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  1. #1
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    Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    � L'apparence de leur secte, c'est le refus des premiers Califes ; mais son essence, c'est l'incroyance pure. � Al-Ghazali

    R�futation du dogme
    L'Imamat


    L'Imamat est l'un des Principes fondamentaux du Chiisme duod�cimain. S'il est r�fut�, alors la colonne vert�brale de leur dogme se brise.
    Il s'agit de croire qu'Ali et onze de ces descendants ont �t� d�sign�s express�ment par Allah pour succ�der au Proph�te Muhammed. Ils sont les guides officiels de l'Islam, les seuls Imams sur Terre. Selon la secte, peu importe s'ils ont �t� ob�is ou non, accept�s ou refus�s, pr�sents physiquement ou cach�s, il est obligatoire d'y croire sous peine de devenir m�cr�ant.
    A. Les caract�ristiques d'un Imam Chiite :

    1. L'imam est infaillible : il ne commet aucun p�ch�, aucune erreur, aucun oubli, que ce soit volontairement ou involontairement, depuis son enfance jusqu'� sa mort.
    R�futation : Abou Horayra rapporte : Hasan ben �Ali avait pris une des dattes de l'aum�ne et l�avait mise dans sa bouche. � Crache ! crache ! s��cria le Proph�te. Ne sais-tu donc pas que nous, nous ne mangeons pas de ce qui provient de l'aum�ne ? � (Sahih Muslim)
    En Islam, seul Dieu est infaillible. Les humains et encore moins un enfant, ne peuvent pr�tendre poss�der cet attribut divin. Le Coran stipule �galement qu'Allah n'oublie rien, "Mon Seigneur [ne commet] ni erreur ni oubli." (Coran 20.52) alors que le Proph�te peut �tre assujetti � l'oubli : "invoque ton Seigneur quand tu oublies" (Coran 18.24)
    Comment les Chiites peuvent-ils pr�tendre que leurs Imams n'oublient rien, alors que c'est une qualit� divine et que m�me les Proph�tes peuvent oublier ?

    2. Chaque Imam d�signe son propre successeur
    (g�n�ralement son fils) et pr�tend que c'est le choix d'Allah.

    R�futation : En Islam, le Calife est d�sign� par consultation des musulmans entre eux. A l'�poque des compagnons, on demandait l'avis des Muhajirins et des Ansars. ("se consultent entre eux � propos de leurs affaires" Coran 42.38)
    Quant aux Chiites, l'Imam est l'h�ritier de son p�re, et est impos� au peuple. Il pr�tend que c'est Dieu qui l'a �lu pour gouverner comme le pr�tendaient Pharaon et Chosroes et que personne n'a le droit de le contester. De plus, le Proph�te a lutt� toute sa vie contre l'id�ologie tribale ; ce n'est pas pour ensuite placer sa propre famille au pouvoir et cr�er un syst�me h�r�ditaire.

    3. L'imam est indispensable
    . Selon eux, il doit toujours y avoir un imam divinement �lu sur terre pour guider le peuple afin d'�viter qu'il s��gare.

    R�futation : Les Chiites sont incapables de dire qui �tait l'imam juste avant Muhammed et comment fait leur Imam actuel "le Mahdi" cach� depuis plus de 1000 ans dans une grotte pour guider le peuple ?
    Par le Temps! L�homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres, s�enjoignent mutuellement la v�rit� et s�enjoignent mutuellement l�endurance.(Coran 103)
    En Islam, seul Dieu est indispensable et tous les humains doivent s'entraider dans le souvenir de Dieu, dans l'accomplissement du bien et le rejet du mal. La religion musulmane ne repose pas sur un Imam officiel comme les catholiques et leur Pape.
    4. L'imam est sup�rieur � toute l'humanit� except� Muhammed. Il a un rang plus �lev� que les Proph�tes, les Anges, les Djinns.
    R�futation : Pour les Ayatullahs, 'Ali est sup�rieur � Abraham, No�, Mo�se et J�sus... Ils n'ont pas os� lui attribuer un rang sup�rieur � Muhammed de peur de n'attirer plus personne vers leur secte.
    En Islam, ceux qui re�oivent un message divin sont sup�rieurs � ceux qui n'en re�oivent pas. Ils sont les �lites que Dieu a choisies pour guider les gens. Quant � 'Ali, il est un simple cousin du Proph�te, son beau fils, et son fid�le compagnon. Il s'est toujours consid�r� comme quelqu'un de modeste et n'a jamais pr�tendu �tre sup�rieur aux illustres Proph�tes.

    5. L'imam a la science infuse
    , il est savant sans la n�cessit� d'�tudier. Chaque fois qu'il se penche sur quelque chose pour en conna�tre la v�rit�, il y parvient sans risque de se tromper, et sans avoir besoin de preuves rationnelles, ni d'explications d'instructeurs. Il lui est impossible de dire "Je ne sais pas", et il n'a besoin d'aucun d�lai de r�flexion. D'ailleur, Il sait � l'avance la question que son interlocuteur lui posera, la r�ponse qu'il doit lui donner, et les objections auquelles il doit r�pliquer.

    R�futation : En Islam, seul Dieu est omniscient ; aucun humain ne na�t savant. La connaissance est � acqu�rir et n'est pas h�rit�e sans effort : "Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos m�res,d�nu�s de tout savoir, et vous a donn� l�ou�e, les yeux et les coeurs (l�intelligence), afin que vous soyez reconnaissant". (Coran 16.78)

    6. Aucun �ge minimum n'est requis pour exercer la fonction d'Imam

    Selon les Chiites Rafidiths, Muhammed al-Taqi devint Imam � l'�ge de 7 ans, Ali al-Naqi devint Imam � l'�ge de 6 ans, et Muhammed al-Mahdi devint Imam � l'�ge de 5 ans.
    'Ali aurait dit, selon la secte : � Ne tentez pas de leur enseigner quoi que ce soit parce qu'ils sont plus savants que vous ; leur position est bien plus �lev�e que la v�tre, et malgr� leur jeune �ge, ils sont plus sages que quiconque. � (Hayat al-Kulub, Majlisi)
    Ainsi, pour les Chiites, leur petit imam de six ans serait, selon eux, plus savant qu'un vieux sage qui aurait pass� toute sa vie � l'�tude de la religion.
    R�futation : En Islam, un enfant est un irresponsable jusqu'� sa pubert�. En d'autres termes, il n'a ni la maturit� intellectuelle, ni la force physique, ni le savoir religieux, ni les comp�tences pour assumer les lourdes responsabilit�s d'un 'Emir des Croyants.
    �Ali rapporte que le Proph�te a dit : � La plume est lev� sur trois personne : celui qui dort jusqu�� ce qu�il se r�veille ; l�enfant jusqu�� ce qu�il atteigne l��ge de la pubert� ; le fou jusqu�� ce qu�il retrouve sa raison � (Abu Dawud)
    Si les Imams avaient r�ellement une intelligence en bas �ge, Hassan et Hussain n'auraient pas importuner le Proph�te en grimpant sur son dos alors qu'il �tait prostern� dans sa pri�re.

    7. L'imam re�oit un cinqui�me des revenus des adeptes
    en tant qu'imp�t obligatoire (Khums).

    R�futation : En Islam, tous les religieux qui taxent leurs adeptes sont des escrocs.
    Dis: "Pour cela, je ne vous demande aucun salaire; et je ne suis pas un imposteur." (Coran 6.90)
    Les mormons sont moins gourmands que les Ayatullahs, ils ne demandent que 10% du revenu de l'adepte au lieu de 20% pour les Chiites.

    B. L'Imamat dans le Coran ?
    L'Imamat est un dogme �tranger � l'Islam qui ne trouve aucun fondement dans le Coran et la Sunna. C'est une doctrine sectaire impos�e par la force en Iran par l'empereur Safavide Ismael 1er en 1501, comme la trinit� chr�tienne a �t� impos�e par la force par l'empereur Romain Constantin en 325.
    Les sens du mot "imam" dans le Coran
    - La Torah en tant qu'Imam (guide)
    46.12 Et avant lui, il y avait le Livre de Mo�se, comme guide et comme mis�ricorde. Et ceci est [un livre] confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. Wa Min Qablihi Kitābu Mūs� 'Imāmāan Wa Raĥmatan Wa Hadhā Kitābun Muşaddiqun Lisānāan `Arabīyāan Liyundhira Al-Ladhīna �alamū Wa Bushr� Lilmuĥsinīna
    11.17 ...avant lui [Muhammad] il y a le livre de Mo�se tenant lieu de guide et de mis�ricorde... Wa Min Qablihi Kitābu Mūs� 'Imāmāan Wa Raĥmatan
    Le mot "Imam" dans ces versets fait r�f�rence � la Torah que les juifs devaient suivre.
    - Une route en tant qu'Imam
    15.78 Et les habitants d�al-A�ka �taient [aussi] des injustes. Wa 'In Kāna 'Aşĥābu Al-'Aykati La�ālimīna
    15.79 Nous Nous sommes donc veng�s d�eux. Et ces deux [cit�s], vraiment, sont sur une routebien �vidente [que vous connaissez]. Fāntaqamnā Minhum Wa 'Innahumā Labi'imāmin Mubīnin
    Le mot "Imam" ici d�signe une route qui conduisait � la cit� d�truite d'al-Aika. Les caravaniers arabes passaient par cette route et �taient t�moins des ruines de ce peuple qu'Allah avait ch�ti�. Selon Ibn 'Omar, le Proph�te a dit � ses Compagnons lorsqu'ils parvinrent au Hijr : � N'entrez point dans les demeures de ces gens qui ont �t� ch�ti�s si ce n'est en pleurant. � (Bukhari)
    - Des dirigeants Isra�lites en tant qu'Imams
    32.23 Nous avons effectivement donn� � Mo�se le Livre - ne sois donc pas en doute sur ta rencontre avec lui -, et l�avons assign� comme guide aux Enfants d�Isra�l. Wa Laqad 'Ātaynā Mūs� Al-Kitāba Falā Takun Fī Miryatin Min Liqā'ihi Wa Ja`alnāhu Hud�an Libanī 'Isrā'īla
    32.24 Et Nous avons d�sign� parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu�ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets. Wa Ja`alnā Minhum 'A'immatan Yahdūna Bi'amrinā Lammā Şabarū Wa Kānū Bi'āyātinā Yūqinūna

    28.4 Pharaon �tait hautain sur terre; il r�partit en clans ses habitants, afin d�abuser de la faiblesse de l�un d�eux: Il �gorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs femmes. Il �tait vraiment parmi les fauteurs de d�sordre. 'Inna Fir`awna `Alā Fī Al-'Arđi Wa Ja`ala 'Ahlahā Shiya`āan Yastađ`ifu Ţā'ifatan Minhum Yudhabbiĥu 'Abnā'ahum Wa Yastaĥyī Nisā'ahum 'Innahu Kāna Mina Al-Mufsidīna
    28.5 Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient �t� faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les h�ritiers, Wa Nurīdu 'An Namunna `Al� Al-Ladhīna Astuđ`ifū Fī Al-'Arđi Wa Naj`alahum'A'immatan Wa Naj`alahumu Al-Wārithīna
    28.6 et les �tablir puissamment sur terre, et faire voir � Pharaon, � Haman, et � leurs soldats, ce dont ils redoutaient. Wa Numakkina Lahum Fī Al-'Arđi Wa Nuriya Fir`awna Wa Hāmāna Wa Junūdahumā Minhum Mā Kānū Yaĥdharūna
    Ces versets font r�f�rences aux dirigeants Isra�lites du pass�, qui ont quitt� l'Egype pour h�riter de la terre promise et y gouverner un certains temps.
    � Mo�se dit � son peuple: "�, mon peuple! Rappelez-vous le bienfait d�Allah sur vous, lorsqu�Il a d�sign� parmi vous des proph�tes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donn� ce qu�Il n�avait donn� � nul autre aux mondes. � (Coran 5.20)
    Lorsque les Juifs devinrent corrompus et commenc�rent � tuer les Proph�tes, Allah les a ch�ti�s, il leur a enlev� la terre qu'il leur avait donn�e et il les a dispers�s dans le monde.
    - Isaac et Jacob, des "imams" (dirigeants)
    21.72 Et Nous lui donn�mes Isaac et, de surcro�t Jacob, desquels Nous f�mes des gens de bien. Wa Wahabnā Lahu 'Isĥāqa Wa Ya`qūba Nāfilatan Wa Kullāan Ja`alnā Şāliĥīna
    21.73 Nous les f�mes des dirigeants qui guidaient par Notre ordre. Et Nous leur r�v�l�mes de faire le bien, d�accomplir la pri�re et d�acquitter la Zakat. Et ils �taient Nos adorateurs. Wa Ja`alnāhum 'A'immatan Yahdūna Bi'amrinā Wa 'Awĥaynā 'Ilayhim Fi`la Al-Khayrāti Wa 'Iqāma Aş-Şalāati Wa 'Ītā'a Az-Zakāati Wa Kānū Lanā `Ābidīna
    Isaac et Jacob sont d�sign�s "Imams", ils guidaient les gens vers le bien, la pri�re, la zakat... leur r�le en tant qu'Imam est int�gr� dans leur fonction de Proph�te.
    - Les Chefs de groupe d'hommes au jour du jugement sont nomm�s "Imam"
    17.71 Le jour o� Nous appellerons chaque groupement d�hommes par leur chef, ceux � qui on remettra leur livre dans la main droite liront leur livre (avec plaisir) et ne subiront pas la moindre injustice. Yawma Nad`ū Kulla 'Unāsin Bi'imāmihimFaman 'Ūtiya Kitābahu Biyamīnihi Fa'ūlā'ika Yaqra'ūna Kitābahum Wa Lā Yu�lamūna Fatīlāan
    Le Jour du Jugement, chaque communaut� sera rassembl�e par groupe et en rang devant Allah. Les croyants seront rassembl�s selon le proph�te de leur �poque, les m�cr�ants seront rassembl�s et group�s selon le leader qui leur a servi de mod�le.
    Et tu verras chaque communaut� agenouill�e. Chaque communaut� sera appel�e vers son livre. On vous r�tribuera aujourd�hui selon ce que vous oeuvriez. (Coran 45.28)
    Abraham est un Imam (mod�le)
    2.124 [Et rappelle-toi,] quand ton Seigneur eut �prouv� Abraham par certains commandements, et qu�il les eut accomplis, le Seigneur lui dit: "Je vais faire de toi un exemple � suivre pour les gens". - "Et parmi ma descendance"? demanda-t-il. - "Mon engagement, dit Allah, ne s�applique pas aux injustes". Wa 'Idh Abtal� 'Ibrāhīma Rabbuhu Bikalimātin Fa'atammahunna Qāla 'Innī Jā`iluka Lilnnāsi'Imāmāan Qāla Wa Min Dhurrīyatī Qāla Lā Yanālu `Ahdī A�-�ālimīna
    Abraham ici, a �t� d�sign� "Imam" dans le sens "d'�tre un mod�le". Il est celui qui a rejet� les idoles de son peuple pour adorer un Dieu unique. Allah lui a fait subir plusieurs �preuves dont l'une d'elles �tait de sacrifier son fils unique. Dieu l'en emp�cha au dernier moment et constatant sa soumission totale, il d�cida d'en faire un exemple � suivre pour les gens.
    Lorsque Abraham d�clare "Et parmi ma descendance ?" Il s'agit des fils d'Isaac et d'Ismael, les juifs et les arabes (et non pas des douze imams infaillibles des Chiites).
    � Car je l'ai choisi (Abraham), afin qu'il ordonne � ses fils et � sa maison apr�s lui de garder la voie de l'�ternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu'ainsi l'�ternel accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites... � (Bible, G�n�se 18.19)
    Allah avait �lu les Juifs comme peuple mod�le parmi toutes les nations, mais ils ont fini par devenir injustes et l'alliance fut rompue � l'�poque de J�sus. Ensuite, Allah a �lu les arabes comme peuple mod�le, gr�ce � leur soumission � l'Islam par l'interm�diaire du Proph�te Muhammed.
    - Les Imams (chefs) des m�cr�ants
    9.12 Et si, apr�s le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la m�cr�ance - car, ils ne tiennent aucun serment - peut- �tre cesseront-ils? Wa 'In Nakathū 'Aymānahum Min Ba`di `Ahdihim Wa Ţa`anū Fī Dīnikum Faqātilū'A'immata Al-Kufri 'Innahum Lā 'Aymāna Lahum La`allahum Yantahūna
    28.41 Nous f�mes d�eux des dirigeants qui appellent les gens au Feu. Et au Jour de la R�surrection ils ne seront pas secourus. Wa Ja`alnāhum 'A'immatan Yad`ūna 'Il� An-Nāri Wa Yawma Al-Qiyāmati Lā Yunşarūna
    Ici le mot "Imam" d�signe les chefs qui guident les gens vers la m�cr�ance ; ceux qui initient les gens vers le mal, comme Pharaon.
    - "Imam" en tant que "registre"
    36.12 C�est Nous qui ressuscitons les morts et �crivons ce qu�ils ont fait [pour l�au-del�] ainsi que leurs traces. Et Nous avons d�nombr� toute chose dans un registre explicite. 'Innā Naĥnu Nuĥyi Al-Mawt� Wa Naktubu Mā Qaddamū Wa 'Āthārahum Wa KullaShay'in 'Ĥşaynāhu Fī 'Imāmin Mubīnin
    Ici, le mot "Imam" d�signe "Lahul Mahfud", la table gard�e o� toutes les choses sont enregistr�es.

