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    Post Trois ans de prison ferme requis contre l’ex-ministre Jérôme Cahuzac

    Fraude fiscale
    trois ans de prison ferme requis contre l’ex-ministre Jérôme Cahuzac

    Jérôme Cahuzac
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    14.09.2016 à 11h39
    Mis à jour le 14.09.2016 à 15h08


    Après dix jours de procès, les réquisitions ont été prononcées,
    mercredi 14 septembre, contre Jérôme Cahuzac le parquet a
    demandé trois ans de prison ferme assortis de cinq années
    d’inéligibilité pour l’ex-ministre du budget devenu symbole de
    l’évasion fiscale, estimant que c’était le juste prix de la « trahison »
    pour avoir « sacrifié tous les principes pour l’appât du gain ».

    La procureure nationale financière Eliane Houlette a requis une
    sanction de deux ans de prison ferme à l’encontre de son ex-femme,
    Patricia Ménard, qui a « surpassé » son mari « dans la dissimulation
    de ses avoirs au fisc ». « Le seul élément qui distingue vos situations,
    c’est que lui était ministre », a-t-elle lancé.
    Un million huit cent mille
    euros d’amende ont également été requis contre la banque genevoise
    Reyl et dix-huit mois avec sursis et 375 000 euros d’amende contre
    son patron, François Reyl, suspectés d’avoir participé au blanchiment
    en renforçant l’opacité des avoirs en organisant en 2009 le transfert de
    quelque 600 000 euros à Singapour, par l’intermédiaire de sociétés
    offshore enregistrées au Panama et aux Seychelles.

    Une fraude « familiale »

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    Celui qui était devenu au gouvernement le champion de la lutte contre
    l’évasion fiscale est jugé depuis lundi 5 septembre pour fraude fiscale
    et blanchiment, ainsi que pour avoir minoré sa déclaration de patrimoine
    en entrant au premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012. Sa
    démission du ministère du budget, en mars 2013, puis ses aveux en avril,
    ont fait tanguer le gouvernement, écorné la « République exemplaire »
    voulue par François Hollande.Pendant dix jours, le procès a mis à nu les
    secrets bancaires d’un couple, « conscient de l’illégalité » des montages
    toujours plus sophistiqués. Patricia et Jérôme Cahuzac ont reconnu une
    fraude « familiale », une plongée dans l’opacité offshore comme une fuite
    en avant, mais nié avoir construit « un système organisé ».
    Au contraire,
    le procureur Jean-Marc Toublanc a dénoncé « l’organisation d’une vie
    familiale enracinée dans la fraude pendant vingt ans » : « à aucun moment
    il n’y a eu une prise de conscience. Pas même quand M. Cahuzac est
    devenu président de la commission des finances de l’Assemblée nationale »
    en février 2010 et « se fait remettre 20 800 euros en espèces sur le trottoir
    parisien ».
    Jusqu’au bout Jérôme Cahuzac a ménagé ses effets. Mardi, il a
    affirmé n’avoir « pas menti au président les yeux dans les yeux », car
    François Hollande ne lui aurait « jamais demandé » s’il avait « oui ou non
    un compte à l’étranger ». L’Elysée a démenti.


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    Post Les sénateurs critiquent la passivité du gouvernement

    Les sénateurs critiquent la passivité du gouvernement

    Fraude fiscale
    le 06.12.16 | 10h00


    Face aux critiques des sénateurs, le ministre des Finances,
    Hadji Baba Ammi, a défendu la justesse de la vision économique.
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    Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi

    Bien qu’acquiesçant à l’ensemble des solutions préconisées par
    le gouvernement à travers le projet de loi de finances 2017,
    les groupes parlementaires siégeant au Sénat ont reproché au
    département de Hadji Baba Ammi de ne pas être assez offensif
    face à la déperdition fiscale alors qu’il recourt pour la
    seconde année consécutive au relèvement des taxes et impôts.
    Pour les représentants du FLN, le gouvernement choisit clairement
    «la solution de facilité» au risque de grever le budget des
    ménages.Pour Mohamed Zoubiri, chef du groupe parlementaire FLN,
    «avant de relever les impôts, le gouvernement aurait dû prendre
    des mesures de lutte contre l’informel, la fraude fiscale, le
    marché parallèle des devises, les primes de certains cadres, les
    signes ostentatoires de richesse tels les villas et les châteaux…»
    Pour sa part, le chef du groupe parlementaire RND, Abdelmadjid
    Bouzriba, a également souhaité que «le gouvernement lutte plus
    efficacement contre l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et
    le transfert illicite de devises, et agisse pour réformer
    l’administration fiscale».Des préoccupations face auxquelles le
    ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a défendu la justesse de
    la vision économique contenue dans la loi de finances 2017 qui
    vise, selon lui, à sauvegarder les équilibres budgétaires sans
    rogner pour autant sur le volet social.S’agissant de la politique
    de recouvrement fiscal, le ministre a réitéré les arguments donnés
    à la commission parlementaire du Conseil de la nation, relevant
    qu’en matière de recouvrement fiscal les redevances du Trésor sont
    évaluées «à 7000 milliards de dinars dont 5000 milliards de dettes
    détenues contre les banques privées ayant fait faillite
    (El Khalifa Bank et la Banque commerciale et industrielle d’Algérie)
    et 1000 milliards de chèques sans provision de commerçants ou
    entreprises ayant fait faillite et n’étant pas en mesure de
    rembourser, d’individus ayant travaillé avec des registres du
    commerce falsifiés de personnes décédées et d’autres ayant abandonné
    leurs activités et versé dans l’informel».Le ministre des Finances
    avait fait déjà part de la volonté de son département d’effacer les
    dettes en question, estimant qu’elles ne sont plus recouvrables, au
    vu de la situation des entités et des personnes concernées. Il
    affirme en outre, face aux parlementaires, que des mesures seront
    prises par les services des impôts pour lutter contre l’évasion
    fiscale et recouvrer les redevances du Trésor conformément aux
    dispositions réglementaires en vigueur et à l’article 106 de la loi
    de finances 2017.Il cite notamment des mesures qui seront prises par
    les services des impôts «pour collecter les dettes impayées à travers
    des opérations de saisie de biens, de blocages de comptes bancaires
    ainsi que des poursuites en collaboration avec les services de sécurité
    pour contrer les fraudeurs». Par ailleurs, Hadji Baba Ammi a rappelé
    les opérations de simplification des procédures de recouvrement fiscal,
    ce qui facilitera, selon lui, l’adhésion des contribuables à la réglementation.

    Zhor Hadjam
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