Les Chiites duod�cimains (el-Ithnaa 'Achriya) pr�tendent que les proph�tes ont une aptitude naturelle qui emp�che de fa�on absolue de commettre le p�ch�. Selon eux, les proph�tes sont pr�serv�s de l'oubli, de l'erreur involontaire, du jugement incorrect, depuis leur naissance jusqu'� leur mort.
Nous allons d�tailler pour le lecteur les Textes qui d�montrent le contraire de cette pr�tention. Ces Textes ne souffrent d'aucune ambigu�t� et ne doivent �tre ni modifi�s, ni mal interpr�t�s. On ne doit consid�rer que le Livre et la Sunna. C'est dans ces deux sources que se trouve la bonne voie.
I. L'Infaillibilit� des Proph�tes dans la transmission du Message et son assimilation
Il est �tabli par un consensus de la Oumma que les Proph�tes sont dot�s d'infaillibilit� dans l'assimilation du Message. Ils n'oublient rien de ce qui leur est r�v�l�, sauf ce qui a �t� modifi�. Allah a promis � Son Messager Mohammed de lui faire lire et de lui permettre de ne rien oublier de ce qu'Il lui r�v�le, sauf ce qu'Allah veut qu'il oublie :
"Nous te ferons r�citer [le Coran] de sorte que tu n'oublies pas." [Coran 87.6]
Il lui a promis aussi de rassembler le Coran dans son coeur :"Ne remue pas ta langue pour h�ter sa r�citation. Son assemblage [dans ton coeur] Nous incombe ainsi que la fa�on de le r�citer." [Coran 75:16]
Les Proph�tes sont aussi infaillibles dans la transmission du Message, car ils ne cachent rien de ce qui leur est r�v�l�. Puisqu'ils trahiraient s'ils en dissimulaient quelque chose, alors il est impossible que les Proph�tes soient des tra�tres. Le Tr�s-Haut dit :
"� Messager! Transmets ce qui t'a �t� descendu; si tu ne le fais pas, tu n'auras pas transmis."[Coran 5.67]
S'il essaie de cacher quelque chose ou une partie de ce qui lui a �t� r�v�l� ou d'y apporter des changements, Allah le ch�tiera certainement :
"Et s'il Nous avait faussement attribu� quelques paroles, Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite Nous lui aurions tranch� l'aorte." [Coran 69.44]
Certaines caract�ristiques qui ne sont pas contraires � l'infaillibilit� des Proph�tes
Les traits humains intrins�ques ne sont pas contraires � l'infaillibilit� des Proph�tes. Ibrahim a eu peur lorsqu'il a vu que les mains de ses h�tes ne se sont pas tendues vers le repas qu'il a mis � leur disposition. Il ne savait pas que c'�tait des Anges dans des formes humaines.
"Puis, lorsqu'il vit que leurs mains ne l'approchaient pas, il est pris de suspicion � leur �gard et a ressenti de la peur vis �-vis d'eux. Ils dirent : n'aie pas peur, nous sommes envoy�s au peuple de Loth." [Coran 11.70]
De m�me, Mo�se a promis � Al-Khadhr de patienter en sa compagnie et ne rien demander de ce que le dit saint fera jusqu'� ce que ce dernier lui en parl�t. Mais Mo�se ne put se retenir, car il a vu des choses �tranges et, � chaque fois, il posait des questions, s'opposait ou orientait (La premi�re fois, Mo�se avait oubli�, la deuxi�me et la troisi�me fois, il a agi de mani�re intentionnelle), et � chaque fois le saint lui rappelait sa promesse et lui dit :
"Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas patienter avec moi ?" [Coran 18.82]
Mo�se se f�cha fortement et se mit � tra�ner son fr�re Aaron par les cheveux de la t�te. De m�me, il a jet� les ardoises qui contenaient les Paroles d'Allah lorsqu'il revint du rendez-vous de son Dieu et qu'il trouva que son peuple s'est mis � adorer un veau.
"Et lorsque Moussa retourna � son peuple, f�ch�, attrist�, il dit : vous avez tr�s mal agi pendant mon absence! Avez-vous voulu h�ter le commandement de votre Seigneur ? Il jeta les Tablettes et prit la t�te de son fr�re, en le tirant � lui. � fils de ma m�re, dit Haroun, les gens m'ont trait� en faible et ils faillirent me tuer. Ne fais donc pas que les ennemis se r�jouissent � mes d�pens et ne m'assigne pas la compagnie des gens injustes." [Coran 7.150]
II. Les Proph�tes ne sont pas infaillibles dans leur humanit�
Adam et Eve : Ils mang�rent du fruit d�fendu et transgress�rent l'interdit divin
Et Nous d�mes: "� Adam, habite le Paradis toi et ton �pouse, et nourrissez-vous-en de partout � votre guise; mais n�approchez pas de l�arbre que voici:
sinon vous seriez du nombre des injustes". (Coran 2.35)
Puis le Diable le tenta en disant: "� Adam, t�indiquerai-je l�arbre de l��ternit� et un royaume imp�rissable?" Tous deux (Adam et Eve) en mang�rent. Alors leur apparut leur nudit�. Ils se mirent � se couvrir avec des feuilles du paradis.