    Les Chiites affirment que "Imamin Mubin" est 'Ali qui a re�u un document de Gabriel concernant tout ce qu'il devait faire durant sa p�riode d'Imamat. (Al-Kafi)
    - Les Imams (guides) des pieux
    25.63

    25.73
    Les serviteurs du Tout Mis�ricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s�adressent � eux, disent: "Paix", qui passent les nuits prostern�s et debout devant leur Seigneur; qui disent: "Seigneur, �carte de nous le ch�timent de l�Enfer". - car son ch�timent est permanent. Quels mauvais g�te et lieu de s�jour! Qui, lorsqu�ils d�pensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. Qui n�invoquent pas d�autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu�Allah a rendue sacr�e, sauf � bon droit; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition et le ch�timent lui sera doubl�, au Jour de la R�surrection, et il y demeurera �ternellement couvert d�ignominie; sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre; ceux-l� Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Mis�ricordieux; et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c�est vers Allah qu�aboutira son retour. Ceux qui ne donnent pas de faux t�moignages; et qui, lorsqu�ils passent aupr�s d�une frivolit�, s�en �cartent noblement; qui lorsque les versets de leur Seigneur leur sont rappel�s, ne deviennent ni sourds ni aveugles;
    25.74 et qui disent: "Seigneur, donne-nous, en nos �pouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux". Wa Al-Ladhīna Yaqūlūna Rabbanā Hab Lanā Min 'Azwājinā Wa Dhurrīyātinā Qurrata 'A`yunin Wa Aj`alnā Lilmuttaqīna 'Imāmāan
    Le mot "Imam" ici est int�gr� � une invocation qu'ont dit ceux que Dieu nomme "Les serviteurs du Tout Mis�ricordieux". Il s'agit des compagnons du Proph�te qui ont atteint un haut degr� de spiritualit� et de perfection du caract�re. Ils sont des mod�les � imiter pour toutes les g�n�rations.

    Autres exemples de fausses interpr�tations du Coran par les Chiites
    64.8 Croyez en Allah donc et en Son messager, ainsi qu�en la Lumi�re que Nous avons fait descendre. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
    Tafsir sunnite : La Lumi�re dans ce verset est bien �videment le Coran que Dieu a fait descendre.
    Tafsir chiite : Abu Kh�led al-K�boli rapporte : "J'interrogeai Abu Ja'far - que la paix soit sur lui - au sujet du sens du verset 8, de la sourate al-Tagh�bun: "Croyez donc en Dieu et en Son Proph�te ainsi qu'en la Lumi�re que Nous avons fait descendre."
    L'imam me r�pondit : "� Abu Kh�led, la Lumi�re - j'en jure par Dieu - sont les imams. � Abu Kh�led! la Lumi�re de l'imam est plus �clatante dans les coeurs des croyants que le soleil qui brille dans la journ�e. Ce sont eux qui illuminent les coeurs des croyants; Dieu voile leur Lumi�re aux yeux de celui qui n'en est pas digne, et son coeur devient obscur..." (Al-Kafi, tome 1)
    4.59 � les croyants! Ob�issez � Allah, et ob�issez au Messager et � ceux d�entre vous qui d�tiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-l� � Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interpr�tation (et aboutissement).
    Tafsir sunnite : Ce passage du Coran fait r�f�rence � un diff�rent entre Khalid Ibn Walid et Ammar Ibn Yasir lors d'une exp�dition militaire. Khalid d�tenait le commandement et fut vex� lorsque Ammar prit une d�cision � sa place. Au retour de l'exp�dition, la dispute a �t� rapport�e devant le Proph�te, et ce verset est descendu en faveur de Khalid.


    Tafsir chiite : Abu Basir rapporte : 'J'ai demand� � Abou Abdillah al-Sadiq (as) concernant le verset coranique � Ob�issez � Allah et ob�issez au Messager et ceux investis de l'autorit� parmi vous � Il a r�pondu : "Cela est descendu en faveur de 'Ali bin Abi Talib, al-Hasan et Al-Husayn" J'ai demand� "Les gens disent : Pourquoi Allah n'a pas nomm� Ali et ses descendants dans son livre ?" L'imam a r�pondu : "Dis leurs : Allah a ordonn� la pri�re dans le Coran sans pr�ciser le nombre de Rak'at, ..., Allah a ordonn� le p�lerinage sans pr�ciser de tourner sept fois autour de la Kaaba..." (Al-Kafi)
    En r�sum�, le Tafsir sunnite explique le verset selon le contexte de sa r�v�lation, alors que le Tafsir chiite fait sans h�siter la liaison du mot "commandement" avec Ali, Hassan et Hussein.
    C'est avec ce genre d'interpr�tation rus�e et malsaine du Coran que les Chiites se basent pour prouver leur dogme de l'Imamat.

    Le Hadith des 12 Successeurs du Proph�te :
    Le Proph�te a dit : � Il y aura Douze Califes pour cette communaut�, tous issus de Quraish. �
    Ce hadith est authentique et rapport� par Muslim, Bukhari, Musnad Ahmed...
    La secte Chiite a tendance � se servir de ce hadith pour prouver qu'ils sont sur la bonne voie gr�ce � la co�ncidence avec leur 12 Imams.
    1. Tout d'abord, Nous pouvons remarquer que le Proph�te a dit "Tous issus de Quraish" ce qui est le cas pour Abu Bakr, Omar, Uthman, 'Ali, les Omeyyades et les Abbassides. Le Proph�te aurait bien pu pr�ciser "Tous issus des Ahlel Bayt" ou bien "Tous issus de Hashim" mais il ne l'a pas fait.
    Cela a entra�n� les Chiites a falsifi� le hadith dans leurs livres en rempla�ant "Quraish" par "Ahlul Bayt" car ils savaient bien qu'en le laissant tel quel, ils ne pouvaient rien en tirer de profitable pour leur propagande.
    2. Lorsque le Proph�te dit "Douze Califes", il s'agit de "Califes Bien Guid�s" qui gouvernent selon le Coran et la Sunna. Les livres Chiites d�crivant leurs Imams sont remplis de m�cr�ance et de fausses doctrines (invent�es � leurs insus). On ne peut pas dire qu'ils font partis des "Rachidouns".
    3. Pour �tre consid�r� comme Calife, le dirigeant doit �tre accept� par la majorit� des musulmans.Parmis les noms des 12 imams des Chiites, seul 'Ali a �t� v�ritablement "l'Emir des Croyants."
    4. Pour �tre consid�r� comme Calife, la personne doit se d�clarer publiquement devant le peuple, et agir en tant que tel. Ceux qui se dissimulent et qui se proclament secr�tement Calife devant leur petit groupe de partisans ne peuvent pas pr�tendre appartenir � cette proph�tie des Douze Califes de Quraysh.
    5. Le Proph�te a pr�cis� "Douze Califes pour cette communaut�". Est-ce la communaut� majoritaire � 85 % sunnite �tal�e dans le monde entier ou bien la communaut� minoritaire � 15 % chiite principalement concentr�e dans les anciens territoires Perses ?
    6. La Proph�tie d�clare qu'il y aura 12 califes entre Muhammed et la fin des Temps. Les Califes de cette proph�tie ne se succ�dent pas obligatoirement les uns apr�s les autres : il peut y avoir des Califes Biens guid�s, suivis de Califes de Royaut�, puis revenir � un Calife Bien guid�, puis des Rois, puis des pr�sidents, ... et � la fin des Temps, cela redeviendra un Calife Bien Guid�.
    Quant aux chiites, leurs imams infaillibles se sont succ�d�s directement les uns apr�s les autres. Ils sont rapidement arriv�s au 12�me, et se sont confront�s � un probl�me doctrinal :
    - Soit rejeter la Proph�tie, et continuer avec un 13eme imam et ainsi de suite.
    - Soit mettre de c�t� le 12�me imam, et le faire r�appara�tre � la fin des temps.
    Ils ont opt� pour la seconde solution et de ce fait, leur imam dirige la plan�te depuis plus de 1100 ann�es de mani�re invisible du fond de sa grotte.

    Conclusion : Nous remarquons donc que les Chiites ont voulu baser leur dogme d�vi� sur notre Hadith, mais malheureusement pour eux, leur douze Imams n'ont pas les caract�ristiques des douze Califes. Ils se sont arret�s au chiffre douze seulement pour correspondre en apparence � notre hadith pour attirer les musulmans vers leur secte.

    C. Le Hadith des Ahl Bayt et l'Arche de No� :
    Les Chiites citent souvent ce hadith du livre al-Mustadrak de Hakim : � Les Ahlul Bayt sont comme l'Arche de No�. Celui qui y monte est sauv�; celui qui s�en d�tourne p�ri. �
    Ad-Dahabi dit dans son Talkh�s que ce hadith est forg� et que la cha�ne de transmission est faible.
    Quant aux Chiites Rafidith, voici la fable qu'ils rapportent :
    Selon eux, le Proph�te a dit : � Lorsque Dieu d�cida d�an�antir le peuple de No�, il ordonna � No�, de construire un grand bateau. L�Archange Gabriel descendit alors avec des clous pour la construction de l�arche. Parmi ces immenses clous, s�en trouvaient cinq des plus remarquables, qui brillaient de fa�on toute particuli�re, et sur chacun d�entre eux �taient grav�s les noms d�une des cinq � Lumi�res � saintes du chiisme : Mohammad, Ali, Fatima, Hassan et Hossein.
    No� fixa chacun des cinq clous � une extr�mit� de l�Arche. A chaque fois qu'Il prenait un de ces clous, il se mettait � briller aussi fort qu�une �toile dans l�obscurit� de la nuit.
    Et Nous le port�mes sur un objet [fait] de planches et de clous [l�arche] � Coran 54.14
    Puis, le Proph�te dit : � Quand dans le verset il est fait r�f�rence aux planches, il s�agit des poutres du bateau et quand sont mentionn�es les clous, il s�agit bien de nous (Mohammad, Ali, Fatima, Hassan et Hossein) car si nous n�y avions pas �t� pr�sents, l�arche n�aurait pas pu naviguer. � (Bihar al-anwar, tome 26)
    Ainsi, sans les cinq noms de la famille d'Ali grav�s sur les clous, No� aurait coul� avec tous les animaux. Qu'ils sont superstitieux, ces Chiites.

    Conclusion :
    Les Chiites affirment que le dogme de l'Imamat est un pilier fondamental de la foi. Or, ce dogme est introuvable dans le Coran, alors que la croyance en Dieu, en ses anges, en ses envoy�s, en ses livres, au destin et au jour dernier, y sont explicitement expos�s.
    Aucun verset dans le Coran ne mentionne qu'il y aura apr�s Muhammed, des hommes infaillibles, divinement �lu, dont l'ob�issance est obligatoire, ayant la science infuse, et qui percevraient 20 % des revenus des musulmans.
    Et Dieu a d�clar� : "Nous n�avons rien omis d��crire dans le Livre." (Coran 6.38)
    Ainsi, en l'absence de preuve concernant le droit divin d'Ali et des Imams, les savants Chiites des quatre premiers si�cles H�girien, en ont d�duit que le Coran aurait �t� falsifi� par les Compagnons. Selon le Tafsir d'al-Ayyashi, qui compte parmi les commentaires chiites les plus importants, l'Imam Muhammad al-Baqir aurait d�clar� : � S'il n'y avait pas eu d'additions et d'omissions dans le livre de Dieu, notre droit ne serait pas cach� � ceux qui sont dou�s de compr�hension. �

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    Re : Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    R�futation du dogme
    Les 12 Imams



    Pr�sentation des 12 imams


    Les Chiites Rafidiths croient qu'apr�s la mort du Proph�te, Dieu aurait d�sign� des successeurs et leur aurait donn� l'autorit� divine sur toute la Terre. Ces imams selon eux sont infaillibles, ils ne peuvent ni oublier, ni commettre d'erreurs. Ces imams ont le savoir absolu, ils connaissent le pass� et le futur, ils ont d'autres livres r�v�l�s que le Coran. Les Rafidiths pr�tendent qu'il est obligatoire de croire en eux, sinon le musulman mourra m�cr�ant et toutes ses actions seront annul�es.


    Les Chiites Rafidiths ont douze imams, c'est pourquoi ils sont surnomm�s les chiites duod�cimains ou la secte des douze. Il faut savoir que, pratiquement � la mort de chaque imam, des divergences sur sa succession et l'identit� de l'imam suivant, aboutissaient � des divisions et � l'emergence de nouvelles sectes.


    1. Ali, (La secte des Chiites Kharijites refuse cet imam, car il a accept� un arbitrage humain lors de la bataille de Siffin, au lieu d'un arbitrage divin. Selon eux, 'Ali n'aurait pas d� remettre en cause sa l�gitimit� divine d'imam infaillible en acceptant d'�tre jug� par de simples humains qui par ailleurs l'ont destitu� de son poste. Par cons�quent, la secte chiite l'a d�clar� apostat et l'a assassin�.)



    2. Hassan, (Il renon�a au Califat au profit de Mu'awiya, ce qui a d�plu � beaucoup de Chiites qui croyaient que Hassan avait �t� divinement �lu. Ils commenc�rent alors � l'appeler Mudhil Al-Mu'minin (l'humiliateur des croyants) au lieu d'Emir al-Mu'minin. Selon eux, sa propre femme l'aurait empoisonn�.)



    3. Hussayn, (Il fut contact� par les Chiites de Kufa qui avaient la conviction que Hussein �tait la seule personne l�gitime pour gouverner. Ils l'ont invit� � venir dans leur ville, en lui promettant de le prot�ger et le d�fendre, mais ils l'ont trahi et abandonn�. Il est mort en martyr avec sa famille et ses compagnons, en cours de route, � Kerbala.)



    4. Ali al-Sajjad, (Les Chiites Kaysanites refusent cet imam car il refusa de participer au Jihad pour venger son p�re. Selon eux, l'imam l�gitime est Muhammad ibn al-Hanafiya, un autre fils de 'Ali. Les Kaysanites sont les premiers chiites � affirmer que leur Imam est en occultation.)


    5. Muhammad al-Baqir, (Les Chittes Zaydites refusent cet imam. Selon eux, le 5�me imam est Zayd Ibn Ali. Zayd refusa d'insulter Abu Bakr et Omar, et donna le nom de "Rafidhite" qui signifie "ceux qui refusent" aux chiites qui insultent les deux califes. La mort d'al-Baqir donna lieu � une s�cession portant le nom de Baqiriyya. Pour les Baqirides, le cycle de l'Imamat prend fin avec celle du cinqi�me Imam entr� en occultation et qui reviendra � la fin des temps en tant que Mahdi.)

    6. Ja`far al-Sadiq, (Il est un descendant d'Abu Bakr ainsi que tous les imams qui vont suivre. Les Chiites ont invent� des milliers de hadiths sur son dos, faisant croire qu'il �tait l'un des leurs. La secte des chiites Nawusiyya pr�tend qu'il est en occultation et qu'il sera le Mahdi.)


    7. Musa al-Kadhim, (La secte des Chittes Ismaeliens refusent cet imam. Selon eux, le 7�me imam est le fils ain� de Ja`far, Ismael alors que Musa est le fils cadet.)


    8. Ali al-Redha, (La secte des Chiites Waqifites refusent cet imam � la peau noire. Selon eux, Musa al-Kadhim est le dernier Imam. Il est en occultation et r�apparaitra en tant que sauveur. Certains agents financiers de Musa al-Kadhim refusaient purement et simplement de restituer le Khums r�colt� � son successeur, Ali al-Ridha. Le Calife Al-Ma'mun d�signa al-Redha comme h�ritier, en �change al-Reda a d� l'appeler "Emir des croyants" en public, ce qui fut assez humiliant sachant que le chiisme accorde ce titre exclusivement � Ali Ibn Abu Talib. )


    9. Mohammad al-Taqi, (Il devient l'imam des chiites � l'�ge de 7 ans. Il dut affronter son oncle Ahmed b. Musa, qui se d�clara comme �tant l'imam l�gitime. Muhammed al-Taqi se maria avec la fille du Calife abbasside al-Ma�mun, ce qui d�plut � beaucoup de Chiites qui consid�r�rent ce mariage comme une trahison, sachant que le Calife �tait soup�onn� d'avoir empoison�e son p�re Al-Redha.)


    10. Ali al-Naqi, (Il devient l'imam des chiites � l'�ge de 6 ans et 5 mois.)


    11. Hassan al-`Askari, (A sa mort, les fid�les se divis�rent au rythme de plus d'une dizaine de chiisme. Certains disaient qu'il �tait mort sans avoir laiss� de fils. D'autres le consid�raient comme occult� et comme le sauveur � venir. D'autres enfin se tourn�rent vers son fr�re Ja'far, en prenant exemple de la nomination de Hussein, fr�re de Hassan.)


    12. Mohammad al-Mahdi. (Il devient l'imam myst�rieux de la secte des chiites duod�cimains � l'�ge de 5 ans. Ayant peur des autorit�s, il entra en occultation mineure. Quatre repr�santants avaient l'autorisation de parler en son nom pendant 70 ans. A l'age de 75 ans, le Mahdi entra en occultation majeure et reviendra � la fin des temps.)
    Les Chiites duod�cimains (la forme finale et majoritaire du chiisme actuel) pr�tendent que le Proph�te avait d�sign� de son vivant les noms des douze imams. Alors que l'histoire nous prouve que les Ahlul Bayt ont lutt� entre eux pour le pouvoir fictif de l'Imamat de la m�me mani�re que les Omeyades et les Abbassides pour le pouvoir r�el du Califat.
    Voici quelques hadiths de leur livre chiite "Al-Kafi ", concernant leurs imams


    Tous les musulmans qui ne reconna�ssent pas l'autorit� divine de l'imam meurent dans le m�me �tat que la p�riode d'ignorance, c'est � dire sans religion
    Al-Husayn ibn Muhammad a rapport� d'apr�s Mu'alla Muhammad de al-Hassan ibn Ali al-Washsha de Ahmad ibn Aidh de Ibn 'Udhayna de Al-al-Foudayl ibn Yasar qui a d�clar� ce qui suit : "Un jour, Abou 'Abdallah (a.s) a commencer � nous parler et dit : � Le Messager d'Allah a dit : Celui qui veut mourir et n'est pas sous la tutelle de l'Imam, sa mort serait semblable � une mort dans l'ignorance. � J'ai demand�: � Est ce que le Messager d'Allah a vraiment dit cela ? L'Imam (as) dit : Oui, par Allah, il l'a dit. J'ai dit alors : Donc, tous ceux qui meurent sans reconna�tre l'Imam meurent comme s'il meurt dans l'ignorance(sans religion)? L'Imam (as) dit : Oui, c'est exact. � (Al-Kafi, ch 87)


    Un musulman rempli de bonnes actions mais qui ne suit pas l'imam des Chiites ira en enfer, et un mauvais chiite qui a beaucoup de p�ch�s mais qui reconnait son imam ira au paradis
    Il a �t� rapport� d'apr�s Hisham ibn Salim de Habib al-Sajistani de Abu Ja'far (a.s), qui a d�clar� ce qui suit : � Allah, le Tr�s Saint, le Tr�s Haut a dit : Je ferai subir une peine � tous ceux qui vivent une vie religieuse en Islam sous la tutelle d'imams injustes qui ne poss�dent pas l'autorit� d'Allah m�me si ces adeptes seraient vertueux et pieux dans leurs actes. Je pardonnerai � tous ceux qui vivent une vie religieuse en l'Islam sous la tutelle d'un imam qui est juste dans ses rapports et qui poss�dent l'autorit� d'Allah, m�me si ces partisans dans leurs rapports seraient des p�cheurs injustes. � (Al-Kafi, cha 86)
    Muhammad Ibn Yahya a rapport� d'al-Husayn ibn Muhammad ibn Yahya de Safwan d'Al-Alaa ibn 'Razin de Muhammad ibn Muslim qui a dit ce qui suit. � J'ai entendu Abu Ja'far (as) dire : � Quiconque suit la religion Allah, avec une adoration assidue mais sans imam, chef de l'autorit� Divine, son travail ne sera pas accept�. En fait, il est perdu et confus et Allah rejete ses actions. � (Al-Kafi, cha 86)


    L'imam est le ma�tre de toute la terre
    Un homme demanda � l'imam Abu Ja'far ce qui suit : � Qu' Allah mette mon �me au service de votre cause, qu'est ce que vous �tes exactement ? L'Imam (as) r�pondit : Nous sommes les tr�soriers de la connaissance d'Allah. Nous sommes les traducteurs des r�v�lations d'Allah. Nous poss�dons l'autorit� divine sur tout ce qui est sous les cieux et aux dessus de la terre �. (Al-Kafi, cha 11)


    Les Imams savent quand ils vont mourir et ils ne meurent que volontairement
    L'Imam Reda a rapport� : L'Emir des Croyants Ali connaissait l'identit� de son assassin, la nuit et l'endroit o� il allait �tre tu�. Sa fille Umm Kulthum lui dit : "Pourquoi ne pries tu pas � la maison et n'envoies tu pas quelqu'un diriger la pri�re � ta place � la mosqu�e ? Il refusa de le faire et sortit de sa maison sans armes � plusieurs reprises. Il connaissait Ibn Mujlim et savait que c'est avec son sabre qu'il serait tu�. (Al-Kafi, ch 47)


    Si l'imam d�sire savoir une chose, Dieu le lui fait savoir
    Muhammad Ibn Yahya a rapport� d'apr�s 'Omra de Musa de Musa Ibn Ja'far de Amr ibn Sa'id al-Mad�'in� de Abu Ubayda Abu-Mad�'in� de abu Abdallah (as) qui a dit ce qui suit : � Quand l'Imam d�sir savoir une chose, Allah lui accorde cette connaissance. � (Al-Kafi, ch 46)


    Les Imams ont connaissance de tout ce qui est parvenu aux anges, aux Proph�tes et aux Messagers
    Abu Ali al-Ashari a rapport� d'apr�s Muhammad ibn Abd al-Jabber de Muhammad Isma'il d'Ali ibn al-Nu'man d'al-Souwayd Qalla d'Abu Ayyub de Abu Basir de Abu Ja'far (a.s.) qui a dit ce qui suit : � Allah, le Tr�s Saint, le Tr�s-Haut, a deux sortes de connaissances. La premi�re est la connaissance que nul autre que lui ne conna�t. La deuxi�me connaissance est ce qu'il a enseign� � ses anges et � ses messagers. Tout ce qui est parvenu aux anges et aux messagers, nous le savons �. (Al-Kafi, ch 44)


    Les Imams re�oivent de nouvelles r�v�lations et ils pr�tendent que le Proph�te et Ali, les re�oivent juste avant eux
    Ali ibn Ibrahim a rapport� d'apr�s Muhammad ibn 'Isa de Yunus ibn' Abd al-Rahman, de certains des partisans d'Abou Abdallah (a.s) qui a dit ce qui suit : � Rien ne nous est r�v�l� de la part d'Allah, le Tr�s Saint, le Tr�s-Haut, sans que cela ne parvienne en premier au Messager de Allah, puis Amir al-Mouminine Ali (a.s), puis les Imams les uns apr�s les autres, pour faire en sorte que le derni�r d'entre nous ne soit pas plus savant que le premier. � (Al-Kafi, ch 43)


    Comment le savoir se transmet entre deux imams ?
    Muhammad Ibn Yahya a rapport� d'Ahmad Muhammad de al-Husayn ibn Ali ibn Sa'id de Asbat d'al-Hakam Ibn Miskin et de certains de nos partisans qui a dit ce qui suit. J'ai demand� � Abu 'Abdallah (as), � A quel moment l'imam successeur prend connaissance de ce que l'imam avant lui avait comme savoir ? � � L'Imam (as) dit : � � la derni�re minute de la vie de l'imam avant lui. � (A-Kafi, ch 57)


    Posseder les armes du Proph�te permet d'�tre Imam
    Ali ibn Ibrahim a rapport� de son p�re de Abu ibn Umayr de Muhammad ibn al-Abdallah Sukayn de Nuh ibn Darraj de 'Ibn Abou Ya'fur qui a dit qu'il avait entendu abu 'Abdallah (a.s.) dire ce qui suit : � Les armes (du Proph�te) que nous possedons sont comparables � l'Arche d'alliance que les Juifs poss�daient. Partout o� l'Arche allait, le royaume suivait (celui qui la poss�dait). Partout o� les armes vont parmis nous, la connaissance (le leadership de l'autorit� divine) suit �galement. � (Al-Kafi, ch 39)


    Les Imams poss�dent les objets sacr�s des proph�tes
    Ahmad ibn Idris a rapport� d'apr�s Imran Ibn Musa de Musa Ibn Ja'far al-Baghdadi de Ali ibn ibn Asbat de Muhammad ibn Foudayl de Abou Hamza al-Thamali qui a dit qu'il a entendu Abu Abdallah (a.s.) dire ce qui suit. � Les tablettes de Mo�se sont avec nous. Le b�ton de Mo�se est avec nous. Nous sommes les h�ritiers des proph�tes (a.s.). � (Al-Kafi, ch 37)
    Muhammad Yahya a rapport� de Muhammad ibn al-Husayn de Musa ibn Sa�dan de abu al-Hassan al-�Asadi de Abu Basir de Abu Ja'far (a.s) qui a dit ce qui suit : � Amir al-Mu'mini (a.s) sortis une fois au cours de la nuit apr�s la pri�re de l'isha disant, 'Ham hama, ham ham' et c'�tait une nuit sombre.L'Imam (as) est venu vers vous et il portait la chemise d'Adam (a.s.). Il portait la bague de Salomon (as) et dans les mains, il avait le b�ton de Mo�se (a.s.). � (Al-Kafi, ch 37)


    La Terre enti�re appartient � l'Imam, par cons�quent le monde entier doit payer des taxes � l'imam
    Muhammad Ibn Yahya a rapport� d'Ahmad ibn Muhammad ibn 'Isa ibn Mahbub de Ibn Hisham Abou Salim Khalid al-Kabuli de Abu Ja'far (a.s), qui a dit ce qui suit : � Nous avons trouv� dans le livre d'Amir al-Mouminine (a.s) cela : La terre appartient � Allah et Il la donne en h�ritage � qui il veut d'entre ses serviteurs. La bonne fin est pour ceux qui sont pieux envers Allah, moi et mes Ahl al-Bayt sommes les personnes � qui Allah a donn� la terre en h�ritage et nous sommes ceux qui sont pieux envers Allah.La Terre enti�re nous appartient. Ainsi, quiconque d'entre les musulmans ravive une terre, il doit l'�tablir,et payer des taxes � l'imam d'entre mes Ahl al-Bayt. � (Al-kafi, ch 105)
    Extraits du livre Al-Kafi, volume 1
    Voici d'autres hadiths sur leurs Imams extrait du livre "Hayat al-Kulub " (la vie des coeurs), de Majlisi
    L'Imam pr�tend que des gens sont jaloux de lui
    L'Imam : � Nous les Ahlul Beyt nous sommes les Hommes dont les autres sont jaloux. �
    L'Imam se plaint qu'on lui ait vol� sa Royaut�
    Ayyashi a rapport� l'entretien entre l'Imam As-S�deq et Dawoud Ibn Farqad ayant demand� � l'Imam de l'�clairer concernant le Verset : Dis : " � Dieu ! Souverain du Royaume : Tu donnes la royaut� � qui Tu veux et Tu enl�ves la royaut� � qui Tu veux ". (Coran 3.26)
    - Dieu n'a-t-Il pas donn� la royaut� aux B�ni Omayyah ?
    - L'Imam : Ce n'est pas ainsi que les gens devraient comprendre ce Verset ; Dieu nous a donn�s la Royaut� et les B�ni Umayyah nous l'ont arrach�e de la m�me mani�re qu'une personne se fait arracher par une autre les v�tements qu'elle porte ; dans ce dernier cas, les v�tements arrach�s ne peuvent jamais devenir la propri�t� de la personne qui s'en ait empar�s par la force.
    Si l'Imam s'absente une seconde, la Terre enti�re s'effondrerait
    Ibn Babawayh a rapport� de l'Imam As-S�deq ceci : � Sans la Pr�sence de la Preuve de Dieu sur Terre, la Terre se serait mise � trembler sans aucun doute et chuter avec tout ce qui est dessus car, pas m�me pour une seconde, la Terre ne peut exister sans la Pr�sence d'un Imam . �
    Kulayni, Ibn Babawayh et d'autres, ont rapport� de fa�on v�ridique de l'Imam Mohammed Al-B�qer ses dires suivants : � Si l'Imam se s�parait de lui-m�me de la Terre pour un court instant, alors la Terre se mettrait � osciller comme la mer lors d'une temp�te. �
    Un jour, Soulayman Ja'fari posa la question suivante � l'Imam Ali-Reza :
    - La Terre peut-elle exister sans la Pr�sence de la Preuve ?
    - L'Imam r�pondit : � M�me si la Terre se retrouvait sans la Pr�sence de la Preuve durant une parcelle de seconde, elle s'�croulerait sans aucun doute avec tous ses habitants. �


    Selon l'Imam, les sunnites iront en enfer car ils ne l'ont pas laiss� gouverner
    Humayri a rapport� � partir de sources dignes de confiance de l'Imam Ali-Reza les paroles suivantes : L'Imam, en �num�rant ses anc�tres, rappela que Amir Al-Mu'minin Ali d�clara : � Quiconque viendrait � mourir sans avoir fait preuve d'aucune foi en l'un des Imams de notre descendance, sa mort sera identique � celle de l'�ge de l'Ignorance et Dieu le ch�tiera pour tout ce qu'il aura commis durant sa vie v�cue en Islam et de celle v�cue dans l'�ge de l'Ignorance - sous-entendu pour toute sa dur�e de vie. �

    L'Imam s'incruste entre Dieu et son serviteur
    Dans l'ouvrage Basharat Al-Mustafa, il est rapport� � partir de sources dignes de confiance les paroles suivantes de l'Imam Mohammed Al-B�qer : � Quiconque passe par notre Moyen pour invoquer Dieu, s'assure la r�ussite et son bien-�tre ; quiconque invoque Dieu sans passer par notre Moyen, s'assure sa propre destruction et celle des autres. �

    L'Imam p�se le degr� d'amiti� qu'une personne a envers lui
    L'auteur de l'ouvrage Misbah Al-Anwar a rapport� les dires suivants de l'Imam As-S�deq rapportant les Paroles de Sa Saintet� le Messager : � Je suis la Balance de la Science, Ali en est sa pi�ce rigide sur laquelle reposent ses plateaux, Al-Hassan et Al-Hossein en sont les deux plateaux et Fatima son socle ; avec cette Balance, les Imams de leur Descendance p�seront le degr� d'Amiti� de leurs amis et le degr� d'hostilit� de leurs ennemis, et, leurs ennemis sont ceux que Dieu ch�tie et qui sont ch�ti�s par ceux charg�s d'appliquer le Ch�timent. �

    L'Imam ne r�pond qu'aux questions qu'il agr�e
    Le Seigneur des mondes a r�v�l� : " Si vous ne le savez pas, interrogez les Gens du Dhikr ". (Coran 16.43) Ali Ibn Ibrahim et Saffar ont rapport� � partir de sources dignes de confiance l'entretien de Zurarah avec l'Imam Mohammed Al-B�qer ; entretien portant sur la question : Qui sont les Gens du Dhikr ?
    - L'Imam : Nous sommes ces Gens !
    - Zurarah : Devons-nous vous questionner en exclusivit� ?
    - L'Imam : Oui !
    - Zurarah : Il est donc de votre devoir de donner une r�ponse � chacun.
    - L'Imam : En ce domaine, nous avons le choix entre deux possibilit�s : ou nous r�pondons ou nous ne r�pondons pas � la question pos�e.
    Puis l'Imam Mohammed Al-B�qer r�cita le Verset coranique suivant : " Voici Notre Don : dispense-le et garde-le sans compter ". (Coran 38.39)
    Dans les ouvrages Qurb Al-Asna'ad, Basa�r Ad-Darajat et Kafi, il a �t� rapport� un courrier envoy� par l'Imam Ali-Reza � Ibn Abi Baseer citant les Versets suivants r�v�l�s par le Seigneur des Mondes :� Si vous ne le savez pas, interrogez les Gens du Dhikr �, (Coran 16.43)
    Alors, l'Imam ajouta : Cette injonction a rendu obligatoire pour vous tous de vous rendre aupr�s de nous afin de nous questionner ; n�anmoins, il ne nous a pas �t� fait obligation de vous r�pondre.

    Tous les matins, Dieu pr�sente � l'Imam les oeuvres des gens
    Dis : � Agissez ! Dieu verra vos actions, ainsi que le Proph�te et les Croyants � (Coran 9.105) Concernant l'expression � les Croyants � dans le Verset - L'Imam dit : Ici, l'expression "les Croyants" d�signent les Imams auxquels sont pr�sent�es quotidiennement les �uvres des Hommes jusqu'au Jour du Jugement.

    L'Imam se prend pour Allah

    � La Terre brillera de la Lumi�re de son Seigneur. Le Livre sera pos� en �vidence. Les Proph�tes et les t�moins viendront. La Sentence sera prononc�e sur tous, conform�ment � la Justice. Personne ne sera l�s�. � (Coran 39.69)
    Ali Ibn Ibrahim a rapport� le commentaire de l'Imam As-S�deq concernant ce Verset :
    - Ici, l'expression "Son Seigneur" d�signe l'Imam.
    - Les personnes pr�sentes demand�rent : "Quel aspect aura l'Imam qui viendra (le Mahdi) ?"
    - L'Imam : "L'intensit� vive et brillante de sa Lumi�re fera que le soleil et la lune ne seront plus utiles pour les habitants de la Terre. "

    Tout Chiite qui accepte l'Imam, obtient le statut de martyr quelque soit sa mort

    Ayyashi a rapport� � partir de Minah Al-Qassab son entretien avec l'Imam As-S�deq (s) : J'ai demand� � l'Imam As-S�deq ceci : "Hazrat ! Implore Dieu pour qu'Il m'accorde la faveur du Martyre !" L'Imam me r�pondit par : "Quelle que soit la raison pour laquelle le Fid�le croyant trouve la mort, il meurt toujours dans le statut de martyr". Et afin d'appuyer sa r�ponse, l'Imam r�cita le Verset suivant : Les V�ridiques sont ceux qui croient en Dieu et en Ses Proph�tes ; ils sont les t�moins en pr�sence de leur Seigneur ; ils recevront leur r�compense et leur lumi�re. (Coran 57.19)
    Dans Tahzib, il a �t� rapport� le r�cit d'une personne ayant dit : J'�tais en compagnie de l'Imam Za�n Al-Abidin lorsqu'une discussion commen�a au sujet du martyr.
    - L'un des pr�sents d�clara : " Lorsqu'une personne meurt de d�shydratation, elle meurt dans le statut de martyr ".
    - Un autre ajouta : " Lorsqu'un animal sauvage met en morceaux un �tre humain, ce dernier meurt dans le statut de martyr ".
    - Puis un autre dit : " Je ne crois pas au fait que toute personne venant � mourir, meurt dans le statut de martyr except� si celle-ci trouve la mort dans le Chemin de Dieu ".
    - Alors, l'Imam d�clara ceci : " S'il en �tait ainsi, les martyrs seraient un petit nombre ". Puis l'Imam r�cita le Verset suivant : " Les V�ridiques sont ceux qui croient en Dieu et en Ses Proph�tes ; ils sont les t�moins en pr�sence de leur Seigneur ; ils recevront leur r�compense et leur lumi�re ",(Coran 57.19) ; et dit : Ce Verset fut r�v�l� en l'honneur de nos Chiites.

    L'Imam a le pouvoir de reconna�tre ses amis et ses ennemis
    Dans Basa�r et Ikhtisas, Abdul Rahman Ibn Kathir a rapport� ceci : En route avec l'Imam As-S�deq pour accomplir le P�lerinage, l'Imam escalada un monticule pour mieux contempler les gens et d�clara : - Tant de gens pour t�moigner de Al-Talbiya mais combien parmi eux auront leur P�lerinage agr�� ?
    - Abi Sulayman demanda : � fils du Messager de Dieu ! Les Pri�res de tous ces gens que nous apercevons seront-elles accept�es par Dieu ?
    - L'Imam : Dieu n'accordera pas Son Pardon � tous ceux qui sont coupables de polyth�isme et, quiconque renie la Wilayat et l'Imamat d'Ali est semblable � celui qui pratique l'idol�trie.
    - Le rapporteur : Que je te sois sacrifi� ! Peux-tu reconna�tre l'Ami de l'Ennemi ?
    - L'Imam : " Malheur � toi ! Lorsqu'un nouveau-n� vient au monde, son statut est �crit entre ses deux yeux ; lorsqu'une personne vient � nous pour donner son plein assentiment � notre Wilayat nous pouvons voir sur son front qu'il est �crit "Croyant" ; et lorsqu'une personne vient � nous en faisant preuve d'hostilit� � notre �gard, nous pouvons voir sur son front qu'il est �crit "Non Croyant" ; nous sommes " ceux qui les observent ", (Coran 15.75) ; d'ailleurs, c'est � notre sujet que Dieu r�v�la : " Voil� vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75) Ainsi, gr�ce � cette exceptionnelle facult� d'observation, nous reconnaissons nos Amis de nos Ennemis ".
    Puis, l'Imam ajouta : Lorsqu'un Imam observe une personne, il la reconna�t ; il en conna�t la couleur et l'origine m�me lorsque l'Imam entend la voix d'une telle personne s�par�e de lui par un mur, il sait de quelle personne il s'agit et il en conna�t les particularit�s car Dieu, Le Tr�s-Majestueux, d�clara ceci : " Parmi Ses Signes : la Cr�ation des Cieux et de la Terre ; la diversit� de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a vraiment l� des Signes pour ceux qui savent ". (Coran 30.22)

    L'Imam parle toutes les langues

    L'Imam commenta ce Verset ainsi : Les Imams sont " ceux qui savent " (Coran 30.22) que Dieu cite dans ce Verset ; l'Imam conna�t la langue de chacune des tribus et de chacun des peuples ; il sait aussi en �coutant parler une personne si celle-ci obtiendra son Salut ou ira en Enfer. Raison faisant que l'Imam donne une r�ponse en fonction du degr� d'entendement et de r�flexion de son interlocuteur.
    L'Imam connait les secrets intimes des femmes
    Ayyashi a rapport� de l'Imam As-S�deq le commentaire du Verset suivant : " Voil� vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75)
    - L'Imam : En v�rit�, se trouvent chez les Imams certaines particularit�s faisant qu'ils sont " ceux qui les observent ". L'Imam est convaincu concernant la Droite Voie ; il voit par cette Lumi�re plac�e par Dieu dans ses yeux ; sa parole est inspir�e par Dieu et rien ne lui est refus� de ce qu'il demande ". Dans Basa�r, Ikhtisas et autres ouvrages, il a �t� rapport� de l'Imam Mohammed Al-B�qer l'�v�nement suivant : Alors qu'Amir Al-Mu'minin Ali Ibn Abi T�leb �tait pr�sent � la Mosqu�e de Kufa, une femme entra, elle venait de se disputer avec son mari.

    - L'Imam Ali d�lib�ra au sujet de leur dispute et finit par donner raison au mari ; ce qui rendit furieuse l'�pouse qui d�clara : " Par Dieu ! Tu n'as pas fait preuve d'un jugement droit ; tu dois rendre un jugement �quitable et ne pas faire preuve d'injustice sous ton r�gne ; ton jugement rendu n'est pas conforme aux lois de Dieu ".

    - L'Imam Ali, offens�, r�pliqua et dit � cette femme : " � femme arrogante ! � femme grossi�re ! � celle qui fait preuve de d�raison ! � celle dont les menstrues ne sont pas semblables � celles des autres femmes ! ".

    - Apr�s avoir �cout� les reproches d'Amir Al-Mu'minin Ali, la femme en question se d�tourna de l'Imam et s'en alla en murmurant : " Malheur � moi ! Malheur � moi ! Le fils d'Abu T�leb a d�voil� des choses qui, pourtant, �taient bien cach�es et, ce faisant, il m'a outrag�e ".

    - Assistant � la sc�ne, un chef des Khawarij, Omar Ibn Harith, se pr�cipita � la rencontre de cette femme pour lui dire ceci : " Au d�but de ton entretien, je fus satisfait de ta fa�on de t'adresser au fils d'Abu T�leb mais, pour quelle raison, lorsqu'il te fit des reproches, t'es-tu mise en tous tes �tats ? ".

    - La femme : " Par Dieu ! Il a d�voil� des choses me concernant que personne ne pouvait savoir ; en effet, durant toute ma vie, j'ai eu mes menstrues par une autre sortie que la normale ".

    - Apr�s avoir �cout� les paroles de la femme, Omar Ibn Harith s'en retourna aupr�s d'Amir Al-Mu'minin Ali pour lui demander ceci : " � fils d'Abu T�leb ! A quel type de divination as-tu eu recours avec cette femme ? ".

    - Amir Al-Mu'minin Ali (s) : " � fils de Huraith ! Il n'a jamais �t� question d'une quelconque divination suggestionn�e par un Djinn ! Il faut savoir que 2000 ans avant la Cr�ation de ce Monde, Le Cr�ateur des �mes, avant m�me de leur attribuer un corps pour les porter, avait inscrit entre les deux yeux de chacun s'il s'agirait d'un " Croyant " ou d'un " Non Croyant " ; de plus, il fut aussi �crit tout ce qui demeurera attach� � l'un comme � l'autre, leurs bonnes et mauvaises actions, le rapport de leurs actions ayant �t� �galement �tabli.

    En outre, Dieu r�v�la au sujet de Son Messager (pslf) le Verset suivant : " Voil� vraiment des Signes pour ceux qui les observent ". (Coran 15.75) Donc, Sa Saintet� le Messager fut le Premier de " ceux qui les observent ", et je viens imm�diatement apr�s lui ; raison faisant que lorsque j'ai observ� le front de cette femme, tout ce qui la concernait me fut d�voil� ".

    L'Imam est la Face de Dieu

    Ibn Shahr Aashob et d'autres traditionalistes ont rapport� � partir de sources dignes de confiance et nombreuses le commentaire de l'Imam Mohammed Al-B�qer concernant le Verset : " Toute chose p�rit, � l'exception de Sa Face ". (Coran 28.88). - L'Imam : " Nous sommes la Face de Dieu ; toute personne qui veut aller vers Dieu doit passer par nous ".
    Ibn Mahyar et Saffar ont rapport� la r�ponse donn�e par l'Imam Mohammed Al-B�qer � Salaam Ibn Mustashar concernant l'explication du Verset : " Toute chose p�rit, � l'exception de Sa Face ".(Coran 28.88). - L'Imam : Par Dieu ! Nous sommes la Face de Dieu ; nous serons pr�sents jusqu'au Jour du Jugement, nous ne serons jamais absents ; Dieu ordonna aux Hommes de faire preuve d'ob�issance envers nous et de donner leur plein assentiment � notre Wilayat ; � chaque fois que l'un de nous quitte ce Monde, en toute certitude un autre appara�t d'entre nos rangs pour occuper la charge de l'Imamat ; cela sera ainsi jusqu'au Jour du Jugement.

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    Re : Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    R�futation du dogme
    Le Recueil de Fatima


    Le Mus'haf (recueil) de Fatima
    Abu Bassir rapporte qu�il a demand� � l�Imam Dja�far :
    � O Abou �Abdallah, qu�est-ce que le Mous�af de Fatima ? � Il me r�pondit : � C�est un recueil trois fois plus grand que la copie que vous avez du Coran. Et par Allah, il ne contient pas une simple lettre de votre Coran. �
    (Al-Kafi Vol 1 p 457)
    Les Chiites pr�tendent que l�ange Gabriel aurait rendu visite � Fatima juste apr�s la mort de son p�re, pour la consoler de sa tristesse. Et son �poux, Ali �crivait la nouvelle r�v�lation divine dans un recueil qu�ils ont appel� : le Mus'haf de Fatima. Ce recueil serait trois fois plus volumineux que le Coran et ne ressemblerait � aucun verset de celui-ci, c'est � dire que les informations de ce livre ne sont pas contenues dans le Coran.


    Que contient-il ?
    Selon les Chiites Rafidites, le recueil de Fatima "Mus'haf Fatima" contient tout ce que la descendance de la fille du Proph�te allait subir, il contient le testament de Fatima Az-zahra ainsi que les noms des rois et des gouvernants jusqu�au jour du jugement.
    En d'autres termes, c'est un livre qui contient la destin� des Chiites, et l'histoire du monde.


    O� se trouve ce "Saint Livre" trois fois plus volumineux que le Coran ?
    Evidemment, tout le monde d�sire �tudier ce recueil trois fois plus volumineux que le Coran, mais ce livre est tellement sacr� qu'il ne se transmet que de P�re en Fils, d'Imam � Imam. Ainsi, selon les Chiites, Ali l'a donn� � Hassan, puis Hassan l'a donn� � Hussein, ainsi de suite jusqu'au douzi�me Imam... Comme le douzi�me imam entra en occultation, le livre disparut avec lui.


    Conclusion
    Fatima n'a �videmment re�u aucunes visites de l'ange Gabriel, et Ali n'a pas �crit ce livre secret. Fatima et Ali sont victimes de leurs blasph�mes, de la m�me mani�re que J�sus fut divinis� malgr� lui.


    Ce sont des mensonges propag�s par des extr�mistes ignorants qui pour se justifier disent :
    - Nous sommes �tonn�s de voir certains musulmans croire que Marie a re�u la visite de l'ange Gabriel, mais que rien n'a �t� descendu sur Fatima, la reine des femmes du Paradis ?
    Leur ruse est donc de s'inspirer des versets du Coran et d'utiliser le sentiment d'amour et de respect que les musulmans �prouvent envers Fatima, afin de propager leur doctrine � des musulmans na�fs, dont le savoir religieux est faible.


    Les savants musulmans sont unanimes pour dire que le Coran est le dernier livre d'Allah et que Gabriel n'a plus rien fait descendre. Et Allah a dit :


    Malheur, donc, � ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le pr�sentent comme venant d�Allah pour en tirer un vil profit! - Malheur � eux, donc, � cause de ce que leurs mains ont �crit, et malheur � eux � cause de ce qu�ils en profitent! (Coran 2.79)
    Dieu est le plus savant !

  4. #4
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    Re : Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    R�futation du dogme
    Ghadir Khum


    Tous les 8 Dhil Hijja de l'ann�e, les Chiites Rafidiths ont une f�te qu'ils appellent "Aid al-Ghadir". Pour eux, c'est une f�te sup�rieure � "l'Aid al-Adha" et "l'Aid al-Fitr". Ils pr�tendent que c'est le jour o� le Proph�te aurait d�sign� 'Ali comme successeur apr�s sa mort et c'est le jour o� les musulmans, plus de 100 mille selon eux, lui auraient donn� all�geance.
    Bizarrement, apr�s la mort du Proph�te, les Compagnons ne font pas all�geance � Ali, mais � Abu Bakr. D�rout�s, les Chiites en concluent que tous ceux qui ont reconnu Abu Bakr comme calife ont donc apostasi�.

    I. Le Proph�te a-t-il r�ellement d�sign� Ali comme successeur � Ghadir Khum ?

    Pour commencer, il est impossible de comprendre ce qui s'est pass� sans mentionner le contexte des faits. En effet, si nous n'�tudions pas les circonstances qui entourent les paroles du Proph�te et les versets du Coran, cela nous am�nerait � une mauvaise interpr�tations des �v�nements.
    Ghadir Khum est l'�v�nement capital du cr�do Chiite. S'il est r�fut�, le dogme entier est invalide, de la m�me mani�re que sans la crucifixion de J�sus, le christianisme n'aurait pas exist�.
    Un groupe de soldats a s�v�rement critiqu� Ali Ibn Abu Talib au sujet d'un butin et de sa gestion. Cela est parvenu aux oreilles du Proph�te qui a d�clar� ce qui est rapport� dans les hadiths de Ghadir Khum :
    Zaid b. Arqam rapporte : (...) Un jour, le Messager d'Allah se leva pour donner un sermon � un point d'eau connu sous le nom de Khumm situ� entre La Mecque et M�dine. Il loua Allah, exalt� soit-il, et nous a dit : � gens, je suis qu'un �tre humain. Je suis sur le point d'�tre rappel� (l'ange de la mort) et de r�pondre [� ce rappel] mais je laisse parmi vous deux choses importantes : la premi�re c'est le Livre d'Allah dans laquelle il y a guidance et lumi�re. La seconde c'est les membres de ma famille, je vous rappelle (vos devoirs) envers les membres de ma famille. (...)[Sahih Muslim]
    Zaid b. Arqam rapporte : (...) Oui nous �tions � Al-Juhfa (Khumm) et le Proph�te est venu vers nous, tenant les mains d'Ali et il a dit : � gens! N'ai-je pas plus de droit sur les croyants que ce qu'ils ont sur eux-m�mes ? Ils ont dit : Oui. Puis le Proph�te a dit : "Man mawlaah kuntu Fa Ali mawlaah. (A quiconque je suis maula, Ali est son maula)" [Musnad Ahmad]
    Les Chiites ont l'habitude d'utiliser ce hadith pour prouver que le Proph�te a d�sign� Ali comme son successeur. Ils disent que le mot Mawla veut dire "Wali", ce qui signifie "le Ma�tre".
    En arabe, le mot "Mawla" a beaucoup de significations dans le Coran et les hadiths : un seigneur, un propri�taire, un ma�tre, un bienfaiteur, un lib�rateur d'esclave, un partisan, un ami proche, un Disciple, un voisin, un Cousin (fils de l'oncle paternel), un alli�, un beau-fr�re, un esclave, un esclave affranchi, une personne � qui on a fait une faveur...
    Dans le contexte du hadith de Ghadir Khum, le mot Mawla signifie � une personne avec qui on a des liens d'amiti�, de fraternit� et d'amour � en Islam.
    Aujourd�hui donc, on n�acceptera de ran�on ni de vous ni de ceux qui ont m�cru. Votre asile est le Feu: c�est lui qui est votre compagnon ins�parable. (An-Nāru Hiya Mawlākum) Coran 57.15
    Le Feu signifie-t-il Calife dans ce verset ? Non. Le feu ci-dessus est d�nomm� Mawla aux m�cr�ants � cause de leur extr�me proximit� � lui, et c'est cette d�finition de Mawla qui est vis� au Hadith de Ghadir Khumm (c'est � dire extr�me proximit� du Proph�te et Ali). En effet, le mot � Mawla � vient de � Wilayah � et non � Walayah �. Wilayah fait r�f�rence � l'amour et Nusrah (aide et assistance), et ne doit pas �tre confondue avec Walayah, qui se r�f�re � la direction.
    C�est qu�Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les m�cr�ants n�ont pas de protecteur. (Dhālika Bi'anna Allāha Mawl� Al-Ladhīna 'Āmanū Wa 'Anna Al-Kāfirīna LāMawl� Lahum) Coran 47.11
    Le mot Mawla ici, signifie Protecteur et non pas Calife.
    A tous Nous avons d�sign� des h�ritiers pour ce que leur laissent leurs p�re et m�re, leurs proches parents. (Wa Likullin Ja`alnā Mawāliya Mimmā Taraka Al-Wālidāni Wa Al-'Aqrabūna)Coran 4.33
    Mais si vous ne connaissez pas leurs p�res, alors consid�rez-les comme vos fr�res en religion ou vos alli�s. (Fa'in Lam Ta`lamū 'Ābā'ahum Fa'ikhwānukum Fī Ad-Dīni Wa Mawālīkum) Coran 33.5
    Le jour o� un alli� ne sera d�aucune utilit� � un [autre] alli�; (Yawma Lā YughMawl�an `AnMawl�an Shay'āan) Coran 44.41
    Dans ces versets, le mot Mawla signifie, h�ritier, alli�, et non pas Calife.
    De plus, le Proph�te a dit qu'Ali est Mawla sur le champ, et non pas � apr�s lui. � Si le mot Mawla aurait signifi� Ma�tre, les musulmans ne peuvent pas avoir deux Ma�tres � la fois. Donc le mot Mawla dans le hadith de Ghadir Khumm signifie qu'il faut aimer 'Ali et �tre proche de lui comme on l'est avec le Proph�te.
    Par cons�quent, aucun Compagnon n'a interpr�t� la parole du Proph�te comme la d�signation d'un successeur. Il aurait suffit au Proph�te de dire " Ali est mon successeur et le Calife des musulmans apr�s ma mort ", cela aurait enlev� toute ambigu�t�, mais il ne l'a pas dit.

    II. Le contexte de la Parole du Proph�te

    L'intention du Proph�te n'�tait pas du tout de nominer 'Ali comme calife mais simplement de le d�fendre contre les critiques qu'un groupe prof�raient � son encontre.
    Buraida rapporte : Le proph�te envoya Ali (au Y�men) rejoindre Khalid afin d'apporter les Khumus (du butin) et je ha�ssais Ali, et Ali avait pris un bain (apr�s un acte sexuel avec une esclave des Khumus). Je dis � Khalid, 'Ne vois tu pas ceci (c.�.d. Ali) ?' Lorsque nous rejoign�mes le Proph�te je lui fis part de cette histoire. Il r�pondit, '� Buraida! Est ce que tu hais Ali ?' Je r�pondis que oui. Il dit alors 'Est ce que tu le hais, car il m�rite bien plus que cela des Khumlus�.(Sahih Bukhari 59.637)
    Dans d'autres r�cits (al-Tirmithi et Ahmed), en plus de ce qui pr�c�de, le Proph�te a dit : "O Buraida man kuntu mawlah fa Ali mawlah"
    Ibn Kathir rapporte que des gens dans l'arm�e ont commenc� � critiquer Ali car il les a emp�ch�s de monter sur les chameaux et leur a ordonn� de retirer leurs nouveaux v�tements qu'ils venaient d'acqu�rir (du butin).
    C'est pourquoi, apr�s que le Proph�te eut termin� son Hajj, et pendant le retour vers M�dine, il s'est arr�t� pour expliquer aux gens comment il consid�rait Ali, ses qualit�s, et la proximit� qu'il a avec lui. Il a fait cela afin de retirer les rancoeurs de certaines personnes � l'encontre d'Ali.
    C'est la raison pour laquelle le Proph�te n'en a pas parl� lors du Hajj � la Mecque, car ce probl�me ne concernait que les habitants de M�dine, en particulier le groupe qui a accompagn� 'Ali au Y�men.
    De plus, pour effectuer son discours, le Proph�te est mont� sur une chaire form�e de selles de chevaux. Ce qui nous prouve que cela devait �tre un discours tr�s urgent, mais n'ayant pas l'aspect solennel d'une succession.

    III. Les p�lerins pr�sents � Ghadir Khum s'�levaient-il � 100 mille comme le rapportent les Chiites ?

    Les Chiites Rafidiths pr�tendent que le Proph�te a fait sa d�claration � Ghadir Khum devant "le plus grand rassemblement de l'islam" et ils en estiment le nombre entre 100 000 et 120 000 p�lerins.
    Ghadir Khum est situ� � 250 km au Nord de la Mecque. Le Proph�te s'y est arr�t� comme �tape dans son chemin de retour vers M�dine, apr�s avoir achev� son p�lerinage.
    Lors de son Hajj, le Proph�te a donn� son plus important discours, "le Sermon d'Adieu" sur le Mont Arafat. Le Proph�te avait termin� son discours par ces mots : "Ai-je bien transmis le message ?" Et la foule a r�pondu : "Nous certifions que tu nous a communiqu� ton message, que tu as accompli ta mission et que tu nous as prodigu� tes conseils." Enfin, c'est � ce moment que ce verset fut descendu : "Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite ; j'ai parachev� ma gr�ce sur vous et j'agr�e l'Islam comme �tant votre religion" (Coran 5.3)
    C'est � ce moment l� qu'il y a eut "le plus grand rassemblement de p�lerins" et non pas sur le chemin du retour � Ghadir Khumm, o� seulement ceux qui habitaient au nord �taient pr�sents.
    En d'autres termes, les habitants de la Mecque sont rest�s � la Mecque, ceux de Ta�f et du Y�men se sont dirig�s vers le Sud.
    De plus, dans son sermon d'adieu, le Proph�te a dit : "Que ceux qui sont ici pr�sents transmettent ce message aux absents, ils le comprendront peut �tre mieux que ceux qui l'auront �cout�." Ce qui montre qu'apr�s le Hajj, la foule va se disperser et rentrer chez elle.
    Donc pourquoi le Proph�te n'a-t-il pas d�sign� 'Ali le jour sacr� de 'Arafat ?
    "� Musulmans ! Ecoutez et ob�issez m�me si vous �tes gouvern�s par un esclave noir mutil�, tant qu'il vous gouverne en se conforment au Livre d'Allah le Tr�s Haut."
    Cette parole montre que le Proph�te n'a pas d�sign� 'Ali, et que m�me un esclave noir peut devenir Calife.
    "Aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite"Coran 5.3
    Dieu a rendu parfaite la religion sur le Mont Arafat, avant Ghadir Khum. Donc un �v�nement majeur tel l'annonce d'un successeur n'a pas pu se produire apr�s la descente de ce verset.


    IV. Un verset du Coran sur la d�signation de 'Ali ?


    � Messager, transmets ce qui t�a �t� descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n�aurais pas communiqu� Son message. Et Allah te prot�gera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens m�cr�ants. Coran 5.67
    L'un des arguments maintes fois r�p�t�s des Chiites, est que ce verset aurait �t� r�v�l� en ce qui concerne la nomination d'Ali comme calife. En d'autres termes, les Chiites disent que Dieu a demand� au Proph�te de ne pas s'inqui�ter de la r�action des Compagnons concernant la d�signation d'Ali et au cas o� ces derniers se retournent contre lui, alors Allah le prot�gera.
    Comme � son habitude, la secte Chiite n'a aucun scrupule � se servir des versets du Coran pour leur manipulation. Le contexte de ce verset est li� aux Gens du Livre (Juifs et Chr�tiens) et n'est nullement une d�signation d'Ali devant les compagnons. Il suffit de lire les versets qui pr�c�dent et ceux qui suivent pour le comprendre :
    5.65 Si les gens du Livre avaient la foi et la pi�t�, Nous leur aurions certainement effac� leurs m�faits et les aurions certainement introduits dans les Jardins du d�lice.
    5.66 S�ils avaient appliqu� la Thora et l�Evangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d�eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit avec droiture; mais pour beaucoup d�entre eux, comme est mauvais ce qu�ils font!
    5.67 � Messager, transmets ce qui t�a �t� descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n�aurais pas communiqu� Son message. Et Allah te prot�gera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens m�cr�ants.
    5.68 Dis: "� gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas � la Thora et � l�Evangile et � ce qui vous a �t� descendu de la part de votre Seigneur." Et certes, ce qui t�a �t� descendu de la part de ton Seigneur va accro�tre beaucoup d�entre eux en r�bellion et en m�cr�ance. Ne te tourmente donc pas pour les gens m�cr�ants.
    V. La Parabole avec Mo�se et Aaron :

    Les Chiites ont souvent tendance � citer notre hadith qui suit pour affirmer qu'Ali est le successeur du Proph�te :
    Ali avait particip� � toutes les exp�ditions au c�t� du Proph�te, except� celle de Tab�k car Muhammed l'avait nomm� responsable de M�dine en son absence : Ali ayant protest� apr�s que les hypocrites ont r�pandu la rumeur selon laquelle il ne voulait que se d�barrasser de lui en le laissant � l'arri�re.
    Ali lui dit : "Veux tu me laisser parmi les femmes et les enfants ?" Le Proph�te lui a alors r�pondu :"N'es-tu pas satisfait d'�tre envers moi ce que Aaron �tait pour Mo�se, except� qu'il n'y aura pas de Proph�te apr�s moi ?" (Sahih Bukhari)
    Les Chiites pensent que ce hadith est assez dissuasif pour prouver qu'Ali est le Successeur du Proph�te.
    Pourtant Aaron est mort avant Moise, et ce dernier d�signa comme successeur Josu�, qui n'�tait pas du tout de sa famille. De plus, Aaron et sa descendance ne furent que des guides spirituels, des religieux ; la loi de Mo�se a interdit, en effet, � Aaron et � tous ces fils d'exercer le poste de Chef d'Etat. Donc affirmer, que le successeur de Muhammed doit obligatoirement �tre un membre des Ahlul-Bayt (famille du Proph�te) est compl�tement faux.
    Ce que le Proph�te a voulu dire ici, c'est que parmi toute sa famille, personne ne l'a autant aid� et assist� que 'Ali, de la m�me mani�re que personne n'a autant aid� et assist� Moise parmi sa famille que Aaron.
    Lorsque Mo�se monta sur le Mont Tor pour recevoir les commandements, il d�signa son fr�re Aaron comme responsable en son absence. C'est � cet instant pass� que le Proph�te pensait et qu'il a li� � l'instant pr�sent en demandant � 'Ali de rester � M�dine.
    Et Mo�se dit a Aaron son fr�re: "Remplace-moi aupr�s de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs". (Coran 7.142)

    VI. Ali n'ose pas demander le nom du successeur du Proph�te


    Abdallah ibn Abbas rapporte : Ali sortit de la maison du Messager d'Allah au cours sa maladie qui a pr�c�d�e sa mort. Les gens lui dirent : "� Abou Hasan ! Comment va ce matin le Messager d'Allah ?" Il r�pondit : "Il a r�cup�r� des forces, par la gr�ce d'Allah."
    Abbas le prit alors par la main et lui dit : "Dans trois jours, tu seras, par Allah, gouvern� (par quelqu'un d'autre). Et par Allah, je sens que l'ap�tre de Dieu va mourir de cette maladie l�, car je sais reconna�tre les visages de la prog�niture Abdul Muttalib au moment de leur mort. Donc allons voir le Messager d'Allah et demandons lui qui doit prendre le Califat. S'il doit nous revenir alors nous le saurons, et s'il doit revenir � quelqu'un d'autre, nous lui demanderons de faire des recommandations aupr�s du nouveau dirigeant � notre �gard."
    Ali r�pondit : "Par Allah, si nous le lui demandons (le Califat) et qu'il nous le refuse, plus personne ne nous le donnera par la suite. Par Allah, je ne questionnerai pas le Messager d'Allah sur ce sujet." (Sahih Bukhari)
    Ce hadith est la preuve que 'Ali ne se consid�rait pas du tout comme le successeur du Proph�te et qu'il n'a pas �t� d�sign� � ce poste lors du discours de Ghadir Khum.

    VII. Pour motiver les adeptes de la secte, les Chiites ont invent� des hadiths extravagants sur les vertus du jour de Ghadir Khum :


    Selon les Chiites, chaque Proph�te c�l�brait d'avance le jour o� 'Ali fut d�sign� successeur.
    Jafar As-Saddeq rapporte : � C'est le plus grand Eid d'Allah et chaque Proph�te, nomm� par Allah, c�l�brait ce jour comme un Eid et connaissait le caract�re sacr� de cette journ�e. �(Wassa�l ash-Shi'a, volume 5, page 224, hadith 1)
    Selon les Chiites, accepter de reconna�tre la valeur exceptionnelle de ce jour permet d'obtenir une r�compense inimaginable
    Jafar As-Saddeq rapporte : � Je jure par Allah que si les gens connaissaient la vraie grandeur de ce jour, les Anges auraient serr� leurs mains dix fois chaque jour�et Allah aurait accord� � la personne qui reconna�t (la grandeur de ce jour) de telles r�compenses qu'il n'est pas possible de les �num�rer. � (Misbahoul Moutahajjid, page 737)
    Comparaison de la F�te Chiite par rapport aux F�tes Islamiques
    Jafar As-Saddeq rapporte : � Le Jour de Ghadir, compar� (aux Eids) de al-Fitr, al-Adha et du jour de Djoumouah, est semblable � la lune par rapport aux autres plan�tes. � (Iqbal de Sayyid Ibn Tawous, page 466)
    Selon les Chiites, la bonne action en ce jour �quivaut � 80 mois d'actions (imitation de Laylat Qadri)
    Jafar As-Saddeq rapporte : � La valeur des (bonnes) actions accomplies en ce jour (le 18 Zilhajj) est �quivalente � 80 mois (de bonnes actions) � (Wassa�l ash-Shi'a, volume 7, page 325, hadith 6)
    Selon les Chiites, je�ner ce jour �quivaudrait � avoir je�n� des millions d'ann�es
    Jafar As-Saddeq rapporte : � Je�ner le jour de Ghadir �quivaut � je�ner pendant la dur�e (de l'existence) du monde entier - ce qui veut dire que si une personne pouvait avoir une vie aussi longue que l'enti�re existence du monde et qu'elle je�nait pendant tout ce temps, la r�compense de ces je�nes serait �quivalente au je�ne (du seul jour de Ghadir). � (Wassa�l ash-Shi'a, volume 7, page 324, hadith 4)
    La r�compense de visiter la tombe d'Ali le jour de Ghadir Khum, selon la secte
    D'apr�s le hadith rapport� par Abi Nasr Al-Bizanti, l'Imam Al-Ridha (s) d�clara : � � Ibn Abi Nasr ! o� que tu te trouves le Jour B�ni de Ghadir, entreprends de te rendre en hommage aupr�s de la s�pulture de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour B�ni, Dieu pardonne les actes coupables qu'auraient commis tout Musulman et toute Musulmane lors d'une p�riode de soixante ann�es de vie ; Dieu �pargne du Ch�timent du Feu le double du nombre de personnes qu'Il aurait lib�r�es durant tout le Mois de Ramadhan ou durant la Nuit du Destin Laylat Al-Qadr ou durant la Nuit de fin de Je�ne du Mois de Ramadhan Laylat Al-Fitr. En ce Jour B�ni, l'aum�ne d'un Dirham faite � un n�cessiteux est r�compens�e aupr�s de Dieu de la m�me valeur qu'une aum�ne de mille Dirhams faite � l'un de nos fr�res n�cessiteux ayant reconnu le m�rite de Amir Al-Mu'minin (Ali). En ce Jour B�ni, offre des cadeaux � tes fr�res en Religion, rends gai(e) le Croyant et la Croyante. Par Dieu ! Si les gens connaissaient le r�el m�rite attach� � ce Jour B�ni, les Anges les honoreraient dix fois par jour �. (Hayat al-qulub, Majlisi)

    Conclusion

    Les Chiites cherchent absolument � prouver que le Proph�te a d�sign� 'Ali comme successeur, alors qu'en r�alit�, il ne s'agissait que de d�fendre 'Ali contre les critiques d'un groupe de m�dinois qui l'avait accompagn� lors de l'exp�dition au Y�men, et qui se sont sentis l�s�s concernant la gestion du butin.
    Les Chiites �taient ils pr�sents � Ghadir Khum pour pr�tendre avoir mieux compris que les compagnons le discours du Proph�te ?
    Si 'Ali aurait �t� d�sign� Imam des musulmans, pourquoi aurai-t-il fait serment d'all�geance aux califes Abu Bakr, 'Omar, 'Uthman ? Pourquoi le Proph�te a t-il appel� Abu Bakr au lieu d'Ali pour diriger la pri�re des musulmans juste avant sa mort ?
    Les notables de Quraysh ont � maintes reprises propos� � Muhammed de stopper sa mission de Proph�te en �change d'innombrables richesses, et celui ci leur a r�pondu : � Je jure par Dieu que m�me s'ils mettaient le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche afin que je renonce � cette religion, je n'y renoncerais jamais, jusqu�� ce que Dieu la fasse triompher ou que j'y perde la vie... �
    Pourquoi 'Ali aurait-il renonc� � son droit divin au Califat comme le pr�tendent les Chiites, alors que le Proph�te ne renonce jamais � sa mission divine ?
    Qu'a dit 'Ali apr�s le meurtre de Uthman, lorsqu'on lui proposa le Califat ? Il dit : "Laissez moi et cherchez quelqu'un d'autre !" ou encore "Je suis meilleur en tant que conseiller que chef." (Nahjul Balagha) Il n'accepta ce poste que sous la pression et aurait pr�f�r� ne pas en avoir la responsabilit�.
    Conclusion : Le dogme de Ghadir Khumm n'est qu'une �norme supercherie.
    Allah est le Plus savant !

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    Re : Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    R�futation du dogme

    L'infaillibilit� des Proph�tes


    Les Chiites duod�cimains (el-Ithnaa 'Achriya) pr�tendent que les proph�tes ont une aptitude naturelle qui emp�che de fa�on absolue de commettre le p�ch�. Selon eux, les proph�tes sont pr�serv�s de l'oubli, de l'erreur involontaire, du jugement incorrect, depuis leur naissance jusqu'� leur mort.
    Nous allons d�tailler pour le lecteur les Textes qui d�montrent le contraire de cette pr�tention. Ces Textes ne souffrent d'aucune ambigu�t� et ne doivent �tre ni modifi�s, ni mal interpr�t�s. On ne doit consid�rer que le Livre et la Sunna. C'est dans ces deux sources que se trouve la bonne voie.
    I. L'Infaillibilit� des Proph�tes dans la transmission du Message et son assimilation

    Il est �tabli par un consensus de la Oumma que les Proph�tes sont dot�s d'infaillibilit� dans l'assimilation du Message. Ils n'oublient rien de ce qui leur est r�v�l�, sauf ce qui a �t� modifi�. Allah a promis � Son Messager Mohammed de lui faire lire et de lui permettre de ne rien oublier de ce qu'Il lui r�v�le, sauf ce qu'Allah veut qu'il oublie :

    "Nous te ferons r�citer [le Coran] de sorte que tu n'oublies pas." [Coran 87.6]
    Il lui a promis aussi de rassembler le Coran dans son coeur :"Ne remue pas ta langue pour h�ter sa r�citation. Son assemblage [dans ton coeur] Nous incombe ainsi que la fa�on de le r�citer." [Coran 75:16]
    Les Proph�tes sont aussi infaillibles dans la transmission du Message, car ils ne cachent rien de ce qui leur est r�v�l�. Puisqu'ils trahiraient s'ils en dissimulaient quelque chose, alors il est impossible que les Proph�tes soient des tra�tres. Le Tr�s-Haut dit :
    "� Messager! Transmets ce qui t'a �t� descendu; si tu ne le fais pas, tu n'auras pas transmis."[Coran 5.67]
    S'il essaie de cacher quelque chose ou une partie de ce qui lui a �t� r�v�l� ou d'y apporter des changements, Allah le ch�tiera certainement :
    "Et s'il Nous avait faussement attribu� quelques paroles, Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite Nous lui aurions tranch� l'aorte." [Coran 69.44]
    Certaines caract�ristiques qui ne sont pas contraires � l'infaillibilit� des Proph�tes
    Les traits humains intrins�ques ne sont pas contraires � l'infaillibilit� des Proph�tes. Ibrahim a eu peur lorsqu'il a vu que les mains de ses h�tes ne se sont pas tendues vers le repas qu'il a mis � leur disposition. Il ne savait pas que c'�tait des Anges dans des formes humaines.
    "Puis, lorsqu'il vit que leurs mains ne l'approchaient pas, il est pris de suspicion � leur �gard et a ressenti de la peur vis �-vis d'eux. Ils dirent : n'aie pas peur, nous sommes envoy�s au peuple de Loth." [Coran 11.70]
    De m�me, Mo�se a promis � Al-Khadhr de patienter en sa compagnie et ne rien demander de ce que le dit saint fera jusqu'� ce que ce dernier lui en parl�t. Mais Mo�se ne put se retenir, car il a vu des choses �tranges et, � chaque fois, il posait des questions, s'opposait ou orientait (La premi�re fois, Mo�se avait oubli�, la deuxi�me et la troisi�me fois, il a agi de mani�re intentionnelle), et � chaque fois le saint lui rappelait sa promesse et lui dit :

    "Ne t'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas patienter avec moi ?" [Coran 18.82]
    Mo�se se f�cha fortement et se mit � tra�ner son fr�re Aaron par les cheveux de la t�te. De m�me, il a jet� les ardoises qui contenaient les Paroles d'Allah lorsqu'il revint du rendez-vous de son Dieu et qu'il trouva que son peuple s'est mis � adorer un veau.
    "Et lorsque Moussa retourna � son peuple, f�ch�, attrist�, il dit : vous avez tr�s mal agi pendant mon absence! Avez-vous voulu h�ter le commandement de votre Seigneur ? Il jeta les Tablettes et prit la t�te de son fr�re, en le tirant � lui. � fils de ma m�re, dit Haroun, les gens m'ont trait� en faible et ils faillirent me tuer. Ne fais donc pas que les ennemis se r�jouissent � mes d�pens et ne m'assigne pas la compagnie des gens injustes." [Coran 7.150]
    II. Les Proph�tes ne sont pas infaillibles dans leur humanit�

    Adam et Eve : Ils mang�rent du fruit d�fendu et transgress�rent l'interdit divin
    Et Nous d�mes: "� Adam, habite le Paradis toi et ton �pouse, et nourrissez-vous-en de partout � votre guise; mais n�approchez pas de l�arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes". (Coran 2.35)
    Puis le Diable le tenta en disant: "� Adam, t�indiquerai-je l�arbre de l��ternit� et un royaume imp�rissable?" Tous deux (Adam et Eve) en mang�rent. Alors leur apparut leur nudit�. Ils se mirent � se couvrir avec des feuilles du paradis. Adam d�sob�it ainsi � son Seigneur et il s��gara. (Coran 20.120)
    � notre Seigneur, nous avons fait du tort � nous-m�mes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas mis�ricorde, nous serons tr�s certainement du nombre des perdants". (Coran 7:23)
    Puis Adam re�ut de son Seigneur des paroles, et Allah agr�a son repentir car c�est Lui certes, le Repentant, le Mis�ricordieux. (Coran 2.37)
    No� : Il invoque Dieu pour que son fils m�cr�ant soit sauv�
    - Et No� invoqua son Seigneur et dit: "� mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est v�rit�. Tu es le plus juste des juges".
    - Il dit: "� No�, il n�est pas de ta famille car il a commis un acte inf�me. Ne me demande pas ce dont tu n�as aucune connaissance. Je t�exhorte afin que tu ne sois pas un nombre des ignorants".
    - Alors No� dit: "Seigneur, je cherche Ta protection contre toute demande de ce dont je n�ai aucune connaissance. Et si Tu me pardonnes pas et ne me fais pas mis�ricorde, je serai au nombre des perdants". (Coran 11.45)
    Abraham : Il ment � trois reprises
    Le Jour du jugement, les humains iront demander l'intercession des Proph�tes l'un apr�s l'autre. Lorsqu'ils arriveront au tour d'Abraham, il refusera leur requ�te en se rappelant sa faute pass�e.
    Abu Hurayra rapporte : ... Ils iront trouver Abraham et lui diront : � Abraham, tu es proph�te de Dieu et Son ami parmi les hommes. Interc�de en notre faveur aupr�s du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel �tat nous sommes ? � Mais il r�pondra : � Aujourd'hui, le Seigneur �prouve une col�re qu'Il n'a jamais ressentie auparavant et qu'Il ne ressentira jamais plus � l'avenir. Et moi, j'ai menti par trois fois. J'ai assez � faire avec moi-m�me [trois fois] ! Adressez-vous � un autre que moi ! Allez trouver Mo�se! � (Sahih Bukhari et Muslim)
    Il s'agit de l'entr�e d'Abraham, accompagn� de sa femme Sarah, en Egypte. A cette �poque, Pharaon sanguinaire et dictateur, prenait pour lui toute femme belle qu'il voyait. Lorsqu'il vit Sarah, il demanda � Ibrahim � propos d'elle. Craignant pour sa vie, celui-ci r�pondit que c'�tait sa soeur, au lieu de sa femme. Le Proph�te Mohammed a dit qu'Allah pr�serva Sarah de Pharaon lorsqu'elle fut amen�e chez lui et il ne lui fit aucun mal.
    Abraham dit au sujet d'Allah : C�est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la R�tribution. (Coran 26.82)
    Moise :

    Il tua un homme involontairement � une �poque o� il n'�tait pas encore Proph�te

    Il entra dans la ville � un moment d�inattention de ses habitants; il y trouva deux hommes qui se battaient, l�un �tait de ses partisans et l�autre de ses adversaires. L�homme de son parti l�appela au secours contre son ennemi. Mo�se lui donna un coup de poing qui l�acheva. - [Mo�se] dit: "Cela est l�oeuvre du Diable. C�est vraiment un ennemi, un �gareur �vident". Il dit: "Seigneur, je me suis fait du tort � moi-m�me; pardonne-moi". Et Il lui pardonna. C�est Lui vraiment le Pardonneur, le Mis�ricordieux! (Coran 28.15)
    Je l�ai fait, dit Mo�se, alors que j��tais encore du nombre des �gar�s. (Coran 26.20)
    Il peut oublier
    "Ne t�en prend pas � moi, dit [Mo�se,] pour un oubli de ma part; et ne m�impose pas de grande difficult� dans mon affaire". (Coran 18.73)
    David : Il avait 99 femmes et �pousa une centi�me qui appartenait � un soldat en exp�dition dont on n'avait plus de nouvelles. Au retour du soldat, il r�clama sa femme mais David refusa de la lui rendre. Dieu envoya deux anges pour tester la justice du roi David, et il reconnut son erreur.
    - Et t�est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimp�rent au mur du sanctuaire !
    - Quand ils entr�rent aupr�s de David, il en fut effray�. Ils dirent: "N�aie pas peur! Nous sommes tous deux en dispute; l�un de nous a fait du tort � l�autre. Juge donc en toute �quit� entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit.
    - Celui-ci est mon fr�re: il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n�ai qu�une brebis. Il m�a dit: "Confie-la-moi"; et dans la conversation; il a beaucoup fait pression sur moi".
    - Il [David] dit: "Il a �t� certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis � ses brebis". Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associ�s, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres - cependant ils sont bien rares. - Et David pensa alors que Nous l�avions mis � l��preuve. Il demanda donc pardon � son Seigneur et tomba prostern� et se repentit.
    - Nous lui pardonn�mes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge. (Coran 38.21)
    Salomon : Il oublie de faire sa pri�re lorsqu'on lui pr�senta de beaux chevaux.

    - Et � David Nous f�mes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il �tait plein de repentir.
    - Quand un apr�s-midi, on lui pr�senta de magnifiques chevaux de course,
    - il dit: "Oui, je me suis complu � aimer les biens (de ce monde) au point [d�oublier] le rappel de mon Seigneur jusqu�� ce que [le soleil] se soit cach� derri�re son voile.
    - Ramenez-les moi." Alors il se mit � leur couper les pattes et les cous.
    - Et Nous avions certes �prouv� Salomon en pla�ant sur son si�ge un corps. Ensuite, il se repentit.(Coran 38.30)
    Jonas : Fatigu� et irrit� par son peuple m�cr�ant, Jonas quitta la ville sans la permission de Dieu et prit un bateau.
    - Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrit�. Il pensa que Nous N�allions pas l��prouver. Puis il fit, dans les t�n�bres, l�appel que voici: "Pas de divinit� � part Toi! Puret� a Toi! J�ai �t� vraiment du nombre des injustes".
    - Nous l�exau��mes et le sauv�mes de son angoisse. Et c�est ainsi que Nous sauvons les croyants. (Coran 21.87)
    Joseph : Dieu intervient pour renforcer le coeur de Joseph afin qu'il ne c�de pas vers la turpitude
    - Et, elle le d�sira. Et il l�aurai d�sir�e n�e�t �t� ce qu�il vit comme preuve �vidente de son Seigneur. Ainsi [Nous avons agi] pour �carter de lui le mal et la turpitude. Il �tait certes un de Nos serviteurs �lus. (Coran 12.24)
    - Il dit: "� mon Seigneur, la prison m�est pr�f�rable � ce � quoi elles m�invitent. Et si Tu n��cartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants" [des p�cheurs]. (Coran 12.33)
    D�livr� de Prison, Joseph dit :
    Je ne m�innocente cependant pas, car l��me est tr�s incitatrice au mal, � moins que mon Seigneur, par mis�ricorde, [ne la pr�serve du p�ch�]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et tr�s Mis�ricordieux�. (Coran 12.53)
    Muhammed : il a d�sir� r�pondre � une question dans le futur mais il a oubli� de dire "Si Allah le veut"
    - Et ne dis jamais, � propos d�une chose: "Je la ferai s�rement demain" sans ajouter : "Si Allah le veut", et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me m�ne plus pr�s de ce qui est correct". (Coran 18.23)
    Allah pardonne les p�ch�s pass�s et futurs du Proph�te :
    En v�rit� Nous t�avons accord� une victoires �clatante, afin qu�Allah te pardonne tes p�ch�s, pass�s et futurs, qu�Il parach�ve sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite. (Coran 48.1)
    Selon �A�cha, le Proph�te priait durant la nuit jusqu�� fendiller la peau de ses pieds. Je lui dis : � Pourquoi fais-tu tout cela alors que Dieu t�a effectivement pardonn� tes fautes pass�es et futures ? � Il dit : � Ne serais-je pas [dans ce cas] un serviteur reconnaissant. � [Bukhari et Muslim]
    Allah d�sapprouve le choix du Proph�te d'�changer les prisonniers de Badr contre une ran�on
    Un proph�te ne devrait pas faire de prisonniers avant d�avoir pr�valu [mis les m�cr�ants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d�ici- bas, tandis qu�Allah veut l�au-del�. Allah est Puissant et Sage. N�e�t-�t� une prescription pr�alable d�Allah, un �norme ch�timent vous aurait touch� pour ce que vous avez pris. [de la ran�on] (Coran 8.67)
    Allah raffermit le Proph�te
    Ils ont failli te d�tourner de ce que Nous t�avions r�v�l�, [dans l�espoir] qu�� la place de ceci, tu inventes quelque chose d�autre et (l�imputes) � Nous. Et alors, ils t�auraient pris pour ami intime. Et si Nous ne t�avions pas raffermi, tu aurais bien failli t�incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t�aurions certes fait go�ter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n�aurais pas trouv� de secoureur contre Nous. (Coran 17.73)
    Allah accueille le repentir du Proph�te
    Allah a accueilli le repentir du Proph�te, celui des Emigr�s et des Auxiliaires qui l�ont suivi � un moment difficile, apr�s que les coeurs d�un groupe d�entre eux �taient sur le point de d�vier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Mis�ricordieux � leur �gard. (Coran 9.117)
    Implorer le pardon d'Allah
    Endure donc, car la promesse d�Allah est v�rit�, implore le pardon pour ton p�ch� et c�l�bre la gloire et la louange de ton Seigneur, soir et matin. (Coran 40.55)
    Al Aghar Ibn Yas�r Al Mouzan� rapporte que Le Messager de Dieu � dit : � O gens ! Revenez � Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-m�me cent fois par jour � [Muslim]
    Sache donc qu�en v�rit�, il n�y a point de divinit� � part Allah, et implore le pardon pour ton p�ch�,ainsi que pour les croyants et les croyantes. Allah conna�t vos activit�s (sur terre) et votre lieu de repos (dans l�au-del�). (Coran 47.19)
    Le Proph�te s'est d�tourn� d'un aveugle, occup� � pr�cher les m�cr�ants
    80.1 Il s�est renfrogn� et il s�est d�tourn�

    Commentaire : Muhammad, s�est renfrogn� et s�est d�tourn� parce que l�aveugle (Ibn Umm Makt�m, d�j� converti) est venu le questionner alors qu�il s�entretenait avec des notables de la Mecque. Cette impatience lui est reproch�e.
    80.2 parce que l�aveugle est venu � lui
    80.3 Qui te dit : peut-�tre [cherche]-t-il � se purifier
    80.4 ou � se rappeler en sorte que le rappel lui profite
    80.5 Quant � celui qui se complait dans sa suffisance (pour sa richesse)
    80.6 tu vas avec empressement � sa rencontre
    80.7 Or, que t�importe qu�il ne se purifie pas
    Commentaire : Le Proph�te n�est charg� que de transmettre: mieux vaut donc qu�il s�adresse � qui le lui demande. Du moins l�ap�tre ne doit-il pas, pour s�occuper des m�cr�ants, n�gliger les convertis, si humbles soient-ils. C�est l�effort et le mobile qui comptent lors du Jugement dernier, et non pas le r�sulta de l�effort.
    80.8 Et quant � celui qui vient � toi avec empressement
    80.9 tout en ayant la crainte
    80.10 tu ne t�en soucies pas
    80.11 N�agis plus ainsi ! Vraiment ceci est un rappel
    Commentaire : Il faut comprendre que le reproche d�Allah fait au Proph�te est un reproche adress� � quelqu�un qui L�aime et qui est aim� de Lui. Il est empreint de douceur car le verset emploie la troisi�me personne du singulier, comme si la personne consid�r�e �tait absente. En effet, il n�est pas dit : �Tu t�es renfrogn� et tu t�es d�tourn� �. Le Proph�te a �t� �duqu� par Allah car il est aim� par Lui. Il est ainsi �clair� par la lumi�re de la v�rit�. Lui-m�me a dit : � Mon Seigneur m�a �duqu� et Il a parfait mon �ducation �
    � partir de ce jour, le Proph�te, paix et b�n�dictions sur lui, ne cessa de se montrer particuli�rement g�n�reux envers `Abd All�h Ibn Umm Makt�m, de lui demander de ses nouvelles, de subvenir � ses besoins et de l�inclure dans son conseil toutes les fois qu�il s�approchait. Cela n�est en rien �tonnant. Dieu , Exalt� soit-Il , ne lui a-t-Il pas fait un reproche , le reproche de Celui qui Aime vers son bien-aim� , au sujet de `Abd All�h ?

    Plus tard, il saluait souvent `Abd All�h Ibn Umm Makt�m avec ces mots humbles : "Bienvenue � celui � propos de qui mon Pourvoyeur, Exalt� soit-Il, m�a fait un rappel."
    Les Hadiths de la nature humaine du proph�te � distinguer de sa mission proph�tique :
    Erreur du Proph�te en donnant un avis agricole
    Lorsque le proph�te arriva � M�dine, il trouva ses habitants en train de polliniser les feuilles des dattiers. Lorsqu'il leur demanda la raison pour laquelle ils faisaient cela, ils lui r�pondirent que c'�tait une habitude. Les m�dinois demand�rent au proph�te s'ils devaient continuer. Il leur dit "Je ne sais pas". Ils insist�rent alors il leur sugg�ra que s'ils ne le faisaient pas, ce serait mieux. Ils abandonn�rent ensuite cette habitude mais l'ann�e suivante, leur r�colte fut moins importante. Lorsqu'ils en inform�rent le proph�te de ce fait, il leur r�pondit : "Je ne suis qu'un �tre humain. Lorsque je vous donne quelque chose concernant votre religion, alors acceptez-le, mais lorsque je vous donne quelque chose sur Dounya (les choses de ce bas monde), alors je suis simplement un �tre humain." (Sahih Muslim Livre 30, num�ro 5831)
    Le Proph�te fit la pri�re de Duhr en deux rak'a par oubli
    'Abdallah-ben-Mas'oud a dit : "Le Proph�te fit sa pri�re ; (je ne sais au juste, dit Ibrah�m, s'il l'avait allong�e ou �court�e.) Quand il eut fait la salutation finale on lui dit : "� Envoy� de Dieu, est-il survenu quelque chose au cours de cette pri�re ? --- Pourquoi cela ? demanda-t-il. --- Parce que, r�pliqua-t-on, vous avez pri� de telle et telle mani�re." Fl�chissant alors ses jambes, le Proph�te se tourna du c�t� de la qibla, fit deux prosternations et la salutation finale. Quand il se retourna vers nous il dit : "S'il �tait survenu quelque chose, au cours de la pri�re, je vous en aurais inform�. Mais je suis un homme comme vous, susceptible d'oublier comme vous oubliez vous-m�mes. Si j'oublie de faire quelque chose, faites m'en souvenir. Si l'un de vous a des doutes au sujet de sa pri�re, qu'il cherche � se rapprocher le plus t�t possible de la forme exacte, qu'il ach�ve ainsi sa pri�re, qu'il prononce ensuite la salutation finale, puis qu'il fasse deux prosternations." (Bukhari, Volume 1, Livre 8, Num�ro 394)
    Le Proph�te a reconnu que l'oubli qui lui est arriv� fait partie de sa condition humaine.
    Le Proph�te reconnait qu'il peut s'�nerver comme tout le monde
    Il a �t� rapport� ces propos qu'� tenus le Proph�te � Oum Salim : "� Oum Salim ! Ne sais-tu pas que j'ai pos� une condition � mon Dieu et j'ai dit : je suis un �tre humain, je fais preuve de contentement � l'instar des humains et je me f�che comme eux - si jamais je fais � l'encontre de quelqu'un de ma Nation une invocation qu'il ne m�rite pas, qu'Il la lui transforme en purification, zakate et (moyen de) rapprochement aupr�s de Toi." (Muslim)

    La possibilit� de se tromper en tant que Juge
    Um Salama (l'�pouse du Proph�te) rapporte : L'Envoy� de Dieu a entendu plusieurs personnes se quereller devant la porte de sa demeure. Il sortit de chez lui et dit : "Je ne suis qu'un �tre humain, et il arrive que des adversaires viennent me voir (pour r�gler leur diff�rents); peut-�tre que quelqu'un parmi vous peut soumettre son cas avec plus d'�loquence que l'autre, au moyen duquel je le consid�re v�ridique et je lui donne un jugement en sa faveur. Mais, si je donne le droit � un musulman � la place d'un autre par erreur, alors il ne prend en r�alit� qu'une partie du feu de l'enfer. Il a le choix entre le prendre ou y renoncer. " (avant le jour de la R�surrection) (Bukhari Volume 3, Livre 43, Num�ro 638)
    Les Messagers et les Proph�tes ne m�nagent aucun effort pour rendre justice dans les affaires qui leur sont soumises. Et ils rendent justice suivant ce qu'ils croient �tre juste, mais ils ne connaissent pas l'invisible ni le futur et peuvent donc se tromper. C'est le cas du Proph�te David alors que son fils Salomon r�ussit � bien juger.
    Abou Houreira rapporte qu'il a entendu le Proph�te dire : "Il y avait deux femmes qui avaient chacune un fils. Le loup vint un jour emporter l'un des enfants. L'une des femmes dit � l'autre : c'est ton fils qui a �t� pris ; l'autre lui r�pondit : non, c'est le tien. Elles all�rent chez David et l'inform�rent (du litige). Celui-ci jugea que l'enfant en vie est le fils de la plus �g�e. Elles all�rent voir son fils Salomon. Celui-ci dit � l'assistance : apportez un couteau, je vais le partager entre les deux. La plus jeune des femmes le supplia de ne pas ex�cuter son acte, car, dit-elle, c'est son fils � elle (la plus �g�e). Salomon conclut que c'est plut�t le fils de la plus jeune." (Bukhari)
    David jugea donc en �coutant le t�moignage des deux femmes. La plus �g�e a d� s'exprimer avec plus d'�loquence que la jeune, en usant de son exp�rience et de sa maturit� et elle a ainsi obtenu le jugement en sa faveur. Cependant, il y avait le fils de David, Salomon, dont la sagesse et la renomm�e �taient r�pandues dans tout le pays. Il d�cida de couper l'enfant en deux afin de faire ressortir l'amour maternel d'entre les deux femmes et ainsi reconna�tre la vraie m�re. Et c'est la plus jeune qui se jeta sur l'enfant en suppliant Salomon de le donner � la plus �g�e afin de l'�pargner, c'est pourquoi elle obtient le jugement en sa faveur.
    Le Proph�te a dit : � Quand le juge prononce un jugement apr�s un effort de r�flexion, si son jugement s'av�re juste, il b�n�ficiera de deux r�compenses, et s'il se trompe, il en retirera une r�compense. � [Bukhari et Muslim]
    Le Proph�te veut rencontrer Allah sans dette et demande � la foule le r�glement de ses comptes d'ici-bas sur le plan physique, morale et financier
    Extrait d'un sermon, 5 jours avant la mort du Proph�te : � � gens, celui � qui j�ai fouett� le dos, voici mon dos qu�il prenne sa revanche; � gens, celui � qui j�ai insult� l�honneur, voici mon honneur qu�il prenne sa revanche, � gens, celui � qui j�ai emprunt� de l�argent, voici mon argent qu�il prenne son d� �. Mais craignant que les gens soient embarrass�es le proph�te (Que la Gr�ce et le Salut lui soient accord�s) dit : � � gens, ne craignez point de ressentiment de ma part, je veux seulement rencontrer mon Seigneur sans aucune dette envers quelqu�un ici-bas �. Alors un homme se leva et dit : �� messager d�Allah, Vous me devez trois dirhams. � Le proph�te (Que la Gr�ce et le Salut lui soient accord�s) dit : � Qu�Allah te r�compense � Et il ordonna qu�on lui paie son d�.

    III. Argument des Chiites et des Chr�tiens

    Il y a consensus chez les Duod�cimains que les proph�tes et les imams sont immunis�s contre les p�ch�s mineurs. Pourtant, les Textes indiquent clairement qu'ils n'en sont pas prot�g�s. Ils vont m�me jusqu'� consid�rer ceci comme un blasph�me � l'encontre des Proph�tes et Messagers. Cette exag�ration les am�ne m�me � falsifier l'interpr�tation des textes coranique. Mais, ce � quoi ils se livrent provient de leurs d�sirs et qu'Allah nous garde de tels comportements.
    - Argument Chiite : Allah a ordonn� � ses serviteurs de suivre les Proph�tes
    En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent mod�le pour quiconque croit en Allah et au Jour Dernier et invoque Allah fr�quemment. (Coran 33.21)
    Les Chiites citent ce verset et d�clarent : Comment suivre un mod�le et lui faire confiance, si lui m�me commet des p�ch�s ? Devons nous le suivre dans son p�ch� alors qu'Allah nous enjoint � l'ob�issance ?
    Ainsi, selon eux, il y a une contradiction puisque Allah ne peut pas ordonner � son serviteur d'ob�ir aux lois divines tout en lui ordonnant de suivre un mod�le qui commet des p�ch�s.
    Cet argument n'est valable que si le p�ch� du Proph�te reste cach�. Mais le fait qu'Allah montre � Ses Messagers et Proph�tes qu'ils ont commis tel p�ch�, le fait qu'ils se repentent imm�diatement et que Dieu leur pardonne sans les faire attendre, cela �te � l'argument toute valeur convaincante.
    Ainsi, personne ne peut pr�tendre avoir �t� tromp� en pr�textant avoir suivi le p�ch� de tel Proph�te, puisque Allah l'en informait rapidement que ce soit par un rappel, une r�v�lation ou une �preuve, et que ce dernier se repentait sur-le-champ. Par cons�quent, c'est le repentir du Proph�te qui constitue l'action � imiter et non pas son p�ch�.
    Le Messager de Dieu � dit : � O gens ! Revenez � Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-m�me cent fois par jour � [Muslim]
    Le Saint Coran n'�voque les p�ch�s des Proph�tes qu'avec le Pardon qui les accompagne. Donc, les Proph�tes ne demeurent pas avec les p�ch�s et ils ne retardent pas de se repentir. Allah les a gard�s de cela. Et ils sont apr�s leur repentir encore plus parfaits qu'avant.
    Il dit �galement : � Tout les fils d�Adam commettent des erreurs mais le meilleurs d�entre eux sont ceux qui se repentent. � (Rapport� par At-Tirmidhi, Ibn Madjah, Ad-Darimi)
    Donc, les confusions faites par la doctrine de l'imamisme duod�cimain sont compl�tement d�menties, car nous avons d�montr� leur fausset� par des preuves claires qui n'am�nent qu'� la bonne voie.
    - Argument Chr�tien : Le p�cheur est inf�rieur en valeur devant Allah et seul un �tre infaillible peut le d�livrer de son p�ch�.
    Selon le christianisme, J�sus est un �tre infaillible, c'est � dire sans p�ch� depuis sa naissance jusqu'� sa mort, incapable d'oublier quoique ce soit, ni de commettre aucune erreur volontaire ou involontaire, que ce soit conscient ou inconscient. Ils l'ont surnomm� "la brebis sans tache" ainsi que "l'agneau sans d�faut". Sa perfection avait atteint un tel niveau, qu'ils ont fini par l'idol�trer en proclamant qu'il �tait "Dieu fait chair". Selon eux, son incarnation en tant qu'humain est une mis�ricorde pour l'univers, car il est venu pour l'ultime sacrifice : racheter les p�ch�s de l'humanit�.
    Par cette id�ologie, les chr�tiens d�clarent que tous les p�cheurs sont en �tats d'inf�riorit� et ont besoin de J�sus pour se faire racheter. L'islam est bien �videmment venu corriger cette doctrine satanique.
    - Le p�cheur qui se repent est mieux consid�r� devant Allah qu'avant son p�ch� :
    Les Anciens disaient : "David �tait, apr�s son repentir, mieux plac� chez Allah qu'auparavant".Parce qu'il avait dans son coeur beaucoup de regrets. De peur d'Allah, il se jeta � terre prostern� implorant son pardon. De m�me qu'il entreprenait beaucoup d'efforts par l'invocation, par des actes de bienfaisance souhaitant ainsi que les bonnes actions effacent les mauvaises.
    Le Proph�te a dit : � La salat la plus aim�e de Dieu est celle de David et le je�ne pr�f�r� de Dieu est celui de David. � Il dit �galement : � Nul n'a mang� de nourriture meilleure que celle acquise du travail de ses mains. Le proph�te David se nourrissait du travail de ses mains. � (Bukhari et Muslim)
    Allah dit : � Et rappelle-toi David, Notre serviteur, dou� de force [dans l�adoration] et plein de repentir [� Allah]. (Coran 38.17)
    - Allah se r�jouit du repentir de son serviteur
    Le Messager de Dieu a dit : � Certes Dieu se r�jouit du repentir de Son esclave plus que ne se r�jouit l'un de vous lorsqu'il se retrouve par hasard son chameau apr�s l'avoir perdu dans une terre d�sertique � (Bukhari)
    Dans le Saint Coran, Dieu dit : � Car Allah aime ceux qui se repentent; et Il aime ceux qui se purifient. � (2.222) Et le Tr�s-haut dit, montrant la r�compense des repentis : � Celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre. Ceux-l�, Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes et Allah est Pardonneur et Mis�ricordieux. � (25.70)
    Le Proph�te a dit : � Par Celui qui tient mon �me dans Sa Main! Si vous ne commettiez pas de p�ch�s, Dieu vous an�antirait et vous remplacerait par des gens qui commettraient des p�ch�s et demanderaient pardon � Dieu qui leur pardonnerait. � (Muslim)
    - Le pardon de Dieu efface le p�ch� et ce dernier n'est plus comptabilis�
    Anas rapporte que le Messager de Dieu a dit : Dieu Tout-Puissant dit : � fils d'Adam, aussi longtemps que tu M'appelleras et que tu Me prieras, Je te pardonnerai pour ce que tu as fait, et Je ne t'en tiendrais pas rigueur. � fils d'Adam, m�me si tes p�ch�s devait atteindre les nuages du ciel, et que tu Me demanderais alors pardon, Je te pardonnerai. � fils d'Adam, m�me si tu venais � Moi avec des p�ch�s aussi grands que la terre et que tu te pr�senterais alors � Moi, sans M'attribuer aucun associ�, Je t'accorderai un pardon presque aussi grand. (Rapport� par at-Tirmidhi)
    Un sage a dit : "Si le pardon n'�tait pas la chose qu'Allah aime le plus, Il n'aurait pas occasionn� le p�ch� pour le meilleur de Sa cr�ature."
    Conclusion
    Le p�ch� est une preuve d'humanit�

    Les Messagers et les Proph�tes sont des humains. Allah les a prot�g�s dans leur Mission de transmission du message. Ils n'en oublient ni n'en diminuent rien. De cette fa�on, la R�v�lation parvient � ceux � qui ils ont �t� envoy�s, compl�te et totale comme le voulait Allah le Sup�rieur, le Tr�s-Haut.
    Cette infaillibilit� ne les accompagne pas toujours. Il leur arrive de faire de petites erreurs parce qu'ils sont humains. Mais la Cl�mence d'Allah les sauve, car Il les informe qu'ils ont commis des fautes et Il leur pardonne.
    Cheikh Mustapha Al-Mar�ghi, cheikh d'Al-Azhar, dit : "La R�v�lation ne signifie pas toute action que font les Proph�tes ou toute parole qu'ils disent. Ils sont sujets � commettre des fautes. La seule diff�rence avec les autres humains, c'est qu'Allah ne les laisse pas dans l'erreur apr�s qu'ils l'ont commise."
    Honneur et respect des Proph�tes

    Ces p�ch�s qu'il arrive aux Proph�tes de commettre ne doivent pas �tre un pr�texte pour les calomnier et les m�dire. Ce sont de petites erreurs peu nombreuses qu'Allah leur a pardonn�es et les a d�pass�es. De m�me qu'Il les a m�me purifi�s. Le musulman doit donc prendre en exemple pour lui-m�me. Si les honorables Messagers choisis par Allah ont �t� rappel�s � l'ordre par Lui pour de petites erreurs, il nous appartient � nous autres humains de faire tr�s attention et d'avoir peur de nos erreurs, de nos p�ch�s, et nous devons prendre exemple des Proph�tes et Messagers et demander le Pardon d'Allah en allant toujours � Lui et en L'implorant.
    De l'infaillibilit� des non-proph�tes

    Les gens de la Sunna et de la Jama'a n'accordent pas l'infaillibilit� aux humains autres que les Proph�tes, fussent-ils les plus m�ritants de cette Oumma apr�s Mohammed : ses Compagnons (qu'Allah les agr�e) et parmi eux, Abou Bakr Essiddiq , et 'Omar. M�me eux ne sont pas infaillibles. Le premier Calife Abou Bakr Essiddiq dit dans son premier discours de Calife : � � peuple, j'ai �t� d�sign� [pour �tre votre Calife], mais, je ne suis pas le meilleur parmi vous. Si je fais du bien, aidez-moi; si je fais du mal, redressez-moi. � Et lorsqu'une femme contredit dans un d�bat Omar Ibn El Khattab en avan�ant judicieusement ses preuves, le deuxi�me Calife dit tout simplement : � Une femme a raison et Omar a tort. �
    De l'infaillibilit� d'El-Mou'iz, le Fatimide

