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Vue hybride

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    Post La fille de Sellal citée

    La fille de Sellal citée
    23.05.2016 à 10 H 28
    Mis à jour le 23.05.2016 à 14 H 55

    ICIJ.png



    Rym Sellal, fille du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal,
    apparait de 2005 à 2010 comme bénéficiaire d’une société offshore domiciliée
    aux Iles Vierges Britanniques. Celle-ci est en lien avec le vaste montage
    financier de l’entourage de l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil, lui-même
    au cœur du scandale de corruption de la Sonatrach, la major algérienne du pétrole
    et du gaz. Révélations.Le volet algérien des Panama Papers recèle encore quelques
    inavouables secrets nichés dans la multitude de documents révélés par l’enquête
    mondiale initiée par le journal allemand Süddeutsche Zeitung et coordonnée par le
    Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
    Selon les documents consultés par Le Desk, Rym Sellal, fille du premier ministre
    Abdelmalek Sellal, apparaît comme bénéficiaire d’une des sociétés offshores montées
    par la fiduciaire suisse Multi Group Finance, dans un schéma identique à celui mis en
    place au profit de Najat Arafat, épouse de l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil et
    de Farid Bedjaoui, le flamboyant neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères,
    Mohamed Bedjaoui. Des noms devenus coutumiers du scandale d’Etat qui agite l’Algérie
    sur le vaste système de corruption échafaudé autour de la Sonatrach sur son contrat avec
    la Saipem, filiale de l’italien Eni.

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    Post Au cœur de la conspiration Bedjaoui-Khelil

    Au cœur de la conspiration Bedjaoui-Khelil

    Nouvelles révélations des Panama Papers
    le 26.07.16|10h00

    ICIJ.png


    Le feuilleton Bedjaoui-Khelil continue avec son lot de révélations
    scandaleuses sur la dilapidation de l’argent public.



    Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), qui a mis
    en lumière le scandale Panama Papers en révélant d’ailleurs dans ses
    précédentes livraisons la détention de sociétés offshore par Farid Bedjaoui et
    la famille Khelil revient cette semaine avec un dossier consacré à l’Afrique et
    au détournement des profits pétroliers par des dirigeants de certains pays du
    continent. L’Algérie figure en «bonne place» dans ce dossier, largement repris
    par le prestigieux journal américain New York Times dans son édition d’hier.

    «Des deals secrets privent l’Afrique de milliards de dollars de revenus», souligne
    l’ICIJ, en faisant cette fois le lien entre les sociétés offshore créées par l’intermédiaire
    du cabinet d’avocats Mossack Fonseca et le détournement des revenus des contrats
    de vente ou de projets dans le secteur des hydrocarbures ou autres ressources
    naturelles.
    Farid Bedjaoui, qui se trouve actuellement dans une réplique du quartier américain huppé de Beverly Hills à Dubaï, dont les sociétés offshore sont qualifiées
    de «carrefour des flux financiers illicites», est celui à travers lequel la famille Khelil a bénéficié des contrats signés avec la firme italienne Saipem.
    «Quand il n’est pas à
    bord de son yacht, Farid Bedjaoui occupe la cour de l’hôtel Bulgari à Milan, un palais rénové du XVIIIe siècle niché entre les jardins botaniques et le théâtre La Scala. Sur
    cinq ans, la note d’hôtel de Bedjaoui a largement dépassé les 100 000 dollars»,
    décrit le rapport de l’ICIJ, en notant que Bedjaoui y recevait des responsables et
    cadres du gouvernement algérien ainsi que des dirigeants de Saipem.

    1,5 milliard de dollars détournés par an
    «Leur ordre du jour est révélé par des témoins interrogés par les enquêteurs italiens organiser le transfert de 275 millions de dollars de pots-de-vin afin d’aider la
    compagnie italienne à gagner plus de 10 milliards de dollars en contrats de construction
    de pipelines en Algérie.» La mission de Bedjaoui est au cœur de l’organisation du
    transfert en question entre les deux pays. Il utilise à cet effet un groupe de 17 sociétés offshore, dont une douzaine ont été créées par le cabinet Mossack Fonseca.
    Les enquêteurs italiens arrivent à la confirmation que Bedjaoui a utilisé une entreprise
    pour acheminer quelque 15 millions de dollars au profit d’associés et membres de
    la famille de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil.