Adam d�sob�it ainsi � son Seigneur et il s��gara. (Coran 20.120)
� notre Seigneur,
nous avons fait du tort � nous-m�mes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas mis�ricorde, nous serons tr�s certainement du nombre des perdants". (Coran 7:23)
Puis Adam re�ut de son Seigneur des paroles, et
Allah agr�a son repentir car c�est Lui certes, le Repentant, le Mis�ricordieux. (Coran 2.37)
No� : Il invoque Dieu pour que son fils m�cr�ant soit sauv�
- Et No� invoqua son Seigneur et dit: "� mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est v�rit�. Tu es le plus juste des juges".
- Il dit: "� No�, il n�est pas de ta famille car il a commis un acte inf�me.
Ne me demande pas ce dont tu n�as aucune connaissance. Je t�exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants".
- Alors No� dit: "Seigneur, je cherche Ta protection contre toute demande de ce dont je n�ai aucune connaissance. Et si Tu me pardonnes pas et ne me fais pas mis�ricorde, je serai au nombre des perdants". (Coran 11.45)
Abraham : Il ment � trois reprises
Le Jour du jugement, les humains iront demander l'intercession des Proph�tes l'un apr�s l'autre. Lorsqu'ils arriveront au tour d'Abraham, il refusera leur requ�te en se rappelant sa faute pass�e.
Abu Hurayra rapporte : ... Ils iront trouver Abraham et lui diront : � Abraham, tu es proph�te de Dieu et Son ami parmi les hommes. Interc�de en notre faveur aupr�s du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel �tat nous sommes ? � Mais il r�pondra : � Aujourd'hui, le Seigneur �prouve une col�re qu'Il n'a jamais ressentie auparavant et qu'Il ne ressentira jamais plus � l'avenir.
Et moi, j'ai menti par trois fois. J'ai assez � faire avec moi-m�me [trois fois] ! Adressez-vous � un autre que moi ! Allez trouver Mo�se! � (Sahih Bukhari et Muslim)
Il s'agit de l'entr�e d'Abraham, accompagn� de sa femme Sarah, en Egypte. A cette �poque, Pharaon sanguinaire et dictateur, prenait pour lui toute femme belle qu'il voyait. Lorsqu'il vit Sarah, il demanda � Ibrahim � propos d'elle. Craignant pour sa vie, celui-ci r�pondit que c'�tait sa soeur, au lieu de sa femme. Le Proph�te Mohammed a dit qu'Allah pr�serva Sarah de Pharaon lorsqu'elle fut amen�e chez lui et il ne lui fit aucun mal.
Abraham dit au sujet d'Allah :
C�est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la R�tribution. (Coran 26.82)
Moise :
Il tua un homme involontairement � une �poque o� il n'�tait pas encore Proph�te
Il entra dans la ville � un moment d�inattention de ses habitants; il y trouva deux hommes qui se battaient, l�un �tait de ses partisans et l�autre de ses adversaires. L�homme de son parti l�appela au secours contre son ennemi. Mo�se lui donna un coup de poing qui l�acheva. - [Mo�se] dit: "
Cela est l�oeuvre du Diable. C�est vraiment un ennemi, un �gareur �vident". Il dit: "
Seigneur, je me suis fait du tort � moi-m�me; pardonne-moi". Et Il lui pardonna. C�est Lui vraiment le Pardonneur, le Mis�ricordieux! (Coran 28.15)
Je l�ai fait, dit Mo�se, alors que
j��tais encore du nombre des �gar�s. (Coran 26.20)
Il peut oublier
"Ne t�en prend pas � moi, dit [Mo�se,]
pour un oubli de ma part; et ne m�impose pas de grande difficult� dans mon affaire". (Coran 18.73)
David : Il avait 99 femmes et �pousa une centi�me qui appartenait � un soldat en exp�dition dont on n'avait plus de nouvelles. Au retour du soldat, il r�clama sa femme mais David refusa de la lui rendre. Dieu envoya deux anges pour tester la justice du roi David, et il reconnut son erreur.
- Et t�est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimp�rent au mur du sanctuaire !
- Quand ils entr�rent aupr�s de David, il en fut effray�. Ils dirent: "N�aie pas peur! Nous sommes tous deux en dispute; l�un de nous a fait du tort � l�autre. Juge donc en toute �quit� entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit.
- Celui-ci est mon fr�re: il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n�ai qu�une brebis. Il m�a dit: "Confie-la-moi"; et dans la conversation; il a beaucoup fait pression sur moi".
- Il [David] dit: "Il a �t� certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis � ses brebis". Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associ�s, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres - cependant ils sont bien rares. - Et David pensa alors que Nous l�avions mis � l��preuve.
Il demanda donc pardon � son Seigneur et tomba prostern� et se repentit.
-
Nous lui pardonn�mes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge. (Coran 38.21)
Salomon : Il oublie de faire sa pri�re lorsqu'on lui pr�senta de beaux chevaux.
- Et � David Nous f�mes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il �tait plein de repentir.
- Quand un apr�s-midi, on lui pr�senta de magnifiques chevaux de course,
- il dit:
"Oui, je me suis complu � aimer les biens (de ce monde) au point [d�oublier] le rappel de mon Seigneur jusqu�� ce que [le soleil] se soit cach� derri�re son voile.
- Ramenez-les moi." Alors il se mit � leur couper les pattes et les cous.
- Et Nous avions certes �prouv� Salomon en pla�ant sur son si�ge un corps.
Ensuite, il se repentit.(Coran 38.30)
Jonas : Fatigu� et irrit� par son peuple m�cr�ant, Jonas quitta la ville sans la permission de Dieu et prit un bateau.
- Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrit�.
Il pensa que Nous N�allions pas l��prouver. Puis il fit, dans les t�n�bres, l�appel que voici: "Pas de divinit� � part Toi! Puret� a Toi!
J�ai �t� vraiment du nombre des injustes".
- Nous l�exau��mes et le sauv�mes de son angoisse. Et c�est ainsi que Nous sauvons les croyants. (Coran 21.87)
Joseph : Dieu intervient pour renforcer le coeur de Joseph afin qu'il ne c�de pas vers la turpitude
- Et, elle le d�sira. Et
il l�aurai d�sir�e n�e�t �t� ce qu�il vit comme preuve �vidente de son Seigneur. Ainsi [Nous avons agi] pour �carter de lui le mal et la turpitude. Il �tait certes un de Nos serviteurs �lus. (Coran 12.24)
- Il dit: "� mon Seigneur, la prison m�est pr�f�rable � ce � quoi elles m�invitent.
Et si Tu n��cartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants" [des p�cheurs]. (Coran 12.33)
D�livr� de Prison, Joseph dit :
Je ne m�innocente cependant pas, car l��me est tr�s incitatrice au mal, � moins que mon Seigneur, par mis�ricorde, [ne la pr�serve du p�ch�]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et tr�s Mis�ricordieux�. (Coran 12.53)
Muhammed : il a d�sir� r�pondre � une question dans le futur mais il a oubli� de dire "Si Allah le veut"
- Et ne dis jamais, � propos d�une chose: "Je la ferai s�rement demain" sans ajouter : "Si Allah le veut", et
invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me m�ne plus pr�s de ce qui est correct". (Coran 18.23)
Allah pardonne les p�ch�s pass�s et futurs du Proph�te :
En v�rit� Nous t�avons accord� une victoires �clatante, afin qu�
Allah te pardonne tes p�ch�s, pass�s et futurs, qu�Il parach�ve sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite. (Coran 48.1)
Selon �A�cha, le Proph�te priait durant la nuit jusqu�� fendiller la peau de ses pieds. Je lui dis : � Pourquoi fais-tu tout cela alors que Dieu t�a effectivement pardonn� tes fautes pass�es et futures ? � Il dit : � Ne serais-je pas [dans ce cas] un serviteur reconnaissant. � [Bukhari et Muslim]
Allah d�sapprouve le choix du Proph�te d'�changer les prisonniers de Badr contre une ran�on
Un proph�te ne devrait pas faire de prisonniers avant d�avoir pr�valu [mis les m�cr�ants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d�ici- bas, tandis qu�Allah veut l�au-del�. Allah est Puissant et Sage.
N�e�t-�t� une prescription pr�alable d�Allah, un �norme ch�timent vous aurait touch� pour ce que vous avez pris. [de la ran�on] (Coran 8.67)
Allah raffermit le Proph�te
Ils ont failli te d�tourner de ce que Nous t�avions r�v�l�, [dans l�espoir] qu�� la place de ceci, tu inventes quelque chose d�autre et (l�imputes) � Nous. Et alors, ils t�auraient pris pour ami intime.
Et si Nous ne t�avions pas raffermi, tu aurais bien failli t�incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t�aurions certes fait go�ter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n�aurais pas trouv� de secoureur contre Nous. (Coran 17.73)
Allah accueille le repentir du Proph�te
Allah a accueilli le repentir du Proph�te, celui des Emigr�s et des Auxiliaires qui l�ont suivi � un moment difficile, apr�s que les coeurs d�un groupe d�entre eux �taient sur le point de d�vier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Mis�ricordieux � leur �gard. (Coran 9.117)
Implorer le pardon d'Allah
Endure donc, car la promesse d�Allah est v�rit�,
implore le pardon pour ton p�ch� et c�l�bre la gloire et la louange de ton Seigneur, soir et matin. (Coran 40.55)
Al Aghar Ibn Yas�r Al Mouzan� rapporte que Le Messager de Dieu � dit : � O gens ! Revenez � Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-m�me cent fois par jour � [Muslim]
Sache donc qu�en v�rit�, il n�y a point de divinit� � part Allah, et
implore le pardon pour ton p�ch�,ainsi que pour les croyants et les croyantes. Allah conna�t vos activit�s (sur terre) et votre lieu de repos (dans l�au-del�). (Coran 47.19)
Le Proph�te s'est d�tourn� d'un aveugle, occup� � pr�cher les m�cr�ants
80.1 Il s�est
renfrogn� et il s�est
d�tourn�
Commentaire : Muhammad, s�est renfrogn� et s�est d�tourn� parce que l�aveugle (Ibn Umm Makt�m, d�j� converti) est venu le questionner alors qu�il s�entretenait avec des notables de la Mecque. Cette impatience lui est reproch�e.
80.2 parce que l�aveugle est venu � lui
80.3 Qui te dit : peut-�tre [cherche]-t-il � se purifier
80.4 ou � se rappeler en sorte que le rappel lui profite
80.5 Quant � celui qui se complait dans sa suffisance (pour sa richesse)
80.6
tu vas avec empressement � sa rencontre
80.7 Or, que t�importe qu�il ne se purifie pas
Commentaire : Le Proph�te n�est charg� que de transmettre: mieux vaut donc qu�il s�adresse � qui le lui demande. Du moins l�ap�tre ne doit-il pas, pour s�occuper des m�cr�ants, n�gliger les convertis, si humbles soient-ils. C�est l�effort et le mobile qui comptent lors du Jugement dernier, et non pas le r�sulta de l�effort.
80.8 Et quant � celui qui vient � toi avec empressement
80.9 tout en ayant la crainte
80.10
tu ne t�en soucies pas
80.11
N�agis plus ainsi ! Vraiment ceci est un rappel
Commentaire : Il faut comprendre que le reproche d�Allah fait au Proph�te est un reproche adress� � quelqu�un qui L�aime et qui est aim� de Lui. Il est empreint de douceur car le verset emploie la troisi�me personne du singulier, comme si la personne consid�r�e �tait absente. En effet, il n�est pas dit : �Tu t�es renfrogn� et tu t�es d�tourn� �. Le Proph�te a �t� �duqu� par Allah car il est aim� par Lui. Il est ainsi �clair� par la lumi�re de la v�rit�. Lui-m�me a dit : � Mon Seigneur m�a �duqu� et Il a parfait mon �ducation �
� partir de ce jour, le Proph�te, paix et b�n�dictions sur lui, ne cessa de se montrer particuli�rement g�n�reux envers `Abd All�h Ibn Umm Makt�m, de lui demander de ses nouvelles, de subvenir � ses besoins et de l�inclure dans son conseil toutes les fois qu�il s�approchait. Cela n�est en rien �tonnant. Dieu , Exalt� soit-Il , ne lui a-t-Il pas fait un reproche , le reproche de Celui qui Aime vers son bien-aim� , au sujet de `Abd All�h ?
Plus tard, il saluait souvent `Abd All�h Ibn Umm Makt�m avec ces mots humbles : "Bienvenue � celui � propos de qui mon Pourvoyeur, Exalt� soit-Il, m�a fait un rappel."
