire.
Déjà 2 milliards de dollar supplémentaires
Surtout, c’est le choix d’un prix de référence de 50 dollars, au lieu des 37 dollars habituels, qui permet un niveau de déficit réduit aussi fortement d’une année sur l’autre. Or, avec le fléchissement des cours du brut, le trou dans les finances public va grandir à vue d’œil.
En effet, la LF 2017 prévoit des recettes de fiscalité pétrolière de l’ordre de 2 200 milliards de dinars sur la base d’un baril à 50 dollars. Or, avec un baril à 45 dollars, ces rentrées ne seront plus que de 1980 milliards de dinars. En somme, ce sont déjà 220 milliards de dinars en moins dans le budget de l’État. Ceci porterait le déficit à un peu plus de 14 milliards de dollars, soit environ 2 milliards supplémentaires.
Le plus inquiétant est que les cours sont, comme toujours, tributaires de facteurs externes. La prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 30 novembre à Vienne, doit entériner et formaliser l’accord d’Alger sur une réduction des plafonds de production des pays membres du cartel. Tout échec – probable à ce stade, selon les experts – ne manquera pas de précipiter les cours du baril à des niveaux inférieurs. Le déficit budgétaire de l’Algérie n’en sera, lui, qu’accentué.
By TSA
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
L'Iran plombe les prix du pétrole
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse ce 14 novembre à New York après de nouveaux éléments alimentant les craintes d'une offre élevée de l'Opep, notamment l'Iran, et donc les doutes sur un accord au sein du cartel à la fin du mois.
Le prix du light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, perdait 51 cents à 42,90 cents sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours sont vraiment plombés par l'annonce lors de week-end que l'Iran allait accroître sa production de quelque 200.000 barils par jour (bj) avec l'ouverture de nouveaux gisements, a rapporté John Kilduff, d'Again Capital.
Cette annonce est jugée de mauvais augure à l'approche le 30 novembre d'un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont est membre Téhéran. Le cartel doit y entériner un projet d'accord de baisse de la production entre ses membres, que les investisseurs espèrent voir rejoints d'autres pays comme la Russie.
L'actualité sur l'Iran va rendre d'autant plus difficile un accord au sein des membres de l'Opep et avec d'autres acteurs, a prévenu M. Kilduff.
Certes, l'Iran, qui fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, est théoriquement exempté de participer à ce pacte, de même que la Libye et le Nigeria, mais en faisant preuve de mauvaise volonté, Téhéran risque de froisser son grand rival régional, l'Arabie saoudite, qui domine l'Opep et tente pour l'heure de défendre ce projet d'accord.
Qui plus est, les annonces de l'Iran n'ont fait que s'ajouter à un rapport mensuel de l'Opep, qui estime que la surproduction mondiale atteindra 950.000 barils par jour l'année prochaine, en se basant sur une comparaison de la production actuelle de ses membres avec des projections pour 2017, ont rapporté dans une note les experts de Commerzbank.
Et cela ne prend même pas en compte la hausse de la production iranienne, ont-ils souligné, remarquant que l'Irak était aussi en train d'accélérer nettement sa production.
Alors que les cours avaient bondi après l'annonce du projet d'accord de l'Opep, ils sont revenus à leur niveau de la mi-septembre, face à l'incapacité du cartel à faire des annonces concrètes malgré de multiples réunions, et sont tous proches de chuter encore plus bas à New York.
By HuffPost
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole rebondit fortement à New York, l'Opep restant au centre du jeu
Les cours du pétrole montaient nettement mardi à l'ouverture à New York, les investisseurs se motivant à repasser à l'achat face au bas niveau des prix et prenant comme prétexte de nouvelles rumeurs sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, prenait 1,08 dollar à 44,40 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Je ne suis pas certain de ce qui explique" cette forte hausse, a reconnu Kyle Cooper de IAF Advisors. "On avait beaucoup baissé en peu de temps, donc un rebond n'a rien d'inhabituel."
Les cours pâtissent depuis plusieurs semaines de doutes désormais généraux sur les chances de concrétisation d'un pacte de réduction de l'offre au sein de l'Opep, alors que l'annonce fin septembre d'un accord préliminaire en ce sens avait provoqué une brève embellie en octobre.
Certes, mardi, le rebond des cours, tombés la veille au plus bas depuis août en cours de séance, peut s'expliquer par "les derniers efforts diplomatiques en date du Qatar, du Venezuela et de l'Algérie pour parvenir à un compromis lors du sommet de l'Opep", le 30 novembre, ont avancé dans une note les experts de Commerzbank.
Selon des rumeurs de presse, ces trois membres de l'Opep sont engagés dans une opération de dernière minute pour réconcilier les positions divergentes au sein du cartel, l'Algérie et le Venezuela souffrant particulièrement de difficultés budgétaires face au bas niveau des cours.
"Manifestement, le marché se remet à croire à une baisse de la production de l'Opep, après s'être auparavant montré de plus en plus pessimiste", ont-expliqué les experts de Commerzbank.
Parmi les autres éléments encourageants, ils faisaient état de rumeurs selon lesquelles l'Iran avait manifesté sa bonne volonté de geler sa production à quatre millions de barils par jour (bj), soufflant le chaud et le froid après annoncé lors de week-end une hausse de son offre à quasiment ce niveau.
L'Iran est censé être exempté de participer à l'accord, puisqu'il est en train de faire son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, mais tout durcissement de son ton risque de froisser l'Arabie saoudite, son grand rival régional et le membre dominant de l'Opep.
By HuffPost
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Le pétrole en hausse, perspective d’un accord entre les pays producteurs
Le pétrole reprend sa course haussière, poussé les déclarations de l’Iran et de la Russie, qui ont réitéré leur soutien au gel de la production. Lundi, le baril de Brent (référence pour le pétrole algérien) est remonté à 47,80 dollars (14h15), soit une augmentation de 94 centimes depuis la clôture vendredi. Un signe d’espoir quant à la perspective d’un accord entre les producteurs de pétrole lors de leur rencontre à Vienne le 30 novembre.Les déclarations par l’Iran et l’Irak, membres de l’Opep, et de la Russie, producteur hors-Opep, ont créé un certain optimisme des marchés quant à la réalisation de l’Accord. L’Iran serait favorable à un gel de leur production au niveau actuel. L’Irak a, pour sa part, affirmé avoir des propositions pour renforcer l’unité de l’Opep avant leur rencontre.Le président russe Vladimir Putin a affirmé qu’il ne voyait « pas d’obstacle » à un accord entre les pays de l’Opep, et que la Russie pourrait geler sa production aux niveaux actuels, rapporte Bloomberg.
By TSA
Re : L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole
Entretien. La hausse du prix du pétrole pour bientôt ?/ Le scepticisme d’un ancien responsable de Sonatrach
Saïd Beghoul est n ancien directeur de la division exploration à Sonatrach. Aujourd’hui, il est consultant indépendant dans le domaine des hydrocarbures. Il décortique pour Algérie-Focus le sommet des pays Opep-hors Opep, qui se tiendra ce mercredi 30 novembre à Vienne (Autriche).
Entretien réalisé par Mehdi Bsikri
1-Quelle lecture pouvez-vous présenter suite à la décision de l’Arabie Saoudite de ne pas prendre part à la réunion programmée à Vienne lelundi 28 novembre, prétextant que les pays du cartel doivent d’abord se mettre d’accord avant de rencontrer les pays non-Opep?
Ma première lecture est que l’Arabie Saoudite sait de plus en plus, à mesure que la réunion avance, que la Russie se rétracte. En effet, la Russie vient de dire « niet» à la proposition de l’OPEP aux non-OPEP de réduire leur production de 880 000 barils par jour (b/j) pendant 6 mois à compter du 1er janvier 2017. Lors de la réunion technique d’Istanbul du 10-13 octobre, la Russie s’est intéressée, certes, aux discussions avec les représentants de l’organisation mais n’a pas pris de décision. Le patron de Lukoil ( le plus grand producteur russe de pétrole, ndlr) avait auparavant décliné toute réduction de sa production. En plus, les Russes n’ont que très peu prononcé le mot réduction et le gel serait leur geste maximal et éventuel. Le plan de développement pluriannuel de la Russie risque d’être perturbé en cas de réduction, voire de gel. Donc l’Arabie Saoudite se voyant contrainte à prendre en charge l’essentiel de la coupe OPEP (au moins 500 000 b/j) veut discuter avec le cartel de la nécessité de faire pression sur l’Iraq et l’Iran pour qu’ils acceptent de contribuer par des réductions. Elle cherche peut-être à alléger la coupe proposée aux non-Opep si l’Iraq et l’Iran contribuent avec des coupes compensatrices.
2-L’Irak affirme avoir besoin de ressources suite aux efforts pour la prise de Moussoul. L’Iran persiste pour produire afin de fructifier son économie, longtemps sous embargo. Avec ces deux équations, est-ce le scénario de la baisse ou du gel qui va primer ?
Il était question, il y a une semaine, que l’Iran allait accepter une proposition de l’Opep de geler sa production à 3,93 millions b/j, alors que l’Iran voulait atteindre 4 à 4.2 millions b/j d’avant sanctions. Il semblerait que l’Iran a bien réfléchi à la proposition de l’OPEP et il se pourrait qu’il finira par geler sa production à ce niveau mais pas pour plus de 6 mois. Pour l’Iraq, il y a un besoin urgent en matière de payement de ses partenaires du fait de ses contrats de services. Il est possible qu’avec ses dettes envers le FMI d’un montant de 5.3 milliards de dollars comme aide pour combattre l’État islamique, l’Iraq pourrait continuer à demander à être exempté comme la Libye et le Nigéria.
3-Croyez-vous à la réussite de ce sommet Opep-hors Opep?
L’Opep n’a pas intérêt dans un remake de Doha, d’avril dernier. Donc un accord est presque une certitude. Mais un accord ne suffit pas. La réussite ce n’est pas sortir avec un accord mais que ce dernier soit efficace en matière de remontée conséquente et durable des prix. Partant de ce principe, je pense que le marché va réagir positivement mais pas pour longtemps car la prétendue réduction va être compensée par les producteurs non-Opep et aussi par ceux de l’Opep exemptés, la Libye, le Nigéria, voire l’Iraq et l’Iran. D’ici 2 ou 3 mois, le marché risque de revenir à la case départ. Auquel cas la réunion n’aura pas été une réussite.
bY aLGERIE fOCUS