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    Canal+ : Michel Denisot évincé de la grille de rentrée

    Le contrat de l'animateur et producteur arrive à terme en juin.


    Vincent Bolloré tourne définitivement la page du Canal historique. Michel Denisot, qui a traversé toute l'histoire de la chaîne et ses différentes directions, ne figurera pas dans la grille des programmes de rentrée, présentée la semaine prochaine à la presse. Selon nos informations, celui qui incarnait encore cette saison "Conversations secrètes" et une quotidienne pendant le festival de Cannes, n'est pas reconduit. Son contrat de trois ans, signé après la fin du "Grand Journal", arrive à terme à la fin du mois. La chaîne, contactée par puremedias.com, ne commente pas notre information. En fin de semaine, le sort de Michel Denisot et de son avenir sur le chaîne devrait être acté.
    Michel Denisot, 71 ans, est arrivé sur Canal+ dès sa création, en 1984. Il y a présenté de nombreuses émissions comme "Télés Dimanche", "Mon Zénith à moi", "La Grande Famille" ou encore "Le Journal du Cinéma". A Canal, Michel Denisot a fait à peu près tous les métiers, directeur des sports en 1998, directeur général délégué début 2011, directeur des chaînes thématiques, directeur artistique de certaines cérémonies ou encore président de la chaîne iTELE.

    9 ans au "Grand Journal"

    Michel Denisot a abandonné toutes ces fonctions en 2004 pour prendre les commandes et la co-production du "Grand Journal", la nouvelle émission d'access de la chaîne. Peu à peu, au cours de neuf ans de présentation, il va porter la case à des niveaux d'audience jamais atteints par Canal+ à cette heure. Pendant la campagne présidentielle 2007, "Le Grand Journal" réunit certains soirs près de 2 millions de téléspectateurs, soit entre 8 et 10% du public. Du jamais-vu... De nombreux talents seront révélés par l'émission, comme Yann Barthès, Louise Bourgoin, Omar et Fred ou encore Charlotte Le Bon. Mais face à l'érosion des audiences, Canal+ décide de confier l'émission à Antoine de Caunes en 2013, qui va l'animer pendant deux ans, avant d'être remplacé par Maïtena Biraben cette saison.
    En parallèle, Michel Denisot est directeur de la rédaction de Vanity Fair depuis 2012. Selon La Lettre de L'Expansion, il va devenir conseiller d'Arnaud Lagardère, qu'il a reçu il y a quelques mois dans "Conversations Secrètes". Michel Denisot avait obtenu l'accord de François Hollande et Nicolas Sarkozy pour participer au programme. Ces derniers jours, il a tenté de proposer ce format à d'autres chaînes dont France Télévisions, sans succès. Ce départ forcé s'ajoute à la longue liste des visages historiques qui ont choisi de quitter le navire ou ont été poussés vers la sortie : Yann Barthès, Maïtena Biraben, Ali Baddou, Grégoire Margotton ou encore Bruce Toussaint.
    "Quand on est malade, il faut soigner"

    Ces derniers mois, Michel Denisot a toujours tenu un discours mesuré quand il était interrogé sur la nouvelle stratégie de Vincent Bolloré pour Vivendi. Le 8 mai dernier sur RTL, il estimait "légitime" que la nouvelle direction du groupe se pose des questions sur la rentabilité de la chaîne cryptée. "Le modèle économique de Canal+ est le même depuis 1984. La chaîne avait vingt ans d'avance quand elle a été créée, maintenant elle a un peu de retard. Sur le cinéma comme sur le sport, la chaîne a perdu des monopoles et l'abonnement est cher pour beaucoup de gens. Quand on est malade, il faut soigner", estimait-il, ne voulant juger Vincent Bolloré que sur "ses résultats".
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    Vincent Bolloré au Sénat : "Vous allez être surpris par la remontée du nombre d'abonnés à Canal"

    Ce matin, le président du directoire de Vivendi était auditionné au Sénat.



