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Discussion: Les Funérailles

  1. #21
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    Re : Les Funérailles

    La profession de foi à l'agonie





    Lorsque l'homme sent l'imminence de la mort, il se doit de prononcer la formule de profession de foi :

    " Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah" - "لا إله إلا الله"
    et de charger quelqu'un de la lui rappeler s'il venait a l'oublier, de sorte que sa derniere parole soit :
    " Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah." - "لا إله إلا الله"

    D'aprés Abu Said, le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit :
    " Rappelez a vos mourants de dire : Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah."
    [hadith rapporté exclusivement par Muslim]

    Muslim rapporte un autre hadith similaire d'aprés Abu hurayra, également de façon exclusive.
    De meme, rapporte-t-il, d'aprés Uthman que le Prophete صلى الله عليه وسلم dit :
    " Qui meurt en sachant qu'il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah ira au paradis."

    Mu'âdh rapporte avoir entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire :
    " Qui prononce comme dernieres paroles :
    " Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah " , ne pourra qu'aller au Paradis."
    [Hadith rapporté par Ahmad]

    Jâbir ibn 'Abdullah rapporte avoir entendu Talha dire a 'Umar :
    J'ai entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dire :
    " Je connais une parole que nul mourrant ne prononce sans que son ame n'exhale une odeur agréable en quittant son corps et qu'elle ne l'éclaire au jour de la Retribution."
    J'ai, hélas, omis de m'en enquérir auprés du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم qui ne nous en a pas informés.
    'Umar dit alors : " Je la connais, quant a moi."
    " Dieu soit loué, s'exclama Talha, qu'elle est-elle ?"
    " Il sagit, expliqua 'Umar, de la parole qui recommanda a son oncle : Il n'y a de divinité en droit d'etre adorée qu'Allah."
    " C'est bien cette parole.", confirma Talha.
    [hadith rapporté par Ahmad]

    Meditations sur la mort, p67, Maktaba, ibn Al Jawzy


    Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

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    Re : Les Funérailles

    Le malheur qui touche l'homme dans sa propre personne



    J'ai pu constater que la majorité des gens, une fois atteints par la maladie, s'indignent et ne cessent de se plaindre.


    Ils sont préoccupés par les soins liés à leur maladie.

    En s'aggravant, cette maladie les détourne des œuvres pieuses qu'ils ont censés accomplir avant de mourir.

    Que ce soit un testament, une bonne action ou tout simplement se préparer a la mort.

    Effectivement, comme sont nombreux les péchés desquels il ne s'est repenti.

    Il peut aussi avoir gardé un dépôt qu'il n'a pas encore restitué.

    Est-il sur de s'être acquitter de toutes ces dettes, de bien avoir versé la zakat.

    Sa seule tristesse est de devoir quitter ce monde.

    Rien d'autre ne le préoccupe.

    On en voit même, durant leur agonie, se réveiller en sursaut et dicter une injustice comme dernière volonté.

    La cause de tel comportement réside dans le manque de foi, ainsi que nous l'enseigne Allah, a Lui la puissance et la majesté, en disant :
    " Ecarte toi donc, de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente. Voilà toute la portée de leur savoir." (Coran l’Etoile v.29-30)

    Hélas, tel est l'état de la plupart des hommes, qu'Allah nous garde de la lâcheté.

    L'homme averti doit donc bien s'y préparer tant qu'il est en bonne santé avant d'être assailli par la maladie.

    Car il se peut que la mort le surprenne et ne lui laisse pas le temps d'agir ou de rattraper le retard ou d'établir son testament.

    D'après Ibn Umar, le Messager d'Allah (sallahu aleyhi wa salam) dit :

    " Le croyant ne doit pas rester deux nuits sans avoir auprès de lui son testament dans lequel il a annoncé comment répartir ses biens."
    (Bukhari et Muslim)

    Méditation sur la mort, Edition al maktaba p.37.38 , Ibn al Jawzi


    Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih



    Fléchir devant la mort


    Nombreux sont ceux qui fléchissent devant la mort.


    Certains, ébranlés dès le début de la maladie, omettent de réparer les actes répréhensibles commis par le passé auxquels ils ajoutent, de surcroit, une injustice dans l'etablissement de leur testament.

    D'autres abdiquent soudainement au moment critique de l'agonie, par l'impiété qu'ils commettent ou l'indignation et la contestation qu'ils manifestent a l'égard de la volonté divine.

    Nous implorons Allah de nous en préserver.

    C'est bien là le sens de fin malheureuse.

    A savoir qu'au moment de rendre l'âme, le coeur est gagné par le scepticisme et l'incrédulité, ou encore à une degré moindre par l'indignation contre les décrets divins.

    Et l'âme est ainsi recueillie.

    Hâtim rapporte qu'Abu Ja'far dit :

    " J'allais à la campagne rendre visite à un homme agonisant chez lui et lui dis : " Dis : Il n'y a point de divinité en dehors d'Allah."
    " Hélas, répondit-il, j'en suis incapable."

    Un sheykh de Bassora raconté : Ayant rendu visite à un homme qui rendait l'âme, je le trouvais qui disait :
    "N'est ce pas absurde que celle qui brûle de fièvre. S'en va auprés de l'ardente chaleur du brasier ?!"

    J'ai moi même entendu un homme très assidu au jeûne et la dévotion fléchir sous l'effet de la douleur et dire :
    " Il (Allah) m'a fait subir tout genre d'epreuves. Que même s'Il me donne le Paradis en contrepartie, il ne compensera pas ma souffrance."
    Puis il continua à délirer encore plus en disant : " Cette épreuve est dénuée de sens. Il peut bien me faire mourrir. Mais à quoi bon cette torture ?!".

    J'ai entendu un autre dire également sous l'intensité de la douleur : " Mon Seigneur m'opprime."

    Il s'agit d'une situation extrême où l'on encourt la perdition si l'on ne recele pas la fermeté requise grâce à Allah.

    D'ailleurs, Sufyân al-Thawri redoutait cette situation.
    Il disait à ce propos : " Je crains que les tourments deviennent insoutenables pour moi. Puis, voyant me refuser le soulagement, je flechit et m'égare."

    sufyân al-Thawrî venait trouver Ibrahim ibn Adham le prier :
    " O Ibrahim, invoque Allah de nous garder la foi integre quand Il nous rappellera à Lui.
    " Ensuite, quand il fut parvenu au terme de sa vie, il dit : "Je crains de perdre la foi avant de mourir."

    Meditations sur la Mort, p69.71, Ibn al Jawzy, Maktaba


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  4. #23
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    Re : Les Funérailles

    salam

    une histoire .................le chemin est long............très long sans préparation


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