    Des yachts, des Warhol et Dali
    Le document de l’ICIJ rappelle que les enquêteurs italiens accusent Bedjaoui, appelé «Monsieur 3%», de gonfler la valeur des contrats au profit de responsables algériens
    et de prendre une marge à son compte.
    Présentée comme un «modèle» en Afrique
    sur la dilapidation des recettes des richesses naturelles, l’Algérie a perdu entre 2004
    et 2013, note l’ICIJ, 1,5 milliard de dollars par an à cause de l’évasion fiscale,
    la corruption et la criminalité, selon les estimations de l’indice d’intégrité financière mondiale. Les Nations unies estiment que 50 milliards au moins s’évaporent chaque
    année du continent africain à travers le flux d’argent illicite.
    «Avec ses nationalités française, canadienne et algérienne, le neveu de l’ancien ministre des Affaires
    étrangères a ouvert des comptes bancaires un peu partout…
    Depuis 11 ans, Mossack Fonseca travaille pour Bedjaoui et une demi-douzaine de membres de sa famille, amis
    et associés à des fins d’enrichissement illicite», indique l’enquête de l’ICIJ, en notant
    que Bedjaoui et ses associés ont choisi les règles du secret pour «assurer l’anonymat
    aux actionnaires» et brouiller les pistes des bénéficiaires.
    En sus d’échanger des numéros de téléphone secrets, l’argent des commissions est aussi réparti entre 16 comptes bancaires établis à Dubaï, en Algérie, à Singapour, Londres, Hong Kong, en Suisse et
    au Liban. Farid Bedjaoui menait, grâce à l’argent du contribuable détourné, une vie de prince.
    «La police canadienne a saisi les actifs de Bedjaoui à Montréal et les autorités françaises ont fait une descente dans son appartement situé sur une avenue bordée d’arbres à Paris, et ont saisi des tableaux de Warhol, Miro et Dali, ainsi que son yacht
    de 43 mètres.» Les autorités américaines ont elles aussi examiné trois demeures situées
    à New York d’une valeur de plus de 50 millions de dollars achetées par Bedjaoui Farid, dont une copropriété sur Fifth Avenue acquise pour 28,5 millions de dollars.

    Les enquêteurs italiens, qui ont demandé au ministère de la Justice américain des
    registres de propriété et des informations sur l’origine des fonds utilisés pour acheter
    des biens immobiliers à Rockville, Potomac et Maryland, ont reçu, entre autres, des documents attestant qu’une société sise à Delaware, spécialisée dans le transfert
    d’actifs, a émis 26 millions de dollars de la banque new-yorkaise Mellon à JP Morgan Chase afin de compléter l’achat de la copropriété de Central Park. «L’investissement du produit de la corruption dans l’immobilier aux Etats-Unis est un modus operandi typique
    du groupe criminel imputable à Bedjaoui», notent les enquêteurs italiens.

    Le cabinet Mossack Fonseca, qui nie être au courant des affaires judiciaires liées à la source de l’argent de Bedjaoui avant septembre 2013, a continué à gérer les actifs
    d’une des sociétés du neveu du ministre jusqu’en novembre 2015.

    Nadjia Bouaricha
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    Post Issad Rebrab nie son implication dans le scandale Panama Papers

    Issad Rebrab nie son implication dans le scandale Panama Papers

    le 26.07.16|15h31

    ICIJ.png


    L’homme d’affaire Issad Rebrab a nié par le biais de son service de communication
    être impliqué dans le scandale Panama Papers qui a déjà révélé
    plusieurs personnalités algériennes.



    « M. Rebrab vous dit qu’il n’a jamais eu de société aux îles Vierges britanniques »
    , a répondu sa chargée de communication Soraya Djermoun, au quotidien
    français Le Monde dans un article publié ce mardi 26 juillet et intitulé "Algérie
    les dessous de l'escension fulgurante de l'industriel Issad Rebrad".

    Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, est selon Le Monde qui cite des
    documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation
    et le quotidien allemandSüddeutsche Zeitung, parmi les plus anciens clients algériens
    du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca puisqu’il a recouru à ses services
    en 1992.
    « Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l’époque, a recouru au service
    de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille
    placé chez l’Union de banques suisses (UBS) à Genève », écrit le Monde.

    Issad Rebrab restera l’ayant droit de cette société au capital de 50 000 dollars
    jusqu’au mois de mars 1996, date à laquelle elle sera dissoute à sa demande sur la demande de M.Rebrab. « En fait, le cabinet panaméen a transféré les activités en particulier la gestion du compte à l’UBS de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l’île de
    Niue, dans le Pacifique sud », précise le journal.
    Mina Adel




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    Post La Commission européenne « réprimande » Neelie Kroes

    La Commission européenne « réprimande » Neelie Kroes

    Bahamas Leaks
    21.12.2016 à 15h22
    Mis à jour le 21.12.2016 à 15h25

    L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes est soupçonnée
    d’avoir caché pendant son mandat qu’elle était
    administratrice d’une société offshore aux Bahamas.

    **Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **

    La Commission européenne a annoncé, mercredi 21 décembre, sa décision d’adresser
    une « réprimande » à l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes, soupçonnée
    d’avoir caché pendant son mandat qu’elle était administratrice d’une société offshore
    aux Bahamas. Bruxelles affirme ne pas avoir l’intention de porter l’affaire devant la justice.
    Selon le texte mis en ligne, la Commission considère que Neelie Kroes « a violé le code de
    conduite des commissaires », en n’incluant pas dans sa déclaration d’intérêt de 2004 le fait
    qu’elle occupait le poste de directrice d’une société offshore, depuis juillet 2000. Classée
    cinq années de suite parmi les femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes,
    l’ex-commissaire européenne à la concurrence (2004-2009) de la Commission Barroso, a en
    effet été directrice, entre 2000 et 2009, de Mint Holdings Limited, société enregistrée aux
    Bahamas. Or, le code de conduite de l’UE stipule que « les membres de la Commission ne
    peuvent exercer aucune autre activité professionnelle, rémunérée ou non ».Au début de leur
    mandat, les commissaires doivent non seulement renoncer à toutes leurs fonctions de direction
    mais aussi notifier dans un registre public toutes celles exercées au cours des dix années
    précédentes.La Commission « constate la violation de l’obligation du code de conduite des
    commissaires », mais explique que « cette activité n’a jamais été effectivement exercée ni
    rémunérée » et « prend note des excuses de Mme Kroes ».Si elle adresse une « réprimande »
    à Neelie Kroes pour son oubli, elle estime toutefois ne pas disposer « d’éléments suffisants ni
    de motifs juridiques pour saisir la Cour de justice de l’UE » ou solliciter des sanctions financières.
    Neelie Kroes « ne peut pas être blâmée », « si elle n’était pas (…) au courant qu’elle occupait
    toujours le poste » au sein de cette société, justifie l’exécutif européen. De nombreux députés
    européens avaient pourtant réclamé que la Commission saisisse la justice.Mme Kroes a affirmé
    « ne pas avoir été au courant qu’elle a continué à figurer comme directeur de cette société (…)
    jusqu’en 2009 », est-il précisé dans la décision. Lorsque l’affaire a été révélée au mois de septembre
    par Le Monde et ses partenaires du consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ),
    Neelie Kroes a d’abord démenti avant de finalement confirmer avoir été nommée « directrice non
    exécutive » de Mint Holdings. Par l’entremise de ses avocats, elle soutenait que sa société n’avait
    « jamais été opérationnelle », et qu’elle n’en avait reçu aucun avantage financier.
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