    Quelle stratégie pour Vivendi et ses filiales, dont Canal+ ? Ce matin, à partir de 9h30, la Commission de la Culture, de l'éducation et de la communication du Sénat auditionne, en salle Médicis, Vincent Bolloré. Un rendez-vous manqué à plusieurs reprises. Mais à l'heure où iTELE et Canal+ traversent une crise sans précédent, ses réponses sont très attendues, notamment par les salariés du groupe. Suivez notre direct. L'audition est diffusée en streaming sur le site du Sénat.
    09h32. Vincent Bolloré est arrivé sur place. Il est accompagné d'Arnaud de Puyfontaine, président du directoire, de Maxime Saada et de Jean-Christophe Thiery, de Canal+.

    09h40. Catherine Morin-Desailly, Présidente de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, rappelle les obligations de Canal+ et de sa convention avec le CSA.
    09h42. "Nous sommes très attachés à la liberté de l'information, à l'indépendance de la création, comment voyez-vous votre rôle ? Nul ne conteste les prérogatives de l'actionnaire mais certains observateurs ont pu avoir le sentiment que vous agissiez en tant que directeur des programmes et directeur de l'information", lance Mme Morin-Desailly.
    09h43. Vincent Bolloré prend la parle et rappelle son parcours et celui de son groupe, avant Canal+ et Vivendi.
    "Je ne suis pas la cause des problèmes à Canal, mais leur conséquence, et peut-être leur solution"

    09h47. "A côté de la culture américaine et asiatique, la culture européenne a une place à prendre dans le monde (...) C'est ce pari que nous avons fait. Il n'y a pas en France un groupe qui avait envie de devenir le champion de cette culture dans le monde".
    09h48. "Mon travail a été de nommer une équipe et de fixer un cap".
    09h50. "L'histoire de Canal+ laisse à penser que quand je suis arrivé à Canal+, les problèmes ont commencé. Je ne suis pas la cause, mais leur conséquence, et peut-être leur solution". Vincent Bolloré rappelle "les mauvais chiffres" de Canal+ en France. "C'est assez risible", de voir certaines personnes contester ces pertes, estime Bolloré. "Vivendi était obligé d'intervenir rapidement", explique-t-il. Ces "pertes", engagent "des besoins en cash de Vivendi pour couvrir ces pertes".
    09h55. Vincent Bolloré rappelle qu'il y a eu "zéro plan social", "Nous avons juste changé les dirigeants, dans des conditions extrêmement confortables", explique-t-il. "Je comprends l'émotion mais je ne peux malheureusement pas laisser passer la situation", précise-t-il.
    "Je ne suis là que pour prendre les coups, je tire la foudre sur moi"

    09h57. "Je ne suis là que pour prendre les coups, je tire la foudre sur moi, mais je dois assurer une continuité dans ce plan". Vincent Bolloré rappelle que l'essentiel de l'actionnariat de Vivendi est anglo-saxon. "Les grands actionnaires sont des groupes qui n'ont aucune envie d'aller mettre 400 millions par an" pour Canal+. "Il était nécessaire de faire cette diète, elle va porter ces fruits. Canal était arrivé au bout de son modèle", explique-t-il.10
    10h00 "Nous finançons 500 millions par an pour le cinéma, nous produisons 200 films par an", précise Vincent Bolloré . "Nous allons poursuivre le développement dans le cinéma et même l'accentuer".
    10h09. "J'ai la joie ou la tristesse de vous dire que je pense que Canal est redressé. Le cap qui est suivi, quand je vois les équipes qui travaillent ensemble, je pense que sous la terre, les observateurs extérieurs de le voient pas, les choses vont pousser à un moment. Les gens se sont inquiétés trop tard. Les résultats seront assez visibles rapidement".
    "Nos abonnés à Cannes ont trouvé que c'était plutôt mieux que les autres années"

    10h17. "On a réduit les habitudes, les trains de vie. Nos abonnés à Cannes ont trouvé que c'était plutôt mieux que les autres années (...) Le documentaire sur le Crédit Mutuel, je ne l'ai jamais vu. Et les histoires sur le publireportages... Je n'ai pas le pouvoir physique ou moral d'aller supprimer quoi que ce soit, tout cela, ce sont des blagues ! Je n'ai pas le pouvoir d'aller en régie".
    10h21. Vincent Bolloré ne semble pas convaincu par la stratégie de convergence entre "les tuyaux" et les contenus mis en oeuvre par Patrick Drahi à SFR. "En tant qu'actionnaire de référence, je pense qu'il n'est pas souhaitable de faire le téléphone et les contenus. Je pense que c'est très difficile et très coûteux et que c'est plus simple de faire ce qu'on fait nous".
    10h25. Vincent Bolloré passe la parole à Maxime Saada, DG de Canal+ et patron de Dailymotion. "Il n'y a jamais eu la moindre intervention de Jean-Christophe (Thiery, président du directoire de Canal+, ndlr) ou Vincent sur un programme de la galaxie Canal+", affirme le cadre du groupe. "Je m'étonne qu'on questionne la liberté éditoriale de Canal. C'est un élément clé pour nos abonnés", affirme Maxime Saada, citant les émissions satiriques de Canal+, de "Groland" aux "Guignols".
    "Le Crédit Mutuel n'est pas particulièrement lié avec Vivendi ou le groupe Bolloré"

    10h33. Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, prend la parole. "Il est essentiel pour Vivendi de créer un effet de taille", estime-t-il, rappelant l'émergence de géants mondiaux des contenus comme Netflix ces dernières années. "Nous pensons qu'il vaut mieux être excellent dans les contenus et avoir des partenariats privilégiés dans les télécoms plutôt que de faire les deux métiers", explique-t-il. "Vivendi est un groupe de contenus".
    10h43. "Les faits sont là. Il y a un reportage validé sur le Crédit Mutuel et il est déprogrammé", estime le sénateur David Assouline, qui interroge les cadres de Vivendi sur le financement du cinéma français par Canal+ et ses éventuelles évolutions. "C'est grave comme accusation", lance David Assouline concernant les propos de Vincent Bolloré sur le reportage de "Complément d'enquête". Et d'évoquer les suppressions de postes à d'iTELE : "C'est la destruction d'une rédaction" s'inquiète le sénateur. "Je mets tout sur la table", résume David Assouline.
    10h49. Vincent Bolloré répond à la "charge étonnante" de David Assouline. "Personne du groupe Bolloré n'a été sur ces plantations y travailler", explique-t-il à propos de l'affaire "Complément d'enquête". "Le procès dira ce qu'il en est". "Le Crédit Mutuel n'est pas particulièrement lié avec Vivendi ou le groupe Bolloré".
    "Aucune consigne n'a été donnée aux journalistes d'ITELE pour faire des publi-reportages"

    10h55. Maxime Saada prend la parole. "France télévision a diffusé le doc sur le Crédit Mutuel parce qu'on l'a autorisé à le faire", souligne-t-il. Sur iTELE, il précise : "Aucune consigne n'a été donnée aux journalistes d'ITELE pour faire des publi-reportages. Ca n'a aucun sens !". "Il n'y a pas de destruction de la rédaction", corrige aussi le DG de Canal, rappelant qu'il n'y a pas de licenciements prévus mais juste le non-renouvellement de CDDU.
    11h00. "Il y a un avenir pour iTELE au sein du groupe Canal+", réaffirme Jean-Christophe Thiery. "Sur les CDDU, on se plie aux demandes de l'inspection du travail", précise-t-il.
    11h05. "Notre groupe doit soutenir l'exception culturelle et même l'exporter", estime Vincent Bolloré.
    11h17. "Arnaud de Puyfontaine ne pense qu'à entrer dans le livre et je l'appuierai dans sa démarche", annonce Vincent Bolloré. "Il y aura des nouveaux talents et des cases réservées aux nouveaux talents", ajoute-t-il à propos des grilles des chaînes de télé du groupe "qui ne sont pas encore arrêtées"'. "Vivendi, c'est le cumul de la culture et de la réussite économique. Nous ne demandons pas votre aide. On aimerait juste ne pas être tout le temps attaqué", lance l'industriel aux sénateurs. "Je répond les yeux dans les yeux. Ce sont des prétextes pour ne pas faire la diète", estime-t-il à propos des accusations de censure.
    "Vous allez être surpris par la remontée du nombre d'abonnés à Canal"

