Page 1 sur 3 123 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 10 sur 21
  1. #1
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    « L'apparence de leur secte, c'est le refus des premiers Califes ; mais son essence, c'est l'incroyance pure. » Al-Ghazali

    Réfutation du dogme
    L'Imamat


    L'Imamat est l'un des Principes fondamentaux du Chiisme duodécimain. S'il est réfuté, alors la colonne vertébrale de leur dogme se brise.
    Il s'agit de croire qu'Ali et onze de ces descendants ont été désignés expressément par Allah pour succéder au Prophète Muhammed. Ils sont les guides officiels de l'Islam, les seuls Imams sur Terre. Selon la secte, peu importe s'ils ont été obéis ou non, acceptés ou refusés, présents physiquement ou cachés, il est obligatoire d'y croire sous peine de devenir mécréant.
    A. Les caractéristiques d'un Imam Chiite :

    1. L'imam est infaillible : il ne commet aucun péché, aucune erreur, aucun oubli, que ce soit volontairement ou involontairement, depuis son enfance jusqu'à sa mort.
    Réfutation : Abou Horayra rapporte : Hasan ben ‘Ali avait pris une des dattes de l'aumône et l’avait mise dans sa bouche. « Crache ! crache ! s’écria le Prophète. Ne sais-tu donc pas que nous, nous ne mangeons pas de ce qui provient de l'aumône ? » (Sahih Muslim)
    En Islam, seul Dieu est infaillible. Les humains et encore moins un enfant, ne peuvent prétendre posséder cet attribut divin. Le Coran stipule également qu'Allah n'oublie rien, "Mon Seigneur [ne commet] ni erreur ni oubli." (Coran 20.52) alors que le Prophète peut être assujetti à l'oubli : "invoque ton Seigneur quand tu oublies" (Coran 18.24)
    Comment les Chiites peuvent-ils prétendre que leurs Imams n'oublient rien, alors que c'est une qualité divine et que même les Prophètes peuvent oublier ?

    2. Chaque Imam désigne son propre successeur
    (généralement son fils) et prétend que c'est le choix d'Allah.

    Réfutation : En Islam, le Calife est désigné par consultation des musulmans entre eux. A l'époque des compagnons, on demandait l'avis des Muhajirins et des Ansars. ("se consultent entre eux à propos de leurs affaires" Coran 42.38)
    Quant aux Chiites, l'Imam est l'héritier de son père, et est imposé au peuple. Il prétend que c'est Dieu qui l'a élu pour gouverner comme le prétendaient Pharaon et Chosroes et que personne n'a le droit de le contester. De plus, le Prophète a lutté toute sa vie contre l'idéologie tribale ; ce n'est pas pour ensuite placer sa propre famille au pouvoir et créer un système héréditaire.

    3. L'imam est indispensable
    . Selon eux, il doit toujours y avoir un imam divinement élu sur terre pour guider le peuple afin d'éviter qu'il s’égare.

    Réfutation : Les Chiites sont incapables de dire qui était l'imam juste avant Muhammed et comment fait leur Imam actuel "le Mahdi" caché depuis plus de 1000 ans dans une grotte pour guider le peuple ?
    Par le Temps! L´homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres, s´enjoignent mutuellement la vérité et s´enjoignent mutuellement l´endurance.(Coran 103)
    En Islam, seul Dieu est indispensable et tous les humains doivent s'entraider dans le souvenir de Dieu, dans l'accomplissement du bien et le rejet du mal. La religion musulmane ne repose pas sur un Imam officiel comme les catholiques et leur Pape.
    4. L'imam est supérieur à toute l'humanité excepté Muhammed. Il a un rang plus élevé que les Prophètes, les Anges, les Djinns.
    Réfutation : Pour les Ayatullahs, 'Ali est supérieur à Abraham, Noé, Moïse et Jésus... Ils n'ont pas osé lui attribuer un rang supérieur à Muhammed de peur de n'attirer plus personne vers leur secte.
    En Islam, ceux qui reçoivent un message divin sont supérieurs à ceux qui n'en reçoivent pas. Ils sont les élites que Dieu a choisies pour guider les gens. Quant à 'Ali, il est un simple cousin du Prophète, son beau fils, et son fidèle compagnon. Il s'est toujours considéré comme quelqu'un de modeste et n'a jamais prétendu être supérieur aux illustres Prophètes.

    5. L'imam a la science infuse
    , il est savant sans la nécessité d'étudier. Chaque fois qu'il se penche sur quelque chose pour en connaître la vérité, il y parvient sans risque de se tromper, et sans avoir besoin de preuves rationnelles, ni d'explications d'instructeurs. Il lui est impossible de dire "Je ne sais pas", et il n'a besoin d'aucun délai de réflexion. D'ailleur, Il sait à l'avance la question que son interlocuteur lui posera, la réponse qu'il doit lui donner, et les objections auquelles il doit répliquer.

    Réfutation : En Islam, seul Dieu est omniscient ; aucun humain ne naît savant. La connaissance est à acquérir et n'est pas héritée sans effort : "Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères,dénués de tout savoir, et vous a donné l´ouïe, les yeux et les coeurs (l´intelligence), afin que vous soyez reconnaissant". (Coran 16.78)

    6. Aucun âge minimum n'est requis pour exercer la fonction d'Imam

    Selon les Chiites Rafidiths, Muhammed al-Taqi devint Imam à l'âge de 7 ans, Ali al-Naqi devint Imam à l'âge de 6 ans, et Muhammed al-Mahdi devint Imam à l'âge de 5 ans.
    'Ali aurait dit, selon la secte : « Ne tentez pas de leur enseigner quoi que ce soit parce qu'ils sont plus savants que vous ; leur position est bien plus élevée que la vôtre, et malgré leur jeune âge, ils sont plus sages que quiconque. » (Hayat al-Kulub, Majlisi)
    Ainsi, pour les Chiites, leur petit imam de six ans serait, selon eux, plus savant qu'un vieux sage qui aurait passé toute sa vie à l'étude de la religion.
    Réfutation : En Islam, un enfant est un irresponsable jusqu'à sa puberté. En d'autres termes, il n'a ni la maturité intellectuelle, ni la force physique, ni le savoir religieux, ni les compétences pour assumer les lourdes responsabilités d'un 'Emir des Croyants.
    ‘Ali rapporte que le Prophète a dit : « La plume est levé sur trois personne : celui qui dort jusqu’à ce qu’il se réveille ; l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de la puberté ; le fou jusqu’à ce qu’il retrouve sa raison » (Abu Dawud)
    Si les Imams avaient réellement une intelligence en bas âge, Hassan et Hussain n'auraient pas importuner le Prophète en grimpant sur son dos alors qu'il était prosterné dans sa prière.

    7. L'imam reçoit un cinquième des revenus des adeptes
    en tant qu'impôt obligatoire (Khums).

    Réfutation : En Islam, tous les religieux qui taxent leurs adeptes sont des escrocs.
    Dis: "Pour cela, je ne vous demande aucun salaire; et je ne suis pas un imposteur." (Coran 6.90)
    Les mormons sont moins gourmands que les Ayatullahs, ils ne demandent que 10% du revenu de l'adepte au lieu de 20% pour les Chiites.

    B. L'Imamat dans le Coran ?
    L'Imamat est un dogme étranger à l'Islam qui ne trouve aucun fondement dans le Coran et la Sunna. C'est une doctrine sectaire imposée par la force en Iran par l'empereur Safavide Ismael 1er en 1501, comme la trinité chrétienne a été imposée par la force par l'empereur Romain Constantin en 325.
    Les sens du mot "imam" dans le Coran
    - La Torah en tant qu'Imam (guide)
    46.12 Et avant lui, il y avait le Livre de Moïse, comme guide et comme miséricorde. Et ceci est [un livre] confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. Wa Min Qablihi Kitābu Mūsá 'Imāmāan Wa Raĥmatan Wa Hadhā Kitābun Muşaddiqun Lisānāan `Arabīyāan Liyundhira Al-Ladhīna Žalamū Wa Bushrá Lilmuĥsinīna
    11.17 ...avant lui [Muhammad] il y a le livre de Moïse tenant lieu de guide et de miséricorde... Wa Min Qablihi Kitābu Mūsá 'Imāmāan Wa Raĥmatan
    Le mot "Imam" dans ces versets fait référence à la Torah que les juifs devaient suivre.
    - Une route en tant qu'Imam
    15.78 Et les habitants d´al-Aïka étaient [aussi] des injustes. Wa 'In Kāna 'Aşĥābu Al-'Aykati Lažālimīna
    15.79 Nous Nous sommes donc vengés d´eux. Et ces deux [cités], vraiment, sont sur une routebien évidente [que vous connaissez]. Fāntaqamnā Minhum Wa 'Innahumā Labi'imāmin Mubīnin
    Le mot "Imam" ici désigne une route qui conduisait à la cité détruite d'al-Aika. Les caravaniers arabes passaient par cette route et étaient témoins des ruines de ce peuple qu'Allah avait châtié. Selon Ibn 'Omar, le Prophète a dit à ses Compagnons lorsqu'ils parvinrent au Hijr : « N'entrez point dans les demeures de ces gens qui ont été châtiés si ce n'est en pleurant. » (Bukhari)
    - Des dirigeants Israélites en tant qu'Imams
    32.23 Nous avons effectivement donné à Moïse le Livre - ne sois donc pas en doute sur ta rencontre avec lui -, et l´avons assigné comme guide aux Enfants d´Israël. Wa Laqad 'Ātaynā Mūsá Al-Kitāba Falā Takun Fī Miryatin Min Liqā'ihi Wa Ja`alnāhu Hudáan Libanī 'Isrā'īla
    32.24 Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu´ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets. Wa Ja`alnā Minhum 'A'immatan Yahdūna Bi'amrinā Lammā Şabarū Wa Kānū Bi'āyātinā Yūqinūna

    28.4 Pharaon était hautain sur terre; il répartit en clans ses habitants, afin d´abuser de la faiblesse de l´un d´eux: Il égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs femmes. Il était vraiment parmi les fauteurs de désordre. 'Inna Fir`awna `Alā Fī Al-'Arđi Wa Ja`ala 'Ahlahā Shiya`āan Yastađ`ifu Ţā'ifatan Minhum Yudhabbiĥu 'Abnā'ahum Wa Yastaĥyī Nisā'ahum 'Innahu Kāna Mina Al-Mufsidīna
    28.5 Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les héritiers, Wa Nurīdu 'An Namunna `Alá Al-Ladhīna Astuđ`ifū Fī Al-'Arđi Wa Naj`alahum'A'immatan Wa Naj`alahumu Al-Wārithīna
    28.6 et les établir puissamment sur terre, et faire voir à Pharaon, à Haman, et à leurs soldats, ce dont ils redoutaient. Wa Numakkina Lahum Fī Al-'Arđi Wa Nuriya Fir`awna Wa Hāmāna Wa Junūdahumā Minhum Mā Kānū Yaĥdharūna
    Ces versets font références aux dirigeants Israélites du passé, qui ont quitté l'Egype pour hériter de la terre promise et y gouverner un certains temps.
    « Moïse dit à son peuple: "ô, mon peuple! Rappelez-vous le bienfait d´Allah sur vous, lorsqu´Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu´Il n´avait donné à nul autre aux mondes. » (Coran 5.20)
    Lorsque les Juifs devinrent corrompus et commencèrent à tuer les Prophètes, Allah les a châtiés, il leur a enlevé la terre qu'il leur avait donnée et il les a dispersés dans le monde.
    - Isaac et Jacob, des "imams" (dirigeants)
    21.72 Et Nous lui donnâmes Isaac et, de surcroît Jacob, desquels Nous fîmes des gens de bien. Wa Wahabnā Lahu 'Isĥāqa Wa Ya`qūba Nāfilatan Wa Kullāan Ja`alnā Şāliĥīna
    21.73 Nous les fîmes des dirigeants qui guidaient par Notre ordre. Et Nous leur révélâmes de faire le bien, d´accomplir la prière et d´acquitter la Zakat. Et ils étaient Nos adorateurs. Wa Ja`alnāhum 'A'immatan Yahdūna Bi'amrinā Wa 'Awĥaynā 'Ilayhim Fi`la Al-Khayrāti Wa 'Iqāma Aş-Şalāati Wa 'Ītā'a Az-Zakāati Wa Kānū Lanā `Ābidīna
    Isaac et Jacob sont désignés "Imams", ils guidaient les gens vers le bien, la prière, la zakat... leur rôle en tant qu'Imam est intégré dans leur fonction de Prophète.
    - Les Chefs de groupe d'hommes au jour du jugement sont nommés "Imam"
    17.71 Le jour où Nous appellerons chaque groupement d´hommes par leur chef, ceux à qui on remettra leur livre dans la main droite liront leur livre (avec plaisir) et ne subiront pas la moindre injustice. Yawma Nad`ū Kulla 'Unāsin Bi'imāmihimFaman 'Ūtiya Kitābahu Biyamīnihi Fa'ūlā'ika Yaqra'ūna Kitābahum Wa Lā Yužlamūna Fatīlāan
    Le Jour du Jugement, chaque communauté sera rassemblée par groupe et en rang devant Allah. Les croyants seront rassemblés selon le prophète de leur époque, les mécréants seront rassemblés et groupés selon le leader qui leur a servi de modèle.
    Et tu verras chaque communauté agenouillée. Chaque communauté sera appelée vers son livre. On vous rétribuera aujourd´hui selon ce que vous oeuvriez. (Coran 45.28)
    Abraham est un Imam (modèle)
    2.124 [Et rappelle-toi,] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu´il les eut accomplis, le Seigneur lui dit: "Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens". - "Et parmi ma descendance"? demanda-t-il. - "Mon engagement, dit Allah, ne s´applique pas aux injustes". Wa 'Idh Abtalá 'Ibrāhīma Rabbuhu Bikalimātin Fa'atammahunna Qāla 'Innī Jā`iluka Lilnnāsi'Imāmāan Qāla Wa Min Dhurrīyatī Qāla Lā Yanālu `Ahdī Až-Žālimīna
    Abraham ici, a été désigné "Imam" dans le sens "d'être un modèle". Il est celui qui a rejeté les idoles de son peuple pour adorer un Dieu unique. Allah lui a fait subir plusieurs épreuves dont l'une d'elles était de sacrifier son fils unique. Dieu l'en empêcha au dernier moment et constatant sa soumission totale, il décida d'en faire un exemple à suivre pour les gens.
    Lorsque Abraham déclare "Et parmi ma descendance ?" Il s'agit des fils d'Isaac et d'Ismael, les juifs et les arabes (et non pas des douze imams infaillibles des Chiites).
    « Car je l'ai choisi (Abraham), afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l'Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi l'Éternel accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites... » (Bible, Génèse 18.19)
    Allah avait élu les Juifs comme peuple modèle parmi toutes les nations, mais ils ont fini par devenir injustes et l'alliance fut rompue à l'époque de Jésus. Ensuite, Allah a élu les arabes comme peuple modèle, grâce à leur soumission à l'Islam par l'intermédiaire du Prophète Muhammed.
    - Les Imams (chefs) des mécréants
    9.12 Et si, après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance - car, ils ne tiennent aucun serment - peut- être cesseront-ils? Wa 'In Nakathū 'Aymānahum Min Ba`di `Ahdihim Wa Ţa`anū Fī Dīnikum Faqātilū'A'immata Al-Kufri 'Innahum Lā 'Aymāna Lahum La`allahum Yantahūna
    28.41 Nous fîmes d´eux des dirigeants qui appellent les gens au Feu. Et au Jour de la Résurrection ils ne seront pas secourus. Wa Ja`alnāhum 'A'immatan Yad`ūna 'Ilá An-Nāri Wa Yawma Al-Qiyāmati Lā Yunşarūna
    Ici le mot "Imam" désigne les chefs qui guident les gens vers la mécréance ; ceux qui initient les gens vers le mal, comme Pharaon.
    - "Imam" en tant que "registre"
    36.12 C´est Nous qui ressuscitons les morts et écrivons ce qu´ils ont fait [pour l´au-delà] ainsi que leurs traces. Et Nous avons dénombré toute chose dans un registre explicite. 'Innā Naĥnu Nuĥyi Al-Mawtá Wa Naktubu Mā Qaddamū Wa 'Āthārahum Wa KullaShay'in 'Ĥşaynāhu Fī 'Imāmin Mubīnin
    Ici, le mot "Imam" désigne "Lahul Mahfud", la table gardée où toutes les choses sont enregistrées.

    Les Chiites affirment que "Imamin Mubin" est 'Ali qui a reçu un document de Gabriel concernant tout ce qu'il devait faire durant sa période d'Imamat. (Al-Kafi)
    - Les Imams (guides) des pieux
    25.63
    à
    25.73
    Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s´adressent à eux, disent: "Paix", qui passent les nuits prosternés et debout devant leur Seigneur; qui disent: "Seigneur, écarte de nous le châtiment de l´Enfer". - car son châtiment est permanent. Quels mauvais gîte et lieu de séjour! Qui, lorsqu´ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. Qui n´invoquent pas d´autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu´Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition et le châtiment lui sera doublé, au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement couvert d´ignominie; sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux; et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c´est vers Allah qu´aboutira son retour. Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages; et qui, lorsqu´ils passent auprès d´une frivolité, s´en écartent noblement; qui lorsque les versets de leur Seigneur leur sont rappelés, ne deviennent ni sourds ni aveugles;
    25.74 et qui disent: "Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux". Wa Al-Ladhīna Yaqūlūna Rabbanā Hab Lanā Min 'Azwājinā Wa Dhurrīyātinā Qurrata 'A`yunin Wa Aj`alnā Lilmuttaqīna 'Imāmāan
    Le mot "Imam" ici est intégré à une invocation qu'ont dit ceux que Dieu nomme "Les serviteurs du Tout Miséricordieux". Il s'agit des compagnons du Prophète qui ont atteint un haut degré de spiritualité et de perfection du caractère. Ils sont des modèles à imiter pour toutes les générations.

    Autres exemples de fausses interprétations du Coran par les Chiites
    64.8 Croyez en Allah donc et en Son messager, ainsi qu´en la Lumière que Nous avons fait descendre. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
    Tafsir sunnite : La Lumière dans ce verset est bien évidement le Coran que Dieu a fait descendre.
    Tafsir chiite : Abu Khâled al-Kâboli rapporte : "J'interrogeai Abu Ja'far - que la paix soit sur lui - au sujet du sens du verset 8, de la sourate al-Taghâbun: "Croyez donc en Dieu et en Son Prophète ainsi qu'en la Lumière que Nous avons fait descendre."
    L'imam me répondit : "Ô Abu Khâled, la Lumière - j'en jure par Dieu - sont les imams. Ô Abu Khâled! la Lumière de l'imam est plus éclatante dans les coeurs des croyants que le soleil qui brille dans la journée. Ce sont eux qui illuminent les coeurs des croyants; Dieu voile leur Lumière aux yeux de celui qui n'en est pas digne, et son coeur devient obscur..." (Al-Kafi, tome 1)
    4.59 Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d´entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement).
    Tafsir sunnite : Ce passage du Coran fait référence à un différent entre Khalid Ibn Walid et Ammar Ibn Yasir lors d'une expédition militaire. Khalid détenait le commandement et fut vexé lorsque Ammar prit une décision à sa place. Au retour de l'expédition, la dispute a été rapportée devant le Prophète, et ce verset est descendu en faveur de Khalid.


    Tafsir chiite : Abu Basir rapporte : 'J'ai demandé à Abou Abdillah al-Sadiq (as) concernant le verset coranique « Obéissez à Allah et obéissez au Messager et ceux investis de l'autorité parmi vous » Il a répondu : "Cela est descendu en faveur de 'Ali bin Abi Talib, al-Hasan et Al-Husayn" J'ai demandé "Les gens disent : Pourquoi Allah n'a pas nommé Ali et ses descendants dans son livre ?" L'imam a répondu : "Dis leurs : Allah a ordonné la prière dans le Coran sans préciser le nombre de Rak'at, ..., Allah a ordonné le pèlerinage sans préciser de tourner sept fois autour de la Kaaba..." (Al-Kafi)
    En résumé, le Tafsir sunnite explique le verset selon le contexte de sa révélation, alors que le Tafsir chiite fait sans hésiter la liaison du mot "commandement" avec Ali, Hassan et Hussein.
    C'est avec ce genre d'interprétation rusée et malsaine du Coran que les Chiites se basent pour prouver leur dogme de l'Imamat.

    Le Hadith des 12 Successeurs du Prophète :
    Le Prophète a dit : « Il y aura Douze Califes pour cette communauté, tous issus de Quraish. »
    Ce hadith est authentique et rapporté par Muslim, Bukhari, Musnad Ahmed...
    La secte Chiite a tendance à se servir de ce hadith pour prouver qu'ils sont sur la bonne voie grâce à la coïncidence avec leur 12 Imams.
    1. Tout d'abord, Nous pouvons remarquer que le Prophète a dit "Tous issus de Quraish" ce qui est le cas pour Abu Bakr, Omar, Uthman, 'Ali, les Omeyyades et les Abbassides. Le Prophète aurait bien pu préciser "Tous issus des Ahlel Bayt" ou bien "Tous issus de Hashim" mais il ne l'a pas fait.
    Cela a entraîné les Chiites a falsifié le hadith dans leurs livres en remplaçant "Quraish" par "Ahlul Bayt" car ils savaient bien qu'en le laissant tel quel, ils ne pouvaient rien en tirer de profitable pour leur propagande.
    2. Lorsque le Prophète dit "Douze Califes", il s'agit de "Califes Bien Guidés" qui gouvernent selon le Coran et la Sunna. Les livres Chiites décrivant leurs Imams sont remplis de mécréance et de fausses doctrines (inventées à leurs insus). On ne peut pas dire qu'ils font partis des "Rachidouns".
    3. Pour être considéré comme Calife, le dirigeant doit être accepté par la majorité des musulmans.Parmis les noms des 12 imams des Chiites, seul 'Ali a été véritablement "l'Emir des Croyants."
    4. Pour être considéré comme Calife, la personne doit se déclarer publiquement devant le peuple, et agir en tant que tel. Ceux qui se dissimulent et qui se proclament secrètement Calife devant leur petit groupe de partisans ne peuvent pas prétendre appartenir à cette prophétie des Douze Califes de Quraysh.
    5. Le Prophète a précisé "Douze Califes pour cette communauté". Est-ce la communauté majoritaire à 85 % sunnite étalée dans le monde entier ou bien la communauté minoritaire à 15 % chiite principalement concentrée dans les anciens territoires Perses ?
    6. La Prophétie déclare qu'il y aura 12 califes entre Muhammed et la fin des Temps. Les Califes de cette prophétie ne se succèdent pas obligatoirement les uns après les autres : il peut y avoir des Califes Biens guidés, suivis de Califes de Royauté, puis revenir à un Calife Bien guidé, puis des Rois, puis des présidents, ... et à la fin des Temps, cela redeviendra un Calife Bien Guidé.
    Quant aux chiites, leurs imams infaillibles se sont succédés directement les uns après les autres. Ils sont rapidement arrivés au 12ème, et se sont confrontés à un problème doctrinal :
    - Soit rejeter la Prophétie, et continuer avec un 13eme imam et ainsi de suite.
    - Soit mettre de côté le 12ème imam, et le faire réapparaître à la fin des temps.
    Ils ont opté pour la seconde solution et de ce fait, leur imam dirige la planète depuis plus de 1100 années de manière invisible du fond de sa grotte.

    Conclusion : Nous remarquons donc que les Chiites ont voulu baser leur dogme dévié sur notre Hadith, mais malheureusement pour eux, leur douze Imams n'ont pas les caractéristiques des douze Califes. Ils se sont arretés au chiffre douze seulement pour correspondre en apparence à notre hadith pour attirer les musulmans vers leur secte.

    C. Le Hadith des Ahl Bayt et l'Arche de Noé :
    Les Chiites citent souvent ce hadith du livre al-Mustadrak de Hakim : « Les Ahlul Bayt sont comme l'Arche de Noé. Celui qui y monte est sauvé; celui qui s’en détourne péri. »
    Ad-Dahabi dit dans son Talkhîs que ce hadith est forgé et que la chaîne de transmission est faible.
    Quant aux Chiites Rafidith, voici la fable qu'ils rapportent :
    Selon eux, le Prophète a dit : « Lorsque Dieu décida d’anéantir le peuple de Noé, il ordonna à Noé, de construire un grand bateau. L’Archange Gabriel descendit alors avec des clous pour la construction de l’arche. Parmi ces immenses clous, s’en trouvaient cinq des plus remarquables, qui brillaient de façon toute particulière, et sur chacun d’entre eux étaient gravés les noms d’une des cinq « Lumières » saintes du chiisme : Mohammad, Ali, Fatima, Hassan et Hossein.
    Noé fixa chacun des cinq clous à une extrémité de l’Arche. A chaque fois qu'Il prenait un de ces clous, il se mettait à briller aussi fort qu’une étoile dans l’obscurité de la nuit.
    « Et Nous le portâmes sur un objet [fait] de planches et de clous [l´arche] » Coran 54.14
    Puis, le Prophète dit : « Quand dans le verset il est fait référence aux planches, il s’agit des poutres du bateau et quand sont mentionnées les clous, il s’agit bien de nous (Mohammad, Ali, Fatima, Hassan et Hossein) car si nous n’y avions pas été présents, l’arche n’aurait pas pu naviguer. » (Bihar al-anwar, tome 26)
    Ainsi, sans les cinq noms de la famille d'Ali gravés sur les clous, Noé aurait coulé avec tous les animaux. Qu'ils sont superstitieux, ces Chiites.

    Conclusion :
    Les Chiites affirment que le dogme de l'Imamat est un pilier fondamental de la foi. Or, ce dogme est introuvable dans le Coran, alors que la croyance en Dieu, en ses anges, en ses envoyés, en ses livres, au destin et au jour dernier, y sont explicitement exposés.
    Aucun verset dans le Coran ne mentionne qu'il y aura après Muhammed, des hommes infaillibles, divinement élu, dont l'obéissance est obligatoire, ayant la science infuse, et qui percevraient 20 % des revenus des musulmans.
    Et Dieu a déclaré : "Nous n´avons rien omis d´écrire dans le Livre." (Coran 6.38)
    Ainsi, en l'absence de preuve concernant le droit divin d'Ali et des Imams, les savants Chiites des quatre premiers siècles Hégirien, en ont déduit que le Coran aurait été falsifié par les Compagnons. Selon le Tafsir d'al-Ayyashi, qui compte parmi les commentaires chiites les plus importants, l'Imam Muhammad al-Baqir aurait déclaré : « S'il n'y avait pas eu d'additions et d'omissions dans le livre de Dieu, notre droit ne serait pas caché à ceux qui sont doués de compréhension. »

    Dernière modification par safir97 ; 20/05/2013 à 12h27.

  2. # ADS
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #2
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme
    Les 12 Imams



    Présentation des 12 imams


    Les Chiites Rafidiths croient qu'après la mort du Prophète, Dieu aurait désigné des successeurs et leur aurait donné l'autorité divine sur toute la Terre. Ces imams selon eux sont infaillibles, ils ne peuvent ni oublier, ni commettre d'erreurs. Ces imams ont le savoir absolu, ils connaissent le passé et le futur, ils ont d'autres livres révélés que le Coran. Les Rafidiths prétendent qu'il est obligatoire de croire en eux, sinon le musulman mourra mécréant et toutes ses actions seront annulées.


    Les Chiites Rafidiths ont douze imams, c'est pourquoi ils sont surnommés les chiites duodécimains ou la secte des douze. Il faut savoir que, pratiquement à la mort de chaque imam, des divergences sur sa succession et l'identité de l'imam suivant, aboutissaient à des divisions et à l'emergence de nouvelles sectes.


    1. Ali, (La secte des Chiites Kharijites refuse cet imam, car il a accepté un arbitrage humain lors de la bataille de Siffin, au lieu d'un arbitrage divin. Selon eux, 'Ali n'aurait pas dû remettre en cause sa légitimité divine d'imam infaillible en acceptant d'être jugé par de simples humains qui par ailleurs l'ont destitué de son poste. Par conséquent, la secte chiite l'a déclaré apostat et l'a assassiné.)



    2. Hassan, (Il renonça au Califat au profit de Mu'awiya, ce qui a déplu à beaucoup de Chiites qui croyaient que Hassan avait été divinement élu. Ils commencèrent alors à l'appeler Mudhil Al-Mu'minin (l'humiliateur des croyants) au lieu d'Emir al-Mu'minin. Selon eux, sa propre femme l'aurait empoisonné.)



    3. Hussayn, (Il fut contacté par les Chiites de Kufa qui avaient la conviction que Hussein était la seule personne légitime pour gouverner. Ils l'ont invité à venir dans leur ville, en lui promettant de le protéger et le défendre, mais ils l'ont trahi et abandonné. Il est mort en martyr avec sa famille et ses compagnons, en cours de route, à Kerbala.)



    4. Ali al-Sajjad, (Les Chiites Kaysanites refusent cet imam car il refusa de participer au Jihad pour venger son père. Selon eux, l'imam légitime est Muhammad ibn al-Hanafiya, un autre fils de 'Ali. Les Kaysanites sont les premiers chiites à affirmer que leur Imam est en occultation.)


    5. Muhammad al-Baqir, (Les Chittes Zaydites refusent cet imam. Selon eux, le 5ème imam est Zayd Ibn Ali. Zayd refusa d'insulter Abu Bakr et Omar, et donna le nom de "Rafidhite" qui signifie "ceux qui refusent" aux chiites qui insultent les deux califes. La mort d'al-Baqir donna lieu à une sécession portant le nom de Baqiriyya. Pour les Baqirides, le cycle de l'Imamat prend fin avec celle du cinqième Imam entré en occultation et qui reviendra à la fin des temps en tant que Mahdi.)

    6. Ja`far al-Sadiq, (Il est un descendant d'Abu Bakr ainsi que tous les imams qui vont suivre. Les Chiites ont inventé des milliers de hadiths sur son dos, faisant croire qu'il était l'un des leurs. La secte des chiites Nawusiyya prétend qu'il est en occultation et qu'il sera le Mahdi.)


    7. Musa al-Kadhim, (La secte des Chittes Ismaeliens refusent cet imam. Selon eux, le 7ème imam est le fils ainé de Ja`far, Ismael alors que Musa est le fils cadet.)


    8. Ali al-Redha, (La secte des Chiites Waqifites refusent cet imam à la peau noire. Selon eux, Musa al-Kadhim est le dernier Imam. Il est en occultation et réapparaitra en tant que sauveur. Certains agents financiers de Musa al-Kadhim refusaient purement et simplement de restituer le Khums récolté à son successeur, Ali al-Ridha. Le Calife Al-Ma'mun désigna al-Redha comme héritier, en échange al-Reda a dû l'appeler "Emir des croyants" en public, ce qui fut assez humiliant sachant que le chiisme accorde ce titre exclusivement à Ali Ibn Abu Talib. )


    9. Mohammad al-Taqi, (Il devient l'imam des chiites à l'âge de 7 ans. Il dut affronter son oncle Ahmed b. Musa, qui se déclara comme étant l'imam légitime. Muhammed al-Taqi se maria avec la fille du Calife abbasside al-Ma’mun, ce qui déplut à beaucoup de Chiites qui considérèrent ce mariage comme une trahison, sachant que le Calife était soupçonné d'avoir empoisonée son père Al-Redha.)


    10. Ali al-Naqi, (Il devient l'imam des chiites à l'âge de 6 ans et 5 mois.)


    11. Hassan al-`Askari, (A sa mort, les fidèles se divisèrent au rythme de plus d'une dizaine de chiisme. Certains disaient qu'il était mort sans avoir laissé de fils. D'autres le considéraient comme occulté et comme le sauveur à venir. D'autres enfin se tournèrent vers son frère Ja'far, en prenant exemple de la nomination de Hussein, frère de Hassan.)


    12. Mohammad al-Mahdi. (Il devient l'imam mystérieux de la secte des chiites duodécimains à l'âge de 5 ans. Ayant peur des autorités, il entra en occultation mineure. Quatre représantants avaient l'autorisation de parler en son nom pendant 70 ans. A l'age de 75 ans, le Mahdi entra en occultation majeure et reviendra à la fin des temps.)
    Les Chiites duodécimains (la forme finale et majoritaire du chiisme actuel) prétendent que le Prophète avait désigné de son vivant les noms des douze imams. Alors que l'histoire nous prouve que les Ahlul Bayt ont lutté entre eux pour le pouvoir fictif de l'Imamat de la même manière que les Omeyades et les Abbassides pour le pouvoir réel du Califat.
    Voici quelques hadiths de leur livre chiite "Al-Kafi ", concernant leurs imams


    Tous les musulmans qui ne reconnaîssent pas l'autorité divine de l'imam meurent dans le même état que la période d'ignorance, c'est à dire sans religion
    Al-Husayn ibn Muhammad a rapporté d'après Mu'alla Muhammad de al-Hassan ibn Ali al-Washsha de Ahmad ibn Aidh de Ibn 'Udhayna de Al-al-Foudayl ibn Yasar qui a déclaré ce qui suit : "Un jour, Abou 'Abdallah (a.s) a commencer à nous parler et dit : « Le Messager d'Allah a dit : Celui qui veut mourir et n'est pas sous la tutelle de l'Imam, sa mort serait semblable à une mort dans l'ignorance. » J'ai demandé: « Est ce que le Messager d'Allah a vraiment dit cela ? L'Imam (as) dit : Oui, par Allah, il l'a dit. J'ai dit alors : Donc, tous ceux qui meurent sans reconnaître l'Imam meurent comme s'il meurt dans l'ignorance(sans religion)? L'Imam (as) dit : Oui, c'est exact. » (Al-Kafi, ch 87)


    Un musulman rempli de bonnes actions mais qui ne suit pas l'imam des Chiites ira en enfer, et un mauvais chiite qui a beaucoup de péchés mais qui reconnait son imam ira au paradis
    Il a été rapporté d'après Hisham ibn Salim de Habib al-Sajistani de Abu Ja'far (a.s), qui a déclaré ce qui suit : « Allah, le Très Saint, le Très Haut a dit : Je ferai subir une peine à tous ceux qui vivent une vie religieuse en Islam sous la tutelle d'imams injustes qui ne possèdent pas l'autorité d'Allah même si ces adeptes seraient vertueux et pieux dans leurs actes. Je pardonnerai à tous ceux qui vivent une vie religieuse en l'Islam sous la tutelle d'un imam qui est juste dans ses rapports et qui possédent l'autorité d'Allah, même si ces partisans dans leurs rapports seraient des pécheurs injustes. » (Al-Kafi, cha 86)
    Muhammad Ibn Yahya a rapporté d'al-Husayn ibn Muhammad ibn Yahya de Safwan d'Al-Alaa ibn 'Razin de Muhammad ibn Muslim qui a dit ce qui suit. « J'ai entendu Abu Ja'far (as) dire : « Quiconque suit la religion Allah, avec une adoration assidue mais sans imam, chef de l'autorité Divine, son travail ne sera pas accepté. En fait, il est perdu et confus et Allah rejete ses actions. » (Al-Kafi, cha 86)


    L'imam est le maître de toute la terre
    Un homme demanda à l'imam Abu Ja'far ce qui suit : « Qu' Allah mette mon âme au service de votre cause, qu'est ce que vous êtes exactement ? L'Imam (as) répondit : Nous sommes les trésoriers de la connaissance d'Allah. Nous sommes les traducteurs des révélations d'Allah. Nous possédons l'autorité divine sur tout ce qui est sous les cieux et aux dessus de la terre ». (Al-Kafi, cha 11)


    Les Imams savent quand ils vont mourir et ils ne meurent que volontairement
    L'Imam Reda a rapporté : L'Emir des Croyants Ali connaissait l'identité de son assassin, la nuit et l'endroit où il allait être tué. Sa fille Umm Kulthum lui dit : "Pourquoi ne pries tu pas à la maison et n'envoies tu pas quelqu'un diriger la prière à ta place à la mosquée ? Il refusa de le faire et sortit de sa maison sans armes à plusieurs reprises. Il connaissait Ibn Mujlim et savait que c'est avec son sabre qu'il serait tué. (Al-Kafi, ch 47)


    Si l'imam désire savoir une chose, Dieu le lui fait savoir
    Muhammad Ibn Yahya a rapporté d'après 'Omra de Musa de Musa Ibn Ja'far de Amr ibn Sa'id al-Madâ'inî de Abu Ubayda Abu-Madâ'inî de abu Abdallah (as) qui a dit ce qui suit : « Quand l'Imam désir savoir une chose, Allah lui accorde cette connaissance. » (Al-Kafi, ch 46)


    Les Imams ont connaissance de tout ce qui est parvenu aux anges, aux Prophètes et aux Messagers
    Abu Ali al-Ashari a rapporté d'après Muhammad ibn Abd al-Jabber de Muhammad Isma'il d'Ali ibn al-Nu'man d'al-Souwayd Qalla d'Abu Ayyub de Abu Basir de Abu Ja'far (a.s.) qui a dit ce qui suit : « Allah, le Très Saint, le Très-Haut, a deux sortes de connaissances. La première est la connaissance que nul autre que lui ne connaît. La deuxième connaissance est ce qu'il a enseigné à ses anges et à ses messagers. Tout ce qui est parvenu aux anges et aux messagers, nous le savons ». (Al-Kafi, ch 44)


    Les Imams reçoivent de nouvelles révélations et ils prétendent que le Prophète et Ali, les reçoivent juste avant eux
    Ali ibn Ibrahim a rapporté d'après Muhammad ibn 'Isa de Yunus ibn' Abd al-Rahman, de certains des partisans d'Abou Abdallah (a.s) qui a dit ce qui suit : « Rien ne nous est révélé de la part d'Allah, le Très Saint, le Très-Haut, sans que cela ne parvienne en premier au Messager de Allah, puis Amir al-Mouminine Ali (a.s), puis les Imams les uns après les autres, pour faire en sorte que le dernièr d'entre nous ne soit pas plus savant que le premier. » (Al-Kafi, ch 43)


    Comment le savoir se transmet entre deux imams ?
    Muhammad Ibn Yahya a rapporté d'Ahmad Muhammad de al-Husayn ibn Ali ibn Sa'id de Asbat d'al-Hakam Ibn Miskin et de certains de nos partisans qui a dit ce qui suit. J'ai demandé à Abu 'Abdallah (as), « A quel moment l'imam successeur prend connaissance de ce que l'imam avant lui avait comme savoir ? » « L'Imam (as) dit : « À la dernière minute de la vie de l'imam avant lui. » (A-Kafi, ch 57)


    Posseder les armes du Prophète permet d'être Imam
    Ali ibn Ibrahim a rapporté de son père de Abu ibn Umayr de Muhammad ibn al-Abdallah Sukayn de Nuh ibn Darraj de 'Ibn Abou Ya'fur qui a dit qu'il avait entendu abu 'Abdallah (a.s.) dire ce qui suit : « Les armes (du Prophète) que nous possedons sont comparables à l'Arche d'alliance que les Juifs possèdaient. Partout où l'Arche allait, le royaume suivait (celui qui la possédait). Partout où les armes vont parmis nous, la connaissance (le leadership de l'autorité divine) suit également. » (Al-Kafi, ch 39)


    Les Imams possèdent les objets sacrés des prophètes
    Ahmad ibn Idris a rapporté d'après Imran Ibn Musa de Musa Ibn Ja'far al-Baghdadi de Ali ibn ibn Asbat de Muhammad ibn Foudayl de Abou Hamza al-Thamali qui a dit qu'il a entendu Abu Abdallah (a.s.) dire ce qui suit. « Les tablettes de Moïse sont avec nous. Le bâton de Moïse est avec nous. Nous sommes les héritiers des prophètes (a.s.). » (Al-Kafi, ch 37)
    Muhammad Yahya a rapporté de Muhammad ibn al-Husayn de Musa ibn Sa‘dan de abu al-Hassan al-’Asadi de Abu Basir de Abu Ja'far (a.s) qui a dit ce qui suit : « Amir al-Mu'mini (a.s) sortis une fois au cours de la nuit après la prière de l'isha disant, 'Ham hama, ham ham' et c'était une nuit sombre.L'Imam (as) est venu vers vous et il portait la chemise d'Adam (a.s.). Il portait la bague de Salomon (as) et dans les mains, il avait le bâton de Moïse (a.s.). » (Al-Kafi, ch 37)


    La Terre entière appartient à l'Imam, par conséquent le monde entier doit payer des taxes à l'imam
    Muhammad Ibn Yahya a rapporté d'Ahmad ibn Muhammad ibn 'Isa ibn Mahbub de Ibn Hisham Abou Salim Khalid al-Kabuli de Abu Ja'far (a.s), qui a dit ce qui suit : « Nous avons trouvé dans le livre d'Amir al-Mouminine (a.s) cela : La terre appartient à Allah et Il la donne en héritage à qui il veut d'entre ses serviteurs. La bonne fin est pour ceux qui sont pieux envers Allah, moi et mes Ahl al-Bayt sommes les personnes à qui Allah a donné la terre en héritage et nous sommes ceux qui sont pieux envers Allah.La Terre entière nous appartient. Ainsi, quiconque d'entre les musulmans ravive une terre, il doit l'établir,et payer des taxes à l'imam d'entre mes Ahl al-Bayt. » (Al-kafi, ch 105)
    Extraits du livre Al-Kafi, volume 1
    Voici d'autres hadiths sur leurs Imams extrait du livre "Hayat al-Kulub " (la vie des coeurs), de Majlisi
    L'Imam prétend que des gens sont jaloux de lui
    L'Imam : « Nous les Ahlul Beyt nous sommes les Hommes dont les autres sont jaloux. »
    L'Imam se plaint qu'on lui ait volé sa Royauté
    Ayyashi a rapporté l'entretien entre l'Imam As-Sâdeq et Dawoud Ibn Farqad ayant demandé à l'Imam de l'éclairer concernant le Verset : Dis : " ô Dieu ! Souverain du Royaume : Tu donnes la royauté à qui Tu veux et Tu enlèves la royauté à qui Tu veux ". (Coran 3.26)
    - Dieu n'a-t-Il pas donné la royauté aux Béni Omayyah ?
    - L'Imam : Ce n'est pas ainsi que les gens devraient comprendre ce Verset ; Dieu nous a donnés la Royauté et les Béni Umayyah nous l'ont arrachée de la même manière qu'une personne se fait arracher par une autre les vêtements qu'elle porte ; dans ce dernier cas, les vêtements arrachés ne peuvent jamais devenir la propriété de la personne qui s'en ait emparés par la force.
    Si l'Imam s'absente une seconde, la Terre entière s'effondrerait
    Ibn Babawayh a rapporté de l'Imam As-Sâdeq ceci : « Sans la Présence de la Preuve de Dieu sur Terre, la Terre se serait mise à trembler sans aucun doute et chuter avec tout ce qui est dessus car, pas même pour une seconde, la Terre ne peut exister sans la Présence d'un Imam . »
    Kulayni, Ibn Babawayh et d'autres, ont rapporté de façon véridique de l'Imam Mohammed Al-Bâqer ses dires suivants : « Si l'Imam se séparait de lui-même de la Terre pour un court instant, alors la Terre se mettrait à osciller comme la mer lors d'une tempête. »
    Un jour, Soulayman Ja'fari posa la question suivante à l'Imam Ali-Reza :
    - La Terre peut-elle exister sans la Présence de la Preuve ?
    - L'Imam répondit : « Même si la Terre se retrouvait sans la Présence de la Preuve durant une parcelle de seconde, elle s'écroulerait sans aucun doute avec tous ses habitants. »


    Selon l'Imam, les sunnites iront en enfer car ils ne l'ont pas laissé gouverner
    Humayri a rapporté à partir de sources dignes de confiance de l'Imam Ali-Reza les paroles suivantes : L'Imam, en énumérant ses ancêtres, rappela que Amir Al-Mu'minin Ali déclara : « Quiconque viendrait à mourir sans avoir fait preuve d'aucune foi en l'un des Imams de notre descendance, sa mort sera identique à celle de l'âge de l'Ignorance et Dieu le châtiera pour tout ce qu'il aura commis durant sa vie vécue en Islam et de celle vécue dans l'âge de l'Ignorance - sous-entendu pour toute sa durée de vie. »

    L'Imam s'incruste entre Dieu et son serviteur
    Dans l'ouvrage Basharat Al-Mustafa, il est rapporté à partir de sources dignes de confiance les paroles suivantes de l'Imam Mohammed Al-Bâqer : « Quiconque passe par notre Moyen pour invoquer Dieu, s'assure la réussite et son bien-être ; quiconque invoque Dieu sans passer par notre Moyen, s'assure sa propre destruction et celle des autres. »

    L'Imam pèse le degré d'amitié qu'une personne a envers lui
    L'auteur de l'ouvrage Misbah Al-Anwar a rapporté les dires suivants de l'Imam As-Sâdeq rapportant les Paroles de Sa Sainteté le Messager : « Je suis la Balance de la Science, Ali en est sa pièce rigide sur laquelle reposent ses plateaux, Al-Hassan et Al-Hossein en sont les deux plateaux et Fatima son socle ; avec cette Balance, les Imams de leur Descendance pèseront le degré d'Amitié de leurs amis et le degré d'hostilité de leurs ennemis, et, leurs ennemis sont ceux que Dieu châtie et qui sont châtiés par ceux chargés d'appliquer le Châtiment. »

    L'Imam ne répond qu'aux questions qu'il agrée
    Le Seigneur des mondes a révélé : " Si vous ne le savez pas, interrogez les Gens du Dhikr ". (Coran 16.43) Ali Ibn Ibrahim et Saffar ont rapporté à partir de sources dignes de confiance l'entretien de Zurarah avec l'Imam Mohammed Al-Bâqer ; entretien portant sur la question : Qui sont les Gens du Dhikr ?
    - L'Imam : Nous sommes ces Gens !
    - Zurarah : Devons-nous vous questionner en exclusivité ?
    - L'Imam : Oui !
    - Zurarah : Il est donc de votre devoir de donner une réponse à chacun.
    - L'Imam : En ce domaine, nous avons le choix entre deux possibilités : ou nous répondons ou nous ne répondons pas à la question posée.
    Puis l'Imam Mohammed Al-Bâqer récita le Verset coranique suivant : " Voici Notre Don : dispense-le et garde-le sans compter ". (Coran 38.39)
    Dans les ouvrages Qurb Al-Asna'ad, Basaïr Ad-Darajat et Kafi, il a été rapporté un courrier envoyé par l'Imam Ali-Reza à Ibn Abi Baseer citant les Versets suivants révélés par le Seigneur des Mondes :« Si vous ne le savez pas, interrogez les Gens du Dhikr », (Coran 16.43)
    Alors, l'Imam ajouta : Cette injonction a rendu obligatoire pour vous tous de vous rendre auprès de nous afin de nous questionner ; néanmoins, il ne nous a pas été fait obligation de vous répondre.