    Les fid�les d'El-Mou'iz Ibn Temim, commun�ment appel� El-Mou'iz lidini Allah El-Fatimi, pensent qu'il est immunis�, lui et ses enfants, contre p�ch�s et fautes. Cette pr�tention est nulle et elle a pour but d'�garer les gens en intronisant ce dictateur comme proph�te pour que ses dires soient une religion � suivre. Sinon, celui qu'on appelle El-Mou'iz et ceux que l'on appelle les Fatimides ne sont pas descendants de Fatima, mais d'Abdallah Ibn El-Qadd�h. Ils consid�raient leurs imams comme infaillibles. Abou Hamed El-Ghazali, dans son livre qu'il �crit pour leur r�pondre, dit d'eux :"L'apparence de leur secte, c'est le refus [des premiers Califes]; mais son essence, c'est l'incroyance pure."
    De l'infaillibilit� des douze imams

    Les Chiites pr�tendent aussi que leurs douze imams sont infaillibles. L'infaillibilit� qu'ils leur attribuent est la m�me que celle qu'ils attribuent aux Proph�tes. Celui qui le nie et qui pr�tend le contraire est consid�r� selon eux comme non-croyant.
    Leur but est de rendre les dires des imams comme preuve juridique � l'instar du Coran et de la Sunna. Et c'est pour cette raison que la L�gislation chez eux ne s'arr�te pas � la mort du Proph�te Mohammed mais elle continue jusqu'� la disparition de leur douzi�me imam.
    "� croyants! Ob�issez � Allah et ob�issez au Messager et � ceux d'entre vous qui d�tiennent le commandement. Puis si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le � Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interpr�tation." (Coran 4.59)
    Les Chiites pr�tendent que "ceux d'entre vous qui d�tiennent le commandement." sont leurs douze imams. Cependant, peut il y avoir plusieurs Imams d�tenant le commandement sur une m�me p�riode, qui se disputeraient avec leurs fid�les, pour renvoyer l'affaire devant le Messager ? Il s'agit plut�t des chefs que le Proph�te nommait, et � qui les musulmans devaient ob�issance durant les exp�ditions.
    Si les imams avaient �t� infaillibles, il aurait �t� command� de revenir � Allah, au Messager et aux imams. C'est la preuve du contraire de leur infaillibilit�.
    Ali et ses fils Hassan et Hussein divergeaient parfois les uns des autres dans le savoir et le jugement, comme tous les d�tenteurs du savoir qui divergent les uns par rapport aux autres. S'ils avaient �t� infaillibles, la contrari�t� des uns envers les autres aurait �t� impossible. Hassan divergeait parfois dans les batailles avec son p�re Ali et n'aimait pas beaucoup ce que faisait ce dernier et, finalement, Ali revenait � l'id�e de son fils et comprenait que c'�tait la bonne voie � suivre. De m�me, l'homme infaillible ne doit pas avoir deux dires contraires, � moins que l'un ne vienne abroger l'autre. Hassan a recommand� � son fr�re Hussein de ne pas ob�ir aux Irakiens et de ne pas leur demander de lui ob�ir. S'il �tait infaillible, Hussein n'aurait pas d�sob�it.
    Et, Dieu est le plus Savant !

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    Re : Le Chiisme Duod�cimain (les Chiites)

    R�futation du dogme

    La Croyance au Raj'ah


    L'une des croyances des Chiites duod�cimains est la croyance au � Raj`ah � qui signifie � le Retour �.

    L'Imam Sadiq a dit : � Celui qui ne croit pas au Raj'a (retour) et qui ne consid�re pas notre Mut'a (mariage temporaire) comme licite, ne fait pas parti des n�tres. � (al-Bihar, al-Majlisi, v53, p92)Il s'agit de croire qu'Allah ressuscitera avant m�me la fin du monde, une partie des morts, sous la m�me forme dans laquelle ils �taient avant de mourir.Selon les Chiites, seulement deux cat�gories de personnes reviendront � la vie :- Ceux qui auront atteint un tr�s haut degr� de pi�t� et de Foi. (Ex : Ismael, Yahya, Muhammed, 'Ali, Fatima, Hussein...)

    - Ceux qui auront atteint le pire niveau de corruption et de malfaisance. (Ex : Pharaon, Abu Jahl...les chiites ajoutent �galement Abu Bakr, Omar, Aisha, et les compagnons)Quand ?Cela interviendra apr�s la r�apparition de leur Imam al-Mahdi.Dans quel but ?- Les droits de ceux parmi eux qui auraient �t� spoli�s seront arrach�s aux malfaiteurs pour leur �tre restitu�s. Il s'agit en particulier de l'accusation chiite concernant l'usurpation du Califat et de Fadak par Abu Bakr
    - Ceux qui furent sauvagement assassin�s par des oppresseurs pourront revenir � la vie et se venger de leurs propres mains. Les Chiites font r�f�rence en particulier � Yahya, et Hussein.Les arguments des Chiites

    1er argument :

    Les infid�les diront : � Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonn� la vie deux fois : nous reconnaissons donc nos p�ch�s. Y a-t-il un moyen d�en sortir ? � (Coran 40.11)
    Les Chiites croient que ce verset fait allusion au Raj`ah. Ils pensent que pour la 1�re mort, il s'agit de la mort sur terre, et que pour la 2�me mort, il s'agira de la mort de ceux qui doivent revenir. Or cette croyance est fausse. La premi�re mort est le moment o� Allah fit mourir les enfants d'Adam apr�s le Pacte Primordiale.Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d�Adam et les fit t�moigner sur eux-m�mes: "Ne suis-Je pas votre Seigneur?" Ils r�pondirent: "Mais si, nous en t�moignons..." (Coran 7.172)Ainsi tous les humains ont reconnu la domination supr�me d'Allah en pr�sence des Anges et d'Adam. Ils �taient des �tres purement spirituels, sans corps, puis Allah les repla�a dans l'�pine dorsale d'Adam et les fit mourir. C'est pourquoi, tout �tre humain a au fond de son coeur, une trace de l'existence d'un Dieu.Par cons�quent, la deuxi�me mort est obligatoirement la mort terrestre. Une fois que la vie a atteint le terme qui lui a �t� fix�, il n'y aura aucun retour dans ce monde comme le pr�tendent les Chiites Rafidiths.Allah cependant n�accorde jamais de d�lai � une �me dont le terme est arriv�. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Coran 63.10)

    2�me argument

    :
    Abu Basir raconta: J'ai demand� � l'imam al-Sadiq (as) sur le verset: � Et le jour o� Nous r�unissons de chaque communaut� un groupe � (27:83) Il (as) a dit: "Qu'est-ce que les gens disent � ce sujet?" J'ai r�pondu : � Ils disent que c'est le jour du Jugement."Ensuite, l'Imam al-Sadiq (as) a continu� :" Pensez-vous que Allah rassemblera de chaque communaut� seulement un groupe, et laissera (ou oubliera) le reste de l�humanit� ? En v�rit�, ce verset est sur Al-Raj'a. D'autre part, le verset li� au Jour du jugement est: � Nous rassemblerons tous les hommes sans en laisser un seul. � (18:47) (Tafsir Ali Ibn Ibrahim, cit� par al-Bihar, v53, P51, hadith n � 27)Et le jour o� Nous rassemblons, de chaque communaut�, une foule de ceux qui d�mentaient Nos r�v�lations, et qu�ils seront plac�s en rangs. (Coran 27.83)Le jour o� Nous ferons marcher les montagnes et o� tu verras la terre nivel�e (comme une plaine) et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul. (Coran 18.47)Les Chiites citent ces deux versets, puis ils remarquent que dans le premier, il est dit que � seulement une foule de chaque communaut� sera rassembl�e, alors que dans le second verset � tout le monde sera rassembl�. Ils en concluent qu'il y aura deux R�surrections, la premi�re concerne leur Raj`ah et la seconde sera le Jour du Jugement. Or, Cette interpr�tation est fausse. Le premier verset (Coran 27.83) nous enseigne que de chaque communaut�, Dieu rassemblera les m�cr�ants, c'est � dire que Dieu va rassembler les m�cr�ants � part, les croyants � part, les proph�tes � part... chaque groupe sera s�par� pour qu'ils soient bien identifi�s.Ainsi lorsque Dieu interrogera les m�cr�ants, ce seront les m�cr�ants qui r�pondront. Lorsque Dieu interrogera les proph�tes, ce seront les proph�tes qui r�pondront...de m�me pour les Djinns, les martyrs, les croyants.Les Proph�tes : (Rappelle-toi) le jour o� Allah rassemble (tous) les messagers, et qu�Il dira: "Que vous a-t-on donn� comme r�ponse?" Ils diront: "Nous n�avons aucun savoir: c�est Toi, vraiment, le grand connaisseur de tout ce qui est inconnu". (Coran 5.109)Les Djinns : Et le jour o� Il les rassemblera tous: "� communaut� des djinns, vous avez trop abus� des humains". (Coran 6.128)Les Peuples : Et tu verras chaque communaut� agenouill�e. Chaque communaut� sera appel�e vers son livre. On vous r�tribuera aujourd�hui selon ce que vous oeuvriez. (Coran 45.28)Les plus obstin�s : Ensuite, Nous arracherons de chaque groupe ceux d�entre eux qui �taient les plus obstin�s contre le Tout Mis�ricordieux. (Coran 19.69)Ainsi, ces versets montrent que tous les humains seront rassembl�s par groupe distincts afin d'�tre questionn�s et qu'il s'agit bien du Jour du Jugement, et en aucun cas la fausse doctrine de Rajah des Chiites.

    3�me argument

    :
    Et ne dites pas de ceux qui sont tu�s dans le sentier d�Allah qu�ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en �tes inconscients. (2.154)Chaque �me go�tera de la mort (21:35)Explication Chiite : Celui qui est tu� par l��p�e n'est pas comme celui qui meurt dans son lit. Ainsi, (la conclusion des versets ci-dessus) quiconque (parmi les croyants) est tu� devra revenir � ce monde jusqu'� ce qu'ils meurent de (mort naturelle) � (Al-Bihar, v53, p65, Hadith, # 58)Par ses deux versets, les Chiites concluent que comme les martyrs ne sont pas mort, alors ils seront ressuscit�s sur terre pour mourir de mani�re naturelle. Ils n'arrivent pas � comprendre que lorsque Dieu dit "Au contraire ils sont vivants", il s'agit des d�lices que jouissent les martyrs apr�s la mort.Combien y a t-il eu de Martyrs dans l'histoire ?Un milliard d'�tres humains doivent donc revenir sur Terre et si un seul d'entre eux meurt une seconde fois en martyr, la proph�tie des Chiittes s'�croulera.Les Chiites continuent en citant :Certes, Allah a achet� des croyants, leurs personnes et leurs biens en �change du Paradis. Ils combattent dans le sentier d�Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C�est une promesse authentique.(Coran 9.111)Ce verset nous montre que Dieu r�compensera tous les sacrifices et les privations des compagnons du Proph�te par le Paradis. Par contre, les Chiites affirment par ce verset que tous ceux qui ne sont pas mort en Martyrs seront ressuscit�s pour se faire tuer !Ainsi, si vous avez la chance de mourir dans une �poque paisible, eh bien, Dieu vous fera ressusciter pour que les m�cr�ants vous tuent. C'est la doctrine du Raja'h des Chiites.

    4�me argument :

    Les Chiites se servent �galement des r�surrections mentionn�es dans le Coran pour promouvoir leur fausse doctrine du Rajah.Et [rappelez-vous], lorsque vous dites: "� Mo�se, nous ne te croirons qu�apr�s avoir vu Allah clairement"!... Alors la foudre vous saisit tandis que vous regardiez. Puis Nous vous ressuscit�mes apr�s votre mort afin que vous soyez reconnaissants. (Coran 2.54)N�as-tu pas vu ceux qui sortirent de leur demeures, - il y en avait des milliers, - par crainte de la mort? Puis Allah leur dit: "Mourez". Apr�s quoi Il les rendit � la vie. (Coran 2.243)Et quand Allah dira: "� J�sus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur toi (...) Et par Ma permission, tu faisais revivre les morts. (Coran 5.111)Ces r�surrections sont des signes que Dieu a donn� pendant les missions des proph�tes. Ces versets n'annoncent pas un retour � la vie avant la fin du monde.Ou comme celui qui passait dans par un village d�sert et d�vast�: "Comment Allah va-t-Il redonner la vie � celui-ci apr�s sa mort?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant: "Combien de temps as-tu demeur� ainsi?" (Coran 2.259)Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant nombreuses ann�es. Ensuite, Nous les avons ressuscit�s. (Coran 18.11)Dans le premier verset, Dieu fit mourir un homme pendant 100 ans, puis il lui a redonn� la vie. Dans le second verset, Dieu fit mourir les gens de la caverne pendants 300 ans pour ensuite leur redonner la vie. Il s'agit de morts soudaines et instantan�s qui ont servi de le�on pour ceux qui ne croyaient pas au jour de la r�surrection.Ainsi, il ne s'agissait pas de personnes dont la vie �tait termin�e. Dieu a donn� une le�on en se servant d'eux, puis les a fait revivre afin qu'ils finissent leur vie.Or, selon les Chiites, les personnes qui devront ressusciter sont des personnes qui ont d�j� atteint leur terme. Et Dieu ne donne pas de seconde chance lorsque le terme est arriv�.C�est Lui qui vous a cr��s d�argile; puis Il vous a d�cr�t� un terme, et il y a un terme fix� aupr�s de Lui. (Coran 6.2)Allah cependant n�accorde jamais de d�lai � une �me dont le terme est arriv�. (Coran 63.11)

    5�me arguments

    :
    Abu Marwan raconte : J'ai demand� � l'Imam al-Sadiq sur le verset � Celui qui t�a prescrit le Coran te ram�nera certainement l� o� tu (souhaites) retourner.� (Coran 28:85). L'Imam a r�pondu : � Non par Allah! Le monde ne prendra pas fin jusqu'� ce que le Messager d'Allah et Ali soient ensemble dans al-Thawiyya et de rencontrer les uns et les autres pour b�tir une mosqu�e avec 12000 entr�e dans al-Thawiyya, un lieu � Al-Kufa. � (Al-Bihar, v53, P113, hadith n � 138-17)Le lieu o� le Proph�te souhaitait retourner est bien s�r la Mecque, sa ville natale. Il ne s'agit pas de revenir � la vie pour construire une mosqu�e � Kufa de 12 000 portes comme les Chiites le pr�tendent.

    Les contradictions du dogme du Rajah :
    Les Chiites affirment que les pires humains seront ressuscit�s dans le but que les meilleurs humains les tuent.Or, les m�cr�ants d�c�d�s goutent actuellement au ch�timent de la tombe et ils observent l'enfer. Si un seul d'entre eux devait revenir sur Terre, ses premiers mots seraient certainement l'attestation de foi, ainsi il deviendrait d�s la premi�re seconde musulman et plus personne n'aurait le droit de le tuer.Si chaque �me injuste poss�dait tout ce qu�il y a sur terre, elle le donnerait pour sa ran�on. Ils dissimuleront leur regret quand ils verront le ch�timent. (Coran 10.54)A la vue du ch�timent, les m�cr�ants diront : "Ah! S�il y avait pour moi un retour! Je serais alors parmi les bienfaisants". (Coran 39.58)Donc le projet Chiite de se venger tombe � l'eau. Les Chiites pr�tendent que les meilleurs parmi les cr�atures se vengeront � cause de ce qu'ils ont subi. Or un musulman vertueux qui a un coeur pur ne songe pas � se venger, il pardonne et souhaite que son ennemi soit guid� :Si tu �tends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n��tendrai pas vers toi ma main pour te tuer: car je crains Allah, le Seigneur de l�Univers. (Coran 5.28)Dans ce verset, Abel a refus� de tuer son fr�re une premi�re fois, il refusera certainement de le tuer si c'�tait � refaire une seconde fois, donc la proph�tie des Chiites tombe � l'eau. Les Chiites pr�tendent que le proph�te Muhammed et les compagnons vont ressusciter dans ce bas monde avant le Jour de la R�surrection.Or durant sa maladie, le proph�te fit un sermon et il fixa aux compagnons un rendez vous � son bassin Al-Kawtar. De plus, ce retour, qui aurait �t� un �v�nement majeur � venir, n'a �t� annonc� ni dans le Coran, ni dans les Hadiths.

    Conclusion :

    Le but r�el du Rajah
    Comme vous pouvez le voir, aucuns passages dans le Coran, ni dans les hadiths authentiques n'annoncent la R�surrection d'une partie des morts dans ce bas monde. La seule r�surrection qui aura lieu sera apr�s la Fin du Monde, c'est � dire le Jour du Jugement.Les Chiites ont tellement idol�tr� Ali et Hussein, qu'ils ont invent� un dogme pour retourner dans le pass�, afin qu'ils puissent se venger et obtenir la victoire.Rafa'a Ibn Musa raconte: l�Imam al-Sadiq (as) a dit: � Le premier (groupe) qui sera de retour � ce monde est al-Hussain Ibn Ali et ses compagnons puis Yazid ibn Mu'awiya et ses compagnons, et ils vont combattre et seront tuer un par un (dans le m�me ordre).Ainsi, un bon chiite doit faire beaucoup de pri�res (et donner beaucoup d'argents) pour esp�rer revenir � la vie et faire partit de l'arm�e de Hussein.


    Allah est le Plus Savant !
    � Messager! Que ne t�affligent point ceux qui concourent en m�cr�ance; parmi ceux qui ont dit: "Nous avons cru" avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien �couter le mensonge et �couter d�autres gens qui ne sont jamais venus � toi et qui d�forment le sens des mots une fois bien �tabli. (Coran 5.51)

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