    11h29. "Les abonnés, c'est 1,5 milliard de recettes. Le clair c'est 60 millions d'euros de recettes. Ce n'est même pas 5% des recettes totales. Si vous faites du clair, vous perdrez des abonnés. La vitrine du clair, c'est des blagues !", estime Vincent Bolloré."On n'a jamais réussi à montrer que les émissions en clair se traduisaient par des abonnements supplémentaires. Ca crée de la notoriété mais ça ne motive pas l'abonnement" selon Maxime Saada. "Il n'y a pas un groupe de télévision payante qui fait du clair. Quand on est les seuls à faire un truc, il faudrait peut-être s'interroger", tranche le tycoon breton.
    11h35. "Je suis là pour augmenter le nombre d'abonnés. Pour la première fois depuis longtemps, le nombre d'abonnés a augmenté en juin par rapport à juin de l'année dernière", selon Vincent Bolloré. "Sur Canal, il va y avoir des tas d'animateurs qui vont arriver". "Vous allez être surpris par la remontée du nombre d'abonnés à Canal", annonce-t-il.
    11h42. A propos du deal avorté avec beIN : "Je ne suis pas responsable des injonctions décidées avant mon arrivée", explique Vincent Bolloré. "Avec la volatilité des droits, on ne sait pas à quoi on doit d'abonner. L'idée, c'était d'avoir une vitrine". "On devra faire plus de diète que prévu, on n'avait pas de plan B". Il réaffirme que "sur les 8.000 personnes, il y en a peut-être 200 qui ne sont pas contentes chez Canal".
    11h56. Fin de l'audition. Merci pour votre fidélité.


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    Sauve qui peut à Canal+

    Entre les économies à tous les étages et les craintes sur la ligne éditoriale, les départs d'animateurs emblématiques ajoutent à la morosité au sein de la chaîne cryptée.




    Où va Canal + ? La question est sur toutes les lèvres. Jeudi, Vincent Bolloré, président des conseils de surveillance de Vivendi et du groupe Canal +, a eu beau tenter de rassurer lors de son audition au Sénat, l'inquiétude reste de mise en interne. Fin avril, l'industriel breton ne menaçait-il pas de vendre des chaînes si les pertes financières perduraient ? Autre discours ce mercredi : « Canal est redressé », a-t-il affirmé, évoquant une situation « grave » mais une hausse « du nombre d'abonnés ce mois-ci », alors que la chaîne cryptée en a perdu « près de 500 000 depuis fin 2012 ».

    « On ne peut pas se projeter dans l'avenir. L'ambiance est délétère », lâche un journaliste maison. Entre la mainmise du grand patron, les économies à tous les étages et les craintes sur la ligne éditoriale, les départs d'animateurs emblématiques ajoutent à la morosité. Après Yann Barthès, Bruce Toussaint, Grégoire Margotton, Maïtena Biraben, Ali Baddou, le nom de Daphné Roulier comme partante à son tour a circulé, vite démenti. « On demande à certains animateurs des réductions de salaire de 20 à 30 % et aux prestataires de baisser leur facture de 20 % », indique un salarié qui s'interroge : « Les gens partent mais quelle est la capacité de la direction à faire venir de nouveaux talents ? C'est l'âme de la chaîne qu'on est en train de perdre. »


    iTélé va perdre 50 CDD


    Le dernier comité d'entreprise, mardi, n'a pas davantage rassuré. La direction a confirmé la suppression du « Zapping » durant l'été, pour la première fois, et des journaux sur Canal + en septembre, ceux de D 8 étant réduits au « tout en images ». Le magazine « Spécial investigation » et « les Guignols » risquent de ne pas revenir à la rentrée. « Le Grand Journal », lui, pourrait être en partie en clair et en crypté tandis que les commandes de documentaires sont suspendues. Quant à « la Nouvelle Edition », elle pourrait basculer sur D 8 comme « Salut les Terriens ! ». « Les émissions de divertissement n'intéressent pas Bolloré, l'information et l'investigation encore moins. Il ne parle que de cinéma, de musique, de jeux vidéo », remarque un cadre.

    En pleine tourmente, les journalistes d'iTélé, qui viennent de voter une motion de défiance, perdront 50 CDD. « Or, sans eux, on ne peut pas faire tourner la chaîne », insiste-t-on en interne, où l'arrivée de Jean-Marc Morandini fin août surprend aussi.




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    RIP "Le Petit Journal", RIP Canal+









    "Le Petit Journal" fait ses adieux à Canal+ ce soir.

    PJ-5, PJ-4, PJ-3... Le compte à rebours s'égrène depuis quelques jours au générique du "Petit Journal" comme le début d'une fin. Celle d'une émission. Mais surtout d'une chaîne. L'enterrement du clair de Canal+. Ce soir, Yann Barthès présente son dernier numéro sur le canal 4. Avec la fin de cette pastille devenue programme à part entière en 2011, et l'asile politique et cathodique de son producteur et de son animateur dans le groupe TF1, c'est l'enterrement d'une certaine façon de fabriquer la télévision. Ultra-produite, caustique, intelligente, irrévérencieuse, drôle, impertinente. Et jolie à regarder : Canal+, aidée par ses moyens financiers délirants, savait mieux que les autres mettre en images des émissions qui ont inspiré tout le PAF."Le Petit Journal" aura marqué l'histoire récente de la chaîne comme d'autres émissions avant lui, "Nulle part ailleurs", "Les Nuls", "Le Grand Journal", "Télés Dimanche", "TV+", "Dimanche+"... A mettre à son crédit ces dernières années, des trouvailles formidables comme "Catherine et Liliane", des talents révélés - Salhia Brakhlia, Eric et Quentin, Martin Weill..., des coups - Les "No-Go Zones" de Fox News, des scoops. Et bien sûr un décryptage acéré de la communication politique qui a poussé beaucoup d'élus à se moquer un peu moins de nous. LPJ, on le dit peu, était aussi une émission humaniste, toujours prête à défendre les minorités ou à mettre un coup de projecteur sur celles et ceux oubliés par les médias traditionnels. "Le Petit Journal" a aussi été critiqué toutes ces années, quelques montages tendancieux et son côté donneur de leçons ont aussi parfois crispé les téléspectateurs.
    Une mort lente et douloureuse

    L'émission n'était pas le seul marqueur fort de l'identité de Canal+. Mais Vincent Bolloré s'est rigoureusement employé à les flinguer un par un cette saison : "Les Guignols", "Le Grand Journal", l'investigation ou encore "Le Zapping" qui ne se relèvera sans doute pas de sa trève estivale. La mort de Canal+ aura été lente et douloureuse. Sa convalescence risque de durer plusieurs saisons mais ne l'oublions pas, la chaîne a survécu à toutes les crises.En septembre, avec des plages en clair réduites à plus grand chose, Canal sortira du radar médiatique et des emmerdes politiques. Ses animateurs stars virés ou rapatriés sur D8, plus personne ne s'intéressera à elle. Ca arrange bien l'industriel breton qui, depuis sa reprise en main du groupe il y a tout juste un an, s'est payé une polémique à chacune de ses décisions. Après avoir accusé de tous les maux la précédente direction, il n'échappera pas en janvier prochain à son premier bilan. Ce sera la saison 2 de Canal+ sauce Bolloré. Et cette fois, le Canal historique risque de bien se marrer !

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