    Tous les matins, Dieu présente à l'Imam les oeuvres des gens
    Dis : « Agissez ! Dieu verra vos actions, ainsi que le Prophète et les Croyants » (Coran 9.105) Concernant l'expression « les Croyants » dans le Verset - L'Imam dit : Ici, l'expression "les Croyants" désignent les Imams auxquels sont présentées quotidiennement les œuvres des Hommes jusqu'au Jour du Jugement.

    L'Imam se prend pour Allah

    « La Terre brillera de la Lumière de son Seigneur. Le Livre sera posé en évidence. Les Prophètes et les témoins viendront. La Sentence sera prononcée sur tous, conformément à la Justice. Personne ne sera lésé. » (Coran 39.69)
    Ali Ibn Ibrahim a rapporté le commentaire de l'Imam As-Sâdeq concernant ce Verset :
    - Ici, l'expression "Son Seigneur" désigne l'Imam.
    - Les personnes présentes demandèrent : "Quel aspect aura l'Imam qui viendra (le Mahdi) ?"
    - L'Imam : "L'intensité vive et brillante de sa Lumière fera que le soleil et la lune ne seront plus utiles pour les habitants de la Terre. "

    Tout Chiite qui accepte l'Imam, obtient le statut de martyr quelque soit sa mort

    Ayyashi a rapporté à partir de Minah Al-Qassab son entretien avec l'Imam As-Sâdeq (s) : J'ai demandé à l'Imam As-Sâdeq ceci : "Hazrat ! Implore Dieu pour qu'Il m'accorde la faveur du Martyre !" L'Imam me répondit par : "Quelle que soit la raison pour laquelle le Fidèle croyant trouve la mort, il meurt toujours dans le statut de martyr". Et afin d'appuyer sa réponse, l'Imam récita le Verset suivant : Les Véridiques sont ceux qui croient en Dieu et en Ses Prophètes ; ils sont les témoins en présence de leur Seigneur ; ils recevront leur récompense et leur lumière. (Coran 57.19)
    Dans Tahzib, il a été rapporté le récit d'une personne ayant dit : J'étais en compagnie de l'Imam Zaïn Al-Abidin lorsqu'une discussion commença au sujet du martyr.
    - L'un des présents déclara : " Lorsqu'une personne meurt de déshydratation, elle meurt dans le statut de martyr ".
    - Un autre ajouta : " Lorsqu'un animal sauvage met en morceaux un être humain, ce dernier meurt dans le statut de martyr ".
    - Puis un autre dit : " Je ne crois pas au fait que toute personne venant à mourir, meurt dans le statut de martyr excepté si celle-ci trouve la mort dans le Chemin de Dieu ".
    - Alors, l'Imam déclara ceci : " S'il en était ainsi, les martyrs seraient un petit nombre ". Puis l'Imam récita le Verset suivant : " Les Véridiques sont ceux qui croient en Dieu et en Ses Prophètes ; ils sont les témoins en présence de leur Seigneur ; ils recevront leur récompense et leur lumière ",(Coran 57.19) ; et dit : Ce Verset fut révélé en l'honneur de nos Chiites.

    L'Imam a le pouvoir de reconnaître ses amis et ses ennemis
    Dans Basaïr et Ikhtisas, Abdul Rahman Ibn Kathir a rapporté ceci : En route avec l'Imam As-Sâdeq pour accomplir le Pèlerinage, l'Imam escalada un monticule pour mieux contempler les gens et déclara : - Tant de gens pour témoigner de Al-Talbiya mais combien parmi eux auront leur Pèlerinage agréé ?
    - Abi Sulayman demanda : ô fils du Messager de Dieu ! Les Prières de tous ces gens que nous apercevons seront-elles acceptées par Dieu ?
    - L'Imam : Dieu n'accordera pas Son Pardon à tous ceux qui sont coupables de polythéisme et, quiconque renie la Wilayat et l'Imamat d'Ali est semblable à celui qui pratique l'idolâtrie.
    - Le rapporteur : Que je te sois sacrifié ! Peux-tu reconnaître l'Ami de l'Ennemi ?
    - L'Imam : " Malheur à toi ! Lorsqu'un nouveau-né vient au monde, son statut est écrit entre ses deux yeux ; lorsqu'une personne vient à nous pour donner son plein assentiment à notre Wilayat nous pouvons voir sur son front qu'il est écrit "Croyant" ; et lorsqu'une personne vient à nous en faisant preuve d'hostilité à notre égard, nous pouvons voir sur son front qu'il est écrit "Non Croyant" ; nous sommes " ceux qui les observent ", (Coran 15.75) ; d'ailleurs, c'est à notre sujet que Dieu révéla : " Voilà vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75) Ainsi, grâce à cette exceptionnelle faculté d'observation, nous reconnaissons nos Amis de nos Ennemis ".
    Puis, l'Imam ajouta : Lorsqu'un Imam observe une personne, il la reconnaît ; il en connaît la couleur et l'origine même lorsque l'Imam entend la voix d'une telle personne séparée de lui par un mur, il sait de quelle personne il s'agit et il en connaît les particularités car Dieu, Le Très-Majestueux, déclara ceci : " Parmi Ses Signes : la Création des Cieux et de la Terre ; la diversité de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a vraiment là des Signes pour ceux qui savent ". (Coran 30.22)

    L'Imam parle toutes les langues

    L'Imam commenta ce Verset ainsi : Les Imams sont " ceux qui savent " (Coran 30.22) que Dieu cite dans ce Verset ; l'Imam connaît la langue de chacune des tribus et de chacun des peuples ; il sait aussi en écoutant parler une personne si celle-ci obtiendra son Salut ou ira en Enfer. Raison faisant que l'Imam donne une réponse en fonction du degré d'entendement et de réflexion de son interlocuteur.
    L'Imam connait les secrets intimes des femmes
    Ayyashi a rapporté de l'Imam As-Sâdeq le commentaire du Verset suivant : " Voilà vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75)
    - L'Imam : En vérité, se trouvent chez les Imams certaines particularités faisant qu'ils sont " ceux qui les observent ". L'Imam est convaincu concernant la Droite Voie ; il voit par cette Lumière placée par Dieu dans ses yeux ; sa parole est inspirée par Dieu et rien ne lui est refusé de ce qu'il demande ". Dans Basaïr, Ikhtisas et autres ouvrages, il a été rapporté de l'Imam Mohammed Al-Bâqer l'événement suivant : Alors qu'Amir Al-Mu'minin Ali Ibn Abi Tâleb était présent à la Mosquée de Kufa, une femme entra, elle venait de se disputer avec son mari.

    - L'Imam Ali délibéra au sujet de leur dispute et finit par donner raison au mari ; ce qui rendit furieuse l'épouse qui déclara : " Par Dieu ! Tu n'as pas fait preuve d'un jugement droit ; tu dois rendre un jugement équitable et ne pas faire preuve d'injustice sous ton règne ; ton jugement rendu n'est pas conforme aux lois de Dieu ".

    - L'Imam Ali, offensé, répliqua et dit à cette femme : " ô femme arrogante ! ô femme grossière ! ô celle qui fait preuve de déraison ! ô celle dont les menstrues ne sont pas semblables à celles des autres femmes ! ".

    - Après avoir écouté les reproches d'Amir Al-Mu'minin Ali, la femme en question se détourna de l'Imam et s'en alla en murmurant : " Malheur à moi ! Malheur à moi ! Le fils d'Abu Tâleb a dévoilé des choses qui, pourtant, étaient bien cachées et, ce faisant, il m'a outragée ".

    - Assistant à la scène, un chef des Khawarij, Omar Ibn Harith, se précipita à la rencontre de cette femme pour lui dire ceci : " Au début de ton entretien, je fus satisfait de ta façon de t'adresser au fils d'Abu Tâleb mais, pour quelle raison, lorsqu'il te fit des reproches, t'es-tu mise en tous tes états ? ".

    - La femme : " Par Dieu ! Il a dévoilé des choses me concernant que personne ne pouvait savoir ; en effet, durant toute ma vie, j'ai eu mes menstrues par une autre sortie que la normale ".

    - Après avoir écouté les paroles de la femme, Omar Ibn Harith s'en retourna auprès d'Amir Al-Mu'minin Ali pour lui demander ceci : " ô fils d'Abu Tâleb ! A quel type de divination as-tu eu recours avec cette femme ? ".

    - Amir Al-Mu'minin Ali (s) : " ô fils de Huraith ! Il n'a jamais été question d'une quelconque divination suggestionnée par un Djinn ! Il faut savoir que 2000 ans avant la Création de ce Monde, Le Créateur des âmes, avant même de leur attribuer un corps pour les porter, avait inscrit entre les deux yeux de chacun s'il s'agirait d'un " Croyant " ou d'un " Non Croyant " ; de plus, il fut aussi écrit tout ce qui demeurera attaché à l'un comme à l'autre, leurs bonnes et mauvaises actions, le rapport de leurs actions ayant été également établi.

    En outre, Dieu révéla au sujet de Son Messager (pslf) le Verset suivant : " Voilà vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75) Donc, Sa Sainteté le Messager fut le Premier de " ceux qui les observent ", et je viens immédiatement après lui ; raison faisant que lorsque j'ai observé le front de cette femme, tout ce qui la concernait me fut dévoilé ".

    L'Imam est la Face de Dieu

    Ibn Shahr Aashob et d'autres traditionalistes ont rapporté à partir de sources dignes de confiance et nombreuses le commentaire de l'Imam Mohammed Al-Bâqer concernant le Verset : " Toute chose périt, à l'exception de Sa Face ". (Coran 28.88). - L'Imam : " Nous sommes la Face de Dieu ; toute personne qui veut aller vers Dieu doit passer par nous ".
    Ibn Mahyar et Saffar ont rapporté la réponse donnée par l'Imam Mohammed Al-Bâqer à Salaam Ibn Mustashar concernant l'explication du Verset : " Toute chose périt, à l'exception de Sa Face ".(Coran 28.88). - L'Imam : Par Dieu ! Nous sommes la Face de Dieu ; nous serons présents jusqu'au Jour du Jugement, nous ne serons jamais absents ; Dieu ordonna aux Hommes de faire preuve d'obéissance envers nous et de donner leur plein assentiment à notre Wilayat ; à chaque fois que l'un de nous quitte ce Monde, en toute certitude un autre apparaît d'entre nos rangs pour occuper la charge de l'Imamat ; cela sera ainsi jusqu'au Jour du Jugement.

  4. #3
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme
    Le Recueil de Fatima


    Le Mus'haf (recueil) de Fatima
    Abu Bassir rapporte qu’il a demandé à l’Imam Dja’far :
    « O Abou ’Abdallah, qu’est-ce que le Mous’af de Fatima ? » Il me répondit : « C’est un recueil trois fois plus grand que la copie que vous avez du Coran. Et par Allah, il ne contient pas une simple lettre de votre Coran. »
    (Al-Kafi Vol 1 p 457)
    Les Chiites prétendent que l’ange Gabriel aurait rendu visite à Fatima juste après la mort de son père, pour la consoler de sa tristesse. Et son époux, Ali écrivait la nouvelle révélation divine dans un recueil qu’ils ont appelé : le Mus'haf de Fatima. Ce recueil serait trois fois plus volumineux que le Coran et ne ressemblerait à aucun verset de celui-ci, c'est à dire que les informations de ce livre ne sont pas contenues dans le Coran.


    Que contient-il ?
    Selon les Chiites Rafidites, le recueil de Fatima "Mus'haf Fatima" contient tout ce que la descendance de la fille du Prophète allait subir, il contient le testament de Fatima Az-zahra ainsi que les noms des rois et des gouvernants jusqu’au jour du jugement.
    En d'autres termes, c'est un livre qui contient la destiné des Chiites, et l'histoire du monde.


    Où se trouve ce "Saint Livre" trois fois plus volumineux que le Coran ?
    Evidemment, tout le monde désire étudier ce recueil trois fois plus volumineux que le Coran, mais ce livre est tellement sacré qu'il ne se transmet que de Père en Fils, d'Imam à Imam. Ainsi, selon les Chiites, Ali l'a donné à Hassan, puis Hassan l'a donné à Hussein, ainsi de suite jusqu'au douzième Imam... Comme le douzième imam entra en occultation, le livre disparut avec lui.


    Conclusion
    Fatima n'a évidemment reçu aucunes visites de l'ange Gabriel, et Ali n'a pas écrit ce livre secret. Fatima et Ali sont victimes de leurs blasphèmes, de la même manière que Jésus fut divinisé malgré lui.


    Ce sont des mensonges propagés par des extrémistes ignorants qui pour se justifier disent :
    - Nous sommes étonnés de voir certains musulmans croire que Marie a reçu la visite de l'ange Gabriel, mais que rien n'a été descendu sur Fatima, la reine des femmes du Paradis ?
    Leur ruse est donc de s'inspirer des versets du Coran et d'utiliser le sentiment d'amour et de respect que les musulmans éprouvent envers Fatima, afin de propager leur doctrine à des musulmans naïfs, dont le savoir religieux est faible.


    Les savants musulmans sont unanimes pour dire que le Coran est le dernier livre d'Allah et que Gabriel n'a plus rien fait descendre. Et Allah a dit :


    Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d´Allah pour en tirer un vil profit! - Malheur à eux, donc, à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu´ils en profitent! (Coran 2.79)
    Dieu est le plus savant !

  5. #4
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme
    Ghadir Khum


    Tous les 8 Dhil Hijja de l'année, les Chiites Rafidiths ont une fête qu'ils appellent "Aid al-Ghadir". Pour eux, c'est une fête supérieure à "l'Aid al-Adha" et "l'Aid al-Fitr". Ils prétendent que c'est le jour où le Prophète aurait désigné 'Ali comme successeur après sa mort et c'est le jour où les musulmans, plus de 100 mille selon eux, lui auraient donné allégeance.
    Bizarrement, après la mort du Prophète, les Compagnons ne font pas allégeance à Ali, mais à Abu Bakr. Déroutés, les Chiites en concluent que tous ceux qui ont reconnu Abu Bakr comme calife ont donc apostasié.

    I. Le Prophète a-t-il réellement désigné Ali comme successeur à Ghadir Khum ?

    Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est passé sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'étudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Prophète et les versets du Coran, cela nous amènerait à une mauvaise interprétations des évènements.
    Ghadir Khum est l'évènement capital du crédo Chiite. S'il est réfuté, le dogme entier est invalide, de la même manière que sans la crucifixion de Jésus, le christianisme n'aurait pas existé.
    Un groupe de soldats a sévèrement critiqué Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Prophète qui a déclaré ce qui est rapporté dans les hadiths de Ghadir Khum :
    Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon à un point d'eau connu sous le nom de Khumm situé entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, exalté soit-il, et nous a dit : Ô gens, je suis qu'un être humain. Je suis sur le point d'être rappelé (l'ange de la mort) et de répondre [à ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la première c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumière. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...)[Sahih Muslim]
    Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous étions à Al-Juhfa (Khumm) et le Prophète est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : Ô gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-mêmes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Prophète a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]
    Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Prophète a désigné Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Maître".
    En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propriétaire, un maître, un bienfaiteur, un libérateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un allié, un beau-frère, un esclave, un esclave affranchi, une personne à qui on a fait une faveur...
    Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité et d'amour » en Islam.
    Aujourd´hui donc, on n´acceptera de rançon ni de vous ni de ceux qui ont mécru. Votre asile est le Feu: c´est lui qui est votre compagnon inséparable. (An-Nāru Hiya Mawlākum) Coran 57.15
    Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est dénommé Mawla aux mécréants à cause de leur extrême proximité à lui, et c'est cette définition de Mawla qui est visé au Hadith de Ghadir Khumm (c'est à dire extrême proximité du Prophète et Ali). En effet, le mot « Mawla » vient de « Wilayah » et non « Walayah ». Wilayah fait référence à l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas être confondue avec Walayah, qui se réfère à la direction.
    C´est qu´Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants n´ont pas de protecteur. (Dhālika Bi'anna Allāha Mawlá Al-Ladhīna 'Āmanū Wa 'Anna Al-Kāfirīna LāMawlá Lahum) Coran 47.11
    Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.
    A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alnā Mawāliya Mimmā Taraka Al-Wālidāni Wa Al-'Aqrabūna)Coran 4.33
    Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. (Fa'in Lam Ta`lamū 'Ābā'ahum Fa'ikhwānukum Fī Ad-Dīni Wa Mawālīkum) Coran 33.5
    Le jour où un allié ne sera d´aucune utilité à un [autre] allié; (Yawma Lā YughMawláan `AnMawláan Shay'āan) Coran 44.41
    Dans ces versets, le mot Mawla signifie, héritier, allié, et non pas Calife.
    De plus, le Prophète a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas « après lui. » Si le mot Mawla aurait signifié Maître, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Maîtres à la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et être proche de lui comme on l'est avec le Prophète.
    Par conséquent, aucun Compagnon n'a interprété la parole du Prophète comme la désignation d'un successeur. Il aurait suffit au Prophète de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans après ma mort ", cela aurait enlevé toute ambiguïté, mais il ne l'a pas dit.

    II. Le contexte de la Parole du Prophète

    L'intention du Prophète n'était pas du tout de nominer 'Ali comme calife mais simplement de le défendre contre les critiques qu'un groupe proféraient à son encontre.
    Buraida rapporte : Le prophète envoya Ali (au Yémen) rejoindre Khalid afin d'apporter les Khumus (du butin) et je haïssais Ali, et Ali avait pris un bain (après un acte sexuel avec une esclave des Khumus). Je dis à Khalid, 'Ne vois tu pas ceci (c.à.d. Ali) ?' Lorsque nous rejoignîmes le Prophète je lui fis part de cette histoire. Il répondit, 'Ô Buraida! Est ce que tu hais Ali ?' Je répondis que oui. Il dit alors 'Est ce que tu le hais, car il mérite bien plus que cela des Khumlus’.(Sahih Bukhari 59.637)
    Dans d'autres récits (al-Tirmithi et Ahmed), en plus de ce qui précède, le Prophète a dit : "O Buraida man kuntu mawlah fa Ali mawlah"
    Ibn Kathir rapporte que des gens dans l'armée ont commencé à critiquer Ali car il les a empêchés de monter sur les chameaux et leur a ordonné de retirer leurs nouveaux vêtements qu'ils venaient d'acquérir (du butin).
    C'est pourquoi, après que le Prophète eut terminé son Hajj, et pendant le retour vers Médine, il s'est arrêté pour expliquer aux gens comment il considérait Ali, ses qualités, et la proximité qu'il a avec lui. Il a fait cela afin de retirer les rancoeurs de certaines personnes à l'encontre d'Ali.
    C'est la raison pour laquelle le Prophète n'en a pas parlé lors du Hajj à la Mecque, car ce problème ne concernait que les habitants de Médine, en particulier le groupe qui a accompagné 'Ali au Yémen.
    De plus, pour effectuer son discours, le Prophète est monté sur une chaire formée de selles de chevaux. Ce qui nous prouve que cela devait être un discours très urgent, mais n'ayant pas l'aspect solennel d'une succession.

    III. Les pèlerins présents à Ghadir Khum s'élevaient-il à 100 mille comme le rapportent les Chiites ?

    Les Chiites Rafidiths prétendent que le Prophète a fait sa déclaration à Ghadir Khum devant "le plus grand rassemblement de l'islam" et ils en estiment le nombre entre 100 000 et 120 000 pèlerins.
    Ghadir Khum est situé à 250 km au Nord de la Mecque. Le Prophète s'y est arrêté comme étape dans son chemin de retour vers Médine, après avoir achevé son pèlerinage.
    Lors de son Hajj, le Prophète a donné son plus important discours, "le Sermon d'Adieu" sur le Mont Arafat. Le Prophète avait terminé son discours par ces mots : "Ai-je bien transmis le message ?" Et la foule a répondu : "Nous certifions que tu nous a communiqué ton message, que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigué tes conseils." Enfin, c'est à ce moment que ce verset fut descendu : "Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite ; j'ai parachevé ma grâce sur vous et j'agrée l'Islam comme étant votre religion" (Coran 5.3)
    C'est à ce moment là qu'il y a eut "le plus grand rassemblement de pèlerins" et non pas sur le chemin du retour à Ghadir Khumm, où seulement ceux qui habitaient au nord étaient présents.
    En d'autres termes, les habitants de la Mecque sont restés à la Mecque, ceux de Taïf et du Yémen se sont dirigés vers le Sud.
    De plus, dans son sermon d'adieu, le Prophète a dit : "Que ceux qui sont ici présents transmettent ce message aux absents, ils le comprendront peut être mieux que ceux qui l'auront écouté." Ce qui montre qu'après le Hajj, la foule va se disperser et rentrer chez elle.
    Donc pourquoi le Prophète n'a-t-il pas désigné 'Ali le jour sacré de 'Arafat ?
    "Ô Musulmans ! Ecoutez et obéissez même si vous êtes gouvernés par un esclave noir mutilé, tant qu'il vous gouverne en se conforment au Livre d'Allah le Très Haut."
    Cette parole montre que le Prophète n'a pas désigné 'Ali, et que même un esclave noir peut devenir Calife.
    "Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite"Coran 5.3
    Dieu a rendu parfaite la religion sur le Mont Arafat, avant Ghadir Khum. Donc un évènement majeur tel l'annonce d'un successeur n'a pas pu se produire après la descente de ce verset.


    IV. Un verset du Coran sur la désignation de 'Ali ?


    Ô Messager, transmets ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n´aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants. Coran 5.67
    L'un des arguments maintes fois répétés des Chiites, est que ce verset aurait été révélé en ce qui concerne la nomination d'Ali comme calife. En d'autres termes, les Chiites disent que Dieu a demandé au Prophète de ne pas s'inquiéter de la réaction des Compagnons concernant la désignation d'Ali et au cas où ces derniers se retournent contre lui, alors Allah le protégera.
    Comme à son habitude, la secte Chiite n'a aucun scrupule à se servir des versets du Coran pour leur manipulation. Le contexte de ce verset est lié aux Gens du Livre (Juifs et Chrétiens) et n'est nullement une désignation d'Ali devant les compagnons. Il suffit de lire les versets qui précèdent et ceux qui suivent pour le comprendre :
    5.65 Si les gens du Livre avaient la foi et la piété, Nous leur aurions certainement effacé leurs méfaits et les aurions certainement introduits dans les Jardins du délice.
    5.66 S´ils avaient appliqué la Thora et l´Evangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d´eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit avec droiture; mais pour beaucoup d´entre eux, comme est mauvais ce qu´ils font!
    5.67 Ô Messager, transmets ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n´aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants.
    5.68 Dis: "ô gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la Thora et à l´Evangile et à ce qui vous a été descendu de la part de votre Seigneur." Et certes, ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur va accroître beaucoup d´entre eux en rébellion et en mécréance. Ne te tourmente donc pas pour les gens mécréants.
    V. La Parabole avec Moïse et Aaron :

    Les Chiites ont souvent tendance à citer notre hadith qui suit pour affirmer qu'Ali est le successeur du Prophète :
    Ali avait participé à toutes les expéditions au côté du Prophète, excepté celle de Tabûk car Muhammed l'avait nommé responsable de Médine en son absence : Ali ayant protesté après que les hypocrites ont répandu la rumeur selon laquelle il ne voulait que se débarrasser de lui en le laissant à l'arrière.
    Ali lui dit : "Veux tu me laisser parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète lui a alors répondu :"N'es-tu pas satisfait d'être envers moi ce que Aaron était pour Moïse, excepté qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?" (Sahih Bukhari)
    Les Chiites pensent que ce hadith est assez dissuasif pour prouver qu'Ali est le Successeur du Prophète.
    Pourtant Aaron est mort avant Moise, et ce dernier désigna comme successeur Josué, qui n'était pas du tout de sa famille. De plus, Aaron et sa descendance ne furent que des guides spirituels, des religieux ; la loi de Moïse a interdit, en effet, à Aaron et à tous ces fils d'exercer le poste de Chef d'Etat. Donc affirmer, que le successeur de Muhammed doit obligatoirement être un membre des Ahlul-Bayt (famille du Prophète) est complètement faux.
    Ce que le Prophète a voulu dire ici, c'est que parmi toute sa famille, personne ne l'a autant aidé et assisté que 'Ali, de la même manière que personne n'a autant aidé et assisté Moise parmi sa famille que Aaron.
    Lorsque Moïse monta sur le Mont Tor pour recevoir les commandements, il désigna son frère Aaron comme responsable en son absence. C'est à cet instant passé que le Prophète pensait et qu'il a lié à l'instant présent en demandant à 'Ali de rester à Médine.
    Et Moïse dit a Aaron son frère: "Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs". (Coran 7.142)

    VI. Ali n'ose pas demander le nom du successeur du Prophète


    Abdallah ibn Abbas rapporte : Ali sortit de la maison du Messager d'Allah au cours sa maladie qui a précédée sa mort. Les gens lui dirent : "Ô Abou Hasan ! Comment va ce matin le Messager d'Allah ?" Il répondit : "Il a récupéré des forces, par la grâce d'Allah."
    Abbas le prit alors par la main et lui dit : "Dans trois jours, tu seras, par Allah, gouverné (par quelqu'un d'autre). Et par Allah, je sens que l'apôtre de Dieu va mourir de cette maladie là, car je sais reconnaître les visages de la progéniture Abdul Muttalib au moment de leur mort. Donc allons voir le Messager d'Allah et demandons lui qui doit prendre le Califat. S'il doit nous revenir alors nous le saurons, et s'il doit revenir à quelqu'un d'autre, nous lui demanderons de faire des recommandations auprès du nouveau dirigeant à notre égard."
    Ali répondit : "Par Allah, si nous le lui demandons (le Califat) et qu'il nous le refuse, plus personne ne nous le donnera par la suite. Par Allah, je ne questionnerai pas le Messager d'Allah sur ce sujet." (Sahih Bukhari)
    Ce hadith est la preuve que 'Ali ne se considérait pas du tout comme le successeur du Prophète et qu'il n'a pas été désigné à ce poste lors du discours de Ghadir Khum.

    VII. Pour motiver les adeptes de la secte, les Chiites ont inventé des hadiths extravagants sur les vertus du jour de Ghadir Khum :


    Selon les Chiites, chaque Prophète célébrait d'avance le jour où 'Ali fut désigné successeur.
    Jafar As-Saddeq rapporte : « C'est le plus grand Eid d'Allah et chaque Prophète, nommé par Allah, célébrait ce jour comme un Eid et connaissait le caractère sacré de cette journée. »(Wassaïl ash-Shi'a, volume 5, page 224, hadith 1)
    Selon les Chiites, accepter de reconnaître la valeur exceptionnelle de ce jour permet d'obtenir une récompense inimaginable
    Jafar As-Saddeq rapporte : « Je jure par Allah que si les gens connaissaient la vraie grandeur de ce jour, les Anges auraient serré leurs mains dix fois chaque jour…et Allah aurait accordé à la personne qui reconnaît (la grandeur de ce jour) de telles récompenses qu'il n'est pas possible de les énumérer. » (Misbahoul Moutahajjid, page 737)
    Comparaison de la Fête Chiite par rapport aux Fêtes Islamiques
    Jafar As-Saddeq rapporte : « Le Jour de Ghadir, comparé (aux Eids) de al-Fitr, al-Adha et du jour de Djoumouah, est semblable à la lune par rapport aux autres planètes. » (Iqbal de Sayyid Ibn Tawous, page 466)
    Selon les Chiites, la bonne action en ce jour équivaut à 80 mois d'actions (imitation de Laylat Qadri)
    Jafar As-Saddeq rapporte : « La valeur des (bonnes) actions accomplies en ce jour (le 18 Zilhajj) est équivalente à 80 mois (de bonnes actions) » (Wassaïl ash-Shi'a, volume 7, page 325, hadith 6)
    Selon les Chiites, jeûner ce jour équivaudrait à avoir jeûné des millions d'années
    Jafar As-Saddeq rapporte : « Jeûner le jour de Ghadir équivaut à jeûner pendant la durée (de l'existence) du monde entier - ce qui veut dire que si une personne pouvait avoir une vie aussi longue que l'entière existence du monde et qu'elle jeûnait pendant tout ce temps, la récompense de ces jeûnes serait équivalente au jeûne (du seul jour de Ghadir). » (Wassaïl ash-Shi'a, volume 7, page 324, hadith 4)
    La récompense de visiter la tombe d'Ali le jour de Ghadir Khum, selon la secte
    D'après le hadith rapporté par Abi Nasr Al-Bizanti, l'Imam Al-Ridha (s) déclara : « Ô Ibn Abi Nasr ! où que tu te trouves le Jour Béni de Ghadir, entreprends de te rendre en hommage auprès de la sépulture de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour Béni, Dieu pardonne les actes coupables qu'auraient commis tout Musulman et toute Musulmane lors d'une période de soixante années de vie ; Dieu épargne du Châtiment du Feu le double du nombre de personnes qu'Il aurait libérées durant tout le Mois de Ramadhan ou durant la Nuit du Destin Laylat Al-Qadr ou durant la Nuit de fin de Jeûne du Mois de Ramadhan Laylat Al-Fitr. En ce Jour Béni, l'aumône d'un Dirham faite à un nécessiteux est récompensée auprès de Dieu de la même valeur qu'une aumône de mille Dirhams faite à l'un de nos frères nécessiteux ayant reconnu le mérite de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour Béni, offre des cadeaux à tes frères en Religion, rends gai(e) le Croyant et la Croyante. Par Dieu ! Si les gens connaissaient le réel mérite attaché à ce Jour Béni, les Anges les honoreraient dix fois par jour ». (Hayat al-qulub, Majlisi)

    Conclusion

    Les Chiites cherchent absolument à prouver que le Prophète a désigné 'Ali comme successeur, alors qu'en réalité, il ne s'agissait que de défendre 'Ali contre les critiques d'un groupe de médinois qui l'avait accompagné lors de l'expédition au Yémen, et qui se sont sentis lésés concernant la gestion du butin.
    Les Chiites étaient ils présents à Ghadir Khum pour prétendre avoir mieux compris que les compagnons le discours du Prophète ?
    Si 'Ali aurait été désigné Imam des musulmans, pourquoi aurai-t-il fait serment d'allégeance aux califes Abu Bakr, 'Omar, 'Uthman ? Pourquoi le Prophète a t-il appelé Abu Bakr au lieu d'Ali pour diriger la prière des musulmans juste avant sa mort ?
    Les notables de Quraysh ont à maintes reprises proposé à Muhammed de stopper sa mission de Prophète en échange d'innombrables richesses, et celui ci leur a répondu : « Je jure par Dieu que même s'ils mettaient le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche afin que je renonce à cette religion, je n'y renoncerais jamais, jusqu’à ce que Dieu la fasse triompher ou que j'y perde la vie... »
    Pourquoi 'Ali aurait-il renoncé à son droit divin au Califat comme le prétendent les Chiites, alors que le Prophète ne renonce jamais à sa mission divine ?
    Qu'a dit 'Ali après le meurtre de Uthman, lorsqu'on lui proposa le Califat ? Il dit : "Laissez moi et cherchez quelqu'un d'autre !" ou encore "Je suis meilleur en tant que conseiller que chef." (Nahjul Balagha) Il n'accepta ce poste que sous la pression et aurait préféré ne pas en avoir la responsabilité.
    Conclusion : Le dogme de Ghadir Khumm n'est qu'une énorme supercherie.
    Allah est le Plus savant !

  6. #5
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme

    L'infaillibilité des Prophètes


    Les Chiites duodécimains (el-Ithnaa 'Achriya) prétendent que les prophètes ont une aptitude naturelle qui empêche de façon absolue de commettre le péché. Selon eux, les prophètes sont préservés de l'oubli, de l'erreur involontaire, du jugement incorrect, depuis leur naissance jusqu'à leur mort.
    Nous allons détailler pour le lecteur les Textes qui démontrent le contraire de cette prétention. Ces Textes ne souffrent d'aucune ambiguïté et ne doivent être ni modifiés, ni mal interprétés. On ne doit considérer que le Livre et la Sunna. C'est dans ces deux sources que se trouve la bonne voie.
    I. L'Infaillibilité des Prophètes dans la transmission du Message et son assimilation

    Il est établi par un consensus de la Oumma que les Prophètes sont dotés d'infaillibilité dans l'assimilation du Message. Ils n'oublient rien de ce qui leur est révélé, sauf ce qui a été modifié. Allah a promis à Son Messager Mohammed de lui faire lire et de lui permettre de ne rien oublier de ce qu'Il lui révèle, sauf ce qu'Allah veut qu'il oublie :

    "Nous te ferons réciter [le Coran] de sorte que tu n'oublies pas." [Coran 87.6]
    Il lui a promis aussi de rassembler le Coran dans son coeur :"Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation. Son assemblage [dans ton coeur] Nous incombe ainsi que la façon de le réciter." [Coran 75:16]
    Les Prophètes sont aussi infaillibles dans la transmission du Message, car ils ne cachent rien de ce qui leur est révélé. Puisqu'ils trahiraient s'ils en dissimulaient quelque chose, alors il est impossible que les Prophètes soient des traîtres. Le Très-Haut dit :
    "Ô Messager! Transmets ce qui t'a été descendu; si tu ne le fais pas, tu n'auras pas transmis."[Coran 5.67]
    S'il essaie de cacher quelque chose ou une partie de ce qui lui a été révélé ou d'y apporter des changements, Allah le châtiera certainement :
    "Et s'il Nous avait faussement attribué quelques paroles, Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite Nous lui aurions tranché l'aorte." [Coran 69.44]
    Certaines caractéristiques qui ne sont pas contraires à l'infaillibilité des Prophètes
    Les traits humains intrinsèques ne sont pas contraires à l'infaillibilité des Prophètes. Ibrahim a eu peur lorsqu'il a vu que les mains de ses hôtes ne se sont pas tendues vers le repas qu'il a mis à leur disposition. Il ne savait pas que c'était des Anges dans des formes humaines.
    "Puis, lorsqu'il vit que leurs mains ne l'approchaient pas, il est pris de suspicion à leur égard et a ressenti de la peur vis à-vis d'eux. Ils dirent : n'aie pas peur, nous sommes envoyés au peuple de Loth." [Coran 11.70]
    De même, Moïse a promis à Al-Khadhr de patienter en sa compagnie et ne rien demander de ce que le dit saint fera jusqu'à ce que ce dernier lui en parlât. Mais Moïse ne put se retenir, car il a vu des choses étranges et, à chaque fois, il posait des questions, s'opposait ou orientait (La première fois, Moïse avait oublié, la deuxième et la troisième fois, il a agi de manière intentionnelle), et à chaque fois le saint lui rappelait sa promesse et lui dit :

    "Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas patienter avec moi ?" [Coran 18.82]
    Moïse se fâcha fortement et se mit à traîner son frère Aaron par les cheveux de la tête. De même, il a jeté les ardoises qui contenaient les Paroles d'Allah lorsqu'il revint du rendez-vous de son Dieu et qu'il trouva que son peuple s'est mis à adorer un veau.
    "Et lorsque Moussa retourna à son peuple, fâché, attristé, il dit : vous avez très mal agi pendant mon absence! Avez-vous voulu hâter le commandement de votre Seigneur ? Il jeta les Tablettes et prit la tête de son frère, en le tirant à lui. Ô fils de ma mère, dit Haroun, les gens m'ont traité en faible et ils faillirent me tuer. Ne fais donc pas que les ennemis se réjouissent à mes dépens et ne m'assigne pas la compagnie des gens injustes." [Coran 7.150]
    II. Les Prophètes ne sont pas infaillibles dans leur humanité

    Adam et Eve : Ils mangèrent du fruit défendu et transgressèrent l'interdit divin
    Et Nous dîmes: "ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n´approchez pas de l´arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes". (Coran 2.35)
    Puis le Diable le tenta en disant: "ô Adam, t´indiquerai-je l´arbre de l´éternité et un royaume impérissable?" Tous deux (Adam et Eve) en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils se mirent à se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s´égara. (Coran 20.120)
    Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants". (Coran 7:23)
    Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c´est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux. (Coran 2.37)
    Noé : Il invoque Dieu pour que son fils mécréant soit sauvé
    - Et Noé invoqua son Seigneur et dit: "ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges".
    - Il dit: "ô Noé, il n´est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n´as aucune connaissance. Je t´exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants".
    - Alors Noé dit: "Seigneur, je cherche Ta protection contre toute demande de ce dont je n´ai aucune connaissance. Et si Tu me pardonnes pas et ne me fais pas miséricorde, je serai au nombre des perdants". (Coran 11.45)
    Abraham : Il ment à trois reprises
    Le Jour du jugement, les humains iront demander l'intercession des Prophètes l'un après l'autre. Lorsqu'ils arriveront au tour d'Abraham, il refusera leur requête en se rappelant sa faute passée.
    Abu Hurayra rapporte : ... Ils iront trouver Abraham et lui diront : « Abraham, tu es prophète de Dieu et Son ami parmi les hommes. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Mais il répondra : « Aujourd'hui, le Seigneur éprouve une colère qu'Il n'a jamais ressentie auparavant et qu'Il ne ressentira jamais plus à l'avenir. Et moi, j'ai menti par trois fois. J'ai assez à faire avec moi-même [trois fois] ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Moïse! » (Sahih Bukhari et Muslim)
    Il s'agit de l'entrée d'Abraham, accompagné de sa femme Sarah, en Egypte. A cette époque, Pharaon sanguinaire et dictateur, prenait pour lui toute femme belle qu'il voyait. Lorsqu'il vit Sarah, il demanda à Ibrahim à propos d'elle. Craignant pour sa vie, celui-ci répondit que c'était sa soeur, au lieu de sa femme. Le Prophète Mohammed a dit qu'Allah préserva Sarah de Pharaon lorsqu'elle fut amenée chez lui et il ne lui fit aucun mal.
    Abraham dit au sujet d'Allah : C´est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la Rétribution. (Coran 26.82)
    Moise :

    Il tua un homme involontairement à une époque où il n'était pas encore Prophète

    Il entra dans la ville à un moment d´inattention de ses habitants; il y trouva deux hommes qui se battaient, l´un était de ses partisans et l´autre de ses adversaires. L´homme de son parti l´appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un coup de poing qui l´acheva. - [Moïse] dit: "Cela est l´oeuvre du Diable. C´est vraiment un ennemi, un égareur évident". Il dit: "Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même; pardonne-moi". Et Il lui pardonna. C´est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux! (Coran 28.15)
    Je l´ai fait, dit Moïse, alors que j´étais encore du nombre des égarés. (Coran 26.20)
    Il peut oublier
    "Ne t´en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m´impose pas de grande difficulté dans mon affaire". (Coran 18.73)
    David : Il avait 99 femmes et épousa une centième qui appartenait à un soldat en expédition dont on n'avait plus de nouvelles. Au retour du soldat, il réclama sa femme mais David refusa de la lui rendre. Dieu envoya deux anges pour tester la justice du roi David, et il reconnut son erreur.
    - Et t´est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimpèrent au mur du sanctuaire !
    - Quand ils entrèrent auprès de David, il en fut effrayé. Ils dirent: "N´aie pas peur! Nous sommes tous deux en dispute; l´un de nous a fait du tort à l´autre. Juge donc en toute équité entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit.
    - Celui-ci est mon frère: il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n´ai qu´une brebis. Il m´a dit: "Confie-la-moi"; et dans la conversation; il a beaucoup fait pression sur moi".
    - Il [David] dit: "Il a été certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis à ses brebis". Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associés, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres - cependant ils sont bien rares. - Et David pensa alors que Nous l´avions mis à l´épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur et tomba prosterné et se repentit.
    - Nous lui pardonnâmes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge. (Coran 38.21)
    Salomon : Il oublie de faire sa prière lorsqu'on lui présenta de beaux chevaux.

    - Et à David Nous fîmes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il était plein de repentir.
    - Quand un après-midi, on lui présenta de magnifiques chevaux de course,
    - il dit: "Oui, je me suis complu à aimer les biens (de ce monde) au point [d´oublier] le rappel de mon Seigneur jusqu´à ce que [le soleil] se soit caché derrière son voile.
    - Ramenez-les moi." Alors il se mit à leur couper les pattes et les cous.
    - Et Nous avions certes éprouvé Salomon en plaçant sur son siège un corps. Ensuite, il se repentit.(Coran 38.30)
    Jonas : Fatigué et irrité par son peuple mécréant, Jonas quitta la ville sans la permission de Dieu et prit un bateau.
    - Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N´allions pas l´éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l´appel que voici: "Pas de divinité à part Toi! Pureté a Toi! J´ai été vraiment du nombre des injustes".
    - Nous l´exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c´est ainsi que Nous sauvons les croyants. (Coran 21.87)
    Joseph : Dieu intervient pour renforcer le coeur de Joseph afin qu'il ne cède pas vers la turpitude
    - Et, elle le désira. Et il l´aurai désirée n´eût été ce qu´il vit comme preuve évidente de son Seigneur. Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus. (Coran 12.24)
    - Il dit: "ô mon Seigneur, la prison m´est préférable à ce à quoi elles m´invitent. Et si Tu n´écartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants" [des pêcheurs]. (Coran 12.33)
    Délivré de Prison, Joseph dit :
    Je ne m´innocente cependant pas, car l´âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux”. (Coran 12.53)
    Muhammed : il a désiré répondre à une question dans le futur mais il a oublié de dire "Si Allah le veut"
    - Et ne dis jamais, à propos d´une chose: "Je la ferai sûrement demain" sans ajouter : "Si Allah le veut", et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct". (Coran 18.23)
    Allah pardonne les péchés passés et futurs du Prophète :
    En vérité Nous t´avons accordé une victoires éclatante, afin qu´Allah te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu´Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite. (Coran 48.1)
    Selon ‘Aïcha, le Prophète priait durant la nuit jusqu’à fendiller la peau de ses pieds. Je lui dis : « Pourquoi fais-tu tout cela alors que Dieu t’a effectivement pardonné tes fautes passées et futures ? » Il dit : « Ne serais-je pas [dans ce cas] un serviteur reconnaissant. » [Bukhari et Muslim]
    Allah désapprouve le choix du Prophète d'échanger les prisonniers de Badr contre une rançon
    Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d´avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d´ici- bas, tandis qu´Allah veut l´au-delà. Allah est Puissant et Sage. N´eût-été une prescription préalable d´Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris. [de la rançon] (Coran 8.67)
    Allah raffermit le Prophète
    Ils ont failli te détourner de ce que Nous t´avions révélé, [dans l´espoir] qu´à la place de ceci, tu inventes quelque chose d´autre et (l´imputes) à Nous. Et alors, ils t´auraient pris pour ami intime. Et si Nous ne t´avions pas raffermi, tu aurais bien failli t´incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t´aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n´aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. (Coran 17.73)
    Allah accueille le repentir du Prophète
    Allah a accueilli le repentir du Prophète, celui des Emigrés et des Auxiliaires qui l´ont suivi à un moment difficile, après que les coeurs d´un groupe d´entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux à leur égard. (Coran 9.117)
    Implorer le pardon d'Allah
    Endure donc, car la promesse d´Allah est vérité, implore le pardon pour ton péché et célèbre la gloire et la louange de ton Seigneur, soir et matin. (Coran 40.55)
    Al Aghar Ibn Yasâr Al Mouzanî rapporte que Le Messager de Dieu à dit : « O gens ! Revenez à Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-même cent fois par jour » [Muslim]
    Sache donc qu´en vérité, il n´y a point de divinité à part Allah, et implore le pardon pour ton péché,ainsi que pour les croyants et les croyantes. Allah connaît vos activités (sur terre) et votre lieu de repos (dans l´au-delà). (Coran 47.19)
    Le Prophète s'est détourné d'un aveugle, occupé à prêcher les mécréants
    80.1 Il s´est renfrogné et il s´est détourné

    Commentaire : Muhammad, s’est renfrogné et s’est détourné parce que l’aveugle (Ibn Umm Maktûm, déjà converti) est venu le questionner alors qu’il s’entretenait avec des notables de la Mecque. Cette impatience lui est reprochée.
    80.2 parce que l´aveugle est venu à lui
    80.3 Qui te dit : peut-être [cherche]-t-il à se purifier
    80.4 ou à se rappeler en sorte que le rappel lui profite
    80.5 Quant à celui qui se complait dans sa suffisance (pour sa richesse)
    80.6 tu vas avec empressement à sa rencontre
    80.7 Or, que t´importe qu´il ne se purifie pas
    Commentaire : Le Prophète n’est chargé que de transmettre: mieux vaut donc qu’il s’adresse à qui le lui demande. Du moins l’apôtre ne doit-il pas, pour s’occuper des mécréants, négliger les convertis, si humbles soient-ils. C’est l’effort et le mobile qui comptent lors du Jugement dernier, et non pas le résulta de l’effort.
    80.8 Et quant à celui qui vient à toi avec empressement
    80.9 tout en ayant la crainte
    80.10 tu ne t´en soucies pas
    80.11 N´agis plus ainsi ! Vraiment ceci est un rappel
    Commentaire : Il faut comprendre que le reproche d’Allah fait au Prophète est un reproche adressé à quelqu’un qui L’aime et qui est aimé de Lui. Il est empreint de douceur car le verset emploie la troisième personne du singulier, comme si la personne considérée était absente. En effet, il n’est pas dit : «Tu t’es renfrogné et tu t’es détourné ». Le Prophète a été éduqué par Allah car il est aimé par Lui. Il est ainsi éclairé par la lumière de la vérité. Lui-même a dit : « Mon Seigneur m’a éduqué et Il a parfait mon éducation »
    À partir de ce jour, le Prophète, paix et bénédictions sur lui, ne cessa de se montrer particulièrement généreux envers `Abd Allâh Ibn Umm Maktûm, de lui demander de ses nouvelles, de subvenir à ses besoins et de l’inclure dans son conseil toutes les fois qu’il s’approchait. Cela n’est en rien étonnant. Dieu , Exalté soit-Il , ne lui a-t-Il pas fait un reproche , le reproche de Celui qui Aime vers son bien-aimé , au sujet de `Abd Allâh ?

    Plus tard, il saluait souvent `Abd Allâh Ibn Umm Maktûm avec ces mots humbles : "Bienvenue à celui à propos de qui mon Pourvoyeur, Exalté soit-Il, m’a fait un rappel."
    Les Hadiths de la nature humaine du prophète à distinguer de sa mission prophétique :
    Erreur du Prophète en donnant un avis agricole
    Lorsque le prophète arriva à Médine, il trouva ses habitants en train de polliniser les feuilles des dattiers. Lorsqu'il leur demanda la raison pour laquelle ils faisaient cela, ils lui répondirent que c'était une habitude. Les médinois demandèrent au prophète s'ils devaient continuer. Il leur dit "Je ne sais pas". Ils insistèrent alors il leur suggéra que s'ils ne le faisaient pas, ce serait mieux. Ils abandonnèrent ensuite cette habitude mais l'année suivante, leur récolte fut moins importante. Lorsqu'ils en informèrent le prophète de ce fait, il leur répondit : "Je ne suis qu'un être humain. Lorsque je vous donne quelque chose concernant votre religion, alors acceptez-le, mais lorsque je vous donne quelque chose sur Dounya (les choses de ce bas monde), alors je suis simplement un être humain." (Sahih Muslim Livre 30, numéro 5831)
    Le Prophète fit la prière de Duhr en deux rak'a par oubli
    'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Prophète fit sa prière ; (je ne sais au juste, dit Ibrahîm, s'il l'avait allongée ou écourtée.) Quand il eut fait la salutation finale on lui dit : "Ô Envoyé de Dieu, est-il survenu quelque chose au cours de cette prière ? --- Pourquoi cela ? demanda-t-il. --- Parce que, répliqua-t-on, vous avez prié de telle et telle manière." Fléchissant alors ses jambes, le Prophète se tourna du côté de la qibla, fit deux prosternations et la salutation finale. Quand il se retourna vers nous il dit : "S'il était survenu quelque chose, au cours de la prière, je vous en aurais informé. Mais je suis un homme comme vous, susceptible d'oublier comme vous oubliez vous-mêmes. Si j'oublie de faire quelque chose, faites m'en souvenir. Si l'un de vous a des doutes au sujet de sa prière, qu'il cherche à se rapprocher le plus tôt possible de la forme exacte, qu'il achève ainsi sa prière, qu'il prononce ensuite la salutation finale, puis qu'il fasse deux prosternations." (Bukhari, Volume 1, Livre 8, Numéro 394)
    Le Prophète a reconnu que l'oubli qui lui est arrivé fait partie de sa condition humaine.
    Le Prophète reconnait qu'il peut s'énerver comme tout le monde
    Il a été rapporté ces propos qu'à tenus le Prophète à Oum Salim : "Ô Oum Salim ! Ne sais-tu pas que j'ai posé une condition à mon Dieu et j'ai dit : je suis un être humain, je fais preuve de contentement à l'instar des humains et je me fâche comme eux - si jamais je fais à l'encontre de quelqu'un de ma Nation une invocation qu'il ne mérite pas, qu'Il la lui transforme en purification, zakate et (moyen de) rapprochement auprès de Toi." (Muslim)

    La possibilité de se tromper en tant que Juge
    Um Salama (l'épouse du Prophète) rapporte : L'Envoyé de Dieu a entendu plusieurs personnes se quereller devant la porte de sa demeure. Il sortit de chez lui et dit : "Je ne suis qu'un être humain, et il arrive que des adversaires viennent me voir (pour régler leur différents); peut-être que quelqu'un parmi vous peut soumettre son cas avec plus d'éloquence que l'autre, au moyen duquel je le considère véridique et je lui donne un jugement en sa faveur. Mais, si je donne le droit à un musulman à la place d'un autre par erreur, alors il ne prend en réalité qu'une partie du feu de l'enfer. Il a le choix entre le prendre ou y renoncer. " (avant le jour de la Résurrection) (Bukhari Volume 3, Livre 43, Numéro 638)
    Les Messagers et les Prophètes ne ménagent aucun effort pour rendre justice dans les affaires qui leur sont soumises. Et ils rendent justice suivant ce qu'ils croient être juste, mais ils ne connaissent pas l'invisible ni le futur et peuvent donc se tromper. C'est le cas du Prophète David alors que son fils Salomon réussit à bien juger.
    Abou Houreira rapporte qu'il a entendu le Prophète dire : "Il y avait deux femmes qui avaient chacune un fils. Le loup vint un jour emporter l'un des enfants. L'une des femmes dit à l'autre : c'est ton fils qui a été pris ; l'autre lui répondit : non, c'est le tien. Elles allèrent chez David et l'informèrent (du litige). Celui-ci jugea que l'enfant en vie est le fils de la plus âgée. Elles allèrent voir son fils Salomon. Celui-ci dit à l'assistance : apportez un couteau, je vais le partager entre les deux. La plus jeune des femmes le supplia de ne pas exécuter son acte, car, dit-elle, c'est son fils à elle (la plus âgée). Salomon conclut que c'est plutôt le fils de la plus jeune." (Bukhari)
    David jugea donc en écoutant le témoignage des deux femmes. La plus âgée a dû s'exprimer avec plus d'éloquence que la jeune, en usant de son expérience et de sa maturité et elle a ainsi obtenu le jugement en sa faveur. Cependant, il y avait le fils de David, Salomon, dont la sagesse et la renommée étaient répandues dans tout le pays. Il décida de couper l'enfant en deux afin de faire ressortir l'amour maternel d'entre les deux femmes et ainsi reconnaître la vraie mère. Et c'est la plus jeune qui se jeta sur l'enfant en suppliant Salomon de le donner à la plus âgée afin de l'épargner, c'est pourquoi elle obtient le jugement en sa faveur.
    Le Prophète a dit : « Quand le juge prononce un jugement après un effort de réflexion, si son jugement s'avère juste, il bénéficiera de deux récompenses, et s'il se trompe, il en retirera une récompense. » [Bukhari et Muslim]
    Le Prophète veut rencontrer Allah sans dette et demande à la foule le règlement de ses comptes d'ici-bas sur le plan physique, morale et financier
    Extrait d'un sermon, 5 jours avant la mort du Prophète : « Ô gens, celui à qui j’ai fouetté le dos, voici mon dos qu’il prenne sa revanche; ô gens, celui à qui j’ai insulté l’honneur, voici mon honneur qu’il prenne sa revanche, ô gens, celui à qui j’ai emprunté de l’argent, voici mon argent qu’il prenne son dû ». Mais craignant que les gens soient embarrassées le prophète (Que la Grâce et le Salut lui soient accordés) dit : « Ô gens, ne craignez point de ressentiment de ma part, je veux seulement rencontrer mon Seigneur sans aucune dette envers quelqu’un ici-bas ». Alors un homme se leva et dit : «Ô messager d’Allah, Vous me devez trois dirhams. » Le prophète (Que la Grâce et le Salut lui soient accordés) dit : « Qu’Allah te récompense » Et il ordonna qu’on lui paie son dû.

    III. Argument des Chiites et des Chrétiens

    Il y a consensus chez les Duodécimains que les prophètes et les imams sont immunisés contre les péchés mineurs. Pourtant, les Textes indiquent clairement qu'ils n'en sont pas protégés. Ils vont même jusqu'à considérer ceci comme un blasphème à l'encontre des Prophètes et Messagers. Cette exagération les amène même à falsifier l'interprétation des textes coranique. Mais, ce à quoi ils se livrent provient de leurs désirs et qu'Allah nous garde de tels comportements.
    - Argument Chiite : Allah a ordonné à ses serviteurs de suivre les Prophètes
    En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle pour quiconque croit en Allah et au Jour Dernier et invoque Allah fréquemment. (Coran 33.21)
    Les Chiites citent ce verset et déclarent : Comment suivre un modèle et lui faire confiance, si lui même commet des péchés ? Devons nous le suivre dans son péché alors qu'Allah nous enjoint à l'obéissance ?
    Ainsi, selon eux, il y a une contradiction puisque Allah ne peut pas ordonner à son serviteur d'obéir aux lois divines tout en lui ordonnant de suivre un modèle qui commet des péchés.
    Cet argument n'est valable que si le péché du Prophète reste caché. Mais le fait qu'Allah montre à Ses Messagers et Prophètes qu'ils ont commis tel péché, le fait qu'ils se repentent immédiatement et que Dieu leur pardonne sans les faire attendre, cela ôte à l'argument toute valeur convaincante.
    Ainsi, personne ne peut prétendre avoir été trompé en prétextant avoir suivi le péché de tel Prophète, puisque Allah l'en informait rapidement que ce soit par un rappel, une révélation ou une épreuve, et que ce dernier se repentait sur-le-champ. Par conséquent, c'est le repentir du Prophète qui constitue l'action à imiter et non pas son péché.
    Le Messager de Dieu à dit : « O gens ! Revenez à Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-même cent fois par jour » [Muslim]
    Le Saint Coran n'évoque les péchés des Prophètes qu'avec le Pardon qui les accompagne. Donc, les Prophètes ne demeurent pas avec les péchés et ils ne retardent pas de se repentir. Allah les a gardés de cela. Et ils sont après leur repentir encore plus parfaits qu'avant.
    Il dit également : « Tout les fils d’Adam commettent des erreurs mais le meilleurs d’entre eux sont ceux qui se repentent. » (Rapporté par At-Tirmidhi, Ibn Madjah, Ad-Darimi)
    Donc, les confusions faites par la doctrine de l'imamisme duodécimain sont complètement démenties, car nous avons démontré leur fausseté par des preuves claires qui n'amènent qu'à la bonne voie.
    - Argument Chrétien : Le pêcheur est inférieur en valeur devant Allah et seul un être infaillible peut le délivrer de son péché.
    Selon le christianisme, Jésus est un être infaillible, c'est à dire sans péché depuis sa naissance jusqu'à sa mort, incapable d'oublier quoique ce soit, ni de commettre aucune erreur volontaire ou involontaire, que ce soit conscient ou inconscient. Ils l'ont surnommé "la brebis sans tache" ainsi que "l'agneau sans défaut". Sa perfection avait atteint un tel niveau, qu'ils ont fini par l'idolâtrer en proclamant qu'il était "Dieu fait chair". Selon eux, son incarnation en tant qu'humain est une miséricorde pour l'univers, car il est venu pour l'ultime sacrifice : racheter les péchés de l'humanité.
    Par cette idéologie, les chrétiens déclarent que tous les pécheurs sont en états d'infériorité et ont besoin de Jésus pour se faire racheter. L'islam est bien évidemment venu corriger cette doctrine satanique.
    - Le pêcheur qui se repent est mieux considéré devant Allah qu'avant son péché :
    Les Anciens disaient : "David était, après son repentir, mieux placé chez Allah qu'auparavant".Parce qu'il avait dans son coeur beaucoup de regrets. De peur d'Allah, il se jeta à terre prosterné implorant son pardon. De même qu'il entreprenait beaucoup d'efforts par l'invocation, par des actes de bienfaisance souhaitant ainsi que les bonnes actions effacent les mauvaises.
    Le Prophète a dit : « La salat la plus aimée de Dieu est celle de David et le jeûne préféré de Dieu est celui de David. » Il dit également : « Nul n'a mangé de nourriture meilleure que celle acquise du travail de ses mains. Le prophète David se nourrissait du travail de ses mains. » (Bukhari et Muslim)
    Allah dit : « Et rappelle-toi David, Notre serviteur, doué de force [dans l´adoration] et plein de repentir [à Allah]. » (Coran 38.17)
    - Allah se réjouit du repentir de son serviteur
    Le Messager de Dieu a dit : « Certes Dieu se réjouit du repentir de Son esclave plus que ne se réjouit l'un de vous lorsqu'il se retrouve par hasard son chameau après l'avoir perdu dans une terre désertique » (Bukhari)
    Dans le Saint Coran, Dieu dit : « Car Allah aime ceux qui se repentent; et Il aime ceux qui se purifient. » (2.222) Et le Très-haut dit, montrant la récompense des repentis : « Celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre. Ceux-là, Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (25.70)
    Le Prophète a dit : « Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main! Si vous ne commettiez pas de péchés, Dieu vous anéantirait et vous remplacerait par des gens qui commettraient des péchés et demanderaient pardon à Dieu qui leur pardonnerait. » (Muslim)
    - Le pardon de Dieu efface le péché et ce dernier n'est plus comptabilisé
    Anas rapporte que le Messager de Dieu a dit : Dieu Tout-Puissant dit : Ô fils d'Adam, aussi longtemps que tu M'appelleras et que tu Me prieras, Je te pardonnerai pour ce que tu as fait, et Je ne t'en tiendrais pas rigueur. Ô fils d'Adam, même si tes péchés devait atteindre les nuages du ciel, et que tu Me demanderais alors pardon, Je te pardonnerai. Ô fils d'Adam, même si tu venais à Moi avec des péchés aussi grands que la terre et que tu te présenterais alors à Moi, sans M'attribuer aucun associé, Je t'accorderai un pardon presque aussi grand. (Rapporté par at-Tirmidhi)
    Un sage a dit : "Si le pardon n'était pas la chose qu'Allah aime le plus, Il n'aurait pas occasionné le péché pour le meilleur de Sa créature."
    Conclusion
    Le péché est une preuve d'humanité

    Les Messagers et les Prophètes sont des humains. Allah les a protégés dans leur Mission de transmission du message. Ils n'en oublient ni n'en diminuent rien. De cette façon, la Révélation parvient à ceux à qui ils ont été envoyés, complète et totale comme le voulait Allah le Supérieur, le Très-Haut.
    Cette infaillibilité ne les accompagne pas toujours. Il leur arrive de faire de petites erreurs parce qu'ils sont humains. Mais la Clémence d'Allah les sauve, car Il les informe qu'ils ont commis des fautes et Il leur pardonne.
    Cheikh Mustapha Al-Marâghi, cheikh d'Al-Azhar, dit : "La Révélation ne signifie pas toute action que font les Prophètes ou toute parole qu'ils disent. Ils sont sujets à commettre des fautes. La seule différence avec les autres humains, c'est qu'Allah ne les laisse pas dans l'erreur après qu'ils l'ont commise."
    Honneur et respect des Prophètes

    Ces péchés qu'il arrive aux Prophètes de commettre ne doivent pas être un prétexte pour les calomnier et les médire. Ce sont de petites erreurs peu nombreuses qu'Allah leur a pardonnées et les a dépassées. De même qu'Il les a même purifiés. Le musulman doit donc prendre en exemple pour lui-même. Si les honorables Messagers choisis par Allah ont été rappelés à l'ordre par Lui pour de petites erreurs, il nous appartient à nous autres humains de faire très attention et d'avoir peur de nos erreurs, de nos péchés, et nous devons prendre exemple des Prophètes et Messagers et demander le Pardon d'Allah en allant toujours à Lui et en L'implorant.
    De l'infaillibilité des non-prophètes

    Les gens de la Sunna et de la Jama'a n'accordent pas l'infaillibilité aux humains autres que les Prophètes, fussent-ils les plus méritants de cette Oumma après Mohammed : ses Compagnons (qu'Allah les agrée) et parmi eux, Abou Bakr Essiddiq , et 'Omar. Même eux ne sont pas infaillibles. Le premier Calife Abou Bakr Essiddiq dit dans son premier discours de Calife : « Ô peuple, j'ai été désigné [pour être votre Calife], mais, je ne suis pas le meilleur parmi vous. Si je fais du bien, aidez-moi; si je fais du mal, redressez-moi. » Et lorsqu'une femme contredit dans un débat Omar Ibn El Khattab en avançant judicieusement ses preuves, le deuxième Calife dit tout simplement : « Une femme a raison et Omar a tort. »
    De l'infaillibilité d'El-Mou'iz, le Fatimide

    Les fidèles d'El-Mou'iz Ibn Temim, communément appelé El-Mou'iz lidini Allah El-Fatimi, pensent qu'il est immunisé, lui et ses enfants, contre péchés et fautes. Cette prétention est nulle et elle a pour but d'égarer les gens en intronisant ce dictateur comme prophète pour que ses dires soient une religion à suivre. Sinon, celui qu'on appelle El-Mou'iz et ceux que l'on appelle les Fatimides ne sont pas descendants de Fatima, mais d'Abdallah Ibn El-Qaddâh. Ils considéraient leurs imams comme infaillibles. Abou Hamed El-Ghazali, dans son livre qu'il écrit pour leur répondre, dit d'eux :"L'apparence de leur secte, c'est le refus [des premiers Califes]; mais son essence, c'est l'incroyance pure."
    De l'infaillibilité des douze imams

    Les Chiites prétendent aussi que leurs douze imams sont infaillibles. L'infaillibilité qu'ils leur attribuent est la même que celle qu'ils attribuent aux Prophètes. Celui qui le nie et qui prétend le contraire est considéré selon eux comme non-croyant.
    Leur but est de rendre les dires des imams comme preuve juridique à l'instar du Coran et de la Sunna. Et c'est pour cette raison que la Législation chez eux ne s'arrête pas à la mort du Prophète Mohammed mais elle continue jusqu'à la disparition de leur douzième imam.
    "Ô croyants! Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation." (Coran 4.59)
    Les Chiites prétendent que "ceux d'entre vous qui détiennent le commandement." sont leurs douze imams. Cependant, peut il y avoir plusieurs Imams détenant le commandement sur une même période, qui se disputeraient avec leurs fidèles, pour renvoyer l'affaire devant le Messager ? Il s'agit plutôt des chefs que le Prophète nommait, et à qui les musulmans devaient obéissance durant les expéditions.
    Si les imams avaient été infaillibles, il aurait été commandé de revenir à Allah, au Messager et aux imams. C'est la preuve du contraire de leur infaillibilité.
    Ali et ses fils Hassan et Hussein divergeaient parfois les uns des autres dans le savoir et le jugement, comme tous les détenteurs du savoir qui divergent les uns par rapport aux autres. S'ils avaient été infaillibles, la contrariété des uns envers les autres aurait été impossible. Hassan divergeait parfois dans les batailles avec son père Ali et n'aimait pas beaucoup ce que faisait ce dernier et, finalement, Ali revenait à l'idée de son fils et comprenait que c'était la bonne voie à suivre. De même, l'homme infaillible ne doit pas avoir deux dires contraires, à moins que l'un ne vienne abroger l'autre. Hassan a recommandé à son frère Hussein de ne pas obéir aux Irakiens et de ne pas leur demander de lui obéir. S'il était infaillible, Hussein n'aurait pas désobéit.
    Et, Dieu est le plus Savant !

  7. #6
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme

    La Croyance au Raj'ah


    L'une des croyances des Chiites duodécimains est la croyance au « Raj`ah » qui signifie « le Retour ».

    L'Imam Sadiq a dit : « Celui qui ne croit pas au Raj'a (retour) et qui ne considère pas notre Mut'a (mariage temporaire) comme licite, ne fait pas parti des nôtres. » (al-Bihar, al-Majlisi, v53, p92)Il s'agit de croire qu'Allah ressuscitera avant même la fin du monde, une partie des morts, sous la même forme dans laquelle ils étaient avant de mourir.Selon les Chiites, seulement deux catégories de personnes reviendront à la vie :- Ceux qui auront atteint un très haut degré de piété et de Foi. (Ex : Ismael, Yahya, Muhammed, 'Ali, Fatima, Hussein...)

    - Ceux qui auront atteint le pire niveau de corruption et de malfaisance. (Ex : Pharaon, Abu Jahl...les chiites ajoutent également Abu Bakr, Omar, Aisha, et les compagnons)Quand ?Cela interviendra après la réapparition de leur Imam al-Mahdi.Dans quel but ?- Les droits de ceux parmi eux qui auraient été spoliés seront arrachés aux malfaiteurs pour leur être restitués. Il s'agit en particulier de l'accusation chiite concernant l'usurpation du Califat et de Fadak par Abu Bakr
    - Ceux qui furent sauvagement assassinés par des oppresseurs pourront revenir à la vie et se venger de leurs propres mains. Les Chiites font référence en particulier à Yahya, et Hussein.Les arguments des Chiites

    1er argument :

    Les infidèles diront : « Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois : nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d´en sortir ? » (Coran 40.11)
    Les Chiites croient que ce verset fait allusion au Raj`ah. Ils pensent que pour la 1ère mort, il s'agit de la mort sur terre, et que pour la 2ème mort, il s'agira de la mort de ceux qui doivent revenir. Or cette croyance est fausse. La première mort est le moment où Allah fit mourir les enfants d'Adam après le Pacte Primordiale.Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d´Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes: "Ne suis-Je pas votre Seigneur?" Ils répondirent: "Mais si, nous en témoignons..." (Coran 7.172)Ainsi tous les humains ont reconnu la domination suprême d'Allah en présence des Anges et d'Adam. Ils étaient des êtres purement spirituels, sans corps, puis Allah les replaça dans l'épine dorsale d'Adam et les fit mourir. C'est pourquoi, tout être humain a au fond de son coeur, une trace de l'existence d'un Dieu.Par conséquent, la deuxième mort est obligatoirement la mort terrestre. Une fois que la vie a atteint le terme qui lui a été fixé, il n'y aura aucun retour dans ce monde comme le prétendent les Chiites Rafidiths.Allah cependant n´accorde jamais de délai à une âme dont le terme est arrivé. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Coran 63.10)

    2ème argument

    :
    Abu Basir raconta: J'ai demandé à l'imam al-Sadiq (as) sur le verset: « Et le jour où Nous réunissons de chaque communauté un groupe » (27:83) Il (as) a dit: "Qu'est-ce que les gens disent à ce sujet?" J'ai répondu : « Ils disent que c'est le jour du Jugement."Ensuite, l'Imam al-Sadiq (as) a continué :" Pensez-vous que Allah rassemblera de chaque communauté seulement un groupe, et laissera (ou oubliera) le reste de l’humanité ? En vérité, ce verset est sur Al-Raj'a. D'autre part, le verset lié au Jour du jugement est: « Nous rassemblerons tous les hommes sans en laisser un seul. » (18:47) (Tafsir Ali Ibn Ibrahim, cité par al-Bihar, v53, P51, hadith n ° 27)Et le jour où Nous rassemblons, de chaque communauté, une foule de ceux qui démentaient Nos révélations, et qu´ils seront placés en rangs. (Coran 27.83)Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nivelée (comme une plaine) et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul. (Coran 18.47)Les Chiites citent ces deux versets, puis ils remarquent que dans le premier, il est dit que « seulement une foule de chaque communauté » sera rassemblée, alors que dans le second verset « tout le monde sera rassemblé. » Ils en concluent qu'il y aura deux Résurrections, la première concerne leur Raj`ah et la seconde sera le Jour du Jugement. Or, Cette interprétation est fausse. Le premier verset (Coran 27.83) nous enseigne que de chaque communauté, Dieu rassemblera les mécréants, c'est à dire que Dieu va rassembler les mécréants à part, les croyants à part, les prophètes à part... chaque groupe sera séparé pour qu'ils soient bien identifiés.Ainsi lorsque Dieu interrogera les mécréants, ce seront les mécréants qui répondront. Lorsque Dieu interrogera les prophètes, ce seront les prophètes qui répondront...de même pour les Djinns, les martyrs, les croyants.Les Prophètes : (Rappelle-toi) le jour où Allah rassemble (tous) les messagers, et qu´Il dira: "Que vous a-t-on donné comme réponse?" Ils diront: "Nous n´avons aucun savoir: c´est Toi, vraiment, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu". (Coran 5.109)Les Djinns : Et le jour où Il les rassemblera tous: "ô communauté des djinns, vous avez trop abusé des humains". (Coran 6.128)Les Peuples : Et tu verras chaque communauté agenouillée. Chaque communauté sera appelée vers son livre. On vous rétribuera aujourd´hui selon ce que vous oeuvriez. (Coran 45.28)Les plus obstinés : Ensuite, Nous arracherons de chaque groupe ceux d´entre eux qui étaient les plus obstinés contre le Tout Miséricordieux. (Coran 19.69)Ainsi, ces versets montrent que tous les humains seront rassemblés par groupe distincts afin d'être questionnés et qu'il s'agit bien du Jour du Jugement, et en aucun cas la fausse doctrine de Rajah des Chiites.

    3ème argument

    :
    Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d´Allah qu´ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients. (2.154)Chaque âme goûtera de la mort (21:35)Explication Chiite : Celui qui est tué par l’épée n'est pas comme celui qui meurt dans son lit. Ainsi, (la conclusion des versets ci-dessus) quiconque (parmi les croyants) est tué devra revenir à ce monde jusqu'à ce qu'ils meurent de (mort naturelle) » (Al-Bihar, v53, p65, Hadith, # 58)Par ses deux versets, les Chiites concluent que comme les martyrs ne sont pas mort, alors ils seront ressuscités sur terre pour mourir de manière naturelle. Ils n'arrivent pas à comprendre que lorsque Dieu dit "Au contraire ils sont vivants", il s'agit des délices que jouissent les martyrs après la mort.Combien y a t-il eu de Martyrs dans l'histoire ?Un milliard d'êtres humains doivent donc revenir sur Terre et si un seul d'entre eux meurt une seconde fois en martyr, la prophétie des Chiittes s'écroulera.Les Chiites continuent en citant :Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d´Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C´est une promesse authentique.(Coran 9.111)Ce verset nous montre que Dieu récompensera tous les sacrifices et les privations des compagnons du Prophète par le Paradis. Par contre, les Chiites affirment par ce verset que tous ceux qui ne sont pas mort en Martyrs seront ressuscités pour se faire tuer !Ainsi, si vous avez la chance de mourir dans une époque paisible, eh bien, Dieu vous fera ressusciter pour que les mécréants vous tuent. C'est la doctrine du Raja'h des Chiites.

    4ème argument :

    Les Chiites se servent également des résurrections mentionnées dans le Coran pour promouvoir leur fausse doctrine du Rajah.Et [rappelez-vous], lorsque vous dites: "ô Moïse, nous ne te croirons qu´après avoir vu Allah clairement"!... Alors la foudre vous saisit tandis que vous regardiez. Puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort afin que vous soyez reconnaissants. (Coran 2.54)N´as-tu pas vu ceux qui sortirent de leur demeures, - il y en avait des milliers, - par crainte de la mort? Puis Allah leur dit: "Mourez". Après quoi Il les rendit à la vie. (Coran 2.243)Et quand Allah dira: "ô Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi (...) Et par Ma permission, tu faisais revivre les morts. (Coran 5.111)Ces résurrections sont des signes que Dieu a donné pendant les missions des prophètes. Ces versets n'annoncent pas un retour à la vie avant la fin du monde.Ou comme celui qui passait dans par un village désert et dévasté: "Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeuré ainsi?" (Coran 2.259)Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités. (Coran 18.11)Dans le premier verset, Dieu fit mourir un homme pendant 100 ans, puis il lui a redonné la vie. Dans le second verset, Dieu fit mourir les gens de la caverne pendants 300 ans pour ensuite leur redonner la vie. Il s'agit de morts soudaines et instantanés qui ont servi de leçon pour ceux qui ne croyaient pas au jour de la résurrection.Ainsi, il ne s'agissait pas de personnes dont la vie était terminée. Dieu a donné une leçon en se servant d'eux, puis les a fait revivre afin qu'ils finissent leur vie.Or, selon les Chiites, les personnes qui devront ressusciter sont des personnes qui ont déjà atteint leur terme. Et Dieu ne donne pas de seconde chance lorsque le terme est arrivé.C´est Lui qui vous a créés d´argile; puis Il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui. (Coran 6.2)Allah cependant n´accorde jamais de délai à une âme dont le terme est arrivé. (Coran 63.11)

    5ème arguments

    :
    Abu Marwan raconte : J'ai demandé à l'Imam al-Sadiq sur le verset « Celui qui t´a prescrit le Coran te ramènera certainement là où tu (souhaites) retourner.» (Coran 28:85). L'Imam a répondu : « Non par Allah! Le monde ne prendra pas fin jusqu'à ce que le Messager d'Allah et Ali soient ensemble dans al-Thawiyya et de rencontrer les uns et les autres pour bâtir une mosquée avec 12000 entrée dans al-Thawiyya, un lieu à Al-Kufa. » (Al-Bihar, v53, P113, hadith n ° 138-17)Le lieu où le Prophète souhaitait retourner est bien sûr la Mecque, sa ville natale. Il ne s'agit pas de revenir à la vie pour construire une mosquée à Kufa de 12 000 portes comme les Chiites le prétendent.

    Les contradictions du dogme du Rajah :
    Les Chiites affirment que les pires humains seront ressuscités dans le but que les meilleurs humains les tuent.Or, les mécréants décédés goutent actuellement au châtiment de la tombe et ils observent l'enfer. Si un seul d'entre eux devait revenir sur Terre, ses premiers mots seraient certainement l'attestation de foi, ainsi il deviendrait dès la première seconde musulman et plus personne n'aurait le droit de le tuer.Si chaque âme injuste possédait tout ce qu´il y a sur terre, elle le donnerait pour sa rançon. Ils dissimuleront leur regret quand ils verront le châtiment. (Coran 10.54)A la vue du châtiment, les mécréants diront : "Ah! S´il y avait pour moi un retour! Je serais alors parmi les bienfaisants". (Coran 39.58)Donc le projet Chiite de se venger tombe à l'eau. Les Chiites prétendent que les meilleurs parmi les créatures se vengeront à cause de ce qu'ils ont subi. Or un musulman vertueux qui a un coeur pur ne songe pas à se venger, il pardonne et souhaite que son ennemi soit guidé :Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n´étendrai pas vers toi ma main pour te tuer: car je crains Allah, le Seigneur de l´Univers. (Coran 5.28)Dans ce verset, Abel a refusé de tuer son frère une première fois, il refusera certainement de le tuer si c'était à refaire une seconde fois, donc la prophétie des Chiites tombe à l'eau. Les Chiites prétendent que le prophète Muhammed et les compagnons vont ressusciter dans ce bas monde avant le Jour de la Résurrection.Or durant sa maladie, le prophète fit un sermon et il fixa aux compagnons un rendez vous à son bassin Al-Kawtar. De plus, ce retour, qui aurait été un évènement majeur à venir, n'a été annoncé ni dans le Coran, ni dans les Hadiths.

    Conclusion :

    Le but réel du Rajah
    Comme vous pouvez le voir, aucuns passages dans le Coran, ni dans les hadiths authentiques n'annoncent la Résurrection d'une partie des morts dans ce bas monde. La seule résurrection qui aura lieu sera après la Fin du Monde, c'est à dire le Jour du Jugement.Les Chiites ont tellement idolâtré Ali et Hussein, qu'ils ont inventé un dogme pour retourner dans le passé, afin qu'ils puissent se venger et obtenir la victoire.Rafa'a Ibn Musa raconte: l’Imam al-Sadiq (as) a dit: « Le premier (groupe) qui sera de retour à ce monde est al-Hussain Ibn Ali et ses compagnons puis Yazid ibn Mu'awiya et ses compagnons, et ils vont combattre et seront tuer un par un (dans le même ordre).Ainsi, un bon chiite doit faire beaucoup de prières (et donner beaucoup d'argents) pour espérer revenir à la vie et faire partit de l'armée de Hussein.


    Allah est le Plus Savant !
    Ô Messager! Que ne t´affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit: "Nous avons cru" avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d´autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi. (Coran 5.51)

  8. #7
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme

    Le Mariage Temporaire

    Les Chiites Rafidiths disent que les femmes prostituées sont en état de péché. Pourtant, ils autorisent sans scrupules un type de mariage qu'il nomme "temporaire".
    Ainsi, les membres de la secte peuvent épouser les femmes, par un contrat d’une heure, d’une nuit, d’un jour, ou d’une semaine ... et avec ce contrat, les hommes ont bonne conscience, croyant qu’un tel mariage est bon et licite autant qu’un autre.
    Quant à la femme, elle obtient une dot, c'est à dire une certaine somme d'argent dont le montant est convenu avec l'homme avant le mariage.
    Caractéristiques du Mariage Temporaire, Zawaj Mout`a (en arabe), ou Sigheh (en persan) :

    - Contrat Oral, non officialisé, sans témoins.
    - Une femme vierge doit avoir l'autorisation de son père sauf si elle vit de manière indépendante.
    - Durée du contrat : de 1 heure minimum à 99 ans maximum.
    - Obligation à l'homme de verser une dot à la femme.
    - L'homme peut cumuler autant de mariages temporaires à la fois qu'il le souhaite. Pour la femme le cumul est interdit.
    - Un homme marié de manière permanente peut se marier temporairement lors d'un voyage sans le faire savoir à sa femme et sans son autorisation.
    - L'homme n'est pas obligé de nourrir et loger la femme lors d'un mariage temporaire.
    - Il n'y a aucun héritage entre l'homme et la femme.
    - En cas de naissance, l'enfant est à la charge de l'homme. (si la femme réussit à le retrouver...)
    - Après un tel contrat, la femme doit observer un délai de viduité de trois mois (excepté la femme ménopausée) afin de constater qu'aucun rejeton n'en résulte. Mais si à l'issue du mariage provisoire, on célèbre un mariage définitif blanc, la non consommation du mariage permanent annule toutes les obligations du délai de viduité...
    Exemples de Fatwas de l'Ayatullah Sistani, le plus influant d'Irak :
    Question : J’aime savoir à propos de mutah ; je suis marié et j’aime avoir une relation physique avec une autre femme divorcée. J’ai entendu qu’il fallait dire certaines paroles. Est ce que vous pouvez m’aider ?
    Réponse: Premièrement, vous devez désigner la durée du temps du mariage temporaire et la dot (mahr) et puis la femme doit dire: zawwadjtuka nafsî f-il muddat il-maclûmati cal al-mahr il-maclûmi. Et l’homme doit ainsi continuer : qabiltu
    Question: Est-ce que j'ai la permission de faire le mutah (mariage temporaire) avec une prostituée, car je ne trouve pas de femme (pour le mariage) et je trouve seulement des prostituées et je ne peux supporter la risque de me masturber. Alors, est-ce que je peux faire mutah avec une prostituée ?
    Réponse: C'est précaution obligatoire que chaque prostituée avec qui vous voulez avoir des relations sexuelles, doit exprimer son repentir (tawba), et puis vous pouvez faire le mariage temporaire avec la femme repentante.
    Question: Si une femme dit qu'elle n'est pas mariée, est-ce qu'on peut avoir confiance en sa parole et l'épouser temporairement?
    Réponse: On peut avoir confiance en sa parole.
    Question: Est-ce que l’homme a le droit de faire le mariage temporaire pendant le voyage, sans autorisation de sa femme?
    Réponse: Il peut faire le mariage temporaire seulement avec les femmes musulmanes.
    Question: Ai-je le droit de me marier temporairement avec la tante de ma femme sans que j’aie le consentement ou la permission de ma femme?
    Réponse: Il n’y a pas d’empêchement.
    Question: Si on veut annuler le contrat du mariage temporaire avec une femme, qu’est-ce qu’on doit faire? Peut-on divorcer ?
    Réponse: Il n’existe pas le divorce dans le mariage temporaire. Pour annuler le contrat du mariage temporaire, il suffit que l’homme dispense la femme de continuer le contrat.
    Question: Est-ce que je peux avoir des rapports sexuels anals avec ma femme?
    Réponse: Ayant l'accord de la femme, c'est permis; mais, selon l'ayatullah Sistani, c'est acte est blâmable (makrûh).
    Source : WWW.SISTANI.ORG --> Q&R --> Mariage Temporaire et Coït
    Arguments Contre le Mariage Temporaire
    Nous allons voir que le mariage temporaire a subit le même cheminement d'interdiction que la consommation d'alcool, à savoir trois étapes :
    - Première étape : permissivité en l'absence de révélations sur le sujet
    - Deuxième étape : permissivité mais pratique détestable pour les élites des croyants
    - Troisième étape : interdiction totale d'une pratique de l'obscurantisme préislamique par le Coran ou les Hadiths, liée à l'élévation de la foi et de la morale de la communauté musulmane.
    Exemple de la Première étape :
    Abdullah Ibn Mas'oud rapporte : "Nous partions au combat avec le Messager d'Allah alors que nous n'avions pas de femmes. Nous nous sommes donc dit : pourquoi ne pas se castrer ? Le Prophète nous l'y interdit et nous autorisa d'épouser temporairement la femme contre l'habit" (Muslim, 8, 3243)

    Explication de la Deuxième étape :
    A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage. (...) Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (Coran 4.24)
    Ce passage montre qu'il est préférable d'être endurant plutôt que de contracter un mariage temporaire qui était le dernier recours pour celui qui craint la débauche. De la même manière, celui qui meurt de faim est autorisé à manger du porc sans être considéré comme transgresseur. (Coran 16.115)
    Troisième étape : l'interdiction totale
    `Alî Ibn Abu Talib rapporte : Le Jour de Khaybar, l'Envoyé de Dieu a interdit le mariage temporaire et la consommation de la viande d'ânes. (Bukhari, 5, 59, 527)
    D'après Sabra Al-Jouhany qui dit : "Qu'il était en compagnie du Messager d'Allah lorsque celui-ci dit : O les hommes ! Je vous avais autorisé le mariage temporaire et Allah a désormais interdit cela jusqu'au Jour de la Résurrection. Quiconque détient une femme sur cette base, qu'il la libère et ne prenez rien de ce que vous leur avez donné" (Muslim, 8, 3255)
    Par la suite, deux avis sont apparus au sujet de l'interdiction du mariage Temporaire :
    - l'avis d'Ibn Abbas, le mariage temporaire est interdit mais autorisé uniquement dans les cas extrêmes.
    Abu Jamra rapporte : J'ai entendu Ibn Abbas (donner son jugement) lorsqu'on l'a questionné sur le mariage temporaire, et il l'a permis. Sur cela, un homme lui demanda "Est ce seulement lors d'une grande nécessité et lorsque les femmes sont rares ?" Sur cela, Ibn Abbas a répondu : "Oui". (Bukhari, 7, 62, 051)
    - l'avis d'Ali, le mariage temporaire est interdit dans tous les cas.
    'Ali a appri qu'Ibn Abbas (qu'Allah soit satisfait d'eux) avait donné un certain assouplissement concernant le mariage temporaire sur quoi il lui dit : Ne soit pas hâtif (dans ton jugement) Ibn Abbas, car le Messager d'Allah a interdit pour toujours le fait de contracter ce type de mariage et la consommation de la chair d'ânes. (Muslim, 8, 3266)
    Décision finale
    'Urwa b. Zabair a rapporté que 'Abdullah b. Zubair (qu'Allah soit satisfait de lui) s'est levé (et a prononcé un discours) à La Mecque, en disant: "Allah a aveuglé les cœurs de certaines personnes en les privant de lumière de sorte qu'ils donnent un verdict religieux en faveur du mariage temporaire, en faisant allusion à une personne (Ibn 'Abbas). Ibn Abbas l'appela et lui dit : Tu es une personne dépourvue de bon sens. Par ma vie, la Mut'a a été pratiqué durant la vie du chef de la piété (il voulait dire le Messager d'Allah, que la paix soit sur lui), et Ibn Zubair lui a répondu : il te suffit de le faire, et par Allah, je te lapiderai. Ibn Shihab dit : Khalid b. Muhajir b. Saifullah m'a informé : Alors que j'étais assis en compagnie d'une personne, un homme vint vers lui et il a demandé un verdict de religieux concernant la Mut'a et il lui a permis de le faire. Ibn Abu 'Amra al-Ansari (qu'Allah soit satisfait de lui) lui dit : Soit intelligent. Il a été autorisé dans les premiers jours de l'Islam, (pour celui) qui a été poussé vers cela par contrainte de la nécessité tout comme (la consommation de) la charogne, le sang et la chair de porcs, et puis Allah a intensifié (les commandements de) sa religion et a interdit celle-ci (complètement). (Muslim, 8, 3261)
    Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner [entre le bien et le mal] (Coran 8.29)
    Le Calife Omar a rappelé que le mariage temporaire était illicite dans toutes les situations et les compagnons approuvèrent cette interdiction. Quelques années après la mort de Omar, la secte des Chiites Rafidiths a renié toutes les décisions entreprises par ce dernier, car Omar était celui qui a fait chuter l'empire perse, le pays des adeptes de la secte.
    Les Chiites Rafidiths ne croient en aucuns hadiths du Sahih Muslim et Bukhari, puis ils disent qu'il n'y a aucuns versets dans le Coran qui l'a interdit et qu'il ne faut pas rendre illicite ce qu'Allah a rendu licite.
    Pourtant ce que le Prophète a inderdit est comme ce qu'Allah a interdit !
    Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t´avons pas envoyé à eux comme gardien. (Coran 4.80)
    Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d´entre vous qui détiennent le commandement. (Coran 4.59)
    Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat et obéissez au messager, afin qu’il vous soit fait miséricorde. (Coran 24.56)

