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    Post Les subventions profitent davantage aux riches

    Les subventions profitent davantage aux riches

    Selon des responsables du FMI
    le 18.07.16|10h00

    Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions
    énergétiques en Algérie que 20% de la population la plus pauvre, ont indiqué hier
    des responsables du Fonds monétaire international (FMI), citant une étude réalisée
    récemment par leur institution.


    La subvention des produits énergétiques est mal répartie, selon le FMI.jpg

    Dans un entretien à l’APS, les deux premiers responsables du département
    Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jean-François Dauphin et Adnan Mazarei,
    ont ainsi estimé qu’en Algérie, certaines subventions sont «problématiques»,
    en particulier les subventions énergétiques qui profitent, selon eux, davantage
    aux riches qu’aux pauvres.
    Aussi, ont-ils souligné, la démarche amorcée en vue
    d’un meilleur ciblage des subventions à travers notamment les hausses opérées
    sur les prix de l’électricité et du gaz «est effectivement la bonne», dès lors que
    ces augmentations, ont-ils argumenté, concernent les tranches de consommation supérieures sans toucher les plus basses.
    Affirmant que les subventions énergétiques
    en Algérie sont mal réparties, Jean-François Dauphin n’a pas manqué de mettre en
    avant la nécessité de redistribuer ces transferts dans le sens inverse afin de permettre,
    a-t-il dit, d’économiser des sommes importantes qui pourront être investies dans le développement économique et social.
    Cette réforme, a-t-il insisté, «est nécessaire non seulement du point de vue budgétaire, mais aussi du point de vue d’équité sociale». Abondant dans le même sens, le directeur adjoint du département Moyen-Orient et
    Asie centrale au FMI, Adnan Mazarei, souligne pour sa part que le Fonds appuie pleinement le fait que l’Algérie préserve les subventions nécessaires à la protection des populations pauvres, notamment celles relatives à l’alimentation et à la santé.

    La réforme des politiques de subventions, a-t-il toutefois insisté, «est en cours dans plusieurs autres pays de la région», la position du FMI étant, selon lui, de soutenir justement la révision de ces politiques d’une manière progressive et non brutale afin de protéger les couches défavorisées. Dans le cadre de ses dernières consultations
    annuelles avec l’Algérie au titre de l’article IV de ses statuts, le FMI, faut-il rappeler,
    avait clairement incité les pouvoirs publics à poursuivre l’effort de rationalisation des dépenses et de ciblage des subventions, estimant que celles-ci sont souvent trop onéreuses et parfois antisociales, car profitant davantage aux riches qu’aux ménages pauvres.
    Un plaidoyer qui semble avoir pleinement trouvé écho auprès du gouvernement,
    le Premier ministre lui-même ayant évoqué en juin dernier, lors de la tripartite, la nécessité de faire en sorte que les transferts sociaux bénéficient désormais à ceux qui en ont besoin. Tel que votés à travers la loi des finances de 2016, les transferts sociaux, rappelle-t-on, pèsent pour quelque 23% dans le budget global de l’Etat, dont 446 milliards
    de dinars pour le soutien aux familles et pas moins de 1500 milliards de dinars en subventions implicites destinées notamment à la couverture du différentiel entre les
    prix réels et les prix de cession interne des carburants et du gaz.
    Des subventions qui devront cependant faire graduellement l’objet d’une vaste
    réforme afin d’être mieux ciblées, comme l’avait annoncé l’année dernière l’ex-ministre
    des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.

    Akli Rezouali
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    Post La patronne du FMI Christine Lagarde sera jugée en France

    La patronne du FMI Christine Lagarde sera jugée en France

    Christine Lagarde, qui sera jugée pour ... lors d’un arbitrage en 2008.jpg
    23 juillet 2016-18:55
    En France, il faut 8 ans pour qu’une ex ministre impliquée dans le vol de
    près d’un demi milliard d’euros au trésor public arrive en justice et encore.
    Oui, et encore car la cour de justice qui s’occupera d’elle et la CJR qui est
    une justice spéciale pour politiciens véreux et voyous et non la justice
    populaire simple et classique ! Une preuve supplémentaire que nous ne
    sommes pas en démocratie mais bien en ploutocratie !La directrice générale
    du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, soupçonnée de
    négligence lors d’un arbitrage lorsqu’elle était ministre de l’Économie, sera
    jugée en France, a décidé vendredi la Cour de cassation.
    La Justice française
    a décidé vendredi du renvoi en procès de la patronne du Fonds monétaire
    international (FMI) Christine Lagarde, qui sera jugée pour négligence lors
    d’un arbitrage en 2008 alors qu’elle était ministre de l’Économie.

