Canal+/Canalsat par sat : devenez beta-testeur de la prochaine interface du Cube
Canal+ invite ses "abonnés satellite" a rejoindre un groupe de testeurs invités à participer à l'élaboration de la nouvelle interface du "+LE CUBE HD WIFI".Cette nouvelle interface devrait être celle qui sera disponible dans la prochaine version du CUBE compatible Ultra HD, dont la sortie est prévu pour 2016.Les intéressés devront faire vite : Canal+ ne retiendra que 500 candidats et sélectionnera 200 d'entre eux.Les abonnés "Carte seule" ne sont pas invités à rejoindre ce beta-test. Seuls les abonnés remplissant les conditions suivantes pourront s'inscrire :
- Etre en possession d'un décodeur satellite + Le Cube HD WIFI (avec une carte 018***).
- Avoir un compte Espace Client ainsi qu'un pseudo sur la Communauté d’Entraide Canal.
Si vous remplissez ces conditions et que vous souhaitez participer, inscrivez-vous en cliquant sur ce lienhttp://www.telesatellite.com/images/tmpl/px.gif.
Nouvelle numérotation Canalsat du 22 septembre 2015 : ce qui change
Nouvelle numérotation Canalsat du 22 septembre 2015 : ce qui change
Plus de 60 chaînes et services changent de numéro de canal le 22 septembre 2015. Par ailleurs, Eurosport sera renommée Eurosport 1.
A LA UNE : 18 passe en 8
myTF1 : 274 passe en 293
6PLAY M6 : 275 passe en 294
CANALPLAY SVOD : 272 passe en 291
CANALPLAY VOD : 274 passe en 292
ACTION : 35 passe en 33
MANGAS : 52 passe en 51
AB1 : 53 passe en 52
AB MOTEURS : 144 passe en 136
RTL9 : 57 passe en 56
MCS BIEN ETRE : 78 passe en 73
MA CHAINE SPORT : 126 passe en 123
MCS EXTREME : 127 passe en 124
TV BREIZH : 54 passe en 53
EUROSPORT 2 : 125 passe en 122
MYTF1 : 274 passe en 293
EXTREME SPORTS CHANNEL : 142 passe en 135
KOMBAT SPORT : 128 passe en 125
MOTORS TV : 131 passe en 126
OM TV : 132 passe en 127
OL TV : 133 passe en 128
ONZEO : 134 passe en 129
GIRONDINS TV : 135 passe en 130
EQUIDIA LIVE : 129 passe en 131
EQUIDIA LIFE : 130 passe en 132
SPORT 365 : 124 passe en 133
beIN SPORTS 1 : 138 passe en 137
beIN SPORTS 2 : 139 passe en 138
beIN SPORTS 3 : 140 passe en 139
beIN SPORTS MAX 4 : 281 passe en 264
beIN SPORTS MAX 5 : 282 passe en 265
beIN SPORTS MAX 6 : 283 passe en 266
beIN SPORTS MAX 7 : 284 passe en 267
beIN SPORTS MAX 8 : 285 passe en 268
beIN SPORTS MAX 9 : 286 passe en 269
beIN SPORTS MAX : 10 287 passe en 270
OCS MAX : 28 passe en 26
OCS CITY : 29 passe en 27
OCS CHOC : 30 passe en 28
OCS GEANTS : 31 passe en 29
TCM CINEMA : 26 passe en 31
JUNE : 46 passe en 45
MCM : 49 passe en 48
NON STOP PEOPLE : 47 passe en 46
TEVA : 55 passe en 54
PARIS PREMIERE : 56 passe en 55
M6 BOUTIQUE & CO : 200 (dans la thématique “Style de Vie”) passe en 78
6PLAY M6 : 275 passe en 294
DISNEY CINEMA : 36 passe en 30
PARAMOUNT CHANNEL : 27 passe en 32
GAME ONE : 51 passe en 49
MTV : 45 passe en 44
COMEDIE+ : 42 passe en 40
INFOSPORT+ : 122 passe en 120
GOLF+ : 141 passe en 134
CAMPAGNES TV : 79 passe en 76
SYFY 43 : passe en 42
E! 48 : passe en 47
SERIE CLUB : 44 passe en 43
NOLLYWOOD TV : 39 passe en 200
L'EQUIPE 21 : 145 passe en 140
La thématique « Téléachat » en 200 est supprimée au profit de la thématique « Style de Vie » qui intègre M6 Boutique en canal 78 au côté d’une nouvelle chaine de télé-achat, QVC, en canal 77
Nouvelle formule des Guignols de l’info : PPD au placard !
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Les marionnettes de Canal + reviendront bien sur Canal + fin septembre ou début octobre (plus tard que prévu) mais sous une forme renouvelée. Fini le plateau du faux JT et… adieu PPD, qui perd son statut de présentateur vedette du show. Il ne sera plus qu’un personnage épisodique, parmi d’autres.
Info Télé 2 semaines. Atchao bonsoir ! Vous n’entendrez plus ce célèbre gimmick des Guignols de l’info sur Canal+. Du moins dans la bouche de PPD, le double en latex du journaliste Patrick Poivre d’Arvor.
Après les remous du printemps dernier, qui ont conduit au départ des auteurs historiques et au passage du programme en crypté, le nouveau positionnement des Guignols de l’info se dessine peu à peu.
La nouvelle formule sera davantage tournée vers l’international et traitera moins des sujets franco-français. Le ton y sera aussi sans doute moins corrosif, du moins sur les sujets politiques qui seront éclipsés. « Les auteurs ont eu comme consigne de chercher leur inspiration dans l’actualité d’un Top 100 de personnalités mondiales les plus en vue sur les réseaux sociaux« , nous explique-t-on en coulisses.
Symptomatique de ce virage, la marionnette de PPD va descendre de son piédestal. Si elle ne disparaîtra pas complètement, elle sera toutefois reléguée au second plan. Au-delà de la portée symbolique de la décision, la raison est aussi technique : la nouvelle formule a en effet choisi de tourner le dos à la formule du faux JT, qui servait de fil conducteur au programme humoristique, pour avoir comme nouveau décor une salle de rédaction. En effet, désormais programmé à 20h50, l’émission ne fera plus concurrence aux JT des chaînes historiques. Logique, dans ces conditions, que son présentateur emblématique soit le premier à en faire les frais.
Canal+ : Maïtena Biraben a droit à une communicante de crise !
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Choisie cet été par Vincent Bolloré pour reprendre la barre du Grand journal, Maïtena Biraben fera ses grands débuts, ce lundi 7 septembre, à 18h50 sur Canal+ (*). Sur fond de polémiques autour de la chaîne cryptée, c’est une experte de la communication qui a peaufiné son plan com’ de rentrée : Anne Hommel, femme d’influence connue pour avoir travaillé sur les dossiers sensibles de DSK et de Jérôme Cahuzac.
En 2014, Le supplément de Canal+, alors présenté par Maïtena Biraben, brossait le portrait d’Anne Hommel, communicante de choc qui avait fait parler d’elle pour avoir “géré” DSK pendant l’affaire du Sofitel et Jérôme Cahuzac empêtré dans ses mensonges fiscaux.
Difficile d’imaginer qu’un an plus tard, ce serait sur le cas personnel de la présentatrice de Canal+ que se pencherait la “spin doctor” préférée des décideurs.
Maïtena Biraben n’a pourtant rien d’une “paria médiatique”. Auréolée du succès du Supplément et d’une bonne cote de sympathie, la présentatrice a toute légitimité pour reprendre l’émission vitrine de Canal +.
Au sein de la nouvelle direction de Canal + – une chaîne en pleine recomposition depuis l’arrivée aux commandes de l’industriel Vincent Bolloré, qui a lui lui-même imposé Maïtena Biraben à la place d’Antoine De Caunes -, le sujet a en tout cas été jugé assez sensible pour solliciter cette spécialiste du déminage médiatique.
Anne Hommel a longtemps travaillé pour l’agence Euro RSCG, dirigée par Stéphane Fouks, proche de Dominique Strauss-Kahn. Après l’affaire du Sofitel, elle a créé sa propre agence, Majorelle et reste proche de plusieurs personnalités du monde politique et des affaires.
* Pour sa première au Grand journal de Canal+, lundi 7 septembre, Maïtena Biraben recevra Manuel Valls.
Vincent Bolloré a-t-il censuré un doc sur Canal+ ? Le réalisateur donne sa version
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Vincent Bolloré a-t-il censuré un doc sur Canal+ ? Le réalisateur donne sa version
Info Télé 2 Semaines. Selon Mediapart, le nouvel homme fort de Canal + aurait fait déprogrammer d’un coup de fil une enquête sur l’évasion fiscale qui devait être diffusée dans Spécial Investigation. Il y était question du Crédit Mutuel, une banque dont l’industriel breton est un proche. Nicolas Vescovacci, l’un des auteurs de ce documentaire, accrédite la thèse de la censure. Ses explications.
Evasion fiscale, une affaire française. C’est le titre d’une enquête qui aurait dû être diffusée le 18 mai dernier dans Spécial Investigation, sur Canal+. Et qui fait aujourd’hui parler, non pas pour ses révélations, mais pour les conditions dans lesquelles elle a été déprogrammée.
Dans ce documentaire, il était question d’évasion fiscale, donc, et plus précisément des techniques qu’auraient déployé certains opérateurs bancaires, dont le Crédit Mutuel.
Selon le site Mediapart, par ailleurs coproducteur avec la société KM de cette enquête brûlante, Vincent Bolloré serait directement intervenu pour empêcher sa diffusion. Le président de Vivendi, dont Canal+ est une filiale, aurait appelé Rodolphe Belmer, alors directeur général de la chaîne, pour imposer cette décision au nom de son amitié avec Michel Lucas, le patron du Crédit Mutuel.
Une version que reprend à son compte le journaliste Nicolas Vescovacci, l’un des réalisateurs du documentaire, que nous avons joint. Voici ses explications.
Etait-il vraiment acté que Canal+ diffuse ce documentaire traitant de l’évasion fiscale ?
Oui. Un soir de diffusion avait même été décidé : le 18 mai. Au préalable, les responsables éditoriaux de Spécial investigation, comme c’est l’usage, avaient visionné à plusieurs reprises le documentaire. Nous avions procédé à quelques modifications et la version finale a été le validée entre le 10 et le 15 mai, tout le monde s’en déclarant ravi, les responsables de l’émission, le service juridique de la chaîne, la communication.
Que s’est-il alors passé ?
Plus rien. Le silence total, aucune explication. Avant d’apprendre au final, et de façon indirecte, que le documentaire ne serait pas diffusé. Ces infos, c’est notre producteur Renaud Le Van Kim (alors patron de KM, ndlr) qui a réussi à les avoir, en direct, auprès de la direction de Canal +. Notre film était retiré de la programmation. Il faudrait aujourd’hui que Canal + et l’équipe de Spécial investigation s’expriment sur le sujet, mais ils restent bien silencieux (en effet, pour le moment Canal+ ne s’est pas exprimé sur l’affaire, ndlr). Avec Mediapart, nous avions l’intention de communiquer autour de ce cas de censure à la rentrée plutôt qu’en plein mois de juillet, mais l’évocation prématurée de l’affaire dans la presse a décidé Mediapart d’en parler de façon détaillée sans plus attendre.
Quelle lecture en faites-vous ? Est-ce vraiment un cas de censure caractérisé de la part de Vincent Bolloré ?
Ce qui me semble sûr, c’est que la direction de l’époque, à savoir Rodolphe Belmer et Maxime Saada, ont validé la censure, c’est-à-dire l’ordre de déprogrammer ce documentaire. L’ordre venait-il de Vincent Bolloré ? Son côté interventionniste permet légitimement de le supposer… Je pense que Michel Lucas a pu passer un coup de fil à son ami Vincent Bolloré. C’est ma lecture. Je n’en ai pas la preuve. Mediapart, en tout cas, l’affirme. Je fais ce travail depuis depuis une quinzaine d’années. Des sujets rabotés, j’en ai vu plusieurs, mais des censures aussi radicales, je n’en ai jamais connu. J’estime que c’est grave. On empêche les téléspectateurs d’avoir accès à une information.
Ce documentaire sera-t-il un jour diffusé ?
Oui. Nous sommes entrés en contact avec d’autres diffuseurs possibles. Les responsables du magazine Pièces à conviction ont visionné la version de Canal +. Ils ont aimé le film, qui devrait être diffusé à l’automne sur France 3, dans une version légèrement “reboutiquée” pour la case.
Cette affaire implique plusieurs des protagonistes impliqués dans la crise récente à Canal + autour du sort des Guignols de l’Info et du Grand Journal : Vincent Bolloré, Rodolphe Belmer et Renaud Le Van Kim, le patron de KM, ces deux derniers ayant depuis été évincés. Pensez-vous qu’il y ait un lien ?
Je ne pense pas vraiment que ce soit un hasard. Tout cela est arrivé au moment où Renaud Le Van Kim a subi d’énormes pressions de la part de Canal+. Vous en connaissez le résultat. Sa nouvelle formule du Grand Journal, qui devait arriver à la rentrée après avoir été validée par Rodolphe Belmer, a été retoquée par Vincent Bolloré. Elle devait comporter de l’enquête et de l’investigation. Une cellule de journalistes, dont je faisais partie, avait même été montée. Vincent Bolloré a tranché pour une autre ligne éditoriale, plus portée sur l’entertainment…
“Le grand journal” : la saison de trop ?
Maïtena Biraben tape fort en invitant ce lundi soir le Premier ministre Manuel Valls, pour sa première du “Grand journal”. Mais la nouvelle formule, réalisée dans l'urgence et dans la douleur, et privée des “Guignols”, a peu de chance de doper l'audience.
Le grand journal fait sa rentrée avec une semaine de retard, lundi 7 septembre. En perte de vitesse depuis des années, le talk-show est coutumier des liftings saisonniers, mais jamais l'accouchement n'aura été si difficile. L'émission a dû être repensée de A à Z dans la précipitation la plus totale. A l'origine de ce chamboule-tout estival, la prise en main de Canal+ par Vincent Bolloré, actionnaire de Vivendi (propriétaire de la chaîne). Dans un même mouvement, l'industriel a éjecté le patron de Canal+, Rodolphe Belmer, relégué les Guignols en crypté après en avoir remercié les auteurs et retiré Le grand journal des mains de son producteur historique, KM. C'est Flab, une filiale maison, qui a hérité du cadeau empoisonné avec mission de (re)créer l'un des shows d'access prime-time les plus attendus en cinq petites semaines. Une gageure telle que même le producteur du florissant Petit journal, Laurent Bon, a refusé de reprendre le flambeau...
Une machine usée
Difficile de lui donner tort, car Le grand journal est une grosse machine usée périodiquement remise en question et menacée par les audiences grimpantes de Touche pas à mon poste !, sur D8, ou de C à vous, sur France 5. A la rentrée 2013, c'est Antoine de Caunes qui avait été préféré à la mordante Maïtena Biraben pour tenter de ressusciter le fameux « esprit Canal » dissous depuis un bon moment dans un format hyper calibré et la lourdeur du cérémonial promotionnel. Il avait alors été *jugé plus fédérateur et en osmose avec les abonnés de la chaîne. Quasi providentiel. En deux saisons à la présentation, la personnalité « consensuelle » de Caunes n'a pourtant pas réussi à donner un nouveau souffle à l'émission, ringardisée par les pitreries d'Hanouna et un Petit journal autrement plus rafraîchissant et novateur. Résultat, après un départ honorable, les audiences ont de nouveau fait profil bas.
Les équipes de KM étaient tellement conscientes de l'urgence de se réinventer qu'elles avaient planché entre juin et juillet sur un projet ambitieux destiné à renouveler Le grand journal en profondeur. « Rodolphe Belmer voulait faire évoluer l'offre avec une émission plus informative, une vraie rédaction de journalistes d'investigation, se souvient-on chez Canal+. KM prévoyait une scène beaucoup plus grande pour le côté show événementiel. Ils voulaient faire du plateau un lieu de rencontres entre personnalités, comme ça avait été le cas entre Madonna et Luz en mars dernier. Et surtout produire des infos maison, sortir des révélations qui auraient été débattues en plateau avec des invités clés. L'idée, c'était de se différencier du modèle vieillissant du talk, où des éditorialistes donnent leur avis sur tout. » Le projet avait été accueilli avec enthousiasme par la direction de l'époque. Une dizaine de journalistes enquêteurs avaient même été recrutés. Mais Vincent Bolloré en a décidé autrement.
Un démarrage sur les chapeaux de roues
Sur la soixantaine de personnes — journalistes, techniciens, intermittents — qui travaillaient sur cette nouvelle mouture du talk-show, seules quelques-unes ont été intégrées à la nouvelle équipe. Les autres sont restées sur le carreau, amères et frustrées de ne pas pouvoir mettre en œuvre cette petite révolution. Que reste-t-il de ce projet ? On le verra à l'antenne. Le contenu du nouveau Grand journal était ce mois d'août le secret le mieux gardé du PAF. Seule certitude, Maïtena Biraben a choisi de s'entourer d'une bande restreinte de chroniqueurs, composée de Cyrille Eldin, gentil poil à gratter des politiques du Supplément, d'Augustin Trapenard, alias monsieur Culture, le seul rescapé de la saison passée, et de Mouloud Achour, ex-petit plaisantin de l'ère Denisot. Le successeur de Rodolphe Belmer, Maxime Saada, a exprimé le souhait de « mettre beaucoup plus l'accent sur les sujets culturels » et de parler politique seulement « lorsque l'actualité le justifie ». « Les saisons précédentes, on s'obligeait à avoir des invités politiques tous les jours, explique-t-on chez Canal+. Il y aura bien sûr toujours de la politique, c'est le truc de Maïtena. Mais ça ne sera pas à tout prix. » Show gentiment culturel plutôt que politique ou sociétal donc ? Vincent Bol*loré n'a en tout cas rien fait pour apaiser les craintes de ceux qui appréhendent que l'émission ne devienne surtout un outil de promotion des artistes d'Universal Music, en appelant clairement à développer les « synergies » entre les différentes entreprises de son groupe. En attendant, la saison démarre sur les chapeaux de roue avec une interview du Premier Ministre Manuel Valls, quelques heures après la conférence de presse semestrielle de François Hollande.
Faire du neuf dans l'ancien, un pari risqué
Une chose est sûre : le pari de Canal+ est extrêmement risqué. A court de temps pour proposer une toute nouvelle émission, la chaîne tente de limiter la casse en faisant du neuf dans de l'ancien. Le nom reste, mais « tout change, plaide-t-on en interne. Le présentateur, le conducteur, le rythme, le ton, le décor ». Pas sûr que toute cette cosmétique suffise à le sauver. Le grand journal ressemble à un vieux modèle de voiture : agréable à regarder, rodé, mais ronronnant. Maïtena Biraben a beau avoir agréablement surpris par son punch et sa solidité en interview, elle reste plus clivante qu'un de Caunes ou un Denisot. Que donnera-t-elle dans l'exercice de « Madame Loyal » d'un talk-show que le taulier de Vivendi semble vouloir encore plus consensuel qu'il ne l'était ? Enfin, il faudra composer sans Les Guignols, relégués à 20h50 en crypté. Or la bande à PPD assurait souvent au Grand journal son pic d'audience au moment crucial où une partie des téléspectateurs migre vers les JT de TF1 et France 2. Autant dire que les audiences risquent, quoi qu'il arrive, de ne pas être au rendez-vous. Ça sent la saison de trop.
Dans un interview accordé au Figaro, le nouveau directeur général de Canal+ a parlé des projets de la chaîne cryptée pour la rentrée.Le mot d'ordre : renforcer la valeur de l'abonnement face au gratuit. Canal+ va ainsi développer ses contenus premium et notamment les créations originales, jusqu'à proposer une dizaine de séries françaises par saison.L'effet Papillon et Les Guignols de l'info ne seront plus diffusés pendant les plages de clair de la chaîne. Par ailleurs, à partir du mois d'octobre, Antoine de Caunes présentera chaque semaine un Late Show, lui aussi réservé aux abonnés de la chaîne. Le Grand Journal continuera a être diffusé en clair et sera présenté par Maïtena Biraben entourée d'une nouvelle équipe « resserrée ».On l'aura compris : Canal+ redéveloppe la partie payante, réservée aux abonnés, ce qui ne sera certainement pas pour leur déplairehttp://www.telesatellite.com/images/tmpl/px.gif.
Sujet déplacé by Zadhand
Les Guignols de l’info : Pourquoi ils tardent autant à revenir
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Absents de la grille de rentrée de Canal +, Les guignols de l’info resteront muets jusqu’à… octobre. Le programme satirique peine encore à accoucher de sa nouvelle formule. Télé 2 Semaines a glané quelques indiscrétions sur ce qui se passe vraiment en coulisses.
Pas gagné pour les Les guignols de l’info ! Annoncé pour fin septembre, le retour à l’antenne des marionnettes en latex est depuis reporté de semaine en semaine. Le programme culte de Canal+ ne reviendra finalement à l’antenne pas avant le moins d’octobre, et en crypté, tous les soirs à 20 h 50.
Raison de ce retard : l’accouchement difficile de la nouvelle formule, validée début juillet par Vincent Bolloré, patron de Vivendi et nouveau propriétaire aux idées très arrêtées de la chaîne cryptée.
Cette nouvelle formule, imaginée par Yves Le Rolland, le producteur artistique historique, révolutionne de fond en comble les Guignols. Fini la formule du faux JT, avec PPD, double en latex de PPDA. La marionnette-tronc, si elle ne disparaîtra pas complètement, sera reléguée au second plan, au même niveau que les autres.
Le nouveau plateau sera installé dans une “newsroom” (une salle de rédaction, ndlr) et lorgnera sur l’univers des chaînes info plus que sur celui du 20 heures. Une évolution pas si illogique puisque les Guignols de l’info seront diffusés presque une heure après les grands-messes de TF1 et France 2.
La galaxie des marionnettes sera aussi très largement revue. Les sujets franco-français, et notamment ceux liés à la politique, y seront plus rares. « Les auteurs ont eu comme consigne d’internationaliser leur prisme et de piocher dans un Top 100 des personnalités les plus présentes sur les réseaux sociaux », nous souffle-t-on en coulisses. Davantage de Kim Kardashian et moins de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande ?
Des doubleurs ont même été embauchés pour enregistrer des versions anglaise et espagnole du programme, qui sera vendu à l’international.
Une nouvelle formule qui peine pourtant à se matérialiser. Selon nos informations, le tournage des premiers sketchs prévu pour le début du moins d’août a été reporté d’un mois. Il faut dire qu’entre temps, une partie des nouveaux auteurs embauchés suite au départ de quatre anciens, début juillet, n’a pas convaincu… Vincent Bolloré. Au coeur de l’été, en effet, le nouvel homme fort de Canal+ a refusé en personne les premiers textes qui lui étaient soumis !
Conséquence logique : la semaine dernière, la production cherchait encore de nouveaux auteurs pour compléter l’équipe…
Sujet déplacé by Zadhand
Le grand ménage continue à Canal+ : Nathalie Coste-Cerdan et Thierry Thuillier débarq
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Vincent Bolloré n'en finit plus de façonner Canal + à sa main. Nathalie Coste-Cerdan, la directrice du cinéma et Thierry Thuillier le nouveau directeur des sports en font les frais. A qui le tour?
Le grand ménage continue à Canal +. Nathalie Coste-Cerdan, figure respectée des milieux du cinéma est à son tour débarquée de la chaîne cryptée. La directrice du cinéma de Canal + cède sa place à Didier Lupfer, un ancien de la maison qui occupa ce poste au milieu des années 2000, avant de se lancer dans la production (Gainsbourg, vie héroïque ; La Guerre des boutons....) et le conseil.
A Canal + depuis vingt ans, Nathalie Coste-Cerdan sera restée moins de deux ans à la tête du cinéma où elle avait succédé début 2014 à Manuel Alduy. Elle pourra toujours se consoler en se disant que Thierry Thuillier aura, lui, tenu à peine trois mois à la direction des sports. Seule différence, Thierry Thuillier reste pour l'instant à Canal où une nouvelle affectation lui sera trouvée, si on en croit les termes du communiqué lapidaire annonçant les deux départs.
Comme à chaque fois, Vincent Bolloré en profite pour placer un de ses proches au sein de la chaîne. Cette fois, c'est Thierry Cheleman qui, dans le passé, a été patron des sports de Direct 8. Il n'aura pas exactement le même budget à gérer à Canal +.
Ces départs sont les derniers d'une longue liste qui compte notamment Rodolphe Belmer (directeur général), Ara Aprikian (directeur de D8, D17, et i-Télé), quatre auteurs des Guignols, Alice Holzman (patrone de Canal Sat), Cécilia Ragueneau (directrice générale d'iTélé) et Céline Pigalle (directrice de la rédaction d'iTélé). A qui le tour ?
Pourquoi le "Grand Journal" de Canal + vire au fiasco
Pour sa semaine de rentrée, la nouvelle formule de l'émission phare de la chaîne cryptée a connu des audiences catastrophiques.
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Une catastrophe industrielle. Voilà à quoi ressemble la nouvelle formule du "Grand Journal" de Canal +. Pour sa semaine de rentrée, l'émission phare de la chaîne cryptée a connu des audiences désastreuses. De 915 000 téléspectateurs pour la première, lundi 7 septembre, le "Grand Journal" est passé à 611 000 téléspectateurs, jeudi 10, soit la pire audience de l'émission depuis près de dix ans ! Francetv info vous explique les raisons du fiasco.
Une émission trop lisse
Premier reproche adressé à l'émission : un ton trop lisse, policé. En témoignent les multiples commentaires négatifs publiés sur la page Facebook par des téléspectateurs qui déplorent une nouvelle formule "convenue", "insipide", "triste", "fade", "ennuyeuse"... Des critiques que comprend Aliette de Villeneuve, responsable du pôle contenus et marketing des programmes à NPA Conseil, interrogée par 20 Minutes. "Il y a un côté plutôt pesant : les interviews sont longues, le rythme est lent."
La nouvelle présentatrice, Maïtena Biraben, avait d'ailleurs elle-même revendiqué ce changement de braquet, en début de semaine, promettant un ton plus lent et "plus poli", car, à ses yeux, le "Grand Journal" était devenu "trop fragmenté". Problème : "L'émission n'est pas assez dynamique. Or, on sait que, à cette heure-là sur les autres chaînes, tout s'enchaîne, ça rigole énormément. Le public aime le piquant !" reprend Aliette de Villeneuve.
"On reprochait beaucoup au 'Grand Journal' d'enchaîner trop vite les invités, les chroniques, etc. Mais cela permettait à l'audience de se maintenir, rappelle aussi Julien Bellver, rédacteur en chef du site Puremedias, interrogé par francetv info. A cette heure-là, les gens picorent et zappent beaucoup entre les chaînes."
Des sujets trop lourds
"Quand on regarde la courbe d'audience de l'émission, on observe qu'elle est en dents de scie, souligne également Julien Bellver. Cela signifie que les gens viennent, regardent, que l'émission ne leur plaît pas, et qu'ils s'en vont."
En cause, selon lui, des sujets "très bien faits", mais "hyper pointus". "Quand tu diffuses un sujet de cinq minutes à 19h25, tu largues tout le monde", insiste-t-il. Jérôme Ivanichtchnko, journaliste médias à Europe 1, pointe lui aussi du doigt des "reportages souvent très longs, sur des sujets très lourds, trop lourds pour un téléspectateur qui rentre d'une journée de travail".
Journaliste pour le site Konbini, Rachid Majdoub ne dit pas autre chose : il déplore "une surdose d'information anxiogène, à l'heure où le téléspectateur préfère un programme s'apparentant davantage au 'Petit Journal' de Yann Barthès".
Des chroniqueurs trop discrets
Pour Jean-Michel Aphatie, qui a quitté l'émission au mois de juin en même temps qu'Antoine de Caunes, "le plateau est un peu faible". "Maïtena est à la hauteur de ce qu'on connaît d'elle. Elle a vraiment de la présence. Après, il manque dans l'équipe des chroniqueurs quelqu'un de vraiment fort et sérieux pour l'épauler", estime, dans un entretien à Metronews.fr, celui qui a enchaîné neuf saisons d'affilée dans le "Grand Journal".
"L'équipe a été choisie dans l'urgence et sans véritablement avoir de marge de manœuvre", raconte sur le site des Inrocks un ancien salarié de l'émission.
"Les chroniqueurs sont trop figés", abonde Aliette de Villeneuve, du cabinet NPA Conseil. "Maïtena Biraben n'a pas jugé nécessaire de s'entourer d'experts, comme Jean-Michel Aphatie ou Karim Rissouli l'an dernier, acquiesce Julien Bellver, de Puremedias. Or, avoir des chroniqueurs qui ont une vraie personnalité, qui en imposent par leur analyse, par leur humour, c'est indispensable dans ce genre d'émission."
Un goût de déjà-vu
Pour Jérôme Ivanichtchnko, d'Europe 1, l'émission a aussi "un petit goût de déjà-vu" : "Le 'Grand Journal' ressemble à une déclinaison quotidienne du 'Supplément', le magazine que Maïtena Biraben présentait chaque dimanche midi jusqu'à la fin de la saison dernière." Julien Bellver, du site Puremedias, va dans son sens : "L'animatrice a changé, les chroniqueurs ont changé, mais, finalement, le concept, ça reste une animatrice, des chroniqueurs et un invité politique autour d'une table, qui débattent sur deux ou trois actualités". "Mais à la base, poursuit Julien Bellver, la première grosse erreur est d'avoir gardé le même nom. Je ne comprends pas pourquoi Vincent Bolloré [le patron de la chaîne], qui a voulu tout changer, a en même temps choisi de garder cette marque. Changer de nom aurait donné un signal très fort."
Un avis que partage la sémiologue et analyste des médias Virginie Spies, interrogée par 20 Minutes : "Il aurait fallu tout changer. Là, les changements sont seulement cosmétiques. Le nom est le même. C'est une erreur incroyable !" "Le 'Grand Journal' ressemble à un vieux modèle de voiture : agréable à regarder, rodé, mais ronronnant", résume, acide, la journaliste Marie-Hélène Soenen dans Télérama.
Des invités trop peu connus
Pour Julien Thomas, journaliste médias dans le groupe Prisma, "le plus gros problème, ce sont les invités". "Il y a de gros problèmes de programmation, acquiesce son confrère Julien Bellver. Mardi, ils invitent Cyprien, qui est déjà passé cent fois dans l'émission. Mercredi, ils invitent Nagui, une semaine après l'annonce du retour de 'Taratata'. Jeudi, ils invitent Jean-Vincent Placé, quinze jours après la crise chez les Verts..." Sans parler de l'ancien ministre Hervé Morin mardi, ou du député UDI Yves Jégo vendredi.
Des choix "terriblement ennuyeux en access prime-time", qui auraient plutôt leur "place en deuxième partie de soirée", renchérit Virginie Spies dans les colonnes de 20 Minutes. "Il y a quelques années, stars et politiques plébiscitaient le 'Grand Journal' pour venir faire leur promo, ce n'est plus le cas aujourd'hui", constate Rémi Jacob, journaliste à Télé 2 Semaines.
La fin des "Guignols" trop dure à amortir
Enfin, dernière explication – et pas des moindres – de ce fiasco : la suppression des "Guignols de l'info", décidée par le nouveau patron, Vincent Bolloré. L'an dernier, cette tranche de l'émission, diffusée en clair peu avant 20 heures, attirait en moyenne 1,8 million de téléspectateurs. "C'est considérable, souligne Julien Bellver. Cela signifie que les 'Guignols' assuraient 30 à 40% de l'audience du 'Grand Journal'. Ce qui permettait à l'émission d'assurer des scores relativement corrects."
Et, si la direction de Canal + a promis des "ajustements constants" pour cette nouvelle formule, Maïtena Biraben et sa bande ne pourront, quoiqu'il arrive, pas compter sur les marionnettes de cire pour redresser la barre. Peu appréciées par Vincent Bolloré, elles ne devraient revenir à l'antenne qu'au cours du mois d'octobre, à 20h50 et en crypté, sans leur mythique présentateur, PPD, remercié par le nouveau patron du groupe.
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