Les Hadiths de la nature humaine du proph�te � distinguer de sa mission proph�tique :
Erreur du Proph�te en donnant un avis agricole
Lorsque le proph�te arriva � M�dine, il trouva ses habitants en train de polliniser les feuilles des dattiers. Lorsqu'il leur demanda la raison pour laquelle ils faisaient cela, ils lui r�pondirent que c'�tait une habitude. Les m�dinois demand�rent au proph�te s'ils devaient continuer. Il leur dit "Je ne sais pas". Ils insist�rent alors il leur sugg�ra que s'ils ne le faisaient pas, ce serait mieux. Ils abandonn�rent ensuite cette habitude mais l'ann�e suivante, leur r�colte fut moins importante. Lorsqu'ils en inform�rent le proph�te de ce fait, il leur r�pondit : "
Je ne suis qu'un �tre humain. Lorsque je vous donne quelque chose concernant votre religion, alors acceptez-le, mais lorsque je vous donne quelque chose sur Dounya (les choses de ce bas monde), alors je suis simplement un �tre humain." (Sahih Muslim Livre 30, num�ro 5831)
Le Proph�te fit la pri�re de Duhr en deux rak'a par oubli
'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Proph�te fit sa pri�re ; (je ne sais au juste, dit Ibrah�m, s'il l'avait allong�e ou �court�e.) Quand il eut fait la salutation finale on lui dit :
"� Envoy� de Dieu, est-il survenu quelque chose au cours de cette pri�re ? ---
Pourquoi cela ? demanda-t-il. --- Parce que, r�pliqua-t-on, vous avez pri� de telle et telle mani�re." Fl�chissant alors ses jambes, le Proph�te se tourna du c�t� de la qibla, fit deux prosternations et la salutation finale. Quand il se retourna vers nous il dit :
"S'il �tait survenu quelque chose, au cours de la pri�re, je vous en aurais inform�. Mais je suis un homme comme vous, susceptible d'oublier comme vous oubliez vous-m�mes. Si j'oublie de faire quelque chose, faites m'en souvenir. Si l'un de vous a des doutes au sujet de sa pri�re, qu'il cherche � se rapprocher le plus t�t possible de la forme exacte, qu'il ach�ve ainsi sa pri�re, qu'il prononce ensuite la salutation finale, puis qu'il fasse deux prosternations." (Bukhari, Volume 1, Livre 8, Num�ro 394)
Le Proph�te a reconnu que l'oubli qui lui est arriv� fait partie de sa condition humaine.
Le Proph�te reconnait qu'il peut s'�nerver comme tout le monde
Il a �t� rapport� ces propos qu'� tenus le Proph�te � Oum Salim :
"� Oum Salim ! Ne sais-tu pas que j'ai pos� une condition � mon Dieu et j'ai dit : je suis un �tre humain, je fais preuve de contentement � l'instar des humains et je me f�che comme eux - si jamais je fais � l'encontre de quelqu'un de ma Nation une invocation qu'il ne m�rite pas, qu'Il la lui transforme en purification, zakate et (moyen de) rapprochement aupr�s de Toi." (Muslim)
La possibilit� de se tromper en tant que Juge
Um Salama (l'�pouse du Proph�te) rapporte : L'Envoy� de Dieu a entendu plusieurs personnes se quereller devant la porte de sa demeure. Il sortit de chez lui et dit :
"Je ne suis qu'un �tre humain, et il arrive que des adversaires viennent me voir (pour r�gler leur diff�rents); peut-�tre que quelqu'un parmi vous peut soumettre son cas avec plus d'�loquence que l'autre, au moyen duquel je le consid�re v�ridique et je lui donne un jugement en sa faveur. Mais, si je donne le droit � un musulman � la place d'un autre par erreur, alors il ne prend en r�alit� qu'une partie du feu de l'enfer. Il a le choix entre le prendre ou y renoncer. " (avant le jour de la R�surrection) (Bukhari Volume 3, Livre 43, Num�ro 638)
Les Messagers et les Proph�tes ne m�nagent aucun effort pour rendre justice dans les affaires qui leur sont soumises. Et ils rendent justice suivant ce qu'ils croient �tre juste, mais ils ne connaissent pas l'invisible ni le futur et peuvent donc se tromper. C'est le cas du Proph�te David alors que son fils Salomon r�ussit � bien juger.
Abou Houreira rapporte qu'il a entendu le Proph�te dire : "Il y avait deux femmes qui avaient chacune un fils. Le loup vint un jour emporter l'un des enfants. L'une des femmes dit � l'autre : c'est ton fils qui a �t� pris ; l'autre lui r�pondit : non, c'est le tien. Elles all�rent chez David et l'inform�rent (du litige).
Celui-ci jugea que l'enfant en vie est le fils de la plus �g�e. Elles all�rent voir son fils Salomon. Celui-ci dit � l'assistance : apportez un couteau, je vais le partager entre les deux. La plus jeune des femmes le supplia de ne pas ex�cuter son acte, car, dit-elle, c'est son fils � elle (la plus �g�e).
Salomon conclut que c'est plut�t le fils de la plus jeune." (Bukhari)
David jugea donc en �coutant le t�moignage des deux femmes. La plus �g�e a d� s'exprimer avec plus d'�loquence que la jeune, en usant de son exp�rience et de sa maturit� et elle a ainsi obtenu le jugement en sa faveur. Cependant, il y avait le fils de David, Salomon, dont la sagesse et la renomm�e �taient r�pandues dans tout le pays. Il d�cida de couper l'enfant en deux afin de faire ressortir l'amour maternel d'entre les deux femmes et ainsi reconna�tre la vraie m�re. Et c'est la plus jeune qui se jeta sur l'enfant en suppliant Salomon de le donner � la plus �g�e afin de l'�pargner, c'est pourquoi elle obtient le jugement en sa faveur.
Le Proph�te a dit :
� Quand le juge prononce un jugement apr�s un effort de r�flexion, si son jugement s'av�re juste, il b�n�ficiera de deux r�compenses, et s'il se trompe, il en retirera une r�compense. � [Bukhari et Muslim]
Le Proph�te veut rencontrer Allah sans dette et demande � la foule le r�glement de ses comptes d'ici-bas sur le plan physique, morale et financier
Extrait d'un sermon, 5 jours avant la mort du Proph�te : � � gens, celui � qui j�ai fouett� le dos, voici mon dos qu�il prenne sa revanche; � gens, celui � qui j�ai insult� l�honneur, voici mon honneur qu�il prenne sa revanche,
� gens, celui � qui j�ai emprunt� de l�argent, voici mon argent qu�il prenne son d� �. Mais craignant que les gens soient embarrass�es le proph�te (Que la Gr�ce et le Salut lui soient accord�s) dit : � � gens, ne craignez point de ressentiment de ma part, je veux seulement rencontrer mon Seigneur sans aucune dette envers quelqu�un ici-bas �.
Alors un homme se leva et dit : �� messager d�Allah, Vous me devez trois dirhams. � Le proph�te (Que la Gr�ce et le Salut lui soient accord�s) dit : � Qu�Allah te r�compense � Et il ordonna qu�on lui paie son d�.
III. Argument des Chiites et des Chr�tiens
Il y a consensus chez les Duod�cimains que les proph�tes et les imams sont immunis�s contre les p�ch�s mineurs. Pourtant, les Textes indiquent clairement qu'ils n'en sont pas prot�g�s. Ils vont m�me jusqu'� consid�rer ceci comme un blasph�me � l'encontre des Proph�tes et Messagers. Cette exag�ration les am�ne m�me � falsifier l'interpr�tation des textes coranique. Mais, ce � quoi ils se livrent provient de leurs d�sirs et qu'Allah nous garde de tels comportements.
- Argument Chiite : Allah a ordonn� � ses serviteurs de suivre les Proph�tes
En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent mod�le pour quiconque croit en Allah et au Jour Dernier et invoque Allah fr�quemment. (Coran 33.21)
Les Chiites citent ce verset et d�clarent :
Comment suivre un mod�le et lui faire confiance, si lui m�me commet des p�ch�s ? Devons nous le suivre dans son p�ch� alors qu'Allah nous enjoint � l'ob�issance ?
Ainsi, selon eux, il y a une contradiction puisque Allah ne peut pas ordonner � son serviteur d'ob�ir aux lois divines tout en lui ordonnant de suivre un mod�le qui commet des p�ch�s.
Cet argument n'est valable que si le p�ch� du Proph�te reste cach�. Mais le fait qu'Allah montre � Ses Messagers et Proph�tes qu'ils ont commis tel p�ch�, le fait qu'ils se repentent imm�diatement et que Dieu leur pardonne sans les faire attendre, cela �te � l'argument toute valeur convaincante.
Ainsi, personne ne peut pr�tendre avoir �t� tromp� en pr�textant avoir suivi le p�ch� de tel Proph�te, puisque Allah l'en informait rapidement que ce soit par un rappel, une r�v�lation ou une �preuve, et que ce dernier se repentait sur-le-champ. Par cons�quent, c'est le repentir du Proph�te qui constitue l'action � imiter et non pas son p�ch�.
Le Messager de Dieu � dit :
� O gens ! Revenez � Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-m�me cent fois par jour � [Muslim]
Le Saint Coran n'�voque les p�ch�s des Proph�tes qu'avec le Pardon qui les accompagne. Donc, les Proph�tes ne demeurent pas avec les p�ch�s et ils ne retardent pas de se repentir. Allah les a gard�s de cela. Et ils sont apr�s leur repentir encore plus parfaits qu'avant.
Il dit �galement :
� Tout les fils d�Adam commettent des erreurs mais le meilleurs d�entre eux sont ceux qui se repentent. � (Rapport� par At-Tirmidhi, Ibn Madjah, Ad-Darimi)
Donc, les confusions faites par la doctrine de l'imamisme duod�cimain sont compl�tement d�menties, car nous avons d�montr� leur fausset� par des preuves claires qui n'am�nent qu'� la bonne voie.
- Argument Chr�tien : Le p�cheur est inf�rieur en valeur devant Allah et seul un �tre infaillible peut le d�livrer de son p�ch�.
Selon le christianisme, J�sus est un �tre infaillible, c'est � dire sans p�ch� depuis sa naissance jusqu'� sa mort, incapable d'oublier quoique ce soit, ni de commettre aucune erreur volontaire ou involontaire, que ce soit conscient ou inconscient. Ils l'ont surnomm� "la brebis sans tache" ainsi que "l'agneau sans d�faut". Sa perfection avait atteint un tel niveau, qu'ils ont fini par l'idol�trer en proclamant qu'il �tait "Dieu fait chair". Selon eux, son incarnation en tant qu'humain est une mis�ricorde pour l'univers, car il est venu pour l'ultime sacrifice : racheter les p�ch�s de l'humanit�.
Par cette id�ologie, les chr�tiens d�clarent que tous les p�cheurs sont en �tats d'inf�riorit� et ont besoin de J�sus pour se faire racheter. L'islam est bien �videmment venu corriger cette doctrine satanique.
- Le p�cheur qui se repent est mieux consid�r� devant Allah qu'avant son p�ch� :
Les Anciens disaient :
"David �tait, apr�s son repentir, mieux plac� chez Allah qu'auparavant".Parce qu'il avait dans son coeur beaucoup de regrets. De peur d'Allah, il se jeta � terre prostern� implorant son pardon. De m�me qu'il entreprenait beaucoup d'efforts par l'invocation, par des actes de bienfaisance souhaitant ainsi que les bonnes actions effacent les mauvaises.
Le Proph�te a dit :
� La salat la plus aim�e de Dieu est celle de David et le je�ne pr�f�r� de Dieu est celui de David. � Il dit �galement :
� Nul n'a mang� de nourriture meilleure que celle acquise du travail de ses mains. Le proph�te David se nourrissait du travail de ses mains. � (Bukhari et Muslim)
Allah dit :
� Et rappelle-toi David, Notre serviteur, dou� de force [dans l�adoration] et plein de repentir [� Allah]. � (Coran 38.17)
- Allah se r�jouit du repentir de son serviteur
Le Messager de Dieu a dit :
� Certes Dieu se r�jouit du repentir de Son esclave plus que ne se r�jouit l'un de vous lorsqu'il se retrouve par hasard son chameau apr�s l'avoir perdu dans une terre d�sertique � (Bukhari)
Dans le Saint Coran, Dieu dit :
� Car Allah aime ceux qui se repentent; et Il aime ceux qui se purifient. � (2.222) Et le Tr�s-haut dit, montrant la r�compense des repentis :
� Celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre. Ceux-l�, Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes et Allah est Pardonneur et Mis�ricordieux. � (25.70)
Le Proph�te a dit :
� Par Celui qui tient mon �me dans Sa Main! Si vous ne commettiez pas de p�ch�s, Dieu vous an�antirait et vous remplacerait par des gens qui commettraient des p�ch�s et demanderaient pardon � Dieu qui leur pardonnerait. � (Muslim)
- Le pardon de Dieu efface le p�ch� et ce dernier n'est plus comptabilis�
Anas rapporte que le Messager de Dieu a dit : Dieu Tout-Puissant dit :
� fils d'Adam, aussi longtemps que tu M'appelleras et que tu Me prieras, Je te pardonnerai pour ce que tu as fait, et Je ne t'en tiendrais pas rigueur. � fils d'Adam, m�me si tes p�ch�s devait atteindre les nuages du ciel, et que tu Me demanderais alors pardon, Je te pardonnerai. � fils d'Adam, m�me si tu venais � Moi avec des p�ch�s aussi grands que la terre et que tu te pr�senterais alors � Moi, sans M'attribuer aucun associ�, Je t'accorderai un pardon presque aussi grand. (Rapport� par at-Tirmidhi)
Un sage a dit :
"Si le pardon n'�tait pas la chose qu'Allah aime le plus, Il n'aurait pas occasionn� le p�ch� pour le meilleur de Sa cr�ature."
Conclusion
Le p�ch� est une preuve d'humanit�
Les Messagers et les Proph�tes sont des humains. Allah les a prot�g�s dans leur Mission de transmission du message. Ils n'en oublient ni n'en diminuent rien. De cette fa�on, la R�v�lation parvient � ceux � qui ils ont �t� envoy�s, compl�te et totale comme le voulait Allah le Sup�rieur, le Tr�s-Haut.
Cette infaillibilit� ne les accompagne pas toujours. Il leur arrive de faire de petites erreurs parce qu'ils sont humains. Mais la Cl�mence d'Allah les sauve, car Il les informe qu'ils ont commis des fautes et Il leur pardonne.
Cheikh Mustapha Al-Mar�ghi, cheikh d'Al-Azhar, dit :
"La R�v�lation ne signifie pas toute action que font les Proph�tes ou toute parole qu'ils disent. Ils sont sujets � commettre des fautes. La seule diff�rence avec les autres humains, c'est qu'Allah ne les laisse pas dans l'erreur apr�s qu'ils l'ont commise."
Honneur et respect des Proph�tes
Ces p�ch�s qu'il arrive aux Proph�tes de commettre ne doivent pas �tre un pr�texte pour les calomnier et les m�dire. Ce sont de petites erreurs peu nombreuses qu'Allah leur a pardonn�es et les a d�pass�es. De m�me qu'Il les a m�me purifi�s. Le musulman doit donc prendre en exemple pour lui-m�me. Si les honorables Messagers choisis par Allah ont �t� rappel�s � l'ordre par Lui pour de petites erreurs, il nous appartient � nous autres humains de faire tr�s attention et d'avoir peur de nos erreurs, de nos p�ch�s, et nous devons prendre exemple des Proph�tes et Messagers et demander le Pardon d'Allah en allant toujours � Lui et en L'implorant.
De l'infaillibilit� des non-proph�tes
Les gens de la Sunna et de la Jama'a n'accordent pas l'infaillibilit� aux humains autres que les Proph�tes, fussent-ils les plus m�ritants de cette Oumma apr�s Mohammed : ses Compagnons (qu'Allah les agr�e) et parmi eux, Abou Bakr Essiddiq , et 'Omar. M�me eux ne sont pas infaillibles. Le premier Calife Abou Bakr Essiddiq dit dans son premier discours de Calife :
� � peuple, j'ai �t� d�sign� [pour �tre votre Calife], mais, je ne suis pas le meilleur parmi vous. Si je fais du bien, aidez-moi; si je fais du mal, redressez-moi. � Et lorsqu'une femme contredit dans un d�bat Omar Ibn El Khattab en avan�ant judicieusement ses preuves, le deuxi�me Calife dit tout simplement :
� Une femme a raison et Omar a tort. �
De l'infaillibilit� d'El-Mou'iz, le Fatimide
Les fid�les d'El-Mou'iz Ibn Temim, commun�ment appel�
El-Mou'iz lidini Allah El-Fatimi, pensent qu'il est immunis�, lui et ses enfants, contre p�ch�s et fautes. Cette pr�tention est nulle et elle a pour but d'�garer les gens en intronisant ce dictateur comme proph�te pour que ses dires soient une religion � suivre. Sinon, celui qu'on appelle El-Mou'iz et ceux que l'on appelle les Fatimides ne sont pas descendants de Fatima, mais d'Abdallah Ibn El-Qadd�h. Ils consid�raient leurs imams comme infaillibles. Abou Hamed El-Ghazali, dans son livre qu'il �crit pour leur r�pondre, dit d'eux :
"L'apparence de leur secte, c'est le refus [des premiers Califes]; mais son essence, c'est l'incroyance pure."
De l'infaillibilit� des douze imams
Les Chiites pr�tendent aussi que leurs douze imams sont infaillibles. L'infaillibilit� qu'ils leur attribuent est la m�me que celle qu'ils attribuent aux Proph�tes. Celui qui le nie et qui pr�tend le contraire est consid�r� selon eux comme non-croyant.
Leur but est de rendre les dires des imams comme preuve juridique � l'instar du Coran et de la Sunna. Et c'est pour cette raison que la L�gislation chez eux ne s'arr�te pas � la mort du Proph�te Mohammed mais elle continue jusqu'� la disparition de leur douzi�me imam.
"� croyants! Ob�issez � Allah et ob�issez au Messager et � ceux d'entre vous qui d�tiennent le commandement. Puis si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le � Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interpr�tation." (Coran 4.59)
Les Chiites pr�tendent que
"ceux d'entre vous qui d�tiennent le commandement." sont leurs douze imams. Cependant, peut il y avoir plusieurs Imams d�tenant le commandement sur une m�me p�riode, qui se disputeraient avec leurs fid�les, pour renvoyer l'affaire devant le Messager ? Il s'agit plut�t des chefs que le Proph�te nommait, et � qui les musulmans devaient ob�issance durant les exp�ditions.
Si les imams avaient �t� infaillibles, il aurait �t� command� de revenir � Allah, au Messager et aux imams. C'est la preuve du contraire de leur infaillibilit�.
Ali et ses fils Hassan et Hussein divergeaient parfois les uns des autres dans le savoir et le jugement, comme tous les d�tenteurs du savoir qui divergent les uns par rapport aux autres. S'ils avaient �t� infaillibles, la contrari�t� des uns envers les autres aurait �t� impossible. Hassan divergeait parfois dans les batailles avec son p�re Ali et n'aimait pas beaucoup ce que faisait ce dernier et, finalement, Ali revenait � l'id�e de son fils et comprenait que c'�tait la bonne voie � suivre. De m�me, l'homme infaillible ne doit pas avoir deux dires contraires, � moins que l'un ne vienne abroger l'autre. Hassan a recommand� � son fr�re Hussein de ne pas ob�ir aux Irakiens et de ne pas leur demander de lui ob�ir. S'il �tait infaillible, Hussein n'aurait pas d�sob�it.
Et, Dieu est le plus Savant !