    Christine Lagarde, qui a toujours protesté de sa bonne foi, risque un an de prison
    et 15 000 euros (environ 21 600 dollars) d’amende. L’arbitrage a permis un
    détournement de fonds publics.
    Son renvoi en procès validé par la Cour de
    cassation est embarrassant pour la directrice du FMI, même si l’institution n’a
    cessé de lui témoigner sa confiance tout au long de sa mise en cause par la
    justice française, position réaffirmée sitôt connue la décision de la plus haute
    instance judiciaire.
    Dans une déclaration à l’AFP, son avocat Patrick Maisonneuve
    a de son côté regretté cette décision, tout en soulignant que la Cour de cassation
    n’avait « en rien tranché la question de fond de la responsabilité de
    Christine Lagarde ».
    Première femme à diriger le FMI, reconduite cette année pour
    un deuxième mandat de cinq ans à la tête de l’institution basée à Washington,
    Christine Lagarde s’est forgée l’image d’une dirigeante ferme à l’épaisse carapace.
    À 60 ans, celle qui a connu une ascension météorique jusqu’au gotha des leaders mondiaux va devoir conjuguer poursuite de ses obligations professionnelles à travers
    le monde et défense de sa probité devant des juges.

    « J’ai toujours agi de bonne foi », a-t-elle répété lors
    d’un entretien début juillet à l’AFP.

    La justice lui reproche d’avoir laissé faire un arbitrage entre Bernard Tapie et
    l’ancienne banque publique Crédit Lyonnais, dont a résulté en 2008 un détournement
    de fonds publics de 404 millions d’euros (plus de 583 millions de dollars) en faveur
    de l’homme d’affaires français.
    Cet arbitrage visait à mettre un terme à un long
    contentieux lié à une vente de l’équipementier sportif Adidas. Christine Lagarde était
    alors ministre de l’Économie du président de droite Nicolas Sarkozy.

    Bernard Tapie estimait avoir été floué par la banque au moment de la revente de l’équipementier sportif Adidas en 1994. Plutôt que d’aller devant la justice, le ministère
    de l’Économie avait choisi de recourir à un arbitrage privé.

    L’arbitrage a ensuite été annulé pour fraude par la justice civile.
    Sommet du pouvoir
    Mme Lagarde devra comparaître devant la Cour de justice de la République (CJR),
    une instance habilitée à juger les délits commis par des membres de gouvernement en exercice.
    En décembre, les magistrats de la CJR avaient décidé son renvoi en procès
    pour le délit de « négligence », mais l’ancienne ministre avait déposé un recours devant
    la Cour de cassation. Les magistrats de la CJR ont évoqué « de graves négligences de
    la part d’un ministre chargé de la conduite des affaires de l’État ».

    La patronne du FMI a toujours affirmé avoir agi dans « l’intérêt de l’État »
    et « le respect de la loi ».

    Au cours de sa carrière, Christine Lagarde a notamment été avocate d’affaires aux
    États-Unis, avant de devenir ministre de l’Économie en France. Fille d’enseignants,
    mère de deux fils, elle s’est frayé en moins de dix ans un chemin vers le sommet du pouvoir où les femmes ne sont pas légion.
    Au cours des dernières années, son nom
    avait été avancé pour prendre la présidence de la Commission européenne, voire
    pour concourir à la présidence française en 2017. Mais début juillet, dans son entretien avec l’AFP, elle a assuré qu’il n’en était pas question.« Je pense que je suis mieux faite pour ce que je fais aujourd’hui que pour le monde politique et les acteurs politiques
    tels qu’ils sont », tranche-t-elle.

    Agence France Presse
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