    Abu Rafî' a rapporté : Le prophète a dit : « Je ne veux pas voir quelqu'un parmi vous, adossé à son divan dire quand un de mes ordres ou de mes prohibitions lui parviennent : " Nous ne savons pas. Ce que nous trouvons dans le livre d'Allah, nous le suivons ".» (Abu Dâwûd, 35, 4588)

    Al-Hassan ibn Djâbir a rapporté : « J'ai entendu Al-Miqdâm ibn Ma'dî Karab dire : "Le jour de Khaybar, le Messager d'Allah a interdit des choses, puis il a dit : « Une époque viendra où un homme adossé à son divan, à qui on rapporte un de mes hadiths, [démentira ce qu'on lui rapporte de moi et] dira : " Entre nous et vous, il y a le Livre d'Allah. Ce que nous y trouvons de licite, nous le considérons licite et ce que nous y trouvons d'illicite, nous le considérons illicite ". N'est-ce pas que ce que le Prophète d'Allah a interdit est comme ce qu'Allah a interdit ? » (Abu Dâwûd, 35, 4587)
    Autres Arguments contre le Mariage Temporaire :
    - Le Prophète avait l'habitude de dire cette invocation pour les jeunes mariés : « Qu’Allah bénisse pour toi (ton mariage), te bénisse et vous unisse dans le bonheur. »
    Dieu peut-il bénir l'union de deux personnes qui ont l'intention de se désunir avant même de s'unir ?
    - Ce que le diable aime le plus, c'est de désunir ce que Dieu à unis.
    "La chose permise la plus détestée de Dieu est le divorce" (rapporté par Abû Dâoûd)
    - La Sunna du Prophète lors d'un mariage est d'organiser un repas et de convier les musulmans afin de célébrer l'heureux évènement et également afin de rendre cette union publique et reconnue par la société. Alors que le mariage temporaire est caché, secret, non déclaré car ceux qui la pratique ressentent une honte.
    - Les Chiites utilisent également comme arguments que les jeunes de nos jours ne sont pas prêts au mariage à cause de leurs études, ou encore qu'ils n'ont pas les moyens de se marier.
    Pour celui qui n'est pas prêt, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ô jeunes, que se marie celui d’entre vous qui a la possibilité de le faire et que celui qui n’en a pas la possibilité pratique le jeûne car il constitue un frein. » (Boukhari).
    Pour celui qui n'a pas les moyens, il doit se rappeler le mariage d'Ali avec Fatima. Il ne possédait aucune richesse, même pour la dot, et c'est le Prophète et les compagnons qui l'ont aidé. La pauvreté ne l'a pas empêché d'épouser la meilleure femme de son époque.
    Selon Youssef al-Qaradawi
    En Islam le mariage est un acte solide et un contrat sérieux basé sur l'intention des deux partenaires de lier leur vies pour toujours, afin que se réalise ce fruit précieux du mariage dont parle le Coran, à savoir la paix de l'âme, l'amour pur et la miséricorde, et qu'il atteigne son but spécifique d'assurer le peuplement de la terre, la continuité de la reproduction et l'existence du genre humain : « Dieu vous a donné de vous-mêmes des épouses et vous a donné de vos épouses des fils et des petits-fils. »(16.72)
    Al-Halal wa al-Haram fi l-Islam
    Quant au mariage dit "de jouissance" qui est une union entre l'homme et la femme pour une période fixée à l'avance contre une somme d'argent, une telle union ne permet pas la réalisation du mariage tel qu'on vient de le définir. Le Messager de Dieu l'a d'abord autorisé avant l'établissement définitif de la législation islamique. Il l'a autorisé en voyage et pendant les expéditions militaires. Puis, il l'a proscrit et l'a interdit d'une façon irrévocable.
    La raison de sa première autorisation fut que les gens étaient dans une période transitoire du fait de leur passage de l'idolâtrie à l'Islam. Or, dans la période préislamique la fornication était aisée et courante. Quand vint l'Islam, obligeant aux voyages et aux expéditions militaires, ils ressentirent vivement l'éloignement de leurs femmes et certains parmi eux avaient une foi solide et d'autres une foi plus fragile. On craignit donc que les faibles ne tombent dans la fornication qui est un acte immoral et une voie pernicieuse.
    Quant aux croyants forts, ils décidèrent de se faire castrer comme l'a rapporté Ibn Mas'oud dans le hadith suivant : "Nous prenions part aux campagnes militaires du Messager de Dieu et nous n'avions pas nos femmes avec nous. Nous dîmes alors : "Pourquoi ne nous faisons-nous pas castrer ?" Mais le Messager de Dieu nous l'a interdit et nous a permis d'épouser provisoirement une femme contre quelque vêtement" (Unanime)
    Ainsi l'autorisation de cette jouissance n'a été que provisoire afin de résoudre le problème des faibles et des forts et comme un pas de la législation vers l'institution de la vie conjugale parfaite, où se réalisent tous les buts visés par le mariage, à savoir la préservation de la chasteté, la continuité de la descendance, l'amour pur, la miséricorde et l'élargissement du cercle de la parenté par l'alliance.
    Le Coran a suivi une voie progressive dans l'interdiction du vin et du prêt à intérêt (qui étaient très répandus et très fortement implantés avant l'Islam), de la même façon le Prophète a suivi une voie progressive pour interdire les rapports sexuels illicites. Il permit d'abord, par nécessité, le mariage dit "de jouissance" puis il l'interdit comme l'ont rapporté 'Ali et la communauté des Compagnons. C'est ainsi que Mouslim a rapporté de Soubra al-Jouhni : "Il avait participé avec le Prophète à la campagne de libération de la Mecque, qui leur avait alors permis le mariage "de jouissance". Il ajoute : "Il n'est pas sorti jusqu'à ce que le Messager de Dieu ne l'ait interdit".
    Mais cette interdiction est-elle absolue comme celle d'épouser les mères et les filles, ou est-ce une interdiction pareille à celle de la charogne, du sang et de la viande de porc qui deviennent permis en cas de nécessité et par crainte de grandes souffrances ?
    La plupart des Compagnons du Prophète jugent que c'est une interdiction absolue et péremptoire n'admettant aucune permission du jour où la législation islamique s'est définitivement établie. Ibn 'Abbas fut en désaccord avec eux puisqu'il le permit en cas de nécessité. Quelqu'un l'interrogea sur le mariage "de jouissance" et il le lui permit. L'un de ses affranchis lui demanda cependant : "Est-ce que cette permission n'est valable qu'en cas de nécessité extrême, en cas de pénurie de femmes ou d'autre raison semblable ? Ibn 'Abbas lui dit : "Oui" (Al-Boukhari).
    Mais lorsque par la suite Ibn 'Abbas se rendit compte que les gens ont élargi à l'excès les limites de cette autorisation et ne l'ont pas réservée au seul cas de grande nécessité, il revint sur son jugement et cessa de permettre ce mariage "de jouissance".
    Hadiths extravagants de la secte Chiite sur le Mariage temporaire
    La secte des Chiites ne permet pas seulement la Mout'a, mais l'encourage activement, en prétextant que l'islam n'est pas responsable de la frustration sexuelle des jeunes, et que le mariage temporaire est la solution aux problèmes. Selon leur livre al-Kafi (compilation de hadiths), pratiquer la Mout'a fait rapprocher le musulman de Dieu, et l'éloigne de l'enfer. Les savants musulmans considèrent évidemment tous ces hadiths comme fabriqués :
    1. Le Prophète dit : Celui qui contracte une Mout'a sera préservé du feu. Celui qui contracte deux Mout'a sera en compagnie des hommes vertueux (au Paradis). Et celui qui le fait à trois reprise sera mon compagnon au plus haut degré du Paradis. (Al-Kafi)
    2. Le Prophète dit : L'homme et la femme qui meurt sans avoir pratiqué la Mut'a, pas même une fois dans leurs vies, apparaitrons le Jour du Jugement avec leurs oreilles et leur nez coupés, ainsi que leurs visages déformés. (Al-Kafi)
    3. L'Imam Jafar as-Sadiq rapporte du Prophète que : Un tiers du corps est sauvé du feu par un contrat de Mut'a. Deux tiers du corps est sauvé du feu avec deux Mut'a, et tout le corps est sauvé du feu avec trois contrats. (Al-Kafi)
    4. Il est rapporté par l'Imam Baqir que le Prophète dit : Lorsque j'étais aux cieux lors du Mi'raj, Gabriel m'a rencontré et m'a dit : Ô Muhammed, Allah a promis de pardonner tous les péchés à ces femmes qui pratiquent la Mut'a. (Al-Kafi)
    5. Pour la femme qui retourne sa dot à l'homme avec qui elle a contracté la Mut'a et celle qui renonce à sa dot, Allah la récompensera avec 40 000 villes de lumière, et 70 000 robes de velours et brocart de soie... Et Allah la récompensera avec 70 000 robes supplémentaires du Paradis pour chaque quart de dirham qu'elle rend... et pour chaque quart de dirham, Allah assignera 1000 anges qui continueront à lui écrire ses vertues sur son compte jusqu'au jour du jugement. (Al-Kafi)
    Conséquences de la Mut'a en Iran
    Et maintenant, voici trois hadiths Chiites qui contredisent la Mut'a :
    L’Envoyé de Dieu a dit : Dieu, qu’Il soit honoré et glorifié, déteste ou maudit la femme ou l’homme qui se marient uniquement afin de goûter le mariage (ou seulement pour satisfaire leurs désirs charnels). (Al-kâfî/vol.6/p.54)
    L’Envoyé de Dieu a dit : Mariez-vous et ne divorcez pas, car le divorce fait trembler les cieux. (Wasâil ul-Shîa/vol.22/p.9)
    Ali rapporte : Le Prophète a interdit, le jour de Khaybar (de manger) la viande d'âne et la Mut'a. (Source : “Al Tahtheeb” 7/251, “Al Istibsar” 3/142, “Wasael al Shia” 21/12)
    Tusi déclara : Ce récit est sous la Taqiya. Sous entendu que 'Ali, selon la secte, aurait donné de fausse fatwa de peur de se faire tuer !
    Conclusion :
    Le seul mariage autorisé en islam est celui dont l'homme et la femme ont une intention sincère de s'unir pour vivre ensemble éternellement sur terre et dans l'au-delà.
    Les Chiites se sont tellement égarés qu'ils ont considéré la débauche et la prostitution comme une bonne action qui mérite la récompense divine.
    Et quoi ! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu´il la voit belle...? - Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut. (Coran 35.8)
    Est-ce que celui qui se base sur une preuve claire venant de son Seigneur est comparable à ceux dont on a embelli les mauvaises actions et qui ont suivi leurs propres passions. (Coran 47.14)
    Dieu est le Plus Savant

  9. #8
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme

    Azar et Abu Talib


    Azar est le Père d'Abraham, et Abu Talib est le père d'Ali. Les deux sont voués à aller en enfer à cause de leur attachement à l'idolâtrie, comme le déclare le Coran et les Hadiths.
    Cependant, comme les Chiites ont idolâtré Ali, ils trouvent intolérables que son père Abu Talib aillent en enfer.
    « Il n´appartient pas au Prophète et aux croyants d´implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu´il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l´Enfer. » (Coran 9.113)
    Ce verset concerne Abu Talib. Il est suivi d'un autre verset concernant le père d'Abraham.
    Abraham ne demanda pardon en faveur de son père qu´à cause d´une promesse qu´il lui avait faite. Mais, dès qu´il lui apparut clairement qu´il était un ennemi d´Allah, il le désavoua. Abraham était certes plein de sollicitude et indulgent. (Coran 9.114)
    Comme ces deux versets sont liés l'un à l'autre, les Chiites disent que le premier verset ne concerne pas Abu Talib mais les autres parents des musulmans. Et pour le second verset, les Chiites affirment que ce n'est pas réellement le père d'Abraham, mais plutôt son oncle.
    Le Cas de Abu Talib :
    Al-Musayyab ibn Hazn a dit : « Au moment où Abou Talib était proche de la mort, l'Envoyé d'Allah vint le voir et trouva chez lui Abou Jahl et 'Abd-Allah ibn 'Abi 'Umayya ibn Al-Mughira.
    L'Envoyé d'Allah s'adressa à Abou Talib en disant: « O mon oncle, Atteste qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah. C'est là une parole dont je serai témoin en ta faveur auprès d'Allah ».
    Aussitôt Abou Jahl et 'Abd-Allah ibn 'Abî 'Umayya s'écrièrent: « O Abou Talib. Vas-tu renier la foi de 'Abd Al-Muttalib? »

    L'Envoyé d'Allah ne cessa de lui proposer de prononcer la profession de foi en répétant les mêmes mots, (tandis que les deux autres lui répétaient les mêmes propos). Mais, les dernières paroles de Abou Talib furent qu'il persistait dans la foi de 'Abd Al-Muttalib en refusant d'attester qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah.
    - « Par Dieu!, s'écria l'Envoyé d'Allah, Je demanderai à Allah de te pardonner, tant que cela ne me soit pas défendu ». Ce fut à cette occasion qu'Allah, le Très-Haut, révéla ce verset :

    « Il n´appartient pas au Prophète et aux croyants d´implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu´il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l´Enfer. » (Coran 9.113)
    Ensuite, Allah, le Très-Haut, révéla au sujet de Abou Talib, en s'adressant à l'Envoyé d'Allah ce verset:

    Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c´est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés. (Coran 28.56) (Sahih Bukhari)
    Ibn 'Abbas rapporte que le Messager d'Allah a dit : « L'homme qui aura le moindre châtiment au Jour de la Résurrection est Abu Talib. Il portera des sandales de feu qui feront bouillir son cerveau. » (Muslim)
    Autres preuves qu'Abu Talib était mécréant, Ali et Jaafar n'ont rien hérité de leur père :
    'Usama bin Zaid rapporte : J'ai demandé, "Ô Apôtre d'Allah! Où allez-vous séjourner à la Mecque? Allez-vous habiter dans votre maison à La Mecque ?" Il a répondu, "Est ce que Aqil a laissé une propriété ou une maison?" Aqil avec Talib avaient hérité de la propriété d'Abou Talib. Jafar et Ali n'ont hérité de rien car ils étaient musulmans et les deux autres étaient des non-croyants. (Bukhari)
    Ruse des Chiites
    Les Chiites disent qu'il n'est pas possible qu'Abu Talib aille en enfer, car il s'est occupé du Prophète, l'a nourri, et l'a protégé des Persécutions des idolâtres. C'est pourquoi, sa mort, intervenu au même moment que celui de sa femme Khadija, a affecté grandement le Prophète.
    Cependant, les Chiites oublient que faire des bonnes actions ne vaut rien sans dire 'La Ilaha Ila lah'.
    Et ceux qui traitent de mensonges Nos preuves ainsi que la rencontre de l´au-delà, leurs oeuvres sont vaines. (Coran 7.147)
    Et quand à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs oeuvres vaines.(Coran 47.8)
    Abu Talib aimait certainement son neveu Muhammed, mais son attachement au système tribal l'a empêché d'adhérer à l'Islam.
    Pour réconforter le Prophète de la perte de son oncle, Dieu lui révélà : Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c´est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés. (Coran 28.56) Puis, Dieu a remplacé ses deux protecteurs, Khadija et Abu Talib, par la venue dans l'Islam, de son oncle Hamza, et du puissant Omar Ibn Khattab.
    Par la suite, le Prophète continuait toujours à vanter les Mérites de sa femme Khadija parmi les musulmans, alors qu'il n'évoquait plus Abu Talib. Une fois, on a prononcé son nom en sa présence :
    'Abdullah bin Al-Harith bin Naufal rapporte : Abbas ibn 'Abdul Muttalib dit, « O Apôtre d'Allah ! As-tu tiré un quelconque profit d'Abu Talib qui avait l'habitude de te protéger, de prendre soin de toi, et de se mettre en colère pour toi ? » (Bukhari)
    Abu Said Al-Khudri rapporte : J'ai entendu l'apôtre d'Allah au moment où le nom de son oncle, Abou Talib avait été mentionné en sa présence, dire: « Peut-être mon intercession l'aidera le Jour de la Résurrection, de sorte qu'il peut être mis dans un endroit peu profond de l'Enfer, où le feu n'atteindra que ses chevilles mais dont la chaleur provoquera l'ébullition de son cerveau. »(Bukhari et Muslim)
    Le Cas d'Azar
    (Rappelle le moment) où Abraham dit à Azar, son père: « Prends-tu des idoles comme divinités? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement évident! » (Coran 6.74)
    Et récite-leur la nouvelle d´Abraham: Quand il dit à son père et à son peuple: « Qu´adorez-vous?" Ils dirent: « Nous adorons des idoles et nous leurs restons attachés. » (Coran 26.70)
    Et mentionne dans le Livre, Abraham C´était un très véridique et un Prophète. Lorsqu´il dit à son père: - « Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n´entend ni ne voit, et ne te profite en rien?
    - Ô mon père, il m´est venu de la science ce que tu n´as pas reçu; suis-moi, donc, je te guiderai sur une voie droite.
    - Ô mon père, n´adore pas le Diable, car le Diable désobéit au Tout Miséricordieux.
    - Ô mon père, je crains qu´un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du Diable. »
    - Il dit: « Ô Abraham, aurais-tu du dédain pour mes divinités? Si tu ne cesses pas, certes je te lapiderai, éloigne-toi de moi pour bien longtemps. »
    - « Paix sur toi » dit Abraham. « J´implorerai mon Seigneur de te pardonner car Il a m´a toujours comblé de Ses bienfaits. » (Coran 19.41)
    D'apres Abu Hurayra, le Prophète, sur lui la grâce et la paix, a dit : « Abraham rencontrera son père Azar le jour de la Résurrection. En voyant son visage couvert de ténèbres et de poussière, il lui dira: « Ne t'ai je pas dit de ne pas me désobéir ? » Son père lui répondra : « Aujourd'hui, je ne te désobéirai pas. » Abraham dira alors à Dieu : « Ô Seigneur ! Tu m'as promis de ne pas me couvrir d'ignominie le Jour où les gens seront ressuscités ; et quelle ignominie plus grande que de voir mon père dans cet état ! » Dieu lui répondra : « Ô Abraham, j'ai interdit le Paradis aux négateurs ! » Il lui dira ensuite : « Ô Abraham, qu'est-ce qu'il y a sous tes pieds ? » Il regardera et trouvera un animal destiné au sacrifice couvert de sang; on le prendra alors par ses pattes et on le jettera dans le Feu. » (Bukhari)
    Ainsi, Allah stipule à plusieurs reprises que le père d'Abraham était un idolâtre et il donne même son nom : Azar.
    Première Ruse : Les Chiites, par passion, interprètent différemment ces versets pour ne pas aller à l'encontre de leur doctrine, en affirmant qu'il s'agit de l'oncle d'Abraham. Ils disent qu'il était d'usage à l'époque qu'on appelle son oncle paternel « Père ».
    Mais les Chiites oublient qu'Allah ne suit pas les coutumes des hommes.
    Il n´a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos [qui sortent] de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c´est Lui qui met [l´homme] dans la bonne direction.(Coran 33.4)
    Allah enseigne qu'il faut dire les vrais noms entre les fils et les pères, et ne pas suivre les coutumes humaines.
    Appelez-les du nom de leurs pères: c´est plus équitable devant Allah. (Coran 33.5)
    Seconde Ruse : Les Chiites affirment également qu'il n'est pas possible que les Pères des Prophètes soit mécréants car selon eux la lignée des Prophètes est Pure. Cependant, ils oublient qu'Allah guide qui il veut, et égare qui il veut.
    Et quoi! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu´il la voit belle...? - Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut - Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux: Allah est Parfaitement Savant de ce qu´ils fabriquent. (Coran 35.8)
    Dieu peut guider un Prophète fils comme Abraham et égarer son Père Azar.
    Ô mon père, je crains qu´un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du Diable. (Coran 19.41)

    Dès qu´il lui apparut clairement qu´il était un ennemi d´Allah, il le désavoua. (Coran 9.114)
    Dieu peut guider un Prophète Père comme Noé et égarer son fils.
    Et Noé appela son fils, qui restait en un lieu écarté (non loin de l´arche): "ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants". Il répondit: "Je vais me réfugier vers un mont qui me protégera de l´eau". Et Noé lui dit: "Il n´y a aujourd´hui aucun protecteur contre l´ordre d´Allah. (Tous périront) sauf celui à qui Il fait miséricorde". Et les vagues s´interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés.
    Et Noé invoqua son Seigneur et dit: "ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges". Il dit: "ô Noé, il n´est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demande pas ce dont tu n´as aucune connaissance. Je t´exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants". (Coran 11.46)
    Conclusion :
    Ô hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l´enfant pour son père. Coran 31.33
    Troisième Ruse : Les Chiites disent que le vrai nom du Père d'Abraham n'est pas Azar, mais Tarih. Or, dans la Bible, on s'aperçoit que le nom du Père d'Abraham est Térach, ce qui est proche de Tarih. Et que nous dit la Bible sur Térach ?
    Josué dit à tout le peuple: Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël: Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux. (Josué 24.2)

  10. #9
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme
    La Propagande Chiite


    Faire l'éloge de la secte
    L'Imam al-Redhâ (p) dit: «Il n'est pas un croyant qui récite un poème élogieux à notre égard sans qu'Allah ne lui construise au Paradis une ville sept fois plus grande que le monde, dans laquelle lui rendront visite tous les anges rapprochés et tous les Prophètes envoyés». (Wasâ'il al-Chî'ah, tome 10, p.467; 'Uyûn Akhbâr al-Redhâ, tome 2, p. 15, h. 3)
    L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Qu'Allah entoure de Sa Miséricorde tout serviteur qui nous fait aimer des gens et ne nous fait détester d'eux». (Al-Kâfî, tome 8, chapt. 8, p. 229, h. 293)


    Personne n'a le droit de choisir, nous devons tous nous inscrire à la secte
    L'Imam al-Sâdiq (p) dit encore d'une façon plus explicite: «Par Allah, Allah n'a jamais donné à personne le choix de suivre quelqu'un d'autre que nous (les Ahl-ul-Bayt). Ceux qui sont d'accord avec nous doivent donc s'opposer à nos ennemis, et ceux qui s'accordent avec nos ennemis sur une parole ou un acte, ne feront pas partie de nous ni nous d'eux». (Wasâ'il al-Chî'ah, tome 18, p. 85, h. 33)


    Un bon Chiite doit maudire les ennemies de la secte
    Le Prophète (P) dit: «Quiconque est incapable de nous soutenir (pratiquement), nous les Ahl-ul-Bayt et se contente de maudire nos ennemis dans son intimité, Allah fait parvenir sa voix à tous les anges qui se trouvent entre la terre et le Trône. Ainsi chaque fois qu'il maudit nos ennemis de la sorte, les anges l'aident en maudissant, eux aussi, ceux qu'il maudit, et puis ils le louangent auprès du Créateur : "Ö notre Allah! Prie sur Ton serviteur que voici! Il a fait tout son possible, et s'il pouvait faire plus, il l'aurait fait". Sur ce un Appel provenant d'Allah - Il est Exalté- sera entendu : "J'ai exaucé votre du'â' et j'ai prié sur son âme, tout en le plaçant auprès de Moi parmi les élus pieux"». (Tafsîr al-Imam al-'Askarî (p), p. 47, h. 21)


    Une goutte de larme versée pour la secte efface tous les péchés
    L'Imam Ja'far al-Sâdiq (p) soulignant l'importance et le mérite des larmes versées sur les Ahl-ul-Bayt (p), dit: «Quiconque verse une petite larme de la taille de l'aile d'une mouche, en nous évoquant ou en entendant quelqu'un nous évoquer, Allah lui pardonne ses péchés, lors même qu'ils étaient comparables à l'écume de la mer». (Al-Kâfî, tome 2, p. 226, h. 16)
    Si le Chiite ne défend pas sa secte, il lui arrivera un malheur
    En effet le Prophète (P) dit: «Si les hérésies prévalent au sein de ma Umma, le connaisseur doit faire connaître ses connaissances. S'il ne le fait pas, la malédiction d'Allah descendra sur lui». (Al-Kâfî, tome 1, p. 54, Bâb: al-Buda', h. 2)


    Si le Chiite craint pour sa vie, il lui est ordonné de dissimuler son appartenance à la secte
    L'Imam al-Sâdiq (p) dit : «La taqiyyah est le bouclier du croyant et son abri. Qui n'observe la taqiyyah n'a pas de foi». (Al-Kâfî, tome 2, p. 221, Bâb: Al-Taqiyyah, h. 23)


    Un Chiite doit faire très attention au recrutement d'un nouveau membre de la secte
    L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Il ne s'agit pas seulement de savoir si la personne à qui vous parlez de notre Cause, peut y croire et l'accepter, mais aussi la garder pour elle et ne pas la divulguer à ceux qui en sont indignes». (Al-Kâfî, Bâb: Al-Kitmân)

    Un Chiite ne doit jamais divulguer les défauts de leur Imam

    Et l'Imam (p) d'ajouter : "Par Allah ceux qui nous ont déclaré la guerre ne sont pas plus menaçants pour nous que ceux qui rapporte, en nous citant, ce que nous n'aimons pas." (Al-Kâfî, Bâb: Al-Kitmân, h. 5.)


    Récompense pour ceux qui font des dons à leur Imam
    L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Un dirham offert à l'Imam vaut deux mille dirhams dépensés dans d'autres actes de piété». (Al-Kâfî, tome 1, p. 538)


    Si l'Imam est absent, les dons doivent être faits aux membres de la secte
    L'Imam al-Kâdhim (p) dit: «Que celui qui ne trouve pas le moyen de nous faire parvenir ses dons, les offrent à nos adeptes; ce faisant, il aura la même rétribution spirituelle que celle qu'il recevrait en nous les faisant parvenir». (Bihâr al-Anwâr, tome 99, p. 295, h. 1.)


    Un Chiite qui désirent quitter la secte et qui ensuite la dénonce, est un imbécile
    L'Imam al-Mahdî (p) dit: «Les ignorants et les imbéciles parmi les Chiites nous ont porté préjudice» (Al-Ihtijâj, tome 2, p. 288 )


    Le Chiite qui refuse de donner de l'argent à l'Imam
    Il est rapporté que l'Imam al-Mahdî (p) dit: «Quiconque mange une partie des biens qui nous reviennent, introduit le feu dans ses entrailles et sera brûlé par le Feu enflammé». (Bihâr al-Anwâr, tome 100, p. 182, h. 6)


    La secte prétend qu'une partie des biens du musulman lui revient de droit, et le musulman qui ne donne pas son argent à la secte est un voleur
    L'Imam al-Mahdî (p) dit: «Quiconque s'approprie nos biens qui se trouvent en sa disposition et en dispose comme il dispose de ses propres biens sans notre permission, sera maudit et nous serons ses adversaires le Jour de la Résurrection, car le Prophète dit: «Celui qui s'approprie ce qu'Allah a interdit (que l'on s'approprie) des biens de ma progéniture, est maudit par moi et par tout prophète exaucé».(Bihâr al-Anwâr, tome 93, p. 184, h. 2.)


    Extraits du Livre "En attendant le Mahdi"

  11. #10
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : Le Chiisme Duodécimain (les Chiites)

    Réfutation du dogme

    La prière des Chiites

    Les ablutions des Chiites
    « Ô les croyants! Lorsque vous vous levez pour la Salat, lavez vos visages et vos mains jusqu´aux coudes; passez les mains mouillées sur vos têtes; et lavez-vous les pieds jusqu´aux chevilles. » (Coran 5.6)
    Concernant les ablutions, les Chiites observent seulement ce passage du Coran, c'est à dire qu'ils se lavent les mains, le visage, les avant-bras, ils passent les mains sur la tête et sur les pieds. Ils ne suivent pas la Sunna du Messager concernant les détails de l'exécution :
    Les Chiites ne se rincent pas obligatoirement la bouche et le nez, pour eux, c'est seulement une option
    D'après Yahya-ben-'Amr-El-Mâzini, qui tenait la chose de son père, un homme dit à 'Abdallah-ben-Zayd, le grand père de 'Amr-ben-Yahya : Peux-tu me montrer comment l'Envoyé de Dieu faisait ses ablutions ?
    - Oui, certes, répondit 'Abdallah ben Zayd. Et il se fit apporter de l'eau, en versa sur sa main et la lava à deux reprises, puis il se rinça la bouche et le nez par trois fois. (...) (Sahih Bukhari)
    Les Chiites ne ramènent pas leurs mains jusqu'à la nuque :
    Abdullah ibn Zayd, qui décrit les ablutions du Prophète, rapporte : « Il s'était essuyé la tête avec ses mains et les a déplacées en avant et en arrière. Il a commencé par le devant de la tête et est allé vers la nuque puis il ramena les mains vers l'endroit d'où il était parti. » (Sahih Bukhari)
    Les Chiites ne s'essuient pas les oreilles :
    Selon Ibn `Abbas qui décrit les ablutions du Prophète : « Et il s'essuya la tête et les oreilles une seule fois ». Dans une autre version, il est dit : « puis il s'essuya la tête et entra ses deux index dans ses oreilles essuyant l’extérieur des oreilles avec les pouces et l'intérieur avec les index » (Abu Dawud)
    Les Chiites ne se lavent pas entre les orteils et le talon :
    Al-Mustawrid ibn Shaddad rapporte : « J'ai vu le Prophète passer l'eau entre ses orteils à l'aide de son petit doigt. » (Abu Dawoud)
    Ibn 'Abbas rapporte que le Prophète a dit : « Quand tu fais tes ablutions, fais passer de l'eau entre tes doigts et entre tes orteils. » (Ahmad, At-Tirmidhi, Ibn Mâja)
    'Abdallah-ben-'Amr rapporte : "Etant resté en arrière au cours d'un voyage, le Prophète nous rejoignit. Au moment de l'Asr, nous nous mîmes à faire nos ablutions et à frotter (simplement) nos pieds. Alors le Prophète, de sa voix la plus forte, s'écria à deux ou trois reprises : « Sauvez vos talons du Feu ! »(Bukhari)

    L'adhan des Chiites
    Lors de l'Azaan (appel à la prière), les muezzins Chiites proclament comme les musulmans, les deux témoignages qui sont :
    « Ash-hado alla illaha illa Lah » (J'atteste qu'il n'y a de vraie divinité hormis Dieu).
    « Ash-hado Anna Muhamadan Rassoollul Lah » (J'atteste que Muhammad est le Messager d'Allah).
    Puis, ils ajoutent un troisième témoignage qui est :
    « Ash-hado Anna 'Aliyan Waliu Lah » (J'atteste que 'Ali est le régent d'Allah)
    « Ash-hado Anna 'Aliyan Hujatu Lah » (J'atteste que 'Ali est la preuve d'Allah)
    Ces paroles n'ont jamais existé à l'époque du Prophète, ni des pieux predecesseurs. Les Chiites ont ajouté ces paroles au moment où ils ont créé le dogme de l'Imamat d'Ali qui consiste à croire qu'Ali est le seul réel successeur du Prophète. Donc par cette déclaration, ils sous-entendent que les califes qui l'ont précédé (Abu Bakr, Omar et Uthman) lui ont usurpé sa place.
    Après avoir proclamé : « Hayya 'ala-s-Salat, Hayya 'ala-l-Falah » (Venez à la prière, Venez au Succès) les Chiites ajoutent :
    « Hayya 'ala Khayri-l-'Amal » (Venez vers la meilleure action.)
    Selon les Chiites, "la meilleure action" n'est pas la prière, mais le fait de reconnaitre 'Ali comme Successeur du Prophète. Renier son Imamat équivaut à l'annulation de toute prière, selon la secte.


    La Prière
    Voici une démonstration de la prière de l'Icha effectué par un jeune chiite afin d'illustrer les différences avec la prière musulmane.
    Nous pouvons remarquer que :
    1. Les Chiites disent à voix haute le premier verset de la Fatiha : « Bismi Allahi Ar-Rahmani Ar-Rahim »
    Anas rapporte : « J'ai pratiqué la prière aux côtés du Messager de Dieu, Abou Bakr, 'Omar, et 'Uthmân et je n'ai entendu personne parmi eux réciter à voix haute : Bismi Allahi Ar-Rahmani Ar-Rahim. » (Sahih Muslim)
    2. Les Chiites ne disent pas « Amin » après la récitation de la « Fatiha »
    Abu Huraira rapporte que le Prophète a dit : « Quand l'imam dit âmîne, dites alors âmîne, car celui qui dit âmîne en même temps que les Anges se verra pardonner ses péchés précédents. »(Sahih Bukhari)
    3. Les Chiites ne disent pas « Rabana wa laka l-Hamd » après « Samiha Lahu liman Hamidah »
    Anas ibn Malik rapporte : Le Prophète tomba de cheval et fut blessé ; par conséquent, il dirigea la prière en position assise et nous avons également prié dans cette position. Lorsqu'il termina la prière, il dit : « L'imam doit être suivi. S'il dit le Takbir, alors dîtes le Takbir ; s'il s'incline, alors inclinez-vous ; s'il relève la tête, relevez la tête ; s'il dit : "Dieu entend celui qui le loue" (Sami‘a-l-Lahu liman hamidah), dites : "Seigneur ! A Toi les louanges !" [Rabbana wa laka-l-hamd] ; s'il se prosterne, prosternez vous. » (Sahih Bukhari)
    4. Après une prosternation, les Chiites ajoutent en se relevant « Bi Hawli Laahi wa quwatihi, aqoomu wa aq'ud. » (Par la force d'Allah et sa puissance, je me lève et je m'assis.)
    5. Avant l'inclinaison de la seconde Raka'at, les Chiites lèvent les mains et font une du'a : « Rabbana atina fi d-duny hassana, wa fî-l-akhirati hassanatan w-waqina `adhaba n-nar. »
    6. Lors d'une inclinaison, les Chiites disent à voix haute : « Subhana Rabbi el-Adim wa bi-hamdih » suivi de trois fois « Subhana Lah. »
    7. Lors d'une prosternation, les Chiites disent à voix haute : « Subhana rabbi l-a'la wa bi-hamdih », suivi de trois fois « Subhana Lah. »
    8. Lors de la troisième et quatrième raka'at, les Chiites ne récitent pas la « Fatiha », mais ils disent trois fois « Subhana lah, wa l-Hamdulilah, wa La ilaha ila lah, wa Allah akbar. »
    Les savants sont unanimes pour dire que la récitation de la Fatiha est une obligation à chaque unité de prière.
    D'après 'Oubada Ibn Samit, l'Envoyé de Dieu a dit : « La prière de celui qui n'a pas récité Al-Fatiha n'est pas valable. » (Sahih Muslim)
    Abdullah Ibn Abi Qatada rapporte : Mon père m'a dit : « Lors de la prière de Dohr, le Prophète avait l'habitude de réciter la Fatiha suivie d'une autre sourate dans les deux premières raka'at et il récitait seulement la Fatiha dans les deux dernières raka'at. » (Sahih Muslim)
    9. Lors du Tachahoud de la fin de la prière, les Chiites ne dressent pas leur index, et ils disent : « Ach hadou alla ilaha illa llah, wa ach hadou anna Mohammadane 'abdouhou warassoulouh, Allahouma sali 'ala Mohammad wa 'ala ali Mohammad » (ils ne disent pas "Kama sallayta 'ala Ibrahim wa 'ala ali Ibrahim.")
    Az-Zoubayr rapporte : « Lorsque le Prophète s'asseyait pour le tachahoud, il posait sa main droite sur sa cuisse droite et sa main gauche sur sa cuisse gauche. Il pointait son index et joignait son pouce à son doight (du milieu). » (Mouslim)
    Ibn 'Abi Layla rapporte : Ka'b Ibn 'Ujra me rencontra et me dit : Ne veux-tu pas que je te fasse un cadeau ? L'Envoyé de Dieu était venu un jour vers nous et nous lui dîmes : "Ô Envoyé de Dieu, tu nous as enseigné comment il fallait te saluer; mais comment faut-il faire pour prier pour toi". Il répondit : Dites : Ô Allah, répands tes bénédictions sur Mohammad et sur la famille de Mohammad comme tu l'as fait pour Ibrahim et la famille d'Ibrahim. Certes tu es louable et glorieux. (Sahih Muslim)
    10. Lorsque les Chiites terminent la prière, ils ne tournent pas leur visage à droite et à gauche pour dire le "Salam". Ils terminent la prière en disant trois fois « Allahu Akbar ».

    Amir Ibn Sa'd rapporte : « Je voyais le Prophète faire la salutation à sa droite puis à sa gauche jusqu'à ce que l'on voit la blancheur de ses joues. » (Sahih Mouslim)
    Joindre les mains pendant la prière
    Selon les Chiites, le fait de joindre les mains n'a pas existé au temps du Prophète et pour eux cette position est interdite. Ils doivent les allonger sur les côtés du corps.
    D'après Sahl bin Sa'd : Les gens avaient pour ordre de mettre leurs mains droites sur leurs avant bras gauches durant la prière. Abu Hazem dit : Je savais que cet ordre venait du Prophète.(Bukhari)
    Abdullah Ibn Mas'ud rapporte : Abu Uthman an-Nahdi dit : Lorsque Ibn Mas'ud priait, il placait sa main gauche sur sa main droite. Le Prophète l'a vu et lui plaça sa main droite sur sa main gauche. (Abu Dawud)
    Hulb rapporte ceci d'après son père : L'Envoyé de Dieu a dirigé pour nous la prière en plaçant sa main droite sur sa main gauche. (Tirmidhi et Ibn Maja)
    Tawus rapporte que l'Envoyé de Dieu posait sa main droite sur sa main gauche en les serrant sur sa poitrine pendant qu'il priait. (Abu Dawud)
    Les Chiites prétextent que selon l'école Malikite, il n'est pas recommandé de joindre ses mains. Voici une explication des soeurs :


    Joindre mains - YouTube



    La Turbah de Kerbala
    C'est un morceau d'argile séché qu'utilisent les Chiites pour poser leur front lors de la prosternation. Ils pensent que le sol de Karbala est la plus bénie du monde, du fait de la présence de la tombe de Hussein.


    Turba de Kerbala - YouTube



    S'ils ne possèdent pas de Turbah de Karbala (Irak), les Chiites utilisent la Turbah de Mashhad (Iran), de Najaf, ou de Qum. En d'autres termes, les Chiites utilisent la terre où ils ont construits les mausolées de leurs Imams et leurs Saints, et cela est une innovation.

    Inscription : Allah-Muhammed-Ali
    Fatima-Hassan-Hussein
    Qu'aurait donc pensé le Prophète et 'Ali en voyant des gens se prosterner sur leur noms ? Ils l'auraient fermement réprouvé.Dis : "Mon Seigneur a commandé l´équité. Que votre prosternation soit exclusivement pour Lui. Et invoquez-Le, sincères dans votre culte. De même qu´Il vous a créés, vous retournez à Lui". (Coran 7.29)

    La combinaison de prière

    Allah dit : "Quand vous avez accompli la Salat, invoquez le nom d'Allah, debout, assis ou couchés sur vos côtés. Puis lorsque vous êtes en sécurité, accomplissez la Salat (normalement),car la Salat demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés." (Coran 4.103)
    "Soyez assidus aux Salats et surtout la Salat médiane; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité." (Coran 2.238)
    Pour les musulmans, il est permis de combiner la prière de Duhr/Asr, Maghreb/l'Icha seulement en des circonstances particulières (voyages, pluie diluvienne, maladie grave) et des raisons valables. Quant aux chiites, ils le font à tout moment et sans aucune contrainte. Ils se basent sur une mauvaise interprétation de ce hadith :
    Ibn Abbas rapporte : "Le Prophète combinait les prières de Zhour et de Asr, ainsi que les prières de Maghrib et d'Isha alors qu'il n'était pas en danger et qu'il n'y avait pas de pluie. On demanda a Ibn Abbas: "Pourquoi faisait-il cela?" Il [Ibn Abbas] répondit : "Il voulait lever la difficulté de dessus sa Oummah". (Sahih Muslim)
    Les savants des différentes écoles de jurisprudence sont pratiquement unanimes à considérer que la combinaison des prières n'est permise que pour une raison valable. C'est ce qui explique pourquoi les juristes musulmans ont interprété ce Hadith de différentes façons. Ainsi, les hanbalites ont émis l'avis que le Prophète Mouhammad avait fait ceci pour cause de maladie.
    Il est à noter que les juristes des autres écoles ont proposé de multiples autres interprétations pour expliquer ce Hadith. Parmi celle-ci, celle qui est considérée comme étant la plus plausible par de nombreux savants (comme Ibn Hadjar et Ach Chawkâni) est la suivante :
    Dans le Hadith où Ibn Abbas relate que le Prophète a combiné les prières, il ne serait pas question d'une combinaison réelle ("djam' haquiqui"), c'est à dire de retarder une prière pour l'accomplir après son heure, mais d'une combinaison apparente ("djam' soûri") des deux prières : Suivant cette interprétation, ce que le Prophète aurait fait, c'est de retarder la première prière jusqu'à ce qu'il reste suffisamment de temps pour l'accomplir avant la fin de son heure et il l'aurait faite à ce moment. Après quoi, il aurait prié la seconde Salâh dès le début de son heure. C'est cette façon particulière et inhabituelle de prier qui aurait été désignée comme étant une combinaison des deux Salâh.
    Concernant la prière de midi, Anas rapporte : "Le Prophète se hâtait à faire la prière dans ses premières heures s'il faisait froid, mais s'il faisait très chaud il attendait la fraîcheur pour accomplir la prière." (Bukhari)
    Cette attente ne dépassait pas la limite du temps de la prière.
    'Abdullah Ibn Mas'ud a dit : « J'ai demandé au Prophète : « Quelle est l'œuvre la plus aimée de Dieu ? » Il répondit : « La prière accomplit à son heure ». « Et ensuite ? » Il dit : « La piété filiale ». « Et ensuite ? » Il dit : « Le combat au service de Dieu ».
    Quant aux Chiites, ils regroupent 'Asr juste après la prière de Duhr, et 'Icha juste après la prière de Maghreb ; ainsi les prières de 'Asr et 'Icha sont accomplies en dehors des périodes de temps que Gabriel a enseigné au Prophète.

    Conclusion
    Le Messager d'Allah a dit : Priez comme vous m'avez vu prier. (Bukhari) La secte chiite a absolument voulu se démarquer des musulmans en différenciant l'accomplissement de la prière.
    La question que tout le monde se pose est pourquoi les chiites prient comme nous lors du pèlerinage à la mecque par exemple ?
    Questions posées à l'Ayatullah Sistani :
    - Il y a 1 mois que je suis devenu chiite et personne ne le sait. A la mosquée, est-ce que je peux faire taqïyya (dissimulation) et faire la prière comme les sunnites ?
    Réponse : Vous pouvez faire la prière en commun avec les sunnites, mais vous devez réciter la sourate de Fâtiha et une autre sourate au fond de ton coeur (à voix basse).
    - Est-ce qu’on peut faire la prière en commun pendant le temps du pèlerinage à la Mecque et à Médine avec les sunnites ?
    Réponse : Il n’y a pas d’empêchement; mais on doit réciter la sourate de Hamd et une autre sourate à voix basse.
    Donc un Chiite est autorisé à prier avec des Sunnites pour montrer qu'il fait bien parti des musulmans en apparence, mais dans son coeur, il pratique la taqiya. C'est à dire qu'il dissimule son appartenance au chiisme, par conséquent il refuse d'être dirigé dans la prière par la récitation de l'imam, et il a l'obligation de réciter sa propre prière à voix basse.
    Dernière modification par safir97 ; 11/06/2013 à 13h52.

Page 1 sur 3 123 DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •