Page 7 sur 8 PremièrePremière ... 5678 DernièreDernière
Affichage des résultats 61 à 70 sur 72
  1. #61
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Rassemblement de soutien à Kamel Daoud à Oran:« Ni Daech ni Hamadaech ! »


    Menace de mort contre Kamel Daoud

    Rassemblement de soutien à Kamel Daoud à Oran:« Ni Daech ni Hamadaech ! »

    le 23.12.14 | 15h24




    La manifestation en soutien à Kamel Daoud, organisée par le Comité citoyen de veille pour la défense des libertés (CCVDL) a été un franc-succès, ce matin, à Oran.


    Ils étaient près d'une centaine de citoyens à s’être rassemblés devant le palais de justice pour dénoncer les propos scandaleux du salafiste Hamadache, qui a appelé à tuer l’écrivain et journaliste Kamel Daoud. Munis de banderoles, les manifestants ont appelé la justice à réagir face à des dérapages aussi dangereux que ceux tenus par le pseudo-imam intégriste.

    « Devant une situation aussi grave, la justice devrait d’elle-même se saisir du dossier. Sans attendre que Kamel Daoud dépose plainte. Les appels au meurtre ne doivent pas être banalisés, d’où la nécessite de se mobiliser et de rester sur ses gardes !» nous expliquera un manifestant.

    En prenant la parole, Messaoud Babadji, un juriste, a rappelé les articles de la Constitution qui garantissent à tout citoyen la liberté d’opinion et d’expression. « Aussi, j’appelle tout un chacun à davantage de vigilance : halte à la violation de la constitution ».

    Les manifestants ont par la suite clamé en cœur : « ni Daesh ni Hamadaech ». Côté partis politique, on pouvait compter la présence des représentants locaux du FFS et du MDS. Pour le reste des manifestants, on comptait la présence de certains militants des droits de l’homme, des acteurs de la société civile, du mouvement associatif ainsi que de simples citoyens.

    « Je ne suis pas d’accord avec tout ce que dit Kamel Daoud, mais j’ai tenu à être présents aujourd’hui, nous dira un citoyen rencontré sur les lieux. Je suis pour la liberté d’expression, et si on laisse les fanatiques menacer de mort des citoyens pour délits d’opinion, cela ne présage rien de bon pour l’avenir du pays. Aujourd’hui, c’est Kamel Daoud, demain, à qui sera le tour ? ». « En matière d’assassinat d’intellectuel, Oran a déjà payé un lourd tribu avec la mort d’Alloula, Hasni, Bakhti, Fardheb. Il ne faut plus que le même scénario se répète. Les salafistes sont dérangés dès lors qu’on tient un discours sensés et emplis d’intelligence. Mais il faut qu’ils sachent qu’on n’est pas près de baisser les bras ! ».

    Enfin, il faut noter une présence policière très discrète. Les manifestants se sont dispersés dans le calme, sans avoir été inquiété.

    Dernière modification par zadhand ; 23/12/2014 à 23h30. Motif: Rassemblement de soutien à Kamel Daoud à Oran:« Ni Daech ni Hamadaech ! »
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    fatwa contre Kamel Daoud
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #62
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    154

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    Citation Envoyé par Enzo Voir le message
    Tu a raison safir, je crois que j'ais etè trop loin, bon c'est ma pensè, je ne voit pas pourquoi elle vous ettonne aujourdhuis, mais c'est vrais que tout n'est pas bon a dire sur ce point je suis un tres mauvais moderateur
    Ma memoire, ou plutot mon instruction (minime) et mes lectures sait parfaitement les crimes abbominables commis par l'occident dans le passè et aussi dans le present, mais justement safir combien de ces crimes ont etè commis au nom de dieu? combien de millier de mort au nom de allah ou du crist, et combien encore sen commettent aujourdhuis.

    salut rino

    méa culpa c'est humble, parfois on oublie qu'il y a du monde autour de nous .moi, perso rino, je ne suis pas étonné de tes propos parce que j'ai appris a te connaitre et si un jour je passe à Naple achète de la viande Halal et prépare moi ce que tu sais faire de mieux .....inshaAllah

    moi aussi sans doute en citant à Harroud le modèle à suivre, ça aurait du être juste une parenthèse mais bon il y a des fois la bouche parle avant le cerveau et après réflexion, je demande pardon à tous les frères si a cause de ce post ils sont sentis offensés, qu'ils me pardonnent

    et combien de mort à la première puis seconde guerre mondiale, rien de religieux,

    rino, nous ne sommes pas en paix, alors pourquoi t'étonner de ces actes, le monde arabe, musulman est en ébullition, oppressés par ceux qu'ils veulent faire de la terre , une débauche

    tu es du nombre de ceux qui souhaitent que les religions passent en second plan et que la bande à obama dirige le monde

    les musulmans l'islam ont autant de droits sur le devenir de la terre que le nouvel ordre mondial chrétiens, sionistes, franc maçon et j'en passe

    depuis que la Palestine est colonisée par les sionistes, depuis que les américains sont intervenus en irak, c'est le chaos au moyen orient, et ça finira par s'enflammer, n'est pas d'espoir de paix, c'est parti pour durer

    je posterai une video...propagande ou pas, certains patientent

  4. #63
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Gèze surfe sur la polémique Daoud-Hamadache : après le «qui tue qui», le «qui menace


    Menace de mort contre Kamel Daoud

    Gèze surfe sur la polémique Daoud-Hamadache
    après le «qui tue qui», le «qui menace qui»



    François Gèze renvoie, désemparé, à ses mêmes «sources fiables». D. R.



    Après Bernard-Henri Lévy, c’est au tour de François Gèze de fourrer son nez dans l’affaire Kamel Daoud. Inaccessible au découragement, celui qui a monté la campagne du «qui tue qui» de toute pièce depuis le milieu des années 1990 refait surface et s’accroche à la polémique née de la menace de mort proférée par un extrémiste algérien à l’encontre de l’écrivain Kamel Daoud. Le directeur de La Découverte, maison éditrice de La sale guerre, le livre qui porte la signature du félon illettré Habib Souaïdia, entrevoit dans l’appel au crime d’Abdelfattah Hamadache une «nouvelle manipulation du DRS (…) dont cet imam est un agent». François Gèze attribue de fait la qualité d’imam à cet extrémiste dont il retrace le parcours dans un article non signé paru sur le site anti-algérien Algeria Watch, mais qu’il semble avoir lui-même rédigé, tant le style est à n’en point douter le sien. Dans son écrit anonyme, intitulé «L’imam salafiste du régime algérien et l’écrivain camusien : fausse polémique et vraie manipulation» et relayé par le site français Mediapart d’Edwy Plenel, François Gèze reprend les mêmes ingrédients d’il y a vingt ans. Si dans les années 1990, les massacres contre les populations civiles étaient «commis par l’armée algérienne», désormais, les menaces contre l’écrivain Kamel Daoud sont une émanation du régime d’Alger, à travers un «agent» des services secrets algériens. Pour étayer sa thèse, François Gèze puise dans son placard moisi ; il se réfère aux mêmes sources, peinant à convaincre de nouvelles recrues depuis que son opération de désinformation a foiré et, surtout, depuis que les capitales occidentales ont changé de discours et de politique vis-à-vis du terrorisme. Le laudateur zélé du «qui tue qui», financé par le Makhzen et télécommandé par André Azoulay, l’omnipotent conseiller du roi marocain, tente une nouvelle recette : le «qui menace qui», un sous-produit du pathétique «qui tue qui». Dans son article publié sans signature dans Algeria Watch, François Gèze se focalise sur le passé d’Abdelfattah Hamadache, dont il retrace l’itinéraire dans une veine tentative d’expliquer au commun des mortels qu’il est un agent des services de renseignement algériens. En mal d’arguments concrets, l’auteur se mord la queue et revient à son point de départ faute d’avoir pu atteindre son objectif. «Des sources fiables ont confirmé à Algeria Watch que le prétendu imam salafiste est en réalité de longue date un agent du DRS (Département du renseignement et de la sécurité), la police politique secrète du régime algérien. Lors de la sale guerre des années 1990, l’agent "undercover" Abdelfattah Hamadache activait dans les rangs islamistes sous la fausse identité d’Abdelfattah Berriche, dit aussi Abou Souleïman», écrit François Gèze qui ressasse sa «sale guerre» et renvoie, désemparé, à ses mêmes «sources fiables», c’est-à-dire aux morts et enterrés Habib Souaïdia et Ahmed Chouchane. Triste parcours pour un éditeur «undercover» qui termine sa carrière dans les bras du trublion Ali Benhadj qu’il élève au rang d’annotateur dont il mesure le propos comme la métrique de la juste peine.
    Karim Bouali





    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #64
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    105
    Thanks
    73
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    153

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    bonsoir
    je me demande pourquoi les gens s'attaquent au monde arabo-musulman ?? c'est parce que en ce moment ,il est en faiblesse,ils veulent l'achever
    n'oubliez pas que la mondialisation,cad la colonisation souple;cad tous les peuples (et surtout les pauvres) ne trouveront aucun défenseur pour contrer les patrons et les multinationales,quand l’islam sera DOWN
    l'islam est le seul obstacle pour l'instant..
    à méditer

  6. #65
    Date d'inscription
    juillet 2013
    Localisation
    NAPOLI it
    Messages
    12 785
    Thanks
    1 863
    Total, Thanks 20 054 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    @ safir

    Je serais heureux et onorè si vraiment un jour cela se produis, je ne me suis jamais interessè au halal, mais je vais me renseigner sait on jamais.

    Pour les religions au second plan, absolument, pour obama certainement pas.
    J'aurais bien des choses a dire sur les guerres mondiales et autres, mais bon aujourdhuis c'est Noel, pas la naissance de tel ou tel prophete, je men fou, un jour de fete et de reves pour les enfants, de reunions familiales, alors pax, mais on en reparlera tu le sais bien.

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


    Mutant HD51 - GT Media V8UHD

  7. #66
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    3 346
    Thanks
    2
    Total, Thanks 9 596 fois
    Pouvoir de réputation
    154

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    salut rino

    merci rino

    laissons tomber la seconde guerre mondiale...

    souviens toi rino, l'année dernière, tu devais nous poster ta photo en père Noel.....te souviens tu ?.....de mémoire, ce n'était pas ton noël à toi, un grand garçon comme toi ne crois pas au père Noel

    mais c'était le Noel de ta petite fille mon ami..

    cette année, j'espère que tu va nous poster ''rino en père Noel''

    bien le bonjour à la famille et bisous à la petite

  8. #67
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    No man's land
    Messages
    5 065
    Thanks
    0
    Total, Thanks 9 803 fois
    Pouvoir de réputation
    157

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    Citation Envoyé par safir97 Voir le message
    salut rino

    merci rino

    laissons tomber la seconde guerre mondiale...

    souviens toi rino, l'année dernière, tu devais nous poster ta photo en père Noel.....te souviens tu ?.....de mémoire, ce n'était pas ton noël à toi, un grand garçon comme toi ne crois pas au père Noel

    mais c'était le Noel de ta petite fille mon ami..

    cette année, j'espère que tu va nous poster ''rino en père Noel''

    bien le bonjour à la famille et bisous à la petite
    Bisous aux petites et aux petits enfants.
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

  9. #68
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Au-delà de la Fatwa_Pour renouer avec une pensée complexe


    Menace de mort contre Kamel Daoud
    Au-delà de la Fatwa
    Pour renouer avec une pensée complexe

    Par Fayçal Sahbi
    «L'idée de vérité est la plus grande source d'erreur que l'on puisse envisager ; l'erreur fondamentale consiste à s'approprier le monopole de la vérité.»
    (Edgar Morin)
    Le buzz de la semaine, qui n’en finit pas d’enchaîner les passions, au point de ne parler que de cela, c’est cette tragique pièce dont les protagonistes principaux jouissaient encore il y a peu de temps d’un anonymat presque total auprès du grand public. L’un étant imam d’une mosquée qui n’existe pas et l’autre auteur de la chronique la plus lue en Algérie certes, mais rédigée en français, traduite nulle part, la réduisant de ce fait en un objet difficilement accessible au lecteur arabophone – majoritaire devions-nous le préciser. En cette année du quatrième mandant, du baril à soixante dollars et des contre-révolutions arabes, «l’affaire» Hamdache-Kamel Daoud est décidément l’affaire de l’an de grâce 2014. Soyons clair d’emblée, sans contournements sémantiques ni de guillemets dogmatiques : La «fatwa» de ce sinistre cheikh est condamnable, totalement et sans équivoque. Mais il paraît que cela ne serait pas suffisant. Envoyés Spéciaux Algériens, la page Facebook aux deux cent cinquante mille abonnés — c’est-à-dire plus que le lectorat de n’importe quel journal francophone en Algérie — par le biais d’un sondage improvisé en réponse à l’affaire Daoud-Hamdache, proposait deux projets, deux postures, deux positions aux Algériens que nous sommes face à cette affaire : laïcté ou islamisme.
    L’édition week-end du principal journal francophone en Algérie choisit tout naturellement de faire sa une sur cette affaire, mais choisit curieusement un angle assez étonnant : on y parle de «silence complice» de l’Etat après la «fatwa», alors que l’information principale est la fatwa elle-même. Cette une est symptomatique du système subversif de cette institution médiatique et de beaucoup de schèmes intellectuels dans le pays. Comme souvent, on choisit d'instrumentaliser les «affaires». Le ministre de la Communication a condamné clairement la fatwa, le ministre des Affaires religieuses a dénoncé l’appel au meurtre et la victime a déposé une plainte. Laissons maintenant la justice faire son travail même si l'on a parfois l'impression que des prières laïques implorent les dieux de l'absurde pour que cette justice ne fasse rien. Toutes les fatwas ne se valent pas. On peut se souvenir de la fatwa d'El Qaradawi condamnant El Kadhafi en 2011, saluée par les rédacteurs en chef de cette même édition et de Bernard Henry Levy dans son bloc-notes dans Le Point. Quand on est démocrate, droit-de-l'hommiste comme on l’aime à le rappeler, et à tout bout de champ, il paraît que l'on peut se passer du principe de la cohérence. Il faudra cesser de récupérer, d'instrumentaliser la mort des uns et les mises à mort des autres, si l’on veut que la critique demeure légitime.

    Les victimes collatérales de la «fatwa»

    Kamel Daoud, contrairement aux apparences, n’est pas la seule victime de cette «fatwa», l'autre victime de l'affaire et de la surenchère médiatique et dogmatique c'est le débat des idées autour de l'œuvre et de son auteur. Au nom d'une solidarité tyrannique et parfois hystérique — qui contraste avec le calme du premier concerné — des veilleurs de consciences interdisent aux gens de nuancer leurs propos et étouffent des opinions qui se distinguent de la bien-pensance. Contrairement à ce qu’avance SAS, dont le retour «céleste» était annoncée depuis des jours, on peut être à la fois solidaire de Kamel Daoud et en désaccord avec ses idées. On peut le préciser, le réclamer et ça n'enlève en rien au fait que l'en soit solidaire.
    C'est tout à l’honneur de ces solidaires et celui de l’auteur également. N'est-il pas absurde et dangereux de mettre dans le même sac un cheikh takfiriste et Rachid Boudjedra, dont le seul tort est d’avoir qualifié le roman, objet de la polémique, «d’acceptable» et de «moyen» ? N’a-t-on plus le droit de critiquer une œuvre sous prétexte que son auteur ait été lâchement attaqué ? Sa critique est frontale et même acerbe, mais ce serait mal connaître l’auteur de L’Escargot entêté d’attendre de lui le contraire. Pour beaucoup de «solidaires» exclusifs, soutenir Kamel Daoud va de pair désormais avec la détestation, voire la délégitimation de Rachid Boudjedra et Yasmina Khadra par la même occasion – pour une autre histoire — chose aussi absurde que stupide pour l’auteur de ces lignes, lui qui apprécie les trois et ne s’en cache pas.
    Cette affaire a mis sur le devant de la scène une nouvelle catégorie d’intellectuels. Leur logique est systémique et binaire. Quant à leur solidarité, elle est exclusive et expulsive. Dans un article de Abed Charef dans Le Quotidien d’Oran, on peut lire une description assez sévère mais réelle de cette gauche : «La gauche, en Algérie comme en Tunisie, est en fait une petite bourgeoisie urbaine, occidentalisée, qui n’a plus de rapports avec le peuple de gauche, les sans-dents. Une gauche-couscous qui aspire à devenir gauche-caviar, prête à composer avec le système Ben Ali du moment qu’il assurera sa sécurité et son confort, et limitera la répression aux pauvres, aux barbus et aux ruraux. Elle affiche encore un discours de gauche, mais elle a une pratique politique basée sur d’autres critères. Sa grille de lecture n’est plus dictée par le bon vieux clivage riches-pauvres, exploitants-exploités, capital-travail ; elle a comme repère central le conflit religieux-laïcs.»
    Beaucoup d’autres voix, dont la solidarité est pourtant sincère et totale avec Kamel Daoud, hésitent aujourd’hui à prendre la parole publiquement et s’abstiennent de nuancer leur opinion de peur qu’ils soient stigmatisés par la première catégorie. L’un d’eux dit à l’occasion que «l’intégrisme n’est pas que religieux, et un extrémisme peut en cacher un autre. Une catégorie d’intellectuels et de journalistes “démocrates” vous renient et vous censurent quand vous ne partagez par leur vision du monde». Le summum de la pensée simpliste est de lire beaucoup de représentants de cette catégorie «d’intellectuels» parler, d’une seule voix, comme s’ils sétaient passé le mot, de «la belle décantation» qu’ont permis les menaces contre Kamel Daoud.
    A la suite de cette dite «décantation» surgit une «élite» autoproclamée sans qu’il y ait une quelconque remise en question ni en cause, méprisant la «populace» et stigmatisant toutes les voix qui divergent.

    Au-delà de la solidarité
    Au-delà de la fatwa, cette «affaire» ne doit pas faire en sorte que la question palestinienne soit «culpabilisée» ou qu'elle soit un prétexte (encore un) pour s'attaquer à l'arabité ou les croyances des gens. Non, un «démocrate» ne répond pas à la haine par la haine. Non, un «démocrate» ne fait pas dans l'amalgame pour faire face à l'amalgame qui le touche. Contrairement à ce que l’on peut déceler dans le discours de certains de ces «démocrates», l'intégrisme n'a pas tué que Tahar Djaout, Mekbel et d'autres figures de gauche, il a fait 200 000 victimes : des communistes, des religieux, des prénoms sans noms et des noms sans causes. C'est au nom de tous ceux-là que nous devons être solidaires aujourd'hui. Le cheikh, s'improvisant attaché de presse, n'est pas à son premier coup d'essai, mais ce n'est que maintenant que l'on entend des voix le condamnant. Cette affaire impose une solidarité totale, certes, mais complète et sans exclusion, ni au nom d'un dogme encore moins à cause d'une langue. Ce pourquoi aujourd’hui l’auteur de ce texte est solidaire de Kamel Daoud. L’arabe bashing est devenu un sport olympique parmi ces cercles de démocrates. Faisant de l’amalgame entre islam, islamisme, arabe et arabisation – appelée parfois «arabêtisation» — une distraction ou peut-être un métier. L’arabe, tué par Camus et guillemeté par ces «démocrates», est désigné, après un procès hâtif et partial, comme un coupable idéal et la cause de tous les maux de la société et du pays. Savent-ils en quelle langue El Mâari clamait-il ses poèmes ? En quelle langue aimait Darwich ? Et en quelle langue militaient George Habache et Cheikh Imam ? Le risque est désormais de voir les uns et les autres se radicaliser, entraînant le débat en Algérie vers un clivage profond entre deux entités étanches.
    Des individus même peu convaincus des thèses d’une entité ou d’une autre, devront choisir, à un moment ou un autre, entre les deux camps. L'amalgame ambiant, généralisé et à double sens ; le débat politique et culturel étant devenus d’un simplisme affligeant, d’un manichéisme déplorable et surtout les logiques d’exclusion des uns et des autres, amèneront ces individus à trancher. Ce serait le triomphe de la pensée simpliste. Un ami qualifia l’affaire de roman surréaliste. Un roman qui a toutes ses chances de décrocher le Goncourt tant les ingrédients de la réussite médiatique y sont réunis. S'il est signé par un binôme, des milliers de nègres ont contribué et contribuent encore à sa rédaction. L'intrigue y est bonne. On déplore toutefois le manque flagrant de signes de ponctuation, de virgules, parce qu'on n'a pas le temps de souffler, mais surtout d'un point final, parce qu'à la longue ça fatigue. Vivement la fin, souffla cet ami, dans un soupire de lassitude. «C’est bientôt la coupe d’Afrique», répliqua une voix grave de l’autre côté de la porte.
    F. S.

    Nombre de lectures : 628
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  10. #69
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Localisation
    alger algerie
    Messages
    17 596
    Thanks
    80
    Total, Thanks 51 873 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    DES JEUNES SOUHAITENT BONNE ANNÉE À HAMADACHE

    Suite aux prises de position du pseudo-imam Hamadache contre Kamel Daoud et à ses déclarations ineptes concernant le réveillon qui serait haram, ces jeunes ont décidé de lui répondre, en musique, à l’occasion du passage à la nouvelle année ! Alors… bonne année Hamadache !

    Atlas HD100 et 200 V B118/134 F400/F401./GN2000HD PLUS v1.88
    TV Android Iris55'/.TV Condor 32"/ TV samsung 40' serie6/pc amd./ pc LG/tablette samsung GT./Condor obsolète
    Appli iptv :Pzefect player et Iptv extreme serveur magsat
    Abonnez vous à nos pages facebook et twitter



  11. #70
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    No man's land
    Messages
    5 065
    Thanks
    0
    Total, Thanks 9 803 fois
    Pouvoir de réputation
    157

    Re : fatwa contre Kamel Daoud

    Citation Envoyé par lako Voir le message
    DES JEUNES SOUHAITENT BONNE ANNÉE À HAMADACHE


    Suite aux prises de position du pseudo-imam Hamadache contre Kamel Daoud et à ses déclarations ineptes concernant le réveillon qui serait haram, ces jeunes ont décidé de lui répondre, en musique, à l’occasion du passage à la nouvelle année ! Alors… bonne année Hamadache !

    Ça ne m'étonnerai pas de les voir condamnés à mort pour tapage musical nocturne, joie de vivre et les haram intempestifs.
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

Page 7 sur 8 PremièrePremière ... 5678 DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •